1 1926, Journal de Genève, articles (1926–1982). Le Dépaysement oriental (16 juillet 1926)
1 r et, parfois, juger ; préférant obstinément à la légende le vrai, même amer, non par défaut d’un sens artistique dont plusieur
2 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
2 urs œuvres avant tout. D’autre part je préfère la légende à l’histoire comme la peinture à la photographie. Une œuvre d’art est
3 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
3 oins inconsciemment, ils contribuent à créer leur légende . Ici, bien au contraire, et surtout dans le premier volume, nous assi
4 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
4  ». Certes, les sentences du vieil Olympien de la légende ont peu de consonance avec un tel pathétique, mais quel écho n’eût-il
5 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
5 rtius « le Goethe païen et rien que païen est une légende , et une légende d’origine juive, car elle remonte à Heine. Elle est u
6 e païen et rien que païen est une légende, et une légende d’origine juive, car elle remonte à Heine. Elle est un mythe, au moye
6 1932, Esprit, articles (1932–1962). À l’index (Première liste) : Candide (octobre 1932)
7 sprit candidard : les dessins, et plus encore les légendes de M. Hermann-Paul sont d’une imbécillité proprement répugnante et qu
7 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
8 ncêtres, c’était très loin dans le passé, dans la légende , si loin que nul, en vérité, ne l’avait vu. Mais déjà, pour beaucoup
8 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — V
9 gligèrent, celui de se sentir chez soi dans leurs légendes . Les forêts enchantées où chevauchait Lancelot, sous les ciels médita
9 1934, Journal de Genève, articles (1926–1982). Sara Alelia (25 mai 1934)
10 ra commentent et rythment le déroulement de cette légende de la vie quotidienne. Il y eut une école littéraire, à la fin du siè
10 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notice biographique [Kierkegaard] (août 1934)
11 ait sa silhouette, ses plaisanteries, il avait sa légende d’« original ». On savait aussi qu’il était le meilleur écrivain de s
11 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Au sujet d’un roman : Sara Alelia (3 novembre 1934)
12 ra commentent et rythment le déroulement de cette légende de la vie quotidienne. Vie quotidienne, réalisme, pessimisme. Je vois
12 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’édit de Nantes et sa révocation (mars-avril 1935)
13 , pour être plus brutales, que celles du pape. La légende de la paix religieuse établie par l’édit de Nantes, légende chère aux
14 la paix religieuse établie par l’édit de Nantes, légende chère aux historiens de la Troisième République, cède aux premiers re
13 1936, Esprit, articles (1932–1962). André Gide, Retour de l’URSS (décembre 1936)
15 es et, pour sauver l’enfant, perdit le dieu. » La légende est belle. C’est une légende… Elle traduit à mes yeux ce fait d’expér
16 perdit le dieu. » La légende est belle. C’est une légende … Elle traduit à mes yeux ce fait d’expérience : toute tentative de dé
14 1937, Articles divers (1936-1938). Chamisso et le Mythe de l’Ombre perdue (mai-juin 1937)
17 depuis longtemps dans les régions obscures de la légende populaire. S’il se risque à paraître devant Chamisso, c’est peut-être
15 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
18 ulèrent dans ce coin du pays, et surtout pour les légendes , locales, qui ont fortement exagéré et embelli tout cela… La science
16 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Selma Lagerlöf, conteur de légende (3 juillet 1937)
19 Selma Lagerlöf, conteur de légende (3 juillet 1937)o L’art de conter pour le plaisir se perd. Et peut
20 re que l’origine de tout l’art du récit, c’est la légende . Une atmosphère d’enfance retrouvée — qu’on lise les souvenirs qui co
21 voilà le milieu-mère de l’imagination. C’est une légende , Gösta Berling, qui inaugure l’œuvre entière de l’auteurp. C’est une
22 inaugure l’œuvre entière de l’auteurp. C’est une légende encore qui donne le départ à ce roman des Löwensköld, et porte sur lu
23 (Mais, seule, la naïveté moderne se figure qu’une légende doit être crue, comme on croit les journaux, par exemple, et s’en ind
24 ment aussi, l’on s’aperçoit que la fatalité de la légende a bel et bien dominé tous ces êtres, malgré leur scepticisme ou leurs
25 L’Anneau des Löwensköld — contient le récit de la légende . Les deux tomes suivants — Charlotte Löwensköld et Anna Svärd — forme
26 cteurs. (Stock.) o. « Selma Lagerlöf, conteur de légende  », Les Nouvelles littéraires, Paris, n° 768, 3 juillet 1937, p. 8. p
17 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Gösta Berling, par Selma Lagerlöf (novembre 1937)
27 enne. Rien de plus profondément moderne que cette légende , malgré toutes ses romances et ses idylles d’une pureté dramatique. L
28 ons, ses armes, ses charrues et ses machines, ses légendes , son histoire, sa morale et sa foi. On peut penser que l’inscription
18 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
29 ulèrent dans ce coin de pays, et surtout pour les légendes locales, qui ont fortement exagéré et embelli tout cela… La science r
30 euls au départ, rappelait les plus inconfortables légendes  : où allait nous conduire ce personnage muet, enfermé dans la cabine
19 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
31 trois fois par Jéhovah, — que ce soit histoire ou légende , ces personnages lui sont incomparablement plus familiers que les mét
20 1938, Articles divers (1938-1940). Le seul espoir (juin 1938)
32 s communautés primitives : c’est le chevalier des légendes médiévales ; c’est l’artisan des guildes et des corporations au temps
21 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
33 dent . Partant d’une analyse approfondie des cinq légendes primitives de Tristan et Iseut, l’auteur a été conduit à rechercher l
22 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
34 u dans sa femme une Iseut ? Lorsque l’amant de la légende manichéenne a traversé les grandes épreuves d’initiation, souvenez-vo
35 it être un vrai amour pour l’autre. L’analyse des légendes courtoises nous a révélé que Tristan n’aime pas Iseut mais l’amour mê
36 ersonne humaine totale, — non comme une fée de la légende mi-déesse mi-bacchante, rêve et sexe. Mais remontons de ces prémisses
37 passion. Le « coup de foudre » est sans doute une légende accréditée par Don Juan, comme la « fatalité » de la passion est accr
23 1938, Articles divers (1938-1940). Réponse de Denis de Rougemont, lauréat du prix Rambert 1938 (novembre 1938)
38 flexion passionnée sur le mythe de la passion, la légende de Tristan et Iseut. Nul n’ignore que ce mythe, demeuré si puissant d
24 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
39 une voix plus claire s’élève : « Mais la vieille légende germanique nous annonçait que le Libérateur descendrait des montagnes
40 Musiques populaires, puis fanfares : « La vieille légende est devenue réalité ! Il est venu réveiller son Peuple ! » Et mainten
25 1939, La Vie protestante, articles (1938–1978). Nicolas de Flue et la tradition réformée (1er septembre 1939)
41 tte idée que j’ai conçu, en septembre dernier, la légende dramatique qui sera joué — Dieu voulant ! — à l’Exposition de Zurich.
26 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). Le bon vieux temps présent (20 mars 1939)
42 ncêtres, c’était très loin dans le passé, dans la légende , si loin que nul, en vérité, ne l’avait vu. Mais déjà, pour beaucoup
27 1939, Articles divers (1938-1940). Nicolas de Flue vu par Denis de Rougemont (8 juillet 1939)
43 le chœur. Il est l’axe autour duquel tourne cette légende dramatique. Outre ces dispositions techniques, vous en avez certainem
44 récise encore que la salle est ouverte, et que la légende sera plus collective qu’individuelle. Maintenant, je me tourne du côt
28 1939, Articles divers (1938-1940). Du mythe de Tristan et Iseut à l’hitlérisme (14 juillet 1939)
45 et individuel inventé par un romancier. C’est une légende reprise dans cinq textes officiels et certainement dans de plus nombr
29 1939, Esprit, articles (1932–1962). Autour de L’Amour et l’Occident (septembre 1939)
46 he, émouvante réalité humaine », Et vous citez la légende de Rudel, et vous me reprochez de n’avoir pas rêvé là-dessus et de n’
30 1939, L’Amour et l’Occident. Avertissement
47 n. Le premier livre expose le contenu caché de la légende ou du mythe de Tristan. C’est une descente aux cercles successifs de
31 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
48 dans nos littératures ; et dans nos plus vieilles légendes , et dans nos plus belles chansons. L’amour heureux n’a pas d’histoire
49 ts symboliques de la vie et de la mort des dieux, légendes expliquant les sacrifices ou l’origine des tabous, etc.). On l’a rema
50 ouvoir que sur nos rêves. ⁂ Bien des traits de la légende de Tristan sont de ceux qui signalent un mythe. Et d’abord le fait qu
51 la moindre trace1. Un autre aspect mythique de la légende de Tristan, c’est l’élément sacré qu’elle utilise2. Le progrès de l’a
52 même de l’obscurité que nous découvrirons dans la légende , dénote sa parenté profonde avec le mythe. L’obscurité du mythe en gé
53 ouvé du dépit à voir l’un des commentateurs de la légende de Tristan la définir « une épopée de l’adultère ». La formule est sa
54 tenir que la faute morale est le vrai sujet de la légende  ? Le Tristan de Wagner par exemple, ne serait-il qu’un opéra de l’adu
55 e de sa vie, et le ciel bas d’orage qui couvre la légende . Le roi Marc de Cornouailles, frère de Blanchefleur, prend l’orphelin
56 te en passant par l’un des éditeurs récents de la légende  : tout au long du Roman, Tristan paraît physiquement supérieur à tous
57 roman Si l’on se reporte à notre résumé de la légende , on ne peut manquer d’être frappé de ce fait : les deux lois qui entr
58 s Occidentaux. Quel est alors le vrai sujet de la légende  ? La séparation des amants ? Oui, mais au nom de la passion, et pour
59 qui sont peut-être aussi les plus profondes de la légende , ce sont les deux visites que les amants font à l’ermite Ogrin. La pr
60 rs a commencé notre recherche du vrai sujet de la légende . Derrière la préférence accordée par l’auteur à la règle de chevaleri
61 des cinq auteurs. Dans l’analyse du contenu de la légende qu’on trouvera au chapitre 5, ces variantes seront négligées pour aut
32 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
62 ttrait du sexe et le Désir sans fin. L’Essylt des légendes sacrées, « objet de contemplation, spectacle mystérieux », c’était l’
63 s d’Irlande et de Bretagne — derniers refuges des légendes bardiques conservées justement par les clercs — qui évangélisèrent l’
64 eur sanctuaire de Montségur — le Montsalvat de la légende du Graal44 — enfin saccagea brutalement la civilisation qu’ils avaien
65 rhétorique à double sens. « C’est du contact des légendes exotiques avec les idées courtoises que naquit le premier roman court
66 remier roman courtois », écrit M. E. Vinaver. Ces légendes « exotiques », c’étaient les vieux mystères sacrés des Celtes, plus q
67 t Normand, Thomas était Anglais. Et en retour, la légende de Tristan se répandit très largement dans le Midi. Cette interaction
68 formé la signification des mythes qu’il conte. La légende du Graal, par exemple : Suhtschek y voit un mythe manichéen venu de l
69 if de rendre compte de bien des bizarreries de la légende et de son attirail symbolique. Faut-il penser, avec un transcripteur
70 ntures s’enchaînent à l’infini », nous dit de ces légendes l’un de leurs meilleurs adapteurs modernes ! Ainsi s’est répandue l’o
71 blié le sens de leurs mystères. Dans le cycle des légendes irlandaises, nous trouvons un grand nombre de récits qui racontent le
72 rouesses, remplaçant peu à peu les dieux dans les légendes populaires. ⁂ Gaston Paris remarquait avec profondeur que le roman de
73 sut faire rendre à sa moderne transcription de la légende , est si nettement sensible à notre cœur qu’il nous met en mesure d’is
74 e notre mythe. Qu’on lise l’une après l’autre une légende irlandaise et la légende de Béroul ou de Thomas : et l’on verra que d
75 l’une après l’autre une légende irlandaise et la légende de Béroul ou de Thomas : et l’on verra que d’un côté, c’est une fatal
76 infaillible, des deux amants mystiques. Dans les légendes celtiques, c’est l’élément épique qui commande l’action et le dénouem
77 out l’amour sensuel84. Le fait que dans certaines légendes cet amour s’oppose secrètement à l’amour religieux orthodoxe, et se v
78 Thomas, le plus conscient des cinq auteurs de la légende primitive, suffiront à faire concevoir l’originalité du mythe courtoi
79 t le texte de Thomas.)85 ⁂ Un fonds celtique de légendes religieuses — d’ailleurs très anciennement commun au Midi languedocie
80 6), où l’on trouvera la traduction de très belles légendes musulmanes sur la mort par amour (mystique). 71. Cf. Massignon et Kr
81 ante étude de M. Alexandre Haggerty-Krappe sur la Légende de « Tannhäuser » (Mercure de France, juin 1938). Le Tannhäuser du xv
82 e siècle est une tardive adaptation allemande de légendes irlando-écossaises ; il ne doit rien aux influences courtoises. Le Mo
33 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
83  purs », c’est une vertu, selon les auteurs de la légende . Et la faute n’est pas dans l’amour, mais dans sa « réalisation »… ⁂
84 serait alors tout l’arrière-plan religieux de la légende qu’il faudrait nier ou négliger, en dépit de l’évidence historique. O
34 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
85 , ou presque, que Béroul et Thomas ont composé la légende de Tristan. La croisade des albigeois a saccagé la civilisation court
86 hanteurs de l’Amour) en Allemagne sont nourris de légendes cathares131 et par ailleurs ne font qu’adapter du français les récits
87 rouvent amenés à redécouvrir le sens original des légendes mystiques. Mais alors ils ne peuvent se servir que d’une mythologie t
88 er ici le problème des rapports entre ce fonds de légendes celtiques et la littérature anglaise populaire et savante. Mais il es
89 ants » en beaucoup plus grand nombre… Comment les légendes de ce temps n’auraient-elles point gardé de traces des luttes violent
90 et d’épopée avait envisagé parfois le thème de la légende celtique d’Arthur et des chevaliers de la Table ronde. Dans son Pense
91 toire de Bretagne la chronique arthurienne et ses légendes . Et dans le De doctrina christiana, il s’était insurgé « contre la pu
92 de Tristan. Il n’a pas la violence sauvage de la légende , et encore moins son arrière-plan ésotérique. Ce qui revit en lui, c’
93 onde sanctifié par le christianisme, alors que la légende glorifiait dans la mort l’entière dissolution des liens terrestres.
94 cation profonde du mythe, encore masquée dans les légendes médiévales par une foule d’éléments épiques et pittoresques. ⁂ Cepend
95 trace dans les symboles des minnesänger, dans la légende manichéenne de Parzival, et par-dessous l’imagerie chrétienne, dans l
96 e ! ⁂ Que Wagner ait restitué le sens perdu de la légende , dans sa virulence intégrale, ce n’est point là une thèse à faire adm
97 eux morales s’affrontent. Les barons félons de la légende sont figurés par les tenants de la morale « conformiste ». Ils défend
35 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
98 ien décidés à sauver « la douceur de vivre ». Les légendes épiques et les romans de la Table ronde multiplient les récits de tue
36 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
99 u dans sa femme une Iseut ? Lorsque l’amant de la légende manichéenne a traversé les grandes épreuves d’initiation, souvenez-vo
100 it être un vrai amour pour l’autre. L’analyse des légendes courtoises nous a révélé que Tristan n’aime pas Iseut mais l’amour mê
101 ersonne humaine totale, — non comme une fée de la légende , mi-déesse mi-bacchante, rêve et sexe. Mais remontons de ces prémisse
102 passion. Le « coup de foudre » est sans doute une légende accréditée par Don Juan, comme la « fatalité » de la passion est accr
37 1939, L’Amour et l’Occident. Appendices
103 Appendices 1. – Caractère sacré de la légende Pour éviter tout malentendu, je préciserai ici que mon analyse se
104 , je préciserai ici que mon analyse se borne à la légende écrite de Tristan. C’est d’elle seule que je parle quand je parle du
105 le, et contesté. Dans les Mabinogion, recueil des légendes galloises, on ne trouve que cette seule indication très brève sur la
106 ouve que cette seule indication très brève sur la légende originelle : « Drystan, fils de Tallwch, gardien des porcs de Markh,
107 radition bardique (orale) sont incorporés dans la légende . (Cf. livre II, chap. 11.) Mais il est non moins certain que Béroul,
108 e je ne tiens compte, dans mon analyse, que de la légende rédigée, et réinventée quant au sens, par les poètes du xiie siècle 
109 parlent très peu ou point d’amour. Une seule, la Légende de Girard de Roussillon (composée entre 1150 et 1180 selon Bédier) co
110 rtoise (elle tranche nettement sur le reste de la légende qui est cléricale et féodale). Cette analogie avec Tristan nous donne
111 amie, là avec son homonyme) — enfin dans les deux légendes , l’amour courtois et sa fidélité triomphent idéalement du mariage et
38 1939, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Nicolas de Flue et la Réforme (août 1939)
112 Claus » — ainsi qu’on l’appelle désormais. Et sa légende se répand, en Suisse d’abord, puis bien au-delà. Peu à peu, les pèler
39 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
113 dans nos littératures ; et dans nos plus vieilles légendes , et dans nos plus belles chansons. L’amour heureux n’a pas d’histoire
114 ts symboliques de la vie et de la mort des dieux, légendes expliquant les sacrifices ou l’origine des tabous, etc.). On l’a rema
115 ouvoir que sur nos rêves. ⁂ Bien des traits de la légende de Tristan sont de ceux qui signalent un mythe. Et d’abord le fait qu
116 la moindre trace2. Un autre aspect mythique de la légende de Tristan, c’est l’élément sacré qu’elle utilise3. Le progrès de l’a
117 même de l’obscurité que nous découvrirons dans la légende , dénote sa parenté profonde avec le mythe. L’obscurité du mythe en gé
118 ouvé du dépit à voir l’un des commentateurs de la légende de Tristan la définir « une épopée de l’adultère ». La formule est sa
119 tenir que la faute morale est le vrai sujet de la légende  ? Le Tristan de Wagner par exemple, ne serait-il qu’un opéra de l’adu
120 e de sa vie, et le ciel bas d’orage qui couvre la légende . Le roi Marc de Cornouailles, frère de Blanchefleur, prend l’orphelin
121 te en passant par l’un des éditeurs récents de la légende  : tout au long du Roman, Tristan paraît physiquement supérieur à tous
122 roman Si l’on se reporte à notre résumé de la légende , on ne peut manquer d’être frappé de ce fait : les deux lois qui entr
123 ent les Occidentaux. Quel est le vrai sujet de la légende  ? La séparation des amants ? Oui, mais au nom de la passion, et pour
124 qui sont peut-être aussi les plus profondes de la légende , ce sont les deux visites que les amants font à l’ermite Ogrin. La pr
125 rs a commencé notre recherche du vrai sujet de la légende . Derrière la préférence accordée par l’auteur à la règle de chevaleri
126 des cinq auteurs. Dans l’analyse du contenu de la légende qu’on trouvera au chapitre 5, ces variantes seront négligées pour aut
40 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
127 ttrait du sexe et le Désir sans fin. L’Essylt des légendes sacrées, « objet de contemplation, spectacle mystérieux », c’était l’
128 s d’Irlande et de Bretagne — derniers refuges des légendes bardiques conservées justement par les clercs — qui évangélisèrent l’
129 seul baiser de paix et le salut. Il s’agit d’une légende , mais tirée des poèmes qui chantent bel et bien « l’amour de loin ».
130 conforment, aux lieux et au temps où se nouent la légende et le mythe de la passion mortelle : Tristan. À cette montée puissant
131 rhétorique à double sens. « C’est du contact des légendes exotiques avec les idées courtoises que naquit le premier roman court
132 remier roman courtois », écrit M. E. Vinaver. Ces légendes « exotiques », c’étaient les vieux mystères sacrés des Celtes, plus q
133 t Normand, Thomas était Anglais. Et en retour, la légende de Tristan se répandit très largement dans le Midi. Cette interaction
134 formé la signification des mythes qu’il conte. La légende du Graal, par exemple : Suhtschek y voit un mythe manichéen venu de l
135 if de rendre compte de bien des bizarreries de la légende et de son attirail symbolique. Faut-il penser, avec un transcripteur
136 ntures s’enchaînent à l’infini », nous dit de ces légendes l’un de leurs meilleurs adaptateurs modernes ! Ainsi s’est répandue l
137 blié le sens de leurs mystères. Dans le cycle des légendes irlandaises, nous trouvons un grand nombre de récits qui racontent le
138 rouesses, remplaçant peu à peu les dieux dans les légendes populaires. ⁂  Gaston Paris remarquait avec profondeur que le roman d
139 sut faire rendre à sa moderne transcription de la légende , est si nettement sensible à notre cœur qu’il nous met en mesure d’is
140 e notre mythe. Qu’on lise l’une après l’autre une légende irlandaise et la légende de Béroul ou de Thomas : et l’on verra que d
141 l’une après l’autre une légende irlandaise et la légende de Béroul ou de Thomas : et l’on verra que d’un côté, c’est une fatal
142 infaillible, des deux amants mystiques. Dans les légendes celtiques, c’est l’élément épique qui commande l’action et le dénouem
143 out l’amour sensuel97. Le fait que dans certaines légendes cet amour s’oppose secrètement à l’amour religieux orthodoxe, et se v
144 Thomas, le plus conscient des cinq auteurs de la légende primitive, suffiront à faire concevoir l’originalité du mythe courtoi
145 , dit le texte de Thomas.) ⁂ Un fonds celtique de légendes religieuses — d’ailleurs très anciennement commun au Midi languedocie
146 e et révèle ainsi tout le catharisme latent de la légende sans auteur99. a) Le « jugement de Dieu » est une coutume barbare,
147 est thomiste. Il reste que Gottfried explicite la légende d’une manière toute nouvelle et grosse de conséquences. Il préfigure
148 cun autre en Europe ne s’adapte mieux que lui aux légendes graaliques. » Pour F. Niel, la question tranchée par Rahn reste ouver
149 ante étude de M. Alexandre Haggerty-Krappe sur la Légende de « Tannhäuser » (Mercure de France, juin 1938). Le Tannhäuser du xv
150 e siècle est une tardive adaptation allemande de légendes irlando-écossaises ; il ne doit rien aux influences courtoises. Le Mo
41 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
151  purs », c’est une vertu, selon les auteurs de la légende . Et la faute n’est pas dans l’amour, mais dans sa « réalisation »… ⁂
152 serait alors tout l’arrière-plan religieux de la légende qu’il faudrait nier ou négliger, en dépit de l’évidence historique. O
42 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
153 , ou presque, que Béroul et Thomas ont composé la légende de Tristan. La croisade des albigeois a saccagé la civilisation court
154 hanteurs de l’Amour) en Allemagne sont nourris de légendes cathares149 et par ailleurs ne font qu’adapter du français les récits
155 rouvent amenés à redécouvrir le sens original des légendes mystiques. Mais alors ils ne peuvent se servir que d’une mythologie t
156 er ici le problème des rapports entre ce fonds de légendes celtiques et la littérature anglaise populaire et savante. Mais il es
157 ants » en beaucoup plus grand nombre… Comment les légendes de ce temps n’auraient-elles point gardé de traces des luttes violent
158 et d’épopée avait envisagé parfois le thème de la légende celtique d’Arthur et des chevaliers de la Table ronde. Dans son Pense
159 toire de Bretagne la chronique arthurienne et ses légendes . Et dans le De doctrina christiana, il s’était insurgé « contre la pu
160 de Tristan. Il n’a pas la violence sauvage de la légende , et encore moins son arrière-plan ésotérique. Ce qui revit en lui, c’
161 onde sanctifié par le christianisme, alors que la légende glorifiait dans la mort l’entière dissolution des liens terrestres.
162 cation profonde du mythe, encore masquée dans les légendes médiévales par une foule d’éléments épiques et pittoresques. ⁂ Cepend
163 trace dans les symboles des minnesänger, dans la légende manichéenne de Parsival, et par-dessous l’imagerie chrétienne, dans l
164 e ! ⁂ Que Wagner ait restitué le sens perdu de la légende , dans sa virulence intégrale, ce n’est point là une thèse à faire adm
165 eux morales s’affrontent. Les barons félons de la légende sont figurés par les tenants de la morale « conformiste ». Ils défend
43 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Amour et guerre
166 ien décidés à sauver « la douceur de vivre ». Les légendes épiques et les romans de la Table ronde multiplient les récits de tue
44 1939, L’Amour et l’Occident (1956). L’amour action, ou de la fidélité
167 dans sa femme une Iseut ? Lorsque l’amant de la légende manichéenne a traversé les grandes épreuves d’initiation, souvenez-vo
168 it être un vrai amour pour l’autre. L’analyse des légendes courtoises nous a révélé que Tristan n’aime pas Iseut mais l’amour mê
169 personne humaine totale — non comme une fée de la légende , mi-déesse mi-bacchante, rêve et sexe. Mais remontons de ces prémisse
170 passion. Le « coup de foudre » est sans doute une légende accréditée par Don Juan, comme la « fatalité » de la passion est accr
45 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Avertissement
171 n. Le premier livre expose le contenu caché de la légende ou du mythe de Tristan. C’est une descente aux cercles successifs de
46 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
172 dans nos littératures ; et dans nos plus vieilles légendes , et dans nos plus belles chansons. L’amour heureux n’a pas d’histoire
173 ts symboliques de la vie et de la mort des dieux, légendes expliquant les sacrifices ou l’origine des tabous, etc.) On l’a remar
174 ouvoir que sur nos rêves. ⁂ Bien des traits de la légende de Tristan sont de ceux qui signalent un mythe. Et d’abord le fait qu
175 la moindre trace. Un autre aspect mythique de la légende de Tristan, c’est l’élément sacré qu’elle utilise (Appendice 1). Le p
176 même de l’obscurité que nous découvrirons dans la légende , dénote sa parenté profonde avec le mythe. L’obscurité du mythe en gé
177 ouvé du dépit à voir l’un des commentateurs de la légende de Tristan la définir « une épopée de l’adultère ». La formule est sa
178 tenir que la faute morale est le vrai sujet de la légende  ? Le Tristan de Wagner par exemple, ne serait-il qu’un opéra de l’adu
179 ombre de sa vie, et le ciel d’orage qui couvre la légende . Le roi Marc de Cornouailles, frère de Blanchefleur, prend l’orphelin
180 te en passant par l’un des éditeurs récents de la légende  : tout au long du Roman, Tristan paraît physiquement supérieur à tous
181 roman Si l’on se reporte à notre résumé de la légende , on ne peut manquer d’être frappé de ce fait : les deux lois qui entr
182 nt les Occidentaux. Quel est le vrai sujet de la légende  ? La séparation des amants ? Oui, mais au nom de la passion, et pour
183 qui sont peut-être aussi les plus profondes de la légende , ce sont les deux visites que les amants font à l’ermite Ogrin. La pr
184 rs a commencé notre recherche du vrai sujet de la légende . Derrière la préférence accordée par l’auteur à la règle de chevaler
47 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
185 ttrait du sexe et le Désir sans fin. L’Essylt des légendes sacrées, « objet de contemplation, spectacle mystérieux », c’était l’
186 s d’Irlande et de Bretagne — derniers refuges des légendes bardiques conservées justement par les clercs — qui évangélisèrent l’
187 seul baiser de paix et le salut. Il s’agit d’une légende , mais tirée des poèmes qui chantent bel et bien « l’amour de loin ».
188 conforment, aux lieux et au temps où se nouent la légende et le mythe de la passion mortelle : Tristan. À cette montée puissant
189 rhétorique à double sens. « C’est du contact des légendes exotiques avec les idées courtoises que naquit le premier roman court
190 remier roman courtois », écrit M. E. Vinaver. Ces légendes « exotiques », c’étaient les vieux mystères sacrés des Celtes, plus q
191 t Normand, Thomas était Anglais. Et en retour, la légende de Tristan se répandit très largement dans le Midi. Cette interaction
192 formé la signification des mythes qu’il conte. La légende du Graal, par exemple : Suhtschek y voit un mythe manichéen venu de l
193 if de rendre compte de bien des bizarreries de la légende et de son attirail symbolique. Faut-il penser, avec un transcripteur
194 ntures s’enchaînent à l’infini », nous dit de ces légendes l’un de leurs meilleurs adaptateurs modernes ! Ainsi s’est répandue l
195 blié le sens de leurs mystères. Dans le cycle des légendes irlandaises, nous trouvons un grand nombre de récits qui racontent le
196 rouesses, remplaçant peu à peu les dieux dans les légendes populaires. ⁂ Gaston Paris remarquait avec profondeur que le roman de
197 sut faire rendre à sa moderne transcription de la légende , est si nettement sensible à notre cœur qu’il nous met en mesure d’is
198 e notre mythe. Qu’on lise l’une après l’autre une légende irlandaise et la légende de Béroul ou de Thomas : et l’on verra que d
199 l’une après l’autre une légende irlandaise et la légende de Béroul ou de Thomas : et l’on verra que d’un côté, c’est une fatal
200 infaillible, des deux amants mystiques. Dans les légendes celtiques, c’est l’élément épique qui commande l’action et le dénouem
201 out l’amour sensuel89. Le fait que dans certaines légendes cet amour s’oppose secrètement à l’amour religieux orthodoxe, et se v
202 Thomas, le plus conscient des cinq auteurs de la légende primitive, suffiront à faire concevoir l’originalité du mythe courtoi
203 , dit le texte de Thomas.) ⁂ Un fonds celtique de légendes religieuses — d’ailleurs très anciennement commun au Midi languedocie
204 e et révèle ainsi tout le catharisme latent de la légende sans auteur.91 a) Le « jugement de Dieu » est une coutume barbare,
205 st thomiste. Il reste que Gottfried explicite la légende d’une manière toute nouvelle et grosse de conséquences. Il préfigure
206 cun autre en Europe ne s’adapte mieux que lui aux légendes graaliques. » Pour F. Niel, la question tranchée par Rahn reste ouver
207 ante étude de M. Alexandre Haggerty-Krappe sur la Légende de « Tannhäuser » (Mercure de France, juin 1938). Le Tannhäuser du xv
208 e siècle est une tardive adaptation allemande de légendes irlando-écossaises ; il ne doit rien aux influences courtoises. Le Mo
48 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Passion et mystique
209  purs », c’est une vertu, selon les auteurs de la légende . Et la faute n’est pas dans l’amour, mais dans sa « réalisation »… ⁂
210 serait alors tout l’arrière-plan religieux de la légende qu’il faudrait nier ou négliger, en dépit de l’évidence historique. O
49 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
211 , ou presque, que Béroul et Thomas ont composé la légende de Tristan. La croisade des albigeois a saccagé la civilisation court
212 hanteurs de l’Amour) en Allemagne sont nourris de légendes cathares138 et par ailleurs ne font qu’adapter du français les récits
213 rouvent amenés à redécouvrir le sens original des légendes mystiques. Mais alors ils ne peuvent se servir que d’une mythologie t
214 er ici le problème des rapports entre ce fonds de légendes celtiques et la littérature anglaise populaire et savante. Mais il es
215 ants » en beaucoup plus grand nombre… Comment les légendes de ce temps n’auraient-elles point gardé de traces des luttes violent
216 et d’épopée avait envisagé parfois le thème de la légende celtique d’Arthur et des chevaliers de la Table ronde. Dans son Pense
217 toire de Bretagne la chronique arthurienne et ses légendes . Et dans le De doctrina christiana, il s’était insurgé « contre la pu
218 de Tristan. Il n’a pas la violence sauvage de la légende , et encore moins son arrière-plan ésotérique. Ce qui revit en lui, c’
219 onde sanctifié par le christianisme, alors que la légende glorifiait dans la mort l’entière dissolution des liens terrestres.
220 cation profonde du mythe, encore masquée dans les légendes médiévales par une foule d’éléments épiques et pittoresques. ⁂ Cepend
221 trace dans les symboles des minnesänger, dans la légende manichéenne de Parsifal, et par-dessous l’imagerie chrétienne, dans l
222 e ! ⁂ Que Wagner ait restitué le sens perdu de la légende , dans sa virulence intégrale, ce n’est point là une thèse à faire adm
223 eux morales s’affrontent. Les barons félons de la légende sont figurés par les tenants de la morale « conformiste ». Ils défend
50 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Amour et guerre
224 ien décidés à sauver « la douceur de vivre ». Les légendes épiques et les romans de la Table ronde multiplient les récits de tue
51 1939, L’Amour et l’Occident (1972). L’amour action, ou de la fidélité
225 u dans sa femme une Iseut ? Lorsque l’amant de la légende manichéenne a traversé les grandes épreuves d’initiation, souvenez-vo
226 it être un vrai amour pour l’autre. L’analyse des légendes courtoises nous a révélé que Tristan n’aime pas Iseut mais l’amour mê
227 personne humaine totale — non comme une fée de la légende , mi-déesse mi-bacchante, rêve et sexe. Mais remontons de ces prémisse
228 passion. Le « coup de foudre » est sans doute une légende accréditée par Don Juan, comme la « fatalité » de la passion est accr
52 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Appendices
229 Appendices 1.Caractère sacré de la légende Pour éviter tout malentendu, je préciserai ici que mon analyse se
230 , je préciserai ici que mon analyse se borne à la légende écrite de Tristan. C’est d’elle seule que je parle quand je parle du
231 le, et contesté. Dans les Mabinogion, recueil des légendes galloises, on ne trouve que cette seule indication très brève sur la
232 ouve que cette seule indication très brève sur la légende originelle : « Drystan, fils de Tallwch, gardien des porcs de Markh,
233 radition bardique (orale) sont incorporés dans la légende . (Cf. livre II, chap. 11.) Mais il est non moins certain que Béroul,
234 e je ne tiens compte, dans mon analyse, que de la légende rédigée, et réinventée quant au sens, par les poètes du xiie siècle 
235 parlent très peu ou point d’amour. Une seule, la Légende de Girard de Roussillon (composée entre 1150 et 1180 selon Bédier) co
236 rtoise (elle tranche nettement sur le reste de la légende qui est cléricale et féodale). Cette analogie avec Tristan nous donne
237 amie, là avec son homonyme) — enfin dans les deux légendes , l’amour courtois et sa fidélité triomphent idéalement du mariage et
53 1940, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Erreurs sur l’Allemagne (1er mai 1940)
238 islandais ou scandinaves, sont des imitations de légendes languedociennes et bretonnes, donc celtiques. Hubert, le meilleur cel
54 1940, Articles divers (1938-1940). Un fondateur de la Ligue du Gothard part pour quatre mois aux États-Unis : M. Denis de Rougemont nous dit… (23 août 1940)
239 nt éclaté quelques jours avant la première. Cette légende dramatique, dont la musique est d’Arthur Honegger, sera jouée en orat
55 1942, La Part du diable. L’Incognito et la Révélation
240 faune à barbiche de chèvre et à longue queue des légendes populaires, il est vraiment trop facile d’y croire : qui s’en donnera
56 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
241 Ou disons mieux : à d’autres fins. On connaît la légende du Moyen Âge : le diable portant pierre parmi les ouvriers qui édifie
57 1942, La Part du diable (1944). L’Incognito et la Révélation
242 faune à barbiche de chèvre et à longue queue des légendes populaires, qui se donnerait encore la peine d’y croire, ou même de d
243 ce sont les rabbins qui ont su tirer parti de la légende d’Ormuzd et d’Ahrimane, et de ces anges ou démons ailés dont ils trou
58 1942, La Part du diable (1944). Hitler ou l’alibi
244 religions aberrantes. Ou comme le dit une grande légende indienne, dans l’ère de l’Accroissement des Monstres. Les pires sotti
59 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
245 Ou disons mieux : à d’autres fins. On connaît la légende du Moyen Âge : le diable portant pierre parmi les ouvriers qui édifie
60 1942, La Part du diable (1982). L’Incognito et la révélation
246 faune à barbiche de chèvre et à longue queue des légendes populaires, qui se donnerait encore la peine d’y croire, ou même de d
247 ce sont les rabbins qui ont su tirer parti de la légende d’Ormuzd et d’Ahrimane, et de ces anges ou démons ailés dont ils trou
61 1942, La Part du diable (1982). Hitler ou l’alibi
248 religions aberrantes. Ou comme le dit une grande légende indienne, dans l’ère de l’Accroissement des Monstres. Les pires sotti
62 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
249 Ou disons mieux : à d’autres fins. On connaît la légende du Moyen Âge : le diable portant pierre parmi les ouvriers qui édifie
63 1943, Articles divers (1941-1946). Mémoire de l’Europe : Fragments d’un Journal des Mauvais Temps (septembre 1943)
250 ncêtres, c’était très loin dans le passé, dans la légende , si loin que nul, en vérité, ne l’avait vu. Mais déjà, pour beaucoup
64 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable I : « Je ne suis personne » (15 octobre 1943)
251 faune à barbiche de chèvre et à longue queue des légendes populaires, il est vraiment trop facile d’y croire : qui s’en donnera
65 1944, Articles divers (1941-1946). Quelle guerre cruelle (octobre-novembre 1944)
252 religions aberrantes. Ou, comme le dit une grande légende indienne, dans l’ère de l’Accroissement des Monstres. Les pires sotti
66 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Le silence de Goethe
253 … » Certes, les sentences du vieil Olympien de la légende ont peu de consonance avec ce pathétique. Mais quel écho n’eût-il pas
67 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Kierkegaard
254 ait sa silhouette, ses plaisanteries, il avait sa légende « d’original ». On savait aussi qu’il était le meilleur écrivain de s
68 1944, Articles divers (1941-1946). Les règles du jeu dans l’art romanesque (1944-1945)
255 ’aventures très simples. Le mythe se développe en légende , et la légende sacrée convoie un enseignement religieux. L’épopée per
256 simples. Le mythe se développe en légende, et la légende sacrée convoie un enseignement religieux. L’épopée perpétue ensuite l
257 tourne à l’« étude » du réel, quand le conte, la légende , et même l’épopée, étaient créations pures de l’imagination. Et l’on
69 1945, Carrefour, articles (1945–1947). Hollywood n’a plus d’idées (13 décembre 1945)
258 ets, d’ici dix ans, Hollywood ne sera plus qu’une légende  : comme l’est déjà Greta Garbo, symbole d’un âge. Ô Garbo de notre je
259 hui. Mickey et Donald le Canard font partie de la légende de ce siècle. Je les vois s’agiter sur l’écran comme des ludions qui
70 1946, Combat, articles (1946–1950). Les cochons en uniforme ou le nouveau Déluge (23 mai 1946)
260 t ceci encore nous ramène, irrésistiblement, à la légende de l’arche de Noé. Une précision supplémentaire, à propos des cochons
71 1946, Articles divers (1946-1948). Le supplice de Tantale (octobre 1946)
261 du Désir, Tantale symboliquement réduit, dans la légende , à sa faim, à sa soif et à sa peur. Il est cet homme qui, dans chacun
72 1946, Journal des deux mondes. Le bon vieux temps présent
262 ncêtres, c’était très loin dans le passé, dans la légende , si loin que nul, en vérité, ne l’avait vu. Mais déjà, pour beaucoup
73 1946, Journal des deux mondes. Premiers contacts avec le Nouveau Monde
263 u les informations originales ; et faire jouer ma légende dramatique. C’est à quoi je vais m’appliquer, tout en cherchant une m
74 1946, Lettres sur la bombe atomique. Appendice. Les cochons en uniforme, ou le nouveau déluge
264 t ceci encore nous ramène, irrésistiblement, à la légende de l’Arche de Noé. Souvenez-vous d’autre part des prédictions de notr
75 1946, Lettres sur la bombe atomique. Les cochons en uniforme ou. Le nouveau déluge
265 t ceci encore nous ramène, irrésistiblement, à la légende de l’arche de Noé. Souvenez-vous d’autre part des prédictions de notr
76 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
266 ulèrent dans ce coin de pays, et surtout pour les légendes locales, qui ont fortement exagéré et embelli tout cela… La science r
267 euls au départ, rappelait les plus inconfortables légendes  : où allait nous conduire ce personnage muet, enfermé dans la cabine
77 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
268 une voix plus claire s’élève : « Mais la vieille légende germanique nous annonçait que le Libérateur descendrait des montagnes
269 Musiques populaires, puis fanfares : « La vieille légende est devenue réalité ! Il est venu réveiller son Peuple ! » Et mainten
78 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le bon vieux temps présent
270 ncêtres, c’était très loin dans le passé, dans la légende , si loin que nul, en vérité, ne l’avait vu. Mais déjà, pour beaucoup
79 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
271 u les informations originales ; et faire jouer ma légende dramatique. C’est à quoi je vais m’appliquer, tout en cherchant une m
80 1947, Articles divers (1946-1948). La guerre des sexes en Amérique (janvier 1947)
272 t du moins la coutume de Reno. Reno n’est pas une légende pittoresque, mais une nécessité pratique créée par les étranges légis
81 1947, Doctrine fabuleuse. L’ombre perdue
273 depuis longtemps dans les régions obscures de la légende populaire. S’il se risque à paraître devant Chamisso, c’est peut-être
82 1947, Doctrine fabuleuse. Le supplice de Tantale
274 du Désir, Tantale symboliquement réduit, dans la légende , à sa faim, à sa soif et à sa peur. Il est cet homme qui, dans chacun
83 1947, Doctrine fabuleuse. Antée ou La terre
275 , je me suis risqué à une allusion courtoise à sa légende bien connue. Il est entré dans une fureur terrible, a cassé le canapé
84 1947, Vivre en Amérique. Vie culturelle et religieuse
276 ets, d’ici dix ans, Hollywood ne sera plus qu’une légende  : comme l’est déjà Greta Garbo, symbole d’un âge. Ô Garbo de notre je
277 hui. Mickey et Donald le Canard font partie de la légende de ce siècle. Je les vois s’agiter sur l’écran comme des ludions qui
85 1947, Vivre en Amérique. Vie privée
278 t du moins la coutume de Reno. Reno n’est pas une légende pittoresque, mais une nécessité pratique créée par les étranges légis
86 1948, Suite neuchâteloise. V
279 gligèrent, celui de se sentir chez soi dans leurs légendes . Les forêts enchantées où chevauchait Lancelot, sous les ciels médita
87 1952, Articles divers (1951-1956). Prototype T.E.L. (janvier 1952)
280 e qui avait été la passion de leur vie. Mais leur légende prévaut contre le fait. Pendant longtemps on refusera de les croire m
88 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le dialogue Europe-Amérique (juin-juillet 1952)
281 itent ou meurent, son prestige s’évanouit avec la légende de son efficacité. Or ce reflux — dont rien n’indique qu’il soit simp
89 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le dialogue Europe-Amérique (août-septembre 1952)
282 itent ou meurent, son prestige s’évanouit avec la légende de son efficacité. Or ce reflux — dont rien n’indique qu’il soit simp
90 1953, La Confédération helvétique. Le peuple et son histoire
283 rien manger que l’hostie une fois par semaine. Sa légende se répand très vite chez les Confédérés, puis bien au-delà. Les pèler
91 1953, La Confédération helvétique. Les institutions politiques
284 tration vis-à-vis de la justice »9. Les premières légendes nationales de la Suisse décrivent en effet la lutte contre les bailli
92 1953, La Confédération helvétique. La famille et l’éducation
285 tation de moralisme prêcheur tient davantage à la légende d’une Suisse calviniste, qu’à la réalité présente. Ce qui distingue l
93 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le rôle de la recherche en Europe (décembre 1954-janvier 1955)
286 saurais mieux le définir qu’en vous résumant une légende de l’ancienne Russie orthodoxe et mystique, la légende de la Grande B
287 de de l’ancienne Russie orthodoxe et mystique, la légende de la Grande Baleine11. Il y avait une fois une grande baleine que le
288 u donc ? et elle dit enfin : Je veux Dieu ! Cette légende marque le but extrême de toute la recherche des hommes. La Baleine vo
94 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
289 moins. Mais semblable aux amants tragiques de la légende , avec ce philtre enthousiasmant qui annule le Temps, il a « bu sa des
95 1956, Articles divers (1951-1956). « Je vivais en ce temps-là… » (janvier 1956)
290 fréquentaient nos Dieux ! Nous en connaissions la légende . Apollinaire avait discouru là, devant le jeune André Breton immobile
96 1956, Articles divers (1951-1956). Tableau du phénomène courtois (janvier 1956)
291 conforment, aux lieux et au temps où se nouent la légende et le mythe de la passion mortelle : Tristan. À cette montée puissan
97 1957, Articles divers (1957-1962). La voie et l’aventure (janvier 1957)
292 e cour écoute le lecteur de poèmes : il s’agit de légendes sacrées. Jamais la vie ne m’a paru plus solennelle ni plus simplement
98 1957, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La découverte du temps ou l’aventure occidentale (mars 1957)
293 bstituer la tradition, l’allégorie mystique et la légende aux faits dont seules les Écritures, fort peu lues en ce temps, attes
99 1957, Articles divers (1957-1962). La fin du pessimisme (juin 1957)
294 ous l’aurez bien mérité. L’Apprenti sorcier de la légende déchaînait une force inconnue. Mais nos savants font tout le contrair
100 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Première partie. La Voie et l’Aventure — Où les voies se séparent
295 e cour écoute le lecteur de poèmes : il s’agit de légendes sacrées. Jamais la vie ne m’a paru plus solennelle ni plus simplement