1
ù se reflète le passage incessant d’oiseaux de la
mer
? » « Quel est cet homme dont l’âme fait des signes solennels ? » Une
2
e usurper dans le roman d’aventures le rôle de la
mer
Océane avec ses écumeurs ? Déjà un Mac Orlan, un Kessel ont donné de
3
paves de tous les vieux bateaux, il y a une seule
mer
. Nos agitations contradictoires s’affrontent comme des vagues soulevé
4
comme un chant mystérieux entendu au-dessus de la
mer
», il y a toujours dans un coin du tableau des ruades, des chevaux qu
5
en vont lentement les eaux et les lueurs, vers la
mer
. Sur le Lungarno trop vaste et nu, les voitures revenaient au pas des
6
s sur les parois claires. Du balcon, on voyait la
mer
, des bateaux, des nuages, une avenue et ses autos rouges, tout un cou
7
ment dans la lune, ou bien descendent au fond des
mers
adorer la Liberté et jouer de l’orgue sous les yeux de poulpes géants
8
yeux de plaine, comme les autres ont des yeux de
mer
. Des grâces d’amazones avec un coup de talon qui les secoue jusqu’à l
9
es du Balaton. Ces eaux, je crois, s’en vont à la
mer
Noire, et je n’en connais pas les fées, c’est pourquoi je nageais à b
10
de la vie, comme d’autres aux approches du mal de
mer
. À la nuit, j’ai rôdé dans la campagne aux collines basses, d’apparen
11
e Christ. Il se disait que ce n’était pas dans la
mer
qu’il fallait se jeter, mais dans les merveilles du monde. Et voici q
12
e depuis la destruction de l’Invincible Armada la
mer
devient aux trois quarts protestante — et l’est restée (la révocation
13
yeux de plaine, comme les autres ont des yeux de
mer
. Des grâces d’amazones avec un coup de talon qui les secoue jusqu’à l
14
es du Balaton. Ces eaux, je crois, s’en vont à la
mer
Noire, et je n’en connais pas les fées, c’est pourquoi je nageais à b
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de la vie, comme d’autres aux approches du mal de
mer
. À la nuit, j’ai rôdé dans la campagne aux collines basses, d’apparen
16
ste de la matinée se passe à cheval au bord de la
mer
. Jeux du rivage : sur les montures à poil on s’élance au galop dans l
17
n, des ailes de moulin tournent, ou scintille une
mer
dorée. Tout impose un silence heureux. Les plus proches voisins hab
18
ujours passent des voiles, mais on ne voit pas la
mer
. Dans la bibliothèque de Waldburg, qui sent encore le cuir, la chas
19
si hauts que les jeunes arbres de la lande. Et la
mer
respire fort contre les grèves, soulagée de la pesante lumière. Mais
21
yeux de plaine, comme les autres ont des yeux de
mer
. Des grâces d’amazones avec un coup de talon qui les secoue jusqu’à l
22
es du Balaton. Ces eaux, je crois, s’en vont à la
mer
Noire, et je n’en connais pas les fées, c’est pourquoi je nageais à b
23
de la vie, comme d’autres aux approches du mal de
mer
. À la nuit, j’ai rôdé dans la campagne aux collines basses, d’apparen
24
ste de la matinée se passe à cheval au bord de la
mer
. Jeux du rivage : sur les montures à poil on s’élance au galop dans l
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n, des ailes de moulin tournent, ou scintille une
mer
dorée. Tout impose un silence heureux. Les plus proches voisins habit
26
ujours passent des voiles, mais on ne voit pas la
mer
. Dans la bibliothèque de Waldburg, qui sent encore le cuir, la chasse
27
si hauts que les jeunes arbres de la lande. Et la
mer
respire fort contre les grèves, soulagée de la pesante lumière. Mais
28
crime, nul n’en ayant tiré profit. 11. Bras de
mer
intérieur qui s’avance jusqu’à Königsberg. 12. Je m’étonne d’avoir c
29
ontâmes en spirale à 5000 mètres, au-dessus d’une
mer
morte de glace. J’allais écrire : « L’avion s’élance pour franchir l’
30
d’autres déjeunent. Je regarde par mon hublot. La
mer
est blanche, un peu houleuse et cotonneuse. Mais tout d’un coup elle
31
t d’ombre épaisse descend obliquement, rejoint la
mer
, ferme le monde devant nous. En deux minutes nous sommes passés de la
32
eurt dans l’aube, à l’horizon des landes et de la
mer
… Tyrol, et ce lac sombre au fond de la vallée, où tournoyaient des vo
33
me. Le long des côtes de la Méditerranée et de la
mer
du Nord, remontant le Danube ou le Rhin, s’avance l’antique ennemi de
34
sans bornes, ou se promenant sur les rives de la
mer
que viennent battre les vagues, ou levant les yeux vers le firmament
35
il entraîne une centaine d’enfants au bord de la
mer
pour célébrer la liberté. Sa ligne de bataille s’étend. Il crée l’Uni
36
onstruit autour de lui, et aussi sur la ville, la
mer
et la ligne de ta montagne, et comme sur tout cela, par son regard, i
37
: Quant à ce que la Prédestination est comme une
mer
de scandales, d’où vient cela sinon de la folle curiosité des hommes
38
que ! Achetez français ! Passez vos vacances à la
mer
! C’est avec ça qu’on fait les bons fascistes, les bons nazis, les ve
39
que ! Achetez français ! Passez vos vacances à la
mer
! C’est avec ça qu’on fait les bons fascistes, les bons nazis, les ve
40
que ! Achetez français ! Passez vos vacances à la
mer
! C’est avec ça qu’on fait les bons fascistes, les bons nazis, les ve
41
me en rêve, le long des dunes qui me cachaient la
mer
bruyante, à ma gauche. Un brouillard vague flottait sur les marais. «
42
ls se nourrissent mal (légumes, soupes, fruits de
mer
, seiches, et poissons, je crois que c’est à peu près tout) ; mais pou
43
s un lointain nuageux et sous une trouée d’or, la
mer
. La petite salle des cours ruraux peut contenir une centaine d’audite
44
mesurons toute l’étroitesse de notre domaine, la
mer
partout à dix minutes et ces marécages hostiles, nous souffrons de ne
45
nse au-dessus de mon verre de vin blanc. Mai La
mer
est d’un vert bleu crayeux, très froide encore. On ne peut guère que
46
de crabiots et de laines. À quelques mètres de la
mer
qui affleure le tranchant du plateau, la rivière s’élargit en bassins
47
fume avec du varech. De l’île, du village, de la
mer
, je ne veux rien dire encore : je laisse tout cela se mêler à ma vie,
48
ttes d’arbres devant les maisons. La rumeur de la
mer
arrive par bouffées. Puis c’est de nouveau cet étrange écho des pas,
49
igner…) Nous sortons du port, et tout de suite la
mer
est forte. Un éclair sur l’eau verte, un gros coup de vent : voilà no
50
té des quatre éléments primordiaux : la terre, la
mer
, le ciel, et le feu de la lumière. Nous vivrons bien ! ⁂ Je revois, j
51
fume avec du varech. De l’île, du village, de la
mer
, je ne veux rien dire encore : je laisse tout cela se mêler à ma vie,
52
mesurons toute l’étroitesse de notre domaine, la
mer
partout à dix minutes et ces marécages hostiles, nous souffrons de ne
53
me en rêve, le long des dunes qui me cachaient la
mer
bruyante, à ma gauche. Un brouillard vague flottait sur les marais. «
54
ls se nourrissent mal (légumes, soupes, fruits de
mer
, seiches et poisson, je crois que c’est à peu près tout), mais pourqu
55
s un lointain nuageux et sous une trouée d’or, la
mer
. La petite salle des cours ruraux peut contenir une centaine d’audite
56
Fin mars 1934 Le vent souffle en tempête de la
mer
vers le continent, depuis sept jours déjà, sans une seule heure d’int
57
ssus de mon verre de vin blanc. Mai 1934 La
mer
est d’un vert-bleu crayeux, très froide encore. On ne peut guère que
58
rabiots et de « laines ». À quelques mètres de la
mer
qui affleure le tranchant du plateau, la rivière s’élargit en bassins
59
ttes d’arbres devant les maisons. La rumeur de la
mer
arrive par bouffées. Puis c’est de nouveau cet étrange écho des pas,
60
incesse voguent vers les terres de Marc. En haute
mer
, le vent tombe, la chaleur est pesante. Ils ont soif. La servante Bra
61
’est alors qu’il consent à épouser, au-delà de la
mer
, « pour son nom et pour sa beauté »7 une autre Iseut, l’Iseut « aux b
62
mait encore Isolde, secouez la léthargie de cette
mer
rêveuse, ressuscitez des profondeurs l’implacable convoitise, montrez
63
, et soumis tous les peuples de l’Atlantique à la
mer
Noire. Ils poussèrent même jusqu’en Ukraine et en Asie Mineure (Galat
64
le monde, et sur le moindre rocher que trempe la
mer
, sait qu’un homme a été superlativement amoureux et c’est Pétrarque.
65
rêle barque Je me trouve sans gouvernail en haute
mer
. (Sonnet 132.) Nous connaissons bien cette barque — où comme l’autr
66
s récifs brisants ta barque épuisée, malade de la
mer
! Voilà pour mon amour ! (Il boit.) … Honnête apothicaire Ta drogue e
67
’esprit pur dans sa danse éperdue au-dessus de la
mer
des possibles. C’est l’infidélité perpétuelle, mais c’est aussi la pe
68
incesse voguent vers les terres de Marc. En haute
mer
, le vent tombe, la chaleur est pesante. Ils ont soif. La servante Bra
69
’est alors qu’il consent à épouser, au-delà de la
mer
, « pour son nom et pour sa beauté »9, une autre Iseut, l’Iseut « aux
70
mait encore Isolde, secouez la léthargie de cette
mer
rêveuse, ressuscitez des profondeurs l’implacable convoitise, montrez
71
, et soumis tous les peuples de l’Atlantique à la
mer
Noire. Ils poussèrent même jusqu’en Ukraine et en Asie Mineure (Galat
72
ignant enfin cette image après la traversée d’une
mer
, meurt dans les bras de la comtesse de Tripoli dès qu’il en a reçu un
73
r, venues du même Orient par les deux rives de la
mer
civilisatrice, naquit le grand modèle occidental du langage de l’amou
74
le monde, et sur le moindre rocher que trempe la
mer
, sait qu’un homme a été superlativement amoureux et c’est Pétrarque.
75
rêle barque Je me trouve sans gouvernail en haute
mer
. (Sonnet 132) Nous connaissons bien cette barque — où comme l’autre
76
s récifs brisants ta barque épuisée, malade de la
mer
! Voilà pour mon amour ! (Il boit.) … Honnête apothicaire Ta drogue e
77
’esprit pur dans sa danse éperdue au-dessus de la
mer
des possibles. C’est l’infidélité perpétuelle, mais c’est aussi la pe
78
incesse voguent vers les terres de Marc. En haute
mer
, le vent tombe, la chaleur est pesante. Ils ont soif. La servante Bra
79
’est alors qu’il consent à épouser, au-delà de la
mer
, « pour son nom et pour sa beauté »4 une autre Iseut, l’Iseut « aux b
80
mait encore Isolde, secouez la léthargie de cette
mer
rêveuse, ressuscitez des profondeurs l’implacable convoitise, montrez
81
, et soumis tous les peuples de l’Atlantique à la
mer
Noire. Ils poussèrent même jusqu’en Ukraine et en Asie Mineure (Galat
82
ignant enfin cette image après la traversée d’une
mer
, meurt dans les bras de la comtesse de Tripoli dès qu’il en a reçu un
83
r, venues du même Orient par les deux rives de la
mer
civilisatrice, naquit le grand modèle occidental du langage de l’amou
84
le monde, et sur le moindre rocher que trempe la
mer
, sait qu’un homme a été superlativement amoureux et c’est Pétrarque.
85
rêle barque Je me trouve sans gouvernail en haute
mer
. (Sonnet 132.) Nous connaissons bien cette barque — où comme l’autre
86
s récifs brisants ta barque épuisée, malade de la
mer
! Voilà pour mon amour ! (Il boit.) … Honnête apothicaire Ta drogue e
87
’esprit pur dans sa danse éperdue au-dessus de la
mer
des possibles. C’est l’infidélité perpétuelle, mais c’est aussi la pe
88
apporte — c’est probable — un nouveau serpent de
mer
des dictateurs, je mets ici un point final à ce journal de petite att
89
é l’essor guerrier des Suisses, leur élan vers la
mer
et l’aventure. En vérité, Zwingli nous a sauvés, la Réforme a sauvé l
90
is les faubourgs, au-delà du fleuve et du bras de
mer
qui entourent l’île, s’étendent sur des espaces bien plus vastes, île
91
noircies où circulait un vent âpre et salubre. La
mer
et la montagne se ressemblent partout. Ici elles se rejoignent et se
92
u, Je suis assis sur le siège de Dieu au sein des
mers
! Toi tu es homme, et non Dieu. Par ta sagesse et par ton intelligenc
93
me ceux qui tombent percés de coups Au milieu des
mers
. En face de ton meurtrier, diras-tu : Je suis Dieu ? Tu seras homme,
94
ois morts, déracinés ; des vagues furieuses de la
mer
, rejetant l’écume de leurs impuretés ; des astres errants, auxquels l
95
u, Je suis assis sur le siège de Dieu au sein des
mers
! Toi tu es homme, et non Dieu. Par ta sagesse et par ton intelligenc
96
me ceux qui tombent percés de coups Au milieu des
mers
. En face de ton meurtrier, diras-tu : Je suis Dieu ? Tu seras homme,
97
ois morts, déracinés ; des vagues furieuses de la
mer
, rejetant l’écume de leurs impuretés ; des astres errants, auxquels l
98
u, Je suis assis sur le siège de Dieu au sein des
mers
! Toi tu es homme, et non Dieu. Par ta sagesse et par ton intelligenc
99
me ceux qui tombent percés de coups Au milieu des
mers
. En face de ton meurtrier, diras-tu : Je suis Dieu ? Tu seras homme,
100
ois morts, déracinés ; des vagues furieuses de la
mer
, rejetant l’écume de leurs impuretés ; des astres errants, auxquels l
101
couvrent d’un peuple nu, quêtant un souffle de la
mer
, un courant d’air de l’East River, quelque soupir… La vie s’arrête. L
102
ilité des armées et des flottes de l’air ou de la
mer
, cependant que les généraux, les journalistes et les politiciens cont
103
d’autres déjeunent. Je regarde par mon hublot. La
mer
est blanche, un peu houleuse et cotonneuse. Mais tout d’un coup elle
104
t d’ombre épaisse descend obliquement, rejoint la
mer
, ferme le monde devant nous. En deux minutes nous sommes passés de la
105
ceux qui en sont comme pour les visiteurs. La
mer
des paperasses rempart de la liberté ? Mais je me pose tout de mêm
106
naufrage commun dans le détroit des Délais ou la
mer
des paperasses, aux frais de l’État qui payera l’assurance. Et c’est
107
mment, qu’il était bien réel et bien lui-même… En
mer
, nuit du 12 au 13 septembre 1940 Les derniers bateaux de la dernière
108
noircies où circulait un vent âpre et salubre. La
mer
et la montagne se ressemblent partout. Ici, elles se rejoignent et se
109
apporte — c’est probable — un nouveau serpent de
mer
des dictateurs, je mets ici un point final à ce journal de petite att
110
ry. Entre les pins palpite, entre les tombes « la
mer
, la mer toujours recommencée… » Quelle force au monde pourrait donc o
111
e les pins palpite, entre les tombes « la mer, la
mer
toujours recommencée… » Quelle force au monde pourrait donc obscurcir
112
ine, dans la pinède qui vibre au vent chaud de la
mer
… Lisbonne, 10 septembre 1940 Blanche et bleue dans l’immense lu
113
nt, qu’il était bien réel et bien lui-même… En
mer
, nuit du 14 au 15 septembre 1940 Les derniers bateaux de la derniè
114
alité ? Ils ne peuvent pourtant pas me jeter à la
mer
… Subitement, un coup de tampon, un bon sourire : — Thank you, Sir ! A
115
noircies où circulait un vent âpre et salubre. La
mer
et la montagne se ressemblent partout. Ici, elles se rejoignent et se
116
ui s’y abandonne n’en retire qu’un sérieux mal de
mer
. Et peut-être oublie-t-elle aussi que l’Angleterre rules the waves ma
117
uons-la, et couchons-nous. 21 juillet 1941, en
mer
Nuit des tropiques. Tout à l’avant du pont, le vent merveilleuseme
118
ions de l’être. Ici, qui est nulle part en pleine
mer
, sous des étoiles déjà nouvelles, suis-je en train de changer de dest
119
ain de changer de destin ? 23 juillet 1941, en
mer
Je pensais rester seul et je connais tout le monde. Ping-pong avec
120
nt rien et qui n’ont rien. 26 juillet 1941, en
mer
Je jouais à l’appareil à sous, par petites pièces d’une dime (10 c
121
bateau, mais de tout son pays. 2 août 1941, en
mer
Escale à Barbados, dont je ne savais le nom que par les catalogues
122
ns vers l’hiver américain. 7 novembre 1941, en
mer
Saudades do Brazil ! Mélancolie de Rio ! Je l’avais éprouvée jusq
123
couvrent d’un peuple nu, quêtant un souffle de la
mer
, un courant d’air de l’East River, quelque soupir… La vie s’arrête. L
124
cut), 25 août 1942 Huit jours de vacances à la
mer
. Je partage cette maison de bois, au bord du Sound, avec les Saint-Ex
125
j’ai vécu des journées soustraites au Destin. La
mer
est grise, le soir vient, les oiseaux sifflent, et l’automne atténue
126
ontâmes en spirale à 5000 mètres, au-dessus d’une
mer
morte de glace. J’allais écrire : « L’avion s’élance pour franchir l’
127
d’autres déjeunent. Je regarde par mon hublot. La
mer
est blanche, un peu houleuse et cotonneuse. Mais tout d’un coup elle
128
t d’ombre épaisse descend obliquement, rejoint la
mer
, ferme le monde devant nous. En deux minutes nous sommes passés de la
129
ilité des armées et des flottes de l’air ou de la
mer
, cependant que les généraux, les journalistes et les politiciens cont
130
la suivante : Guerre. Les armées de terre et de
mer
seront privées de ravitaillement et immobilisées en moins d’une heure
131
ilité des armées et des flottes de l’air ou de la
mer
, cependant que les généraux, les journalistes et les politiciens cont
132
la suivante : Guerre. Les armées de terre et de
mer
seront privées de ravitaillement et immobilisées en moins d’une heure
133
ste de la matinée se passe à cheval au bord de la
mer
. Jeux du rivage : sur les montures à poil on s’élance au galop dans l
134
n, des ailes de moulin tournent, ou scintille une
mer
dorée. Tout impose un silence heureux. Les plus proches voisins hab
135
ujours passent des voiles, mais on ne voit pas la
mer
. Dans la bibliothèque de Waldburg, qui sent encore le cuir, la chas
136
si hauts que les jeunes arbres de la lande. Et la
mer
respire fort contre les grèves, soulagée de la pesante lumière. Mais
137
’en ayant profité. (Note de 1967.) 3. Bras de
mer
intérieur qui s’avance jusqu’à Königsberg. 4. Note de 1967 : Je m’ét
138
yeux de plaine, comme les autres ont des yeux de
mer
. Des grâces d’amazones avec un coup de talon qui les secoue jusqu’à l
139
es du Balaton. Ces eaux, je crois, s’en vont à la
mer
Noire, et je n’en connais pas les fées, c’est pourquoi je nageais à b
140
de la vie, comme d’autres aux approches du mal de
mer
. À la nuit, j’ai rôdé dans la campagne aux collines basses, d’apparen
141
igner…) Nous sortons du port, et tout de suite la
mer
est forte. Un éclair sur l’eau verte, un gros coup de vent : voilà no
142
té des quatre éléments primordiaux : la terre, la
mer
, le ciel, et le feu de la lumière. Nous vivrons bien ! ⁂ Je revois, j
143
fume avec du varech. De l’île, du village, de la
mer
, je ne veux rien dire encore : je laisse tout cela se mêler à ma vie,
144
mesurons toute l’étroitesse de notre domaine, la
mer
partout à dix minutes et ces marécages hostiles, nous souffrons de ne
145
me en rêve, le long des dunes qui me cachaient la
mer
bruyante, à ma gauche. Un brouillard vague flottait sur les marais. «
146
ls se nourrissent mal (légumes, soupes, fruits de
mer
, seiches et poisson, je crois que c’est à peu près tout), mais pourqu
147
s un lointain nuageux et sous une trouée d’or, la
mer
. La petite salle des cours ruraux peut contenir une centaine d’audite
148
Fin mars 1934 Le vent souffle en tempête de la
mer
vers le continent, depuis sept jours déjà, sans une seule heure d’int
149
de mon verre de vin blanc. 1er mai 1934 La
mer
est d’un vert bleu crayeux, très froide encore. On ne peut guère que
150
ttes d’arbres devant les maisons. La rumeur de la
mer
arrive par bouffées. Puis c’est de nouveau cet étrange écho des pas,
151
rabiots et de « laines ». À quelques mètres de la
mer
qui affleure le tranchant du plateau, la rivière s’élargit en bassins
152
apporte — c’est probable — un nouveau serpent de
mer
des dictateurs, je mets ici un point final à ce journal de petite att
153
in. Entre les pins palpite, entre les tombes, La
mer
la mer toujours recommencée… Quelle force au monde pourrait donc obs
154
tre les pins palpite, entre les tombes, La mer la
mer
toujours recommencée… Quelle force au monde pourrait donc obscurcir
155
ine, dans la pinède qui vibre au vent chaud de la
mer
… Lisbonne, 10 septembre 1940 Blanche et bleue dans l’immense lu
156
glais assez pour écrire dans cette langue ? En
mer
, nuit du 14 au 15 septembre 1940 Les derniers bateaux de la derniè
157
alité ? Ils ne peuvent pourtant pas me jeter à la
mer
… Subitement, un coup de tampon, un bon sourire Thank you, Sir ! And g
158
noircies où circulait un vent âpre et salubre. La
mer
et la montagne se ressemblent partout. Ici, elles se rejoignent et se
159
ui s’y abandonne n’en retire qu’un sérieux mal de
mer
. Et peut-être oublie-t-elle aussi que l’Angleterre rules the waves ma
160
uons-la, et couchons-nous. 21 juillet 1941, en
mer
Nuit des tropiques. Tout à l’avant du pont, le vent merveilleuseme
161
ions de l’être. Ici, qui est nulle part en pleine
mer
, sous des étoiles déjà nouvelles, suis-je en train de changer de dest
162
ain de changer de destin ? 23 juillet 1941, en
mer
Je pensais rester seul et je connais tout le monde. Ping-pong avec
163
nt rien et qui n’ont rien. 26 juillet 1941, en
mer
Je jouais à l’appareil à sous, par petites pièces d’une dime (10 c
164
ateau, mais de son grand pays. 2 août 1941, en
mer
Escale à la Barbade, dont je ne savais le nom que par les catalogu
165
ns vers l’hiver américain. 7 novembre 1941, en
mer
Saudades do Brazil ! Mélancolie de Rio de Janeiro. Je l’avais épr
166
son s’émeut obscurément. Un vent doux, venu de la
mer
, remontait les avenues infinies, très légèrement dorées par le coucha
167
couvrent d’un peuple nu, quêtant un souffle de la
mer
, un courant d’air de l’East River, quelque soupir… La vie s’arrête. L
168
cut), 15 août 1942 Huit jours de vacances à la
mer
. Je partage cette maison de bois, au bord du Sound, avec les Saint-Ex
169
j’ai vécu des journées soustraites au Destin. La
mer
est grise, le soir vient, les oiseaux sifflent, et l’automne atténue
170
ontâmes en spirale à 5000 mètres, au-dessus d’une
mer
morte de glace. J’allais écrire : « L’avion s’élance pour franchir l’
171
d’autres déjeunent. Je regarde par mon hublot. La
mer
est blanche, un peu houleuse et cotonneuse. Mais tout d’un coup elle
172
t d’ombre épaisse descend obliquement, rejoint la
mer
, ferme le monde devant nous. En deux minutes nous sommes passés de la
173
cticut), 15 août 1942 Huit jours de vacances à la
mer
. Je partage cette maison de bois, au bord du Sound, avec les Saint-Ex
174
j’ai vécu des journées soustraites au Destin. La
mer
est grise, le soir vient, les oiseaux sifflent, et l’automne atténue
175
naufrage commun dans le Détroit des délais ou la
Mer
des paperasses, aux frais de l’État qui paiera l’assurance. Et c’est
176
eurt dans l’aube, à l’horizon des landes et de la
mer
… Tyrol, et ce lac sombre au fond de la vallée, où tournoyaient des vo
177
ont probablement, comme une goutte de vin dans la
mer
. Ensuite, ce rappel à nos dimensions très réduites dans le temps comm
178
disloque en îlots plus ou moins intacts dans une
mer
de ruines, au-dessus de laquelle se meut l’esprit du nihilisme. Les d
179
eurt dans l’aube, à l’horizon des landes et de la
mer
… Tyrol, et ce lac sombre au fond de la vallée, où tournoyaient des vo
180
euves, nettement délimitée de trois côtés par les
mers
et par l’Océan. Elle rappelle une Grèce agrandie. Mais voici le carac
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géographique du découpage des côtes par plusieurs
mers
, il faut rattacher les approches différentes du monde par les Espagno
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; et d’un agrandissement de l’œil aux plus hautes
mers
intérieures ». Le poème ainsi prend sa source au lieu d’où l’Amérique
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aire, vers les roches noires et plates du bord de
mer
, des hommes assis en groupe écoutent une lecture à haute voix. Accrou
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sors de mon hôtel pour aller respirer l’air de la
mer
. Les corridors et les galeries de boutiques sont jonchés de corps end
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plus, la Suisse serait coupée de tout accès à la
mer
et réduite à l’état de province enclavée. Sur quoi, le professeur Rap
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isation. Mais ne croyez-vous pas, qu’isolés de la
mer
et de ceux qui furent toujours à travers l’histoire nos grands amis p
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bornés à considérer des paysages, des villes, la
mer
, le ciel, des autos, des livres d’économie politique ou le sort des m
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et de sentir du Flamand des plaines, coupé de la
mer
par les grandes dunes et n’ayant d’horizon qu’en profondeur, ou si l’
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, les eaux de l’Inn, qui par le Danube iront à la
mer
Noire. Entre le Jura et les Alpes — bassin alémanique du Rhin — s’éte
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isé l’essor de la Confédération, son élan vers la
mer
et l’aventure. En vérité, Zwingli et sa Réforme ont sauvé la Suisse e
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t elle n’a pas de colonies ni de débouchés sur la
mer
. Le développement industriel de la Suisse apparaît donc au plus haut
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gel et Fichte. Pour l’Angleterre, la maîtrise des
mers
. Pour la Russie, un messianisme despotique. Les petits pays se borner
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ribués dans chaque pays. Une goutte d’eau dans la
mer
. Comment s’étonner après cela de l’ignorance presque totale où sont r
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ribuée dans chaque pays. Une goutte d’eau dans la
mer
. Comment s’étonner après cela de l’ignorance presque totale où sont r
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au Soleil disparu derrière l’horizon jaune de la
mer
d’Occident. C’est le cri de l’âme « exilée », qui ne s’arrache à la m
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dée de l’État. Pour l’Angleterre, la maîtrise des
mers
. Pour la Russie, un messianisme despotique. Les petits pays se borner
197
s de Vitruve, les colonnes et les portiques de la
mer
Égée, plaqués, au bord de larges rues et de places trop vastes, sur d
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s que la Méditerranée ne s’est précipitée dans la
mer
Rouge lorsqu’on a percé le canal de Suez : par contre, on ne verra pl
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r de l’Occident, elle déplace sa capitale vers la
mer
. Quand elle revient à sa politique traditionnelle, continentale et as
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bateaux qui emmènent ces malheureux à travers la
mer
Rouge et le golfe Persique. Le délégué de l’URSS en a profité pour dé
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nt, au bord le plus lointain duquel s’étend une «
mer
chaude et boueuse » (le non-être). La Ténèbre règne à demeure sur ce
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ntinent, mais n’a pas de débouchés directs sur la
mer
. Une large proportion de ses échanges commerciaux se fait avec ses vo
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nt, au bord le plus lointain duquel s’étend une «
mer
chaude et boueuse » (le non-être). La Ténèbre règne à demeure sur ce
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au Soleil disparu derrière l’horizon jaune de la
mer
d’Occident. C’est le cri de l’âme « exilée », qui ne s’arrache à la m
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dée de l’État. Pour l’Angleterre, la maîtrise des
mers
. Pour la Russie, un messianisme despotique. Les petits pays se borner
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les justes proportions et contours des terres et
mers
telles que nous les connaissons. Deux révolutions considérables se so
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usage régional ? Les Dravidiens avaient dominé la
mer
du Bengale, conquis et dépassé l’Indochine. Les Hindous étaient en re
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lables à lui viendraient un jour de l’Est, par la
mer
» et régneraient alors sur le Mexique49. Pour des raisons tout analog
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ui le fera vice-roi des Indes, Grand amiral de la
mer
Océane. Et surtout, son vrai nom selon sa vocation. Car ainsi que l’é
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onné pouvoir d’en faire ainsi. Des entraves de la
mer
Océane, qui étaient nouées avec de si fortes chaînes, Il t’a donné le
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ns exception. Dans ses calculs de la distance par
mer
qui sépare l’Asie de l’Europe, il se trompe simplement d’un océan, le
212
u livre apocryphe d’Esdras, où il est dit que les
mers
n’occupent que la septième partie de la Terre ; et d’un mémoire secre
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xpliquer la Découverte européenne. L’amiral de la
mer
Océane était certes obsédé par l’Or. Pourtant l’or était loin de sign
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autres : voler dans la hauteur, nager au fond des
mers
, faire de l’or, rajeunir, voyager dans la lune, lire les pensées, tue