1
de Dieu. La sainteté parfaite ne commence qu’aux
limites
les plus hautes de la vertu. Dans ce sens, il ne peut exister de sain
2
porter à son excès toute chose, au-delà de toutes
limites
. « Il n’y a que les excès qui méritent notre enthousiasme ». Mais « c
3
telligence de nos instincts, la conscience de nos
limites
naturelles, tout ce qui servirait de frein à notre glissade vers des
4
it catéchisme cubiste qui dépasse de beaucoup les
limites
de cette école, et qu’il eut le tort à notre sens de vouloir illustre
5
i se composent le plaisir et la conscience de Mes
limites
. Je m’attache particulièrement à retrouver ces limites : la vie moder
6
es. Je m’attache particulièrement à retrouver ces
limites
: la vie moderne, mécanique, nous les fait oublier, d’où cette fatigu
7
sistance. Mais je ne m’emprisonnerai pas dans ces
limites
. Ma liberté est de les porter plus loin sans cesse, de battre mes pro
8
’où l’on peut tirer par une sorte de passage à la
limite
que les faits justifient : sincérité = spontanéité. Mais la morale es
9
enser2. Il ne s’en suit pas que contenue dans des
limites
assez étroites empiriquement fournies par le sens de son intérêt prop
10
os mœurs. … et nous portant dans nos actions à la
limite
de nos forces, notre joie parmi vous fut une très grande joie. Saint-
11
ar contumace. Il y a encore des gens pour qui les
limites
de l’anarchie sont : chanter l’Internationale dans les rues, faire la
12
t inutile de la publier. Et même, en passant à la
limite
, on peut imaginer que si elle était réalisée, on ne s’en apercevrait
13
r qu’en progressant. Mais la nature humaine a des
limites
. Et le temps approche où elles seront atteintes. On peut se demander
14
ne, avec une clairvoyance singulière, mes propres
limites
, et j’ai eu la sagesse de ne rien tenter au-delà ». C’est le comble d
15
mocratie, par le moyen de l’instruction publique,
limite
l’homme au citoyen. Il s’agit donc de dépasser le citoyen, de retrouv
16
mocratie, par le moyen de l’instruction publique,
limite
l’homme au citoyen. Il s’agit donc de dépasser le citoyen, de retrouv
17
onard d’avoir « tracé peut-être pour toujours les
limites
de l’humaine liberté ». Simond réclame « un parti pris…, un ordre de
18
tence du Christ donne à « l’humaine liberté » des
limites
d’une nature que Léonard ne soupçonna même pas ; — que ces limites re
19
ure que Léonard ne soupçonna même pas ; — que ces
limites
rendent absurde l’adoption d’un ordre de valeurs « arbitraire », mais
20
voir, s’il en eut, ne s’étendit guère au-delà des
limites
du monde roman. Le type de chevalier et ses succédanés militaires et
21
à froid) — art qui tout ensemble se définit et se
limite
par l’épithète valéryenne d’exquis. On sait quels « jugements » Gide
22
voit par l’étymologie. Aussi, par le passage à la
limite
: car la plus grande crise imaginable, c’est l’arrêt absolu, suprême
23
nd ce problème, et ensuite se maintenir entre les
limites
de l’intelligible »12. L’on découvre ici la source de l’étrange refus
24
confondent et que tes bras autour de moi aux
limites
du monde nouent leur effroi je t’appelle à grande voix sans un
25
écouvrir qu’on n’y atteint qu’en outrepassant les
limites
normales de l’esprit humain. La transcendance de Dieu est absolue, pa
26
Ceci pour indiquer à la fois l’importance et les
limites
du petit livre si justement paradoxal de Jouhandeau, — de cette espèc
27
social réductible à l’ordre imposé. Passant à la
limite
du sentiment, là où il prend une valeur d’acte ou de jugement, l’on p
28
éraliser, et borne son désir à l’immédiat. — À la
limite
de la puissance, c’est la réaction goethéenne. Goethe en ce sens est
29
social réductible à l’ordre imposé. Passant à la
limite
du sentiment, là où il prend une valeur d’acte ou de jugement, l’on p
30
énéraliser, et borne son désir à l’immédiat. À la
limite
de la puissance, c’est la réaction goethéenne. Goethe en ce sens est
31
ui n’a guère cherché d’illustration en dehors des
limites
de la communauté qu’elle a servie pendant cinq siècles. Dans l’ascend
32
anquent pas. Mais les seuls qui aient franchi nos
limites
sont ceux de nos théologiens, Ostervald encore, puis Godet ; et le Dr
33
e prévoir sérieusement le moment où, une certaine
limite
d’absorption étant atteinte, le machinisme développerait son pouvoir
34
à la fois l’esprit et la matière, et risque, à la
limite
, de les priver de toute raison d’être efficace, — ainsi et parallèlem
35
révolution). Mais il y a plus. Tout travail qu’on
limite
à la nécessité d’assurer le minimum de vie se trouve condamné par là
36
la réalité dernière, dont l’existence déborde les
limites
de l’incarnation personnelle. On songe ici tout de suite à la questio
37
l’individualisme. Ramener la question sociale aux
limites
de la personne, c’est constater que la question sociale, en tant qu’e
38
e confondre avec un je désormais incertain de ses
limites
agrandies. Perte de tension, en chaque point du cercle. Il faudra bie
39
si, la valeur suprême de la personne, c’est, à la
limite
, l’héroïsme. Nous savons bien que ce mot introduit une équivoque gra
40
ce qui le juge et en même temps le sauve dans ses
limites
, ici et maintenant ? C’est là le sens de l’Incarnation, en même temps
41
eraient pas. Dès que l’on croit à la personne, on
limite
effectivement leur pouvoir. Mais si ces mythes représentent l’attitud
42
urtant Dieu le veut. L’exigence de Kierkegaard se
limite
à l’instant du choix, où l’homme s’engage, « en vertu de l’absurde »,
43
que du régulier, c’est-à-dire de l’inhumain (à la
limite
), et c’est encore à dire qu’une « science de l’homme » qui se veut pu
44
a raison même, déclare sa permanente crise et ses
limites
humiliantes. L’éternel est dans le présent, et non point dans l’intem
45
Homme, l’humanité parfaite de Jésus-Christ est la
limite
atteinte de la personne dans l’histoire, le fait extrême, le concreti
46
siècle : il est l’élément insécable qui marque la
limite
de décomposition d’un corps quelconque. Autrement dit, l’individu n’e
47
ce, il refuse de l’exercer, de l’engager dans des
limites
objectives. Il veut se garder pur, et reste virtuel. Il se croit maît
48
llusion provient d’une pensée qui se refuse à nos
limites
, faute parfois de les avoir assez sérieusement éprouvées, faute surto
49
ns et coutumes. Ou, tout au moins, d’indiquer les
limites
, la formule et les buts de ces institutions. 7. Voir à l’appendice
50
eraient pas. Dès que l’on croit à la personne, on
limite
effectivement leur pouvoir. Mais si ces mythes représentent l’attitud
51
s, toute cette critique reste valable quand on se
limite
au plan humaniste, au plan psychologique. Qui est précisément le plan
52
si, la valeur suprême de la personne, c’est, à la
limite
, l’héroïsme. Nous savons bien que ce mot introduit une équivoque grav
53
e prévoir sérieusement le moment où, une certaine
limite
d’absorption étant atteinte, le machinisme développerait son pouvoir
54
à la fois l’esprit et la matière, et risque, à la
limite
, de les priver de toute raison d’être efficace, — ainsi et parallèlem
55
révolution). Mais il y a plus. Tout travail qu’on
limite
à la nécessité d’assurer le minimum de vie se trouve condamné par là
56
ns et coutumes. Ou, tout au moins, d’indiquer les
limites
, la formule et les buts de ces institutions.
57
eraient pas. Dès que l’on croit à la personne, on
limite
effectivement leur pouvoir. Mais si ces mythes représentent l’attitud
58
s, toute cette critique reste valable quand on se
limite
au plan humaniste, au plan psychologique. Qui est précisément le plan
59
si, la valeur suprême de la personne, c’est, à la
limite
, l’héroïsme. Nous savons bien que ce mot introduit une équivoque gra
60
e prévoir sérieusement le moment où, une certaine
limite
d’absorption étant atteinte, le machinisme développerait son pouvoir
61
à la fois l’esprit et la matière, et risque, à la
limite
, de les priver de toute raison d’être efficace, — ainsi et parallèlem
62
révolution). Mais il y a plus. Tout travail qu’on
limite
à la nécessité d’assurer le minimum de vie se trouve condamné par là
63
t nunc, et tel qu’il est revendiqué par Dieu à la
limite
de ses possibilités, là où paraît la grâce, in extremis. Car c’est à
64
n aujourd’hui que nous ne connaissons que par ses
limites
et ses formes. Ainsi donc, dépasser la vision, ce ne peut être que la
65
r d’utilité que s’ils concrétisent à nos yeux les
limites
de nos imaginations. Reconnaître, éprouver péniblement ces limites, v
66
aginations. Reconnaître, éprouver péniblement ces
limites
, voilà la vraie leçon de nos voyages en Palestine, réels ou figurés.
67
conçu pour demeurer à portée de la main, dans les
limites
où le pouvoir d’une vocation peut s’exercer. Je voyais cette ville, o
68
fera bien de lire l’essai de René Daumal sur les
Limites
du langage philosophique. C’est une recherche des conditions d’activi
69
yens par lesquels l’âme arrive à transgresser ses
limites
charnelles et temporelles, à s’oublier en Dieu, son principe ». La qu
70
t pas cette « transgression » et cet oubli de nos
limites
, contre lesquels s’élèvent sans cesse les Prophètes et les Apôtres. I
71
yens par lesquels l’âme arrive à transgresser ses
limites
charnelles et temporelles ». Fort bien, répondrait un marxiste, si le
72
ies et nous nous chargerons de l’homme « dans ses
limites
charnelles et temporelles ». C’est aussi ce que dit l’Évangile, où il
73
ée hic et nunc à des hommes bien réels dans leurs
limites
reconnues et acceptées. Il me semble que c’est la leçon que nous devo
74
e. Que voulait donc Kierkegaard ? Peut-être, à la
limite
, le martyre — la preuve irréfutable de sa foi. (Encore qu’il s’en déf
75
pathétique purement humains, en les poussant à la
limite
où se révèle leur impuissance ; puis à montrer que l’éternelle vérité
76
homme est pécheur, et ne peut pas outrepasser les
limites
de sa condition. Qui veut faire l’ange — l’Homme nouveau — appelle la
77
opposerai le fait de l’homme. Voilà le sens et la
limite
de l’abaissement que je demande. D’un symptôme de décadence Pou
78
ance, est aujourd’hui le peuple sans mesure, sans
limites
et sans foyer. Sans espérance, il crée des utopies. Sans obéissance,
79
« universelle » dans le temps de sa vérité et les
limites
du monde qu’elle embrasse. 24. « Resumentes igitur venabula nostra,
80
e le comble de la pondération, c’est-à-dire, à la
limite
, l’équivalence parfaite des idées, l’équilibre de la balance, ce qui
81
is dont ils ne peuvent définir le principe ni les
limites
, à quoi se résout-il effectivement ? À ce recours à un système ou à u
82
ilité, bien qu’ils restent capables, même à cette
limite
, d’engendrer les plus complexes neurasthénies. 78. Cette expression
83
rtantes : Cela est-il possible à l’homme dans ses
limites
charnelles ? Cela exige-t-il de moi un acte précis, ici et maintenant
84
ne vision commune, un acte d’incarnation dans nos
limites
finies. Nous avons grand besoin d’une cure d’assobrissement. (Et c’es
85
révèlent à nous qu’au point où nous heurtons ces
limites
extrêmes de notre condition. Mais il nous faut apprendre que ce qui e
86
raison, qui lui donne corps en lui assignant des
limites
. (La raison seule ne produit rien. La violence seule détruirait ses p
87
t de concevoir ce qu’il ne pouvait faire dans ses
limites
. Dès cet instant, notre pensée se mit à mentir, à dire ce qui n’est p
88
u allais vivre : une agonie ! Il faut poser cette
limite
, il faut y tendre sans relâche. Ne fût-ce que pour nous prémunir cont
89
vant le conflit humain tel qu’il se joue dans nos
limites
charnelles. Mais ce qui est sûr, c’est que le conformisme et l’évasio
90
nt — je poserai donc la thèse suivante, comme une
limite
extrême et un repère : Le lieu de toute décision qui crée, c’est la
91
é dernière, dont l’existence concrète déborde les
limites
de la personne. On songe ici tout de suite à la question sociale. On
92
e : le collectif. Ramener la question sociale aux
limites
de la personne, c’est constater que la question sociale, en tant qu’e
93
confondre avec un moi désormais incertain de ses
limites
agrandies. Perte de tension, en chaque point du cercle. Il faudra bie
94
re à cette question outrepasse sans nul doute les
limites
d’un ouvrage profane. D’autre part, il n’est pas mauvais d’éprouver p
95
part, il n’est pas mauvais d’éprouver parfois ces
limites
, au besoin d’y faire quelque brèche pour aller béer sur l’absurde, ou
96
n créateur créé, un ordonnateur obéissant, et ses
limites
sont celles de l’incarnation personnelle. C’est là son ordre et sa ré
97
opposerai le fait de l’homme. Voilà le sens et la
limite
de l’abaissement que je demande. D’un symptôme de décadence Pou
98
ies, Israël est devenu le peuple sans foyer, sans
limites
et sans mesure. Les richesses mêmes qu’il prodigue aujourd’hui à la c
99
« universelle » dans le temps de sa vérité et les
limites
du monde qu’elle embrasse. 25. « Resumentes igitur venabula nostra,
100
e le comble de la pondération, c’est-à-dire, à la
limite
, l’équivalence parfaite des idées, l’équilibre de la balance, ce qui
101
is dont ils ne peuvent définir le principe ni les
limites
, à quoi se résout-il effectivement ? À ce recours à un système ou à u
102
ilité, bien qu’ils restent capables, même à cette
limite
, d’engendrer les plus complexes neurasthénies. 80. Cette expression
103
rtantes : Cela est-il possible à l’homme dans ses
limites
charnelles ? Cela exige-t-il de moi un acte précis, ici et maintenant
104
ne vision commune, un acte d’incarnation dans nos
limites
finies. Nous avons grand besoin d’une cure d’assobrissement. (Et c’es
105
révèlent à nous qu’au point où nous heurtons ces
limites
extrêmes de notre condition. Mais il nous faut apprendre que ce qui e
106
raison, qui lui donne corps en lui assignant des
limites
. (La raison seule ne produit rien. La violence seule détruirait ses p
107
t de concevoir ce qu’il ne pouvait faire dans ses
limites
. Dès cet instant, notre pensée se mit à mentir, à dire ce qui n’est p
108
u allais vivre : une agonie ! Il faut poser cette
limite
, il faut y tendre sans relâche. Ne fût-ce que pour nous prémunir cont
109
vant le conflit humain tel qu’il se joue dans nos
limites
charnelles. Mais ce qui est sûr, c’est que le conformisme et l’évasio
110
nt — je poserai donc la thèse suivante, comme une
limite
extrême et un repère : Le lieu de toute décision qui crée, c’est la
111
é dernière, dont l’existence concrète déborde les
limites
de la personne. On songe ici tout de suite à la question sociale. On
112
e : le collectif. Ramener la question sociale aux
limites
de la personne, c’est constater que la question sociale, en tant qu’e
113
confondre avec un moi désormais incertain de ses
limites
agrandies. Perte de tension, en chaque point du cercle. Il faudra bie
114
re à cette question outrepasse sans nul doute les
limites
d’un ouvrage profane. D’autre part, il n’est pas mauvais d’éprouver p
115
part, il n’est pas mauvais d’éprouver parfois ces
limites
, au besoin d’y faire quelque brèche pour aller béer sur l’absurde, ou
116
n créateur créé, un ordonnateur obéissant, et ses
limites
sont celles de l’incarnation personnelle. C’est là son ordre et sa ré
117
’on puisse attendre, c’est qu’ils le soient, à la
limite
, autant. Il me dira d’une voix que j’entends déjà : « Mais je n’ai ri
118
nsidérablement dès qu’il s’agit de fixer une date
limite
. Il est très difficile d’ailleurs de fixer pour chaque auteur importa
119
me à grands traits, me paraît tendre vers la même
limite
, et à bon train si l’on n’y veille ; dégradation et domestication de
120
l’entreprise titanesque du romantisme déborde les
limites
assignées à la personne humaine dans sa réalité. Il y fallait toutes
121
ue : faire de la place aux jeunes en abaissant la
limite
d’âge dans les chemins de fer et l’administration ; faire des lois ré
122
st instructif. Mais le désir de s’instruire a des
limites
. Déjà les relations se stabilisent, les « courtes habitudes » épuisen
123
qu’il a poussé, comme Luther, jusqu’aux extrêmes
limites
de l’homme, jusqu’aux questions dernières que peut envisager notre pe
124
l’on constaterait alors ne serait en fait que la
limite
du pire désordre, et c’est la mort. Cas purement idéal bien entendu p
125
ils vivent à peine. Ils subsistent. À la fois aux
limites
du continent et aux limites de l’humanité. Ils n’attaquent plus, ils
126
istent. À la fois aux limites du continent et aux
limites
de l’humanité. Ils n’attaquent plus, ils se cramponnent. Ce ne sont p
127
ment analogue, j’imagine, à un poste colonial aux
limites
du désert. Curiosité, comme au début d’un film. La situation est d’ai
128
i du monde et nous ramène tous physiquement à nos
limites
. Mais l’homme est ainsi fait qu’il désire sans cesse se risquer au-de
129
est ce certain degré ? À quel niveau placer cette
limite
inférieure ? La question paraît insoluble dès qu’on la pose dans le c
130
aître les dangers d’une semblable méthode, et les
limites
de sa fécondité. ⁂ Tant qu’on n’aura pas inventé la machine à lire le
131
héologique se révèle seule capable de marquer les
limites
existant en fait, et les distinctions décisives. La pratique du commu
132
ngle clair posé sur l’horizon, un peu au-delà des
limites
européennes, dans une espèce de terrain vague de la civilisation de l
133
ment analogue, j’imagine, à un poste colonial aux
limites
du désert. Curiosité, comme au début d’un film. La situation est d’ai
134
i du monde et nous ramène tout physiquement à nos
limites
. Mais l’homme est ainsi fait qu’il désire sans cesse se risquer au-de
135
e me vois contraint de toucher tous les jours les
limites
du domaine culturel : et là seulement paraissent les absurdités sur l
136
ils vivent à peine. Ils subsistent. À la fois aux
limites
du continent et aux limites de l’humanité. Ils n’attaquent plus, ils
137
istent. À la fois aux limites du continent et aux
limites
de l’humanité. Ils n’attaquent plus, ils se cramponnent. Ce ne sont p
138
lle est la formule à la fois de la mission et des
limites
de Goethe. Et c’est là qu’il nous faut reprendre, avec une patience o
139
comporte sa condition. Sans même aller jusqu’à la
limite
de cette perversion, il aurait en tout cas pour effet de nous rendre
140
. Il n’y avait donc plus d’autre espoir. Voilà la
limite
impensable. Quand on en vient à désespérer d’un peuple, d’un régime,
141
l’on constaterait alors ne serait en fait que la
limite
du pire désordre, et c’est la mort. Cas purement idéal bien entendu p
142
ue : faire de la place aux jeunes en abaissant la
limite
d’âge dans les chemins de fer et l’administration ; faire des lois ré
143
st instructif. Mais le désir de s’instruire a des
limites
. Déjà les relations se stabilisent, les « courtes habitudes » épuisen
144
ance, est aujourd’hui le peuple sans mesure, sans
limites
et sans foyer. Sans espérance, il crée des utopies. Sans obéissance,
145
t qu’il a poussé comme Luther, jusqu’aux extrêmes
limites
de l’homme, jusqu’aux questions dernières que peut envisager notre pe
146
niosité dans ce livre : un sens de l’homme et des
limites
de sa grandeur, un sens de l’humour du destin, une vraie poésie de l’
147
est ce certain degré ? À quel niveau placer cette
limite
inférieure ? La question paraît insoluble dès qu’on la pose dans le c
148
; mais je sens bien qu’elles m’ont porté déjà aux
limites
du désobligeant : nous aimons trop nos illusions pour souffrir même q
149
nemi mortel ». Nous nous heurtons ici à l’extrême
limite
, à l’origine pure de la Passion, — mais du même coup nous sommes jeté
150
véritable intelligence, n’est-ce pas de voir les
limites
d’où l’on ne peut s’échapper ? q. « Non, Tristan et Iseut ne s’aime
151
univers, lui fait mépriser cette vie, sentir ses
limites
, mettre tout son espoir dans une existence d’outre-tombe ». Le rêve o
152
nité perdue dans un monde supra-personnel, où les
limites
hostiles s’effacent, où la passion peut s’épanouir, où l’intensité de
153
signe du destin, parce qu’on vient de remplir les
limites
du réel et d’accomplir un seul instant parfait. d. « Puisque je sui
154
a pu toucher, fût-ce même sans les franchir, les
limites
. Quant aux livres intermédiaires : le deuxième tente de remonter aux
155
ar la passion, c’est « ce que l’on subit » — à la
limite
, c’est la mort. En d’autres termes, cette action est un nouveau délai
156
réprimé de la mort, ce goût de se connaître à la
limite
, ce goût de la collision révélatrice qui est sans doute la plus inarr
157
a sanctification de la vie poussée à ses extrêmes
limites
»55. Dira-t-on que l’on tombe ici du symbole dans l’allégorie ? Oui,
158
’Éros lumineux. Mais il faut indiquer la dernière
limite
, qui est celle de l’humilité. Et là encore, la clé de l’opposition es
159
de la mort sans retour. L’on s’aperçoit, à cette
limite
, que la prouesse était le signe matériel d’un processus de divinisati
160
our transfigurante, mais au contraire accepte les
limites
de sa terrestre vocation. « Rien ne le pousse vers le haut, et rien n
161
n — ou « enthousiasme » — cette transgression des
limites
de l’humain, finalement irréalisable, devait se traduire, et se trahi
162
heur divin et rend l’amour humain possible en ses
limites
. D’où il résulte que le langage de la passion humaine selon l’hérésie
163
e lorsque le désir est si grand qu’il dépasse les
limites
de l’amour naturel », disait le troubadour Guido Cavalcanti, au xiiie
164
nti, au xiiie siècle. Or le fait de dépasser les
limites
de l’instinct, définit l’homme en tant qu’esprit. C’est ce fait seul
165
ssance heureuse, c’est-à-dire à l’acceptation des
limites
de la créature, mais dans un esprit renouvelé, dans une liberté recon
166
e lorsque le désir est si grand qu’il dépasse les
limites
de l’amour naturel… Comme il ne provient point de la qualité, il réfl
167
vèle le Jour absolu. Mais faute d’atteindre cette
limite
, un Racine se condamne et nous condamne à goûter une mélancolie de na
168
ie passionnelle, la transgression rêvée de toutes
limites
, et le suprême désir qui nie le monde. Ainsi revivent de tous côtés e
169
et finie, et le désir d’une transgression de nos
limites
, mortelle mais divinisante. Rares sont toutefois les romantiques fran
170
ue nous cherchons. Mais l’obstacle signifie, à la
limite
, la mort, le renoncement aux biens terrestres. C’est ce que nous ne v
171
op géométrique pour modeler et organiser dans ses
limites
la vie complexe des hommes, même militarisés. Des mesures de police n
172
Ans, les années s’imposèrent « des règles et des
limites
qui répondaient en même temps à un principe moral et à une nécessité
173
; mais je sens bien qu’elles m’ont porté déjà aux
limites
du désobligeant : nous aimons trop nos illusions pour souffrir même q
174
nemi mortel ». Nous nous heurtons ici à l’extrême
limite
, à l’origine pure de la passion, — mais du même coup nous sommes jeté
175
aire connaître sa science que pour en marquer les
limites
. I. — Le mythe de Tristan a) Les textes : Bédier (J.). Édition du
176
onnaissant plus aucune autorité qui transcende et
limite
son pouvoir, il n’y a plus aucun recours de l’individu à l’absolu div
177
en qu’elle doit marquer en toute clarté certaines
limites
, et, d’autre part, qu’elle ne doit pas hésiter à appuyer certaines re
178
ar la passion, c’est « ce que l’on subit » — à la
limite
, c’est la mort. En d’autres termes cette action est un nouveau délai
179
réprimé de la mort, ce goût de se connaître à la
limite
, ce goût de la collision révélatrice qui est sans doute la plus inarr
180
’Éros lumineux. Mais il faut indiquer la dernière
limite
, qui est celle de l’humilité. Et là encore, la clé de l’opposition es
181
de la mort sans retour. L’on s’aperçoit, à cette
limite
, que la prouesse était le signe matériel d’un processus de divinisati
182
our transfigurante, mais au contraire accepte les
limites
de sa terrestre vocation. « Rien ne le pousse vers le haut, et rien n
183
n — ou « enthousiasme » — cette transgression des
limites
de l’humain, finalement irréalisable, devait se traduire, et se trahi
184
heur divin et rend l’amour humain possible en ses
limites
. D’où il résulte que le langage de la passion humaine selon l’hérésie
185
e lorsque le désir est si grand qu’il dépasse les
limites
de l’amour naturel », disait le troubadour Guido Cavalcanti, au xiiie
186
nti, au xiiie siècle. Or le fait de dépasser les
limites
de l’instinct, définit l’homme en tant qu’esprit. C’est ce fait seul
187
ssance heureuse, c’est-à-dire à l’acceptation des
limites
de la créature, mais dans un esprit renouvelé, dans une liberté recon
188
e lorsque le désir est si grand qu’il dépasse les
limites
de l’amour naturel… Comme il ne provient point de la qualité, il réfl
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vèle le Jour absolu. Mais faute d’atteindre cette
limite
, un Racine se condamne et nous condamne à goûter une mélancolie de na
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ie passionnelle, la transgression rêvée de toutes
limites
, et le suprême désir qui nie le monde. Ainsi revivent de tous côtés e
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et finie, et le désir d’une transgression de nos
limites
, mortelle mais divinisante. Rares sont toutefois les romantiques fran
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ue nous cherchons. Mais l’obstacle signifie, à la
limite
, la mort, le renoncement aux biens terrestres. C’est ce que nous ne v