1
r et, parfois, juger ; préférant obstinément à la
légende
le vrai, même amer, non par défaut d’un sens artistique dont plusieur
2
urs œuvres avant tout. D’autre part je préfère la
légende
à l’histoire comme la peinture à la photographie. Une œuvre d’art est
3
oins inconsciemment, ils contribuent à créer leur
légende
. Ici, bien au contraire, et surtout dans le premier volume, nous assi
4
». Certes, les sentences du vieil Olympien de la
légende
ont peu de consonance avec un tel pathétique, mais quel écho n’eût-il
5
rtius « le Goethe païen et rien que païen est une
légende
, et une légende d’origine juive, car elle remonte à Heine. Elle est u
6
e païen et rien que païen est une légende, et une
légende
d’origine juive, car elle remonte à Heine. Elle est un mythe, au moye
7
sprit candidard : les dessins, et plus encore les
légendes
de M. Hermann-Paul sont d’une imbécillité proprement répugnante et qu
8
ncêtres, c’était très loin dans le passé, dans la
légende
, si loin que nul, en vérité, ne l’avait vu. Mais déjà, pour beaucoup
9
gligèrent, celui de se sentir chez soi dans leurs
légendes
. Les forêts enchantées où chevauchait Lancelot, sous les ciels médita
10
ra commentent et rythment le déroulement de cette
légende
de la vie quotidienne. Il y eut une école littéraire, à la fin du siè
11
ait sa silhouette, ses plaisanteries, il avait sa
légende
d’« original ». On savait aussi qu’il était le meilleur écrivain de s
12
ra commentent et rythment le déroulement de cette
légende
de la vie quotidienne. Vie quotidienne, réalisme, pessimisme. Je vois
13
, pour être plus brutales, que celles du pape. La
légende
de la paix religieuse établie par l’édit de Nantes, légende chère aux
14
la paix religieuse établie par l’édit de Nantes,
légende
chère aux historiens de la Troisième République, cède aux premiers re
15
es et, pour sauver l’enfant, perdit le dieu. » La
légende
est belle. C’est une légende… Elle traduit à mes yeux ce fait d’expér
16
perdit le dieu. » La légende est belle. C’est une
légende
… Elle traduit à mes yeux ce fait d’expérience : toute tentative de dé
17
depuis longtemps dans les régions obscures de la
légende
populaire. S’il se risque à paraître devant Chamisso, c’est peut-être
18
ulèrent dans ce coin du pays, et surtout pour les
légendes
, locales, qui ont fortement exagéré et embelli tout cela… La science
19
Selma Lagerlöf, conteur de
légende
(3 juillet 1937)o L’art de conter pour le plaisir se perd. Et peut
20
re que l’origine de tout l’art du récit, c’est la
légende
. Une atmosphère d’enfance retrouvée — qu’on lise les souvenirs qui co
21
voilà le milieu-mère de l’imagination. C’est une
légende
, Gösta Berling, qui inaugure l’œuvre entière de l’auteurp. C’est une
22
inaugure l’œuvre entière de l’auteurp. C’est une
légende
encore qui donne le départ à ce roman des Löwensköld, et porte sur lu
23
(Mais, seule, la naïveté moderne se figure qu’une
légende
doit être crue, comme on croit les journaux, par exemple, et s’en ind
24
ment aussi, l’on s’aperçoit que la fatalité de la
légende
a bel et bien dominé tous ces êtres, malgré leur scepticisme ou leurs
25
L’Anneau des Löwensköld — contient le récit de la
légende
. Les deux tomes suivants — Charlotte Löwensköld et Anna Svärd — forme
26
cteurs. (Stock.) o. « Selma Lagerlöf, conteur de
légende
», Les Nouvelles littéraires, Paris, n° 768, 3 juillet 1937, p. 8. p
27
enne. Rien de plus profondément moderne que cette
légende
, malgré toutes ses romances et ses idylles d’une pureté dramatique. L
28
ons, ses armes, ses charrues et ses machines, ses
légendes
, son histoire, sa morale et sa foi. On peut penser que l’inscription
29
ulèrent dans ce coin de pays, et surtout pour les
légendes
locales, qui ont fortement exagéré et embelli tout cela… La science r
30
euls au départ, rappelait les plus inconfortables
légendes
: où allait nous conduire ce personnage muet, enfermé dans la cabine
31
trois fois par Jéhovah, — que ce soit histoire ou
légende
, ces personnages lui sont incomparablement plus familiers que les mét
32
s communautés primitives : c’est le chevalier des
légendes
médiévales ; c’est l’artisan des guildes et des corporations au temps
33
dent . Partant d’une analyse approfondie des cinq
légendes
primitives de Tristan et Iseut, l’auteur a été conduit à rechercher l
34
u dans sa femme une Iseut ? Lorsque l’amant de la
légende
manichéenne a traversé les grandes épreuves d’initiation, souvenez-vo
35
it être un vrai amour pour l’autre. L’analyse des
légendes
courtoises nous a révélé que Tristan n’aime pas Iseut mais l’amour mê
36
ersonne humaine totale, — non comme une fée de la
légende
mi-déesse mi-bacchante, rêve et sexe. Mais remontons de ces prémisses
37
passion. Le « coup de foudre » est sans doute une
légende
accréditée par Don Juan, comme la « fatalité » de la passion est accr
38
flexion passionnée sur le mythe de la passion, la
légende
de Tristan et Iseut. Nul n’ignore que ce mythe, demeuré si puissant d
39
une voix plus claire s’élève : « Mais la vieille
légende
germanique nous annonçait que le Libérateur descendrait des montagnes
40
Musiques populaires, puis fanfares : « La vieille
légende
est devenue réalité ! Il est venu réveiller son Peuple ! » Et mainten
41
tte idée que j’ai conçu, en septembre dernier, la
légende
dramatique qui sera joué — Dieu voulant ! — à l’Exposition de Zurich.
42
ncêtres, c’était très loin dans le passé, dans la
légende
, si loin que nul, en vérité, ne l’avait vu. Mais déjà, pour beaucoup
43
le chœur. Il est l’axe autour duquel tourne cette
légende
dramatique. Outre ces dispositions techniques, vous en avez certainem
44
récise encore que la salle est ouverte, et que la
légende
sera plus collective qu’individuelle. Maintenant, je me tourne du côt
45
et individuel inventé par un romancier. C’est une
légende
reprise dans cinq textes officiels et certainement dans de plus nombr
46
he, émouvante réalité humaine », Et vous citez la
légende
de Rudel, et vous me reprochez de n’avoir pas rêvé là-dessus et de n’
47
n. Le premier livre expose le contenu caché de la
légende
ou du mythe de Tristan. C’est une descente aux cercles successifs de
48
dans nos littératures ; et dans nos plus vieilles
légendes
, et dans nos plus belles chansons. L’amour heureux n’a pas d’histoire
49
ts symboliques de la vie et de la mort des dieux,
légendes
expliquant les sacrifices ou l’origine des tabous, etc.). On l’a rema
50
ouvoir que sur nos rêves. ⁂ Bien des traits de la
légende
de Tristan sont de ceux qui signalent un mythe. Et d’abord le fait qu
51
la moindre trace1. Un autre aspect mythique de la
légende
de Tristan, c’est l’élément sacré qu’elle utilise2. Le progrès de l’a
52
même de l’obscurité que nous découvrirons dans la
légende
, dénote sa parenté profonde avec le mythe. L’obscurité du mythe en gé
53
ouvé du dépit à voir l’un des commentateurs de la
légende
de Tristan la définir « une épopée de l’adultère ». La formule est sa
54
tenir que la faute morale est le vrai sujet de la
légende
? Le Tristan de Wagner par exemple, ne serait-il qu’un opéra de l’adu
55
e de sa vie, et le ciel bas d’orage qui couvre la
légende
. Le roi Marc de Cornouailles, frère de Blanchefleur, prend l’orphelin
56
te en passant par l’un des éditeurs récents de la
légende
: tout au long du Roman, Tristan paraît physiquement supérieur à tous
57
roman Si l’on se reporte à notre résumé de la
légende
, on ne peut manquer d’être frappé de ce fait : les deux lois qui entr
58
s Occidentaux. Quel est alors le vrai sujet de la
légende
? La séparation des amants ? Oui, mais au nom de la passion, et pour
59
qui sont peut-être aussi les plus profondes de la
légende
, ce sont les deux visites que les amants font à l’ermite Ogrin. La pr
60
rs a commencé notre recherche du vrai sujet de la
légende
. Derrière la préférence accordée par l’auteur à la règle de chevaleri
61
des cinq auteurs. Dans l’analyse du contenu de la
légende
qu’on trouvera au chapitre 5, ces variantes seront négligées pour aut
62
ttrait du sexe et le Désir sans fin. L’Essylt des
légendes
sacrées, « objet de contemplation, spectacle mystérieux », c’était l’
63
s d’Irlande et de Bretagne — derniers refuges des
légendes
bardiques conservées justement par les clercs — qui évangélisèrent l’
64
eur sanctuaire de Montségur — le Montsalvat de la
légende
du Graal44 — enfin saccagea brutalement la civilisation qu’ils avaien
65
rhétorique à double sens. « C’est du contact des
légendes
exotiques avec les idées courtoises que naquit le premier roman court
66
remier roman courtois », écrit M. E. Vinaver. Ces
légendes
« exotiques », c’étaient les vieux mystères sacrés des Celtes, plus q
67
t Normand, Thomas était Anglais. Et en retour, la
légende
de Tristan se répandit très largement dans le Midi. Cette interaction
68
formé la signification des mythes qu’il conte. La
légende
du Graal, par exemple : Suhtschek y voit un mythe manichéen venu de l
69
if de rendre compte de bien des bizarreries de la
légende
et de son attirail symbolique. Faut-il penser, avec un transcripteur
70
ntures s’enchaînent à l’infini », nous dit de ces
légendes
l’un de leurs meilleurs adapteurs modernes ! Ainsi s’est répandue l’o
71
blié le sens de leurs mystères. Dans le cycle des
légendes
irlandaises, nous trouvons un grand nombre de récits qui racontent le
72
rouesses, remplaçant peu à peu les dieux dans les
légendes
populaires. ⁂ Gaston Paris remarquait avec profondeur que le roman de
73
sut faire rendre à sa moderne transcription de la
légende
, est si nettement sensible à notre cœur qu’il nous met en mesure d’is
74
e notre mythe. Qu’on lise l’une après l’autre une
légende
irlandaise et la légende de Béroul ou de Thomas : et l’on verra que d
75
l’une après l’autre une légende irlandaise et la
légende
de Béroul ou de Thomas : et l’on verra que d’un côté, c’est une fatal
76
infaillible, des deux amants mystiques. Dans les
légendes
celtiques, c’est l’élément épique qui commande l’action et le dénouem
77
out l’amour sensuel84. Le fait que dans certaines
légendes
cet amour s’oppose secrètement à l’amour religieux orthodoxe, et se v
78
Thomas, le plus conscient des cinq auteurs de la
légende
primitive, suffiront à faire concevoir l’originalité du mythe courtoi
79
t le texte de Thomas.)85 ⁂ Un fonds celtique de
légendes
religieuses — d’ailleurs très anciennement commun au Midi languedocie
80
6), où l’on trouvera la traduction de très belles
légendes
musulmanes sur la mort par amour (mystique). 71. Cf. Massignon et Kr
81
ante étude de M. Alexandre Haggerty-Krappe sur la
Légende
de « Tannhäuser » (Mercure de France, juin 1938). Le Tannhäuser du xv
82
e siècle est une tardive adaptation allemande de
légendes
irlando-écossaises ; il ne doit rien aux influences courtoises. Le Mo
83
purs », c’est une vertu, selon les auteurs de la
légende
. Et la faute n’est pas dans l’amour, mais dans sa « réalisation »… ⁂
84
serait alors tout l’arrière-plan religieux de la
légende
qu’il faudrait nier ou négliger, en dépit de l’évidence historique. O
85
, ou presque, que Béroul et Thomas ont composé la
légende
de Tristan. La croisade des albigeois a saccagé la civilisation court
86
hanteurs de l’Amour) en Allemagne sont nourris de
légendes
cathares131 et par ailleurs ne font qu’adapter du français les récits
87
rouvent amenés à redécouvrir le sens original des
légendes
mystiques. Mais alors ils ne peuvent se servir que d’une mythologie t
88
er ici le problème des rapports entre ce fonds de
légendes
celtiques et la littérature anglaise populaire et savante. Mais il es
89
ants » en beaucoup plus grand nombre… Comment les
légendes
de ce temps n’auraient-elles point gardé de traces des luttes violent
90
et d’épopée avait envisagé parfois le thème de la
légende
celtique d’Arthur et des chevaliers de la Table ronde. Dans son Pense
91
toire de Bretagne la chronique arthurienne et ses
légendes
. Et dans le De doctrina christiana, il s’était insurgé « contre la pu
92
de Tristan. Il n’a pas la violence sauvage de la
légende
, et encore moins son arrière-plan ésotérique. Ce qui revit en lui, c’
93
onde sanctifié par le christianisme, alors que la
légende
glorifiait dans la mort l’entière dissolution des liens terrestres.
94
cation profonde du mythe, encore masquée dans les
légendes
médiévales par une foule d’éléments épiques et pittoresques. ⁂ Cepend
95
trace dans les symboles des minnesänger, dans la
légende
manichéenne de Parzival, et par-dessous l’imagerie chrétienne, dans l
96
e ! ⁂ Que Wagner ait restitué le sens perdu de la
légende
, dans sa virulence intégrale, ce n’est point là une thèse à faire adm
97
eux morales s’affrontent. Les barons félons de la
légende
sont figurés par les tenants de la morale « conformiste ». Ils défend
98
ien décidés à sauver « la douceur de vivre ». Les
légendes
épiques et les romans de la Table ronde multiplient les récits de tue
99
u dans sa femme une Iseut ? Lorsque l’amant de la
légende
manichéenne a traversé les grandes épreuves d’initiation, souvenez-vo
100
it être un vrai amour pour l’autre. L’analyse des
légendes
courtoises nous a révélé que Tristan n’aime pas Iseut mais l’amour mê
101
ersonne humaine totale, — non comme une fée de la
légende
, mi-déesse mi-bacchante, rêve et sexe. Mais remontons de ces prémisse
102
passion. Le « coup de foudre » est sans doute une
légende
accréditée par Don Juan, comme la « fatalité » de la passion est accr
103
Appendices 1. – Caractère sacré de la
légende
Pour éviter tout malentendu, je préciserai ici que mon analyse se
104
, je préciserai ici que mon analyse se borne à la
légende
écrite de Tristan. C’est d’elle seule que je parle quand je parle du
105
le, et contesté. Dans les Mabinogion, recueil des
légendes
galloises, on ne trouve que cette seule indication très brève sur la
106
ouve que cette seule indication très brève sur la
légende
originelle : « Drystan, fils de Tallwch, gardien des porcs de Markh,
107
radition bardique (orale) sont incorporés dans la
légende
. (Cf. livre II, chap. 11.) Mais il est non moins certain que Béroul,
108
e je ne tiens compte, dans mon analyse, que de la
légende
rédigée, et réinventée quant au sens, par les poètes du xiie siècle
109
parlent très peu ou point d’amour. Une seule, la
Légende
de Girard de Roussillon (composée entre 1150 et 1180 selon Bédier) co
110
rtoise (elle tranche nettement sur le reste de la
légende
qui est cléricale et féodale). Cette analogie avec Tristan nous donne
111
amie, là avec son homonyme) — enfin dans les deux
légendes
, l’amour courtois et sa fidélité triomphent idéalement du mariage et
112
Claus » — ainsi qu’on l’appelle désormais. Et sa
légende
se répand, en Suisse d’abord, puis bien au-delà. Peu à peu, les pèler
113
dans nos littératures ; et dans nos plus vieilles
légendes
, et dans nos plus belles chansons. L’amour heureux n’a pas d’histoire
114
ts symboliques de la vie et de la mort des dieux,
légendes
expliquant les sacrifices ou l’origine des tabous, etc.). On l’a rema
115
ouvoir que sur nos rêves. ⁂ Bien des traits de la
légende
de Tristan sont de ceux qui signalent un mythe. Et d’abord le fait qu
116
la moindre trace2. Un autre aspect mythique de la
légende
de Tristan, c’est l’élément sacré qu’elle utilise3. Le progrès de l’a
117
même de l’obscurité que nous découvrirons dans la
légende
, dénote sa parenté profonde avec le mythe. L’obscurité du mythe en gé
118
ouvé du dépit à voir l’un des commentateurs de la
légende
de Tristan la définir « une épopée de l’adultère ». La formule est sa
119
tenir que la faute morale est le vrai sujet de la
légende
? Le Tristan de Wagner par exemple, ne serait-il qu’un opéra de l’adu
120
e de sa vie, et le ciel bas d’orage qui couvre la
légende
. Le roi Marc de Cornouailles, frère de Blanchefleur, prend l’orphelin
121
te en passant par l’un des éditeurs récents de la
légende
: tout au long du Roman, Tristan paraît physiquement supérieur à tous
122
roman Si l’on se reporte à notre résumé de la
légende
, on ne peut manquer d’être frappé de ce fait : les deux lois qui entr
123
ent les Occidentaux. Quel est le vrai sujet de la
légende
? La séparation des amants ? Oui, mais au nom de la passion, et pour
124
qui sont peut-être aussi les plus profondes de la
légende
, ce sont les deux visites que les amants font à l’ermite Ogrin. La pr
125
rs a commencé notre recherche du vrai sujet de la
légende
. Derrière la préférence accordée par l’auteur à la règle de chevaleri
126
des cinq auteurs. Dans l’analyse du contenu de la
légende
qu’on trouvera au chapitre 5, ces variantes seront négligées pour aut
127
ttrait du sexe et le Désir sans fin. L’Essylt des
légendes
sacrées, « objet de contemplation, spectacle mystérieux », c’était l’
128
s d’Irlande et de Bretagne — derniers refuges des
légendes
bardiques conservées justement par les clercs — qui évangélisèrent l’
129
seul baiser de paix et le salut. Il s’agit d’une
légende
, mais tirée des poèmes qui chantent bel et bien « l’amour de loin ».
130
conforment, aux lieux et au temps où se nouent la
légende
et le mythe de la passion mortelle : Tristan. À cette montée puissant
131
rhétorique à double sens. « C’est du contact des
légendes
exotiques avec les idées courtoises que naquit le premier roman court
132
remier roman courtois », écrit M. E. Vinaver. Ces
légendes
« exotiques », c’étaient les vieux mystères sacrés des Celtes, plus q
133
t Normand, Thomas était Anglais. Et en retour, la
légende
de Tristan se répandit très largement dans le Midi. Cette interaction
134
formé la signification des mythes qu’il conte. La
légende
du Graal, par exemple : Suhtschek y voit un mythe manichéen venu de l
135
if de rendre compte de bien des bizarreries de la
légende
et de son attirail symbolique. Faut-il penser, avec un transcripteur
136
ntures s’enchaînent à l’infini », nous dit de ces
légendes
l’un de leurs meilleurs adaptateurs modernes ! Ainsi s’est répandue l
137
blié le sens de leurs mystères. Dans le cycle des
légendes
irlandaises, nous trouvons un grand nombre de récits qui racontent le
138
rouesses, remplaçant peu à peu les dieux dans les
légendes
populaires. ⁂ Gaston Paris remarquait avec profondeur que le roman d
139
sut faire rendre à sa moderne transcription de la
légende
, est si nettement sensible à notre cœur qu’il nous met en mesure d’is
140
e notre mythe. Qu’on lise l’une après l’autre une
légende
irlandaise et la légende de Béroul ou de Thomas : et l’on verra que d
141
l’une après l’autre une légende irlandaise et la
légende
de Béroul ou de Thomas : et l’on verra que d’un côté, c’est une fatal
142
infaillible, des deux amants mystiques. Dans les
légendes
celtiques, c’est l’élément épique qui commande l’action et le dénouem
143
out l’amour sensuel97. Le fait que dans certaines
légendes
cet amour s’oppose secrètement à l’amour religieux orthodoxe, et se v
144
Thomas, le plus conscient des cinq auteurs de la
légende
primitive, suffiront à faire concevoir l’originalité du mythe courtoi
145
, dit le texte de Thomas.) ⁂ Un fonds celtique de
légendes
religieuses — d’ailleurs très anciennement commun au Midi languedocie
146
e et révèle ainsi tout le catharisme latent de la
légende
sans auteur99. a) Le « jugement de Dieu » est une coutume barbare,
147
est thomiste. Il reste que Gottfried explicite la
légende
d’une manière toute nouvelle et grosse de conséquences. Il préfigure
148
cun autre en Europe ne s’adapte mieux que lui aux
légendes
graaliques. » Pour F. Niel, la question tranchée par Rahn reste ouver
149
ante étude de M. Alexandre Haggerty-Krappe sur la
Légende
de « Tannhäuser » (Mercure de France, juin 1938). Le Tannhäuser du xv
150
e siècle est une tardive adaptation allemande de
légendes
irlando-écossaises ; il ne doit rien aux influences courtoises. Le Mo
151
purs », c’est une vertu, selon les auteurs de la
légende
. Et la faute n’est pas dans l’amour, mais dans sa « réalisation »… ⁂
152
serait alors tout l’arrière-plan religieux de la
légende
qu’il faudrait nier ou négliger, en dépit de l’évidence historique. O
153
, ou presque, que Béroul et Thomas ont composé la
légende
de Tristan. La croisade des albigeois a saccagé la civilisation court
154
hanteurs de l’Amour) en Allemagne sont nourris de
légendes
cathares149 et par ailleurs ne font qu’adapter du français les récits
155
rouvent amenés à redécouvrir le sens original des
légendes
mystiques. Mais alors ils ne peuvent se servir que d’une mythologie t
156
er ici le problème des rapports entre ce fonds de
légendes
celtiques et la littérature anglaise populaire et savante. Mais il es
157
ants » en beaucoup plus grand nombre… Comment les
légendes
de ce temps n’auraient-elles point gardé de traces des luttes violent
158
et d’épopée avait envisagé parfois le thème de la
légende
celtique d’Arthur et des chevaliers de la Table ronde. Dans son Pense
159
toire de Bretagne la chronique arthurienne et ses
légendes
. Et dans le De doctrina christiana, il s’était insurgé « contre la pu
160
de Tristan. Il n’a pas la violence sauvage de la
légende
, et encore moins son arrière-plan ésotérique. Ce qui revit en lui, c’
161
onde sanctifié par le christianisme, alors que la
légende
glorifiait dans la mort l’entière dissolution des liens terrestres.
162
cation profonde du mythe, encore masquée dans les
légendes
médiévales par une foule d’éléments épiques et pittoresques. ⁂ Cepend
163
trace dans les symboles des minnesänger, dans la
légende
manichéenne de Parsival, et par-dessous l’imagerie chrétienne, dans l
164
e ! ⁂ Que Wagner ait restitué le sens perdu de la
légende
, dans sa virulence intégrale, ce n’est point là une thèse à faire adm
165
eux morales s’affrontent. Les barons félons de la
légende
sont figurés par les tenants de la morale « conformiste ». Ils défend
166
ien décidés à sauver « la douceur de vivre ». Les
légendes
épiques et les romans de la Table ronde multiplient les récits de tue
167
dans sa femme une Iseut ? Lorsque l’amant de la
légende
manichéenne a traversé les grandes épreuves d’initiation, souvenez-vo
168
it être un vrai amour pour l’autre. L’analyse des
légendes
courtoises nous a révélé que Tristan n’aime pas Iseut mais l’amour mê
169
personne humaine totale — non comme une fée de la
légende
, mi-déesse mi-bacchante, rêve et sexe. Mais remontons de ces prémisse
170
passion. Le « coup de foudre » est sans doute une
légende
accréditée par Don Juan, comme la « fatalité » de la passion est accr
171
n. Le premier livre expose le contenu caché de la
légende
ou du mythe de Tristan. C’est une descente aux cercles successifs de
172
dans nos littératures ; et dans nos plus vieilles
légendes
, et dans nos plus belles chansons. L’amour heureux n’a pas d’histoire
173
ts symboliques de la vie et de la mort des dieux,
légendes
expliquant les sacrifices ou l’origine des tabous, etc.) On l’a remar
174
ouvoir que sur nos rêves. ⁂ Bien des traits de la
légende
de Tristan sont de ceux qui signalent un mythe. Et d’abord le fait qu
175
la moindre trace. Un autre aspect mythique de la
légende
de Tristan, c’est l’élément sacré qu’elle utilise (Appendice 1). Le p
176
même de l’obscurité que nous découvrirons dans la
légende
, dénote sa parenté profonde avec le mythe. L’obscurité du mythe en gé
177
ouvé du dépit à voir l’un des commentateurs de la
légende
de Tristan la définir « une épopée de l’adultère ». La formule est sa
178
tenir que la faute morale est le vrai sujet de la
légende
? Le Tristan de Wagner par exemple, ne serait-il qu’un opéra de l’adu
179
ombre de sa vie, et le ciel d’orage qui couvre la
légende
. Le roi Marc de Cornouailles, frère de Blanchefleur, prend l’orphelin
180
te en passant par l’un des éditeurs récents de la
légende
: tout au long du Roman, Tristan paraît physiquement supérieur à tous
181
roman Si l’on se reporte à notre résumé de la
légende
, on ne peut manquer d’être frappé de ce fait : les deux lois qui entr
182
nt les Occidentaux. Quel est le vrai sujet de la
légende
? La séparation des amants ? Oui, mais au nom de la passion, et pour
183
qui sont peut-être aussi les plus profondes de la
légende
, ce sont les deux visites que les amants font à l’ermite Ogrin. La pr
184
rs a commencé notre recherche du vrai sujet de la
légende
. Derrière la préférence accordée par l’auteur à la règle de chevaler
185
ttrait du sexe et le Désir sans fin. L’Essylt des
légendes
sacrées, « objet de contemplation, spectacle mystérieux », c’était l’
186
s d’Irlande et de Bretagne — derniers refuges des
légendes
bardiques conservées justement par les clercs — qui évangélisèrent l’
187
seul baiser de paix et le salut. Il s’agit d’une
légende
, mais tirée des poèmes qui chantent bel et bien « l’amour de loin ».
188
conforment, aux lieux et au temps où se nouent la
légende
et le mythe de la passion mortelle : Tristan. À cette montée puissant
189
rhétorique à double sens. « C’est du contact des
légendes
exotiques avec les idées courtoises que naquit le premier roman court
190
remier roman courtois », écrit M. E. Vinaver. Ces
légendes
« exotiques », c’étaient les vieux mystères sacrés des Celtes, plus q
191
t Normand, Thomas était Anglais. Et en retour, la
légende
de Tristan se répandit très largement dans le Midi. Cette interaction
192
formé la signification des mythes qu’il conte. La
légende
du Graal, par exemple : Suhtschek y voit un mythe manichéen venu de l
193
if de rendre compte de bien des bizarreries de la
légende
et de son attirail symbolique. Faut-il penser, avec un transcripteur
194
ntures s’enchaînent à l’infini », nous dit de ces
légendes
l’un de leurs meilleurs adaptateurs modernes ! Ainsi s’est répandue l
195
blié le sens de leurs mystères. Dans le cycle des
légendes
irlandaises, nous trouvons un grand nombre de récits qui racontent le
196
rouesses, remplaçant peu à peu les dieux dans les
légendes
populaires. ⁂ Gaston Paris remarquait avec profondeur que le roman de
197
sut faire rendre à sa moderne transcription de la
légende
, est si nettement sensible à notre cœur qu’il nous met en mesure d’is
198
e notre mythe. Qu’on lise l’une après l’autre une
légende
irlandaise et la légende de Béroul ou de Thomas : et l’on verra que d
199
l’une après l’autre une légende irlandaise et la
légende
de Béroul ou de Thomas : et l’on verra que d’un côté, c’est une fatal
200
infaillible, des deux amants mystiques. Dans les
légendes
celtiques, c’est l’élément épique qui commande l’action et le dénouem
201
out l’amour sensuel89. Le fait que dans certaines
légendes
cet amour s’oppose secrètement à l’amour religieux orthodoxe, et se v
202
Thomas, le plus conscient des cinq auteurs de la
légende
primitive, suffiront à faire concevoir l’originalité du mythe courtoi
203
, dit le texte de Thomas.) ⁂ Un fonds celtique de
légendes
religieuses — d’ailleurs très anciennement commun au Midi languedocie
204
e et révèle ainsi tout le catharisme latent de la
légende
sans auteur.91 a) Le « jugement de Dieu » est une coutume barbare,
205
st thomiste. Il reste que Gottfried explicite la
légende
d’une manière toute nouvelle et grosse de conséquences. Il préfigure
206
cun autre en Europe ne s’adapte mieux que lui aux
légendes
graaliques. » Pour F. Niel, la question tranchée par Rahn reste ouver
207
ante étude de M. Alexandre Haggerty-Krappe sur la
Légende
de « Tannhäuser » (Mercure de France, juin 1938). Le Tannhäuser du xv
208
e siècle est une tardive adaptation allemande de
légendes
irlando-écossaises ; il ne doit rien aux influences courtoises. Le Mo
209
purs », c’est une vertu, selon les auteurs de la
légende
. Et la faute n’est pas dans l’amour, mais dans sa « réalisation »… ⁂
210
serait alors tout l’arrière-plan religieux de la
légende
qu’il faudrait nier ou négliger, en dépit de l’évidence historique. O
211
, ou presque, que Béroul et Thomas ont composé la
légende
de Tristan. La croisade des albigeois a saccagé la civilisation court
212
hanteurs de l’Amour) en Allemagne sont nourris de
légendes
cathares138 et par ailleurs ne font qu’adapter du français les récits
213
rouvent amenés à redécouvrir le sens original des
légendes
mystiques. Mais alors ils ne peuvent se servir que d’une mythologie t
214
er ici le problème des rapports entre ce fonds de
légendes
celtiques et la littérature anglaise populaire et savante. Mais il es
215
ants » en beaucoup plus grand nombre… Comment les
légendes
de ce temps n’auraient-elles point gardé de traces des luttes violent
216
et d’épopée avait envisagé parfois le thème de la
légende
celtique d’Arthur et des chevaliers de la Table ronde. Dans son Pense
217
toire de Bretagne la chronique arthurienne et ses
légendes
. Et dans le De doctrina christiana, il s’était insurgé « contre la pu
218
de Tristan. Il n’a pas la violence sauvage de la
légende
, et encore moins son arrière-plan ésotérique. Ce qui revit en lui, c’
219
onde sanctifié par le christianisme, alors que la
légende
glorifiait dans la mort l’entière dissolution des liens terrestres.
220
cation profonde du mythe, encore masquée dans les
légendes
médiévales par une foule d’éléments épiques et pittoresques. ⁂ Cepend
221
trace dans les symboles des minnesänger, dans la
légende
manichéenne de Parsifal, et par-dessous l’imagerie chrétienne, dans l
222
e ! ⁂ Que Wagner ait restitué le sens perdu de la
légende
, dans sa virulence intégrale, ce n’est point là une thèse à faire adm
223
eux morales s’affrontent. Les barons félons de la
légende
sont figurés par les tenants de la morale « conformiste ». Ils défend
224
ien décidés à sauver « la douceur de vivre ». Les
légendes
épiques et les romans de la Table ronde multiplient les récits de tue
225
u dans sa femme une Iseut ? Lorsque l’amant de la
légende
manichéenne a traversé les grandes épreuves d’initiation, souvenez-vo
226
it être un vrai amour pour l’autre. L’analyse des
légendes
courtoises nous a révélé que Tristan n’aime pas Iseut mais l’amour mê
227
personne humaine totale — non comme une fée de la
légende
, mi-déesse mi-bacchante, rêve et sexe. Mais remontons de ces prémisse
228
passion. Le « coup de foudre » est sans doute une
légende
accréditée par Don Juan, comme la « fatalité » de la passion est accr
229
Appendices 1.Caractère sacré de la
légende
Pour éviter tout malentendu, je préciserai ici que mon analyse se
230
, je préciserai ici que mon analyse se borne à la
légende
écrite de Tristan. C’est d’elle seule que je parle quand je parle du
231
le, et contesté. Dans les Mabinogion, recueil des
légendes
galloises, on ne trouve que cette seule indication très brève sur la
232
ouve que cette seule indication très brève sur la
légende
originelle : « Drystan, fils de Tallwch, gardien des porcs de Markh,
233
radition bardique (orale) sont incorporés dans la
légende
. (Cf. livre II, chap. 11.) Mais il est non moins certain que Béroul,
234
e je ne tiens compte, dans mon analyse, que de la
légende
rédigée, et réinventée quant au sens, par les poètes du xiie siècle
235
parlent très peu ou point d’amour. Une seule, la
Légende
de Girard de Roussillon (composée entre 1150 et 1180 selon Bédier) co
236
rtoise (elle tranche nettement sur le reste de la
légende
qui est cléricale et féodale). Cette analogie avec Tristan nous donne
237
amie, là avec son homonyme) — enfin dans les deux
légendes
, l’amour courtois et sa fidélité triomphent idéalement du mariage et
238
islandais ou scandinaves, sont des imitations de
légendes
languedociennes et bretonnes, donc celtiques. Hubert, le meilleur cel
239
nt éclaté quelques jours avant la première. Cette
légende
dramatique, dont la musique est d’Arthur Honegger, sera jouée en orat
240
faune à barbiche de chèvre et à longue queue des
légendes
populaires, il est vraiment trop facile d’y croire : qui s’en donnera
241
Ou disons mieux : à d’autres fins. On connaît la
légende
du Moyen Âge : le diable portant pierre parmi les ouvriers qui édifie
242
faune à barbiche de chèvre et à longue queue des
légendes
populaires, qui se donnerait encore la peine d’y croire, ou même de d
243
ce sont les rabbins qui ont su tirer parti de la
légende
d’Ormuzd et d’Ahrimane, et de ces anges ou démons ailés dont ils trou
244
religions aberrantes. Ou comme le dit une grande
légende
indienne, dans l’ère de l’Accroissement des Monstres. Les pires sotti
245
Ou disons mieux : à d’autres fins. On connaît la
légende
du Moyen Âge : le diable portant pierre parmi les ouvriers qui édifie
246
faune à barbiche de chèvre et à longue queue des
légendes
populaires, qui se donnerait encore la peine d’y croire, ou même de d
247
ce sont les rabbins qui ont su tirer parti de la
légende
d’Ormuzd et d’Ahrimane, et de ces anges ou démons ailés dont ils trou
248
religions aberrantes. Ou comme le dit une grande
légende
indienne, dans l’ère de l’Accroissement des Monstres. Les pires sotti
249
Ou disons mieux : à d’autres fins. On connaît la
légende
du Moyen Âge : le diable portant pierre parmi les ouvriers qui édifie
250
ncêtres, c’était très loin dans le passé, dans la
légende
, si loin que nul, en vérité, ne l’avait vu. Mais déjà, pour beaucoup
251
faune à barbiche de chèvre et à longue queue des
légendes
populaires, il est vraiment trop facile d’y croire : qui s’en donnera
252
religions aberrantes. Ou, comme le dit une grande
légende
indienne, dans l’ère de l’Accroissement des Monstres. Les pires sotti
253
… » Certes, les sentences du vieil Olympien de la
légende
ont peu de consonance avec ce pathétique. Mais quel écho n’eût-il pas
254
ait sa silhouette, ses plaisanteries, il avait sa
légende
« d’original ». On savait aussi qu’il était le meilleur écrivain de s
255
’aventures très simples. Le mythe se développe en
légende
, et la légende sacrée convoie un enseignement religieux. L’épopée per
256
simples. Le mythe se développe en légende, et la
légende
sacrée convoie un enseignement religieux. L’épopée perpétue ensuite l
257
tourne à l’« étude » du réel, quand le conte, la
légende
, et même l’épopée, étaient créations pures de l’imagination. Et l’on
258
ets, d’ici dix ans, Hollywood ne sera plus qu’une
légende
: comme l’est déjà Greta Garbo, symbole d’un âge. Ô Garbo de notre je
259
hui. Mickey et Donald le Canard font partie de la
légende
de ce siècle. Je les vois s’agiter sur l’écran comme des ludions qui
260
t ceci encore nous ramène, irrésistiblement, à la
légende
de l’arche de Noé. Une précision supplémentaire, à propos des cochons
261
du Désir, Tantale symboliquement réduit, dans la
légende
, à sa faim, à sa soif et à sa peur. Il est cet homme qui, dans chacun
262
ncêtres, c’était très loin dans le passé, dans la
légende
, si loin que nul, en vérité, ne l’avait vu. Mais déjà, pour beaucoup
263
u les informations originales ; et faire jouer ma
légende
dramatique. C’est à quoi je vais m’appliquer, tout en cherchant une m
264
t ceci encore nous ramène, irrésistiblement, à la
légende
de l’Arche de Noé. Souvenez-vous d’autre part des prédictions de notr
265
t ceci encore nous ramène, irrésistiblement, à la
légende
de l’arche de Noé. Souvenez-vous d’autre part des prédictions de notr
266
ulèrent dans ce coin de pays, et surtout pour les
légendes
locales, qui ont fortement exagéré et embelli tout cela… La science r
267
euls au départ, rappelait les plus inconfortables
légendes
: où allait nous conduire ce personnage muet, enfermé dans la cabine
268
une voix plus claire s’élève : « Mais la vieille
légende
germanique nous annonçait que le Libérateur descendrait des montagnes
269
Musiques populaires, puis fanfares : « La vieille
légende
est devenue réalité ! Il est venu réveiller son Peuple ! » Et mainten
270
ncêtres, c’était très loin dans le passé, dans la
légende
, si loin que nul, en vérité, ne l’avait vu. Mais déjà, pour beaucoup
271
u les informations originales ; et faire jouer ma
légende
dramatique. C’est à quoi je vais m’appliquer, tout en cherchant une m
272
t du moins la coutume de Reno. Reno n’est pas une
légende
pittoresque, mais une nécessité pratique créée par les étranges légis
273
depuis longtemps dans les régions obscures de la
légende
populaire. S’il se risque à paraître devant Chamisso, c’est peut-être
274
du Désir, Tantale symboliquement réduit, dans la
légende
, à sa faim, à sa soif et à sa peur. Il est cet homme qui, dans chacun
275
, je me suis risqué à une allusion courtoise à sa
légende
bien connue. Il est entré dans une fureur terrible, a cassé le canapé
276
ets, d’ici dix ans, Hollywood ne sera plus qu’une
légende
: comme l’est déjà Greta Garbo, symbole d’un âge. Ô Garbo de notre je
277
hui. Mickey et Donald le Canard font partie de la
légende
de ce siècle. Je les vois s’agiter sur l’écran comme des ludions qui
278
t du moins la coutume de Reno. Reno n’est pas une
légende
pittoresque, mais une nécessité pratique créée par les étranges légis
279
gligèrent, celui de se sentir chez soi dans leurs
légendes
. Les forêts enchantées où chevauchait Lancelot, sous les ciels médita
280
e qui avait été la passion de leur vie. Mais leur
légende
prévaut contre le fait. Pendant longtemps on refusera de les croire m
281
itent ou meurent, son prestige s’évanouit avec la
légende
de son efficacité. Or ce reflux — dont rien n’indique qu’il soit simp
282
itent ou meurent, son prestige s’évanouit avec la
légende
de son efficacité. Or ce reflux — dont rien n’indique qu’il soit simp
283
rien manger que l’hostie une fois par semaine. Sa
légende
se répand très vite chez les Confédérés, puis bien au-delà. Les pèler
284
tration vis-à-vis de la justice »9. Les premières
légendes
nationales de la Suisse décrivent en effet la lutte contre les bailli
285
tation de moralisme prêcheur tient davantage à la
légende
d’une Suisse calviniste, qu’à la réalité présente. Ce qui distingue l
286
saurais mieux le définir qu’en vous résumant une
légende
de l’ancienne Russie orthodoxe et mystique, la légende de la Grande B
287
de de l’ancienne Russie orthodoxe et mystique, la
légende
de la Grande Baleine11. Il y avait une fois une grande baleine que le
288
u donc ? et elle dit enfin : Je veux Dieu ! Cette
légende
marque le but extrême de toute la recherche des hommes. La Baleine vo
289
moins. Mais semblable aux amants tragiques de la
légende
, avec ce philtre enthousiasmant qui annule le Temps, il a « bu sa des
290
fréquentaient nos Dieux ! Nous en connaissions la
légende
. Apollinaire avait discouru là, devant le jeune André Breton immobile
291
conforment, aux lieux et au temps où se nouent la
légende
et le mythe de la passion mortelle : Tristan. À cette montée puissan
292
e cour écoute le lecteur de poèmes : il s’agit de
légendes
sacrées. Jamais la vie ne m’a paru plus solennelle ni plus simplement
293
bstituer la tradition, l’allégorie mystique et la
légende
aux faits dont seules les Écritures, fort peu lues en ce temps, attes
294
ous l’aurez bien mérité. L’Apprenti sorcier de la
légende
déchaînait une force inconnue. Mais nos savants font tout le contrair
295
e cour écoute le lecteur de poèmes : il s’agit de
légendes
sacrées. Jamais la vie ne m’a paru plus solennelle ni plus simplement