1 1926, Articles divers (1924–1930). Conférence de René Guisan « Sur le Saint » (2 février 1926)
1 de Dieu. La sainteté parfaite ne commence qu’aux limites les plus hautes de la vertu. Dans ce sens, il ne peut exister de sain
2 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
2 porter à son excès toute chose, au-delà de toutes limites . « Il n’y a que les excès qui méritent notre enthousiasme ». Mais « c
3 telligence de nos instincts, la conscience de nos limites naturelles, tout ce qui servirait de frein à notre glissade vers des
3 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Cocteau, Rappel à l’ordre (mai 1926)
4 it catéchisme cubiste qui dépasse de beaucoup les limites de cette école, et qu’il eut le tort à notre sens de vouloir illustre
4 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
5 i se composent le plaisir et la conscience de Mes limites . Je m’attache particulièrement à retrouver ces limites : la vie moder
6 es. Je m’attache particulièrement à retrouver ces limites  : la vie moderne, mécanique, nous les fait oublier, d’où cette fatigu
7 sistance. Mais je ne m’emprisonnerai pas dans ces limites . Ma liberté est de les porter plus loin sans cesse, de battre mes pro
5 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
8 ’où l’on peut tirer par une sorte de passage à la limite que les faits justifient : sincérité = spontanéité. Mais la morale es
9 enser2. Il ne s’en suit pas que contenue dans des limites assez étroites empiriquement fournies par le sens de son intérêt prop
6 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
10 os mœurs. … et nous portant dans nos actions à la limite de nos forces, notre joie parmi vous fut une très grande joie. Saint-
11 ar contumace. Il y a encore des gens pour qui les limites de l’anarchie sont : chanter l’Internationale dans les rues, faire la
7 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
12 t inutile de la publier. Et même, en passant à la limite , on peut imaginer que si elle était réalisée, on ne s’en apercevrait
8 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
13 r qu’en progressant. Mais la nature humaine a des limites . Et le temps approche où elles seront atteintes. On peut se demander
9 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Souvenirs d’enfance et de jeunesse, par Philippe Godet (avril 1929)
14 ne, avec une clairvoyance singulière, mes propres limites , et j’ai eu la sagesse de ne rien tenter au-delà ». C’est le comble d
10 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 7. L’Instruction publique contre le progrès
15 mocratie, par le moyen de l’instruction publique, limite l’homme au citoyen. Il s’agit donc de dépasser le citoyen, de retrouv
11 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 7. L’instruction publique contre le progrès
16 mocratie, par le moyen de l’instruction publique, limite l’homme au citoyen. Il s’agit donc de dépasser le citoyen, de retrouv
12 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
17 onard d’avoir « tracé peut-être pour toujours les limites de l’humaine liberté ». Simond réclame « un parti pris…, un ordre de
18 tence du Christ donne à « l’humaine liberté » des limites d’une nature que Léonard ne soupçonna même pas ; — que ces limites re
19 ure que Léonard ne soupçonna même pas ; — que ces limites rendent absurde l’adoption d’un ordre de valeurs « arbitraire », mais
13 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
20 voir, s’il en eut, ne s’étendit guère au-delà des limites du monde roman. Le type de chevalier et ses succédanés militaires et
14 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
21 à froid) — art qui tout ensemble se définit et se limite par l’épithète valéryenne d’exquis. On sait quels « jugements » Gide
15 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
22 voit par l’étymologie. Aussi, par le passage à la limite  : car la plus grande crise imaginable, c’est l’arrêt absolu, suprême 
16 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
23 nd ce problème, et ensuite se maintenir entre les limites de l’intelligible »12. L’on découvre ici la source de l’étrange refus
17 1932, Articles divers (1932-1935). « Mouvement », « La morte ou la nue », « Ainsi » (16 avril 1932)
24 confondent et que tes bras autour de moi aux limites du monde nouent leur effroi je t’appelle à grande voix sans un
18 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
25 écouvrir qu’on n’y atteint qu’en outrepassant les limites normales de l’esprit humain. La transcendance de Dieu est absolue, pa
19 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Éloge de l’imprudence, par Marcel Jouhandeau (septembre 1932)
26 Ceci pour indiquer à la fois l’importance et les limites du petit livre si justement paradoxal de Jouhandeau, — de cette espèc
20 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
27 social réductible à l’ordre imposé. Passant à la limite du sentiment, là où il prend une valeur d’acte ou de jugement, l’on p
28 éraliser, et borne son désir à l’immédiat. — À la limite de la puissance, c’est la réaction goethéenne. Goethe en ce sens est
21 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
29 social réductible à l’ordre imposé. Passant à la limite du sentiment, là où il prend une valeur d’acte ou de jugement, l’on p
30 énéraliser, et borne son désir à l’immédiat. À la limite de la puissance, c’est la réaction goethéenne. Goethe en ce sens est
22 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — IV
31 ui n’a guère cherché d’illustration en dehors des limites de la communauté qu’elle a servie pendant cinq siècles. Dans l’ascend
23 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VI
32 anquent pas. Mais les seuls qui aient franchi nos limites sont ceux de nos théologiens, Ostervald encore, puis Godet ; et le Dr
24 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Liberté ou chômage ? (mai 1933)
33 e prévoir sérieusement le moment où, une certaine limite d’absorption étant atteinte, le machinisme développerait son pouvoir
25 1933, Esprit, articles (1932–1962). Loisir ou temps vide ? (juillet 1933)
34 à la fois l’esprit et la matière, et risque, à la limite , de les priver de toute raison d’être efficace, — ainsi et parallèlem
35 révolution). Mais il y a plus. Tout travail qu’on limite à la nécessité d’assurer le minimum de vie se trouve condamné par là
26 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Grammaire de la personne (janvier 1934)
36 la réalité dernière, dont l’existence déborde les limites de l’incarnation personnelle. On songe ici tout de suite à la questio
37 l’individualisme. Ramener la question sociale aux limites de la personne, c’est constater que la question sociale, en tant qu’e
38 e confondre avec un je désormais incertain de ses limites agrandies. Perte de tension, en chaque point du cercle. Il faudra bie
27 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Communauté révolutionnaire (février 1934)
39 si, la valeur suprême de la personne, c’est, à la limite , l’héroïsme. Nous savons bien que ce mot introduit une équivoque gra
28 1934, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Taille de l’homme, par C. F. Ramuz (avril 1934)
40 ce qui le juge et en même temps le sauve dans ses limites , ici et maintenant ? C’est là le sens de l’Incarnation, en même temps
29 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Destin du siècle ou destin de l’homme ? (mai 1934)
41 eraient pas. Dès que l’on croit à la personne, on limite effectivement leur pouvoir. Mais si ces mythes représentent l’attitud
30 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
42 urtant Dieu le veut. L’exigence de Kierkegaard se limite à l’instant du choix, où l’homme s’engage, « en vertu de l’absurde »,
31 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
43 que du régulier, c’est-à-dire de l’inhumain (à la limite ), et c’est encore à dire qu’une « science de l’homme » qui se veut pu
44 a raison même, déclare sa permanente crise et ses limites humiliantes. L’éternel est dans le présent, et non point dans l’intem
45 Homme, l’humanité parfaite de Jésus-Christ est la limite atteinte de la personne dans l’histoire, le fait extrême, le concreti
46 siècle : il est l’élément insécable qui marque la limite de décomposition d’un corps quelconque. Autrement dit, l’individu n’e
47 ce, il refuse de l’exercer, de l’engager dans des limites objectives. Il veut se garder pur, et reste virtuel. Il se croit maît
48 llusion provient d’une pensée qui se refuse à nos limites , faute parfois de les avoir assez sérieusement éprouvées, faute surto
32 1934, Politique de la personne. Introduction — Le vrai pouvoir des intellectuels et son usage
49 ns et coutumes. Ou, tout au moins, d’indiquer les limites , la formule et les buts de ces institutions. 7. Voir à l’appendice 
33 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
50 eraient pas. Dès que l’on croit à la personne, on limite effectivement leur pouvoir. Mais si ces mythes représentent l’attitud
34 1934, Politique de la personne. Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
51 s, toute cette critique reste valable quand on se limite au plan humaniste, au plan psychologique. Qui est précisément le plan
35 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Communauté révolutionnaire
52 si, la valeur suprême de la personne, c’est, à la limite , l’héroïsme. Nous savons bien que ce mot introduit une équivoque grav
36 1934, Politique de la personne. Appendice — Liberté ou chômage ?
53 e prévoir sérieusement le moment où, une certaine limite d’absorption étant atteinte, le machinisme développerait son pouvoir
37 1934, Politique de la personne. Appendice — Loisir ou temps vide ?
54 à la fois l’esprit et la matière, et risque, à la limite , de les priver de toute raison d’être efficace, — ainsi et parallèlem
55 révolution). Mais il y a plus. Tout travail qu’on limite à la nécessité d’assurer le minimum de vie se trouve condamné par là
38 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — Le vrai pouvoir des intellectuels et son usage
56 ns et coutumes. Ou, tout au moins, d’indiquer les limites , la formule et les buts de ces institutions.
39 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
57 eraient pas. Dès que l’on croit à la personne, on limite effectivement leur pouvoir. Mais si ces mythes représentent l’attitud
40 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
58 s, toute cette critique reste valable quand on se limite au plan humaniste, au plan psychologique. Qui est précisément le plan
41 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Communauté révolutionnaire
59 si, la valeur suprême de la personne, c’est, à la limite , l’héroïsme. Nous savons bien que ce mot introduit une équivoque gra
42 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Liberté ou chômage ?
60 e prévoir sérieusement le moment où, une certaine limite d’absorption étant atteinte, le machinisme développerait son pouvoir
43 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Loisir ou temps vide ?
61 à la fois l’esprit et la matière, et risque, à la limite , de les priver de toute raison d’être efficace, — ainsi et parallèlem
62 révolution). Mais il y a plus. Tout travail qu’on limite à la nécessité d’assurer le minimum de vie se trouve condamné par là
44 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Kierkegaard, Dostoïevski, Barth (23 février 1935)
63 t nunc, et tel qu’il est revendiqué par Dieu à la limite de ses possibilités, là où paraît la grâce, in extremis. Car c’est à
45 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
64 n aujourd’hui que nous ne connaissons que par ses limites et ses formes. Ainsi donc, dépasser la vision, ce ne peut être que la
46 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Les trois temps de la Parole (mai 1935)
65 r d’utilité que s’ils concrétisent à nos yeux les limites de nos imaginations. Reconnaître, éprouver péniblement ces limites, v
66 aginations. Reconnaître, éprouver péniblement ces limites , voilà la vraie leçon de nos voyages en Palestine, réels ou figurés.
47 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
67 conçu pour demeurer à portée de la main, dans les limites où le pouvoir d’une vocation peut s’exercer. Je voyais cette ville, o
48 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Recherches philosophiques (septembre 1935)
68 fera bien de lire l’essai de René Daumal sur les Limites du langage philosophique. C’est une recherche des conditions d’activi
49 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Mystiques allemands du xiiie au xixe siècle, par Jean Chuzeville (octobre 1935)
69 yens par lesquels l’âme arrive à transgresser ses limites charnelles et temporelles, à s’oublier en Dieu, son principe ». La qu
70 t pas cette « transgression » et cet oubli de nos limites , contre lesquels s’élèvent sans cesse les Prophètes et les Apôtres. I
50 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Les mystiques allemands du xiiie au xixe siècle, par Jean Chuzeville (2 novembre 1935)
71 yens par lesquels l’âme arrive à transgresser ses limites charnelles et temporelles ». Fort bien, répondrait un marxiste, si le
72 ies et nous nous chargerons de l’homme « dans ses limites charnelles et temporelles ». C’est aussi ce que dit l’Évangile, où il
51 1935, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). René Guisan : un clerc (1935)
73 ée hic et nunc à des hommes bien réels dans leurs limites reconnues et acceptées. Il me semble que c’est la leçon que nous devo
52 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Kierkegaard en France (juin 1936)
74 e. Que voulait donc Kierkegaard ? Peut-être, à la limite , le martyre — la preuve irréfutable de sa foi. (Encore qu’il s’en déf
75 pathétique purement humains, en les poussant à la limite où se révèle leur impuissance ; puis à montrer que l’éternelle vérité
53 1936, Esprit, articles (1932–1962). André Gide, Retour de l’URSS (décembre 1936)
76 homme est pécheur, et ne peut pas outrepasser les limites de sa condition. Qui veut faire l’ange — l’Homme nouveau — appelle la
54 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Le problème de la culture
77 opposerai le fait de l’homme. Voilà le sens et la limite de l’abaissement que je demande. D’un symptôme de décadence Pou
55 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
78 ance, est aujourd’hui le peuple sans mesure, sans limites et sans foyer. Sans espérance, il crée des utopies. Sans obéissance,
56 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
79 « universelle » dans le temps de sa vérité et les limites du monde qu’elle embrasse. 24. « Resumentes igitur venabula nostra,
57 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
80 e le comble de la pondération, c’est-à-dire, à la limite , l’équivalence parfaite des idées, l’équilibre de la balance, ce qui
81 is dont ils ne peuvent définir le principe ni les limites , à quoi se résout-il effectivement ? À ce recours à un système ou à u
82 ilité, bien qu’ils restent capables, même à cette limite , d’engendrer les plus complexes neurasthénies. 78. Cette expression
58 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
83 rtantes : Cela est-il possible à l’homme dans ses limites charnelles ? Cela exige-t-il de moi un acte précis, ici et maintenant
84 ne vision commune, un acte d’incarnation dans nos limites finies. Nous avons grand besoin d’une cure d’assobrissement. (Et c’es
85 révèlent à nous qu’au point où nous heurtons ces limites extrêmes de notre condition. Mais il nous faut apprendre que ce qui e
86 raison, qui lui donne corps en lui assignant des limites . (La raison seule ne produit rien. La violence seule détruirait ses p
87 t de concevoir ce qu’il ne pouvait faire dans ses limites . Dès cet instant, notre pensée se mit à mentir, à dire ce qui n’est p
88 u allais vivre : une agonie ! Il faut poser cette limite , il faut y tendre sans relâche. Ne fût-ce que pour nous prémunir cont
89 vant le conflit humain tel qu’il se joue dans nos limites charnelles. Mais ce qui est sûr, c’est que le conformisme et l’évasio
90 nt — je poserai donc la thèse suivante, comme une limite extrême et un repère : Le lieu de toute décision qui crée, c’est la
91 é dernière, dont l’existence concrète déborde les limites de la personne. On songe ici tout de suite à la question sociale. On
92 e : le collectif. Ramener la question sociale aux limites de la personne, c’est constater que la question sociale, en tant qu’e
93 confondre avec un moi désormais incertain de ses limites agrandies. Perte de tension, en chaque point du cercle. Il faudra bie
94 re à cette question outrepasse sans nul doute les limites d’un ouvrage profane. D’autre part, il n’est pas mauvais d’éprouver p
95 part, il n’est pas mauvais d’éprouver parfois ces limites , au besoin d’y faire quelque brèche pour aller béer sur l’absurde, ou
96 n créateur créé, un ordonnateur obéissant, et ses limites sont celles de l’incarnation personnelle. C’est là son ordre et sa ré
59 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Le problème de la culture
97 opposerai le fait de l’homme. Voilà le sens et la limite de l’abaissement que je demande. D’un symptôme de décadence Pou
60 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
98 ies, Israël est devenu le peuple sans foyer, sans limites et sans mesure. Les richesses mêmes qu’il prodigue aujourd’hui à la c
61 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
99 « universelle » dans le temps de sa vérité et les limites du monde qu’elle embrasse. 25. « Resumentes igitur venabula nostra,
62 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
100 e le comble de la pondération, c’est-à-dire, à la limite , l’équivalence parfaite des idées, l’équilibre de la balance, ce qui
101 is dont ils ne peuvent définir le principe ni les limites , à quoi se résout-il effectivement ? À ce recours à un système ou à u
102 ilité, bien qu’ils restent capables, même à cette limite , d’engendrer les plus complexes neurasthénies. 80. Cette expression
63 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
103 rtantes : Cela est-il possible à l’homme dans ses limites charnelles ? Cela exige-t-il de moi un acte précis, ici et maintenant
104 ne vision commune, un acte d’incarnation dans nos limites finies. Nous avons grand besoin d’une cure d’assobrissement. (Et c’es
105 révèlent à nous qu’au point où nous heurtons ces limites extrêmes de notre condition. Mais il nous faut apprendre que ce qui e
106 raison, qui lui donne corps en lui assignant des limites . (La raison seule ne produit rien. La violence seule détruirait ses p
107 t de concevoir ce qu’il ne pouvait faire dans ses limites . Dès cet instant, notre pensée se mit à mentir, à dire ce qui n’est p
108 u allais vivre : une agonie ! Il faut poser cette limite , il faut y tendre sans relâche. Ne fût-ce que pour nous prémunir cont
109 vant le conflit humain tel qu’il se joue dans nos limites charnelles. Mais ce qui est sûr, c’est que le conformisme et l’évasio
110 nt — je poserai donc la thèse suivante, comme une limite extrême et un repère : Le lieu de toute décision qui crée, c’est la
111 é dernière, dont l’existence concrète déborde les limites de la personne. On songe ici tout de suite à la question sociale. On
112 e : le collectif. Ramener la question sociale aux limites de la personne, c’est constater que la question sociale, en tant qu’e
113 confondre avec un moi désormais incertain de ses limites agrandies. Perte de tension, en chaque point du cercle. Il faudra bie
114 re à cette question outrepasse sans nul doute les limites d’un ouvrage profane. D’autre part, il n’est pas mauvais d’éprouver p
115 part, il n’est pas mauvais d’éprouver parfois ces limites , au besoin d’y faire quelque brèche pour aller béer sur l’absurde, ou
116 n créateur créé, un ordonnateur obéissant, et ses limites sont celles de l’incarnation personnelle. C’est là son ordre et sa ré
64 1937, Esprit, articles (1932–1962). La fièvre romanesque (janvier 1937)
117 ’on puisse attendre, c’est qu’ils le soient, à la limite , autant. Il me dira d’une voix que j’entends déjà : « Mais je n’ai ri
65 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Historique du mal capitaliste (janvier 1937)
118 nsidérablement dès qu’il s’agit de fixer une date limite . Il est très difficile d’ailleurs de fixer pour chaque auteur importa
66 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (I) (15 février 1937)
119 me à grands traits, me paraît tendre vers la même limite , et à bon train si l’on n’y veille ; dégradation et domestication de
67 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). L’Âme romantique et le rêve (23 mars 1937)
120 l’entreprise titanesque du romantisme déborde les limites assignées à la personne humaine dans sa réalité. Il y fallait toutes
68 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
121 ue : faire de la place aux jeunes en abaissant la limite d’âge dans les chemins de fer et l’administration ; faire des lois ré
122 st instructif. Mais le désir de s’instruire a des limites . Déjà les relations se stabilisent, les « courtes habitudes » épuisen
69 1937, Foi et Vie, articles (1928–1977). Luther et la liberté (À propos du Traité du serf arbitre) (avril 1937)
123 qu’il a poussé, comme Luther, jusqu’aux extrêmes limites de l’homme, jusqu’aux questions dernières que peut envisager notre pe
70 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
124 l’on constaterait alors ne serait en fait que la limite du pire désordre, et c’est la mort. Cas purement idéal bien entendu p
71 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
125 ils vivent à peine. Ils subsistent. À la fois aux limites du continent et aux limites de l’humanité. Ils n’attaquent plus, ils
126 istent. À la fois aux limites du continent et aux limites de l’humanité. Ils n’attaquent plus, ils se cramponnent. Ce ne sont p
72 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
127 ment analogue, j’imagine, à un poste colonial aux limites du désert. Curiosité, comme au début d’un film. La situation est d’ai
128 i du monde et nous ramène tous physiquement à nos limites . Mais l’homme est ainsi fait qu’il désire sans cesse se risquer au-de
73 1937, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Pages inédites du Journal d’un intellectuel en chômage (octobre 1937)
129 est ce certain degré ? À quel niveau placer cette limite inférieure ? La question paraît insoluble dès qu’on la pose dans le c
74 1937, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Comment savoir à quoi ils pensent (Quelques remarques sur la méthode) (1er novembre 1937)
130 aître les dangers d’une semblable méthode, et les limites de sa fécondité. ⁂ Tant qu’on n’aura pas inventé la machine à lire le
75 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
131 héologique se révèle seule capable de marquer les limites existant en fait, et les distinctions décisives. La pratique du commu
76 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Préambule
132 ngle clair posé sur l’horizon, un peu au-delà des limites européennes, dans une espèce de terrain vague de la civilisation de l
77 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
133 ment analogue, j’imagine, à un poste colonial aux limites du désert. Curiosité, comme au début d’un film. La situation est d’ai
134 i du monde et nous ramène tout physiquement à nos limites . Mais l’homme est ainsi fait qu’il désire sans cesse se risquer au-de
135 e me vois contraint de toucher tous les jours les limites du domaine culturel : et là seulement paraissent les absurdités sur l
136 ils vivent à peine. Ils subsistent. À la fois aux limites du continent et aux limites de l’humanité. Ils n’attaquent plus, ils
137 istent. À la fois aux limites du continent et aux limites de l’humanité. Ils n’attaquent plus, ils se cramponnent. Ce ne sont p
138 lle est la formule à la fois de la mission et des limites de Goethe. Et c’est là qu’il nous faut reprendre, avec une patience o
78 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
139 comporte sa condition. Sans même aller jusqu’à la limite de cette perversion, il aurait en tout cas pour effet de nous rendre
140 . Il n’y avait donc plus d’autre espoir. Voilà la limite impensable. Quand on en vient à désespérer d’un peuple, d’un régime,
141 l’on constaterait alors ne serait en fait que la limite du pire désordre, et c’est la mort. Cas purement idéal bien entendu p
142 ue : faire de la place aux jeunes en abaissant la limite d’âge dans les chemins de fer et l’administration ; faire des lois ré
143 st instructif. Mais le désir de s’instruire a des limites . Déjà les relations se stabilisent, les « courtes habitudes » épuisen
79 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
144 ance, est aujourd’hui le peuple sans mesure, sans limites et sans foyer. Sans espérance, il crée des utopies. Sans obéissance,
80 1937, Articles divers (1936-1938). Luther, Traité du serf arbitre (1937)
145 t qu’il a poussé comme Luther, jusqu’aux extrêmes limites de l’homme, jusqu’aux questions dernières que peut envisager notre pe
81 1938, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Victoire à Waterloo, par Robert Aron (février 1938)
146 niosité dans ce livre : un sens de l’homme et des limites de sa grandeur, un sens de l’humour du destin, une vraie poésie de l’
82 1938, Articles divers (1936-1938). Nouvelles pages du Journal d’un intellectuel en chômage (avril 1938)
147 est ce certain degré ? À quel niveau placer cette limite inférieure ? La question paraît insoluble dès qu’on la pose dans le c
83 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
148 ; mais je sens bien qu’elles m’ont porté déjà aux limites du désobligeant : nous aimons trop nos illusions pour souffrir même q
84 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
149 nemi mortel ». Nous nous heurtons ici à l’extrême limite , à l’origine pure de la Passion, — mais du même coup nous sommes jeté
85 1939, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Non, Tristan et Iseut ne s’aiment pas, nous dit Denis de Rougemont (12 février 1939)
150 véritable intelligence, n’est-ce pas de voir les limites d’où l’on ne peut s’échapper ? q. « Non, Tristan et Iseut ne s’aime
86 1939, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Âme romantique et le rêve (15 août 1939)
151 univers, lui fait mépriser cette vie, sentir ses limites , mettre tout son espoir dans une existence d’outre-tombe ». Le rêve o
152 nité perdue dans un monde supra-personnel, où les limites hostiles s’effacent, où la passion peut s’épanouir, où l’intensité de
87 1939, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Puisque je suis un militaire… (septembre 1939)
153 signe du destin, parce qu’on vient de remplir les limites du réel et d’accomplir un seul instant parfait. d. « Puisque je sui
88 1939, L’Amour et l’Occident. Avertissement
154 a pu toucher, fût-ce même sans les franchir, les limites . Quant aux livres intermédiaires : le deuxième tente de remonter aux
89 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
155 ar la passion, c’est « ce que l’on subit » — à la limite , c’est la mort. En d’autres termes, cette action est un nouveau délai
156 réprimé de la mort, ce goût de se connaître à la limite , ce goût de la collision révélatrice qui est sans doute la plus inarr
90 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
157 a sanctification de la vie poussée à ses extrêmes limites  »55. Dira-t-on que l’on tombe ici du symbole dans l’allégorie ? Oui,
91 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
158 ’Éros lumineux. Mais il faut indiquer la dernière limite , qui est celle de l’humilité. Et là encore, la clé de l’opposition es
159 de la mort sans retour. L’on s’aperçoit, à cette limite , que la prouesse était le signe matériel d’un processus de divinisati
160 our transfigurante, mais au contraire accepte les limites de sa terrestre vocation. « Rien ne le pousse vers le haut, et rien n
161 n — ou « enthousiasme » — cette transgression des limites de l’humain, finalement irréalisable, devait se traduire, et se trahi
162 heur divin et rend l’amour humain possible en ses limites . D’où il résulte que le langage de la passion humaine selon l’hérésie
163 e lorsque le désir est si grand qu’il dépasse les limites de l’amour naturel », disait le troubadour Guido Cavalcanti, au xiiie
164 nti, au xiiie siècle. Or le fait de dépasser les limites de l’instinct, définit l’homme en tant qu’esprit. C’est ce fait seul
165 ssance heureuse, c’est-à-dire à l’acceptation des limites de la créature, mais dans un esprit renouvelé, dans une liberté recon
92 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
166 e lorsque le désir est si grand qu’il dépasse les limites de l’amour naturel… Comme il ne provient point de la qualité, il réfl
167 vèle le Jour absolu. Mais faute d’atteindre cette limite , un Racine se condamne et nous condamne à goûter une mélancolie de na
168 ie passionnelle, la transgression rêvée de toutes limites , et le suprême désir qui nie le monde. Ainsi revivent de tous côtés e
169 et finie, et le désir d’une transgression de nos limites , mortelle mais divinisante. Rares sont toutefois les romantiques fran
170 ue nous cherchons. Mais l’obstacle signifie, à la limite , la mort, le renoncement aux biens terrestres. C’est ce que nous ne v
93 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
171 op géométrique pour modeler et organiser dans ses limites la vie complexe des hommes, même militarisés. Des mesures de police n
172 Ans, les années s’imposèrent « des règles et des limites qui répondaient en même temps à un principe moral et à une nécessité
94 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
173 ; mais je sens bien qu’elles m’ont porté déjà aux limites du désobligeant : nous aimons trop nos illusions pour souffrir même q
95 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
174 nemi mortel ». Nous nous heurtons ici à l’extrême limite , à l’origine pure de la passion, — mais du même coup nous sommes jeté
96 1939, L’Amour et l’Occident. Appendices
175 aire connaître sa science que pour en marquer les limites . I. — Le mythe de Tristan a) Les textes : Bédier (J.). Édition du
97 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
176 onnaissant plus aucune autorité qui transcende et limite son pouvoir, il n’y a plus aucun recours de l’individu à l’absolu div
177 en qu’elle doit marquer en toute clarté certaines limites , et, d’autre part, qu’elle ne doit pas hésiter à appuyer certaines re
98 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
178 ar la passion, c’est « ce que l’on subit » — à la limite , c’est la mort. En d’autres termes cette action est un nouveau délai
179 réprimé de la mort, ce goût de se connaître à la limite , ce goût de la collision révélatrice qui est sans doute la plus inarr
99 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
180 ’Éros lumineux. Mais il faut indiquer la dernière limite , qui est celle de l’humilité. Et là encore, la clé de l’opposition es
181 de la mort sans retour. L’on s’aperçoit, à cette limite , que la prouesse était le signe matériel d’un processus de divinisati
182 our transfigurante, mais au contraire accepte les limites de sa terrestre vocation. « Rien ne le pousse vers le haut, et rien n
183 n — ou « enthousiasme » — cette transgression des limites de l’humain, finalement irréalisable, devait se traduire, et se trahi
184 heur divin et rend l’amour humain possible en ses limites . D’où il résulte que le langage de la passion humaine selon l’hérésie
185 e lorsque le désir est si grand qu’il dépasse les limites de l’amour naturel », disait le troubadour Guido Cavalcanti, au xiiie
186 nti, au xiiie siècle. Or le fait de dépasser les limites de l’instinct, définit l’homme en tant qu’esprit. C’est ce fait seul
187 ssance heureuse, c’est-à-dire à l’acceptation des limites de la créature, mais dans un esprit renouvelé, dans une liberté recon
100 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
188 e lorsque le désir est si grand qu’il dépasse les limites de l’amour naturel… Comme il ne provient point de la qualité, il réfl
189 vèle le Jour absolu. Mais faute d’atteindre cette limite , un Racine se condamne et nous condamne à goûter une mélancolie de na
190 ie passionnelle, la transgression rêvée de toutes limites , et le suprême désir qui nie le monde. Ainsi revivent de tous côtés e
191 et finie, et le désir d’une transgression de nos limites , mortelle mais divinisante. Rares sont toutefois les romantiques fran
192 ue nous cherchons. Mais l’obstacle signifie, à la limite , la mort, le renoncement aux biens terrestres. C’est ce que nous ne v