1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hugh Walpole, La Cité secrète (décembre 1925)
1 in pour moi. Puis : — Quelle imprudence ! Avec la lumière et peut-être du monde dans l’appartement. Il avait si froid que ses d
2 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
2 ls osent se faire violence pour se hisser dans la lumière . « Il vaut mieux, dit encore Vinet, ne voir d’abord que les grands tr
3 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Cocteau, Rappel à l’ordre (mai 1926)
3 e les miracles les plus étonnants sont ceux de la lumière . « Le mystère se passe en plein jour et à toute vitesse. » Telle est
4 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Le Corbusier, Urbanisme (juin 1926)
4 de la plastique qui est le jeu de formes sous la lumière  ». Cristallisation d’un rêve de joie et de raison où de grandes ordon
5 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
5 e. Sous les grands cils brillants, lustrés par la lumière descendante, les prunelles laiteuses du dieu avaient un reflet bleu c
6 1926, Journal de Genève, articles (1926–1982). Le Dépaysement oriental (16 juillet 1926)
6 ous viendraient une fois de plus la sagesse et la lumière . De récentes enquêtes ont dénoncé certaines des confusions sur quoi s
7 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
7 a ville présente au couchant, dans ce corridor de lumière où elle accueille le ciel — et derrière, elle devient plus secrète. V
8 u fleuve, parmi les dissonances mélancoliques des lumières et des odeurs, espérant entrer là-bas dans je ne sais quelle harmonie
9 s nous sommes retournés vers la ville. Fleurs de lumières sur les champs sombres du ciel de l’est, et une façade parfaite répon
10 guérir… Mais nous voyons la ville debout dans ses lumières . Architectures ! langage des dieux, ô joies pour notre joie mesurées,
8 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
11 étro, du prochain autobus, — si rapide : déjà les lumières des boulevards glissaient des reflets sur l’asphalte mouillé. Les pie
9 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)
12 ouvements… C’est une réalité quotidienne dans une lumière qui la métamorphose ; c’est un temps nouveau, et l’espace en relation
10 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
13 la netteté utile à l’harmonie des lignes ; où la lumière éclaire plus qu’elle ne caresse ; où pourtant les hivers les plus dur
11 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
14 onque. Il advint que ce fut celle de l’Italie. La lumière , mon pays natal ! — Je vécus d’articles sur la mode et la politique,
15 e voyait d’abord qu’un bouquet transfiguré par la lumière et que reflétaient de nombreuses glaces. Les fenêtres que j’ouvris fi
12 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
16 que la forme blanche, sous un brusque faisceau de lumière m’apparaît avec le visage même de mon amour. Je me sens voluptueuseme
17 esoin de souffrir pour comprendre. Le faisceau de lumière quitta la scène, un reflet balaya le parterre, le visage de mon voisi
18 — c’est un ciel suspendu assez bas sur nos têtes. Lumière orangée, tamisée ; un piano dissimulé joue très doucement. Nous somme
13 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
19 ans les yeux. Il varie sur son visage les jeux de lumière et de sentiments. Il découvre une sorte de rire au coin de sa bouche
14 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jules Supervielle, Saisir (juin 1929)
20 elle s’est dégagée et qu’elle voit dans une autre lumière  : « Tout semblait vivre au fond d’un insistant regard. » Le poète des
15 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
21 stoire le Progrès constant de l’humanité vers les lumières , l’incrédulité et le bien-être matériel. Nous savions qu’un fils d’ou
16 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
22 e crime quotidien, et se félicitent du régime des lumières et des compteurs à gaz. Mais ils se fâchent tout rouge quand on leur
17 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 6. La trahison de l’instruction publique
23 dresse aux démocrates convaincus, partisans des «  lumières  », et qui pourtant s’indignent de voir la morale actuelle s’attaquer,
18 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
24 stoire le Progrès constant de l’humanité vers les lumières , l’incrédulité et le bien-être matériel. Nous savions qu’un fils d’ou
19 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
25 e crime quotidien, et se félicitent du régime des lumières et des compteurs à gaz. Mais ils se fâchent tout rouge quand on leur
20 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 6. La trahison de l’instruction publique
26 dresse aux démocrates convaincus, partisans des «  lumières  » et qui pourtant s’indignent de voir la morale actuelle s’attaquer,
21 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
27 produire : des aboiements fous et une effusion de lumière basse, rougeoyante, campagnarde. ⁂ La sauce est au rôti ce que le sty
22 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
28 aux clochers de la capitale qui s’avance dans la lumière fauve d’un soir chaud sur la plaine, avec ses dômes et ses façades ex
29 ment de l’amitié prochaine). Et la générosité des lumières d’avant le soir, — et cette espèce de tendresse pour tous les possibl
30 une chanson populaire et regardent tristement les lumières . Il y en a aussi qui se réchauffent sur les degrés du poêle, celles-l
23 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
31 imaginer que jamais plus je ne la reverrai, cette lumière en ce lieu, secrète et familière. Songeant à cette minute et à d’autr
24 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
32 des typiquement sécularistes : la philosophie des lumières , celle de la technique, celle du primat de la Vie. Ce lui est une occ
33 ifique de M. Brunschvicg, philosophe officiel des lumières . De quelles prises, en effet, dispose cet idéalisme ? se demande M. G
25 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
34 Dieu avait une place plus grande dans la joyeuse lumière de notre ciel simplifié. Et voilà, n’est-ce pas, un ton et une ferve
35 grande composition : trois longues croix dans une lumière dramatique, le corps du Christ déjà presque transfiguré en symbole my
26 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
36 oyez avec quelle tranquillité tout repose dans la lumière … » Vous avez reconnu ce ton souverain. Pour la première fois, le ton
27 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
37 it cherché, étaient merveilleux. Les couleurs, la lumière du soleil, les dessins, les roses, les lèvres rouges des filles, tout
28 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
38 is intérieur où Freud naguère porta l’impitoyable lumière de l’observation scientifique. Reflet du siècle, le roman bientôt s’a
29 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
39 une plénitude royale s’avance fortement contre la lumière , et les yeux, entre cette bouche et ce front, disent d’un sobre et mé
40 éclat sur tout ce que nous ferons, comme la douce lumière d’un soleil caché14. » Écrire, tout en se taisant. Et ceux-là seuls e
30 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
41 que la forme blanche, sous un brusque faisceau de lumière m’apparaît avec le visage même de mon amour. Je me sens voluptueuseme
42 esoin de souffrir pour comprendre. Le faisceau de lumière quitta la scène, un reflet balaya le parterre, le visage de mon voisi
43 — c’est un ciel suspendu assez bas sur nos têtes. Lumière orangée, tamisée ; un piano dissimulé joue très doucement. Nous somme
31 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
44 comme symbolique. Hofmannsthal Un aquarium de lumière rose où nagent des phoques à ventre blanc qui sont des ministres, des
45 uis seul, comme ceux qui se souviennent. Tout est lumière dans cet espace, jeu silencieux de lustres, de glaces et d’acajous po
46 de où pénètre le ciel pâli. Transparents sous les lumières qui déjà retirent leurs plus longs rayons, ils ont encore des lèvres
47 e déchirure assourdissante du monde : je vois une lumière vraie, chaude et triomphante, et des vaisseaux qui ramènent Iseut dan
48 i nu pourtant dans la soie et le velours, dans la lumière froide et la fatigue qui le fléchit un peu. Toucher, — guérir de l’éc
32 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
49 aux clochers de la capitale qui s’avance dans la lumière fauve d’un soir chaud sur la plaine, avec ses dômes et ses façades ex
50 ment de l’amitié prochaine). Et la générosité des lumières d’avant le soir, — et cette espèce de tendresse pour tous les possibl
51 une chanson populaire et regardent tristement les lumières . Il y en a aussi qui se réchauffent sur les degrés du poêle, celles-l
52 imaginer que jamais plus je ne la reverrai, cette lumière en ce lieu, secrète et familière. Songeant à cette minute et à d’autr
33 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
53 descend dans un vieux bourg de Souabe, — quelques lumières au milieu d’une étroite vallée où le train longtemps côtoya une riviè
54 chien s’est tu ; des pas s’éloignent. Un trait de lumière sous la porte disparaît. Il aime sentir autour de lui vivre la grande
55 ns la forêt. Vers le soir, j’étais bien perdu. La lumière montait vers la cime des arbres, aux lisières d’une forêt de Parsifal
56 ue je serai étendu dans la maison, je veux que la lumière brille dans ma chambre et dans les corridors, pendant toute la nuit,
57 e fille tzigane, ma Rose noire de Tannenbourg. La lumière délirait doucement, au sein du silence et du regard. Et nous sommes d
58 ualiser. À la vitesse suprême, elle s’évanouit en lumière . C’est ainsi que dans le monde spirituel, l’ère de la vitesse prépare
34 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
59 soulevées s’arrêtaient au bord du ciel, devant la lumière maritime ; puis cédaient de l’épaule et l’on voyait le golfe violacé
60 re fort contre les grèves, soulagée de la pesante lumière . Mais dans cette chambre élevée du château, l’air demeure étouffant e
35 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
61 produire : des aboiements fous et une effusion de lumière basse, rougeoyante, campagnarde. ⁂ La sauce est au rôti comme le styl
36 1932, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La pluie et le beau temps (Dialogue dans une tête) (1932)
62 mps. Si vous étiez païenne et que vous adoriez la lumière , le beau temps vous serait un Dieu rendu visible ; et votre « bonheur
63 que l’un des noms de sa présence. Mais un jour la lumière est morte autour de nous, elle est morte à la surface des choses pour
37 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
64 ymbolique. Hugo von Hofmannsthal. Un aquarium de lumière rose où nagent des phoques à ventre blanc qui sont des ministres, des
65 uis seul, comme ceux qui se souviennent. Tout est lumière dans cet espace, jeu silencieux de lustres, de glaces et d’acajous po
66 de où pénètre le ciel pâli. Transparents sous les lumières qui déjà retirent leurs plus longs rayons, ils ont encore des lèvres
67 e déchirure assourdissante du monde : je vois une lumière vraie, chaude et triomphante, et des vaisseaux qui ramènent Iseut dan
68 i nu pourtant dans la soie et le velours, dans la lumière froide et la fatigue qui le fléchit un peu. Toucher, — guérir de l’éc
38 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
69 aux clochers de la capitale qui s’avance dans la lumière fauve d’un soir chaud sur la plaine, avec ses dômes et ses façades ex
70 ment de l’amitié prochaine). Et la générosité des lumières d’avant le soir, — et cette espèce de tendresse pour tous les possibl
71 une chanson populaire et regardent tristement les lumières . Il y en a aussi qui se réchauffent sur les degrés du poêle, celles-l
72 imaginer que jamais plus je ne la reverrai, cette lumière en ce lieu, secrète et familière. Songeant à cette minute et à d’autr
39 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
73 soulevées s’arrêtaient au bord du ciel, devant la lumière maritime ; puis cédaient de l’épaule et l’on voyait le golfe violacé
74 re fort contre les grèves, soulagée de la pesante lumière . Mais dans cette chambre élevée du château, l’air demeure étouffant e
40 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
75 descend dans un vieux bourg de Souabe, — quelques lumières au milieu d’une étroite vallée où le train longtemps côtoya une riviè
76 chien s’est tu ; des pas s’éloignent. Un trait de lumière sous la porte disparaît. Il aime sentir autour de lui vivre la grande
77 ns la forêt. Vers le soir, j’étais bien perdu. La lumière montait vers la cime des arbres, aux lisières d’une forêt de Parsifal
78 ue je serai étendu dans la maison, je veux que la lumière brille dans ma chambre et dans les corridors, pendant toute la nuit,
79 e fille tzigane, ma Rose noire de Tannenbourg. La lumière délirait doucement, au sein du silence et du regard. Et nous sommes d
80 de certitude tranquille, ces objets vus dans une lumière sobre et mate.) Telle a donc été ma « vision » : formats et couleurs
81 ualiser. À la vitesse suprême, elle s’évanouit en lumière . C’est ainsi que dans le monde spirituel, l’ère de la vitesse prépare
41 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
82 j’en perdrai le goût d’être un Européen. La Ville Lumière n’est pas détruite : elle s’est éteinte. Désert de hautes pierres san
83 rume d’été flottant sur la rivière… Une langue de lumière orangée vient râper doucement le crépi des murs bas, sur la terrasse
84 cavernes d’ombre et gonflements majestueux où la lumière fait ses grands jeux, de tous les rouges au bleu de plomb. Aux approc
42 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — I
85 d’air des gorges, sentir qu’on descendait vers la lumière , vers le grand lac doublant soudain le ciel au sortir du treizième tu
43 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VII
86 ciels changeants, et si profonds ses lointains de lumière . La pente derrière moi, l’horizon des collines, sont le cadre qui don
87 bien différente… Enfin la variété des objets, des lumières , des premiers plans et des éloignements qu’un peu de vent déplace, il
44 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VIII
88 essemblerait guère à mes esquisses. Au lieu de la lumière souvent voilée du lac, on y verrait un éclairage cru, des ombres long
45 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
89 es fusées d’une fête intempestive. On demande des lumières qui ne soient plus seulement aveuglantes. On voudrait être dirigé, pl
46 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Solutions pratiques ? (mars 1933)
90 arler d’une Révélation. Est-ce donc qu’une grande lumière leur est venue dans cette nuit ? Est-ce qu’ils ont, eux, la clef du m
91 un jour. Ils savent que le Christ leur promet la lumière à la mesure de leur obéissance. Ils n’ont donc pas reçu une révélatio
47 1933, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)
92 s décidément incompatibles avec nos plus récentes lumières  ? Ou bien doit-elle, tout au contraire, assumer le scandale, montrer
48 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). D’un humour romand (24 février 1934)
93 rre Girard, il faut avoir aimé Charlot, celui des Lumières de la Ville et du Cirque. Les héros de Pierre Girard sont de doux ahu
49 1934, Journal de Genève, articles (1926–1982). Sara Alelia (25 mai 1934)
94 contrastée, et des paysages baignés d’une longue lumière boréale. Cette femme n’est pas un ange, ni une sainte. Elle pèche, el
50 1934, Articles divers (1932-1935). La Révolution nécessaire, par Arnaud Dandieu et Robert Aron (juin 1934)
95 meilleure lui pousse. » Fernandez a peut-être des lumières qui me font absolument défaut sur la psychologie du bourgeois, animal
51 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
96 d’êtres révélés et saisis par le droit flot de la lumière , les replis de la vie quotidienne fouillés comme un cauchemar par le
52 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Au sujet d’un roman : Sara Alelia (3 novembre 1934)
97 contrastés, et des paysages baignés d’une longue lumière boréale. Cette femme n’est pas un ange ni une sainte. Elle a péché gr
53 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
98 ppelons : personne, si nous savons qu’elle est la lumière de nos lumières, et le soleil que rien ne peut décrire, mais qui fait
99 nne, si nous savons qu’elle est la lumière de nos lumières , et le soleil que rien ne peut décrire, mais qui fait voir le monde e
54 1934, Articles divers (1932-1935). Carl Koch, Søren Kierkegaard (1934)
100 spective chrétienne, que Carl Koch met si bien en lumière —, nous pourrons nous montrer plus exigeants sur l’interprétation thé
55 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Kierkegaard, Dostoïevski, Barth (23 février 1935)
101 ète philosophe et du théologien projette une vive lumière sur le secret dernier du message d’un romancier : Dostoïevski. Prenon
56 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
102 llusion lorsqu’elle se risque à subsister dans la lumière est prise impitoyablement pour ce qu’elle est, c’est-à-dire pour ce q
103 Et voilà notre psychologue obligé de chercher ses lumières chez les physiologistes ou chez les métaphysiciens. En vérité, la cur
104 t s’y ramène à l’opposition des ténèbres et de la lumière . « Autrefois vous étiez ténèbres, et maintenant vous êtes lumière » (
105 fois vous étiez ténèbres, et maintenant vous êtes lumière  » (Éph. 5.8) ou encore : « Nous qui sommes du jour… » (I Thess. 5.8)
106 olennel ou vulgaire. (Aufklärung, philosophie des Lumières , claire logique, obscurantisme, etc.). Pour illustrer quelques-unes d
107 comme j’ai été connu ». Au commencement est la lumière (physique) On ne voit que ce qui est vu. Mais peut-être faut-il al
108 mouvement des corps, il y a comme un appel de la lumière . La première parole de Dieu : « Que la lumière soit » est aussi le pr
109 la lumière. La première parole de Dieu : « Que la lumière soit » est aussi le premier moteur de l’univers. Toute substance que
110 emier moteur de l’univers. Toute substance que la lumière vient toucher, aussitôt se meut et se forme, et de même qu’elle a été
111 forme, et de même qu’elle a été « connue » par la lumière , de même elle devient à nos yeux reconnaissable. Il n’est pas d’autre
112 n’est pas d’autre mouvement que cet élan vers la lumière — ou pour la fuir — par quoi tout se révèle et se manifeste à la vue,
113 s voyons a vu ; et tout, d’abord, a été vu par la lumière créatrice. « L’œil ne verrait pas le soleil s’il n’était de nature so
114 amour sont un seul acte et une seule réponse : «  Lumière du monde, vous m’avez éclairé. Je vous ai vue, je vous ai aimée : car
115 cette œuvre mordue par le temps et modelée par la lumière , ce n’est pas le regard troublé qui erre sur les miroirs de la ville,
116 emples, statues, — visages ! Dans l’enfance de la lumière . L’image physionomique de l’Univers Quelle que soit la vénérati
117 z certains batraciens aveugles, qu’on expose à la lumière dans des conditions particulières, se développent lentement des yeux
118 nction crée l’organe » se traduirait ici par « la lumière crée l’œil ». Je donne cet exemple pour son pittoresque, sans prétend
57 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
119 e faire plus ou mieux que les autres ? A-t-il des lumières spéciales sur les moyens de résoudre la crise, d’organiser la product
120 hrétiens possèdent, du seul fait de leur foi, des lumières spéciales sur les problèmes techniques que pose la vie de la cité mod
58 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
121 es conteurs. Ce sera, dans la féerie de l’eau des lumières et des couleurs, le ballet vertigineux des ondes. Ce sera aussi la fê
122 Sur le mystère de cette opération magique, peu de lumières dans la psychologie moderne. 33. Si le concret est « ce qui engage »
59 1936, Articles divers (1936-1938). Forme et transformation, ou l’acte selon Kierkegaard (janvier 1936)
123 ons. Le chrétien marche dans la nuit en créant sa lumière et son chemin5, lumière qui n’est pas sa lumière, chemin toujours imp
124 dans la nuit en créant sa lumière et son chemin5, lumière qui n’est pas sa lumière, chemin toujours imprévisible, certitude que
125 lumière et son chemin5, lumière qui n’est pas sa lumière , chemin toujours imprévisible, certitude que devinent les pas, chemin
126 ais la réponse est : « Convertissez-vous ! » À la lumière jaillie de l’acte de la foi, le mystère du temps se dévoile ; mais un
127 e. 5. « Ta Parole est une lampe à mes pieds, une lumière sur mon sentier » 6. Die Chimäre, trad. française dans les Éléments
60 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
128 d’un mouvement. Et tout mouvement provient de la lumière qui crée les formes en même temps que notre œil. « La vérité est une
61 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
129 t prétendre étudier la nuit sans le secours de la lumière . Le sens du passé n’apparaît qu’aux yeux de qui sait voir les aboutis
62 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Fatalités du rationalisme bourgeois
130 trir du nom d’obscurantisme. La « philosophie des lumières  » en est l’illustration fameuse. Or c’est elle qui est à l’origine de
63 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
131 tes plus ou moins lumineuses selon la quantité de lumière blanche qu’elles rayonnent — ainsi le jaune est plus clair que le ver
64 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
132 le nouvel ordre des choses. Ils n’ont pas plus de lumières sur les modalités de cette opération que les clercs n’en avaient sur
65 1936, Articles divers (1936-1938). L’Acte comme point de départ (1936-1937)
133 s écartée tout d’abord. L’acte créateur sépare la lumière des ténèbres. Son caractère dichotomique n’est pas isolé de son carac
134 on caractère agonique. Ce n’est pas à dire que la lumière et les ténèbres soient données avant l’acte, car sinon il ne serait p
66 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
135 t prétendre étudier la nuit sans le secours de la lumière . Le sens du passé n’apparaît qu’aux yeux de qui sait voir les aboutis
67 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Fatalités du rationalisme bourgeois
136 trir du nom d’obscurantisme. La « philosophie des lumières  » en est l’illustration fameuse. Or c’est elle qui est à l’origine de
68 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
137 tes plus ou moins lumineuses selon la quantité de lumière blanche qu’elles rayonnent — ainsi le jaune est plus clair que le ver
69 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
138 le nouvel ordre des choses. Ils n’ont pas plus de lumières sur les modalités de cette opération que les clercs n’en avaient sur
70 1937, Articles divers (1936-1938). Chamisso et le Mythe de l’Ombre perdue (mai-juin 1937)
139 e servent, les femmes qu’il rencontre, surtout la lumière du jour, et même la clarté de la lune. Il recherche la solitude pour
71 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
140 Pâques, 7 heures Tout est trempé et ruisselant de lumière bleue, les feuillages encore translucides au-dessus du bassin bleu de
141 velle création, et la « révélation des enfants de lumière  » ! 21 avril Voici les affiches des partis, pour la campagne d’électi
72 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
142 près son culte. Je suis rentré à bicyclette, sans lumière , distinguant à peine la route asphaltée. Je roulais comme en rêve, le
143 fait dans mon esprit ce qu’on appelle un trait de lumière . Lundi dernier, au petit matin, nous nous sommes réveillés couverts d
144 temps de réfléchir, et de nous faire part de vos lumières , et sans vous, où irions-nous donc, nous qui ne croyons plus aux curé
73 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
145 ds sans nourrir la vision. Pas de mouches dans la lumière au ras des landes. Lucidité stérile du bel hiver ! La colère y jailli
146 ous les tilleuls. Il y a un grand bonheur dans la lumière qui baigne le jardin fleuri, éclate sur la façade de la maison, plus
147 e la Création vers la révélation des « enfants de lumière  », et la restauration de l’ordre originel. Et voilà pratiquement la r
74 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Selma Lagerlöf, conteur de légende (3 juillet 1937)
148 uite par la Réforme, c’est un pays entier sous la lumière de la Parole, qui trouve ici son expression. Tout respire largement,
75 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (25 juillet 1937)
149 erre et beaucoup de ciel, et partout cette humide lumière blanche qui met des ombres si légères, vertes et bleues, sur les mura
150 ler à ma vie, dans l’heureux étourdissement de la lumière maritime. Pour mes pensées, je les occupe en attendant à de petits ex
151 fait dans mon esprit ce qu’on appelle un trait de lumière . Lundi dernier, au petit matin, nous nous sommes réveillés couverts d
76 1937, Articles divers (1936-1938). Extraits de… Journal d’un intellectuel en chômage (15 août 1937)
152 e temps de réfléchir et de nous faire part de vos lumières , et sans vous, où irions-nous donc, nous qui ne croyons plus aux curé
77 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Gösta Berling, par Selma Lagerlöf (novembre 1937)
153 esque pardonner au monde. C’est le placer sous la lumière fantastique de la Promesse, au point où tout se renverse, où le ciel
78 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
154 je ne vois pas que le chrétien comme tel ait des lumières particulières sur ces sujets, qui exigent un savoir technique. Mais c
79 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Préambule
155 e lesquelles s’amasse l’écume rousse. Une grande lumière humide baigne ce paysage horizontal. Des voiles ocrées passent au ras
156 iaux : la terre, la mer, le ciel, et le feu de la lumière . Nous vivrons bien ! ⁂ Je revois, je revis si bien cette traversée, c
80 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
157 erre et beaucoup de ciel, et partout cette humide lumière blanche qui met des ombres si légères, vertes et bleues, sur les mura
158 ler à ma vie, dans l’heureux étourdissement de la lumière maritime. Pour mes pensées, je les occupe en attendant à de petits ex
159 ou trois clochers lointains, noirs et blancs. La lumière n’a plus cette intensité blanche et bleue qui nous avait comme étourd
160 près son culte. Je suis rentré à bicyclette, sans lumière , distinguant à peine la route asphaltée. Je roulais comme en rêve, le
161 fait dans mon esprit ce qu’on appelle un trait de lumière . Lundi dernier, au petit matin, nous nous sommes réveillés couverts d
162 ds sans nourrir la vision. Pas de mouches dans la lumière au ras des landes. Lucidité stérile du bel hiver. La colère y jaillit
163 e temps de réfléchir et de nous faire part de vos lumières , et sans vous, où irions-nous donc, nous qui ne croyons plus aux curé
164 rifiée et rajeunie, des fleurs partout, la grande lumière sur nos murs blanchis. J’ai travaillé au jardin, tous ces jours. Labo
165 ous les tilleuls. Il y a un grand bonheur dans la lumière qui baigne le jardin fleuri, éclate sur la façade de la maison plus c
166 e la création vers la révélation des « enfants de lumière  », et la restauration de l’ordre originel. Et voilà pratiquement la r
81 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
167 ues, 7 heures Tout est trempé et ruisselant de lumière bleue, les feuillages encore translucides au-dessus du bassin bleu de
168 velle création, et la « révélation des enfants de lumière  » ! 21 avril 1935 Voici les affiches des partis, pour la campag
82 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. L’été parisien
169 ve une beauté à ces façades monotones, animées de lumières çà et là, de linges qui pendent aux fenêtres, et d’une population de
170 devant ces façades toutes sonores de radios et de lumières , n’est-ce pas beau ? Pourquoi ce ricanement « réactionnaire » dans mo
83 1938, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Vues sur le national-socialisme (1er juin 1938)
171 ur de marée, des trompettes au-dehors. Toutes les lumières s’éteignent dans la salle, tandis que des flèches lumineuses s’allume
84 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
172 ve à l’envol spirituel vers le monde incréé de la Lumière . L’Amour mystique, dont le symbole était la « Dame des pensées » dans
173 t une lente consomption, une moindre-vie. À cette lumière que jette sur nos psychologies la connaissance du mythe primitif, le
85 1938, La Vie protestante, articles (1938–1978). Le temps des fanatiques (25 novembre 1938)
174 on, de nos jours, pour attraper les enfants de la Lumière  ! J’aimerais beaucoup qu’on ne déduise pas de ces propos qu’à mon avi
86 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
175 foules silencieuses et hâtives, vers ce carré de lumière circonscrit d’étendards. Trois-mille « chefs » des Jeunesses et du Pa
87 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). L’ère des religions (22 février 1939)
176 leur, qui s’annonce sans précédent. Le siècle des Lumières , puis le siècle individualiste, ont relâché et parfois même dissout l
88 1939, Articles divers (1938-1940). Nicolas de Flue vu par Denis de Rougemont (8 juillet 1939)
177 est Nicolas de Flue. On le met en vedette par des lumières et les autres composants restent dans la pénombre… Je précise encore
89 1939, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Âme romantique et le rêve (15 août 1939)
178 naquit le romantisme allemand après le siècle des Lumières . Ainsi renaissent nos soifs mystiques élémentaires après un siècle de
179 demander à la biographie des romantiques quelques lumières sur les mystiques proprement dits, tout au moins sur les causes humai
90 1939, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Billet d’aller et retour (décembre 1939)
180 lus répondre aux menaces que par l’extinction des lumières , — de toutes les lumières humaines. J’avais quitté mon train pendant
181 ue par l’extinction des lumières, — de toutes les lumières humaines. J’avais quitté mon train pendant l’arrêt, à la recherche d’
182 ilà le miracle hollandais. Je ne crois pas que la lumière fauve et le grenat des façades de briques renversées dans l’eau jaune
91 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
183 ur lutte mortelle dans l’homme. Il est un dieu de Lumière incréée, intemporelle, et un dieu de Ténèbres, auteur du mal, qui dom
184 t le but de l’homme. » Ainsi l’aspiration vers la Lumière prend pour symbole l’attrait nocturne des sexes. Le grand Jour incréé
185 er veut sombrer, mais pour renaître en un ciel de Lumière . La « Nuit » qu’il chante, c’est le Jour incréé. Et sa passion, c’est
186 s créées et de la nuit de la matière. Issu de la lumière et des dieux Me voici en exil et séparé d’eux. Je suis un dieu, et n
187 hymne du Destin de l’Âme. L’élan de l’âme vers la Lumière n’est pas sans évoquer d’une part la « réminiscence du Beau » dont pa
188 volontaire de l’ascèse, nous pouvons accéder à la Lumière . Mais la fin de l’esprit, son but, c’est aussi la fin de la vie, c’es
189 it Dieu… En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’o
190 la vie, et la vie était la lumière des hommes. La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas reçue. (I, 1-5.)
191 L’incarnation de la Parole dans le monde — de la Lumière dans les Ténèbres —, tel est l’événement inouï qui nous délivre du ma
192 sus-Christ, les ténèbres vraiment ont « reçu » la lumière . Et tout homme né de femme qui croit cela, renaît de l’esprit dès mai
193 ’est plus la passion infinie de l’âme en quête de lumière , mais c’est le mariage du Christ et de l’Église. L’amour humain lui-m
194 t venu pour nous montrer le chemin du retour à la Lumière . Ce Christ ne s’est pas incarné : il n’a pris que l’apparence d’un ho
195 Et voici Guiraut de Bornheil qui prie la vraie 49 Lumière en attendant l’aube du jour terrestre : cette aube qui doit le réunir
196 nnaires cheminant deux par deux) : Roi glorieux, lumière et clarté vraie Puissant Dieu, Seigneur, s’il vous agrée À mon copain
197 œux ? Ou bien a-t-il trouvé au sein de la nuit la Lumière vraie dont il ne faut se séparer ? Beau doux copain, tant riche est
198 était inspiré Manès — l’opposition du monde de la Lumière et du monde des Ténèbres, dont on a vu qu’elle est fondamentale pour
199 ital. 49. L’emploi du mot « vraie » devant Dieu, Lumière , Foi, Église, est un indice probable de catharisme chez un troubadour
200 étique du fer pour le fer, et leurs particules de lumière veulent rejoindre, comme un aimant, le foyer de lumière dont elles so
201 e veulent rejoindre, comme un aimant, le foyer de lumière dont elles sont venues ». 67. H. Corbin : introduction au Familier
92 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
202 lus tard Novalis, ce mystique de la Nuit et de la Lumière secrète. Cette maxime traduit d’ailleurs, parmi tant d’autres sens po
203 sister sur le récit de leurs souffrances. Plus la lumière et l’amour divin sont vifs, plus l’âme se voit souillée et misérable
204 ’unir au transcendant, quand le but n’est plus la Lumière , et quand on ignore le « chemin », c’est se précipiter dans la Nuit.
93 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
205 ept couleurs dont le grand jour faisait une seule lumière , trompeuse à force d’évidence. Maintenant nous pouvons distinguer les
206 es moments-là, pour moi, ne ressemblent plus à la lumière et à la vie : c’est une nuit infernale et une cruelle mort. Et pourta
207 ludd, son maître en occultisme, enseignait que la lumière est la matière divine… Il reste cependant que la doctrine de Milton e
208 t en Jour. Le même élan qui portait l’âme vers la lumière et l’unité divine, considéré du point de vue de ce monde n’est plus q
209 gueur dans l’âme qui se guérit de vivre. Seule la lumière douloureuse du troisième acte — l’obsession jaune des fiévreux — peut
210 pplie : Soulage-moi de ma croix. Conduis vers la lumière Mon âme délivrée ! Et le chœur des religieuses reprend : Qu’ils se
94 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
211 mort n’est plus qu’une lente consomption. À cette lumière , que jette sur nos psychologies la connaissance du mythe primitif, le
95 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
212 l’individu n’est pas une invention du siècle des Lumières et de la Déclaration des droits de l’homme. C’est une invention grecq
96 1939, Nicolas de Flue. ACTE PREMIER.
213 ats. Les costumes très clairs des personnages, la lumière du projecteur, l’allure des acteurs, tout doit contribuer à donner l’
214 s est resté seul un instant devant la maison. Des lumières s’allument aux fenêtres. Il s’approche du bord du plan 2.) Nicolas.
215 orte de la maison s’entr’ouvre et, dans la faible lumière qui en sort, on voit paraître Dorothée. Elle reste sur le seuil, rega
216 las lève la tête vers les voix. Dans un cercle de lumière apparaissent, au plan 3, trois vieillards vêtus de blanc.) Un des v
217 ers le plan 3. Nicolas apparaît dans un cercle de lumière , appuyé sur son bâton.) Le chœur (Récitatif.) Solitaire, où vont
218 e la violence et le mépris des lois divines. (La lumière qui environne Nicolas faiblit. Il reprend sa marche. Deuxième station
219 faiblit. Il reprend sa marche. Deuxième station. Lumière plus vive.) Le chœur. Solitaire, où vont tes pas ? Au désert, ton
220 Ô mon Seigneur, as-tu trompé ton serviteur ? (La lumière faiblit autour de Nicolas qui gravit la rampe. Dans une subite lueur
221 sparaissent plus bas, dans l’ombre, en criant. La lumière faiblit de nouveau jusqu’à la quatrième station.) Nicolas. —  Mes e
222 nvisible.)  —  Nicolas ! Nicolas ! Nicolas ! (La lumière faiblit autour de Nicolas et grandit autour du plan 3, qu’il atteint
223 sommet et il étend les bras, en silhouette sur la lumière .) … Accueillez-moi dans votre joie ! Anges cachés dans la lumière, qu
224 eillez-moi dans votre joie ! Anges cachés dans la lumière , que j’entende vos voix pures ! Louons ensemble l’Éternel ! Louons-le
97 1939, Nicolas de Flue. ACTE II.
225 rchons encore Vers ton aurore Ô Christ ! ô roi de lumière . (Ad libitum.) 3. Marchons sans fin Pauvres et nus Jusqu’à la mort
226 à ton peuple. Tu la devines, au plus secret de la lumière trop sereine qui baigne aujourd’hui ces rochers. Prends ta garde, ô g
227 mbre, et monte par la gauche, lentement, dans une lumière grandissante, avec des à-coups, des embouteillages.) Ulrich. —  Ils
228  ! réveillez-vous, n’écoutez pas le Tentateur ! ( Lumière sur le plan 2. Entrée des Suisses armés, par la gauche et la droite.
229 ès le matin clair et serein, au cœur secret de la lumière d’un beau jour, tu le savais, tu nous avertissais ! La nuit sanglante
98 1939, Nicolas de Flue. ACTE III.
230 oir, tout est perdu ! (Nuit. À droite du plan 2, lumière  : on voit Haimo, le bâton à la main, qui s’avance vers les marches co
231 Claus ! (La porte de la cellule s’ouvre. Dans la lumière jaillie de l’intérieur, Nicolas se tient debout.) Nicolas. —  La pa
232 n un instant de joie renaîtrait votre paix ! (La lumière éclate sur le plan 3, puis atteint le plan 2. Le chœur s’est tu. L’or
233 ix sur la place. —  Les voici qui viennent ! (La lumière grandit sur le plan 2, atteint le plan 3. Appel de trompettes. Les dé
99 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
234 ur lutte mortelle dans l’homme. Il est un dieu de Lumière incréée, intemporelle, et un dieu de Ténèbres, auteur du mal, qui dom
235 t le but de l’homme. » Ainsi l’aspiration vers la lumière prend pour symbole l’attrait nocturne des sexes. Le grand Jour incréé
236 er veut sombrer, mais pour renaître en un ciel de Lumière . La « Nuit » qu’il chante, c’est le Jour incréé. Et sa passion, c’est
237 s créées et de la nuit de la matière. Issu de la lumière et des dieux Me voici en exil et séparé d’eux. Je suis un dieu, et
238 hymne du Destin de l’Âme. L’élan de l’âme vers la Lumière n’est pas sans évoquer d’une part la « réminiscence du Beau » dont pa
239 tif de l’illumination), nous pouvons accéder à la Lumière . Mais la fin de l’esprit, son but, c’est aussi la fin de la vie limit
240 it Dieu… en elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’o
241 la vie, et la vie était la lumière des hommes. La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas reçue. (I, 1-5.)
242 L’incarnation de la Parole dans le monde — de la Lumière dans les Ténèbres —, tel est l’événement inouï qui nous délivre du ma
243 sus-Christ, les ténèbres vraiment ont « reçu » la lumière . Et tout homme né de femme qui croit cela, renaît de l’esprit dès mai
244 ’est plus la passion infinie de l’âme en quête de lumière , mais c’est le mariage du Christ et de l’Église. L’amour humain lui-m
245 nous, pour nous montrer le chemin du retour à la Lumière . Ce Christ, en cela semblable à celui des gnostiques et de Manès, ne
246 perdition des âmes, répond Marie, symbole de pure Lumière salvatrice, Mère intacte (immatérielle) de Jésus, et semble-t-il, Jug
247 énération manichéenne s’adressant à la « forme de lumière  » qui dans chaque homme représente son propre esprit (demeuré au Ciel
248 Et voici Guiraut de Bornheil qui prie la vraie 49 lumière en attendant l’aube du jour terrestre : cette aube qui doit le réunir
249 nnaires cheminant deux par deux) : Roi glorieux, lumière et clarté vraie Puissant Dieu, Seigneur, s’il vous agrée À mon copain
250 œux ? Ou bien a-t-il trouvé au sein de la nuit la Lumière vraie dont il ne faut se séparer ? Beau doux copain, tant riche est
251 se voit de la sorte « ordonné » dans l’Esprit de Lumière  ; comment enfin, au moment de sa mort, la forme de Lumière, qui est s
252 comment enfin, au moment de sa mort, la forme de Lumière , qui est son Esprit, lui apparaît et le console par un baiser ; comme
253 r ; comment enfin l’élu vénère sa propre forme de lumière , sa salvatrice. Or, qu’attendait de la « Dame de ses pensées », inacc
254 était inspiré Manès — l’opposition du monde de la Lumière et du monde des Ténèbres, dont on a vu qu’elle est fondamentale pour
255 la Sophia-Maria et de l’amour pour la « forme de lumière  ». D’autre part, une rhétorique hautement raffinée, avec ses procédés
256 deux premiers, mais leur confrontation jette une lumière très vive sur la nature exacte comme sur l’évolution et les complexit
257 ital. 49. L’emploi du mot « vraie » devant Dieu, Lumière , Foi, Église, est un indice probable de catharisme chez un troubadour
258 étique du fer pour le fer, et leurs particules de lumière veulent rejoindre, comme un aimant, le foyer de lumière dont elles so
259 e veulent rejoindre, comme un aimant, le foyer de lumière dont elles sont venues. » 66. H. Corbin : Introduction au Familier d
260 ant la « magie érotique » du cycle du Graal (dans Lumière du Graal, 1951, recueil d’une vingtaine d’études par des auteurs dive
100 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
261 lus tard Novalis, ce mystique de la Nuit et de la Lumière secrète. Cette maxime traduit d’ailleurs, parmi tant d’autres sens po
262 sister sur le récit de leurs souffrances. Plus la lumière et l’amour divin sont vifs, plus l’âme se voit souillée et misérable
263 ’unir au transcendant, quand le but n’est plus la Lumière , et quand on ignore le « chemin », c’est se précipiter dans la Nuit.