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d’en tenir… C’est ainsi que nos gloires passées,
martyrs
, camisards et prophètes, nous condamnent dans la mesure où elles fure
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les plus élémentaires, — et toute l’histoire des
martyrs
en témoigne. Un chrétien est un être qui joue tout sur la foi, c’est-
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monde ne pourrait permettre d’accepter, quand le
martyr
reçoit sa mort avec une sorte de sobriété… Le croyant seul agit, et s
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de ce qu’elle est sans maîtres, c’est-à-dire sans
martyrs
pour l’enseigner. C’est au sel qu’il faut rendre sa saveur, c’est à l
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e le martyre ? « Nous ne pouvons pas tous devenir
martyrs
! » Certes, répond Kierkegaard, mais il vaudrait mieux dire : « “Moi,
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les plus élémentaires, — et toute l’histoire des
martyrs
en témoigne. Un chrétien est un être qui joue tout sur la foi, c’est-
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les plus élémentaires, — et toute l’histoire des
martyrs
en témoigne. Un chrétien est un être qui joue tout sur la foi, c’est-
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ssent les pages de Service public. Nos Morts, les
Martyrs
de la Passion française, la Bonne Nouvelle des Volontaires Nationaux,
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tement prendre le chemin du vrai martyre. Un vrai
martyr
n’a jamais eu recours à la violence, il combat à l’aide de son impuis
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cher du supplice de Jean Huss : ce que voyant, le
martyr
prononça : O sancta simplicitas ! Oui, réellement, il faut une sainte
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cher du supplice de Jean Huss : ce que voyant, le
martyr
prononça : O sancta simplicitas ! Oui, réellement, il faut une sainte
12
n être divin et prophétique. C’est la Velléda des
Martyrs
, le fantôme lumineux qui apparaît aux regards du général romain perdu
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e pure, le prisonnier des apparences du monde, le
martyr
de la sensation de plus en plus décevante et méprisable — quand Trist
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prisonnier d’un au-delà du jour et de la nuit, le
martyr
d’un ravissement qui se mue en joie pure à la mort. On peut noter enc
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t se plaise ! » 124. Sainte Thérèse : « C’est un
martyr
à la fois délicieux et cruel ». 125. Sainte Thérèse : « L’âme… voudr
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n être divin et prophétique. C’est la Velléda des
Martyrs
, le fantôme lumineux qui apparaît aux regards du général romain perdu
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ecret, et qui meurt de son secret, celui-là meurt
martyr
. » « L’amour ohdri » devint, jusqu’en Andalousie, le nom même de l’am
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e pure, le prisonnier des apparences du monde, le
martyr
de la sensation de plus en plus décevante et méprisable — quand Trist
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prisonnier d’un au-delà du jour et de la nuit, le
martyr
d’un ravissement qui se mue en joie pure à la mort. On peut noter enc
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n être divin et prophétique. C’est la Velléda des
Martyrs
, le fantôme lumineux qui apparaît aux regards du général romain perdu
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ecret, et qui meurt de son secret, celui-là meurt
martyr
. » « L’amour odrih » devint, jusqu’en Andalousie, le nom même de l’am
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e pure, le prisonnier des apparences du monde, le
martyr
de la sensation de plus en plus décevante et méprisable — quand Trist
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prisonnier d’un au-delà du jour et de la nuit, le
martyr
d’un ravissement qui se mue en joie pure à la mort. On peut noter enc
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te, une peur naïve, un courage chrétien. Mort des
martyrs
et mort bourgeoise, mort soldatesque et mort de carnaval, vierge, pay
25
sse expliquait à son auditoire de paysans que les
martyrs
sont nos meilleurs intercesseurs auprès de Dieu. Les pâtres de la Sui
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sse expliquait à son auditoire de paysans que les
martyrs
sont nos meilleurs intercesseurs auprès de Dieu. Les pâtres de la Sui
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sse expliquait à son auditoire de paysans que les
martyrs
sont nos meilleurs intercesseurs auprès de Dieu. Les pâtres de la Sui
28
ant (comme écrivain). Or personne ne lit plus Les
Martyrs
ni Corinne, et tout le monde croit aimer La Chartreuse et Adolphe. Ma
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tement prendre le chemin du vrai martyre. Un vrai
martyr
n’a jamais eu recours à la violence, il combat à l’aide de son impuis
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le ? « Nous ne pouvons pourtant pas être tous des
martyrs
! » — Réponse de Kierkegaard : « Ne vaudrait-il pas mieux que chacun
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implicitas » Sancta simplicitas ! prononce le
martyr
Jean Huss, tandis qu’il voit du haut de son bûcher une vieille femme
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monde ne pourrait permettre d’accepter, quand le
martyr
reçoit sa mort avec une sorte de sobriété… Le croyant seul agit et s
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de ce qu’elle est sans maîtres, c’est-à-dire sans
martyrs
pour l’enseigner. C’est au sel qu’il faut rendre sa saveur, c’est à l
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un ascète, un grand spirituel, un fou de Dieu, un
martyr
, — un pécheur ! Cependant, ces Américains répètent le Credo chaque di
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te, une peur naïve, un courage chrétien. Mort des
martyrs
et mort bourgeoise, mort soldatesque et mort de carnaval, vierge, pay
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ne sont ni prisonniers ni libres. Le Dandy et le
Martyr
se comprennent mieux l’un l’autre, qu’ils ne seront jamais compris pa
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e allemande, intransigeant et beau, et qui mourra
martyr
dix ans plus tard. Le Carnaval animait les ruelles voisines de la pla
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cher du supplice de Jean Huss : ce que voyant, le
martyr
prononça : O sancta simplicitas ! Oui, réellement, il faut une sainte
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te, une peur naïve, un courage chrétien. Mort des
martyrs
et mort bourgeoise, mort soldatesque et mort de carnaval, vierge, pay
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s qui évangélisèrent votre pays affirmait que les
martyrs
sont nos meilleurs intercesseurs auprès de Dieu. Les pâtres de la Sui
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ne sont ni prisonniers ni libres. Le Dandy et le
Martyr
se comprennent mieux l’un l’autre, qu’ils ne seront jamais compris pa
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auses ou grandes actions, il n’y aurait pas eu de
martyrs
, ni de tyrans, ni d’adversaires de la Révolution, ni de socialisme, n
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ant (comme écrivain). Or personne ne lit plus les
Martyrs
ni Corinne, et tout le monde croit aimer la Chartreuse et Adolphe. Ma
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e et de signification : le saint, le mystique, le
martyr
. Tandis que le héros américain ou russe sera l’homme le plus conforme
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un ascète, un grand spirituel, un fou de Dieu, un
martyr
— un pécheur ! Cependant, ces Américains répètent le Credo chaque dim
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e et de signification : le saint, le mystique, le
martyr
. Tandis que le héros américain ou russe sera l’homme le plus conforme
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t acte de piété et ce Magnificat à la mémoire des
martyrs
de ce siècle. Et ensuite : tout l’ensemble éblouissant de chefs-d’œuv
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témoin de la vérité, c’est-à-dire pratiquement de
martyr
. Or l’évêque Mynster avait été un grand prélat, chargé de titres et d
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est lui qui paya de sa vie. Il devint lui-même le
martyr
que son œuvre avait appelé. Soulignons ce titre : L’Instant. Depuis l
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Tristan que n’importe quel fidèle endimanché aux
martyrs
dont le sang fut la semence de l’Église. Le contenu du mythe ne peut
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me de Moscou, c’est oublier la voix des écrivains
martyrs
qui nous appelaient de Budapest, et c’est trahir leur testament. Que
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e les sanctions redoutées de la résurrection : le
martyr
qui revient, portant sa tête sous le bras ! Qu’en est-il de notre Occ
53
omme peut être plus vraie que la règle — d’où les
martyrs
des premiers temps du christianisme. Si, au contraire, le « sens » ap
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’accréditer son utopie. Si le sang de ses propres
martyrs
fut la semence de l’Église, c’est le sang des « païens », le sang des
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e les sanctions redoutées de la résurrection : le
martyr
qui revient, portant sa tête sous le bras ! Qu’en est-il de notre Occ
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Tristan que n’importe quel fidèle endimanché aux
martyrs
dont le sang fut la semence de l’Église. Le contenu du mythe ne peut
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omme peut être plus vraie que la règle — d’où les
martyrs
des premiers temps du christianisme. Si au contraire le « sens » appa
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’accréditer son utopie. Si le sang de ses propres
martyrs
fut la semence de l’Église, c’est le sang des « païens », le sang des
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e pure, le prisonnier des apparences du monde, le
martyr
de la sensation de plus en plus décevante et méprisable — quand Trist
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prisonnier d’un au-delà du jour et de la nuit, le
martyr
d’un ravissement qui se mue en joie pure à la mort. On peut noter enc
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témoin de la vérité, c’est-à-dire pratiquement de
martyr
. Or l’évêque Mynster avait été un grand prélat, chargé de titres et d
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est lui qui paya de sa vie. Il devint lui-même le
martyr
que son œuvre avait appelé. Soulignons ce titre : L’Instant. Depuis l
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e pure, le prisonnier des apparences du monde, le
martyr
de la sensation de plus en plus décevante et méprisable — quand Trist
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prisonnier d’un au-delà du jour et de la nuit, le
martyr
d’un ravissement qui se mue en joie pure à la mort. On peut noter enc
65
es sauveurs, les fondateurs, les protecteurs, les
martyrs
, les héros, les pères des patries, les saintes héroïnes, les poètes n
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e et de signification : le saint, le mystique, le
martyr
. Tandis que le héros américain ou russe sera l’homme le plus conforme
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ise, l’obligent à prendre la défense des « saints
martyrs
», de peur, dit-il, qu’en se taisant il ne se montre lâche et déloyal
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(presque tous bourgeois), peu de disciples et nul
martyr
. Rien de commun avec l’Église primitive. Le danger véritable n’est pa
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te, une peur naïve, un courage chrétien. Mort des
martyrs
et mort bourgeoise, mort soldatesque et mort de carnaval, vierge, pay
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acte de piété, par ce Magnificat à la mémoire des
martyrs
de notre siècle. Puis, il y eut cet ensemble éblouissant de chefs-d’œ
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e, mais elle arrive trop tard pour les deux-cents
martyrs
du sinistre champ des Crématz. Ici encore, ce que l’assurance du ton
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non pour l’Europe, qui jusqu’ici ne compte pas un
martyr
. Serait-ce une cause trop raisonnable ?
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cesse lointaine, la fée Viviane ou la Velléda des
Martyrs
, celle qui se prête aux fantasmes de l’homme. Le « héros » (comme on
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ndrez jamais le diable. Pas plus qu’en brûlant le
martyr
vous n’atteindrez la foi ni l’hérésie. L’action finale, à très long t