1 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
1 l’amour sans fin n’était le mal qu’il aime, la «  joy d’amor », le délire qui prévaut : … en fait, ce fou désir M’occira,
2 laj, ait été le martyre religieux au sommet de la joy d’amor : Al-Hallaj se rendait au supplice en riant. Je lui dis : Maî
2 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
3 . De là vient que la passion « enthousiaste », la joy d’amor des troubadours, devait fatalement aboutir à la passion humain
3 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
4 ubadours, l’endiosada des mystiques espagnols, la joy d’amor dans son délire dionysiaque. Il en jaillit perpétuellement, au
4 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
5 l’amour sans fin n’était le mal qu’il aime, la «  joy d’amor », le délire qui prévaut :         … en fait, ce fou désir M’
6 laj, ait été le martyre religieux au sommet de la joy d’amour : Al-Hallaj se rendait au supplice en riant. Je lui dis : Ma
7 mme idéalisée, avec sa « piété » particulière, la joy d’amors, ses « rites » précis, la rhétorique des troubadours, sa mora
5 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
8 . De là vient que la passion « enthousiaste », la joy d’amor des troubadours, devait fatalement aboutir à la passion humain
6 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
9 ubadours, l’endiosada des mystiques espagnols, la joy d’amor dans son délire dionysiaque. Il en jaillit perpétuellement, au
7 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
10 l’amour sans fin n’était le mal qu’il aime, la «  joy d’amor », le délire qui prévaut : … en fait, ce fou désir M’occira,
11 laj, ait été le martyre religieux au sommet de la joy d’amour : Al-Hallaj se rendait au supplice en riant. Je lui dis : Ma
12 mme idéalisée, avec sa « piété » particulière, la joy d’amors, ses « rites » précis, la rhétorique des troubadours, sa mora
8 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Passion et mystique
13 . De là vient que la passion « enthousiaste », la joy d’amor des troubadours, devait fatalement aboutir à la passion humain
9 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
14 ubadours, l’endiosada des mystiques espagnols, la joy d’amor dans son délire dionysiaque. Il en jaillit perpétuellement, au
10 1956, Articles divers (1951-1956). Tableau du phénomène courtois (janvier 1956)
15 mme idéalisée, avec sa « pitié » particulière, la joy d’amors, ses « rites » précis, la rhétorique des troubadours, sa mora
11 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 9. La crise moderne du mariage
16 adours ont exercé un impact profond en rendant la joy d’amor à la mode. Les films et la littérature bon marché nous affecte
12 1972, L’Amour et l’Occident (1972). Post-scriptum
17 a satisfaction amoureuse, et c’est le principe du joy d’amors ou joc, du minnespil des Allemands — ce ludus amoris qui est
18 t ou « petting ». Mais déjà chez Guillaume IX, le joy est donné par l’Amour « à celui qui observe ses lois » ; et cette joi
19 oir (encore) obtenu : joie de désirer. Le sens de joy oscille donc entre plaisir d’être amoureux et vœu d’éterniser le dési
20 sir, comme chez les Arabes. Chez Guillaume IX, le joy devient aussi un influx mystérieux qui émane de la présence et des ye
21 ag apparaît alors comme une sorte de technique du joy , ou encore : le joy devient le jeu érotique par excellence, qui suppo
22 mme une sorte de technique du joy, ou encore : le joy devient le jeu érotique par excellence, qui suppose l’amor imperfectu
23 ster sur l’asag et sa liaison essentielle avec le joy courtois. 1° C’est dans et par l’asag que la rencontre de la cortezia