1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 e la Révolution et du romantisme, les concepts de liberté et de progrès, l’humanitarisme, le bolchévisme. L’autre philosophie e
2 ontraintes imposées dans le but de restreindre la liberté et l’initiative individuelles, et la morale des sports anglais, moral
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Breton, Manifeste du surréalisme (juin 1925)
3 ent imprudemment, — on sait ce que c’est que la «  liberté  » d’un esprit pur de tout finalisme ! Surréalisme S.A., entreprise po
3 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
4 e glorifient ses tenants, ils y voient la suprême liberté . Le désir se précisait en moi de commettre enfin l’acte vraiment indé
5 valable qu’assujettie à son objet, qu’il n’y a de liberté que dans la soumission aux lois naturelles ; et leur effort est de re
6 lles » (Marcel Arland). 9. Ce serait au moins la liberté  ! crieront les surréalistes. Voire. On est moins libre à Moscou qu’à
4 1926, Articles divers (1924–1930). L’atmosphère d’Aubonne : 22-25 mars 1926 (mai 1926)
7 e ailleurs qu’en terre romande. C’est l’esprit de liberté , tout simplement. Mais précisons : c’est bien plus que la liberté de
8 mplement. Mais précisons : c’est bien plus que la liberté de défendre sa petite hérésie personnelle et de s’affirmer aux dépens
9 et de s’affirmer aux dépens d’autrui, — c’est la liberté dans la recherche. Chose plus rare qu’on ne pense, à Aubonne on se se
10 lieu travaux et méditations. Dehors, on honore la liberté d’un culte moins platonique : n’est-ce pas Léo qui prétendit qu’on ne
5 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
11 rare que j’aimais dans ces brutalités, c’était ma liberté agissante. J’allais plier des résistances à mon gré, agir sur les cho
12 is je ne m’emprisonnerai pas dans ces limites. Ma liberté est de les porter plus loin sans cesse, de battre mes propres records
6 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
13 ue réclament les surréalistes. Le contraire de la liberté . D’autre part, on veut donner à l’acte gratuit une valeur morale en d
14 rire des sphinx ; hypocrisie, masque ambigu d’une liberté plus précieuse que toute certitude… Ô vérité, ma vérité, non pas ce q
7 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Louis Aragon, Le Paysan de Paris (janvier 1927)
15 ut des prétextes, et une passion farouche pour la liberté , qui font de cet ombrageux personnage une manière de Rousseau surréal
8 1927, Articles divers (1924–1930). Conférence d’Edmond Esmonin sur « La révocation de l’édit de Nantes » (16 février 1927)
16 la révocation, la France passa de la plus grande liberté à la plus grande tyrannie. En proclamant la liberté religieuse, Henry
17 berté à la plus grande tyrannie. En proclamant la liberté religieuse, Henry IV mettait le royaume à la tête de la civilisation 
9 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
18 ette prétention à la libération par le Rêve. « La liberté commence où naît le merveilleux. » Au vrai, et surtout pour un homme
19 – c’est presque un non-sens de chercher l’absolue liberté dans le rêve. Le rêve, c’est la tyrannie des souvenirs ; et ce n’est
10 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Conseils à la jeunesse (mai 1927)
20 eule chose qui reste à nos yeux sacro-sainte : la liberté . Alors n’est-ce pas, merci du conseil, Monsieur Y. Z., de ce conseil
11 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
21 mportent. Vous le savez. Alors vous les lâchez en liberté , par haine de cette esthétique ou de ce sens social, — et voilà qu’il
12 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Princesse Bibesco, Catherine-Paris (janvier 1928)
22 mémorialiste. Madame Bibesco y montre beaucoup de liberté d’esprit, une pénétration de jugement et une ironie assez amère qui é
13 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
23 lâche les ouvriers et leur donne une apparence de liberté , c’est pour mieux les prendre dans son engrenage. L’emploi de leurs l
24 ricaine. Voici, par exemple, une définition de la liberté  : La liberté consiste à travailler pendant le temps convenable et à
25 , par exemple, une définition de la liberté : La liberté consiste à travailler pendant le temps convenable et à gagner, par ce
26 gler à sa guise le détail de sa vie privée. Cette liberté particulière, et cent autres pareilles, composent, au total, la grand
27 autres pareilles, composent, au total, la grande Liberté idéale et mettent de l’huile dans les rouages de la vie quotidienne.
28 le dans les rouages de la vie quotidienne. Cette Liberté idéale réduite au rôle d’huile dans les rouages, n’est-ce pas charman
29 lui a fait oublier jusqu’à l’existence, et à une liberté qu’il s’empresse d’aliéner au profit de plaisirs tarifés, soumis plus
30 iment d’avoir inventé ou compris par soi-même, la liberté et une certaine durée normale et capricieuse dans le plaisir, la cons
31 a prétendu maîtriser la matière et parvenir à une liberté plus haute. Or, la technique a révélé des exigences telles que l’Espr
32 t lui seul qui nous permettrait de jouir de notre liberté . La victoire mécanicienne est une victoire à la Pyrrhus. Elle nous do
33 st une victoire à la Pyrrhus. Elle nous donne une liberté dont nous ne sommes plus dignes. Nous perdons, en l’acquérant, par l’
14 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
34 éité de ses manifestations. Gérard parle avec une liberté magnifique et angoissante. Il mêle tout dans le temps et l’espace. Ce
15 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Marguerite Allotte de la Fuye, Jules Verne, sa vie, son œuvre (juin 1928)
35 ne, ou bien descendent au fond des mers adorer la Liberté et jouer de l’orgue sous les yeux de poulpes géants. Jules Verne a vé
36 rd, je soupçonne que ce bateau n’est autre que La Liberté . ar. « M. Allotte De La Fuye : Jules Verne, sa vie, son œuvre (S. K
16 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). « Belles-Lettres, c’est la clé des champs… » (janvier 1929)
37 pitudes que cela comporte, Belles-Lettres est une liberté . Une rude épreuve : on n’en sort que pour mourir ou pour entrer en re
17 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Prison. Ailleurs. Étoile de jour (mars 1929)
38 aube et le sourire adorable de savoir la dansante liberté d’un désir à sa naissance L’étoile qui l’accueille au sommet ravi d
18 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
39 de jeune fille qui rimait sagement des odes à la liberté … Et voici dans sa vie cette double venue de l’amour et du chant proph
19 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Cassou, La Clef des songes (août 1929)
40 ir dangereux et tendre que prennent les hommes en liberté . Mais ils ne sont jamais méchants, et seulement aux dernières pages d
41 terait sa vérité. Ce serait un de ces miracles de liberté dont nous avons besoin pour croire que le monde actuel n’est pas un c
20 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Avant-propos
42 ale avec la démocratie, de tout ce qui moleste ma liberté et sans doute celle de beaucoup d’autres à qui forcément, je ressembl
21 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
43 isir, goût au travail, qualité du travail, santé, liberté , sens de la justice et autres balivernes, instruction véritable et au
44 u ciel sur notre sol de s’écrier sans hésiter : «  Liberté , liberté chérie, voilà bien ta patrie. » La préparation civique
45 r notre sol de s’écrier sans hésiter : « Liberté, liberté chérie, voilà bien ta patrie. » La préparation civique Tous les
22 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 4. L’illusion réformiste
46 e d’une autre nature. Elle prétend donner plus de liberté aux enfants en leur rendant le travail amusant, en leur laissant la p
47 e qu’ils doivent apprendre. Mais qu’est-ce qu’une liberté méthodiquement organisée ? En réalité, cet amusement a pour seul but
48 on capte scientifiquement les sources mêmes de sa liberté . « Instruire en amusant » peut être la formule d’une tromperie subtil
23 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
49 néité et l’invention. Elle dénature le sens de la liberté . Elle détruit tout ce qui permettrait d’échapper à la mécanique. Bref
50 ordre. Car tout cela nous donnerait des années de liberté en même temps qu’un peu de calme. Ces années de liberté nous permettr
51 é en même temps qu’un peu de calme. Ces années de liberté nous permettraient de vivre, seule façon de s’instruire inventée à ce
52 ulture de notre force de pensée nous rendrait une liberté sans laquelle nos efforts resteront vains pour instaurer cette nouvel
53 ’il est sage. Moi je m’en moque. Je n’aime que la liberté .
24 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Avant-propos
54 ale avec la démocratie, de tout ce qui moleste ma liberté et sans doute celle de beaucoup d’autres à qui forcément, je ressembl
25 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
55 isir, goût du travail, qualité du travail, santé, liberté , sens de la justice et autres balivernes, instruction véritable et au
56 u ciel sur notre sol de s’écrier sans hésiter : «  Liberté , liberté chérie, voilà bien ta patrie. » 3.f. La préparation civiq
57 r notre sol de s’écrier sans hésiter : « Liberté, liberté chérie, voilà bien ta patrie. » 3.f. La préparation civique Tou
26 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 4. L’illusion réformiste
58 e d’une autre nature. Elle prétend donner plus de liberté aux enfants en leur rendant le travail amusant, en leur laissant la p
59 e qu’ils doivent apprendre. Mais qu’est-ce qu’une liberté méthodiquement organisée ? En réalité, cet amusement a pour seul but
60 on capte scientifiquement les sources mêmes de sa liberté . « Instruire en amusant » peut être la formule d’une tromperie subtil
27 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 5. La machine à fabriquer des électeurs
61 de. Pour qu’on n’ait pas le temps de découvrir la Liberté  9, parce que celui qui l’a embrassée une fois, une seule fois, sait b
28 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
62 néité et l’invention. Elle dénature le sens de la liberté . Elle détruit tout ce qui permettait d’échapper à la mécanique. Bref,
63 ordre. Car tout cela nous donnerait des années de liberté , en même temps qu’un peu de calme. Ces années de liberté nous permett
64 , en même temps qu’un peu de calme. Ces années de liberté nous permettraient de vivre, seule façon de s’instruire inventée à ce
65 ulture de notre force de pensée nous rendrait une liberté sans laquelle nos efforts resteront vains pour instaurer cette nouvel
66 ’il est sage. Moi je m’en moque. Je n’aime que la liberté .
29 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
67 Surhomme, jamais absent d’ici, et je reprends ma liberté . Beausire admire Léonard d’avoir « tracé peut-être pour toujours les
68 peut-être pour toujours les limites de l’humaine liberté  ». Simond réclame « un parti pris…, un ordre de valeurs, si arbitrair
69 ier que l’existence du Christ donne à « l’humaine liberté  » des limites d’une nature que Léonard ne soupçonna même pas ; — que
30 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
70 t, comprend enfin qu’il est perdu, il découvre la liberté . (Je pense à la boussole autant qu’au sens moral.) Le goût de se perd
31 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Léon Pierre-Quint, Le Comte de Lautréamont et Dieu (septembre 1930)
71 ier.) Il semble qu’ici M. Pierre-Quint, malgré la liberté d’esprit dont il témoigne en maint endroit, se soit laissé quelque pe
32 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
72 et ces musiques, deux visages amis me sourient. Ô liberté aérienne des arrivées, premiers regards aux rues croisées qui font de
33 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
73 elles qu’on en ferme les yeux. Quel style dans la liberté  ! Il n’y a plus qu’ici qu’on aime l’ivresse comme un art. Et qu’on so
74 re un symbole de la servitude et un symbole de la liberté . Si la Hongrie tout de même a quelque chose de « moderne », dans un s
75  ! Cela tourne tout de suite à la débauche. Notre liberté de penser est absurde au regard des contraintes que subissent nos ges
34 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
76 mortelles assiègent notre condition humaine : la liberté de l’esprit et les lois de la matière. Pris entre une anarchie et une
77 ourquoi tant et toujours plus de mal à prouver la liberté humaine ? C’est que l’on s’est trop bien assimilé les tours de la pen
78 ale d’une pensée qui par ailleurs participe de la liberté  : j’entends la pensée mystique. L’expérience mystique a la même exten
35 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
79 emprisonnements au Tonkin. Et non Bouddha13. — La liberté est un pouvoir réel et une volonté réelle de vouloir être soi. Ayant
80 ons, — et des hommes qui viendront y trouver leur liberté . Mais pourquoi dira-t-on, s’arrêter à ces cris d’une révolte égarée
36 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
81 n images d’un Dieu vertueux, ou en remparts de la liberté . La montagne n’est ni bienveillante ni maternelle ; elle poursuit une
37 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
82 ble : que le bonheur de l’homme n’est pas dans la liberté , mais dans l’acceptation d’un devoir. Gide aurait-il pressenti que l
38 1932, Articles divers (1932-1935). Sur la violence bourgeoise (15 mai 1932)
83 pinion put jamais être confondu avec un régime de liberté . La liberté d’opposition est tout à fait illusoire, même chez nous (s
84 amais être confondu avec un régime de liberté. La liberté d’opposition est tout à fait illusoire, même chez nous (sic). Et ceux
39 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
85 sintéressée », et qu’il faut s’affranchir d’une «  liberté  » stérilisante. Ils ne voient pas à quel prix cet affranchissement de
40 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
86 nt certaines tirades sur le fameux principe de la liberté de conscience. Cela prenait « dans cette enceinte » un petit air anar
41 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
87 ité, et qui n’ont pas de vérité. ⁂ La plus grande liberté d’action et de révolution est promise à celui que n’empêtre aucun res
42 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
88 vers de ses manifestations. Gérard parle avec une liberté magnifique et angoissante. Il mêle tout dans le temps et l’espace. Ce
43 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
89 et ces musiques, deux visages amis me sourient. Ô liberté aérienne des arrivées, premiers regards aux rues croisées qui font de
90 elles qu’on en ferme les yeux. Quel style dans la liberté  ! Il n’y a plus qu’ici qu’on aime l’ivresse comme un art. Et qu’on so
91 re un symbole de la servitude et un symbole de la liberté . Si la Hongrie tout de même a quelque chose de « moderne », dans un s
92  ! Cela tourne tout de suite à la débauche. Notre liberté de penser est absurde au regard des contraintes que subissent nos ges
44 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
93 de jeune fille qui rimait sagement des odes à la liberté … Et voici dans sa vie cette double venue de l’amour et du chant proph
45 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
94 enfance, cette foi anxieuse en je ne sais quelle liberté du monde. Un peu plus tard, il y eut un instant merveilleux que je ve
46 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
95 blouissante, des troupeaux de chevaux pâturent en liberté . Le meuglement des bœufs ne s’apaise pas sous le soleil et nous entou
96 ’est pas commode de se trouver devant une bête en liberté qu’on doit saisir d’abord, puis seller et dompter. Ou bien ce sont de
97 ce que ses genoux plient. Dresser des étalons en liberté , et les monter à poil. Jouer à football avec les hérissons du parc. C
47 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
98 t, comprend enfin qu’il est perdu, il découvre la liberté . Le goût de se perdre est un des plus profonds mystères de notre cond
48 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
99 et ces musiques, deux visages amis me sourient. Ô liberté aérienne des arrivées, premiers regards aux rues croisées qui font de
100 elles qu’on en ferme les yeux. Quel style dans la liberté  ! Il n’y a plus qu’ici qu’on aime l’ivresse comme un art. Et qu’on so
101 re un symbole de la servitude et un symbole de la liberté . Si la Hongrie tout de même a quelque chose de « moderne », dans un s
102  ! Cela tourne tout de suite à la débauche. Notre liberté de penser est absurde au regard des contraintes que subissent nos ges
49 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
103 blouissante, des troupeaux de chevaux pâturent en liberté . Le meuglement des bœufs ne s’apaise pas sous le soleil et nous entou
104 ’est pas commode de se trouver devant une bête en liberté qu’on doit saisir d’abord, puis seller et dompter. Ou bien ce sont de
105 ce que ses genoux plient. Dresser des étalons en liberté , et les monter à poil. Jouer à football avec les hérissons du parc. C
50 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
106 de jeune fille qui rimait sagement des odes à la liberté … Et voici dans sa vie cette double venue de l’amour et du chant proph
51 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
107 enfance, cette foi anxieuse en je ne sais quelle liberté du monde. Un peu plus tard, il y eut un instant merveilleux que je ve
52 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
108 u bon vieux temps européen. Jours de sursis d’une liberté dont nous avions à peine conscience, parce qu’elle était notre manièr
109 t le crime des dictatures : elles ne tuent pas la liberté dans les pays seulement où elles sévissent, mais aussi bien chez les
110 voisins qu’elles secouent d’un défi grossier. La liberté ne peut survivre à de tels chocs. Car elle est vraiment comme un rêve
111 cette raison même, l’origine très précise de nos libertés suisses et de notre union fédérale. Quand je n’en saurais rien, j’ai
112 ait pour vous, mais près de lui vous éprouvez une liberté . Et cette constatation, bien entendu, ne signifie rien sur sa valeur
53 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — I
113 rs de leur affaire ? 19. La première charte des libertés civiques a été obtenue par les bourgeois de Neuchâtel et signée par l
54 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — III
114 par le petit Sénat, et du Banneret ou Gardien des libertés du Peuple… [Ce dernier] est élu par l’assemblée générale des Citoyens
115 rmes qui l’honorent le plus, je vous dirai que la liberté des individus est protégée par les lois de ce pays avec autant de sol
55 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — IV
116 humbles tâches, en Dieu plus grandes, et vers la liberté de l’esprit. Sa première allégeance était l’Église, et par là même l’
56 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VIII
117 e d’abord, dans la force et la grâce du terme, la liberté de l’expression. e. Voir Les Méfaits de l’instruction publique .
57 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
118 saisit-elle, d’une manière imprévisible. La seule liberté qui lui soit accordée vis-à-vis de la foi, c’est de la refuser. Comme
119 e morale est délibérément supprimée toute idée de liberté , toute idée de propriété, toute idée de patrie… [et l’énumération se
58 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Liberté ou chômage ? (mai 1933)
120 Liberté ou chômage ? (mai 1933)a Nous entendions l’autre jour, en buvant u
121 vant un café sur le zinc : « Le travail, c’est la liberté , — pour celui qui ne travaille pas. » Qu’il exprime la religion du tr
122 effort pratique aboutit : au lieu de créer de la liberté , le machinisme crée du chômage. Ce paradoxe est lié à l’essence même
123 elopperait son pouvoir réel de « libération ». La liberté fait plus peur qu’envie au commun des mortels. Ils n’osent pas la con
124 urgeois ou « quinquennal ». Il n’y aura jamais de liberté possible, efficace, pratique, que dans un monde où le spirituel détie
125 . Du travailleur on a fait un salarié, — et de sa liberté on a fait le chômage. Mais la misère présente est un appel à l’homme.
126 s. — « Nous ferons mieux que l’Amérique ! » a. «  Liberté ou chômage ? », L’Ordre nouveau, Paris, n° 1, mai 1933, p. 10-15.
59 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La Légion étrangère soviétique (juin 1933)
127 e moderne s’est enfermée ne comporte plus d’autre liberté , pour l’esprit de ses inventeurs, que celle du renoncement et du suic
128 a communisante. Quand l’esprit ne croit plus à sa liberté créatrice, il n’en a plus (Berdiaev). Et dès lors, toute activité spi
129 e l’a frustré : l’esprit de création, l’esprit de liberté . Et vous venez lui dire que ça n’existe pas. À vous voir, on le croir
60 1933, Esprit, articles (1932–1962). Loisir ou temps vide ? (juillet 1933)
130 sité du gain, — gagner sa vie. Nous partons de la liberté du risque, — perdre sa vie. Cette opposition est tellement radicale,
131 onc de la nécessité. Ils n’arriveront jamais à la liberté , au loisir plein. Si la liberté n’est pas à l’origine d’un système, e
132 eront jamais à la liberté, au loisir plein. Si la liberté n’est pas à l’origine d’un système, elle ne s’introduira jamais dans
133 néglige la création, un travail sans loisir, sans liberté , laisse s’étendre l’empire de la nécessité. On aura beau l’intensifie
61 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Spirituel d’abord (juillet 1933)
134 ommet de ses hiérarchies, le fondement réel de sa liberté . On nous a reproché de ne pas définir la personne qui est à l’origine
135 ous sommes convaincus que si le principe de toute liberté humaine ne se trouve pas à l’origine d’un système, il ne se trouvera
136 te de l’État. Le fondement de notre action est la liberté , le risque. L’autorité vient de la personne, non de ce qui lui est le
62 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Les parlementaires contre le Parlement (octobre 1933)
137 onstructif, dans le deuxième il doit défendre des libertés . Or non seulement le Parlement actuel (depuis que les grands bourgeoi
138 où le Parlement devrait protéger et défendre les libertés locales, corporatives, familiales, individuelles, que voyons-nous au
63 1933, Articles divers (1932-1935). Positions d’attaque pour l’ordre nouveau (décembre 1933)
139  minimum de vie matérielle » destiné à assurer la liberté de l’homme. Marxistes et capitalistes prétendent, chacun à leur maniè
140 , par ailleurs, on le prive du ressort même de sa liberté (par l’effet d’une doctrine matérialiste) ou du champ de cette libert
141 d’une doctrine matérialiste) ou du champ de cette liberté (par l’effet d’une doctrine étatiste) ? En présence de ces faits, nou
142 sonne qui est, nous allons le voir, le plan de la liberté créatrice ; que ce problème ne peut être défini correctement qu’à par
143 que, choix, acte, tels sont les éléments de toute liberté réelle et créatrice, partant, de toute dignité humaine. ⁂ Pour faire
64 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). D’un humour romand (24 février 1934)
144 aux traditionnelles farces de père de famille en liberté dont il assaisonnait ses Voyages en zigzag pour amuser son pensionnat
65 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
145 ous enseignent que la loi seule nous conduit à la liberté . Adhérez au déterminisme de l’histoire, abandonnez votre cher petit m
146 tombent, eux aussi, mais continuent d’évoquer la liberté et les idéaux supérieurs dont ils s’éloignent de plus en plus. Mais j
147 , organisez le monde par la contrainte ou dans la liberté , vous ne ferez pas une société si vous n’avez pas, avant tout, retrou
66 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Communauté révolutionnaire (février 1934)
148 s : l’Égalité parut glorieusement encadrée par la Liberté et la Fraternité. En fait, l’égalisation était une atteinte à la libe
149 é. En fait, l’égalisation était une atteinte à la liberté , et la rendait humainement impossible au moment même où elle l’imposa
150 On n’a pas établi l’Égalité. Mais on a limité les libertés , et détruit la fraternité. Capital, police, lutte de classes, guerre.
151 laine ou prisonnier des assurances. Pour nous, la liberté ne consistera jamais dans la suppression des obligations, mais dans l
67 1934, Présence, articles (1932–1946). L’œuvre et la mort d’Arnaud Dandieu (1934)
152 dre dans l’Europe d’aujourd’hui ? Dictature de la liberté f, proclamera la suite de La Révolution nécessaire. Dandieu voyait da
68 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
153 la phénoménologie a ouvert la voie à une nouvelle liberté de la pensée ; mais, jusqu’ici, peu l’ont suivie, en France. Sachons
154 e entièrement légitime qu’elle puisse faire de sa liberté consiste précisément à reconnaître qu’elle ne s’appartient pas ; c’es
69 1934, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Procès, par Franz Kafka (mai 1934)
155 pas qualité pour le savoir. Puis, on le rend à la liberté . Toute l’histoire sera celle, non pas du procès, qui n’a jamais lieu,
156 ui sont de mèche avec la justice, ces prévenus en liberté , cette complicité générale, tout cela, ce n’est pas la « misère de l’
70 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Destin du siècle ou destin de l’homme ? (mai 1934)
157 ciste, aux fatalités de l’État. Nous croyons à la liberté de la Personne. Je connais bien la réaction qui accueille d’ordinaire
71 1934, Articles divers (1932-1935). La Révolution nécessaire, par Arnaud Dandieu et Robert Aron (juin 1934)
158 e capital, suite qui s’intitulera Dictature de la liberté , et que Robert Aron va mener à son termek. Telle qu’il nous l’a laiss
72 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le mouvement des groupes — Kagawa (4 août 1934)
159 aine d’enfants au bord de la mer pour célébrer la liberté . Sa ligne de bataille s’étend. Il crée l’Union des paysans. Il évangé
73 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
160 us répète : « La subjectivité est la vérité. » La liberté , la dignité de l’homme, c’est qu’il soit seul le sujet de sa vie. Mai
74 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
161 — je dis : de l’homme rendu à la conscience de sa liberté . Toute création suppose une liberté, ou plus exactement, créer, c’est
162 science de sa liberté. Toute création suppose une liberté , ou plus exactement, créer, c’est être libre. Un art nouveau, c’est u
163 réer, c’est être libre. Un art nouveau, c’est une liberté nouvelle. Mais c’est aussi une obéissance nouvelle. Je ne conçois de
164 t aussi une obéissance nouvelle. Je ne conçois de liberté concrète que dans l’exercice fidèle de ma vocation personnelle. Liber
165 ans l’exercice fidèle de ma vocation personnelle. Liberté devient synonyme d’obéissance inconditionnée à mon unique raison d’êt
166 s sommes ici très loin de la notion bourgeoise de liberté , qui est absence d’obligations, de repères, de coordonnées. Très loin
167 ès loin aussi de l’anarchie. Car l’exercice de la liberté personnelle entraîne des engagements humains ; rapidement il se concr
75 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plans de réforme (octobre 1934)
168 Bonnafous, qui écrit dans ses commentaires : « La liberté ne se conçoit qu’en fonction d’un ordre sur lequel elle s’appuie, par
169 ste simplement (sic) à créer les conditions d’une liberté réelle, et en attendant d’y parvenir, à ménager les mesures de transi
76 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Une histoire de la Réforme en France (15 décembre 1934)
170 tes de la Réforme comme autant de conquêtes de la liberté de conscience en général, plutôt que de la foi. Ceci dit, l’on ne sau
77 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
171 eur : il a compris le fait — sinon l’acte — de la liberté . Il a su reconnaître que l’homme est un sujet (au sens initiateur, et
172 heur du spiritualisme fut de se replier sur cette liberté pour la chérir dans sa précieuse intégrité. Orgueilleux de sa force,
173  esprit » demeuré incapable de témoigner de notre liberté . Dans le plan d’ombre et d’abstractions, parfois violentes, où se pou
174 dans l’échelle de nos valeurs, notre capacité de liberté à l’exercice concret de cette liberté. C’est une usurpation de l’éter
175 capacité de liberté à l’exercice concret de cette liberté . C’est une usurpation de l’éternel par la conscience contingente, par
78 1934, Politique de la personne. Introduction — L’engagement politique
176 comme l’entendaient les libéraux — mais c’est la liberté du rêveur impuissant, la même, exactement, qu’on laisse aux prisonnie
79 1934, Politique de la personne. Introduction — Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
177 l’avons vu en maint autre pays, qu’une espèce de liberté sous conditions. Le clerc bourgeois, chez nous, se croit encore tranq
80 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
178 ous enseignent que la loi seule nous conduit à la liberté . Adhérez au déterminisme de l’histoire, abandonnez votre cher petit m
179 tombent, eux aussi, mais continuent d’évoquer la liberté et les idéaux supérieurs dont ils s’éloignent de plus en plus. Mais j
180 , organisez le monde par la contrainte ou dans la liberté , vous ne ferez pas une société si vous n’avez pas, avant tout, retrou
181 tienne universitaire. 13. Voir à l’appendice : «  Liberté ou chômage ? » et « Loisir ou temps vide » ? 14. On sait que M. Jea
81 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (D’après une discussion)
182 on. L’exercice de sa vocation figure désormais sa liberté concrète et c’est cela qu’il doit défendre contre l’empiètement des l
183 Fonder les lois sur la personne, c’est assurer la liberté d’action des hommes les plus humains, les plus capables par là même d
82 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
184 ue du prolétaire, que leur libéralisme c’était la liberté économique du plus fort, que leur philanthropie, leur humanitarisme,
185 a préfiguration de ces fins. On ne fait pas de la liberté avec de la nécessité, on ne crée pas des personnes par le moyen des d
186 livrée à la nécessité. L’esprit est d’abord jeu, liberté , création imprévue. Mais cette évasion hors du déterminisme, la diale
187 saut du royaume de la nécessité dans celui de la liberté  ». Ce saut, c’est la vraie révolution, nous dit-on. Or cette révoluti
188 opération de rétablissement du spirituel et de la liberté , dans un monde où seules sont admises les valeurs matérielles et quan
189 ns d’imaginer possible le saut dans l’ordre de la liberté . En effet, les nouvelles valeurs instituées pendant la période de tra
190 mme tous les moralismes) que l’« esprit » et la «  liberté  » sont au terme de l’effort humain. Or, je crois, au contraire, que s
191 l’homme est un ensemble de déterminismes, aucune liberté ne sortira jamais de son effort, ni aucun esprit. À moins qu’un Dieu
83 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
192 mais qui n’ont pas de vérité27. ⁂ La plus grande liberté d’action et de révolution est promise à celui que n’empêtre aucun res
84 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Note sur un certain humour
193 ompli : le péché, et le salut en Christ. Voilà sa liberté  : sa mort est derrière lui. Le problème a été résolu, c’est pourquoi
85 1934, Politique de la personne. Idoles — Comment rompre ?
194 saisit-elle, d’une manière imprévisible. La seule liberté qui lui soit accordée vis-à-vis de la foi, c’est de la refuser. Comme
195 e morale est délibérément supprimée toute idée de liberté , toute idée de propriété, toute idée de patrie… [et l’énumération se
86 1934, Politique de la personne. Idoles — Fascisme
196 discipline. La discipline exige le sacrifice des libertés personnelles au bien collectif. Le bien collectif, c’est l’État. Il s
197 dre rigide et logique, une hiérarchie primant les libertés individuelles ; ceux de gauche, parce qu’il concrétise certaines aspi
198 e matériel de l’État, préalablement divinisé, les libertés fondamentales de la personne et des églises, ainsi que toute espèce d
87 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Communauté révolutionnaire
199 s : l’Égalité parut glorieusement encadrée par la Liberté et la Fraternité. En fait, l’égalisation était une atteinte à la libe
200 é. En fait, l’égalisation était une atteinte à la liberté , et la rendait humainement impossible au moment même où elle l’imposa
201 On n’a pas établi l’Égalité. Mais on a limité les libertés , et détruit la fraternité. Capital, police, lutte de classes, guerre.
202 laine ou prisonnier des assurances. Pour nous, la liberté ne consistera jamais dans la suppression des obligations, mais dans l
88 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Tactique personnaliste
203 véritable. La doctrine est seule créatrice d’une liberté que l’homme des rues reste incapable de forger avec toute sa brutalit
204 ourgeois, qui se révèle par les témoignages de la liberté qu’elle assure. Ordre secret et fraternel au milieu de la foule des v
89 1934, Politique de la personne. Appendice — Liberté ou chômage ?
205 vant un café sur le zinc : « Le travail, c’est la liberté , — pour celui qui ne travaille pas ! » Qu’il exprime la religion du t
206 effort pratique aboutit : au lieu de créer de la liberté , le machinisme crée du chômage. Ce paradoxe est lié à l’essence même
207 elopperait son pouvoir réel de « libération ». La liberté fait plus peur qu’envie au commun des mortels. Ils n’osent pas la con
208 urgeois ou « quinquennal ». Il n’y aura jamais de liberté possible, efficace, pratique, que dans un monde où le spirituel détie
209 . Du travailleur on a fait un salarié, — et de sa liberté on a fait le chômage. Mais la misère présente est un appel à l’homme.
90 1934, Politique de la personne. Appendice — Loisir ou temps vide ?
210 sité du gain, — gagner sa vie. Nous partons de la liberté du risque, — c’est peut-être perdre sa vie. Cette opposition est tell
211 onc de la nécessité. Ils n’arriveront jamais à la liberté , au loisir plein. Si la liberté n’est pas à l’origine d’un système, e
212 eront jamais à la liberté, au loisir plein. Si la liberté n’est pas à l’origine d’un système, elle ne s’introduira jamais dans
213 néglige la création, un travail sans loisir, sans liberté , laisse s’étendre l’empire de la nécessité. On aura beau l’intensifie
91 1934, Politique de la personne. Appendice —  La Révolution nécessaire
214 e capital, suite qui s’intitulera Dictature de la liberté , et que Robert Aron va mener à son terme. Telle qu’il nous l’a laissé
92 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — L’engagement politique
215 comme l’entendaient les libéraux — mais c’est la liberté du rêveur impuissant, la même, exactement, qu’on laisse aux prisonnie
93 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
216 l’avons vu en maint autre pays, qu’une espèce de liberté sous conditions. Le clerc bourgeois, chez nous, se croit encore tranq
94 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
217 ous enseignent que la loi seule nous conduit à la liberté . Adhérez au déterminisme de l’histoire, abandonnez votre cher petit m
218 tombent, eux aussi, mais continuent d’évoquer la liberté et les idéaux supérieurs dont ils s’éloignent de plus en plus. Mais j
219 , organisez le monde par la contrainte ou dans la liberté , vous ne ferez pas une société si vous n’avez pas, avant tout, retrou
220 étienne universitaire. 8. Voir à l’appendice : «  Liberté ou chômage ? » et « Loisir ou temps vide ? » 9. On sait que M. Jean
95 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (d’après une discussion)
221 on. L’exercice de sa vocation figure désormais sa liberté concrète et c’est cela qu’il doit défendre contre l’empiètement des l
222 Fonder les lois sur la personne, c’est assurer la liberté d’action des hommes les plus humains, les plus capables, par là même,
96 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
223 ue du prolétaire, que leur libéralisme c’était la liberté économique du plus fort, que leur philanthropie, leur humanitarisme,
224 a préfiguration de ces fins. On ne fait pas de la liberté avec de la nécessité, on ne crée pas des personnes par le moyen des d
225 livrée à la nécessité. L’esprit est d’abord jeu, liberté , création imprévue. Mais cette évasion hors du déterminisme, la diale
226 saut du royaume de la nécessité dans celui de la liberté  ». Ce saut, c’est la vraie révolution, nous dit-on. Or, cette révolut
227 opération de rétablissement du spirituel et de la liberté , dans un monde où seules sont admises les valeurs matérielles et quan
228 ns d’imaginer possible le saut dans l’ordre de la liberté . En effet, les nouvelles valeurs instituées pendant la période de tra
229 mme tous les moralismes) que l’« esprit » et la «  liberté  » sont au terme de l’effort humain. Or, je crois, au contraire, que s
230 l’homme est un ensemble de déterminismes, aucune liberté ne sortira jamais de son effort, ni aucun esprit. À moins qu’un Dieu
97 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
231 é, mais qui n’ont pas de vérité. ⁂ La plus grande liberté d’action et de révolution est promise à celui que n’empêtre aucun res
98 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Note sur un certain humour
232 ompli : le péché, et le salut en Christ. Voilà sa liberté  : sa mort est derrière lui. Le problème a été résolu, c’est pourquoi
99 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Comment rompre ?
233 saisit-elle, d’une manière imprévisible. La seule liberté qui lui soit accordée vis-à-vis de la foi, c’est de la refuser. Comme
234 e morale est délibérément supprimée toute idée de liberté , toute idée de propriété, toute idée de patrie… [et l’énumération se
100 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Fascisme
235 discipline. La discipline exige le sacrifice des libertés personnelles au bien collectif. Le bien collectif, c’est l’État. Il s
236 dre rigide et logique, une hiérarchie primant les libertés individuelles ; ceux de gauche, parce qu’il concrétise certaines aspi
237 e matériel de l’État, préalablement divinisé, les libertés fondamentales de la personne et des églises, ainsi que toute espèce d