1
unistes sans culture qui se chargent de gaver les
masses
du pain quotidien de la bêtise de tous les partis, on comprendra ce q
2
ateurs, Juifs russes méthodiques — s’émeuvent les
masses
de coolies, d’ouvriers armés, toute cette Chine qui s’éveille au sein
3
terre renonce à s’affirmer en détails précis, se
masse
dans une confusion de violet sombre, et par la seule ligne dure de l’
4
é de la technique dans le fait qu’aujourd’hui les
masses
veulent conquérir des biens spirituels et matériels réservés autrefoi
5
s biens : d’où la technique. Cette prétention des
masses
, légitime d’ailleurs, a entraîné le renversement de presque tous les
6
poque 1900-1910 fut « inactuelle » pour la grande
masse
de ceux qui la vécurent. c. « Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz
7
évidente. Seule elle sera capable d’entraîner les
masses
. Mais en voilà assez, n’abusons pas des vérités premières, encore que
8
t certains intérêts dans l’affaire. Entre eux, la
masse
des braves gens persuadés qu’après tout ça va se remettre, ça va dure
9
ça va durer, puisque ça dure depuis si longtemps.
Masse
de sourds, de muets et d’aveugles, mais pas si sourds qu’ils ne s’irr
10
fond de leur être. Il faut derrière ces idées une
masse
volontaire, une pesante contrainte de foi, une pureté terrible et hum
11
a terre renonce à s’affirmer en détail précis, se
masse
dans une confusion de violet sombre, et par la seule ligne dure de l’
12
elottant. Mais à travers l’ombre il distingue les
masses
confortables de meubles volumineux, le poêle blanc à chapiteau rococo
13
le et l’on voyait le golfe violacé écumer sous la
masse
du soleil. Une lisière qui nous accompagnait vira largement, nous fit
14
a terre renonce à s’affirmer en détail précis, se
masse
dans une confusion de violet sombre, et par la seule ligne dure de l’
15
le et l’on voyait le golfe violacé écumer sous la
masse
du soleil. Une lisière qui nous accompagnait vira largement, nous fit
16
elottant. Mais à travers l’ombre il distingue les
masses
confortables de meubles volumineux, le poêle blanc à chapiteau rococo
17
p de pays, parfois à la faveur de la détresse des
masses
déracinées et déportées, parfois aussi à la faveur d’un acte de raiso
18
de macaroni informe, voilà qui ne scandalise les
masses
qu’à partir du jour où elles constatent que « ça ne rend plus ». Et p
19
és et divisés à l’infini. Du peuple on a fait une
masse
, — comme de la personne un numéro. De la patrie on a fait la nation,
20
al marxiste, synthèse eudémonique à l’usage d’une
masse
non responsable. Une dialectique sans « médiation » et comportant par
21
onnel, à l’irresponsable sur le responsable, à la
masse
et à l’individu abstrait sur la personne concrète. Machiniste et prod
22
ns » établies, également soumises au primat de la
masse
, à l’anonymat et aux puissances de la matière. Pour nous l’homme est
23
d’une civilisation de vitesse, de machines et de
masses
, qui avait déjà bouleversé les mœurs au moment où éclata la guerre, m
24
e. Mais il y a entre ces trois « dictatures de la
masse
» une autre ressemblance, sans doute moins essentielle, toute proviso
25
rs à l’auteur. Ehrenbourg a utilisé pêle-mêle une
masse
de documents qui parlent d’eux-mêmes. Ils parlent peut-être plus qu’i
26
our renaître dans le collectif. La mystique de la
masse
ou du groupe qui domine la moitié de l’Europe, n’a pas d’origine plus
27
s, c’est le groupe, le faisceau. On l’oppose à la
masse
anonyme, tout autant qu’à l’individu atomique. Le vœu humain paraît c
28
bien-pensants, veut qu’on dénonce le règne de la
masse
. On s’indigne du nivellement universel, à quoi doit aboutir le commun
29
nd que l’individu se perd de plus en plus dans la
masse
anonyme. Je crois que c’est là ce qu’il peut faire de mieux. L’indivi
30
du est l’origine la plus certaine du triomphe des
masses
. C’est parce que l’individu des libéraux était sans destin, qu’il a c
31
, tout se tient désormais. Mais la solidarité des
masses
est toujours une solidarité catastrophique. Oui, le destin du siècle,
32
ns l’homme et se rapporte à lui. Dans l’homme, la
masse
n’a pas plus de puissance que la personne. Dans l’homme, le choix peu
33
sque et dans la décision, au lieu que l’homme des
masses
vit dans l’attente, la révolte et l’impuissance. Je pourrais encore v
34
Croire à la réalité du « destin » souverain de la
masse
, de la classe, de la nation, du capital ou de l’État — car c’est de t
35
se rapporte à sa seule réalité. Dans l’homme, la
masse
n’a pas plus de puissance que la personne. Et c’est dans l’homme qu’a
36
sque et dans la décision, au lieu que l’homme des
masses
vit dans l’attente, la révolte et l’impuissance. La société que veut
37
rope devant ces dieux que l’on nomme, depuis peu,
Masse
ou État totalitaire, ces dieux antiques, peinturlurés à la moderne, c
38
tristes et les droites opposent à la mystique des
masses
russe ou allemande ; enfin l’idée du service civil de travail, qui po
39
e ne se fera jamais par le moyen de mouvements de
masse
, ni par des organisations, ni par des corps constitués mais par des h
40
eins d’amères protestations contre le règne de la
masse
et les outrages divers encourus par l’individu, les Puissances anonym
41
gaard sur notre temps ! Dans un monde où règne la
masse
, règne aussi le sérieux le plus pesant. On ne rit pas devant le dicta
42
tifs ? Attendrons-nous toujours le « réveil de la
masse
» pour affirmer que tous ces dieux sont des faux dieux ? Mais sont-il
43
e sa propre ruine. Le solitaire qui condamne « la
masse
» n’est un aristocrate que s’il ne veut pas l’être. C’est qu’il se fo
44
d’un comique insondable si seulement l’homme des
masses
ne venait aujourd’hui s’en prévaloir pour rendre un culte sanguinaire
45
est aussi présence au monde. Dans ce temps de la
masse
, où nous vivons, le « solitaire devant Dieu » est aussi l’homme le pl
46
alisme qui lui a succédé reste sans prise sur les
masses
, qu’il abandonne à d’autres influences. Nous voici parvenus au grand
47
ne restaurer le pouvoir de la littérature sur les
masses
, parce qu’elle restaure une conscience commune. Nous voyons aussi le
48
s folies qualifiées, adorées comme telles par les
masses
aussi bien que par le bourgeois. Deux-cents pages de plus ou de moins
49
ue qui voudrait codifier la loi d’évolution des «
masses
» comme si les masses n’étaient pas faites d’hommes, c’est-à-dire d’é
50
er la loi d’évolution des « masses » comme si les
masses
n’étaient pas faites d’hommes, c’est-à-dire d’éléments imprévisibles.
51
bien-pensants, veut qu’on dénonce le règne de la
masse
. On s’indigne du nivellement universel, à quoi doit aboutir le commun
52
nd que l’individu se perd de plus en plus dans la
masse
anonyme. Je crois que c’est là ce qu’il peut faire de mieux. L’indivi
53
du est l’origine la plus certaine du triomphe des
masses
. C’est parce que l’individu des libéraux était sans destin, qu’il a c
54
, tout se tient désormais. Mais la solidarité des
masses
est toujours une solidarité catastrophique. Oui, le destin du siècle,
55
mme et se rapporte à sa réalité. Dans l’homme, la
masse
n’a pas plus de puissance que la personne. Et c’est dans l’homme qu’a
56
sque et dans la décision, au lieu que l’homme des
masses
vit dans l’attente, la révolte et l’impuissance. Je pourrais encore v
57
vulgarisé, celui précisément que l’on expose aux
masses
. C’est bien lui que nous rencontrons dans toutes nos discussions avec
58
per sur la quantité, on ne peut pas gagner sur la
masse
. Mais — m’objectera-t-on — si vous dites contre les marxistes : spiri
59
re, qui est de réussir. « Le peuple est bête, les
masses
sont aveugles, instables, injustes, inertes, soudain féroces. Ils veu
60
eoisie attend son dictateur. Qu’il s’agisse de la
masse
, des prolétaires ou des bourgeois, la seule méthode qui réussisse est
61
postes d’État ? Dès qu’il s’agit de propagande de
masses
, le triomphe du plus bête est à peu près certain. Qu’est-ce que le
62
t certains intérêts dans l’affaire. Entre eux, la
masse
des braves gens persuadés qu’après tout ça va se remettre, ça va dure
63
ça va durer, puisque ça dure depuis si longtemps.
Masse
de sourds, de muets et d’aveugles, mais pas si sourds qu’ils ne s’irr
64
fond de leur être. Il faut derrière ces idées une
masse
volontaire, une pesante contrainte de foi, une pureté terrible et hum
65
force, c’est la police, l’armée et la colère des
masses
. Mais qui dirige la police, qui rassemble une armée, qui la paye ? Qu
66
ui la paye ? Qui excite et ordonne la révolte des
masses
? C’est toujours un pouvoir personnel, c’est toujours une personne, d
67
partis, du Parlement, des moyens de propagande de
masses
, etc. Méfiance méthodique à l’égard de toute centrale bureaucratique.
68
t l’on persiste néanmoins à travailler avec « les
masses
» !) 5. L’ordre nouveau est dès maintenant une mise en ordre. Cela si
69
iers, mais des constructeurs.) 7. Ce n’est pas la
masse
informe qu’il s’agit d’émouvoir, mais il nous faut atteindre des homm
70
, un à un, — et les former. (Notre action sur les
masses
consiste à dissocier ces masses en personnes responsables, chacune po
71
re action sur les masses consiste à dissocier ces
masses
en personnes responsables, chacune pour son compte, de postes définis
72
de macaroni informe, voilà qui ne scandalise les
masses
qu’à partir du jour où elles constatent que « ça ne rend plus ». Et p
73
és et divisés à l’infini. Du peuple on a fait une
masse
, — comme de la personne un numéro. De la patrie on a fait la nation,
74
notre suite, beaucoup opposent à la mystique des
masses
russe ou allemande ; enfin l’idée du service civil de travail, qui po
75
rope devant ces dieux que l’on nomme, depuis peu,
Masse
ou État totalitaire, ces dieux antiques, peinturlurés à la moderne, c
76
s folies qualifiées, adorées comme telles par les
masses
aussi bien que par le bourgeois. Deux-cents pages de plus ou de moins
77
ue qui voudrait codifier la loi d’évolution des «
masses
» comme si les masses n’étaient pas faites d’hommes, c’est-à-dire d’é
78
er la loi d’évolution des « masses » comme si les
masses
n’étaient pas faites d’hommes, c’est-à-dire d’éléments imprévisibles.
79
bien-pensants, veut qu’on dénonce le règne de la
masse
. On s’indigne du nivellement universel, à quoi doit aboutir le commun
80
nd que l’individu se perd de plus en plus dans la
masse
anonyme. Je crois que c’est là ce qu’il peut faire de mieux. L’indivi
81
du est l’origine la plus certaine du triomphe des
masses
. C’est parce que l’individu des libéraux était sans destin, qu’il a c
82
, tout se tient désormais. Mais la solidarité des
masses
est toujours une solidarité catastrophique. Oui, le destin du siècle,
83
mme et se rapporte à sa réalité. Dans l’homme, la
masse
n’a pas plus de puissance que la personne. Et c’est dans l’homme qu’a
84
sque et dans la décision, au lieu que l’homme des
masses
vit dans l’attente, la révolte et l’impuissance. Je pourrais encore v
85
vulgarisé, celui précisément que l’on expose aux
masses
. C’est bien lui que nous rencontrons dans toutes nos discussions avec
86
per sur la quantité, on ne peut pas gagner sur la
masse
. Mais — m’objectera-t-on — si vous dites contre les marxistes : spiri
87
re, qui est de réussir. « Le peuple est bête, les
masses
sont aveugles, instables, injustes, inertes, soudain féroces. Ils veu
88
eoisie attend son dictateur. Qu’il s’agisse de la
masse
, des prolétaires ou des bourgeois, la seule méthode qui réussisse est
89
ostes d’État ? Dès qu’il s’agit de propagande de
masses
, le triomphe du plus bête est à peu près certain. Qu’est-ce que le
90
t certains intérêts dans l’affaire. Entre eux, la
masse
des braves gens persuadés qu’après tout ça va se remettre, ça va dure
91
ça va durer, puisque ça dure depuis si longtemps.
Masse
de sourds, de muets et d’aveugles, mais pas si sourds qu’ils ne s’irr
92
fond de leur être. Il faut derrière ces idées une
masse
volontaire, une pesante contrainte de foi, une pureté terrible et hum
93
force, c’est la police, l’armée et la colère des
masses
. Mais qui dirige la police, qui rassemble une armée, qui la paye ? Qu
94
ui la paye ? Qui excite et ordonne la révolte des
masses
? C’est toujours un pouvoir personnel, c’est toujours une personne, d
95
purement électoraux, des moyens de propagande de
masses
, etc. Méfiance méthodique à l’égard de toute centrale bureaucratique.
96
t l’on persiste néanmoins à travailler avec « les
masses
»62 !) 5. L’ordre à créer doit se manifester dès maintenant comme mis
97
iers, mais des constructeurs.) 7. Ce n’est pas la
masse
informe qu’il s’agit d’émouvoir, mais il nous faut atteindre des homm
98
, un à un, — et les former. (Notre action sur les
masses
consiste à dissocier ces masses en personnes responsables, chacune po
99
re action sur les masses consiste à dissocier ces
masses
en personnes responsables, chacune pour son compte, de postes définis
100
en 1940, alors que le souvenir des meetings de «
masses
antifascistes » n’évoquait plus que la rancœur de l’impuissance. (Not
101
de macaroni informe, voilà qui ne scandalise les
masses
qu’à partir du jour où elles constatent que « ça ne rend plus ». Et p
102
és et divisés à l’infini. Du peuple on a fait une
masse
, — comme de la personne un numéro. De la patrie on a fait la nation,
103
cialistes triomphent apparemment, appuyés par les
masses
. Ce sont ces phrases enfin et l’attitude intransigeante qu’elles expr
104
réation intellectuelle ne sera plus séparée des «
masses
». Une culture isolée n’est pas une vraie culture ; elle n’est plus
105
nsable de son action concrète. Dans un monde de «
masses
» — soviétiste ou fasciste — le rôle de la culture est bientôt ravalé
106
n luxe injustifié. Du simple fait qu’il y a des «
masses
», la culture se trouve isolée de la vie populaire et de la politique
107
Mais un monde personnaliste est un monde où la «
masse
» s’organise, se fragmente en communautés organiques. Un monde person
108
aniques. Un monde personnaliste est un monde sans
masses
. C’est dans un monde communautaire seulement que la culture peut crée
109
ouvoir décréter sa destruction —, l’émigration en
masse
des protestants fuyant les « missionnaires bottés », enfin la corrupt
110
monstrueux complexe de puissances collectives, de
masses
électorales, de lois économiques. Un jeu secret qui se joue sur nos t
111
ans cette cité ? Ce chrétien en minorité dans une
masse
d’hommes qui, elle-même, paraît tellement impuissante sur les conseil
112
e que protestent les socialistes, et avec eux des
masses
grandissantes de bourgeois lentement dépossédés des privilèges acquis
113
itique. L’impuissance politique des formations de
masses
s’est avérée depuis la guerre, soit en Russie, où Lénine triompha par
114
e que cette opposition est effective. L’homme des
masses
, le partisan, c’est l’homme qui fuit devant sa vocation. C’est l’homm
115
sonnaliste est encore jeune, et n’a pas remué les
masses
jusqu’ici. Mais je ferai deux remarques : 1° il faut bien que quelqu’
116
une peur du fascisme assez forte déjà pour que la
masse
accepte l’idée d’une dictature… « antifasciste ». Tout cela se joue s
117
ine de l’esprit tout à fait propre à aveugler les
masses
, qui ne savent plus reconnaître ni la nature ni l’action vraies du sp
118
lte d’une élite inféconde, et au juste mépris des
masses
. V. Situation faite aux intellectuels a) le culte de l’esprit
119
ces docteurs d’Israël qui prêtent à la folie des
masses
leur voix : Crucifie, relâche Barrabas ! Voilà la trahison grossière,
120
Henri de Man y voit « la conception courante des
masses
populaires ». (L’Idée socialiste, p. 33). Le fait est incontestable,
121
talité » académique. 28. J’entends : à la grande
masse
du peuple, à tous ceux qui ne sont pas intellectuels, et qui sont les
122
s provisoirement réconciliés par la panique. Leur
masse
, leur nombre ne suffit pas à les rassurer. Au contraire. Que vont-ils
123
ent les chefs, il existe à gauche et à droite une
masse
croissante d’hommes qui savent ce qu’ils ne veulent pas : la guerre,
124
ntre un régime économique et culturel, contre une
masse
de préjugés politiques antédiluviens qui encombrent la vie publique e
125
ceux qui n’arrivent pas si haut ? Pour la grande
masse
des hommes qui ne comprennent la violence que sous ses formes physiqu
126
dans sa croyance à la réalité des liens et de la
masse
, à la réalité des autres dans l’ensemble. Comment cet homme pourrait-
127
octrinale d’une religion mise à la portée de « la
masse
», alors que la foi véritable est celle du solitaire que plus rien ne
128
aire comprendre ce que c’est qu’une révolution de
masses
, au sens moderne. Et que ça n’a pas le moindre rapport avec la « poli
129
la confiance du Peuple en moi ! — un seul cri des
masses
confessant leur fidélité lui répondit. » Cri désignant ici la clameur
130
rales en l’honneur d’un Dieu nouveau, l’âme de la
masse
, l’obscur et puissant esprit de la nation, que le Führer est venu inc
131
gale, surtout dans les petites localités (vote en
masse
, en cortège, à bulletins ouverts, etc., privant les opposants de tout
132
se, exigeant la mise en œuvre d’une propagande de
masse
dirigée par l’État. Et il y a lieu de poser la fameuse question de Vo
133
re cours. Le « spirituel », aux yeux de la grande
masse
, est à peu près synonyme d’impuissance, et il est méprisé comme tel.
134
s prolétaires. Au début, on avait représenté les
masses
comme la force impulsive de l’évolution politique ; on reconnut alors
135
aussi, sous la pression de la réalité, l’idée de
masse
. La culture soi-disant prolétarienne se révéla finalement ce qu’elle
136
yance au pouvoir créateur d’une élite guidant les
masses
. Et cette évolution s’est trouvée confirmée par les récents congrès d
137
mple impressionnant de l’ascension culturelle des
masses
la construction du métro de Moscou, le plus beau du monde disaient-il
138
similation n’est pas niable. Il est clair que les
masses
soviétiques sont toujours plus tentées de l’opérer, avec une bonne hu
139
e sur le Plan dont les succès aveuglent la grande
masse
. Mais elle est réfutée dans son principe par la création culturelle,
140
la doctrine mais la technique de l’action sur les
masses
. C’est une mesure partielle, valable pour la seule action au cours de
141
t au plus favoriser l’instruction élémentaire des
masses
. Mais il est totalement impuissant à provoquer la création, et à la r
142
s, sans destructions aveugles, sans propagande de
masse
abêtissante. Autrement dit, nous avons à créer un nouveau type de rév
143
à coups de décrets d’urgence et de propagande de
masses
. Pas d’ordre spirituel sans un minimum matériel, c’est l’évidence. Ma
144
t fait ou subi depuis la guerre une révolution de
masses
. Elles mènent une vie dure et s’en disent fières. Certes, elles ont s
145
t des interdictions, mais toujours présentées aux
masses
comme les gages d’un bonheur à venir et d’une grandeur digne de tous
146
matériellement considérable. Elles impriment aux
masses
qui les suivent un invincible dynamisme. Et dans leur communion avec
147
ncible dynamisme. Et dans leur communion avec ces
masses
, les chefs puisent une énergie occulte, une efficacité d’action et d’
148
tactiques de ces révolutions, mêlons-nous à leurs
masses
déifiées, distinguons leurs raisons profondes, leurs nécessités histo
149
nouvelles le vieux conflit de l’individu et de la
masse
. 6. La violence nécessaire. Car notre force est personnelle et non
150
l’on refuse encore ce nom — la fédération, non la
masse
; et non la tyrannie d’un seul, et non le gigantisme national. La soc
151
tions irritantes. Contre les brutales poussées de
masses
qui ne se connaissent plus, seule la violence de l’esprit est pacifia
152
sur le fascisme S’il est un préjugé auquel les
masses
bourgeoises autant qu’ouvrières tiennent, comme elles tiennent aux ax
153
que dans les dictatures nées d’une révolution de
masses
, donc d’un état de guerre, l’étatisme a pu — et même dû — devenir du
154
ar non seulement il est mal entendu par la grande
masse
des lecteurs ordinaires, disons des lecteurs de journaux, mais encore
155
us le même sens pour les intellectuels et pour la
masse
— cela s’est vu en d’autres siècles. Ils n’ont plus le même sens pour
156
périeur. Cette accession démocratique des grandes
masses
à la vie de l’esprit me paraît tout à fait improbable dans l’état act
157
de l’expression générale, d’autre part, la grande
masse
des usagers de la langue cesse d’exercer aucun contrôle sur son parle
158
aine qui se détruit. ⁂ Telle est l’inquiétude des
masses
. Elle n’est pas d’abord matérielle, elle est d’abord cette inquiétude
159
qui tient lieu de conscience commune aux grandes
masses
européennes, quel que soit leur régime politique. Ainsi la mesure n’e
160
et mécanique qui plie l’individu à des calculs de
masses
, à des disciplines extérieures, à des ambitions inhumaines. Nous vivo
161
à se laisser pousser dans le sens incertain de la
masse
. Or ce sens, tellement incertain qu’il en devient presque indéfinissa
162
c’est qu’en effet la technique des révolutions de
masse
introduit des facteurs qui ne pouvaient exister pour Robespierre et p
163
s qui jusqu’alors avaient régi l’action. Quand la
masse
des problèmes qui se posent se révèle soudain plus pesante que les fo
164
imilables ; et sous-consommation : inaptitude des
masses
à vivre des valeurs qu’on leur transmet, soit par la presse, soit par
165
ar non seulement il est mal entendu par la grande
masse
des lecteurs ordinaires, disons des lecteurs de journaux, mais encore
166
us le même sens pour les intellectuels et pour la
masse
— cela s’est vu en d’autres siècles. Ils n’ont plus le même sens pour
167
périeur. Cette accession démocratique des grandes
masses
à la vie de l’esprit me paraît tout à fait improbable dans l’état act
168
de l’expression générale, d’autre part, la grande
masse
des usagers de la langue cesse d’exercer aucun contrôle sur son parle
169
aine qui se détruit. ⁂ Telle est l’inquiétude des
masses
. Elle n’est pas d’abord matérielle, elle est d’abord cette inquiétude
170
qui tient lieu de conscience commune aux grandes
masses
européennes, quel que soit leur régime politique. Ainsi la mesure n’e
171
et mécanique qui plie l’individu à des calculs de
masses
, à des disciplines extérieures, à des ambitions inhumaines. Nous vivo
172
ier la pensée et l’action, et les aspirations des
masses
. Et cependant une angoisse grandissait. La séparation grandissait ent
173
la Grande Guerre. Cela ne pouvait pas durer. Les
masses
ne pouvaient pas durer dans la misère, l’envie et l’ignorance : une a
174
au. Un chant sentimental et rude, qui fascine les
masses
et les flatte dans leurs désirs les plus naïfs, et qui fascine les él
175
peuple, l’absence de tout esprit civique dans les
masses
, les popes bornés, enfin l’état très arriéré de la production industr
176
prolétaires. « Au début, on avait représenté les
masses
comme la force impulsive de l’évolution politique ; on reconnut alors
177
aussi, sous la pression de la réalité, l’idée de
masse
. La culture soi-disant prolétarienne se révéla finalement ce qu’elle
178
yance au pouvoir créateur d’une élite guidant les
masses
. Et cette évolution s’est trouvée confirmée par les récents congrès d
179
mple impressionnant de l’ascension culturelle des
masses
, la construction du métro de Moscou ; le plus beau du monde, disaient
180
similation n’est pas niable. Il est clair que les
masses
soviétiques sont toujours plus tentées de l’opérer, avec une bonne hu
181
e sur le Plan dont les succès aveuglent la grande
masse
. Mais elle est réfutée dans son principe par la création culturelle,
182
national-socialiste ne se trouvait pas devant une
masse
informe et arriérée, mais devant 46 partis organisés, une économie tr
183
ui s’imposeraient en France à toute révolution de
masses
(qu’elle soit fasciste ou bolchéviste)46. Toutefois, le facteur décis
184
e et invincible de la force et du rêve obscur des
masses
. ⁂ « La volonté et l’action d’Adolf Hitler ont amené le triomphe du M
185
ences exercées ; b) la propagande, qui promet aux
masses
un avenir si beau que tous les sacrifices présents deviennent légers
186
tique, ont marqué, dans toutes les révolutions de
masses
, les premiers contacts du régime avec le domaine culturel. Le problèm
187
ou synchronisation de la culture). On réunit des
masses
énormes et on les enthousiasme pour la « culture », c’est-à-dire non
188
point pour telle œuvre de premier ordre, que ces
masses
n’auraient pas toujours la capacité d’admirer, mais pour la volonté,
189
elle qui a réglé d’abord l’action, et l’action de
masse
, ne saurait être, pour des raisons techniques, qu’un schéma. Toute pr
190
n et la prise du pouvoir, non par l’éducation des
masses
, qu’ils n’avaient pas le temps d’entreprendre. (Ou qui ne pourra être
191
a doctrine, mais la technique de l’action sur les
masses
. C’est une mesure partielle, valable pour la seule action au cours de
192
t au plus favoriser l’instruction élémentaire des
masses
. Mais il est totalement impuissant à provoquer la création, et à la r
193
ur le primat, en fait et en droit, de l’action de
masses
; si bien que l’esprit se trouve fort en peine de reprendre sa place
194
s, sans destructions aveugles, sans propagande de
masse
abêtissante. Autrement dit, nous avons à créer un nouveau type de rév
195
à coups de décrets d’urgence et de propagande de
masses
. Pas d’ordre spirituel sans un minimum matériel, c’est l’évidence. Ma
196
r la personne, on ne peut pas se rattraper sur la
masse
. Il faut faire maintenant le dernier pas : si une mesure se révèle tr
197
t fait ou subi depuis la guerre une révolution de
masses
. Elles mènent une vie dure et s’en disent fières. Certes, elles ont s
198
t des interdictions, mais toujours présentées aux
masses
comme les gages d’un bonheur à venir et d’une grandeur digne de tous
199
matériellement considérable. Elles impriment aux
masses
qui les suivent un invincible dynamisme. Et dans leur communion avec
200
ncible dynamisme. Et dans leur communion avec ces
masses
, les chefs puisent une énergie occulte, une efficacité d’action et d’
201
tactiques de ces révolutions, mêlons-nous à leurs
masses
déifiées, distinguons leurs raisons profondes, leurs nécessités histo
202
nouvelle le vieux conflit de l’individu et de la
masse
. 6° La violence nécessaire. — Car notre force est personnelle, non co
203
l’on refuse encore ce nom — la fédération, non la
masse
; et non la tyrannie d’un seul, et non le gigantisme national. La soc
204
tions irritantes. Contre les brutales poussées de
masses
qui ne se connaissent plus, seule la violence de l’esprit est pacifia
205
lle comme aussi de la fameuse prolétarisation des
masses
. On voit à quelle similitude j’en veux venir. L’appareil intellectuel
206
l’inconscience générale le règne inexorable de la
masse
— cette immense peur de la mort —, le régime que dès maintenant la vo
207
rcice. De même que la personne se distingue de la
masse
, mais aussi de l’individu, le style d’une pensée active se distinguer
208
l’angoisse sociale qui nous obsèdent. Individu et
masses
, telles sont les déviations d’une tradition qui se fondait sur la per
209
t de l’angoisse individuelle et de la révolte des
masses
. Retour à la personne, tel est le sens de la philosophie « existentie
210
le Parti ou la nation organisée. On l’oppose à la
masse
anonyme, tout autant qu’à l’individu atomique. Le vœu humain paraît c
211
l l’est à les entendre, si certains spectacles de
masses
ne nous rendaient un peu plus que méfiants à l’endroit d’une philosop
212
s qui jusqu’alors avaient régi l’action. Quand la
masse
des problèmes qui se posent se révèle soudain plus pesante que les fo
213
imilables ; et sous-consommation : inaptitude des
masses
à vivre des valeurs qu’on leur transmet, soit par la presse, soit par
214
ar non seulement il est mal entendu par la grande
masse
des lecteurs ordinaires, disons des lecteurs de journaux, mais encore
215
us le même sens pour les intellectuels et pour la
masse
— cela s’est vu en d’autres siècles. Ils n’ont plus le même sens pour
216
périeur. Cette accession démocratique des grandes
masses
à la vie de l’esprit me paraît tout à fait improbable dans l’état act
217
de l’expression générale, d’autre part, la grande
masse
des usagers de la langue cesse d’exercer aucun contrôle sur son parle
218
aine qui se détruit. ⁂ Telle est l’inquiétude des
masses
. Elle n’est pas matérielle d’abord, elle est d’abord cette inquiétude
219
qui tient lieu de conscience commune aux grandes
masses
européennes, quel que soit leur régime politique. Ainsi la mesure n’e
220
et mécanique qui plie l’individu à des calculs de
masses
, à des disciplines extérieures, à des ambitions inhumaines. Nous vivo
221
ier la pensée et l’action, et les aspirations des
masses
. Et cependant une angoisse grandissait. La séparation grandissait ent
222
la Grande Guerre. Cela ne pouvait pas durer. Les
masses
ne pouvaient pas durer dans la misère, l’envie et l’ignorance : une a
223
au. Un chant sentimental et rude, qui fascine les
masses
et les flatte dans leurs désirs les plus naïfs, et qui fascine les él
224
peuple, l’absence de tout esprit civique dans les
masses
, les popes bornés, enfin l’état très arriéré de la production industr
225
prolétaires. « Au début, on avait représenté les
masses
comme la force impulsive de l’évolution politique ; on reconnut alors
226
aussi, sous la pression de la réalité, l’idée de
masse
. La culture soi-disant prolétarienne se révéla finalement ce qu’elle
227
yance au pouvoir créateur d’une élite guidant les
masses
. Et cette évolution s’est trouvée confirmée par les récents congrès d
228
mple impressionnant de l’ascension culturelle des
masses
, la construction du métro de Moscou ; le plus beau du monde, disaient
229
similation n’est pas niable. Il est clair que les
masses
soviétiques sont toujours plus tentées de l’opérer, avec une sorte de
230
e sur le Plan dont les succès aveuglent la grande
masse
. Mais elle est réfutée dans son principe par la création culturelle,
231
national-socialiste ne se trouvait pas devant une
masse
informe et arriérée, mais devant 46 partis organisés, une économie tr
232
ui s’imposeraient en France à toute révolution de
masses
(qu’elle soit fasciste ou bolchéviste)47. Toutefois, le facteur décis
233
e et invincible de la force et du rêve obscur des
masses
. ⁂ « La volonté et l’action d’Adolf Hitler ont amené le triomphe du M
234
ences exercées ; b) la propagande, qui promet aux
masses
un avenir si beau que tous les sacrifices présents deviennent légers
235
tique, ont marqué, dans toutes les révolutions de
masses
, les premiers contacts du régime avec le domaine culturel. Le problèm
236
ou synchronisation de la culture). On réunit des
masses
énormes et on les enthousiasme pour la « culture », c’est-à-dire non
237
point pour telle œuvre de premier ordre, que ces
masses
n’auraient pas toujours la capacité d’admirer, mais pour la volonté,
238
elle qui a réglé d’abord l’action, et l’action de
masse
, ne saurait être, pour des raisons techniques, qu’un schéma. Toute pr
239
n et la prise du pouvoir, non par l’éducation des
masses
, qu’ils n’avaient pas le temps d’entreprendre. (Ou qui ne pourra être
240
a doctrine, mais la technique de l’action sur les
masses
. C’est une mesure partielle, valable pour la seule action au cours de
241
t au plus favoriser l’instruction élémentaire des
masses
. Mais il est totalement impuissant à provoquer la création, et à la r
242
ur le primat, en fait et en droit, de l’action de
masses
; si bien que l’esprit se trouve fort en peine de reprendre sa place
243
s, sans destructions aveugles, sans propagande de
masse
abêtissante. Autrement dit, nous avons à créer un nouveau type de rév
244
à coups de décrets d’urgence et de propagande de
masses
. Pas d’ordre spirituel sans un minimum matériel, c’est l’évidence. Ma
245
r la personne, on ne peut pas se rattraper sur la
masse
. Il faut faire maintenant le dernier pas : si une mesure se révèle tr
246
t fait ou subi depuis la guerre une révolution de
masses
. Elles mènent une vie dure et s’en disent fières. Certes, elles ont s
247
t des interdictions, mais toujours présentées aux
masses
comme les gages d’un bonheur à venir et d’une grandeur digne de tous
248
matériellement considérable. Elles impriment aux
masses
qui les suivent un invincible dynamisme. Et dans leur communion avec
249
ncible dynamisme. Et dans leur communion avec ces
masses
, les chefs puisent une énergie occulte, une efficacité d’action et d’
250
tactiques de ces révolutions, mêlons-nous à leurs
masses
déifiées, distinguons leurs raisons profondes, leurs nécessités histo
251
nouvelle le vieux conflit de l’individu et de la
masse
. 6° La violence nécessaire. — Car notre force est personnelle, non co
252
l’on refuse encore ce nom — la fédération, non la
masse
; et non la tyrannie d’un seul, et non le gigantisme national. La soc
253
tions irritantes. Contre les brutales poussées de
masses
qui ne se connaissent plus, seule la violence de l’esprit est pacifia
254
lle comme aussi de la fameuse prolétarisation des
masses
. On voit à quelle similitude j’en veux venir. L’appareil intellectuel
255
l’inconscience générale le règne inexorable de la
masse
— cette immense peur de la mort —, le régime que dès maintenant la vo
256
rcice. De même que la personne se distingue de la
masse
, mais aussi de l’individu, le style d’une pensée active se distinguer
257
l’angoisse sociale qui nous obsèdent. Individu et
masses
, telles sont les déviations d’une tradition qui se fondait sur la per
258
t de l’angoisse individuelle et de la révolte des
masses
. Retour à la personne, tel est le sens de la philosophie « existentie
259
le Parti ou la nation organisée. On l’oppose à la
masse
anonyme, tout autant qu’à l’individu atomique. Le vœu humain paraît c
260
l l’est à les entendre, si certains spectacles de
masses
ne nous rendaient un peu plus que méfiants à l’endroit d’une philosop
261
ffrir en premier lieu de l’inculture relative des
masses
. (On lit beaucoup moins en France qu’en Suisse et qu’en Allemagne.) E
262
rtifs ? D’où vient cette désaffection des grandes
masses
pour la lecture ? Est-ce la faute du public, ou bien des écrivains ?
263
qu’un Balzac, qu’un Zola atteignent rapidement la
masse
profonde du peuple, nous voyons aujourd’hui ce même peuple se content
264
us commode de donner en surface une impression de
masse
construite. Au lieu d’approfondir un personnage jusqu’au type, ils mu
265
e ! Ô triomphe des mots d’ordre sur l’inertie des
masses
, l’égoïsme des petits bourgeois, l’obscurantisme clérical — la confér
266
France, beaucoup plus vive et juste que celle des
masses
ou des politiciens. (Je ne dis pas qu’elle est plus efficace…) Que no
267
ne saurait être le fait de ce qu’on appelle les «
masses
» qui ne sont, socialement, que des masses d’inertie. Nous sommes don
268
les « masses » qui ne sont, socialement, que des
masses
d’inertie. Nous sommes donc aussi loin que possible de l’attitude de
269
gitation désordonnée. Non, ce n’est pas dans la «
masse
», inorganisée et livrée aux mots d’ordre schématiques ou aux panique
270
ctrinale et personnelle qu’un Lénine s’imposa aux
masses
russes, divisées et désordonnées, contre l’armée, contre l’État de Ke
271
l’État de Kerenski et contre les organisations de
masses
social-démocrates ou socialistes-révolutionnaires. C’est en l’absence
272
nt, que ces autres cessent d’être une menace, une
masse
abstraite, intimidante ou méprisable. Pour ne prendre qu’un seul exem
273
u’il aurait dû combattre. (Volonté et pouvoir des
masses
, fatalités économiques, évolution de l’Histoire, mythes de la gauche
274
gne hitlérienne : « retrouver le contact avec les
masses
». Les masses, comme telles, n’ont jamais eu de contact avec les écri
275
e : « retrouver le contact avec les masses ». Les
masses
, comme telles, n’ont jamais eu de contact avec les écrivains comme te
276
et fous. Je décrivis les révoltes obscures de ces
masses
opprimées et naïves, conduites par des équipes d’hommes durs, intelle
277
s’estimer singulier, c’est-à-dire supérieur à la
masse
. Et ce n’est pas encore franchement s’avouer que de se comparer aux s
278
ns encore plus riches, car l’argent distribué aux
masses
ne manque pas de créer du bonheur. Pour réussir, il faut une discipli
279
acteurs matérialistes. C’est cet accent que « les
masses
» ont senti, parce que tout les y prédisposait. Le résultat, c’est l’
280
ces reproches apparaissent justifiés à la grande
masse
des travailleurs. Si le marxisme a provoqué parmi les « exploités » u
281
dans la mesure où le christianisme, aux yeux des
masses
, n’a plus osé se montrer chrétien. C’est que le sel a perdu sa saveur
282
s les entreprises désespérées qui passionnent les
masses
incroyantes. Il se pose là, me semble-t-il, une question de solidarit
283
quelle révolution future… Dictateur, prophète des
masses
, je ferais chanter cet hymne par les troupes déferlantes, et ce serai
284
utour de nous ! Proximité de l’océan. Clameur des
masses
contre le ciel fatal, et l’homme se tait là-bas, « ne s’entend plus »
285
et fous. Je décrivis les révoltes obscures de ces
masses
opprimées et naïves, conduites par des équipes d’hommes durs, intelle
286
là, petits individus, devant ce qu’on nomme les «
masses
», exprimant par cette métaphore notre impuissance à former ce réel.
287
tive que je viens d’indiquer — engagement dans la
masse
, ou refuge dans l’esprit pur — ne joue qu’entre deux abandons, entre
288
’impose à moi, ici, c’est celle du peuple. Grande
masse
! Et une existence nécessaire, dépourvue d’arbitraire. Cette peuplade
289
pas là. Je souhaite que les hommes aient tous des
masses
d’idées, et par-dessus le marché qu’elles soient justes, et même gêna
290
nt, que ces autres cessent d’être une menace, une
masse
abstraite, intimidante ou méprisable. Pour ne prendre qu’un seul exem
291
u’il aurait dû combattre. (Volonté et Pouvoir des
masses
, fatalités économiques, évolution de l’Histoire, mythes de la gauche
292
gne hitlérienne : « Retrouver le contact avec les
masses
. » Les masses, comme telles, n’ont jamais eu de contact avec les écri
293
e : « Retrouver le contact avec les masses. » Les
masses
, comme telles, n’ont jamais eu de contact avec les écrivains, comme t
294
e ! Ô triomphe des mots d’ordre sur l’inertie des
masses
, l’égoïsme des petits bourgeois, l’obscurantisme clérical — la confér
295
sont encore verts, ici ; il y a de l’espace. Les
masses
de briques vernies striées de bandes blanches des HBM s’ordonnent à g
296
et épuration au sein des partis, arrestations en
masse
de suspects, procès de tendance faits à ceux mêmes qui se taisent, et
297
s’estimer singulier, c’est-à-dire supérieur à la
masse
. Et ce n’est pas encore franchement s’avouer que de se comparer aux s