1 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
1 ir était telle que vous en éprouviez vaguement la menace . Je dis menace, parce que mes airs sombres vous effrayaient sans dout
2 que vous en éprouviez vaguement la menace. Je dis menace , parce que mes airs sombres vous effrayaient sans doute plus qu’ils n
2 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
3 lent y voir que révoltes contre leurs morales, ou menaces pour leurs instables certitudes, et qui nous font un péché de notre a
3 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
4 nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)b Deux menaces mortelles assiègent notre condition humaine : la liberté de l’esprit
4 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
5 dit-on, par « sa terreur sincère de la vérité qui menace  ». Mais partout ailleurs, qu’en cette commune antipathie, M. Marcel e
5 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
6 mérite, pour l’heure, à récuser une pensée qui ne menace pas encore à bout portant. ⁂ L’on résume ici la substance de quelque
6 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
7 e âme tout occupée à dompter ses dieux. Une haute menace , invisible à tout autre, l’accompagne sans trêve, et c’est d’elle qu’
7 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
8 st rien s’il n’est commun comme le péril qui nous menace  ; s’il ne considère avant tout la commune condition humaine et sa déf
9 lle. C’est qu’aucune jamais n’eut à dévisager une menace aussi pressante et planétaire. Rien ne peut plus nous détourner de la
8 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
10 ux livres caractéristiques de ce double péril qui menace une génération : péril de gauche et péril de droite, pourrait-on dire
9 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
11 pour nous, entrés dans la vie sous le coup d’une menace de faillite planétaire, il ne peut s’agir de rien d’autre que de ceci
12 rui », mais des hommes menacés, qui dévisagent la menace et contre-attaquent. Et alors, toute une jeunesse va se dresser ? Va
10 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
13 cinq minutes ? Qu’est-ce que cela au regard de la menace énorme qui domine l’Europe d’aujourd’hui ? Eh bien, cette menace, à s
14 ui domine l’Europe d’aujourd’hui ? Eh bien, cette menace , à son tour, n’est qu’un tout petit nuage, au regard du Règlement des
15 u préférables à la torture physique, ou même à sa menace . Autant dire qu’on les tient pour moins sérieux. Nous étions mal plac
16 terre unie, comme contrainte à se fédérer par la menace de la guerre atomique. On m’assure que le monde n’est pas prêt pour c
11 1933, Présence, articles (1932–1946). Paysage de tête : poème (1933)
17 t l’origine d’un mutisme sombre et ce n’est point menace encore ni même froncement de ce grand visage qui nous regarde telleme
12 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
18 i toute la journée a senti peser sur son œuvre la menace des forces terribles déchaînées dans le monde contemporain voit bien
19 rassurer, et d’abord en essayant de comprendre la menace . Il veut des documents, des explications, des directives. Ne fût-ce,
13 1933, Esprit, articles (1932–1962). Protestants (mars 1933)
20 le bombardement de Shanghai, et qui lui valut des menaces de mort. Plus radical que les socialistes, labouristes, il se disting
14 1933, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)
21 l’écho des bombardements, les cartes de pain, des menaces de violences sociales. Que devenaient, dans tout cela, les belles syn
15 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
22 té de l’univers, aux aguets des tentations et des menaces qui surgissent dès qu’il dit je, n’a pas d’autre mouvement que la peu
16 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
23 e Berdiaev ? Faut-il une fois de plus évoquer les menaces qui pèsent sur la civilisation ? Ou verra-t-on que le service que la
17 1934, Politique de la personne. Idoles — Fascisme
24 culte des héros sont pour notre personnalisme une menace plus perfide que le collectivisme déclaré. Célébrer des héros dont l’
18 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
25 pour nous, entrés dans la vie sous le coup d’une menace de faillite planétaire, il ne peut s’agir de rien d’autre que de ceci
26 rui », mais des hommes menacés, qui dévisagent la menace et contre-attaquent. Et alors, toute une jeunesse va se dresser ? Va
19 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Fascisme
27 culte des héros sont pour notre personnalisme une menace plus perfide que le collectivisme déclaré. Célébrer des héros dont l’
20 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
28 pour nous, entrés dans la vie sous le coup d’une menace de faillite planétaire, il ne peut s’agir de rien d’autre que de ceci
29 rui », mais des hommes menacés, qui dévisagent la menace et contre-attaquent. Et alors, toute une jeunesse va se dresser ? Va
21 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Qu’est-ce que la politique ?
30 lle est conçue et pratiquée de nos jours, est une menace sérieuse pour l’intégrité de l’homme, son intelligence, son honneur e
22 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Trop d’irresponsables s’engagent ! (Responsabilité des intellectuels)
31 ’eux-mêmes en rangs et marquent le pas dès qu’une menace se précise contre les libertés françaises ! Le réflexe du libéral dev
32 nt de renoncer à l’usage de leur pensée devant la menace hitlérienne (voir le manifeste de Ce Soir) ont exprimé en toute clart
23 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Ni gauche ni droite (août 1935)
33 es, au nom de mystiques sans puissance contre les menaces réelles, — qui sont la guerre et l’étatisme totalitaire. C’est très s
24 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La situation politique en France (octobre 1935)
34 s’appelle le Front populaire, cependant que la «  menace fasciste » trouve enfin son incarnation — quel soulagement — dans le
35 u châtelain et du métayer. C’est par rapport à la menace ou à l’espoir du fascisme, que les positions se dessinent. Mais alors
36 ors de ce Front populaire constitué sous la seule menace d’un « fascisme » aussi mal défini ? La plupart des critiques — les p
37 surer. Au contraire. Que vont-ils faire contre la menace qui les rassemble ? Si personne ne répond d’urgence à la question, n’
38 par les gauches qui s’en suivrait. La plus lourde menace qui pèse sur le Front populaire27, c’est l’éventualité de son succès
25 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Conversation avec un SA (décembre 1935)
39 ourquoi j’estime que votre « sport armé » est une menace pour la paix, que vous le vouliez ou non. Lui. — Ach ! C’est uniquem
26 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Précisions utiles sur l’industrie des navets (mars 1936)
40 ster. II S’il faut définir brièvement cette menace imprévue, nous dirons : de même que la production industrielle et l’i
27 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que la politique ? (juin 1936)
41 lle est conçue et pratiquée de nos jours, est une menace sérieuse pour l’intégrité de l’homme, son intelligence, son honneur e
28 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
42 ations libérales, elles constituent cependant une menace extérieure matériellement considérable. Elles impriment aux masses qu
29 1936, Articles divers (1936-1938). Décadence des lieux communs (décembre 1936)
43 ceux qui veulent défendre « l’esprit » contre les menaces dites matérialistes, je constate qu’on entend par ce mot tantôt l’int
30 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Les jacobins en chemise brune (décembre 1936)
44 t des « corps francs » qui ont paré aux premières menaces de soviétisation fédéraliste de l’Allemagne, en réprimant les révolte
45 is de la paix européenne. Car il est clair que la menace de guerre se confond actuellement avec le fait totalitaire. C’est pou
31 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Hegel, Comte, Marx, ou la rationalisation
46 . On veut bien du nouveau, mais du nouveau qui ne menace pas ce qui est acquis. Du nouveau, mais qui soit au fond exactement s
32 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
47 t menacé : c’est sans doute l’approche même de la menace qui donne à Dante cette conscience aiguë de la mesure à sauvegarder.
33 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Décadence des lieux communs
48 ceux qui veulent défendre « l’esprit » contre les menaces dites matérialistes, je constate qu’on entend par ce mot tantôt l’int
34 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
49 ations libérales, elles constituent cependant une menace extérieure matériellement considérable. Elles impriment aux masses qu
35 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
50 tes sublimes. Quand je dis que l’État totalitaire menace de provoquer le désastre humain le plus grandiose de l’histoire, c’es
36 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
51 mérite, pour l’heure, à récuser une pensée qui ne menace pas encore à bout portant.) Søren Kierkegaard est probablement le pen
52 r qui l’imposera. Tout acte créateur contient une menace réelle pour l’homme qui l’ose. Et c’est par là qu’une œuvre touche le
53 t vient de ce qu’elle a perdu le contact avec les menaces quotidiennes. Elle se tourne alors vers « le peuple », et j’ai dit av
54 implement ils ont peur du remède radical. Sans la menace révolutionnaire, qui songerait à des réformes ? Mais ces réformes vis
55 plus, que le monde se retourne contre elle et la menace . 97. C’est le thème le plus frappant de la philosophie sociale actue
37 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Hegel, Comte, Marx, ou la rationalisation
56 . On veut bien du nouveau, mais du nouveau qui ne menace pas ce qui est acquis. Du nouveau, mais qui soit au fond exactement s
38 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
57 t menacé : c’est sans doute l’approche même de la menace qui donne à Dante cette conscience aiguë de la mesure à sauvegarder.
39 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Décadence des lieux communs
58 ceux qui veulent défendre « l’esprit » contre les menaces dites matérialistes, je constate qu’on entend par ce mot tantôt l’int
40 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Leçon des dictatures
59 nte de s’affirmer à sa manière, et il devient une menace permanente de sabotage de la commune mesure. Ce processus est déjà co
41 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
60 nations libérales, elles n’en sont pas moins une menace extérieure matériellement considérable. Elles impriment aux masses qu
42 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
61 ertigineuses. Quand je dis que l’État totalitaire menace de provoquer le désastre humain le plus grandiose de l’histoire, c’es
43 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
62 mérite, pour l’heure, à récuser une pensée qui ne menace pas encore à bout portant.) Søren Kierkegaard est probablement le pen
63 r qui l’imposera. Tout acte créateur contient une menace réelle pour l’homme qui l’ose. Et c’est par là qu’une œuvre touche le
64 t vient de ce qu’elle a perdu le contact avec les menaces quotidiennes. Elle se tourne alors vers « le peuple », et j’ai dit av
65 implement ils ont peur du remède radical. Sans la menace révolutionnaire, qui songerait à des réformes ? Mais ces réformes vis
66 plus, que le monde se retourne contre elle et la menace . 100. C’est le thème le plus frappant de la philosophie sociale actu
44 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
67 encore pas mal d’enfants dans ces foyers que tout menace . Faisons la part des « accidents », des « imprudences ». Il reste enc
45 1937, Foi et Vie, articles (1928–1977). Luther et la liberté (À propos du Traité du serf arbitre) (avril 1937)
68 r de son secours, ou encore la transformer en une menace obscure. Il y a une double prédestination : l’une au salut, l’autre à
46 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
69 croient autant, que ces autres cessent d’être une menace , une masse abstraite, intimidante ou méprisable. Pour ne prendre qu’u
70 ons les plus valables que naissent par exemple la menace fasciste et l’enthousiasme communiste. La plupart des fameuses « lois
47 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
71 esoin de s’unir. Ils n’ont pas à faire face à des menaces extérieures. Et surtout ils n’ont nulle envie d’entreprendre une conq
72 , matérielle ou spirituelle. Or, c’est cela seul, menace ou entreprise commune, qui rassemble les peuples et les pousse à crée
73 seul bidon d’essence. Simplement, ils vendent la menace d’utiliser le parcours d’une Compagnie en exercice. a. « Paysans de
48 1937, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Introduction au Journal d’un intellectuel en chômage (août 1937)
74 vraie nuit noire et muette où rôdent les grandes menaces originelles ! On l’avait oubliée dans les villes. ⁂ Là où l’on a cout
49 1937, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Pages inédites du Journal d’un intellectuel en chômage (octobre 1937)
75 ui chemine sur la route incertaine, au milieu des menaces originelles. Par temps clair, les étoiles sont très grosses et molles
50 1937, Esprit, articles (1932–1962). Neutralité oblige (octobre 1937)
76 fait naître. Or c’est une crise fort analogue qui menace la neutralité, dès l’instant où ceux qui en jouissent oublient pourqu
77 ’une crainte, un resserrement des rangs devant la menace extérieure81. » Rien n’est plus vrai, et c’est très consciemment que
78 les mœurs politiques et dans la presse, tout cela menace et compromet non seulement nos chances à venir, mais les bases politi
51 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
79 orriger sans trêve la déviation spiritualiste qui menace notre vie chrétienne, et qui est la cause certaine des succès du marx
80 de sait, ou pressent au moins, ce que signifie la menace totalitaire, qu’elle soit fasciste ou soviétique : c’est la « mise au
81 t le même homme qui contraignit la Chine, sous la menace des canons, à s’ouvrir au commerce de l’opium. Un tel fait donne rais
52 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
82 pétrole sujet à des pannes mystérieuses, qui nous menace sans cesse d’explosion. (Deux petites pompes, à droite et à gauche de
83 esoin de s’unir. Ils n’ont pas à faire face à des menaces extérieures. Et surtout ils n’ont nulle envie d’entreprendre une conq
84 e, matérielle ou spirituelle. Or c’est cela seul, menace ou entreprise commune, qui rassemble les peuples et les pousse à crée
85 ral non résolu. Pour la majorité des modernes, la menace de pauvreté ne signifie pas d’abord : faim et fatigue, comme pour les
86 c une patience obstinée malgré tant de grossières menaces , l’éducation de ce petit coin de conscience humaine qui nous est acce
87 seul bidon d’essence. Simplement, ils vendent la menace d’utiliser le parcours d’une compagnie en exercice. 7. Idolâtrie de
53 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
88 encore pas mal d’enfants dans ces foyers que tout menace . Faisons la part des « accidents », des « imprudences ». Il reste enc
89 croient autant, que ces autres cessent d’être une menace , une masse abstraite, intimidante ou méprisable. Pour ne prendre qu’u
90 ns les plus valables, que naissent par exemple la menace fasciste et l’enthousiasme communiste. La plupart des fameuses « lois
54 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
91 tribus. Car un but invisible aux mortels est une menace et une angoisse, au moins autant qu’une promesse. Une menace pour les
92 ne angoisse, au moins autant qu’une promesse. Une menace pour les « intérêts immédiats » qui se voient par trop négligés au pr
55 1937, Articles divers (1936-1938). Luther, Traité du serf arbitre (1937)
93 r de son secours, ou encore la transformer en une menace obscure… Il y a une double prédestination : l’une au salut, l’autre à
56 1938, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Monastère noir, par Aladár Kuncz (janvier 1938)
94 ux. Peut-être même prendrez-vous conscience d’une menace plus générale encore, qui concerne chacun de nous, et dont l’internem
57 1938, Articles divers (1936-1938). Réponse à Pierre Beausire (15 janvier 1938)
95 ident. Ces puissances nous ont obligés, par leurs menaces instantes et brutales, à prendre une conscience active de ce qui, dep
58 1938, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Du danger de s’unir (15 avril 1938)
96 être, et armons-nous pour sauver le reste. Hitler menace la paix de l’Europe ? Qu’à cela ne tienne, décrétons l’état de guerre
59 1938, Articles divers (1936-1938). Nouvelles pages du Journal d’un intellectuel en chômage (avril 1938)
97 ui chemine sur la route incertaine, au milieu des menaces originelles. Par temps clair, les étoiles sont très grosses et molles
60 1938, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Vues sur le national-socialisme (1er juin 1938)
98 . — Avant 1933, sa vie était impossible : grèves, menaces de mort de la part des extrémistes, discussions épuisantes avec le sy
61 1938, Articles divers (1938-1940). Le seul espoir (juin 1938)
99 à la tradition créatrice de l’Occident, — et elle menace en premier lieu sa garde neutre. L’esprit totalitaire est une puissan
100 ns l’avenir de l’Europe. Si, pour faire face à la menace totalitaire, nous essayons plus ou moins sérieusement de devenir nous
62 1938, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Trop d’irresponsables s’engagent ! (Responsabilité des intellectuels) (juin 1938)
101 ’eux-mêmes en rangs et marquent le pas dès qu’une menace se précise contre les libertés françaises ! Le réflexe du libéral dev
102 nt de renoncer à l’usage de leur pensée devant la menace hitlérienne (voir le manifeste de Ce Soir) ont exprimé en toute clart
63 1938, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La vraie défense contre l’esprit totalitaire (juillet 1938)
103 r aux plus naïfs. Mais il n’est pas seulement une menace . Il est aussi, et c’est beaucoup plus grave, une tentation. Il flatte
104 que seule la force matérielle peut résister à une menace totalitaire. La conséquence qui en découle immédiatement, c’est qu’il
105 puissions commettre en tant que Suisses, car elle menace l’existence même de notre État. Réagir à la menace totalitaire sur le
106 enace l’existence même de notre État. Réagir à la menace totalitaire sur le plan de la défense armée, et tout subordonner à ce
107 succombé, ce n’est point tant qu’il ait cédé à la menace militaire, d’ailleurs réelle ; c’est surtout, c’est essentiellement p
64 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
108 sans fin des problèmes insolubles, et ce conflit menace en permanence toutes nos « sécurités » sociales. En d’autres temps, c
109 ntiphrase — sur les débris du mythe, entraîne des menaces évidemment intolérables pour tout ordre social, quel qu’il soit. (Et
65 1938, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Page d’histoire (novembre 1938)
110 mbre 1938, l’Allemagne appuya sa revendication de menaces militaires, les démocraties cédèrent (entrevue de Berchtesgaden). 4.
66 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
111 e n’était pour toute la vie, ce serait encore une menace . (Il y a toujours une telle menace dans l’échange de plaisir d’une « 
112 ait encore une menace. (Il y a toujours une telle menace dans l’échange de plaisir d’une « liaison ». Mais les modernes savent
113 notre civilisation. Tout cela est, tout cela nous menace , et d’autant plus qu’on voudrait le nier. Cependant, à plusieurs repr
67 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
114 . — Avant 1933, sa vie était impossible : grèves, menaces de mort de la part des extrémistes, discussions épuisantes avec le sy
115 ourquoi j’estime que votre « sport armé » est une menace pour la paix, que vous le vouliez ou non, parce qu’il est au service
116 ccès alternés. Mais ici et maintenant, et sous la menace d’un régime qui n’eût pas manqué de réduire l’un et l’autre au silenc
117 pas de ce pays, moi qui ne vis pas encore sous la menace directe, dans la question tragique de ce régime, je puis encore — et
68 1938, Journal d’Allemagne. Les jacobins en chemise brune
118 t des « corps francs » qui ont paré aux premières menaces de soviétisation fédéraliste de l’Allemagne, en réprimant les révolte
119 is de la paix européenne. Car il est clair que la menace de guerre se confond actuellement avec le fait totalitaire. C’est pou
69 1939, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Faire le jeu d’Hitler (1er janvier 1939)
120 1939)g Au cours de l’été dernier, et devant la menace hitlérienne, un écrivain de nos amis se sentit pressé de parler, non
121 sure de ses moyens, quelle était la réalité de la menace . Il connaissait le IIIe Reich pour y avoir vécu un an. Il estimait qu
122 user celui qui les décrit d’être complice de leur menace (transfert), tel est le mécanisme régulier qui trahit la présence d’u
70 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). L’ère des religions (22 février 1939)
123 ouvre à nous, chargée de promesses, mais aussi de menaces . Ère nouvelle pour les chrétiens qui pensaient n’avoir plus à redoute
71 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). « Le matin vient, et la nuit aussi » (7 juin 1939)
124 sfaite du désordre et des injustices établies. La menace de guerre qui pèse sur nous pourrait et devrait être le remède à cett
125 s le vide… L’homme n’est pas fait pour vivre sans menaces , sans résistances, sans vigilance. Notre génération trouve, au contra
72 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Don Juan (juillet 1939)
126 dès que l’esprit insatiable l’excite, devient une menace pour la vie. En dérivant cette passion vers le plaisir, la société se
73 1939, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Puisque je suis un militaire… (septembre 1939)
127 ours ça, le bonheur : un instant de répit sous la menace . Alors on vit à plein. On sent le goût des choses. Et l’on est prêt à
74 1939, Articles divers (1938-1940). Comment j’ai écrit Nicolas de Flue (3 novembre 1939)
128 urnée que nous venions de vivre ! C’était la même menace , la même attente au bord du gouffre, la même minute où, retenant son
75 1939, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Billet d’aller et retour (décembre 1939)
129 are de cette Europe qui ne sait plus répondre aux menaces que par l’extinction des lumières, — de toutes les lumières humaines.
76 1939, Articles divers (1938-1940). Pourquoi nous sommes là (décembre 1939)
130 de toute l’histoire. C’est donc pour nous la pire menace . Mais en même temps, la plus belle promesse ! Maintenant, la preuve e
77 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
131 figurante, elle représente pour toute Société une menace violemment intolérable. Il faut donc que les groupes constitués soien
132 er de son oncle. Elle saisit l’épée de Tristan et menace de le tuer dans son bain. Alors, il lui révèle la mission dont le roi
133 our lui-même. Mais tant que le péril n’est qu’une menace tout extérieure, la prouesse par laquelle Tristan le surmonte est une
134 est qu’il se connaît et s’éprouve sous le coup de menaces vitales, dans la souffrance et au seuil de la mort. Le troisième acte
135 attente du malheur qui le guette. Il y faut cette menace de la vie et des hostiles réalités qui l’éloignent dans quelque au-de
78 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
136 uvoirs ou les orthodoxies. On vit en elle la pire menace sociale. Ses fidèles furent massacrés, leurs écrits dispersés et brûl
137 t qu’il s’en soit « détaché », justement ? Quelle menace , quelle interdiction a contraint la doctrine à se voiler, à ne plus s
138 qualifier d’énormité ou de fantaisie tout ce qui menace de donner un sens au phénomène qu’ils passent leur vie à étudier. Il
79 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
139 ne combat qu’à force de caresses et n’a d’autres menaces que ses tendres paroles. Ses flèches et ses coups sont les bienfaits
140 st la réponse du xxe siècle né de la guerre à la menace permanente que la passion et l’instinct de mort font peser sur toute
141 ose qu’une mesure de détresse. C’est repousser la menace immédiate, mais l’aggraver alors en la faisant peser sur la vie même
80 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
142 sans fin des problèmes insolubles, et ce conflit menace en permanence toutes nos « sécurités » sociales. En d’autres temps, c
143 ntiphrase — sur les débris du mythe, entraîne des menaces évidemment intolérables pour tout ordre social, quel qu’il soit. (Et
81 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
144 e n’était pour toute la vie, ce serait encore une menace . (Il y a toujours une telle menace dans l’échange de plaisir d’une « 
145 ait encore une menace. (Il y a toujours une telle menace dans l’échange de plaisir d’une « liaison ».) Mais combien d’hommes s
146 notre civilisation. Tout cela est, tout cela nous menace , et d’autant plus qu’on voudrait le nier. Cependant, à plusieurs repr
82 1939, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Nicolas de Flue et la Réforme (août 1939)
147 le impossible, et les députés se séparent sur une menace de guerre civile entre cités et petits cantons. Mais voici l’heure de
83 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
148 blème est, je crois, d’autant plus actuel que les menaces qui pèsent aujourd’hui sur l’Église, et sur la civilisation dite chré
149 certitude, il s’agit de la combler en vérité. La menace est sérieuse, les événements de septembre et toute la suite l’ont fai
150 resse le bloc des trois États totalitaires, — que menace de rejoindre l’Espagne. Laissons de côté les différences politiques q
151 rait. Je considère l’esprit totalitaire comme une menace terrible pour notre civilisation et plus encore pour nos Églises. Je
84 1939, Nicolas de Flue. ACTE PREMIER.
152 et bénie. Mais au-dessus de moi plane une lourde menace , comme un aigle invisible au-dessus du troupeau. Et voici que les cer
85 1939, Nicolas de Flue. ACTE II.
153 s avec les indomptables Suisses, et prévoyant des menaces nouvelles qui se préparent pour vous autres vers l’ouest, Sigismond v
154 nvoyé de Berne ? Diesbach. —  Je pense à cette menace dont il est bruit, vers l’ouest, ce grand duché occidental sous le rè
155 ran fou, que l’on a surnommé le Téméraire. Lourde menace pour qui n’a pas d’alliés puissants et proches. Nicolas. —  Quel e
86 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
156 figurante, elle représente pour toute Société une menace violemment intolérable. Il faut donc que les groupes constitués soien
157 er de son oncle. Elle saisit l’épée de Tristan et menace de le tuer dans son bain. Alors, il lui révèle la mission dont le roi
158 our lui-même. Mais tant que le péril n’est qu’une menace tout extérieure, la prouesse par laquelle Tristan le surmonte est une
159 est qu’il se connaît et s’éprouve sous le coup de menaces vitales, dans la souffrance et au seuil de la mort. Le troisième acte
160 attente du malheur qui le guette. Il y faut cette menace de la vie et des hostiles réalités qui l’éloignent dans quelque au-de
87 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
161 s orthodoxies. On affecta de voir en elle la pire menace sociale. Ses fidèles furent massacrés, leurs écrits dispersés et brûl
162 nt qu’il s’en soit « détaché » justement ? Quelle menace , quelle interdiction a contraint la doctrine à se voiler, à ne plus s
163 qualifier d’énormité ou de fantaisie tout ce qui menace de donner un sens au phénomène qu’ils passent leur vie à étudier. Il
88 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Amour et guerre
164 ne combat qu’à force de caresses et n’a d’autres menaces que ses tendres paroles. Ses flèches et ses coups sont les bienfaits
165 la réponse du xxe siècle, né de la guerre, à la menace permanente que la passion et l’instinct de mort font peser sur toute
166 ose qu’une mesure de détresse. C’est repousser la menace immédiate, mais l’aggraver alors en la faisant peser sur la vie même
89 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe contre le mariage
167 sans fin des problèmes insolubles, et ce conflit menace en permanence toutes nos « sécurités » sociales. En d’autres temps, c
168 ntiphrase — sur les débris du mythe, entraîne des menaces évidemment intolérables pour tout ordre social, quel qu’il soit. (Et
90 1939, L’Amour et l’Occident (1956). L’amour action, ou de la fidélité
169 e n’était pour toute la vie, ce serait encore une menace . (Il y a toujours une telle menace dans l’échange de plaisir d’une « 
170 ait encore une menace. (Il y a toujours une telle menace dans l’échange de plaisir d’une « liaison »). Mais combien d’hommes s
171 notre civilisation. Tout cela est, tout cela nous menace , et d’autant plus qu’on voudrait le nier. Cependant, à plusieurs repr
91 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
172 figurante, elle représente pour toute Société une menace violemment intolérable. Il faut donc que les groupes constitués soien
173 er de son oncle. Elle saisit l’épée de Tristan et menace de le tuer dans son bain. Alors, il lui révèle la mission dont le roi
174 our lui-même. Mais tant que le péril n’est qu’une menace tout extérieure, la prouesse par laquelle Tristan le surmonte est une
175 est qu’il se connaît et s’éprouve sous le coup de menaces vitales, dans la souffrance et au seuil de la mort. Le troisième acte
176 attente du malheur qui le guette. Il y faut cette menace de la vie et des hostiles réalités qui l’éloignent dans quelque au-de
92 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
177 s orthodoxies. On affecta de voir en elle la pire menace sociale. Ses fidèles furent massacrés, leurs écrits dispersés et brûl
178 nt qu’il s’en soit « détaché » justement ? Quelle menace , quelle interdiction a contraint la doctrine à se voiler, à ne plus s
179 qualifier d’énormité ou de fantaisie tout ce qui menace de donner un sens au phénomène qu’ils passent leur vie à étudier. Il
93 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
180 n’avons plus à étudier ni à convaincre : il nous menace à bout portant. Perdre sa personnalité morale et se retremper dans le
94 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Amour et guerre
181 ne combat qu’à force de caresses et n’a d’autres menaces que ses tendres paroles. Ses flèches et ses coups sont les bienfaits
182 la réponse du xxe siècle, né de la guerre, à la menace permanente que la passion et l’instinct de mort font peser sur toute
183 ose qu’une mesure de détresse. C’est repousser la menace immédiate, mais l’aggraver alors en la faisant peser sur la vie même
95 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe contre le mariage
184 sans fin des problèmes insolubles, et ce conflit menace en permanence toutes nos « sécurités » sociales. En d’autres temps, c
185 ntiphrase — sur les débris du mythe, entraîne des menaces évidemment intolérables pour tout ordre social, quel qu’il soit. (Et
96 1939, L’Amour et l’Occident (1972). L’amour action, ou de la fidélité
186 e n’était pour toute la vie, ce serait encore une menace . (Il y a toujours une telle menace dans l’échange de plaisir d’une « 
187 ait encore une menace. (Il y a toujours une telle menace dans l’échange de plaisir d’une « liaison »). Mais combien d’hommes s
188 notre civilisation. Tout cela est, tout cela nous menace , et d’autant plus qu’on voudrait le nier. Cependant, à plusieurs repr
97 1940, Articles divers (1938-1940). Les Suisses sont-ils « à la hauteur » de la Suisse ? (20 janvier 1940)
189 iter et de posséder un pays dont l’altière beauté menace sans cesse d’écraser l’homme qui voudrait simplement s’y complaire, e
98 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La bataille de la culture (janvier-février 1940)
190 les maladies imaginables. Et cet ennemi qui nous menace , il ne serait nullement suffisant de l’anéantir pour nous en délivrer
191 de toute l’histoire. C’est donc pour nous la pire menace . Mais en même temps, la plus belle promesse ! Maintenant, la preuve e
192 optimisme, dans une Europe tout obscurcie par la menace des avions. L’heure est plutôt venue de répéter la question du prophè
99 1940, Articles divers (1938-1940). La Suisse que nous devons défendre. II : Sommes-nous libres ? (2 mars 1940)
193 », c’est promis !) « Si quelque chose aujourd’hui menace la liberté, ce n’est pas comme jadis la superstition… c’est la préocc
100 1940, Articles divers (1938-1940). Le petit nuage (avril 1940)
194 cinq minutes ? Qu’est-ce que cela au regard de la menace énorme qui domine l’Europe d’aujourd’hui ? Eh bien, cette menace énor
195 ui domine l’Europe d’aujourd’hui ? Eh bien, cette menace énorme, à son tour, n’est qu’un tout petit nuage, au regard du Règlem