1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Lucien Fabre, Le Tarramagnou (septembre 1925)
1 n formidable mouvement de protestation contre les lois tyranniques. Le succès grandit rapidement, le gouvernement cède. Mais
2 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
2 ulière préfiguration : Certes ce ne seront ni les lois importunes des hommes, ni les craintes, ni la pudeur, ni le remords,
3 qu’il n’y a de liberté que dans la soumission aux lois naturelles ; et leur effort est de retrouver ces lois ; ils ne craign
4 naturelles ; et leur effort est de retrouver ces lois  ; ils ne craignent pas de choisir parmi leurs instincts, ni de les am
3 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Le Corbusier, Urbanisme (juin 1926)
5 ns matériels formidables des ensembles soumis aux lois de l’esprit et de la vie sociale, non plus à un opportunisme anarchiq
4 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
6 ir Mes instincts, ensuite, les éduquer, selon des lois établies par le concours de l’expérience et d’un sentiment de convena
7 ter à l’existence que m’imposent mon corps et les lois du monde, et comment augmenter ma puissance de jouir, en même temps q
5 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ramon Fernandez, Messages (juillet 1926)
8 ette confusion. Mais s’il est bien établi que les lois de la vie sont essentiellement différentes des lois de l’œuvre d’art,
9 is de la vie sont essentiellement différentes des lois de l’œuvre d’art, il ne s’en suit pas forcément que l’on doit nier to
6 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
10 crée pas n’importe comment, mais selon certaines lois où se retrouve notre individualité. Elle nous crée tels que nous tend
11 etour à une fidélité plus profonde. Fidélité à sa loi individuelle, quelles merveilleuses duperies cela suppose. Mais c’est
7 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
12 que ces trois mots où se résume la défense de la loi sociale, patriotique, religieuse (?) et ci-devant morale qui protège
8 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Bernard Lecache, Jacob (mai 1927)
13 me méprisent ! Je les vois régner. Je salue leur Loi . » Le récit grassement pittoresque dans la description du milieu juif
9 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Adieu au lecteur (juillet 1927)
14 qui ne soit connue d’avance et stérilisée par la loi , les mœurs et l’habitude. Nous n’avons aucun remords d’avoir déçu cet
10 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
15 gue semble disparaître, l’homme s’abandonne à des lois géométriques. Un jeu de chiffres d’horlogerie calculé une fois pour t
16 oumis plus subtilement encore que son travail aux lois d’une offre et d’une demande sans rapport avec ses désirs réels, et d
17 nce, abandonné à la lutte tragique et absurde des lois économiques et des exigences les plus rudimentaires de son corps. Il
11 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
18 he, évidemment scandalisée par cette atteinte aux lois du genre le plus conventionnel qui soit. Gérard la regarda avec une c
12 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Louis II de Bavière ou Hamlet-Roi (décembre 1928)
19 n beau regard de rêve, — lit-on dans l’Ennemi des Lois — son expression amoureuse du silence et cet ensemble idéal d’étudian
13 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
20 suivante, on me mit à l’école, parce que c’est la loi . La première classe fut agréable : j’alignais des bâtons en rêvant à
14 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
21 l n’y a pas d’égalité réelle possible tant que la loi est la même pour tous. Je ne parle pas des manuels d’histoire, dont i
22 onstituent une inversion méthodique de toutes les lois divines et humaines. C’est-à-dire : une méthode d’abâtardissement de
15 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 6. La trahison de l’instruction publique
23 sation. Elle ne croit plus qu’au péché contre les lois sociales, eh bien ! elle apprendra que le seul péché qui n’a pas de p
16 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
24 suivante, on me mit à l’école, parce que c’est la loi . La première classe fut agréable : j’alignais des bâtons en rêvant à
17 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
25 l n’y a pas d’égalité réelle possible tant que la loi est la même pour tous. Je ne parle pas des manuels d’histoire, dont i
26 onstituent une inversion méthodique de toutes les lois divines et humaines. C’est-à-dire : une méthode d’abâtardissement du
18 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 6. La trahison de l’instruction publique
27 sation. Elle ne croit plus qu’au péché contre les lois sociales, eh bien ! elle apprendra que le seul péché qui n’a pas de p
19 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
28 cal qui domine l’ensemble et le compose selon les lois d’une plastique exubérante. Quand je dis que j’observe, je n’observe
20 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
29 condition humaine : la liberté de l’esprit et les lois de la matière. Pris entre une anarchie et une fatalité également fune
30 es tours de la pensée scientifique. Cherchant des lois , la science ne peut trouver que des déterminismes. Soumettre l’esprit
31 à ses méthodes, c’est en réalité le soumettre aux lois de l’ordre matériel ; c’est se condamner donc à ne l’apercevoir que d
32 inventions matérielles et déjà nous sentons leurs lois peser sur notre vie : s’agit-il d’enrayer la science ? Non, mais que
21 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Malraux, La Voie royale (février 1931)
33 hèmes, de la pornographie en outre violations des lois divines et humaines, n’eussent vraisemblablement pas fait encourir à
22 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
34 Bien plutôt, elle est l’expression concrète d’une loi divine et humaine, et c’est ici que l’on peut voir sa profonde ressem
35 , combien plus amer et noble, du consentement aux lois de la vie. Seule épreuve qui permette de nous en libérer. Car au-dess
36 parce que c’est mal ou bien, mais en vertu d’une loi organique, inéluctable, amorale, tout à fait indépendante de nos appr
23 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)
37 l vise à la plénitude élémentaire, définie par la loi , par son astre. L’homme chrétien au contraire, l’homme qui doit être
38 e sans mesure naturelle : s’il ne retrouve pas de loi interne et de tension par le péché, il n’est plus qu’un être sans des
24 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
39 d’une souffrance et d’un isolement. Telle est la loi du monde, et il est admirable de l’aimer. Et la pensée n’est point so
40 imer. Et la pensée n’est point soustraite à cette loi , non, la pensée même de Dieu n’y est point soustraite. Car elle s’inc
25 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
41 c’est leur chœur qui chante une dernière fois la loi , au moment où il reçoit la grâce de lui échapper : « Wer immer strebe
26 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
42 e si Dieu n’était rien d’autre que l’ensemble des lois de la nature. Ainsi la conception de la transcendance divine aboutit
27 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Éloge de l’imprudence, par Marcel Jouhandeau (septembre 1932)
43 tule que bien et mal appartiennent au règne de la loi (de la morale). Et c’est la foi qui en libère, non pas cette « généro
44 mais le pardon. La vertu comme le vice naît de la loi et s’y réfère. Mais le péché naît où meurt la foi, et meurt là où vit
28 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
45 labore et s’impose dans le silence d’une vie : la loi de Dieu s’oppose à cette loi des hommes qui veut qu’on tue. Une décis
46 lence d’une vie : la loi de Dieu s’oppose à cette loi des hommes qui veut qu’on tue. Une décision se formule, peut-être pou
29 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
47 mais la repousse comme le signe d’un manque à la loi . Il y a une contrepartie. Celui que hante le sens du péché — c’est-à-
30 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
48 he, évidemment scandalisée par cette atteinte aux lois du genre le plus conventionnel qui soit. Gérard la regarda avec une c
31 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
49 cal qui domine l’ensemble et le compose selon les lois d’une plastique exubérante. Quand je dis que j’observe, je n’observe
32 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
50 Europe, qu’elle redoute encore, mais qui forge sa loi au secret de son désespoir… Bastions de l’Occident ? — Duquel ? Ou bi
33 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
51 mais la repousse comme le signe d’un manque à la loi . Il y a une contrepartie. Celui que hante le sens du péché — c’est-à-
34 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
52 cal qui domine l’ensemble et le compose selon les lois d’une plastique exubérante. Quand je dis que j’observe, je n’observe
35 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
53 Europe, qu’elle redoute encore, mais qui forge sa loi au secret de son désespoir… Bastions de l’Occident ? — Duquel ? Ou bi
36 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
54 tmosphère, par le charme qu’elle fait régner. Des lois adroites et humaines ne suffiront jamais à l’assurer : il y faut ce c
55 ur du siècle mécanique, accepter pour un temps sa loi , en préservant, s’il se peut, dans nos cœurs, ce droit d’aimer, cette
56 me, sauf les mouettes. Qu’on ne me parle plus des lois économiques et de leurs fatales réalités : car ce sont les réalités d
37 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — III
57 ce émanée de ce Conseil ne peut acquérir force de loi , avant d’avoir été soumise à l’examen d’un Comité composé du Conseil
58 at toutes les fois qu’il s’agit d’établir quelque loi nouvelle, ou de faire des changements aux anciennes. Ce corps est une
59 qu’il appartient de proposer et de promulguer une loi  ». Quant à l’esprit des lois pénales, Coxe l’estime « d’une extrême d
60 et de promulguer une loi ». Quant à l’esprit des lois pénales, Coxe l’estime « d’une extrême douceur », et les peines sont
61 que la liberté des individus est protégée par les lois de ce pays avec autant de sollicitude et d’efficacité que par celles
38 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — IV
62 vers une carrière d’homme politique ou d’homme de loi , dans un style dignified à l’anglaise. Le ministère pastoral le condu
39 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La Légion étrangère soviétique (juin 1933)
63 par suite la science et les faits, par suite les lois , polices, servitudes, déterminismes et autres déchets de l’intelligen
64 ison à l’esprit date peut-être de l’invention des lois économiques ; assurément, de leur divinisation. Le marxisme a simplem
40 1933, Esprit, articles (1932–1962). Loisir ou temps vide ? (juillet 1933)
65 es, c’est pour mieux dominer ses moyens. Selon sa loi . Mais le moderne dit : « Je gagne » ou « je produis », ou bien « Je c
66 os démissions personnelles : genèse des mythiques lois de l’économie, de l’histoire. Lorsque l’homme renonce à créer, son « 
67 ns la nécessité et le jeu, les combinant selon sa loi pour créer un risque nouveau. Le temps de cet homme est plein, et nul
68 immédiatement consécutif, des institutions et des lois , je ne vois rien de plus néfaste que la fameuse législation du travai
41 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Les parlementaires contre le Parlement (octobre 1933)
69 de Grenelle. Et toujours, pour chaque chose, une loi sanctionnait le travail du dehors, mais arrachée en fin de séance par
70 jeunesse par des congrégations interdites, ou les lois sociales les plus honorables, non établies par un travail parlementai
71 ion avec ses pairs, est assuré malgré lui par des lois qui désorganisent tout sans satisfaire personne. Dans la vie familial
42 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
72 mme autant de réalités autonomes, possédant leurs lois propres, échappant à notre domination et poursuivant, en dehors de no
73 ue tout ce qui se passe dans le monde obéit à des lois générales et historiques qui échappent à notre volonté et sur lesquel
74 oethe, sans le savoir, ils nous enseignent que la loi seule nous conduit à la liberté. Adhérez au déterminisme de l’histoir
75 ens, abstraites. Sur quoi peut bien se fonder une loi historique ? Sur ce qui a été fait. Toute loi qu’on découvre dans la
76 une loi historique ? Sur ce qui a été fait. Toute loi qu’on découvre dans la société humaine repose sur le principe démissi
77 ne fût-ce que pour faire mentir le proverbe. Les lois générales, économiques ou sociales, sont toujours justes, dans la mes
78 endre. ⁂ Destin du siècle ou destin de l’homme ? Loi historique ou acte personnel ? Irresponsable ou responsable ? Telle e
79 d’être : le prochain. Lorsque les docteurs de la loi voulurent éprouver Jésus, l’un d’entre eux se leva et lui dit : Mais
80 ole, celle du Bon Samaritain. Et le docteur de la loi découvrit cette vérité que toute sa religion n’avait pas pu lui faire
81 , qui est au fond de notre désespoir. Les grandes lois historiques et révolutionnaires peuvent bien nous servir de refuge, d
43 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
82 l n’est pas notre vie. Il n’est qu’un abandon aux lois de la poussière. ⁂ Ceci peut définir l’Antiquité : la panique de l’ho
83 pour leur imposer le silence. Ordre géométrique, loi des choses muettes, mesure des apparences permanentes : le cours des
84 venir, et suivant l’ordre d’une Histoire dont la loi peut paraître souverainement illogique, nous voici contraints de nous
85 porelle est la succession de nos chutes, selon la Loi , à cause de la Loi. Rachetés, mais non pas pour ce temps. Restaurés,
86 ession de nos chutes, selon la Loi, à cause de la Loi . Rachetés, mais non pas pour ce temps. Restaurés, mais non pas dans l
44 1934, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Taille de l’homme, par C. F. Ramuz (avril 1934)
87 n d’arguments pour faire sentir l’absurdité des «  lois  » qui, pour certains intellectuels, figurent la réalité. Une œuvre co
45 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
88 de toutes les valeurs bourgeoises il n’y a pas la Loi , ni l’Évangile, il y a tout au contraire une sournoise révolte de l’h
46 1934, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Procès, par Franz Kafka (mai 1934)
89 presque toutes les situations de ce livre ? Cette Loi qui nous condamne quoi que nous fassions, ce Juge impitoyable, cette
47 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Destin du siècle ou destin de l’homme ? (mai 1934)
90 tous les destins collectifs et par les prétendues lois de l’Histoire, vit d’instant en instant, d’une tâche à une autre, d’u
48 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
91 opinion publique. Que l’histoire évolue selon des lois fatales, et que la volonté de quelques-uns n’y changera rien. Que la
92 si l’on a d’abord renoncé à l’autre vie ; que les lois de l’histoire ne sont rien si l’acte de l’homme les dément ; que la f
93 omme ? Une créature. Qu’est-ce que son ordre ? La loi du Créateur. Le solitaire que Kierkegaard appelle, c’est l’homme seul
94 on. Et toutes les « sciences » qui étudient ses «  lois  » historiques ou sociologiques sont comme une inversion de la théolog
95 lus être sujet de son action, qui l’abandonne aux lois mythiques de l’histoire. Kierkegaard au contraire nous répète : « La
96 tu n’es pas foule, imitation et simple objet des lois du monde. La foule attend : si tu la suis, elle te méprisera sans dou
49 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
97 bon de sentir qu’au-dessus de cette vie plane une loi meilleure, un esprit pur, une revanche, dût-on n’y parvenir jamais. O
98 t cesse d’être autorité, tombent sous le coup des lois publicitaires. Et la publicité traduit les exigences d’une classe bou
50 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plans de réforme (octobre 1934)
99 ivité créatrice des élites ? Ni le pouvoir ni les lois ne peuvent compter sur une longue durée ou sur une action un peu féco
51 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
100 ans l’incertain, divaguent dans la précision. Les lois qu’ils imaginent sont celles de la mort, et d’abord de leur propre mo
101 acteur, de celui qui fait nombre à celui qui fait loi , de celui qui regarde à celui qui s’engage. Nous pouvons voir ensuite
102 contre eux, notre raison cherche à trouver leurs lois . Elle les trouve, mais ce sont alors les lois mêmes de notre absence,
103 urs lois. Elle les trouve, mais ce sont alors les lois mêmes de notre absence, celles du monde abandonné et qui paraît déter
104 ru concevoir, dans ce qui les attaque, une fatale loi justifiée en raison. D’où vient alors l’idée de la personne, et ce re
105 n ordre contractuel où la personne abritée par la loi perde à la fois son risque et son pouvoir de création (démocratie lib
106 e. L’objet pendant ce temps, se dégrade selon ses lois . La révolte matérialiste trouve dans la carence du spiritualisme une
107 sprit qui dansait sur les eaux primitives, et les lois de mon corps sont celles de la poussière ? — Rien, l’esprit n’est plu
52 1934, Politique de la personne. Introduction — Le vrai pouvoir des intellectuels et son usage
108 des impuissances trop humaines8. La plupart des «  lois scientifiques » qu’on invoque à gauche et à droite pour justifier les
109 me, qu’un seul homme s’affirme, et le pouvoir des lois diminue aussitôt. Aussi bien convient-il d’opposer un scepticisme mét
110 ette pensée sociologique qui voudrait codifier la loi d’évolution des « masses » comme si les masses n’étaient pas faites d
53 1934, Politique de la personne. Introduction — En dernier ressort
111 saurait être utilisé, qui ne porte en lui-même la loi et l’image de la fin poursuivie. On n’aboutit pas à l’humain en agiss
54 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
112 mme autant de réalités autonomes, possédant leurs lois propres, échappant à notre domination et poursuivant, en dehors de no
113 ue tout ce qui se passe dans le monde obéit à des lois générales et historiques qui échappent à notre volonté et sur lesquel
114 oethe, sans le savoir, ils nous enseignent que la loi seule nous conduit à la liberté. Adhérez au déterminisme de l’histoir
115 ens, abstraites. Sur quoi peut bien se fonder une loi historique ? Sur ce qui a été fait. Toute loi qu’on découvre dans la
116 une loi historique ? Sur ce qui a été fait. Toute loi qu’on découvre dans la société humaine repose sur le principe démissi
117 ne fût-ce que pour faire mentir le proverbe. Les lois générales, économiques ou sociales, sont toujours justes, dans la mes
118 endre. ⁂ Destin du siècle ou destin de l’homme ? Loi historique ou acte personnel ? Irresponsable ou responsable ? Telle e
119 et non pas dans la rue, dans l’opinion, dans les lois de l’évolution. Le lieu de toute décision qui crée, c’est la personne
120 d’être : le prochain. Lorsque les docteurs de la loi voulurent éprouver Jésus, l’un d’entre eux se leva et lui dit : mais
121 ole, celle du Bon Samaritain. Et le docteur de la loi découvrit cette vérité que toute sa religion n’avait pas pu lui faire
122 , qui est au fond de notre désespoir. Les grandes lois historiques et révolutionnaires peuvent bien nous servir de refuge, d
55 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (D’après une discussion)
123 du bon plaisir de l’État. Tout au contraire, des lois fondées sur la personne sont obligées de tenir compte en premier lieu
124 it dire, d’une manière un peu paradoxale, que ces lois perdent en puissance à mesure qu’elles gagnent en généralité. À mesur
125 ion. — Qu’est-ce que cela signifie : « Fonder les lois sur la personne » ? Vous dites que personne égale vocation. Admettons
126 t pour tous ces gens votre expression : fonder la loi sur la personne ? Vous voyez les absurdités qu’on peut en tirer ! Il
127 cela qu’il doit défendre contre l’empiètement des lois trop générales. 2° Mais on me dira que la vocation ainsi comprise est
128 ersonne c’est l’humain par excellence. Fonder les lois sur la personne, c’est assurer la liberté d’action des hommes les plu
129 ’entendent les chrétiens est imprévisible. Or les lois ont pour utilité principale de prévoir. Il y a là une opposition de p
130 ctible. Si chacun prétend suivre sa vocation, les lois , si détaillées et si particulières qu’elles soient, deviennent forcém
131 D’autre part, on peut renverser l’objection. Les lois rigides, rationnelles et générales, ne sont pas celles qui assurent l
132 un moment donné, le supporter. Au contraire, des lois souples, laissant à l’activité des personnes un certain jeu, supporte
133 a prévoient en quelque sorte. C’est ainsi que les lois anglaises, notablement personnalistes, s’accommodent assez aisément d
134 ément de l’objection de conscience, alors que les lois rationnelles de l’État français transforment aussitôt cette objection
56 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
135 charité, à la poésie pure ou à la contingence des lois de la nature ! » Mais le marxisme, à la suite surtout des derniers éc
136 e chose, c’est assurément par opposition avec les lois inéluctables d’une nature tyrannique, entièrement livrée à la nécessi
137 tudes de pensée et de vie entièrement soumise aux lois du nombre et de la matière, pour ne rien dire de la police et de la d
138 endre l’homme irresponsable, obéissant aux seules lois que lui révèle la science, nouvelle théologie. Elle tend à rendre les
57 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
139 us parlons des choses, de leur nature et de leurs lois , de leur production, répartition et usage humain, et nous en parlons
140 dement de cette égalité abstraite. Car toutes les lois que l’on édicte alors (égalité de droits) contredisent aux coutumes d
58 1934, Politique de la personne. Appendice — Loisir ou temps vide ?
141 es, c’est pour mieux dominer ses moyens. Selon sa loi . Mais le moderne dit : « Je gagne » ou « Je produis », ou bien « Je c
142 os démissions personnelles : genèse des mythiques lois de l’économie, de l’histoire. Lorsque l’homme renonce à créer, son « 
143 ns la nécessité et le jeu, les combinant selon sa loi pour créer un risque nouveau. Le temps de cet homme est plein, et nul
144 immédiatement consécutif, des institutions et des lois , je ne vois rien de plus néfaste que la fameuse législation du travai
59 1934, Politique de la personne. Appendice — Groupements personnalistes
145 sont en train de la chiffrer et de la traduire en lois . Son but, je l’ai dit, n’est rien de moins que la suppression de la c
146 se trouverait aboli, et la production dégagée des lois fatales de la concurrence libérale et de la concentration capitaliste
60 1934, Politique de la personne. Appendice — Ni droite ni gauche
147 ux en nombre. Tout problème concret, particulier ( loi sur les chemins de fer, sur le régime du blé, sur les magnaneries, su
148 fession dans laquelle se posait la question, — la loi n’ayant rien résolu — et les régions et professions dans lesquelles l
149 dans lesquelles la question ne se posait pas — la loi créant une difficulté nouvelle. Ce petit exemple fait apparaître immé
61 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — Le vrai pouvoir des intellectuels et son usage
150 des impuissances trop humaines. La plupart des «  lois scientifiques » qu’on invoque à gauche et à droite pour justifier les
151 me, qu’un seul homme s’affirme, et le pouvoir des lois diminue aussitôt. Aussi bien convient-il d’opposer un scepticisme mét
152 ette pensée sociologique qui voudrait codifier la loi d’évolution des « masses » comme si les masses n’étaient pas faites d
62 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — En dernier ressort
153 saurait être utilisé, qui ne porte en lui-même la loi et l’image de la fin poursuivie. On n’aboutit pas à l’humain en agiss
63 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
154 mme autant de réalités autonomes, possédant leurs lois propres, échappant à notre domination et poursuivant, en dehors de no
155 ue tout ce qui se passe dans le monde obéit à des lois générales et historiques qui échappent à notre volonté et sur lesquel
156 oethe, sans le savoir, ils nous enseignent que la loi seule nous conduit à la liberté. Adhérez au déterminisme de l’histoir
157 ens, abstraites. Sur quoi peut bien se fonder une loi historique ? Sur ce qui a été fait. Toute loi qu’on découvre dans la
158 une loi historique ? Sur ce qui a été fait. Toute loi qu’on découvre dans la société humaine repose sur le principe démissi
159 ne fût-ce que pour faire mentir le proverbe. Les lois générales, économiques ou sociales, sont toujours justes, dans la mes
160 endre. ⁂ Destin du siècle ou destin de l’homme ? Loi historique ou acte personnel ? Irresponsable ou responsable ? Telle e
161 et non pas dans la rue, dans l’opinion, dans les lois de l’évolution. Le lieu de toute décision qui crée, c’est la personne
162 d’être : le prochain. Lorsque les docteurs de la loi voulurent éprouver Jésus, l’un d’entre eux se leva et lui dit : mais
163 ole, celle du Bon Samaritain. Et le docteur de la loi découvrit cette vérité que toute sa religion n’avait pas pu lui faire
164 , qui est au fond de notre désespoir. Les grandes lois historiques et révolutionnaires peuvent bien nous servir de refuge, d
64 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (d’après une discussion)
165 du bon plaisir de l’État. Tout au contraire, des lois fondées sur la personne sont obligées de tenir compte en premier lieu
166 it dire, d’une manière un peu paradoxale, que ces lois perdent en puissance à mesure qu’elles gagnent en généralité. À mesur
167 ion. — Qu’est-ce que cela signifie : « Fonder les lois sur la personne » ? Vous dites que personne égale vocation. Admettons
168 t pour tous ces gens votre expression : fonder la loi sur la personne ? Vous voyez les absurdités qu’on peut en tirer ! Il
169 cela qu’il doit défendre contre l’empiètement des lois trop générales. 2. Mais on me dira que la vocation ainsi comprise est
170 ersonne c’est l’humain par excellence. Fonder les lois sur la personne, c’est assurer la liberté d’action des hommes les plu
171 ’entendent les chrétiens est imprévisible. Or les lois ont pour utilité principale de prévoir. Il y a là une opposition de p
172 ctible. Si chacun prétend suivre sa vocation, les lois , si détaillées et si particulières qu’elles soient, deviennent forcém
173 D’autre part, on peut renverser l’objection. Les lois rigides, rationnelles et générales, ne sont pas celles qui assurent l
174 un moment donné, le supporter. Au contraire, des lois souples, laissant à l’activité des personnes un certain jeu, supporte
175 a prévoient en quelque sorte. C’est ainsi que les lois anglaises, notablement personnalistes, s’accommodent assez aisément d
176 ément de l’objection de conscience, alors que les lois rationnelles de l’État français transforment aussitôt cette objection
65 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
177 charité, à la poésie pure ou à la contingence des lois de la nature ! » Mais le marxisme, à la suite surtout des derniers éc
178 e chose, c’est assurément par opposition avec les lois inéluctables d’une nature tyrannique, entièrement livrée à la nécessi
179 tudes de pensée et de vie entièrement soumise aux lois du nombre et de la matière, pour ne rien dire de la police et de la d
180 endre l’homme irresponsable, obéissant aux seules lois que lui révèle la science, nouvelle théologie. Elle tend à rendre les
66 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
181 us parlons des choses, de leur nature et de leurs lois , de leur production, répartition et usage humain, et nous en parlons
182 dement de cette égalité abstraite. Car toutes les lois que l’on édicte alors (égalité de droits) contredisent aux coutumes d
67 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Loisir ou temps vide ?
183 es, c’est pour mieux dominer ses moyens. Selon sa loi . Mais le moderne dit : « Je gagne » ou « Je produis », ou bien « Je c
184 os démissions personnelles : genèse des mythiques lois de l’économie, de l’histoire. Lorsque l’homme renonce à créer, son « 
185 ns la nécessité et le jeu, les combinant selon sa loi pour créer un risque nouveau. Le temps de cet homme est plein, et nul
68 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Groupements personnalistes
186 se trouverait aboli, et la production dégagée des lois fatales de la concurrence libérale et de la concentration capitaliste
69 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Trop d’irresponsables s’engagent ! (Responsabilité des intellectuels)
187 tte à des réalités dont elle ignore ou répudie la loi interne : la tactique d’un parti, par exemple. Ce n’est pas dans l’ut
70 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Kierkegaard, Dostoïevski, Barth (23 février 1935)
188 un peu divinisé, échappant en quelque manière aux lois de ce monde perdu. Sa sanctification ne doit pas le conduire à je ne
189 à venir ». Il reste dans le monde et soumis à ses lois , sachant pourtant qu’il n’appartient plus à sa forme, mais à sa trans
71 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
190 tion. L’imagination de la forme saisit d’abord la loi de formation ; et c’est alors, mais alors seulement, qu’elle peut pou
191 le peut poursuivre sans s’égarer dans la nuit. La loi de formation : le mode singulier de la personnification de la parole,
72 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’édit de Nantes et sa révocation (mars-avril 1935)
192 hée des rois à revenir à la formule « Un roi, une loi , une foi » — formule fasciste, dirions-nous aujourd’hui –, les intrig
73 1935, Présence, articles (1932–1946). Contre Nietzsche (avril-mai 1935)
193 antisociales — « géniales » —, puis il édicte des lois eugéniques, d’intention manifestement sociale, mais, en puissance, de
194 rt en servant son voisin, il n’échappe point à la loi , et la loi n’établit jamais ni le contact vital ni l’amour du prochai
195 nt son voisin, il n’échappe point à la loi, et la loi n’établit jamais ni le contact vital ni l’amour du prochain. Le voisi
196 t vital ni l’amour du prochain. Le voisin, que la loi bien comprise nous ordonne d’aider dans sa peine, reste un voisin, ne
74 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
197 puissances collectives, de masses électorales, de lois économiques. Un jeu secret qui se joue sur nos têtes et dont la Press
198 itation des pauvres, la raison du plus fort et la loi du talion. Ici, c’est le capitalisme créateur de chômage, là c’est la
199 dire qu’en tant que chrétiens nous échappons aux lois communes ? Non pas ! Et gardons-nous ici de toute illusion optimiste 
200 à la fois l’économie et la pensée, et toutes les lois de la cité. Or, c’est à bâtir ce système, à développer ses conséquenc
75 1935, Esprit, articles (1932–1962). Tristan Tzara, Grains et Issues (juin 1935)
201 yance que la vie se fera toute seule et que des «  lois  » inexorables se chargent de transformer le monde, cette démission de
76 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Trois traités de Jean Calvin (20 juillet 1935)
202 efs d’école ; ni des docteurs dont la pensée fait loi , une fois sanctionnée par l’Église. Ils sont avant tout des témoins.
203 jamais, comme un littérateur de second ordre, aux lois d’une esthétique préconçue, mais il adopte toujours la forme de disco
77 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Ni gauche ni droite (août 1935)
204 eut une armée française puissante, il approuve la loi de deux ans. « Staline a raison », affirme l’affiche communiste ; mai
78 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
205 C’est ainsi que l’histoire devient un ensemble de lois , et non plus une chronique des actes. On tend à ne garder de ceux-ci
206 l’inventer, et non pour constater ces fameuses «  lois  » qu’on lui attribue après coup, et qui viennent comme par hasard jus
207 d’esprit, c’est l’image épurée d’un monde fait de lois . Cette image s’interpose entre la pensée « pure » et le réel confus e
208 gereux qui échappe à ses prises prudentes. Et ces lois confirment le penseur dans l’idée que l’esprit « distinct » reste san
209 ité — n’est pas de ce monde. C’est le royaume des lois « sérieuses et précises » que la pensée peut arriver à reconnaître, m
210 en vertu d’une coutume qui tend à se préciser en loi . L’échelle des valeurs matérielles que « touchent » les clercs pour l
211 i engage », ce qui est soumis aux sanctions de la loi , ce qui exige une décision prise par une personne responsable. 34. «
212 à nous faire croire que les faits obéissent à des lois sur lesquelles l’esprit ne peut rien. Comme si ce n’était pas justeme
213 justement cet « esprit » qui avait fabriqué ces «  lois  », dans l’espoir naïf qu’elles joueraient automatiquement en sa faveu
79 1935, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). René Guisan : un clerc (1935)
214 ion. Il n’est d’action créatrice que soumise à la loi d’une pensée rigoureuse ; il n’est de pensée saine qu’engagée dans un
80 1936, Articles divers (1936-1938). Forme et transformation, ou l’acte selon Kierkegaard (janvier 1936)
215 homme d’aujourd’hui ne le croit pas. Il croit aux lois , et il se veut déterminé. Or il l’est dans la mesure exacte où il l’a
216 à nos vies. Alors les règles, les morales et les lois qui nous disaient d’agir dans le même temps qu’elles nous privaient d
217 , et cet acte devient alors notre chemin et notre loi . Ainsi nous ne pouvons connaître que ce que nous prophétisons. Le chr
218 prisonnier des formes et des nombres, esclave des lois d’un monde sur lequel il devrait régner. Seule peut l’en délivrer la
219 autorité de la personne sur l’anarchie et sur la loi individuelle. C’est ici qu’on touche au mystère, sans lequel tout ser
81 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Dictature de la liberté, par Robert Aron (mars 1936)
220 s nécessaires et solutions d’urgence ; coutume et loi abstraite ; création et automatisme ; libéralisme et discipline ; féd
82 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Précisions utiles sur l’industrie des navets (mars 1936)
221 orable où se trouvent pris les éditeurs : 1. Les lois du capitalisme et l’importance sans cesse accrue des frais généraux o
222 des maisons passées aux mains des Messageries. La loi des gros chiffres, imposée par ce trust, est inexorablement dégradant
83 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plébiscite et démocratie (avril 1936)
223 général, demandé par un groupe de citoyens, d’une loi ou un projet de loi. Là où le référendum n’existe pas, comme en Franc
224 un groupe de citoyens, d’une loi ou un projet de loi . Là où le référendum n’existe pas, comme en France, on ne saurait par
225 ours dirigé contre l’État. C’est-à-dire que toute loi proposée par l’État et soumise au référendum se voit ipso facto repou
84 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
226 été réelle, sinon l’extension dans l’espace d’une loi personnelle, de la loi du propriétaire ? (Toute autre forme de propri
227 ension dans l’espace d’une loi personnelle, de la loi du propriétaire ? (Toute autre forme de propriété demeurant justiciab
228 « Si c’était vrai, ça se verrait. » Telle est la loi nouvelle et la réalité d’une ère dominée par ce fait historique : l’I
229 rois pas qu’il soit possible de les ramener à une loi , ni même à un usage régulier ; ou plutôt ils n’ont pas d’autre loi qu
230 usage régulier ; ou plutôt ils n’ont pas d’autre loi que cette volonté de plier l’attention aux phases d’un geste, d’une a
231 e que cette psychologie s’assure davantage de ses lois , elle tend à les substituer à l’imagination concrète du réel. Les fai
232 endue vers l’origine d’où procèdent à la fois les lois d’un art, la coutume d’un peuple, et l’authentique raison d’être, l’i
85 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Du danger de confondre la bonne foi et le stalinisme (juillet 1936)
233 mes qui modifient les circonstances », et non les lois économiques. Nous pensons donc que le progrès mécanique ne comporte p
86 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
234 ine dans le plan culturel. C’était substituer aux lois mythiques les hommes réels, les petits groupes d’hommes qui font la l
235 es réels, les petits groupes d’hommes qui font la loi . C’était substituer au dogme de la toute-puissance des faits économiq
236 es classes au mouvement culturel n’obéit pas à la loi de cause à effet. Leur unité n’est pas quelque chose de donné, mais q
237 classes et configuration de la vie, sous la même loi supérieure de la fin proposée par le socialisme. Il faut alors défin
87 1936, Articles divers (1936-1938). Décadence des lieux communs (décembre 1936)
238 égime politique. Ainsi la mesure n’est plus cette loi qui vit en l’homme réel et personnel, cette alliance du peuple avec s
239 ur des cultures authentiques. Elle est devenue la loi inexorable et mécanique qui plie l’individu à des calculs de masses,
88 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). L’Art poétique ou Qu’il faut penser avec les mains (décembre 1936)
240 s de localisation du spirituel, ne connaît pas de lois mais seulement des formes. C’est un monde en recréation perpétuelle,
89 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Le problème de la culture
241 ste : la science ne nous apprend-elle pas que les lois de l’histoire sont des lois, et que l’esprit ne peut rien y changer ?
242 rend-elle pas que les lois de l’histoire sont des lois , et que l’esprit ne peut rien y changer ? Que l’esprit plane donc, su
243 ctuel refuse absolument de s’intéresser à quelque loi fiscale ou militaire dont le projet surexcite l’opinion ; qu’il dise
244 ple question d’argent ! » — ou qu’il écrive de la loi de deux ans : « vaine querelle de défense nationale » — l’opinion una
90 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Fatalités du rationalisme bourgeois
245 fonction même, elle ne croit pourtant qu’à leurs lois  : ce sont les seules qui la provoquent à des combats où elle puisse v
246 uvement qui l’a constituée. Elle fait siennes les lois dont elle a su forcer le secret. Elle n’en veut point connaître d’aut
247 iste qui finit par soumettre l’homme lui-même aux lois du nombre, qui sont les lois des choses, la fatalité parallèle d’une
248 l’homme lui-même aux lois du nombre, qui sont les lois des choses, la fatalité parallèle d’une raison ennemie des mythes, c’
91 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Hegel, Comte, Marx, ou la rationalisation
249 et l’autre à la Science, qui est le triomphe des lois sur la mythologie, en même temps que la garantie d’une unité future d
250 réserve à la culture, dans un monde régi par des lois calquées sur la nature des choses. Si le principe du mouvement, du Pr
92 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Importance de la notion de commune mesure
251 . Car si la pensée et l’action se règlent sur des lois hétérogènes, la production n’a plus de fins intelligibles, et ses sou
93 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
252 s. Il vient de Dieu, il va vers Dieu, et c’est la loi de Dieu qui le conduit. C’est pourquoi son télos est transcendant com
253 de sa volonté. Dans l’Arche sont les Tables de la Loi . La Loi est la mesure sacrée. C’est elle qui rappelle à la fois l’ori
254 lonté. Dans l’Arche sont les Tables de la Loi. La Loi est la mesure sacrée. C’est elle qui rappelle à la fois l’origine et
255 Éternel Dieu et son service. Parce qu’elle est la loi de Dieu, et que ce Dieu est l’Éternel, la Loi est la conscience final
256 la loi de Dieu, et que ce Dieu est l’Éternel, la Loi est la conscience finale du peuple hébreu. Et parce qu’elle est la lo
257 finale du peuple hébreu. Et parce qu’elle est la loi de Dieu, elle porte en elle la règle permanente de toute action et de
258 e la mesure est indivisible. Dieu est au ciel, sa loi est sur la terre, et les prêtres sont là pour veiller sur l’Alliance.
259 u, se borner au concret, c’est rester fidèle à la Loi . D’ailleurs son langage même s’ordonne dès l’origine à cette vocation
260 agir. Point d’arts figuratifs ou imaginatifs. La loi les interdit par le deuxième et le troisième commandement. « Tu ne te
261 Et dès lors la mesure n’est plus dans l’ancienne Loi , mais dans la foi qui se manifeste, dans la foi qui témoigne en actes
262 crée des utopies. Sans obéissance, il imagine des lois fatales. Sans Messie, il se fait précurseur des messies qui ne viendr
263 se — aurait bel et bien donné les rudiments de la Loi au peuple juif, dès la sortie d’Égypte. Les prophètes seraient alors
94 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
264 e mesure ; lorsque nous agissons en citoyens : la loi  ; lorsque nous agissons en « hommes latins », ce sont alors certains
95 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Décadence des lieux communs
265 égime politique. Ainsi la mesure n’est plus cette loi qui vit en l’homme réel et personnel, cette alliance du peuple avec s
266 ur des cultures authentiques. Elle est devenue la loi inexorable et mécanique qui plie l’individu à des calculs de masses,
96 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure soviétique
267 ine dans le plan culturel. C’était substituer aux lois — les hommes, les petits groupes d’hommes qui font la loi. C’était su
268 s hommes, les petits groupes d’hommes qui font la loi . C’était substituer au dogme de la toute-puissance des faits économiq
269 es classes au mouvement culturel n’obéit pas à la loi de cause à effet. Leur unité n’est pas quelque chose de donné, mais q
270 classes et configuration de la vie, sous la même loi supérieure de la fin proposée par le socialisme. » Il faut alors défi
97 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
271 bachter, 30 janvier 1936, qui donne un résumé des lois fondamentales du régime. 49. Les théoriciens nationaux-socialistes r
98 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
272 e à terme, mais au contraire pour découvrir les «  lois  » de l’une, et la liberté créatrice qui éclate en l’autre à tout coup
273 estige, nous saurons qu’il invoque un ensemble de lois , un ensemble de dogmes et de déterminismes figurant à ses yeux la vér
274 t sa mission, le même refus intéressé de faire la loi vivante, qui ont assuré pendant cent ans l’impunité des entreprises d
275 fut à ce prix, l’échéance s’annonce tragique. La loi de l’inertie peut garantir pour quelques lustres une espèce de douceu
276 ue l’étymologie. Elle est l’arrêt d’une immanente loi . Nous y voici justement parvenus. Déjà l’on subordonne l’invention au
277 nt parvenus. Déjà l’on subordonne l’invention aux lois d’une économie en faillite. On refuse le brevet aux inventeurs de méc
278 t aussi fait des miracles ! Ils ont recouru aux «  lois  » pour dégager leur responsabilité, tout comme le peuple recourt au f
279 ne, échappant aux mains de l’inventeur, dicte ses lois au producteur : c’est la formule de notre crise industrielle comme au
280 s et à tous ceux qui forment l’opinion, dicte ses lois au créateur et stérilise la recherche hérétique : c’est la formule du
281 oint de vue, c’est l’encadrer de références à des lois ou à des écoles, c’est démontrer que ce point de vue ne se fonde pas
282 nt à leur tour des dogmes. D’où la mythologie des lois psychologiques, des lois historiques, des lois économiques, qui encom
283 . D’où la mythologie des lois psychologiques, des lois historiques, des lois économiques, qui encombrent la mentalité du cit
284 es lois psychologiques, des lois historiques, des lois économiques, qui encombrent la mentalité du citoyen moderne de supers
285 autres ? Nous le savons maintenant : ce sont ces lois nées du dessaisissement de la pensée. On ne récite pas l’homme. On le
286 déclare indépendants de ses pouvoirs. Ce sont les lois de nos savants, correspondant au « ils » du peuple (d’où cette conniv
287 éterministe et libérale. Déterministe à cause des lois  ; libérale dans la vie intérieure qu’elle mène à l’abri du réel aband
288 u’elle mène à l’abri du réel abandonné au jeu des lois . Le confort de cette position n’est pas niable, tant qu’il ne s’agit
289 à son tour, secrète des dogmes. Elle invente des lois qu’elle dit fatales. Et l’aboutissement normal de ces doctrines, just
290 rmal de ces doctrines, justifiées en vertu de ces lois , c’est le régime totalitaire, c’est-à-dire une glorification de l’Éta
291 t pur, chez les marxistes, ait abdiqué devant les lois économiques, comme il abdique chez les fascistes devant les lois biol
292 s, comme il abdique chez les fascistes devant les lois biologiques, nous ne sommes pas rentrés pour si peu dans le concret,
293 frais. Laisser le monde aller son train selon ses lois , quitte à le suivre à pas de crabe, les yeux fixés sur le déroulement
294 e passé. Le monde n’ira pas son train selon nos «  lois  » ; la loi du monde n’est pas la loi que nous tirons de notre défecti
295 monde n’ira pas son train selon nos « lois » ; la loi du monde n’est pas la loi que nous tirons de notre défection au monde
296 selon nos « lois » ; la loi du monde n’est pas la loi que nous tirons de notre défection au monde. La loi du monde est que
297 i que nous tirons de notre défection au monde. La loi du monde est que l’homme lutte contre le monde, en assumant le risque
298 sur leur prise solide, et je le pétrirai selon la loi nouvelle. Advienne ce que Dieu voudra ! J’aurai du moins gagné ma mor
299 tous ceux enfin qui se donnent sans remords à la loi brutale du nombre, trahissant dans ce temps, mais pour l’éternité, le
300 al par ses seules victimes et à leur seul profit. Loi démentie pourtant par toute l’expérience humaine. La justice n’est pa
99 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
301 ’est qu’elle estime que l’action dépend du jeu de lois fatales, et non pas de l’esprit créateur, incarné par des hommes resp
302 gnement. Et que me font alors ces coutumes et ces lois d’un monde absent : leurs mythes, leurs sciences ; que me fait tout c
303 u de rêver dans l’avenir et le passé, domaine des lois . Penser avec les mains désigne ainsi un acte dont j’ai dit qu’il est
304 t indépendante de la pensée, et qu’elle subit des lois que la pensée doit se borner à décrire. Je répondrais qu’une telle cu
305 la, dans un monde que la pensée abandonne à ses «  lois  », pour se retirer dans une sécurité où elle végète et récite ses pro
306 ve, c’est qu’elle oublie — nécessairement — une «  loi  » humaine fondamentale : la violence ne profite qu’aux violents, et q
307 tèmes politiques ne triomphent qu’à la faveur des lois économiques. Mais d’où viennent ces systèmes ? Et qui a fait ces lois
308 is d’où viennent ces systèmes ? Et qui a fait ces lois , ou qui les a laissées se faire, sinon les clercs réfugiés dans le gr
309 est clair que cette liberté-là, garantie par les lois de l’État, ne sera jamais que servitude pour le penseur, s’il sait qu
310 que ce vœu signifie pour beaucoup un appel aux «  lois scélérates » ; pour d’autres, qu’il témoigne d’un goût romantique du
311 se laisse guider par des formes, des usages, des lois qui ne sont en réalité que les résidus de créations anciennes. L’espr
312 sition : d’une part il opposera au conformisme la loi personnelle de l’homme, d’autre part, il opposera à l’évasion dans l’
313 contre la mort et l’anarchie. Les Juifs ont eu la Loi et la prophétie ; les Grecs, l’homme dans la cité ; les Romains, l’or
314 portaient jusqu’à présent la société, l’État, les lois , la pensée et l’action, n’étaient pas le vrai centre de l’homme, qui
315 pour cette seule raison, la société, l’État, les lois , la pensée et l’action déformaient l’homme et se l’asservissaient. Ai
316 d’une passion solitaire et féconde. Telle est la loi du monde, et il est admirable de l’aimer. Et la pensée même de Dieu n
317 ée même de Dieu ne s’est point soustraite à cette loi , c’est-à-dire à ce choix souverain de Dieu. C’est en s’y soumettant q
318 ps et l’espace est entièrement déterminée par les lois mécaniques. Fatalement, elles nous entraînent dans une dissolution at
100 1936, Articles divers (1936-1938). L’Acte comme point de départ (1936-1937)
319 ssi, son autarchie, et qu’il puisse se donner des lois qui ne tiennent plus compte de la crise du monde, et de celle de l’es
320 n tourner l’irrationalité foncière à l’aide d’une loi statistique, de même la méthode sociologique qui a conduit à la décou