1
és, n’est ni un album de vues pittoresques, ni le
journal
plus ou moins lyrique auquel nous ont habitués les voyageurs en Orien
2
Grasset, Paris. a. « Le Dépaysement oriental »,
Journal
de Genève, Genève, n° 192, 16 juillet 1926, p. 1.
3
xquels il ne tient guère, et l’on comprend que ce
journal
bientôt les rejoindra dans l’armoire aux souvenirs. Cette façon de ne
4
t (février 1927)f « Triste, mais vrai. » (Les
journaux
.) Mademoiselle, Il faut d’abord que je m’excuse : c’est un peu préte
5
la mode et la politique, que j’envoyais à divers
journaux
. Un jour, parcourant un quotidien de mon pays où je cherchais mon der
6
raison à M. Y. Z., qui, dans un petit article du
Journal
de Genève sur « La maladie du siècle », écrit : « Plante des pommes
7
leur stabilité, et comme M. Albert Muret dont le
Journal
de Genève parlait naguère, tu mangeras avec appétit une poule au riz
8
’un semblable système. » Musset. Une rose et un
journal
oubliés sur le marbre vulgaire d’une table de café. Je venais de m’as
9
appelle la musique. Je me gardai donc d’ouvrir le
journal
. Les Petites nouvelles ont un pouvoir tyrannique sur mon esprit. Non
10
re aux joues mates, aux yeux clairs. Il déplia le
journal
et se mit à lire les pages d’annonces. On m’apporta une liqueur. Et q
11
ouleur pour ma femme… Mais l’homme avait posé son
journal
. Soudain, portant la main à son gilet, il en retira trois dés qu’il j
12
n Dieu, je vous remercie, Monsieur… Il saisit son
journal
. Il en parcourait rapidement les pages, la proie d’une agitation visi
13
s les rideaux étaient baissés. Déjà on criait les
journaux
du matin, des triporteurs passèrent à toute vitesse, m’éclaboussant d
14
bler, aucune voix haute, aucune couleur vive. Les
journaux
qu’ils lisent annoncent chaque jour quelque catastrophe imminente, un
15
ique un peu folle… b. « Panorama de Budapest »,
Journal
de Genève, Genève, n° 138, 23 mai 1929, p. 1-2.
16
satz et du travail bâclé. Elle apprend à lire les
journaux
, mais en même temps que cette drogue, elle devrait fournir son contre
17
réer qui emportera toutes ces statistiques et ces
journaux
, il en restera toujours assez pour allumer des feux de joie, etc. Bon
18
éveloppé jusqu’au ridicule par la démocratie. Les
journaux
, les cercles, les coulisses de parlements et autres potinières ne viv
19
eurs sortent de l’Institut Rousseau. 2. Guguss,
journal
comique d’une grande vulgarité qui jouait alors le rôle de nos bandes
20
travail bâclé. Elle apprend à lire pour lire les
journaux
, mais en même temps que cette drogue, elle devrait fournir son contre
21
réer qui emportera toutes ces statistiques et ces
journaux
, il en restera toujours assez pour allumer des feux de joie, etc. Bon
22
éveloppé jusqu’au ridicule par la démocratie. Les
journaux
, les cercles, les coulisses de parlements et autres potinières ne viv
23
du comte Keyserling (avril 1931)f L’auteur du
Journal
de voyage d’un philosophe, d’Analyse spectrale de l’Europe, de Psycha
24
ment le moins caractéristique de Kierkegaard : Le
Journal
du séducteur (Stock éd.). Kierkegaard lui-même avait exprimé le souha
25
an la série de traductions de ses livres. Mais ce
Journal
, s’il est l’œuvre la moins forte du Danois, n’en est pas moins, dans
26
llement et de l’adaptation d’un livre unique, son
journal
intime — que Loti est un journal intime, comme Gide — que le journal
27
ivre unique, son journal intime — que Loti est un
journal
intime, comme Gide — que le journal intime, la littérature intime son
28
e Loti est un journal intime, comme Gide — que le
journal
intime, la littérature intime sont un produit autochtone de la terre
29
c’est leur vision tragique du péché. Le Lépreux,
journal
apocryphe de l’empereur Alexandre Ier de Russie, n’est qu’une suite d
30
lisme qui envahit la critique sous l’influence du
journal
. 2. Ici encore, on ne peut opposer ce concept d’ironie qu’à celui qu
31
nde d’aujourd’hui. Aujourd’hui, c’est le titre du
journal
grâce auquel chaque semaine ou presque, il reprend le dialogue avec s
32
». Objurgation que l’on croirait tirée de quelque
journal
intime du Goethe des années ascétiques, à Weimar avant l’Italie. Et l
33
ouvement », « La morte ou la nue », « Ainsi », Le
Journal
des poètes, Bruxelles, n° 19, 16 avril 1932, p. 2.
34
tent nulle allusion à la position politique de ce
journal
. Le titre : La Crise est dans l’homme 38, s’oppose d’emblée aux thèse
35
age ; New English Weekly), en Belgique (plusieurs
journaux
), en Suisse (Éveil, Présence), en Espagne, en Hollande, en Irlande et
36
bules énervés de fumée et qui se cachent dans les
journaux
du soir, soit lentement doublé par le rapide de Bretagne. Ce long pas
37
es rideaux étaient baissés. Déjà on criait les
journaux
du matin, des triporteurs passèrent à toute vitesse, m’éclaboussant d
38
Petit
journal
de Souabe À la tombée d’une nuit froide, en avril, le voyageur desc
39
des écritures — qui se réduisent d’ailleurs à ce
journal
— pour avoir la paix dans ma chambre ; aussi, une ancienne fatigue à
40
ude. Un bel assortiment de monstres ! (J’ai lu le
journal
après dîner.) Et tous les accessoires de leurs démences, depuis les p
41
saucisses croquantes et de la moutarde douce. Le
journal
local m’avait apporté cette ration de bouleversements, locaux aussi à
42
bules énervés de fumée et qui se cachent dans les
journaux
du soir, soit lentement doublé par le rapide de Bretagne. Ce long pas
43
t disparue de la version publiée en 1968 dans le
Journal
d’une époque , base de cette édition numérique. Elle a été manifestem
44
on le Gotha. a. La version parue en 1968 dans le
Journal
d’une époque, sur laquelle se fonde pour l’essentiel cette publicatio
45
te édition. b. La version parue en 1968 dans le
Journal
d’une époque indique : « Le mouvement national-socialiste les flatte
46
nte édition. c. La version parue en 1968 dans le
Journal
d’une époque indique « 1926 ». Nous signalons l’écart, probablement u
47
Petit
journal
de Souabe À la tombée d’une nuit froide, en avril, le voyageur desc
48
des écritures — qui se réduisent d’ailleurs à ce
journal
— pour avoir la paix dans ma chambre ; aussi, une ancienne fatigue à
49
ude. Un bel assortiment de monstres ! (J’ai lu le
journal
après dîner.) Et tous les accessoires de leurs démences, depuis les p
50
saucisses croquantes et de la moutarde douce. Le
journal
local m’avait apporté cette ration de bouleversements, locaux aussi à
51
es phrases sur le banc. Je viens de reprendre son
Journal
, pour vérifier s’il y parlait de Neuchâtel. Et je tombe sur ce court
52
utre chose que ce que peut lui offrir le conte du
journal
, c’est-à-dire s’il demande une nourriture rapidement assimilable, mai
53
les actualités. » Phrase mille fois entendue. Les
journaux
se couvrent de photos. La couverture photographique triomphe chez tou
54
, mais pense à cette vie terrestre. Kierkegaard (
Journal
). La volonté de rupture est l’origine même du christianisme ; c’est
55
t. Mais n’allons pas chercher si loin. Ouvrons un
journal
de Paris. Un discours chaleureux du Père de la Brière4 voudrait nous
56
ar certains philosophes français. (Cf. G. Marcel,
Journal
métaphysique). Le toi est mon objet, il n’est pas autonome. 7. Ainsi
57
nnées, dans toutes les conférences, dans tous les
journaux
d’opinion, dans tous les manifestes de partis ou de ligues, une expre
58
tion s’étale, flétrie avec grandiloquence par des
journaux
qui vivent de fonds secrets. C’est à tout cela que l’on pense lorsqu’
59
e la presse. On peut dire, sans exagérer, que les
journaux
disposent de nos vies. Sans eux, la préparation des esprits qui prélu
60
pour les vrais problèmes de nos vies. Mais si les
journaux
disposent de nos vies, l’argent dispose des journaux. Et voilà le der
61
rnaux disposent de nos vies, l’argent dispose des
journaux
. Et voilà le dernier anneau de la chaîne de notre destin. Abrégeons,
62
rotagoniste du drame.) Des fragments émouvants du
journal
de Sara commentent et rythment le déroulement de cette légende de la
63
Éditions « Je sers », Paris. c. « Sara Alelia »,
Journal
de Genève, Genève, n° 140, 25 mai 1934, p. 1-2.
64
u’une simplification de sa pensée, par rapport au
Journal
métaphysique. M. Marcel est un de ceux dont nous devons attendre qu’i
65
protestantes en ont parlé. C’est tout. Nos grands
journaux
ignorent quelques-uns des événements décisifs de l’histoire contempor
66
itution, les cabarets, les magasins de tabac, les
journaux
, ne sont-ils pas autant de symptômes d’aliénation mentale ? La sociét
67
est l’homme dépourvu de sérieux », lit-on dans un
journal
du temps. On se moquera de son aspect physique et de ses pantalons tr
68
fictif, de cet homme affolé par la lecture de son
journal
, — mais qui porte l’enfer dans son âme ! — Kierkegaard a montré « le
69
réellement à l’opinion publique. Nous lisons les
journaux
, voilà notre réalité. Le dimanche, nous allons quelquefois à l’église
70
lu Hegel, bien sûr, mais Hegel est dans tous nos
journaux
, Hegel domine le marxisme et les fascismes, et la théologie des socio
71
ésespoir témoigne seul de la consolation. 52.
Journal
, tome X. 53. « Là encore, le clerc moderne est protestant », ajoute
72
s sur le chemin de la vie. 56. L’instant. 57.
Journal
. 58. Traité du désespoir, p. 156. 59. Je ne reviendrai pas, ici, s
73
de la Revue philosophique (nov.-déc. 1931). 60.
Journal
. 61. Le chemin du paradis, p. 269. C’est moi qui souligne. 62. Pou
74
s les épreuves qu’il traverse. Ce ne sont pas les
journaux
qui nous apprendront tout cela. Il faut lire Destin allemand, comme o
75
s articles que nous avons publiés jusque dans des
journaux
italiens pour combattre les erreurs du corporatisme fasciste. 14. Cf
76
ie comme protagoniste du drame.) Des fragments du
journal
de Sara commentent et rythment le déroulement de cette légende de la
77
lus courte du même roman a également paru dans le
Journal
de Genève du 25 mai 1934.
78
nnées, dans toutes les conférences, dans tous les
journaux
d’opinion, dans tous les manifestes de partis ou de ligues, une expre
79
tion s’étale, flétrie avec grandiloquence par des
journaux
qui vivent de fonds secrets. C’est à tout cela que l’on pense lorsqu’
80
e la presse. On peut dire, sans exagérer, que les
journaux
disposent de nos vies. Sans eux, la préparation des esprits qui prélu
81
pour les vrais problèmes de nos vies. Mais si les
journaux
disposent de nos vies, l’argent dispose des journaux. Et voilà le der
82
rnaux disposent de nos vies, l’argent dispose des
journaux
. Et voilà le dernier anneau de la chaîne de notre destin. Abrégeons,
83
on, mais pense à cette vie terrestre Kierkegaard (
Journal
). La volonté de rupture est l’origine même du christianisme ; c’est
84
t. Mais n’allons pas chercher si loin. Ouvrons un
journal
de Paris. Un discours chaleureux du père de la Brière34 voudrait nous
85
lui du psychologue lyrique et retors à la fois du
Journal
du Séducteur. Mais Kierkegaard est surtout un chrétien, et c’est ce q
86
notes consignées par l’interne de service dans le
journal
de l’hôpital Frédérik où Kierkegaard passa ses derniers jours : « Il
87
nnées, dans toutes les conférences, dans tous les
journaux
d’opinion, dans tous les manifestes de partis ou de ligues, une expre
88
tion s’étale, flétrie avec grandiloquence par des
journaux
qui vivent de fonds secrets. C’est à tout cela que l’on pense lorsqu’
89
e la presse. On peut dire, sans exagérer, que les
journaux
disposent de nos vies. Sans eux, la préparation des esprits qui prélu
90
our les vrais problèmes de nos vies. Mais si les
journaux
disposent de nos vies, l’argent dispose des journaux. Et voilà le der
91
rnaux disposent de nos vies, l’argent dispose des
journaux
. Et voilà le dernier anneau de la chaîne de notre destin. Abrégeons,
92
, mais pense à cette vie terrestre. Kierkegaard (
Journal
). La volonté de rupture est l’origine même du christianisme ; c’est
93
t. Mais n’allons pas chercher si loin. Ouvrons un
journal
de Paris. Un discours chaleureux du Père de la Brière27 voudrait nous
94
ela n’allait pas de soi ! (Exemple : les Pages de
journal
d’André Gide.) Cette fausse honte ou cette mauvaise conscience, cette
95
la suppression des libertés de la presse. (Si les
journaux
des pays fascistes ou communiste se livrent parfois, eux aussi, à des
96
. 66. Onze volumes des œuvres complètes ! 67.
Journal
d’un homme de 40 ans (Grasset). v. « Notes en marge de Nietzsche »,
97
on pour les Conversations avec Eckermann, pour le
Journal
de Byron, etc. 34. Je n’arrive pas à prendre au sérieux en soi la re
98
1935)p Par une belle matinée de mars 1935, le
journal
Le Journal répandait brusquement dans Paris ce cri d’alarme stupéfian
99
Par une belle matinée de mars 1935, le journal Le
Journal
répandait brusquement dans Paris ce cri d’alarme stupéfiant. Soucieux
100
u cartésianisme vulgaire qui traîne dans tous les
journaux
, il y a toute la distance d’une erreur à un préjugé. Mais enfin pour
101
u’un député ou un ministre, un directeur de grand
journal
à la solde des maîtres de forges, ou un chef de service aux finances
102
en sorte : en se vendant, soit à l’État, soit aux
journaux
, soit au public, soit au fascisme ou à l’antifascisme. À quoi s’ajout
103
200 fr. la colonne. Et si vous descendez jusqu’au
journal
d’information, les prix seront encore supérieurs, pour un « papier »
104
outes faites prises à droite et à gauche dans des
journaux
dont l’éloge n’est plus à faire. Mais nous sommes en train d’assister
105
ique, et même à un degré que le simple lecteur de
journaux
d’opinion, peu initié aux parlottes parisiennes, aux complots de salo
106
qu’on lit partout, ici, dans tous les articles de
journaux
, dans tous les discours politiques, à tout propos. J’admire votre « Œ
107
marque de tout ce qui est véritablement chrétien (
Journal
). Vends ton bien et le donne aux pauvres, par exemple, ou si tu ne po
108
et à la syntaxe particulière de son message. 8.
Journal
. « L’imitation suivra », en allemand, « Die Nachfolge wird nachfolgen
109
ichtet selbst. 18. Ibid. 19. Toutefois dans le
Journal
des années 1846 à 1848, on trouve de nombreuses notations de ce genre
110
ralement très coûteuses (échos, placards dans les
journaux
, affiches, complaisances diverses que l’on n’accorde qu’à une maison
111
rrent dans leurs caves des stocks de livres ou de
journaux
qui, bien que n’ayant jamais paru à l’étalage, sont retournés comme «
112
au pas » les éditeurs, libraires, ou débitants de
journaux
qui feraient mine de résister. Tout cela est bien connu des éditeurs
113
: ils ne disaient presque rien. On se passait un
journal
, une lorgnette. On se demandait l’heure. Des fifres jouaient, accompa
114
entendait encore une rumeur d’océan au-dehors. Le
journal
de ce matin écrit : « Lorsque le Führer s’écria : Je ne puis vivre qu
115
e choses, c’est une tromperie. C’est pourquoi nos
journaux
contiennent tant de mensonges, surtout lorsqu’ils essaient de dire la
116
un art sans pitié. ⁂ Ramuz en veut à l’école, aux
journaux
, au langage noble, aux objets de vitrine, à la poésie poétique, à nos
117
es, ou les plus lucratifs ; s’il est vrai que les
journaux
du Comité des forges font profession de défendre le « spirituel » ; s
118
e malentendus. 1. Parce qu’on a publié d’abord le
Journal
du séducteur, fragment d’un gros ouvrage intitulé De deux choses l’un
119
ela n’allait pas de soi ! (Exemple : les Pages de
journal
d’André Gide.) Cette fausse honte ou cette mauvaise conscience, cette
120
la suppression des libertés de la presse. (Si les
journaux
des pays fascistes ou communiste se livrent parfois, eux aussi, à des
121
’aborder très librement : « essai de théodicée et
journal
d’un pasteur ». Nous n’avons pas affaire ici à une construction doctr
122
loin. Les Soliloques dans la nuit, fragments d’un
journal
de jeunesse qui remplissent 200 pages du premier tome, témoignent d’u
123
, une étrange et vivante compilation de notes, de
journaux
, de lettres, de fragments de sermons, de boutades, d’analyses philoso
124
onod, Le Problème du Bien : essai de théodicée et
journal
d’un pasteur, 3 volumes, chez Alcan. l. « Le Problème du bien », Les
125
diant l’inventaire de Petit, comme nous lisons le
Journal
d’un bourgeois de Paris pour essayer de « voir » le xve siècle. Il v
126
titue sa seule raison d’être. Tout le débat de ce
journal
revient à cette scandaleuse opposition, créée par notre société, entr
127
nos voisins : elle ne suppose que la lecture des
journaux
. (Bien sûr que sous cette forme, elle est inoffensive, tant qu’elle r
128
e des lecteurs ordinaires, disons des lecteurs de
journaux
, mais encore il s’est divisé en une foule de dialectes ésotériques. N
129
it confondu, dans les discours et les articles de
journaux
, avec état, nation, mystique raciale, peuple et coutumes, ou terre na
130
tes n’en convainquit de son vivant. Cependant les
journaux
du soir à cinq-cent-mille exemplaires et la radio atteignent des mill
131
dement à démonétiser les mots. Le vocabulaire des
journaux
est vague, impropre, sans saveur et sans pouvoir d’évocation active d
132
ini de nous instruire et de nous étonner ». 63.
Journal
de voyage en Italie, 29 septembre 1786. 64. Pends-toi, brave Kérilli
133
t il observe les signaux. Les autres (voyez leurs
journaux
) se sont jetés dans un énorme embouteillage, il n’y a plus qu’à se la
134
ut dire ? J’entends : quand tout le monde lit les
journaux
et prend au sérieux ce qu’ils impriment, sans remarquer que leur lang
135
e des lecteurs ordinaires, disons des lecteurs de
journaux
, mais encore il s’est divisé en une foule de dialectes ésotériques. N
136
it confondu, dans les discours et les articles de
journaux
, avec état, nation, mystique raciale, peuple et coutumes, ou terre na
137
tes n’en convainquit de son vivant. Cependant les
journaux
du soir tirent à 500 000 exemplaires et la radio atteint des millions
138
dement à démonétiser les mots. Le vocabulaire des
journaux
est vague, impropre, sans saveur et sans pouvoir d’évocation active d
139
e. Leurs termes sont empruntés au vocabulaire des
journaux
, qui dérive de celui du parlement ou des affaires. Le vocabulaire des
140
r dans les lycées. Leurs élèves écriront dans les
journaux
. Le peuple enfin ne se nourrit plus que de ces journaux. C’est-à-dire
141
ux. Le peuple enfin ne se nourrit plus que de ces
journaux
. C’est-à-dire qu’il se voit formé par une doctrine qui prétend ne rie
142
la mesure où croît la quantité des discours, des
journaux
. Ce serait donc le premier office d’une pensée modestement technique,
143
c’est cette littérature — celle du film, celle du
journal
, celle du roman — qui est l’opium des peuples incroyants. La mauvaise
144
peuple populaire ; Péguy l’a dit : il lit trop de
journaux
. (Les données concrètes de la révolution nécessaire ne sont d’ailleur
145
ut dire ? J’entends : quand tout le monde lit les
journaux
et prend au sérieux ce qu’ils impriment, sans remarquer que leur lang
146
e des lecteurs ordinaires, disons des lecteurs de
journaux
, mais encore il s’est divisé en une foule de dialectes ésotériques. N
147
it confondu, dans les discours et les articles de
journaux
, avec État, nation, mystique raciale, peuple et coutumes, ou terre na
148
tes n’en convainquit de son vivant. Cependant les
journaux
du soir tirent à 500 000 exemplaires et la radio atteint des millions
149
dement à démonétiser les mots. Le vocabulaire des
journaux
est vague, impropre, sans saveur et sans pouvoir d’évocation active d
150
e. Leurs termes sont empruntés au vocabulaire des
journaux
, qui dérive de celui du parlement ou des affaires. Le vocabulaire des
151
r dans les lycées. Leurs élèves écriront dans les
journaux
. Le peuple enfin ne se nourrit plus que de ces journaux. C’est-à-dire
152
ux. Le peuple enfin ne se nourrit plus que de ces
journaux
. C’est-à-dire qu’il se voit formé par une doctrine qui prétend ne rie
153
la mesure où croît la quantité des discours, des
journaux
. Ce serait donc le premier office d’une pensée modestement technique,
154
c’est cette littérature — celle du film, celle du
journal
, celle du roman — qui est l’opium des peuples incroyants. La mauvaise
155
peuple populaire ; Péguy l’a dit : il lit trop de
journaux
. (Les données concrètes de la révolution nécessaire ne sont d’ailleur
156
t l’ensemble des trusts qu’on atteindra celui des
journaux
. Le but L’objet des « Clubs de presse », en même temps que de p
157
être une sorte d’école permanente des lecteurs de
journaux
; 3° une partie documentaire sur la presse. Tout en cherchant à reméd
158
a commandite, la direction, la tendance, etc. des
journaux
existants ; soit par des études plus générales sur les problèmes fina
159
reportages, l’autre est enchaîné au bureau de son
journal
où il écrit au moins deux articles par jour, un troisième « fait les
160
ans, en est encore à placer de la copie dans les
journaux
de province pour pouvoir payer son loyer ! Et ainsi de suite. Voilà l
161
quoi payer un petit loyer, les cigarettes et les
journaux
, sauf cas d’ascétisme farouche, — ou de surproduction maladive. Prati
162
se sache ! d. « Condition de l’écrivain (I) »,
Journal
de Genève, Genève, n° 45, 15 février 1937, p. 1.
163
’écrivain (II) : La grande misère de l’édition »,
Journal
de Genève, Genève, n° 52, 22 février 1937, p. 1.
164
i bien, si j’écris ceci à l’intention d’un de nos
journaux
, ce n’est pas pour prêcher les écrivains qui le lisent, mais dans l’e
165
écrivain (III) : Mission civique de la culture »,
Journal
de Genève, Genève, n° 59, 1er mars 1937, p. 1.
166
, Marseille. g. « L’Âme romantique et le rêve »,
Journal
de Genève, Genève, n° 81, 23 mars 1937, p. 1.
167
: quelque chose que nous autres appelons, dans ce
journal
, une révolution. Quand les clercs en sont arrivés — et l’élite — à su
168
Journal
d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)k J’étais
169
. Enfin ceux qui sont occupés par l’imprimerie du
journal
local, par les garages ou à la Mairie, sont communistes et mènent les
170
alle, dans un coin arrangé en cabinet de lecture.
Journaux
et illustrés, quelques livres sur la table. Puis on s’est assis sur d
171
est-à-dire d’un peu tout : de l’enseignement, des
journaux
, des traditions et anecdotes locales. Discussion n’est d’ailleurs pas
172
é à R. de mon projet de publier sous le titre de
Journal
d’un intellectuel en chômage , ces pages que je suis en train de rédi
173
on trouvera sans doute, indiscret, de ma part, ce
journal
. Un tel jugement ne serait pas très franc, d’ailleurs. L’indiscrétion
174
m’en prenne. Tout ce que je compte dire dans mon
journal
, c’est qu’on peut être très content d’un sort matériel très médiocre.
175
31 mars 1935 Place aux vieux ! — Je lis dans un
journal
socialiste du Midi, sous la rubrique « La vie régionale », qui chaque
176
en est fournie par ces phrases cueillies dans un
journal
révolutionnaire : ‟L’organisation lutte afin de faire accorder une re
177
eillesse. Notre opinion publique, à en croire les
journaux
, est actuellement dominée par le souci des élections académiques et d
178
e, je parcours, comme chaque jour, la plupart des
journaux
parisiens et méridionaux. Un vieux bonhomme au nez violacé traîne ses
179
uelle trahison des « petits » représente alors ce
journal
! Leur seule force contre les capitalistes et surtout contre leurs su
180
t si possible, plus médiocre que celle des grands
journaux
d’information. On leur impose une mystique confectionnée à l’usage de
181
Il comprend sa situation, et ne voit pas que son
journal
est sans rapport réel avec cette situation. Mais les intellectuels, d
182
mot de tout cela, on s’en tiendra aux clichés du
journal
. On n’aura pas le temps ni le courage, ni même l’idée de pousser plus
183
toutes les classes, d’exprimer ce que taisent les
journaux
, les orateurs et les affiches — et qui est la volonté réelle des trav
184
ns 66 ans aujourd’hui, où l’article paraît. k. «
Journal
d’un intellectuel en chômage (fragments) », Mesures, Châtenay-Malabry
185
o, parce qu’il est soutenu par le communisme. Les
journaux
de gauche n’annoncent que des victoires gouvernementales ; seuls les
186
se rapprochent toujours plus de Madrid. Quant aux
journaux
de droite, voici ce qu’en disait récemment une vieille dame : « Ce qu
187
ue j’aime dans le Jour, c’est qu’au moins avec ce
journal
, les nôtres gagnent toujours. » Deuxième figure. — L’ironie du mette
188
Journal
d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)ag À A… (Gard)
189
des idées non point à l’aide des opinions de son
journal
, mais à l’aide de sa vie concrète. Celui-là seul peut faire sentir à
190
er littéraire ou politique « en tournée ». ag. «
Journal
d’un intellectuel en chômage (fragments) », Esprit, Paris, n° 57, jui
191
ait, chaque soir et chaque matin, écrire dans les
journaux
qui s’impriment quelques heures plus tard, exactement ce que l’on pen
192
le-ci pouvait être modifiée. » Nulle fiction ; un
journal
de méditations dans la vie, de rêves dans l’affreuse vie, où l’on con
193
12 décembre 1933 Tout à l’heure, en déchirant le
journal
de l’île pour allumer le feu, j’ai vu l’annonce d’une conférence cont
194
village ne sont pas même tous capables de lire le
journal
, et j’ai remarqué qu’ils achètent absolument au hasard ceux qu’ils tr
195
re les opinions, pourtant bien tranchées, que ces
journaux
leur servent. Je crois qu’ils n’y pensent même pas. Peut-être que la
196
tions du second Faust, mais aussi de ces pages du
Journal
de voyage en Italie où, par exemple, il rapporte à madame de Stein co
197
t un certain nombre de phrases qu’on lit dans les
journaux
et qu’on entend dans les assemblées, et grâce auxquelles on reconnaît
198
té ni les conversations populaires. C’est que les
journaux
socialistes et communistes sont rédigés par des bourgeois, ou par des
199
u là, c’est que le peuple, en France, lit trop de
journaux
, ne lit que cela, et finit par se croire « le Peuple », tel que l’ima
200
que j’ai pu constater cette contagion ! Les deux
journaux
locaux gardent un ton à la fois naïf et grandiloquent, avec des malad
201
ste ou communiste de Paris, et l’un de ces petits
journaux
de campagne. 15 février 1934 Les gens. — Si j’avais une âme de phila
202
pour se soutenir. Quelquefois on nous envoie des
journaux
ou des revues à l’essai, mais c’est toujours de la politique. Quand j
203
ait d’intéressant à lire ? — Ne lisez-vous pas de
journaux
politiques ? — Ce n’est pas ce qu’on cherche. Il faudrait en lire deu
204
laquelle ils n’entendent goutte. 1. Deux petits
journaux
paraissent dans l’île. L’un est aux mains de M. T…, député de droite,
205
ctuelle, Penser avec les mains , a noté, dans un
journal
intime tenu au cours d’un long séjour dans l’île de Ré et en Vendée,
206
preuves frappantes. Ces pages sont extraites du
Journal
d’un intellectuel en chômage , qui doit paraître prochainement. »
207
N’habitez pas les villes (Extrait d’un
Journal
) (juillet 1937)ae Je revois, je revis si bien la traversée, cette
208
une pénétrante odeur de laurier. 10 novembre Ce
journal
n’aura rien d’intime. J’ai à gagner ma vie, non pas à la regarder. To
209
nvoyé six articles à des revues, hebdomadaires et
journaux
. Grande facilité de travail dans le silence à peu près absolu. Mais a
210
», qu’est-ce que cela signifie ? Écrire pour les
journaux
, sans doute, mais il n’y en a pas tant à raconter sur ce pays. Je l’a
211
saie d’amener l’entretien sur leurs lectures, les
journaux
qu’ils achètent, la politique, ou la religion qu’ils suivent, ils se
212
e l’argent. 20 juin Les gens. Je feuillette ce
journal
: voici des semaines qu’il n’y est à peu près plus question des « gen
213
t. ae. « N’habitez pas les villes (Extrait d’un
Journal
) », La Nouvelle Revue française, Paris, n° 286, juillet 1937, p. 63-8
214
qu’une légende doit être crue, comme on croit les
journaux
, par exemple, et s’en indigne, et refuse de marcher !) Le vrai « mira
215
Journal
d’un intellectuel en chômage (25 juillet 1937)o Début de novembre
216
», qu’est-ce que cela signifie ? Écrire pour les
journaux
, sans doute, mais il n’y en a pas tant à raconter sur ce pays… Je l’a
217
voir le va-et-vient d’un lieu public, de lire les
journaux
de Paris et de fumer des cigarettes américaines au goût de miel, intr
218
t des hebdomadaires, je vais renouer le fil de ce
journal
. Tout d’abord, j’ai à constater l’échec de notre première tentative d
219
r ma tentative, dans un mois. o. « [Extrait du]
Journal
d’un intellectuel en chômage », La Revue du dimanche, supplément hebd
220
llent écrivain neuchâtelois Denis de Rougement :
Journal
d’un intellectuel en chômage . Grâce à la complaisance du directeur d
221
Extraits de…
Journal
d’un intellectuel en chômage (15 août 1937)p Il faut parler des «
222
rains, d’envier ma condition… p. « Extraits de…
Journal
d’un intellectuel en chômage », Le Journal, n° 16371, 15 août 1937, p
223
ts de… Journal d’un intellectuel en chômage », Le
Journal
, n° 16371, 15 août 1937, p. 2. Précédé de la notice suivante : « Bril
224
a « doctrine », en nous donnant, sous le titre de
Journal
d’un intellectuel en chômage, un recueil de réflexions, d’observation
225
Introduction au
Journal
d’un intellectuel en chômage (août 1937)a Tolstoï disait, vers la
226
urtant ce n’était pas du tout ce qu’on nomme un «
journal
intime ». Je n’y parlais pas de mes sentiments, mais de mon entourage
227
ient en somme peu connues : ni les romans, ni les
journaux
, ni les théories politiques ne m’en avaient donné la moindre idée exa
228
illes. ⁂ Là où l’on a coutume de placer dans un «
journal
» des effusions lyriques, des analyses du moi, j’ai cru qu’il serait
229
cette pour vivre de peu ». a. « Introduction au
Journal
d’un intellectuel en chômage », Bulletin de la Guilde du livre, Lausa
230
Pages inédites du
Journal
d’un intellectuel en chômage (octobre 1937)b Note pour une préfac
231
mme descend sans se retourner ; l’homme déplie un
journal
que je n’aime pas, qu’il a peut-être acheté tout par hasard, comme il
232
scriptum. — En même temps que les épreuves de mon
journal
, je reçois une note à l’encre rouge, signée du correcteur de l’imprim
233
on de la Guilde du Livre. b. « Pages inédites du
Journal
d’un intellectuel en chômage », Bulletin de la Guilde du livre, Lausa
234
la leçon à toute l’Europe dans les leaders de nos
journaux
. Et cela ne contribue guère à nous donner un sens actif de nos chance
235
. — L’opinion suisse, telle que la traduisent nos
journaux
— et spécialement dans les cantons romands — est en contradiction con
236
n bien définie et de portée européenne. Quand nos
journaux
font la leçon à Léon Blum, ce n’est pas — comme ce pourrait l’être —
237
tre ligne fédérale. Quand nous verrons nos grands
journaux
se préoccuper de juger ce qui se passe chez nos voisins non plus au n
238
tat personnaliste. 79. La place occupée dans nos
journaux
par les moindres manœuvres de régiment ou de brigade stupéfie le lect
239
de commune mesure entre son langage et celui des
journaux
et des politiciens, ou des intellectuels. De tout près, cela peut don
240
) ou bien des phrases toutes faites empruntées au
journal
, à la campagne électorale. C’est que l’homme-moyen n’a pas coutume de
241
ormé de phrases dans sa tête sur ce sujet dont le
journal
ne parle jamais. Ou bien, sur tel autre sujet, il vous rend ce que d’
242
rficiellement, qu’ils ne pensent qu’à l’instar du
journal
. Il faut essayer de se maintenir à mi-distance entre les bizarreries
243
3, 1er novembre 1937, p. 18-19. c. Il s’agit du
Journal
d’un intellectuel en chômage , publié par Denis de Rougemont en 1937.
244
s avant un rendez-vous. 10 novembre 1933 Ce
journal
n’aura rien d’intime. J’ai à gagner ma vie, non pas à la regarder. To
245
nvoyé six articles à des revues, hebdomadaires et
journaux
. Grande facilité de travail dans ce silence à peu près absolu. Mais a
246
appelle un Français aplati, un parfait lecteur de
journaux
, un minimum de Français, et non pas du tout une moyenne. Que ne réser
247
», qu’est-ce que cela signifie ? Écrire pour les
journaux
, sans doute, mais il n’y en a pas tant à raconter sur ce pays… Je l’a
248
saie d’amener l’entretien sur leurs lectures, les
journaux
qu’ils achètent, la politique, ou la religion qu’ils suivent, ils se
249
décembre 1933 Tout à l’heure, en déchirant le
journal
de l’île pour allumer le feu, j’ai vu l’annonce d’une conférence cont
250
village ne sont pas même tous capables de lire le
journal
, et j’ai remarqué qu’ils achètent absolument au hasard ceux qu’ils tr
251
re les opinions, pourtant bien tranchées, que ces
journaux
leur servent. Je crois qu’ils n’y pensent même pas. Peut-être que la
252
tions du second Faust, mais aussi de ces pages du
Journal
de voyage en Italie où, par exemple, il rapporte à Mme de Stein comme
253
t un certain nombre de phrases qu’on lit dans les
journaux
et qu’on entend dans les assemblées, et grâce auxquelles on reconnaît
254
voir le va-et-vient d’un lieu public, de lire des
journaux
de Paris et de fumer des cigarettes américaines au goût de miel, intr
255
t des hebdomadaires, je vais renouer le fil de ce
journal
. Tout d’abord, j’ai à constater l’échec de notre première tentative d
256
in provisoirement écarté, je serais tombé dans le
journal
intime, la culture des impressions ou le pittoresque. Ce séjour, par
257
ce précise et utile relativement au dessein de ce
journal
: celle du loisir. Je m’aperçois que je ne savais plus, ou ne pouvais
258
oi-même. Fin de janvier 1934 Je lis dans le
Journal
de Kierkegaard : « La lande doit favoriser le développement de pensée
259
édition allemande où je poursuis la lecture de ce
journal
: Einsamkeit (solitude), et Gottgemeinsamkeit (communion avec Dieu).
260
té ni les conversations populaires. C’est que les
journaux
socialistes et communistes sont rédigés par des bourgeois, ou par des
261
ou là, c’est que le peuple de France lit trop de
journaux
, ne lit que cela, et finit par se croire « le Peuple » tel que l’imag
262
que j’ai pu constater cette contagion ! Les deux
journaux
locaux gardent un ton à la fois naïf et grandiloquent, avec des malad
263
ste ou communiste de Paris, et l’un de ces petits
journaux
de campagne. 15 février 1934 Les gens. — Si j’avais une âme de
264
pour se soutenir. Quelquefois on nous envoie des
journaux
ou des revues à l’essai, mais c’est toujours de la politique. Quand j
265
ait d’intéressant à lire ? — Vous ne lisez pas de
journaux
politiques ? — Ce n’est pas ce qu’on cherche. Il faudrait en lire deu
266
ai 1631). Ce n’est pas Descartes qui eût écrit ce
Journal
! Mais nous, nous chercherons le salut de la pensée ailleurs que dans
267
ur d’aujourd’hui, c’est que le peuple qui lit les
journaux
a l’esprit plus « artializé » encore que les écrivains. Et quand ceux
268
n choisies, de rencontres, une sorte de perpétuel
journal
de nos relations avec le monde, empruntant toutes les formes qu’on vo
269
à me faire à ce certain ton que les revues ou les
journaux
exigent, et qu’il faut vivre assez longtemps loin de Paris, comme nou
270
s les imprimés qui m’arrivent au courrier, ou les
journaux
. C’est lassant, le manque d’argent, à la longue. Et l’on voit trop de
271
20 juin 1934 Les gens. — Je feuillette ce
journal
: voici des semaines qu’il n’y est à peu près plus question des « gen
272
lement le grain de la terre —, j’ai repensé à mon
journal
. Je voudrais n’y avoir parlé que de ces moments élémentaires, de ces
273
un instant que c’est possible… 1. Deux petits
journaux
paraissent dans l’île. L’un est aux mains de M. T…, député de droite,
274
ne pensée isolée, d’un monologue intellectuel, du
journal
intime par exemple. Aucun écrivain ne se donne plus de chances de men
275
plus de chances de mentir que celui qui écrit un
journal
intime, une prétendue « relation » de ses pensées et sentiments. C’es
276
rd que cet auteur, s’il a l’intention d’écrire un
journal
, pense et sent en vue du journal, donc autrement qu’il ne ferait sans
277
tion d’écrire un journal, pense et sent en vue du
journal
, donc autrement qu’il ne ferait sans ce projet. C’est surtout qu’en s
278
serait l’affirmer devant autrui. Le monologue du
journal
intime est un artifice qui veut se faire prendre pour la sincérité, a
279
me fait réagir.) Me suis-je assez méfié du genre
journal
intime ? Depuis six semaines que nous sommes à A…, me suis-je assez i
280
. Enfin ceux qui sont occupés par l’imprimerie du
journal
local, par les garages ou à la mairie, sont communistes et mènent les
281
alle, dans un coin arrangé en cabinet de lecture.
Journaux
et illustrés, quelques livres sur la table. Puis on s’est assis sur d
282
est-à-dire d’un peu tout : de l’enseignement, des
journaux
, de traditions et anecdotes locales. Discussion n’est d’ailleurs pas
283
quand j’écoute ce qui se dit chez la marchande de
journaux
, quand je m’informe des raisons de tel parti, de l’idéal de tel indiv
284
méchant : que ce pays est à l’image des quelques
journaux
qu’on y lit. Une autre impression que j’ai eue cet après-midi sur la
285
lui glisse un de ces jours que j’écris « pour les
journaux
». 3 février 1935 Déclassé. — L’intellectuel l’est toujours. C
286
problème des gens ». — Kangourou de Lawrence, ce
journal
à peine romancé d’un intellectuel livré à des proximités inévitables,
287
les rues, les gens, les PTT, les magasins et les
journaux
, nous irrite ou excite notre ironie. Si l’on nous écoutait, il faudra
288
é à R… de mon projet de publier sous le titre de
Journal
d’un intellectuel en chômage les pages que je suis en train de rédig
289
’on trouvera sans doute indiscret, de ma part, ce
journal
. Un tel jugement ne serait pas très franc, d’ailleurs. L’indiscrétion
290
m’en prenne. Tout ce que je compte dire dans mon
journal
, c’est qu’on peut être très content d’un sort matériel très médiocre.
291
des idées non point à l’aide des opinions de son
journal
, mais à l’aide de sa vie concrète. Celui-là seul peut faire sentir à
292
mars 1935 Place aux vieux ! — Je lis dans un
journal
socialiste du Midi sous la rubrique « La vie régionale » qui chaque j
293
en est fournie par ces phrases cueillies dans un
journal
révolutionnaire : « L’organisation lutte afin de faire accorder une r
294
eillesse. Notre opinion publique, à en croire les
journaux
, est actuellement dominée par le souci des élections académiques et d
295
onvocations » communiquées le 30 mars 1935 par un
journal
de la région : — les « ayants-droit » à la carte d’ancien combattant
296
le, je parcours comme chaque jour, la plupart des
journaux
parisiens et méridionaux. Un vieux bonhomme au nez violacé traîne ses
297
uelle trahison des « petits » représente alors ce
journal
! Leur seule force contre les capitalistes, et surtout contre leurs s
298
t si possible, plus médiocre que celle des grands
journaux
d’information. On leur impose une mystique confectionnée à l’usage de
299
comprend sa situation, et ne voit pas que « son »
journal
est sans rapport réel avec cette situation. Mais les intellectuels, d
300
stime nécessaires : il vous débite des clichés de
journal
, ou se contente de hocher la tête et de menacer le capitalisme ou les
301
mot de tout cela, on s’en tiendra aux clichés du
journal
. On n’aura pas le temps ni le courage, ni même l’idée de pousser plus
302
toutes les classes, d’exprimer ce que taisent les
journaux
, les orateurs et les affiches. Et c’est la volonté réelle des travail
303
sse de la Porte d’Italie, au milieu de ce que les
journaux
appellent le « peuple en liesse ». Eh bien, quel manque de fantaisie
304
oisin intolérable. — En face de moi, derrière mon
journal
, il y a un être d’une espèce inquiétante. C’est son contact qui m’en
305
ues qui s’est assise à côté de moi. J’abaisse mon
journal
: je vois un homme plutôt petit, à la tête pointue. Des yeux en lames
306
imprévu, du patriotisme de l’arrière. Et voici le
journal
de cet intellectuel jeté dans un cul de bassefosse par le jeu de l’ét
307
a mort !83 On trouve le second document dans le
journal
de l’hôpital où vint mourir Kierkegaard (c’est un interne qui transcr
308
r des efforts. Programme de M. Daladier (selon le
Journal
du 10 avril) : exclusion des communistes ; non-intervention en Espagn