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trangère, n’est-ce point la définition même de la
luxure
? Quand je vais à pied, j’oublie en chemin les meilleures phrases que
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trangère, n’est-ce point la définition même de la
luxure
? Quand je vais à pied, j’oublie en chemin les meilleures phrases que
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é animal. C’est un idéal quand même : celui de la
luxure
. Et c’est encore une évasion, encore un exotisme à l’usage d’une gén
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t mieux avertis que quiconque des dangers de la «
luxure
spirituelle ». (C’est l’expression de saint Jean de la Croix.) Or tou
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é animal. C’est un idéal quand même : celui de la
luxure
. » Ce lien profond de la gauloiserie et de l’amour alambiqué, on le s
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d’importants présupposés communs. L’extrême de la
luxure
touche parfois l’extrême de la chasteté exaltée. Et la négation de la
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t mieux avertis que quiconque des dangers de la «
luxure
spirituelle ». (C’est l’expression de saint Jean de la Croix.) Or tou
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é animal. C’est un idéal quand même : celui de la
luxure
. » Ce lien profond de la gauloiserie et de l’amour alambiqué, on le s
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d’importants présupposés communs. L’extrême de la
luxure
touche parfois l’extrême de la chasteté exaltée. Et la négation de la
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t mieux avertis que quiconque des dangers de la «
luxure
spirituelle ». (C’est l’expression de saint Jean de la Croix.) Or tou
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é animal. C’est un idéal quand même : celui de la
luxure
. » Ce lien profond de la gauloiserie et de l’amour alambiqué, on le s
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d’importants présupposés communs. L’extrême de la
luxure
touche parfois l’extrême de la chasteté exaltée. Et la négation de la
13
he et très sommairement condamné sous les noms de
luxure
et d’impudicité ou de « prostitution spirituelle », l’amour humain de
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es, non pas avec l’instinct ou avec « l’éternelle
luxure
» sans horizon que la pensée des spirituels se trouve aux prises et p
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pervers qui attendent encore leur nom : bref, la
luxure
, anxieuse ou complaisante, sophistiquée ou commerciale, non seulement
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pédérastie dans Proust, l’inceste dans Musil, la
luxure
dans Miller, ou le simple coït dans l’amour ? Il voit ce qui le choqu
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rêmes de préférence, allant de la castration à la
luxure
sacrée, ou de la « communio spermatica » de certaines sectes basilidi
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he et très sommairement condamné sous les noms de
luxure
et d’impudicité ou de « prostitution spirituelle »8, — l’amour humain
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es, non pas avec l’instinct ou avec « l’éternelle
luxure
» sans horizon, que la pensée des spirituels se trouve aux prises et
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se de spécialistes acharnés à nier l’âme, — cette
luxure
nous disent-ils —, on est en devoir de leur demander ce qu’ils visent
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pervers qui attendent encore leur nom ; bref, la
luxure
, anxieuse ou complaisante, sophistiquée ou commerciale, non seulement
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pédérastie dans Proust, l’inceste dans Musil, la
luxure
dans Miller, ou le simple coït dans l’amour ? Il voit d’abord ce qui
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e péché s’est vue assimilée avant tout à celle de
luxure
, ou, pour rester conforme au langage des pasteurs, à l’« impureté »,
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e péché s’est vue assimilée avant tout à celle de
luxure
, ou, pour rester conforme au langage des pasteurs, à l’« impureté »,
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respondante n’est pas sensible : la volupté ou la
luxure
ne figurent pas au nombre des tentations majeures que Satan fait subi
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respondante n’est pas sensible : la volupté ou la
luxure
ne figure pas au nombre des tentations majeures que Satan fait subir
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laissé en friche ou très sommairement condamné («
luxure
», « impudicité », « prostitution spirituelle ») —, l’amour humain de
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ar ses diatribes passionnées contre le luxe et la
luxure
, fonde en 1101 à Fontevrault un couvent de femmes, bientôt célèbre pa
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; elle oppose au mariage « de raison » comme à la
luxure
grossière le culte de l’amour vainqueur, respectueux de la femme, mai
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vécue, et que J. Huizinga nommait « l’idéal de la
luxure
». On pourrait croire que cette littérature anticourtoise remplit le