1
n formidable mouvement de protestation contre les
lois
tyranniques. Le succès grandit rapidement, le gouvernement cède. Mais
2
ulière préfiguration : Certes ce ne seront ni les
lois
importunes des hommes, ni les craintes, ni la pudeur, ni le remords,
3
qu’il n’y a de liberté que dans la soumission aux
lois
naturelles ; et leur effort est de retrouver ces lois ; ils ne craign
4
naturelles ; et leur effort est de retrouver ces
lois
; ils ne craignent pas de choisir parmi leurs instincts, ni de les am
5
ns matériels formidables des ensembles soumis aux
lois
de l’esprit et de la vie sociale, non plus à un opportunisme anarchiq
6
ir Mes instincts, ensuite, les éduquer, selon des
lois
établies par le concours de l’expérience et d’un sentiment de convena
7
ter à l’existence que m’imposent mon corps et les
lois
du monde, et comment augmenter ma puissance de jouir, en même temps q
8
ette confusion. Mais s’il est bien établi que les
lois
de la vie sont essentiellement différentes des lois de l’œuvre d’art,
9
is de la vie sont essentiellement différentes des
lois
de l’œuvre d’art, il ne s’en suit pas forcément que l’on doit nier to
10
crée pas n’importe comment, mais selon certaines
lois
où se retrouve notre individualité. Elle nous crée tels que nous tend
11
etour à une fidélité plus profonde. Fidélité à sa
loi
individuelle, quelles merveilleuses duperies cela suppose. Mais c’est
12
que ces trois mots où se résume la défense de la
loi
sociale, patriotique, religieuse (?) et ci-devant morale qui protège
13
me méprisent ! Je les vois régner. Je salue leur
Loi
. » Le récit grassement pittoresque dans la description du milieu juif
14
qui ne soit connue d’avance et stérilisée par la
loi
, les mœurs et l’habitude. Nous n’avons aucun remords d’avoir déçu cet
15
gue semble disparaître, l’homme s’abandonne à des
lois
géométriques. Un jeu de chiffres d’horlogerie calculé une fois pour t
16
oumis plus subtilement encore que son travail aux
lois
d’une offre et d’une demande sans rapport avec ses désirs réels, et d
17
nce, abandonné à la lutte tragique et absurde des
lois
économiques et des exigences les plus rudimentaires de son corps. Il
18
he, évidemment scandalisée par cette atteinte aux
lois
du genre le plus conventionnel qui soit. Gérard la regarda avec une c
19
n beau regard de rêve, — lit-on dans l’Ennemi des
Lois
— son expression amoureuse du silence et cet ensemble idéal d’étudian
20
suivante, on me mit à l’école, parce que c’est la
loi
. La première classe fut agréable : j’alignais des bâtons en rêvant à
21
l n’y a pas d’égalité réelle possible tant que la
loi
est la même pour tous. Je ne parle pas des manuels d’histoire, dont i
22
onstituent une inversion méthodique de toutes les
lois
divines et humaines. C’est-à-dire : une méthode d’abâtardissement de
23
sation. Elle ne croit plus qu’au péché contre les
lois
sociales, eh bien ! elle apprendra que le seul péché qui n’a pas de p
24
suivante, on me mit à l’école, parce que c’est la
loi
. La première classe fut agréable : j’alignais des bâtons en rêvant à
25
l n’y a pas d’égalité réelle possible tant que la
loi
est la même pour tous. Je ne parle pas des manuels d’histoire, dont i
26
onstituent une inversion méthodique de toutes les
lois
divines et humaines. C’est-à-dire : une méthode d’abâtardissement du
27
sation. Elle ne croit plus qu’au péché contre les
lois
sociales, eh bien ! elle apprendra que le seul péché qui n’a pas de p
28
cal qui domine l’ensemble et le compose selon les
lois
d’une plastique exubérante. Quand je dis que j’observe, je n’observe
29
condition humaine : la liberté de l’esprit et les
lois
de la matière. Pris entre une anarchie et une fatalité également fune
30
es tours de la pensée scientifique. Cherchant des
lois
, la science ne peut trouver que des déterminismes. Soumettre l’esprit
31
à ses méthodes, c’est en réalité le soumettre aux
lois
de l’ordre matériel ; c’est se condamner donc à ne l’apercevoir que d
32
inventions matérielles et déjà nous sentons leurs
lois
peser sur notre vie : s’agit-il d’enrayer la science ? Non, mais que
33
hèmes, de la pornographie en outre violations des
lois
divines et humaines, n’eussent vraisemblablement pas fait encourir à
34
Bien plutôt, elle est l’expression concrète d’une
loi
divine et humaine, et c’est ici que l’on peut voir sa profonde ressem
35
, combien plus amer et noble, du consentement aux
lois
de la vie. Seule épreuve qui permette de nous en libérer. Car au-dess
36
parce que c’est mal ou bien, mais en vertu d’une
loi
organique, inéluctable, amorale, tout à fait indépendante de nos appr
37
l vise à la plénitude élémentaire, définie par la
loi
, par son astre. L’homme chrétien au contraire, l’homme qui doit être
38
e sans mesure naturelle : s’il ne retrouve pas de
loi
interne et de tension par le péché, il n’est plus qu’un être sans des
39
d’une souffrance et d’un isolement. Telle est la
loi
du monde, et il est admirable de l’aimer. Et la pensée n’est point so
40
imer. Et la pensée n’est point soustraite à cette
loi
, non, la pensée même de Dieu n’y est point soustraite. Car elle s’inc
41
c’est leur chœur qui chante une dernière fois la
loi
, au moment où il reçoit la grâce de lui échapper : « Wer immer strebe
42
e si Dieu n’était rien d’autre que l’ensemble des
lois
de la nature. Ainsi la conception de la transcendance divine aboutit
43
tule que bien et mal appartiennent au règne de la
loi
(de la morale). Et c’est la foi qui en libère, non pas cette « généro
44
mais le pardon. La vertu comme le vice naît de la
loi
et s’y réfère. Mais le péché naît où meurt la foi, et meurt là où vit
45
labore et s’impose dans le silence d’une vie : la
loi
de Dieu s’oppose à cette loi des hommes qui veut qu’on tue. Une décis
46
lence d’une vie : la loi de Dieu s’oppose à cette
loi
des hommes qui veut qu’on tue. Une décision se formule, peut-être pou
47
mais la repousse comme le signe d’un manque à la
loi
. Il y a une contrepartie. Celui que hante le sens du péché — c’est-à-
48
he, évidemment scandalisée par cette atteinte aux
lois
du genre le plus conventionnel qui soit. Gérard la regarda avec une c
49
cal qui domine l’ensemble et le compose selon les
lois
d’une plastique exubérante. Quand je dis que j’observe, je n’observe
50
Europe, qu’elle redoute encore, mais qui forge sa
loi
au secret de son désespoir… Bastions de l’Occident ? — Duquel ? Ou bi
51
mais la repousse comme le signe d’un manque à la
loi
. Il y a une contrepartie. Celui que hante le sens du péché — c’est-à-
52
cal qui domine l’ensemble et le compose selon les
lois
d’une plastique exubérante. Quand je dis que j’observe, je n’observe
53
Europe, qu’elle redoute encore, mais qui forge sa
loi
au secret de son désespoir… Bastions de l’Occident ? — Duquel ? Ou bi
54
tmosphère, par le charme qu’elle fait régner. Des
lois
adroites et humaines ne suffiront jamais à l’assurer : il y faut ce c
55
ur du siècle mécanique, accepter pour un temps sa
loi
, en préservant, s’il se peut, dans nos cœurs, ce droit d’aimer, cette
56
me, sauf les mouettes. Qu’on ne me parle plus des
lois
économiques et de leurs fatales réalités : car ce sont les réalités d
57
ce émanée de ce Conseil ne peut acquérir force de
loi
, avant d’avoir été soumise à l’examen d’un Comité composé du Conseil
58
at toutes les fois qu’il s’agit d’établir quelque
loi
nouvelle, ou de faire des changements aux anciennes. Ce corps est une
59
qu’il appartient de proposer et de promulguer une
loi
». Quant à l’esprit des lois pénales, Coxe l’estime « d’une extrême d
60
et de promulguer une loi ». Quant à l’esprit des
lois
pénales, Coxe l’estime « d’une extrême douceur », et les peines sont
61
que la liberté des individus est protégée par les
lois
de ce pays avec autant de sollicitude et d’efficacité que par celles
62
vers une carrière d’homme politique ou d’homme de
loi
, dans un style dignified à l’anglaise. Le ministère pastoral le condu
63
par suite la science et les faits, par suite les
lois
, polices, servitudes, déterminismes et autres déchets de l’intelligen
64
ison à l’esprit date peut-être de l’invention des
lois
économiques ; assurément, de leur divinisation. Le marxisme a simplem
65
es, c’est pour mieux dominer ses moyens. Selon sa
loi
. Mais le moderne dit : « Je gagne » ou « je produis », ou bien « Je c
66
os démissions personnelles : genèse des mythiques
lois
de l’économie, de l’histoire. Lorsque l’homme renonce à créer, son «
67
ns la nécessité et le jeu, les combinant selon sa
loi
pour créer un risque nouveau. Le temps de cet homme est plein, et nul
68
immédiatement consécutif, des institutions et des
lois
, je ne vois rien de plus néfaste que la fameuse législation du travai
69
de Grenelle. Et toujours, pour chaque chose, une
loi
sanctionnait le travail du dehors, mais arrachée en fin de séance par
70
jeunesse par des congrégations interdites, ou les
lois
sociales les plus honorables, non établies par un travail parlementai
71
ion avec ses pairs, est assuré malgré lui par des
lois
qui désorganisent tout sans satisfaire personne. Dans la vie familial
72
mme autant de réalités autonomes, possédant leurs
lois
propres, échappant à notre domination et poursuivant, en dehors de no
73
ue tout ce qui se passe dans le monde obéit à des
lois
générales et historiques qui échappent à notre volonté et sur lesquel
74
oethe, sans le savoir, ils nous enseignent que la
loi
seule nous conduit à la liberté. Adhérez au déterminisme de l’histoir
75
ens, abstraites. Sur quoi peut bien se fonder une
loi
historique ? Sur ce qui a été fait. Toute loi qu’on découvre dans la
76
une loi historique ? Sur ce qui a été fait. Toute
loi
qu’on découvre dans la société humaine repose sur le principe démissi
77
ne fût-ce que pour faire mentir le proverbe. Les
lois
générales, économiques ou sociales, sont toujours justes, dans la mes
78
endre. ⁂ Destin du siècle ou destin de l’homme ?
Loi
historique ou acte personnel ? Irresponsable ou responsable ? Telle e
79
d’être : le prochain. Lorsque les docteurs de la
loi
voulurent éprouver Jésus, l’un d’entre eux se leva et lui dit : Mais
80
ole, celle du Bon Samaritain. Et le docteur de la
loi
découvrit cette vérité que toute sa religion n’avait pas pu lui faire
81
, qui est au fond de notre désespoir. Les grandes
lois
historiques et révolutionnaires peuvent bien nous servir de refuge, d
82
l n’est pas notre vie. Il n’est qu’un abandon aux
lois
de la poussière. ⁂ Ceci peut définir l’Antiquité : la panique de l’ho
83
pour leur imposer le silence. Ordre géométrique,
loi
des choses muettes, mesure des apparences permanentes : le cours des
84
venir, et suivant l’ordre d’une Histoire dont la
loi
peut paraître souverainement illogique, nous voici contraints de nous
85
porelle est la succession de nos chutes, selon la
Loi
, à cause de la Loi. Rachetés, mais non pas pour ce temps. Restaurés,
86
ession de nos chutes, selon la Loi, à cause de la
Loi
. Rachetés, mais non pas pour ce temps. Restaurés, mais non pas dans l
87
n d’arguments pour faire sentir l’absurdité des «
lois
» qui, pour certains intellectuels, figurent la réalité. Une œuvre co
88
de toutes les valeurs bourgeoises il n’y a pas la
Loi
, ni l’Évangile, il y a tout au contraire une sournoise révolte de l’h
89
presque toutes les situations de ce livre ? Cette
Loi
qui nous condamne quoi que nous fassions, ce Juge impitoyable, cette
90
tous les destins collectifs et par les prétendues
lois
de l’Histoire, vit d’instant en instant, d’une tâche à une autre, d’u
91
opinion publique. Que l’histoire évolue selon des
lois
fatales, et que la volonté de quelques-uns n’y changera rien. Que la
92
si l’on a d’abord renoncé à l’autre vie ; que les
lois
de l’histoire ne sont rien si l’acte de l’homme les dément ; que la f
93
omme ? Une créature. Qu’est-ce que son ordre ? La
loi
du Créateur. Le solitaire que Kierkegaard appelle, c’est l’homme seul
94
on. Et toutes les « sciences » qui étudient ses «
lois
» historiques ou sociologiques sont comme une inversion de la théolog
95
lus être sujet de son action, qui l’abandonne aux
lois
mythiques de l’histoire. Kierkegaard au contraire nous répète : « La
96
tu n’es pas foule, imitation et simple objet des
lois
du monde. La foule attend : si tu la suis, elle te méprisera sans dou
97
bon de sentir qu’au-dessus de cette vie plane une
loi
meilleure, un esprit pur, une revanche, dût-on n’y parvenir jamais. O
98
t cesse d’être autorité, tombent sous le coup des
lois
publicitaires. Et la publicité traduit les exigences d’une classe bou
99
ivité créatrice des élites ? Ni le pouvoir ni les
lois
ne peuvent compter sur une longue durée ou sur une action un peu féco
100
ans l’incertain, divaguent dans la précision. Les
lois
qu’ils imaginent sont celles de la mort, et d’abord de leur propre mo
101
acteur, de celui qui fait nombre à celui qui fait
loi
, de celui qui regarde à celui qui s’engage. Nous pouvons voir ensuite
102
contre eux, notre raison cherche à trouver leurs
lois
. Elle les trouve, mais ce sont alors les lois mêmes de notre absence,
103
urs lois. Elle les trouve, mais ce sont alors les
lois
mêmes de notre absence, celles du monde abandonné et qui paraît déter
104
ru concevoir, dans ce qui les attaque, une fatale
loi
justifiée en raison. D’où vient alors l’idée de la personne, et ce re
105
n ordre contractuel où la personne abritée par la
loi
perde à la fois son risque et son pouvoir de création (démocratie lib
106
e. L’objet pendant ce temps, se dégrade selon ses
lois
. La révolte matérialiste trouve dans la carence du spiritualisme une
107
sprit qui dansait sur les eaux primitives, et les
lois
de mon corps sont celles de la poussière ? — Rien, l’esprit n’est plu
108
des impuissances trop humaines8. La plupart des «
lois
scientifiques » qu’on invoque à gauche et à droite pour justifier les
109
me, qu’un seul homme s’affirme, et le pouvoir des
lois
diminue aussitôt. Aussi bien convient-il d’opposer un scepticisme mét
110
ette pensée sociologique qui voudrait codifier la
loi
d’évolution des « masses » comme si les masses n’étaient pas faites d
111
saurait être utilisé, qui ne porte en lui-même la
loi
et l’image de la fin poursuivie. On n’aboutit pas à l’humain en agiss
112
mme autant de réalités autonomes, possédant leurs
lois
propres, échappant à notre domination et poursuivant, en dehors de no
113
ue tout ce qui se passe dans le monde obéit à des
lois
générales et historiques qui échappent à notre volonté et sur lesquel
114
oethe, sans le savoir, ils nous enseignent que la
loi
seule nous conduit à la liberté. Adhérez au déterminisme de l’histoir
115
ens, abstraites. Sur quoi peut bien se fonder une
loi
historique ? Sur ce qui a été fait. Toute loi qu’on découvre dans la
116
une loi historique ? Sur ce qui a été fait. Toute
loi
qu’on découvre dans la société humaine repose sur le principe démissi
117
ne fût-ce que pour faire mentir le proverbe. Les
lois
générales, économiques ou sociales, sont toujours justes, dans la mes
118
endre. ⁂ Destin du siècle ou destin de l’homme ?
Loi
historique ou acte personnel ? Irresponsable ou responsable ? Telle e
119
et non pas dans la rue, dans l’opinion, dans les
lois
de l’évolution. Le lieu de toute décision qui crée, c’est la personne
120
d’être : le prochain. Lorsque les docteurs de la
loi
voulurent éprouver Jésus, l’un d’entre eux se leva et lui dit : mais
121
ole, celle du Bon Samaritain. Et le docteur de la
loi
découvrit cette vérité que toute sa religion n’avait pas pu lui faire
122
, qui est au fond de notre désespoir. Les grandes
lois
historiques et révolutionnaires peuvent bien nous servir de refuge, d
123
du bon plaisir de l’État. Tout au contraire, des
lois
fondées sur la personne sont obligées de tenir compte en premier lieu
124
it dire, d’une manière un peu paradoxale, que ces
lois
perdent en puissance à mesure qu’elles gagnent en généralité. À mesur
125
ion. — Qu’est-ce que cela signifie : « Fonder les
lois
sur la personne » ? Vous dites que personne égale vocation. Admettons
126
t pour tous ces gens votre expression : fonder la
loi
sur la personne ? Vous voyez les absurdités qu’on peut en tirer ! Il
127
cela qu’il doit défendre contre l’empiètement des
lois
trop générales. 2° Mais on me dira que la vocation ainsi comprise est
128
ersonne c’est l’humain par excellence. Fonder les
lois
sur la personne, c’est assurer la liberté d’action des hommes les plu
129
’entendent les chrétiens est imprévisible. Or les
lois
ont pour utilité principale de prévoir. Il y a là une opposition de p
130
ctible. Si chacun prétend suivre sa vocation, les
lois
, si détaillées et si particulières qu’elles soient, deviennent forcém
131
D’autre part, on peut renverser l’objection. Les
lois
rigides, rationnelles et générales, ne sont pas celles qui assurent l
132
un moment donné, le supporter. Au contraire, des
lois
souples, laissant à l’activité des personnes un certain jeu, supporte
133
a prévoient en quelque sorte. C’est ainsi que les
lois
anglaises, notablement personnalistes, s’accommodent assez aisément d
134
ément de l’objection de conscience, alors que les
lois
rationnelles de l’État français transforment aussitôt cette objection
135
charité, à la poésie pure ou à la contingence des
lois
de la nature ! » Mais le marxisme, à la suite surtout des derniers éc
136
e chose, c’est assurément par opposition avec les
lois
inéluctables d’une nature tyrannique, entièrement livrée à la nécessi
137
tudes de pensée et de vie entièrement soumise aux
lois
du nombre et de la matière, pour ne rien dire de la police et de la d
138
endre l’homme irresponsable, obéissant aux seules
lois
que lui révèle la science, nouvelle théologie. Elle tend à rendre les
139
us parlons des choses, de leur nature et de leurs
lois
, de leur production, répartition et usage humain, et nous en parlons
140
dement de cette égalité abstraite. Car toutes les
lois
que l’on édicte alors (égalité de droits) contredisent aux coutumes d
141
es, c’est pour mieux dominer ses moyens. Selon sa
loi
. Mais le moderne dit : « Je gagne » ou « Je produis », ou bien « Je c
142
os démissions personnelles : genèse des mythiques
lois
de l’économie, de l’histoire. Lorsque l’homme renonce à créer, son «
143
ns la nécessité et le jeu, les combinant selon sa
loi
pour créer un risque nouveau. Le temps de cet homme est plein, et nul
144
immédiatement consécutif, des institutions et des
lois
, je ne vois rien de plus néfaste que la fameuse législation du travai
145
sont en train de la chiffrer et de la traduire en
lois
. Son but, je l’ai dit, n’est rien de moins que la suppression de la c
146
se trouverait aboli, et la production dégagée des
lois
fatales de la concurrence libérale et de la concentration capitaliste
147
ux en nombre. Tout problème concret, particulier (
loi
sur les chemins de fer, sur le régime du blé, sur les magnaneries, su
148
fession dans laquelle se posait la question, — la
loi
n’ayant rien résolu — et les régions et professions dans lesquelles l
149
dans lesquelles la question ne se posait pas — la
loi
créant une difficulté nouvelle. Ce petit exemple fait apparaître immé
150
des impuissances trop humaines. La plupart des «
lois
scientifiques » qu’on invoque à gauche et à droite pour justifier les
151
me, qu’un seul homme s’affirme, et le pouvoir des
lois
diminue aussitôt. Aussi bien convient-il d’opposer un scepticisme mét
152
ette pensée sociologique qui voudrait codifier la
loi
d’évolution des « masses » comme si les masses n’étaient pas faites d
153
saurait être utilisé, qui ne porte en lui-même la
loi
et l’image de la fin poursuivie. On n’aboutit pas à l’humain en agiss
154
mme autant de réalités autonomes, possédant leurs
lois
propres, échappant à notre domination et poursuivant, en dehors de no
155
ue tout ce qui se passe dans le monde obéit à des
lois
générales et historiques qui échappent à notre volonté et sur lesquel
156
oethe, sans le savoir, ils nous enseignent que la
loi
seule nous conduit à la liberté. Adhérez au déterminisme de l’histoir
157
ens, abstraites. Sur quoi peut bien se fonder une
loi
historique ? Sur ce qui a été fait. Toute loi qu’on découvre dans la
158
une loi historique ? Sur ce qui a été fait. Toute
loi
qu’on découvre dans la société humaine repose sur le principe démissi
159
ne fût-ce que pour faire mentir le proverbe. Les
lois
générales, économiques ou sociales, sont toujours justes, dans la mes
160
endre. ⁂ Destin du siècle ou destin de l’homme ?
Loi
historique ou acte personnel ? Irresponsable ou responsable ? Telle e
161
et non pas dans la rue, dans l’opinion, dans les
lois
de l’évolution. Le lieu de toute décision qui crée, c’est la personne
162
d’être : le prochain. Lorsque les docteurs de la
loi
voulurent éprouver Jésus, l’un d’entre eux se leva et lui dit : mais
163
ole, celle du Bon Samaritain. Et le docteur de la
loi
découvrit cette vérité que toute sa religion n’avait pas pu lui faire
164
, qui est au fond de notre désespoir. Les grandes
lois
historiques et révolutionnaires peuvent bien nous servir de refuge, d
165
du bon plaisir de l’État. Tout au contraire, des
lois
fondées sur la personne sont obligées de tenir compte en premier lieu
166
it dire, d’une manière un peu paradoxale, que ces
lois
perdent en puissance à mesure qu’elles gagnent en généralité. À mesur
167
ion. — Qu’est-ce que cela signifie : « Fonder les
lois
sur la personne » ? Vous dites que personne égale vocation. Admettons
168
t pour tous ces gens votre expression : fonder la
loi
sur la personne ? Vous voyez les absurdités qu’on peut en tirer ! Il
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cela qu’il doit défendre contre l’empiètement des
lois
trop générales. 2. Mais on me dira que la vocation ainsi comprise est
170
ersonne c’est l’humain par excellence. Fonder les
lois
sur la personne, c’est assurer la liberté d’action des hommes les plu
171
’entendent les chrétiens est imprévisible. Or les
lois
ont pour utilité principale de prévoir. Il y a là une opposition de p
172
ctible. Si chacun prétend suivre sa vocation, les
lois
, si détaillées et si particulières qu’elles soient, deviennent forcém
173
D’autre part, on peut renverser l’objection. Les
lois
rigides, rationnelles et générales, ne sont pas celles qui assurent l
174
un moment donné, le supporter. Au contraire, des
lois
souples, laissant à l’activité des personnes un certain jeu, supporte
175
a prévoient en quelque sorte. C’est ainsi que les
lois
anglaises, notablement personnalistes, s’accommodent assez aisément d
176
ément de l’objection de conscience, alors que les
lois
rationnelles de l’État français transforment aussitôt cette objection
177
charité, à la poésie pure ou à la contingence des
lois
de la nature ! » Mais le marxisme, à la suite surtout des derniers éc
178
e chose, c’est assurément par opposition avec les
lois
inéluctables d’une nature tyrannique, entièrement livrée à la nécessi
179
tudes de pensée et de vie entièrement soumise aux
lois
du nombre et de la matière, pour ne rien dire de la police et de la d
180
endre l’homme irresponsable, obéissant aux seules
lois
que lui révèle la science, nouvelle théologie. Elle tend à rendre les
181
us parlons des choses, de leur nature et de leurs
lois
, de leur production, répartition et usage humain, et nous en parlons
182
dement de cette égalité abstraite. Car toutes les
lois
que l’on édicte alors (égalité de droits) contredisent aux coutumes d
183
es, c’est pour mieux dominer ses moyens. Selon sa
loi
. Mais le moderne dit : « Je gagne » ou « Je produis », ou bien « Je c
184
os démissions personnelles : genèse des mythiques
lois
de l’économie, de l’histoire. Lorsque l’homme renonce à créer, son «
185
ns la nécessité et le jeu, les combinant selon sa
loi
pour créer un risque nouveau. Le temps de cet homme est plein, et nul
186
se trouverait aboli, et la production dégagée des
lois
fatales de la concurrence libérale et de la concentration capitaliste
187
tte à des réalités dont elle ignore ou répudie la
loi
interne : la tactique d’un parti, par exemple. Ce n’est pas dans l’ut
188
un peu divinisé, échappant en quelque manière aux
lois
de ce monde perdu. Sa sanctification ne doit pas le conduire à je ne
189
à venir ». Il reste dans le monde et soumis à ses
lois
, sachant pourtant qu’il n’appartient plus à sa forme, mais à sa trans
190
tion. L’imagination de la forme saisit d’abord la
loi
de formation ; et c’est alors, mais alors seulement, qu’elle peut pou
191
le peut poursuivre sans s’égarer dans la nuit. La
loi
de formation : le mode singulier de la personnification de la parole,
192
hée des rois à revenir à la formule « Un roi, une
loi
, une foi » — formule fasciste, dirions-nous aujourd’hui –, les intrig
193
antisociales — « géniales » —, puis il édicte des
lois
eugéniques, d’intention manifestement sociale, mais, en puissance, de
194
rt en servant son voisin, il n’échappe point à la
loi
, et la loi n’établit jamais ni le contact vital ni l’amour du prochai
195
nt son voisin, il n’échappe point à la loi, et la
loi
n’établit jamais ni le contact vital ni l’amour du prochain. Le voisi
196
t vital ni l’amour du prochain. Le voisin, que la
loi
bien comprise nous ordonne d’aider dans sa peine, reste un voisin, ne
197
puissances collectives, de masses électorales, de
lois
économiques. Un jeu secret qui se joue sur nos têtes et dont la Press
198
itation des pauvres, la raison du plus fort et la
loi
du talion. Ici, c’est le capitalisme créateur de chômage, là c’est la
199
dire qu’en tant que chrétiens nous échappons aux
lois
communes ? Non pas ! Et gardons-nous ici de toute illusion optimiste
200
à la fois l’économie et la pensée, et toutes les
lois
de la cité. Or, c’est à bâtir ce système, à développer ses conséquenc
201
yance que la vie se fera toute seule et que des «
lois
» inexorables se chargent de transformer le monde, cette démission de
202
efs d’école ; ni des docteurs dont la pensée fait
loi
, une fois sanctionnée par l’Église. Ils sont avant tout des témoins.
203
jamais, comme un littérateur de second ordre, aux
lois
d’une esthétique préconçue, mais il adopte toujours la forme de disco
204
eut une armée française puissante, il approuve la
loi
de deux ans. « Staline a raison », affirme l’affiche communiste ; mai
205
C’est ainsi que l’histoire devient un ensemble de
lois
, et non plus une chronique des actes. On tend à ne garder de ceux-ci
206
l’inventer, et non pour constater ces fameuses «
lois
» qu’on lui attribue après coup, et qui viennent comme par hasard jus
207
d’esprit, c’est l’image épurée d’un monde fait de
lois
. Cette image s’interpose entre la pensée « pure » et le réel confus e
208
gereux qui échappe à ses prises prudentes. Et ces
lois
confirment le penseur dans l’idée que l’esprit « distinct » reste san
209
ité — n’est pas de ce monde. C’est le royaume des
lois
« sérieuses et précises » que la pensée peut arriver à reconnaître, m
210
en vertu d’une coutume qui tend à se préciser en
loi
. L’échelle des valeurs matérielles que « touchent » les clercs pour l
211
i engage », ce qui est soumis aux sanctions de la
loi
, ce qui exige une décision prise par une personne responsable. 34. «
212
à nous faire croire que les faits obéissent à des
lois
sur lesquelles l’esprit ne peut rien. Comme si ce n’était pas justeme
213
justement cet « esprit » qui avait fabriqué ces «
lois
», dans l’espoir naïf qu’elles joueraient automatiquement en sa faveu
214
ion. Il n’est d’action créatrice que soumise à la
loi
d’une pensée rigoureuse ; il n’est de pensée saine qu’engagée dans un
215
homme d’aujourd’hui ne le croit pas. Il croit aux
lois
, et il se veut déterminé. Or il l’est dans la mesure exacte où il l’a
216
à nos vies. Alors les règles, les morales et les
lois
qui nous disaient d’agir dans le même temps qu’elles nous privaient d
217
, et cet acte devient alors notre chemin et notre
loi
. Ainsi nous ne pouvons connaître que ce que nous prophétisons. Le chr
218
prisonnier des formes et des nombres, esclave des
lois
d’un monde sur lequel il devrait régner. Seule peut l’en délivrer la
219
autorité de la personne sur l’anarchie et sur la
loi
individuelle. C’est ici qu’on touche au mystère, sans lequel tout ser
220
s nécessaires et solutions d’urgence ; coutume et
loi
abstraite ; création et automatisme ; libéralisme et discipline ; féd
221
orable où se trouvent pris les éditeurs : 1. Les
lois
du capitalisme et l’importance sans cesse accrue des frais généraux o
222
des maisons passées aux mains des Messageries. La
loi
des gros chiffres, imposée par ce trust, est inexorablement dégradant
223
général, demandé par un groupe de citoyens, d’une
loi
ou un projet de loi. Là où le référendum n’existe pas, comme en Franc
224
un groupe de citoyens, d’une loi ou un projet de
loi
. Là où le référendum n’existe pas, comme en France, on ne saurait par
225
ours dirigé contre l’État. C’est-à-dire que toute
loi
proposée par l’État et soumise au référendum se voit ipso facto repou
226
été réelle, sinon l’extension dans l’espace d’une
loi
personnelle, de la loi du propriétaire ? (Toute autre forme de propri
227
ension dans l’espace d’une loi personnelle, de la
loi
du propriétaire ? (Toute autre forme de propriété demeurant justiciab
228
« Si c’était vrai, ça se verrait. » Telle est la
loi
nouvelle et la réalité d’une ère dominée par ce fait historique : l’I
229
rois pas qu’il soit possible de les ramener à une
loi
, ni même à un usage régulier ; ou plutôt ils n’ont pas d’autre loi qu
230
usage régulier ; ou plutôt ils n’ont pas d’autre
loi
que cette volonté de plier l’attention aux phases d’un geste, d’une a
231
e que cette psychologie s’assure davantage de ses
lois
, elle tend à les substituer à l’imagination concrète du réel. Les fai
232
endue vers l’origine d’où procèdent à la fois les
lois
d’un art, la coutume d’un peuple, et l’authentique raison d’être, l’i
233
mes qui modifient les circonstances », et non les
lois
économiques. Nous pensons donc que le progrès mécanique ne comporte p
234
ine dans le plan culturel. C’était substituer aux
lois
mythiques les hommes réels, les petits groupes d’hommes qui font la l
235
es réels, les petits groupes d’hommes qui font la
loi
. C’était substituer au dogme de la toute-puissance des faits économiq
236
es classes au mouvement culturel n’obéit pas à la
loi
de cause à effet. Leur unité n’est pas quelque chose de donné, mais q
237
classes et configuration de la vie, sous la même
loi
supérieure de la fin proposée par le socialisme. Il faut alors défin
238
égime politique. Ainsi la mesure n’est plus cette
loi
qui vit en l’homme réel et personnel, cette alliance du peuple avec s
239
ur des cultures authentiques. Elle est devenue la
loi
inexorable et mécanique qui plie l’individu à des calculs de masses,
240
s de localisation du spirituel, ne connaît pas de
lois
mais seulement des formes. C’est un monde en recréation perpétuelle,
241
ste : la science ne nous apprend-elle pas que les
lois
de l’histoire sont des lois, et que l’esprit ne peut rien y changer ?
242
rend-elle pas que les lois de l’histoire sont des
lois
, et que l’esprit ne peut rien y changer ? Que l’esprit plane donc, su
243
ctuel refuse absolument de s’intéresser à quelque
loi
fiscale ou militaire dont le projet surexcite l’opinion ; qu’il dise
244
ple question d’argent ! » — ou qu’il écrive de la
loi
de deux ans : « vaine querelle de défense nationale » — l’opinion una
245
fonction même, elle ne croit pourtant qu’à leurs
lois
: ce sont les seules qui la provoquent à des combats où elle puisse v
246
uvement qui l’a constituée. Elle fait siennes les
lois
dont elle a su forcer le secret. Elle n’en veut point connaître d’aut
247
iste qui finit par soumettre l’homme lui-même aux
lois
du nombre, qui sont les lois des choses, la fatalité parallèle d’une
248
l’homme lui-même aux lois du nombre, qui sont les
lois
des choses, la fatalité parallèle d’une raison ennemie des mythes, c’
249
et l’autre à la Science, qui est le triomphe des
lois
sur la mythologie, en même temps que la garantie d’une unité future d
250
réserve à la culture, dans un monde régi par des
lois
calquées sur la nature des choses. Si le principe du mouvement, du Pr
251
. Car si la pensée et l’action se règlent sur des
lois
hétérogènes, la production n’a plus de fins intelligibles, et ses sou
252
s. Il vient de Dieu, il va vers Dieu, et c’est la
loi
de Dieu qui le conduit. C’est pourquoi son télos est transcendant com
253
de sa volonté. Dans l’Arche sont les Tables de la
Loi
. La Loi est la mesure sacrée. C’est elle qui rappelle à la fois l’ori
254
lonté. Dans l’Arche sont les Tables de la Loi. La
Loi
est la mesure sacrée. C’est elle qui rappelle à la fois l’origine et
255
Éternel Dieu et son service. Parce qu’elle est la
loi
de Dieu, et que ce Dieu est l’Éternel, la Loi est la conscience final
256
la loi de Dieu, et que ce Dieu est l’Éternel, la
Loi
est la conscience finale du peuple hébreu. Et parce qu’elle est la lo
257
finale du peuple hébreu. Et parce qu’elle est la
loi
de Dieu, elle porte en elle la règle permanente de toute action et de
258
e la mesure est indivisible. Dieu est au ciel, sa
loi
est sur la terre, et les prêtres sont là pour veiller sur l’Alliance.
259
u, se borner au concret, c’est rester fidèle à la
Loi
. D’ailleurs son langage même s’ordonne dès l’origine à cette vocation
260
agir. Point d’arts figuratifs ou imaginatifs. La
loi
les interdit par le deuxième et le troisième commandement. « Tu ne te
261
Et dès lors la mesure n’est plus dans l’ancienne
Loi
, mais dans la foi qui se manifeste, dans la foi qui témoigne en actes
262
crée des utopies. Sans obéissance, il imagine des
lois
fatales. Sans Messie, il se fait précurseur des messies qui ne viendr
263
se — aurait bel et bien donné les rudiments de la
Loi
au peuple juif, dès la sortie d’Égypte. Les prophètes seraient alors
264
e mesure ; lorsque nous agissons en citoyens : la
loi
; lorsque nous agissons en « hommes latins », ce sont alors certains
265
égime politique. Ainsi la mesure n’est plus cette
loi
qui vit en l’homme réel et personnel, cette alliance du peuple avec s
266
ur des cultures authentiques. Elle est devenue la
loi
inexorable et mécanique qui plie l’individu à des calculs de masses,
267
ine dans le plan culturel. C’était substituer aux
lois
— les hommes, les petits groupes d’hommes qui font la loi. C’était su
268
s hommes, les petits groupes d’hommes qui font la
loi
. C’était substituer au dogme de la toute-puissance des faits économiq
269
es classes au mouvement culturel n’obéit pas à la
loi
de cause à effet. Leur unité n’est pas quelque chose de donné, mais q
270
classes et configuration de la vie, sous la même
loi
supérieure de la fin proposée par le socialisme. » Il faut alors défi
271
bachter, 30 janvier 1936, qui donne un résumé des
lois
fondamentales du régime. 49. Les théoriciens nationaux-socialistes r
272
e à terme, mais au contraire pour découvrir les «
lois
» de l’une, et la liberté créatrice qui éclate en l’autre à tout coup
273
estige, nous saurons qu’il invoque un ensemble de
lois
, un ensemble de dogmes et de déterminismes figurant à ses yeux la vér
274
t sa mission, le même refus intéressé de faire la
loi
vivante, qui ont assuré pendant cent ans l’impunité des entreprises d
275
fut à ce prix, l’échéance s’annonce tragique. La
loi
de l’inertie peut garantir pour quelques lustres une espèce de douceu
276
ue l’étymologie. Elle est l’arrêt d’une immanente
loi
. Nous y voici justement parvenus. Déjà l’on subordonne l’invention au
277
nt parvenus. Déjà l’on subordonne l’invention aux
lois
d’une économie en faillite. On refuse le brevet aux inventeurs de méc
278
t aussi fait des miracles ! Ils ont recouru aux «
lois
» pour dégager leur responsabilité, tout comme le peuple recourt au f
279
ne, échappant aux mains de l’inventeur, dicte ses
lois
au producteur : c’est la formule de notre crise industrielle comme au
280
s et à tous ceux qui forment l’opinion, dicte ses
lois
au créateur et stérilise la recherche hérétique : c’est la formule du
281
oint de vue, c’est l’encadrer de références à des
lois
ou à des écoles, c’est démontrer que ce point de vue ne se fonde pas
282
nt à leur tour des dogmes. D’où la mythologie des
lois
psychologiques, des lois historiques, des lois économiques, qui encom
283
. D’où la mythologie des lois psychologiques, des
lois
historiques, des lois économiques, qui encombrent la mentalité du cit
284
es lois psychologiques, des lois historiques, des
lois
économiques, qui encombrent la mentalité du citoyen moderne de supers
285
autres ? Nous le savons maintenant : ce sont ces
lois
nées du dessaisissement de la pensée. On ne récite pas l’homme. On le
286
déclare indépendants de ses pouvoirs. Ce sont les
lois
de nos savants, correspondant au « ils » du peuple (d’où cette conniv
287
éterministe et libérale. Déterministe à cause des
lois
; libérale dans la vie intérieure qu’elle mène à l’abri du réel aband
288
u’elle mène à l’abri du réel abandonné au jeu des
lois
. Le confort de cette position n’est pas niable, tant qu’il ne s’agit
289
à son tour, secrète des dogmes. Elle invente des
lois
qu’elle dit fatales. Et l’aboutissement normal de ces doctrines, just
290
rmal de ces doctrines, justifiées en vertu de ces
lois
, c’est le régime totalitaire, c’est-à-dire une glorification de l’Éta
291
t pur, chez les marxistes, ait abdiqué devant les
lois
économiques, comme il abdique chez les fascistes devant les lois biol
292
s, comme il abdique chez les fascistes devant les
lois
biologiques, nous ne sommes pas rentrés pour si peu dans le concret,
293
frais. Laisser le monde aller son train selon ses
lois
, quitte à le suivre à pas de crabe, les yeux fixés sur le déroulement
294
e passé. Le monde n’ira pas son train selon nos «
lois
» ; la loi du monde n’est pas la loi que nous tirons de notre défecti
295
monde n’ira pas son train selon nos « lois » ; la
loi
du monde n’est pas la loi que nous tirons de notre défection au monde
296
selon nos « lois » ; la loi du monde n’est pas la
loi
que nous tirons de notre défection au monde. La loi du monde est que
297
i que nous tirons de notre défection au monde. La
loi
du monde est que l’homme lutte contre le monde, en assumant le risque
298
sur leur prise solide, et je le pétrirai selon la
loi
nouvelle. Advienne ce que Dieu voudra ! J’aurai du moins gagné ma mor
299
tous ceux enfin qui se donnent sans remords à la
loi
brutale du nombre, trahissant dans ce temps, mais pour l’éternité, le
300
al par ses seules victimes et à leur seul profit.
Loi
démentie pourtant par toute l’expérience humaine. La justice n’est pa
301
’est qu’elle estime que l’action dépend du jeu de
lois
fatales, et non pas de l’esprit créateur, incarné par des hommes resp
302
gnement. Et que me font alors ces coutumes et ces
lois
d’un monde absent : leurs mythes, leurs sciences ; que me fait tout c
303
u de rêver dans l’avenir et le passé, domaine des
lois
. Penser avec les mains désigne ainsi un acte dont j’ai dit qu’il est
304
t indépendante de la pensée, et qu’elle subit des
lois
que la pensée doit se borner à décrire. Je répondrais qu’une telle cu
305
la, dans un monde que la pensée abandonne à ses «
lois
», pour se retirer dans une sécurité où elle végète et récite ses pro
306
ve, c’est qu’elle oublie — nécessairement — une «
loi
» humaine fondamentale : la violence ne profite qu’aux violents, et q
307
tèmes politiques ne triomphent qu’à la faveur des
lois
économiques. Mais d’où viennent ces systèmes ? Et qui a fait ces lois
308
is d’où viennent ces systèmes ? Et qui a fait ces
lois
, ou qui les a laissées se faire, sinon les clercs réfugiés dans le gr
309
est clair que cette liberté-là, garantie par les
lois
de l’État, ne sera jamais que servitude pour le penseur, s’il sait qu
310
que ce vœu signifie pour beaucoup un appel aux «
lois
scélérates » ; pour d’autres, qu’il témoigne d’un goût romantique du
311
se laisse guider par des formes, des usages, des
lois
qui ne sont en réalité que les résidus de créations anciennes. L’espr
312
sition : d’une part il opposera au conformisme la
loi
personnelle de l’homme, d’autre part, il opposera à l’évasion dans l’
313
contre la mort et l’anarchie. Les Juifs ont eu la
Loi
et la prophétie ; les Grecs, l’homme dans la cité ; les Romains, l’or
314
portaient jusqu’à présent la société, l’État, les
lois
, la pensée et l’action, n’étaient pas le vrai centre de l’homme, qui
315
pour cette seule raison, la société, l’État, les
lois
, la pensée et l’action déformaient l’homme et se l’asservissaient. Ai
316
d’une passion solitaire et féconde. Telle est la
loi
du monde, et il est admirable de l’aimer. Et la pensée même de Dieu n
317
ée même de Dieu ne s’est point soustraite à cette
loi
, c’est-à-dire à ce choix souverain de Dieu. C’est en s’y soumettant q
318
ps et l’espace est entièrement déterminée par les
lois
mécaniques. Fatalement, elles nous entraînent dans une dissolution at
319
ssi, son autarchie, et qu’il puisse se donner des
lois
qui ne tiennent plus compte de la crise du monde, et de celle de l’es
320
n tourner l’irrationalité foncière à l’aide d’une
loi
statistique, de même la méthode sociologique qui a conduit à la décou