1
. Un grand principe de violence commandait à nos
mœurs
. … et nous portant dans nos actions à la limite de nos forces, notre
2
ure. Ainsi risquent de s’établir autour d’eux des
mœurs
un peu bourgeoises dont je ne vais pas faire le procès, mais qui expl
3
oit connue d’avance et stérilisée par la loi, les
mœurs
et l’habitude. Nous n’avons aucun remords d’avoir déçu cette catégori
4
ureté extrême qui est l’état économique ». Si les
mœurs
sont occidentales, les habitants, eux, viennent de tout l’Orient. « O
5
en dehors de la grâce, c’est-à-dire la police des
mœurs
, l’éducation bourgeoise et ces blasphématoires « hygiènes de l’esprit
6
Note Certain public égaré par les
mœurs
éditoriales attend des jeunes auteurs qu’ils se présentent avec l’ass
7
réalisables qu’au sein d’un ensemble organique de
mœurs
, de climat et d’ambitions collectives, ensemble que, tout indépendamm
8
l y juge du monde en général, de la religion, des
mœurs
, de l’histoire, et de ses voisins en particulier. La « Gnädige » fait
9
réalisables qu’au sein d’un ensemble organique de
mœurs
, de climat et d’ambitions collectives, ensemble que, tout indépendamm
10
l y juge du monde en général, de la religion, des
mœurs
, de l’histoire, et de ses voisins en particulier. La « Gnädige » fait
11
ête européenne sous ce titre significatif : « Les
Mœurs
et l’Esprit des nations 41. » Et l’on pense au titre de cet album de
12
hines et de masses, qui avait déjà bouleversé les
mœurs
au moment où éclata la guerre, mais qui n’avait pas encore trouvé, à
13
ci. On sait comment cette notion a passé dans les
mœurs
au cours du xviiie siècle, à la faveur des théories rationalistes et
14
littérature romanesque décrit depuis cent ans nos
mœurs
et nos malheurs avec une croissante application à la stupidité, j’ent
15
e respect de toutes les diversités d’opinions, de
mœurs
, de traditions régionales. Il ne s’agit pas d’uniformiser, mais d’opé
16
révolution qu’il faut à tous : la révolution des
mœurs
et de la culture, la révolution antibourgeoise, anticapitaliste, anti
17
eu féconde, s’ils ne sont pas en rapport avec les
mœurs
, avec les sentiments, avec les intérêts généraux des hommes à qui ils
18
e de gouverner imaginairement transposée dans nos
mœurs
. Personne encore ne sait ni ne prétend savoir ce que serait un fascis
19
ciellement l’idéal national que la culture et les
mœurs
de l’élite devenaient impuissantes à incarner aux yeux du peuple49. C
20
ci. On sait comment cette notion a passé dans les
mœurs
au cours du xviiie siècle, à la faveur des théories rationalistes et
21
et Jaurès. Leurs doctrines sont passées dans les
mœurs
, c’est pourquoi vous pensez qu’elles n’étaient pas « philosophiques »
22
e de gouverner imaginairement transposée dans nos
mœurs
. Personne encore ne sait ni ne prétend savoir ce que serait un fascis
23
ciellement l’idéal national que la culture et les
mœurs
de l’élite devenaient impuissantes à incarner aux yeux du peuple43. C
24
ci. On sait comment cette notion a passé dans les
mœurs
au cours du xviiie siècle, à la faveur des théories rationalistes et
25
et Jaurès. Leurs doctrines sont passées dans les
mœurs
, c’est pourquoi vous pensez qu’elles n’étaient pas « philosophiques »
26
ienfaits de cette unité. Elle est passée dans vos
mœurs
, à tel point que vous n’en êtes même plus conscients. Vous criez au n
27
lors certains « signes très simples » communs aux
mœurs
et aux coutumes [et au] langage, et qui servaient à mesurer et à pese
28
libéraux et le ils des collectivistes ? Selon nos
mœurs
et notre vocabulaire, n’est-il pas, lui aussi, un être « abstrait »,
29
lors certains « signes très simples » communs aux
mœurs
et aux coutumes et au langage, et qui servaient à mesurer et à peser
30
libéraux et le ils des collectivistes ? Selon nos
mœurs
et notre vocabulaire, n’est-il pas, lui aussi, un être « abstrait »,
31
fluence la plus directe et la plus intime sur nos
mœurs
, sur notre vie privée. Songez aux plus grands romanciers, songez à le
32
dire ? Dans quel sens entendent-ils agir sur les
mœurs
de leurs contemporains ? Ils prétendent faire de pures et simples des
33
ont du même niveau social, sans doute parents, de
mœurs
et de langage pareils. S’ils s’opposent, c’est que l’un est avare et
34
sse. — Je note à l’usage d’un futur historien des
mœurs
que la presse « de droite » reflète assez exactement la mentalité et
35
’est encore l’aveu d’une inadaptation cruelle aux
mœurs
et coutumes de ce temps ; ou bien on écrit simplement pour gagner sa
36
’est encore l’aveu d’une inadaptation cruelle aux
mœurs
et coutumes de ce temps ; on bien l’on écrit simplement pour gagner s
37
oles, la tentation de copier nos voisins dans les
mœurs
politiques et dans la presse, tout cela menace et compromet non seule
38
sse. — Je note à l’usage d’un futur historien des
mœurs
que la presse « de droite » reflète assez exactement la mentalité et
39
’est encore l’aveu d’une inadaptation cruelle aux
mœurs
et coutumes de ce temps ; ou bien l’on écrit simplement pour gagner s
40
ont du même niveau social, sans doute parents, de
mœurs
et de langage pareils. S’ils s’opposent, c’est que l’un est avare et
41
sses de l’autre, étaient les vrais fondements des
mœurs
. Seulement, il y a cette différence profonde entre le jacobinisme et
42
n monde où l’on pardonnera aux poules d’avoir des
mœurs
un peu bizarres, parce que les hommes en auront de plus naturelles et
43
les et de plus droites ». Voyez-vous cela : « des
mœurs
bizarres » ! Quel toupet ! Et le plus révoltant de l’affaire, c’est q
44
r bordelais que c’est lui qui ne connaît rien aux
mœurs
des poules ! Que nous n’avons pas besoin d’un coq pour pondre un œuf
45
a camarade Zetkin, le chef décrit ce désastre des
mœurs
, et il proteste avec toute l’énergie d’un « révolutionnaire professio
46
sion.) Vingt ans plus tard, le « redressement des
mœurs
» s’est opéré, non par quelque sursaut vertueux, non par l’initiative
47
pour première tâche de surmonter cette crise des
mœurs
. On commença par opposer à l’idéal antisocial de « bonheur » et de «
48
sses de l’autre, étaient les vrais fondements des
mœurs
. Seulement, il y a cette différence profonde entre le jacobinisme et
49
exception. La portée de cette révolution dans les
mœurs
est soulignée chaque semaine par l’organe universitaire du Parti, le
50
ienfaits de cette unité. Elle est passée dans vos
mœurs
, à tel point que vous n’en êtes plus même conscients. Vous criez au n
51
s, une absence de sensualité qui s’opposaient aux
mœurs
de l’époque. Qui s’opposait surtout, complète Denis de Rougemont, à l
52
re vie même, avec la Vie ! Certes, l’anarchie des
mœurs
et des idées s’accroît d’une anxiété de jour en jour plus justifiée,
53
compromettre un certain équilibre social que les
mœurs
ont pour but de maintenir, cet équilibre étant d’ailleurs bon ou mauv
54
e, mais une réaction antisociale ; l’anarchie des
mœurs
aboutit alors fatalement à une mise au pas faute de laquelle toute vi
55
un malheur. La société où nous vivons et dont les
mœurs
n’ont guère changé, sous ce rapport, depuis des siècles, réduit l’amo
56
n et Iseut. Au travers du désordre extrême de nos
mœurs
, dans la confusion des morales et des immoralismes qui en vivent, aux
57
rapporter à ce mythe certaines confusions de nos
mœurs
. Étymologie des passions, moins décevante que celle des mots, puisqu’
58
cher d’enlever Iseut et d’obéir à son destin. Les
mœurs
du temps sanctionnent le droit du plus fort, elles le divinisent même
59
is est né d’une réaction à l’anarchie brutale des
mœurs
féodales. On sait que le mariage, au xiie siècle, était devenu pour
60
ontradiction flagrante entre les doctrines et les
mœurs
. Serait-ce alors dans le fait même de cette contradiction flagrante q
61
mythe ? 5.Contrecoup du christianisme dans les
mœurs
occidentales Pour introduire plus de clarté dans ce dédale dialect
62
paraît au xiie siècle entre les doctrines et les
mœurs
, une première conclusion peut être formulée dès à présent : L’amour-p
63
’une vision de la femme entièrement contraire aux
mœurs
traditionnelles — (la femme se voit élevée au-dessus de l’homme, dont
64
de sermons plus chrétiens que les leurs, et leurs
mœurs
étaient pures… » Ce jugement rachète en partie les calomnies de l’Inq
65
es fondamentaux de l’Église. Quant à la pureté de
mœurs
des cathares, nous avons vu qu’elle traduisait des croyances toutes c
66
considérons54. L’un des meilleurs historiens des
mœurs
médiévales, J. Huizinga, nous propose sur ce point des exemples topiq
67
« surréalistes » qu’ait connues l’histoire de nos
mœurs
… Qu’on se rappelle ce seigneur jaloux qui tue le troubadour favori de
68
comparaisons littéraires. Mais certains traits de
mœurs
nous incitent à des rapprochements plus précis. On se rappelle que Tr
69
l point oubliée comme hérésie, et passée dans les
mœurs
comme poésie, que les mystiques chrétiens utiliseront ses métaphores
70
hant de la religion qui l’a créée, passe dans les
mœurs
, et devient langage commun. Maintenant, quand un mystique veut exprim
71
D’une influence précise de la littérature sur les
mœurs
D’une manière générale, il est bien difficile de vérifier l’influe
72
uotidienne d’une époque. « La musique adoucit les
mœurs
» ? Je n’en sais rien, et personne ne saurait le démontrer. Et la pei
73
la littérature peut se vanter d’avoir agi sur les
mœurs
de l’Europe, c’est à coup sûr à notre mythe qu’elle le doit. D’une ma
74
rature, au contraire, est la voie qui descend aux
mœurs
. C’est donc la vulgarisation du mythe, ou pour mieux dire : sa « prof
75
noncent le roman comique, qui annonce le roman de
mœurs
, qui annonce le naturalisme polémique du dernier siècle. Mais je ne c
76
ogique. « Cela fait, conclut-il, une inégalité de
mœurs
qui est vicieuse. » Ne nous étonnons point de cet aveuglement de l’au
77
voudra, d’une première éclipse du mythe dans les
mœurs
et la philosophie. La mise en ordre (pour ne pas dire mise au pas) de
78
partir de ce xviie siècle « rationnel » que nos
mœurs
se séparent des croyances religieuses (comme l’avait proposé Confuciu
79
ériterait un chapitre, mais son influence sur les
mœurs
ne s’est guère fait sentir que deux siècles plus tard. (Il a fallu qu
80
pprennent moins sur la descente du mythe dans les
mœurs
, que les romans de série, le théâtre à succès, enfin le film. Le vrai
81
ait-ce la fin du romantisme ? Le spectacle de nos
mœurs
n’autorise pas cette conclusion. Car la crise actuelle du mariage bou
82
— inconsciemment bien entendu — d’un ensemble de
mœurs
et de coutumes dont la mystique courtoise a créé les symboles. Or pas
83
ociale, un besoin d’autant plus impérieux que les
mœurs
sont plus féroces. Il faut élever l’amour à la hauteur d’un rite, la
84
rale courtoise ne parvint guère à transformer les
mœurs
privées des hautes classes, qui demeuraient d’« une rudesse étonnante
85
chap. 19) que cette période, du point de vue des
mœurs
et de leur littérature, se définit par une dernière tentative de myth
86
rre. D’une part, dans les pays démocratiques, les
mœurs
se sont assouplies à tel point qu’elles tendent à n’offrir plus d’obs
87
et de problématique sentimentale. L’anarchie des
mœurs
et l’hygiène autoritaire agissent à peu près dans le même sens : elle
88
ituant le conflit du mythe et du mariage dans nos
mœurs
, le second décrivant une attitude que je donne bien moins pour la rép
89
de Sittengeschichte des Weltkriegs (Histoire des
mœurs
pendant la guerre mondiale). 181. Le lansquenet moderne, éprouvant q
90
a camarade Zetkin, le chef décrit ce désastre des
mœurs
, et il proteste avec toute l’énergie d’un « révolutionnaire professio
91
sion.) Vingt ans plus tard, le « redressement des
mœurs
» s’est opéré, non par quelque sursaut vertueux, non par l’initiative
92
r pour première tâche de surmonter cette crise de
mœurs
. On commença par opposer à l’idéal antisocial de « bonheur » et de «
93
n correspond à une érotisation sans précédent des
mœurs
? S’il fallait inférer des métaphores courtoises « grossières » aux m
94
érer des métaphores courtoises « grossières » aux
mœurs
des troubadours, ma déduction serait inverse de celle des savants mod
95
n’y a sans doute aucun profit au « règlement des
mœurs
» pour les non-chrétiens. C’est une façon de les mettre, au contraire
96
cet anticléricalisme et ce désir de réformer les
mœurs
ecclésiastiques sont choses si courantes au Moyen Âge qu’il serait im
97
es Alpes ? Serait-ce plutôt que le sérieux de nos
mœurs
, notre fameuse méfiance du décorum et des attitudes concertées, néces
98
un malheur. La société où nous vivons et dont les
mœurs
n’ont guère changé, sous ce rapport, depuis des siècles, réduit l’amo
99
n et Iseut. Au travers du désordre extrême de nos
mœurs
, dans la confusion des morales et des immoralismes qui en vivent, aux
100
rapporter à ce mythe certaines confusions de nos
mœurs
. Étymologie des passions, moins décevante que celle des mots, puisqu’
101
cher d’enlever Iseut et d’obéir à son destin. Les
mœurs
du temps sanctionnent le droit du plus fort, elles le divinisent même
102
is est né d’une réaction à l’anarchie brutale des
mœurs
féodales. On sait que le mariage, au xiie siècle, était devenu pour
103
ontradiction flagrante entre les doctrines et les
mœurs
. Serait-ce alors dans le fait même de cette contradiction flagrante q
104
mythe ? 5.Contrecoup du christianisme dans les
mœurs
occidentales Pour introduire plus de clarté dans ce dédale dialect
105
paraît au xiie siècle entre les doctrines et les
mœurs
, une première conclusion peut être formulée dès à présent : L’amour-p
106
’une vision de la femme entièrement contraire aux
mœurs
traditionnelles — la femme se voit élevée au-dessus de l’homme, dont
107
de sermons plus chrétiens que les leurs, et leurs
mœurs
étaient pures… » Ce jugement rachète en partie les calomnies de l’Inq
108
fondamentaux de son Église. Quant à la pureté de
mœurs
des cathares, nous avons vu qu’elle traduisait des croyances fort dif
109
considérons56. L’un des meilleurs historiens des
mœurs
médiévales, J. Huizinga, nous propose sur ce point des exemples topiq
110
« surréalistes » qu’ait connues l’histoire de nos
mœurs
… Qu’on se rappelle ce seigneur jaloux qui tue le troubadour favori de
111
insi feinte, une habitude réelle ni un reflet des
mœurs
», mais seulement « un hommage « religieux » (et formaliste) rendu pa
112
comparaisons littéraires. Mais certains traits de
mœurs
nous incitent à des rapprochements plus précis. On se rappelle que Tr
113
l point oubliée comme hérésie, et passée dans les
mœurs
comme poésie, que les mystiques chrétiens utiliseront ses métaphores
114
hant de la religion qui l’a créée, passe dans les
mœurs
, et devient langage commun. Maintenant, quand un mystique veut exprim
115
D’une influence précise de la littérature sur les
mœurs
D’une manière générale, il est bien difficile de vérifier l’influe
116
uotidienne d’une époque. « La musique adoucit les
mœurs
? » Je n’en sais rien, et personne ne saurait le démontrer. Et la pei
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la littérature peut se vanter d’avoir agi sur les
mœurs
de l’Europe, c’est à coup sûr à notre mythe qu’elle le doit. D’une ma
118
rature, au contraire, est la voie qui descend aux
mœurs
. C’est donc la vulgarisation du mythe, ou pour mieux dire : sa « prof
119
noncent le roman comique, qui annonce le roman de
mœurs
, qui annonce le naturalisme polémique du dernier siècle. Mais je ne c
120
ogique. « Cela fait, conclut-il, une inégalité de
mœurs
qui est vicieuse. » Ne nous étonnons point de cet aveuglement de l’au
121
voudra, d’une première éclipse du mythe dans les
mœurs
et la philosophie. La mise en ordre (pour ne pas dire mise au pas) de
122
partir de ce xviie siècle « rationnel » que nos
mœurs
se séparent des croyances religieuses (comme l’avait proposé Confuciu
123
ériterait un chapitre, mais son influence sur les
mœurs
ne s’est guère fait sentir que deux siècles plus tard. (Il a fallu qu
124
pprennent moins sur la descente du mythe dans les
mœurs
, que les romans de série, le théâtre à succès, enfin le film. Le vrai
125
ait-ce la fin du romantisme ? Le spectacle de nos
mœurs
n’autorise pas cette conclusion. Car la crise actuelle du mariage bou
126
— inconsciemment bien entendu — d’un ensemble de
mœurs
et de coutumes dont la mystique courtoise a créé les symboles. Or pas
127
ociale, un besoin d’autant plus impérieux que les
mœurs
sont plus féroces. Il faut élever l’amour à la hauteur d’un rite, la
128
rale courtoise ne parvint guère à transformer les
mœurs
privées des hautes classes, qui demeuraient d’« une rudesse étonnante
129
chap. XIX) que cette période, du point de vue des
mœurs
et de leur littérature, se définit par une dernière tentative de myth
130
rre. D’une part, dans les pays démocratiques, les
mœurs
se sont assouplies à tel point qu’elles tendent à n’offrir plus d’obs
131
et de problématique sentimentale. L’anarchie des
mœurs
et l’hygiène autoritaire agissent à peu près dans le même sens : elle
132
ituant le conflit du mythe et du mariage dans nos
mœurs
, le second décrivant une attitude que je donne bien moins pour la rép
133
de Sittengeschichte des Weltkriegs (Histoire des
mœurs
pendant la guerre mondiale). 199. Le lansquenet moderne, éprouvant q
134
a camarade Zetkin, le chef décrit ce désastre des
mœurs
, et il proteste avec toute l’énergie d’un « révolutionnaire professio
135
sion.) Vingt ans plus tard, le « redressement des
mœurs
» s’est opéré, non par quelque sursaut vertueux, non par l’initiative
136
r pour première tâche de surmonter cette crise de
mœurs
. On commença par opposer à l’idéal antisocial de « bonheur » et de «
137
n en croit les descriptions de l’état présent des
mœurs
de la jeunesse en URSS. Le nazisme appartient au passé. Pourtant la t
138
n’y a sans doute aucun profit au « règlement des
mœurs
» pour les non-chrétiens. C’est une façon de les mettre, au contraire
139
un malheur. La société où nous vivons et dont les
mœurs
n’ont guère changé, sous ce rapport, depuis des siècles, réduit l’amo
140
n et Iseut. Au travers du désordre extrême de nos
mœurs
, dans la confusion des morales et des immoralismes qui en vivent, aux
141
rapporter à ce mythe certaines confusions de nos
mœurs
. Étymologie des passions, moins décevante que celle des mots, puisqu’
142
cher d’enlever Iseut et d’obéir à son destin. Les
mœurs
du temps sanctionnent le droit du plus fort, elles le divinisent même
143
is est né d’une réaction à l’anarchie brutale des
mœurs
féodales. On sait que le mariage, au xiie siècle, était devenu pour
144
ontradiction flagrante entre les doctrines et les
mœurs
. Serait-ce alors dans le fait même de cette contradiction flagrante q
145
mythe ? 5.Contrecoup du christianisme dans les
mœurs
occidentales Pour introduire plus de clarté dans ce dédale dialect
146
paraît au xiie siècle entre les doctrines et les
mœurs
, une première conclusion peut être formulée dès à présent : L’amour-p
147
’une vision de la femme entièrement contraire aux
mœurs
traditionnelles — la femme se voit élevée au-dessus de l’homme, dont
148
de sermons plus chrétiens que les leurs, et leurs
mœurs
étaient pures… » Ce jugement rachète en partie les calomnies de l’Inq
149
fondamentaux de son Église. Quant à la pureté de
mœurs
des cathares, nous avons vu qu’elle traduisait des croyances fort dif
150
considérons49. L’un des meilleurs historiens des
mœurs
médiévales, J. Huizinga, nous propose sur ce point des exemples topiq
151
« surréalistes » qu’ait connues l’histoire de nos
mœurs
… Qu’on se rappelle ce seigneur jaloux qui tue le troubadour favori de
152
insi feinte, une habitude réelle ni un reflet des
mœurs
», mais seulement « un hommage « religieux » (et formaliste) rendu pa
153
comparaisons littéraires. Mais certains traits de
mœurs
nous incitent à des rapprochements plus précis. On se rappelle que Tr
154
l point oubliée comme hérésie, et passée dans les
mœurs
comme poésie, que les mystiques chrétiens utiliseront ses métaphores
155
hant de la religion qui l’a créée, passe dans les
mœurs
, et devient langage commun. Maintenant, quand un mystique veut exprim
156
D’une influence précise de la littérature sur les
mœurs
D’une manière générale, il est bien difficile de vérifier l’influe
157
uotidienne d’une époque. « La musique adoucit les
mœurs
? » Je n’en sais rien, et personne ne saurait le démontrer. Et la pei
158
la littérature peut se vanter d’avoir agi sur les
mœurs
de l’Europe, c’est à coup sûr à notre mythe qu’elle le doit. D’une ma
159
rature, au contraire, est la voie qui descend aux
mœurs
. C’est donc la vulgarisation du mythe, ou pour mieux dire : sa « prof
160
noncent le roman comique, qui annonce le roman de
mœurs
, qui annonce le naturalisme polémique du dernier siècle. Mais je ne c
161
ogique. « Cela fait, conclut-il, une inégalité de
mœurs
qui est vicieuse. » Ne nous étonnons point de cet aveuglement de l’au
162
voudra, d’une première éclipse du mythe dans les
mœurs
et la philosophie. La mise en ordre (pour ne pas dire mise au pas) de
163
partir de ce xviie siècle « rationnel » que nos
mœurs
se séparent des croyances religieuses (comme l’avait proposé Confuciu
164
ériterait un chapitre, mais son influence sur les
mœurs
ne s’est guère fait sentir que deux siècles plus tard. (Il a fallu qu
165
pprennent moins sur la descente du mythe dans les
mœurs
, que les romans de série, le théâtre à succès, enfin le film. Le vrai
166
ait-ce la fin du romantisme ? Le spectacle de nos
mœurs
n’autorise pas cette conclusion. Car la crise actuelle du mariage bou
167
— inconsciemment bien entendu — d’un ensemble de
mœurs
et de coutumes dont la mystique courtoise a créé les symboles. Or pas
168
ociale, un besoin d’autant plus impérieux que les
mœurs
sont plus féroces. Il faut élever l’amour à la hauteur d’un rite, la
169
rale courtoise ne parvint guère à transformer les
mœurs
privées des hautes classes, qui demeuraient d’ « une rudesse étonnant
170
chap. xix) que cette période, du point de vue des
mœurs
et de leur littérature, se définit par une dernière tentative de myth
171
rre. D’une part, dans les pays démocratiques, les
mœurs
se sont assouplies à tel point qu’elles tendent à n’offrir plus d’obs
172
et de problématique sentimentale. L’anarchie des
mœurs
et l’hygiène autoritaire agissent à peu près dans le même sens : elle
173
ituant le conflit du mythe et du mariage dans nos
mœurs
, le second décrivant une attitude que je donne bien moins pour la rép
174
de Sittengeschichte des Weltkriegs (Histoire des
mœurs
pendant la guerre mondiale). 185. Le lansquenet moderne, éprouvant q
175
a camarade Zetkin, le chef décrit ce désastre des
mœurs
, et il proteste avec toute l’énergie d’un « révolutionnaire professio
176
sion.) Vingt ans plus tard, le « redressement des
mœurs
» s’est opéré, non par quelque sursaut vertueux, non par l’initiative
177
r pour première tâche de surmonter cette crise de
mœurs
. On commença par opposer à l’idéal antisocial de « bonheur » et de «
178
n en croit les descriptions de l’état présent des
mœurs
de la jeunesse en URSS. Le nazisme appartient au passé. Pourtant la t
179
n’y a sans doute aucun profit au « règlement des
mœurs
» pour les non-chrétiens. C’est une façon de les mettre, au contraire
180
n correspond à une érotisation sans précédent des
mœurs
? S’il fallait inférer des métaphores courtoises « grossières » aux m
181
érer des métaphores courtoises « grossières » aux
mœurs
des troubadours, ma déduction serait inverse de celle des savants mod
182
s, dont les économistes se sont mis à étudier les
mœurs
étranges, qui paraissaient aussi mystérieuses que celles des monstres
183
poque récente, et plus ou moins contaminé par les
mœurs
politiques françaises. L’idée même de parti, d’ailleurs, est antisuis
184
s, dont les économistes se sont mis à étudier les
mœurs
étranges, qui paraissaient aussi mystérieuses que celles des monstres
185
oles, la tentation de copier nos voisins dans les
mœurs
politiques et dans la presse, tout cela menace et compromet non seule
186
poque récente, et plus ou moins contaminé par les
mœurs
politiques françaises. L’idée même de parti, d’ailleurs, est antisuis
187
dans cet étroit espace, tous différents par leurs
mœurs
et coutumes, par leurs costumes et leurs accents !… Et tout est bon e
188
ous sommes déjà plus ou moins hitlérisés dans nos
mœurs
et dans nos pensées. Mais cela n’excuse pas Hitler. Loin de là ! Cela
189
g, à d’innombrables documentaires publiés sur les
mœurs
totalitaires. Notre incrédulité bourgeoise a été l’une des meilleures
190
préféré par le diable à ces milieux bohèmes et de
mœurs
relâchées qui se croiraient volontiers damnés. C’est, je crois, parce
191
s, dont les économistes se sont mis à étudier les
mœurs
étranges, plus mystérieuses que celles des monstres antédiluviens, do
192
mêmes principes dont s’autorise l’anarchie de nos
mœurs
privées. Toutefois les partisans du romantisme maintiendront que l’am
193
t. L’importance démesurée de « l’amour » dans nos
mœurs
, moins comme réalité que comme arrière-pensée, allusion perpétuelle e
194
ant une pruderie morbide du langage et des bonnes
mœurs
, est certes pour beaucoup dans la crise sexuelle dont souffre toute l
195
gulier accord : les opinions supercélestes et les
mœurs
souterraines. » S’il y a quelque chose de démoniaque dans la femme, c
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me mal placé. Tous ces facteurs ont créé dans nos
mœurs
un malaise fondamental. Une espèce de révolte sourde anime la femme c
197
sa « grande stratégie » dans la confusion de nos
mœurs
. À nous l’effort, à Dieu l’issue et le jugement. Si nous perdons tout
198
les claires, — bref : tout ce qui caractérise les
mœurs
politiciennes de nos pseudo-démocraties, et les goûts de leur « grand
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ous sommes déjà plus ou moins hitlérisés dans nos
mœurs
et dans nos pensées. Mais cela n’excuse pas Hitler. Loin de là ! Cela
200
c’est sans doute au détriment de la stabilité des
mœurs
.) Or ce système ne fonctionne pas sans illusions, compensées par auta
201
où le sens spirituel s’endort, la correction des
mœurs
devient un idéal, la verdeur de langage passe pour une inconvenance,
202
e qui ne tire pas à conséquence. Il règne sur nos
mœurs
et sur notre opinion publique16. Nous oublions que la conséquence de
203
g, à d’innombrables documentaires publiés sur les
mœurs
totalitaires. Notre incrédulité bourgeoise a été l’une des meilleures
204
préféré par le diable à ces milieux bohèmes et de
mœurs
relâchées qui se croiraient volontiers damnés. C’est, je crois, parce
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s, dont les économistes se sont mis à étudier les
mœurs
étranges, plus mystérieuses que celles des monstres antédiluviens, do
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mêmes principes dont s’autorise l’anarchie de nos
mœurs
privées. Toutefois les partisans du romantisme maintiendront que l’am
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t. L’importance démesurée de « l’amour » dans nos
mœurs
, moins comme réalité que comme arrière-pensée, allusion perpétuelle e
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ant une pruderie morbide du langage et des bonnes
mœurs
, est certes pour beaucoup dans la crise sexuelle dont souffre toute l
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gulier accord : les opinions supercélestes et les
mœurs
souterraines. » S’il y a quelque chose de démoniaque dans la femme,
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me mal placé. Tous ces facteurs ont créé dans nos
mœurs
un malaise fondamental. Une espèce de révolte sourde anime la femme c
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sa « grande stratégie » dans la confusion de nos
mœurs
. À nous l’effort, à Dieu l’issue et le jugement. Si nous perdons tout
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les claires, — bref : tout ce qui caractérise les
mœurs
politiciennes de nos pseudo-démocraties et les goûts de leur « grand
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ous sommes déjà plus ou moins hitlérisés dans nos
mœurs
et dans nos pensées. Mais cela n’excuse pas Hitler. Loin de là ! Cela
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c’est sans doute au détriment de la stabilité des
mœurs
.) Or ce système ne fonctionne pas sans illusions, compensées par auta
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où le sens spirituel s’endort, la correction des
mœurs
devient un idéal, la verdeur de langage passe pour une inconvenance,
216
e qui ne tire pas à conséquence. Il règne sur nos
mœurs
et sur notre opinion publique18. Nous oublions que la conséquence de
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, à d’innombrables documentaires, publiés sur les
mœurs
totalitaires. Notre incrédulité bourgeoise a été l’une des meilleures
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préféré par le diable à ces milieux bohèmes et de
mœurs
relâchées qui se disent volontiers damnés. C’est, je crois, parce que
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s, dont les économistes se sont mis à étudier les
mœurs
étranges, plus mystérieuses que celles des monstres antédiluviens, do
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mêmes principes dont s’autorise l’anarchie de nos
mœurs
privées. Toutefois les partisans du romantisme maintiendront que l’am
221
t. L’importance démesurée de « l’amour » dans nos
mœurs
, moins comme réalité que comme arrière-pensée, allusion perpétuelle e
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ant une pruderie morbide du langage et des bonnes
mœurs
, est certes pour beaucoup dans la crise sexuelle dont souffre encore
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gulier accord : les opinions supercélestes et les
mœurs
souterraines. » S’il y a quelque chose de démoniaque dans la femme, c
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me mal placé. Tous ces facteurs ont créé dans nos
mœurs
un malaise fondamental. Une espèce de révolte sourde anime la femme c
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sa « grande stratégie » dans la confusion de nos
mœurs
. À nous l’effort, à Dieu l’issue et le jugement. Si nous perdons tout
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les claires, — bref : tout ce qui caractérise les
mœurs
politiciennes de nos pseudo-démocraties et les goûts de leur « grand
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ant une pruderie morbide du langage et des bonnes
mœurs
, est certes pour beaucoup dans la crise sexuelle dont souffre toute l
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préféré par le diable à ces milieux bohèmes et de
mœurs
relâchées qui se croiraient volontiers damnés. C’est, je crois, parce
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plus gaspilleur ; plus puritain et plus libre de
mœurs
. L’Amérique ne se définit pas. Elle ne s’explique pas dans l’ensemble
230
n de la vie est différente. C’est une question de
mœurs
, de rapports quotidiens. Ils n’ont pas de culture proprement dite, ma
231
é pendant six ans. Ceci est surtout vrai pour les
mœurs
, leur détail. Les jugements moraux y sont très différents de ceux de
232
ns ce domaine, présente un tel contraste avec les
mœurs
des Européens qu’on perd l’espoir de jamais faire comprendre les uns
233
re vie même, avec la Vie ! Certes, l’anarchie des
mœurs
et des idées s’accroît d’une anxiété de jour en jour plus justifiée,
234
quoique bien proche, n’est pas sensible dans les
mœurs
de ce pays comme elle le fut longtemps en France, et le reste encore
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de ne point songer à lui lorsqu’on entrevoit les
mœurs
de ce gratin, d’ailleurs sans titres de noblesse, sauf par alliances.
236
réalisables qu’au sein d’un ensemble organique de
mœurs
, de climat et d’ambitions collectives, ensemble que, tout indépendamm
237
l y juge du monde en général, de la religion, des
mœurs
, de l’histoire, et de ses voisins en particulier. La « Gnädige » fait
238
sse. — Je note à l’usage d’un futur historien des
mœurs
que la presse « de droite » reflète assez exactement la mentalité et
239
’est encore l’aveu d’une inadaptation cruelle aux
mœurs
et coutumes de ce temps ; ou bien l’on écrit simplement pour gagner s
240
ont du même niveau social, sans doute parents, de
mœurs
et de langage pareils. S’ils s’opposent, c’est que l’un est avare et
241
sses de l’autre, étaient les vrais fondements des
mœurs
. Seulement, il y a cette différence profonde entre le jacobinisme et
242
exception. La portée de cette révolution dans les
mœurs
est soulignée chaque semaine par l’organe universitaire du Parti, le
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re vie même, avec la Vie ! Certes, l’anarchie des
mœurs
et des idées s’accroît d’une anxiété de jour en jour plus justifiée,
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quoique bien proche, n’est pas sensible dans les
mœurs
de ce pays comme elle le fut longtemps en France, et le reste encore
245
s dégager d’un séjour de six ans en Amérique. Les
mœurs
sexuelles de l’Europe peuvent être définies comme un jeu très complex
246
tant de tourner ces règles sans les détruire. Les
mœurs
sexuelles de l’Amérique ne sont point si faciles à définir. Comment e
247
ce en Amérique, détermine de nos jours encore les
mœurs
sexuelles du Nouveau Monde. J’ajouterai qu’elle les détermine princip
248
ette liberté, qui entraîne une grande licence des
mœurs
chez les jeunes gens, l’Européen s’étonne de ne point trouver trace d
249
uelle. Les avantages et les dangers de l’état des
mœurs
que l’on vient d’esquisser donneraient matière à tout un livre. Mais
250
t le plus intéressant de l’évolution actuelle des
mœurs
américaines, c’est qu’on y pressent un avenir qui sera sans doute cel
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ellents articles sur l’hygiène, les sciences, les
mœurs
chinoises, la vague de divorces, l’aviation ou le sort des Indiens ;
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sérieux. Si l’on estime que l’état présent de nos
mœurs
est satisfaisant, il en résulte qu’une « éthique de l’amour » (entend
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vait complaisants ou serviles dans le domaine des
mœurs
et de la culture elle y perdrait autant que nous. L’Europe a dépassé
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qui traduise en politique, dans l’économie et les
mœurs
, l’idée de l’homme commune aux peuples de l’Europe : ni l’individu sa