1
nes gens : celle-ci empêche les abus, mais celles-
là
forment l’esprit. » M. de Montherlant illustre sa propre pensée de ce
2
rues, il meurt en clamant la paix. M. Fabre avait
là
les éléments d’un grand roman : autour d’un sujet de vaste envergure,
3
l’angle le plus éloigné du réduit, et se blottit
là
, sur le sol, les yeux grands ouverts dans le vide, sans rien voir. A
4
qu’un sens relatif pour nous protestants. Est-ce
là
nous juger ? Les catholiques nous reprochent d’avoir méconnu l’élémen
5
le condamner, et nous ne pouvons le suivre jusque-
là
: il est vain de dire qu’une époque s’est trompée, puisqu’elle seule
6
nouvelle ; mais qu’ils sachent, quand viendra le
moment
, détourner les yeux de leur recherche pour contempler un absolu ; qu’
7
ament lyrique d’une puissance contagieuse. Il y a
là
de quoi faire oublier des défauts qui tueraient tout autre que lui. C
8
le plus beau don de l’Orient à l’Europe ? Il y a
là
des pages d’un accent très noble et courageux mêlé, parfois, d’une ce
9
son jamais entendue qui nous accompagne depuis un
moment
sur le chemin de l’autre rive. Il y a un homme debout à l’avant d’un
10
rtant l’on sourit : il faut bien croire qu’il y a
là
un talent, charmant, glacé, spirituellement « poétique ». y. « Jacq
11
mpathiser avec son idéal de culture. Il n’y a pas
là
deux points de vue irréductibles, du moins M. Malraux a fait parler s
12
aine de la littérature contemporaine. Cette sorte-
là
de sincérité, on la nomme gratuité. Lafcadio poussant Fleurissoire «
13
des sentiments que je crois avoir éprouvés à tel
moment
de mon passé. Parfois — rarement —, je parviens à me souvenir de cert
14
assez exactement, non sur mon passé, mais sur le
moment
que je vis1. Il est bien clair qu’on ne saurait atteindre « la vérité
15
r la vérité qu’on désirait qu’ils cachent pour un
moment
. « L’art est un mensonge, mais un bon artiste n’est pas menteur », di
16
ndividu — en dehors du corps. Et ce ne sont point
là
jeux d’idées et jongleries verbales. Regards au-dessus de l’amour ! V
17
gions de chasse gardée du ci-devant soleil. C’est
là
qu’Urbain, premier du nom dans sa famille, laquelle n’avait compté ju
18
u’il nous peint sont ici tant soit peu russes, et
là
, gidiennes. Il se connaît assez pour savoir ce qui est en lui de l’ho
19
plaisir, comme on dit, sans doute parce que c’est
là
que se nouent les douleurs les plus atrocement inutiles. La première
20
iée. Puis je vous ai revue, aux courses, et c’est
là
que j’ai découvert que vous existiez en moi, à certain désagrément qu
21
d’un trait pur. Il semble que Cocteau ait réalisé
là
exactement ce qu’il voulait. Et pourtant cette admirable machine ne m
22
déjà meurtri, la suivaient en hurlant : « Bas-toi
là
, bas-toi là ! »… Est-il plus atroce spectacle que celui d’une maîtres
23
, la suivaient en hurlant : « Bas-toi là, bas-toi
là
! »… Est-il plus atroce spectacle que celui d’une maîtresse jadis bel
24
ision prestigieuse et désolée… M. Jaloux a trouvé
là
un sujet qui convient admirablement à son art, où s’unissent aujourd’
25
me dans l’une des dernières phrases de Sylvie : «
Là
était le bonheur, peut-être… »). Mais le ton reste si léger, spiritue
26
chose, il faut transplanter. Max Jacob. Ce soir-
là
, le programme comprenait : un film d’avant-guerre ; un film japonais
27
Quand la danseuse paraît, ils n’attendent que le
moment
où ils pourront se pousser en disant : « C’que c’est cochon ! » Mais
28
sser en disant : « C’que c’est cochon ! » Mais le
moment
ne vient pas, ils sont déçus. Enfin, mon voisin, un agent, murmure :
29
! lui dis-je, si seulement. » Mais tout de même,
là
par exemple, où nous ne pouvons nous empêcher d’admirer l’utilisation
30
’est le fait d’un art à sa maturité. Mais ce sont
là
critiques de style. D’ores et déjà, il faut admirer dans les films de
31
rt. » Nulle part, pensais-je : le salut n’est pas
là
, ou là, à Rome, à Athènes, à Moscou, dans cette doctrine, dans ces œu
32
ulle part, pensais-je : le salut n’est pas là, ou
là
, à Rome, à Athènes, à Moscou, dans cette doctrine, dans ces œuvres, à
33
de comique un peu bizarre qu’il glisse si souvent
là
où on l’attend le moins. Conrad Meili apporte chez nous une inspirati
34
nt ces trois frères sont une école. Délaissant un
moment
ce trésor du meilleur réalisme, que nous saurons désormais retrouver,
35
à notre civilisation, — et je sais bien que c’est
là
un des signes de sa décadence. Il y a du chirurgien chez ce soldat de
36
ait vous ravir autant que ses impertinences. À ce
moment
s’approche M. Piquedon de Buibuis, qui parle toujours de Weber… Mais
37
e française. Narcisse, personnage mythologique. —
Là
! [NdE] Le texte publié place également un appel de note plus bas dan
38
sse = révolution Tous les malentendus viennent de
là
. Nous sommes assez sages et assez fous pour ne pas en gémir et pour e
39
ut, un miracle. Et puis, ils ont des vieux un peu
là
, du grand Arthur-Alfred-Albert au non moins grand Tanner. (On a fait
40
ivra un homme élégant et tragique, qui se tint un
moment
immobile, cherchant une table, puis s’avança lentement vers la mienne
41
gitation visible. Bientôt il m’offrit de jouer un
moment
. Nous fixâmes comme enjeu nos consommations. Je gagnai. Il demanda de
42
ard qui opère au commandement de la main. Ce soir-
là
, une confiance me possédait, telle que je savais très clairement que
43
nnées. Mais peut-être est-il temps encore. Ici et
là
, quelques cris s’élèvent dans le désert d’une époque déjà presque aba
44
s. Car cela va bien plus profond, cette tromperie-
là
. Elle peut amener, en se généralisant, une sorte de suicide du genre
45
nts de technique. Il n’a pas senti qu’il touchait
là
le nœud vital du problème moderne. D’ailleurs, les idées générales de
46
luxe, n’est pas une faculté destinée à amuser nos
moments
de loisir, il a des exigences effectives ; et ces exigences sont en c
47
3. L’Illustration, 20 novembre 1926. 4. Ici et
là
, la révolte perce : « Jugendbewegung » en Allemagne ; surréalisme en
48
erdues d’une révolution. Sept heures du soir : le
moment
était venu d’arrêter le plan de la soirée, et cette promenade où il y
49
pour d’autres raisons qu’eux, probablement… À ce
moment
, comme nous traversions une rue sillonnée de taxis rapides, le homard
50
» La pauvre fille ne comprenant pas, il y eut un
moment
pénible, comme toujours lorsqu’un peu de simple humanité vient interr
51
re flatteuse aux caprices redoutables. Cette nuit-
là
nous rencontrâmes des anges au coin des ruelles, des oiseaux nous par
52
e Pourtalès de ce qu’il préfère parler d’illusion
là
où nos psychiatres proposeraient de moins jolis mots ; mais ce n’est
53
est. C’est une autre manie de sa génération. Mais
là
encore il se singularise : il n’écrit pas de livre pour y pourchasser
54
le lecteur par ruse jusqu’à la dernière page, et
là
déclare froidement ne pas exister. Non : il a remarqué que l’époque p
55
e une sorte de rire au coin de sa bouche dans les
moments
de pire découragement ; et beaucoup d’autres hiatus de ce genre, qui
56
couleur, de rêves, de visages, tandis que ç[à] et
là
s’ouvrent des perspectives saisissantes sur l’époque. Anderson est av
57
sme, plein de verdeur et souvent d’amertume. Mais
là
où d’autres placeraient le couplet humanitariste, lui s’en va dans un
58
autres”, me disais-je parfois, et il y avait des
moments
où j’arrivais presque à me convaincre que si je m’approchais tout à c
59
anque de chair. Et de rêve. Est-ce qu’en ce temps-
là
on ne se nourrissait vraiment que de petits mots d’esprit et de malic
60
maison, en attendant l’heure d’ouverture. Il y a
là
une station de canots de louage où j’ai vite découvert un « Friedrich
61
mépris pour la révélation évangélique. Je ne vois
là
que l’indice d’une confusion bien française, hélas. ba. « André Rol
62
, mais sans espoir. Il lui écrivit, en sortant de
là
, dans une crèmerie pleine de couples à la mode. Mais en écrivant il p
63
aire comprendre avec enthousiasme que ces vérités-
là
n’ont aucune importance.) Quant à l’autre « évidence » que je viens d
64
e sérieux, avec un P majuscule. On sent que c’est
là
son affaire : Monsieur en un mot est M’sieu l’Instituteur. Signes par
65
n’a qu’une clairvoyance intéressée : mais celles-
là
sont les plus vives. Enfin, je tiens à reconnaître qu’ici je ne cherc
66
par apprendre le résumé. D’ailleurs elle s’arrête
là
. Les manuels ne correspondent à aucune réalité. Ils ne renferment rie
67
’énormité de l’effort qu’on demande à ces petits.
Là
encore il y a une exagération absurde, une généralisation si schémati
68
r qu’il n’est que ridicule et mesquinerie. Il y a
là
une préméditation de médiocrité que je ne puis m’empêcher de trouver
69
tellement avec ceux du bon sens. Je m’en tiendrai
là
, renonçant pour cette fois à démontrer, ce qui serait facile, qu’ils
70
s vous êtes, de ce fait, contre le régime. Il y a
là
, dirait M. Prudhomme, un bien grave dilemme. 4. Ce ne sont pas seu
71
dément, on se glisse à l’intérieur de son esprit,
là
où s’élabore son invention ; on capte scientifiquement les sources mê
72
uivoque frappe tout essai de réforme. Qu’il y ait
là
cependant une possibilité pratique d’en sortir, je ne le nie pas. Mai
73
notre Institutrice qu’un rendu. Car dans ce monde-
là
« tout se paye » comme ils disent avec une satisfaction sordide et ma
74
e s’est vendue à des intérêts politiques. C’était
là
, nous venons de le voir, son unique moyen de parvenir. Elle participe
75
rganisation. Or il semble bien que nous en soyons-
là
, s’il faut en croire les signes de révolte qui apparaissent de toutes
76
ionalisme12 et la sentimentalité. Ce rationalisme-
là
triomphe non seulement dans les principes démocratiques, et dans ceux
77
de n’importe quoi, comme on sait, et ils auraient
là
l’occasion de racheter bien des choses. Ce n’est rien de moins qu’une
78
’une rédemption du journalisme, ce que je propose-
là
. Et c’est ainsi qu’on peut imaginer sans trop d’invraisemblance de pe
79
s auxquelles on l’applique généralement. Ces gens-
là
diront que je veux militariser l’enseignement ou transformer les coll
80
s’épargnerait de longs énervements. Il n’y a pas
là
de quoi se tordre. Car tout cela nous donnerait des années de liberté
81
ières ne vivent que de semblables accusations. Du
moment
que n’importe qui juge et contrôle n’importe quoi, il faut bien inven
82
aire comprendre avec enthousiasme que ces vérités-
là
n’ont aucune importance.) Quant à l’autre « évidence » que je viens d
83
par apprendre le résumé. D’ailleurs elle s’arrête
là
. Les manuels ne correspondent à aucune réalité. Ils ne renferment rie
84
’énormité de l’effort qu’on demande à ces petits.
Là
encore, il y a une exagération absurde, une généralisation si schémat
85
r qu’il n’est que ridicule et mesquinerie. Il y a
là
une préméditation de médiocrité que je ne puis m’empêcher de trouver
86
tellement avec ceux du bon sens. Je m’en tiendrai
là
, renonçant pour cette fois à démontrer, ce qui serait facile, qu’ils
87
s vous êtes, de ce fait, contre le régime. Il y a
là
, dirait M. Prudhomme, un bien grave dilemme. 4. Ce ne sont pas s
88
dément, on se glisse à l’intérieur de son esprit,
là
où s’élabore son invention ; on capte scientifiquement les sources mê
89
uivoque frappe tout essai de réforme. Qu’il y ait
là
cependant une possibilité pratique d’en sortir, je ne le nie pas. Mai
90
notre Institutrice qu’un rendu. Car dans ce monde-
là
« tout se paye » comme ils disent avec une satisfaction sordide et ma
91
e s’est vendue à des intérêts politiques. C’était
là
, nous venons de le voir, son unique moyen de parvenir. Elle participe
92
rganisation. Or il semble bien que nous en soyons-
là
, s’il faut en croire les signes de révolte qui apparaissent de toutes
93
onalisme 12 et la sentimentalité. Ce rationalisme-
là
triomphe non seulement dans les principes démocratiques, et dans ceux
94
de n’importe quoi, comme on sait, et ils auraient
là
l’occasion de racheter bien des choses. Ce n’est rien de moins qu’une
95
’une rédemption du journalisme, ce que je propose-
là
. Et c’est ainsi qu’on peut imaginer sans trop d’invraisemblance de pe
96
s auxquelles on l’applique généralement. Ces gens-
là
diront que je veux militariser l’enseignement ou transformer les coll
97
s’épargnerait de longs énervements. Il n’y a pas
là
de quoi se tordre. Car tout cela nous donnerait des années de liberté
98
ières ne vivent que de semblables accusations. Du
moment
que n’importe qui juge et contrôle n’importe quoi, il faut bien inven
99
e où je suis né, qui n’est pas ma patrie. Ce soir-
là
, le fantôme ayant envie de manger ferme a donné au chauffeur l’adress
100
versons la nuit rose et violette de Montparnasse.
Là
, l’insondable lubie d’un agent nous immobilise une minute aux lisière
101
oire (d’heure en heure ces yeux plus vivants…) De
là
, je le suppose, une certaine misanthropie en germe : les êtres change
102
s êtres rêvés m’emportent ! — Ils me conduiraient
là
où je ne sais pas que j’ai si grand désir d’aller… Est-ce ici ? Je re
103
upart suffisantes. Francis de Miomandre n’est pas
là
. Il a téléphoné au début de l’après-midi qu’il commençait un roman. S
104
rfaire ? — il est bientôt minuit. Mon fantôme est
là
. Un chien, Dick, est là. Pierre Girard n’est pas là, ni Othon ; mais
105
t minuit. Mon fantôme est là. Un chien, Dick, est
là
. Pierre Girard n’est pas là, ni Othon ; mais bien quelques sirènes. A
106
. Un chien, Dick, est là. Pierre Girard n’est pas
là
, ni Othon ; mais bien quelques sirènes. Albert Béguin, André Würmser,
107
Würmser, Théobaldus Bombast et Mlle Monnier sont
là
. Jacques Chenevière pourrait très bien être là, puisqu’en ma voisine,
108
nt là. Jacques Chenevière pourrait très bien être
là
, puisqu’en ma voisine, je reconnais la Jeune fille de neige. On la se
109
d’adorables roseurs boréales. Hoffmann n’est pas
là
, mais bien Dollonne, ce qui revient au même. Une femme fatale et un g
110
même. Une femme fatale et un grand incompris sont
là
. Enfin, Jean Cassou, représentant Mgr le marquis de Carabas, absent d
111
t Mgr le marquis de Carabas, absent de Paris, est
là
. Si vous enlevez Georges Petit, égaré, en ayant soin d’ajouter ceux q
112
lettriens célèbrent les rites du Sapin vert. À ce
moment
apparaît Charles Du Bos, en kimono de soie « capstan ». Il ouvre une
113
uil une mendiante qui pleurait très doucement. Un
moment
, il écouta sa mélopée. Puis envahi par un dernier feu, il se précipit
114
oethe) ou Jérôme Cardan (xvie siècle) à certains
moments
. Paris, le 28 avril. 18. ……………… (N. de la R.) 19. L’auteur nous
115
e situer dans l’ensemble des constructions. C’est
là
qu’on entre. Murs nus. Un catafalque de bois, au milieu, recouvert d’
116
urer cette mastication. Mais je m’égare, laissons-
là
ces moutons. 5. Café amer En Hongrie l’on est assailli par le p
117
ui se réchauffent sur les degrés du poêle, celles-
là
ne chantant pas. Parmi elles, des Tziganes, dont l’une affreusement b
118
de moins en moins à « réfléchir » sa création. De
là
sa folie, qu’il pressent. Et M. Babelon cite à ce sujet des phrases t
119
fusion de sentimentalisme et de passion, et c’est
là
son miracle. Si tu n’as pas le sens de la musique, conserve quelque e
120
stridente et basse, prolongée. Peut-être ce soir-
là
, ai-je compris la Grande Plaine, et que par sa musique j’étais aux ma
121
mais voici que le petit train en rumeur depuis un
moment
ne redescend plus : il gouverne avec une vertigineuse docilité dans l
122
re est-il ? La Lune se tient assez bien depuis un
moment
, c’est que la ligne est droite. Je ne sais plus dans quel sens je rou
123
ar la main. Ainsi je quitte la Hongrie. Serait-ce
là
tout ce qu’elle m’a donné ? Cette notion plus vive d’un univers où la
124
res semblables, en voyage, je me dis que c’est de
là
que j’ai tiré le sentiment d’absurdité foncière qu’il m’arrive d’épro
125
ns insistants, moins concertés. Mais n’est-ce pas
là
un défaut qui relève de la nature même d’un esprit « critique » dans
126
mble lui conviennent. On le conçoit, ce n’est pas
là
se rendre la tâche facile. Cernant de toutes parts son sujet, M. Du B
127
itique en présence des obstacles qu’il rencontre,
là
où le créateur, supposant le problème résolu (Racine), fait une œuvre
128
ansformé que spirituellement. Et cette révolution-
là
a l’avantage d’être possible dès maintenant. Mais M. Nizan a trop de
129
parisienne la plus fringante et bariolée. Il y a
là
quelque mystère ; demandons-en l’explication à la Préface d’un si bri
130
ents, vitrines, coffrets, objets ouvragés. Il y a
là
une tradition qui certainement est bien huguenote : elle remonte aux
131
on, il y a tous les sujets chrétiens ! C’est bien
là
que nous voulions en venir : le dogme ne doit être qu’un stimulant (u
132
’est un idéal positif, immédiat parce qu’éternel.
Là
où Keyserling dit seulement adaptation, nous ajoutons régénération ;
133
de Baring ne manquent pas à cette tâche, et c’est
là
l’important. Le mérite le plus rare de ce livre est sans doute de fai
134
re, d’aimer et de souffrir par son amour. C’était
là
choisir un sujet inévitablement tragique. Car si l’histoire de l’asce
135
une ascension continue, mais une fois atteint le
moment
de sa perfection, ne peut plus que se souvenir, c’est-à-dire souffrir
136
rement douloureuses. Certains, peut-être, verront-
là
une condamnation des passions humaines, et comme la morale du roman.
137
pir de soulagement. La question était réglée : du
moment
qu’on allait à l’église le dimanche, tout était bien ; inutile d’en d
138
l’esprit à la périphérie des vérités religieuses,
là
où elles paraissent s’opposer, au lieu de nous aider à les mieux péné
139
Princesse Blanche, ce sont deux prêtres19 qui, au
moment
décisif, viennent apporter ce dur message à l’âme de celle qui demand
140
cement ? Les écrits polémiques de Kierkegaard, Le
Moment
et les Attaques contre le christianisme officiel ne peuvent être comp
141
nèrent cours par contre qu’à la fin du second. Le
Moment
et les Attaques contre le christianisme officiel furent l’acte de Kie
142
nt, le Mont-Blanc luit là-haut ; la Puissance est
là
, la tranquille et solennelle Puissance aux mille aspects, aux mille b
143
anco-anglais, fournit un contraste de haut goût.
Là
, les montagnes se prêtaient successivement à des interprétations soci
144
s (les Anglais). Ici, elles imposent une éthique.
Là
, elles prêtaient le romantisme de leur décor ; ici, par l’effort de d
145
i comporterait des risques extérieurs. Mais c’est
là
se contenter à bon marché, et personne ne croit plus à la vertu de si
146
munisme, comme son bien propre. Mais il n’y a pas
là
de quoi nous rassurer. Si la vie de Kagawa glorifie l’Évangile, elle
147
etites difficultés précises et humiliantes, à ces
moments
de doute, de désir ou d’ennui qui constituent la trame réelle de notr
148
dicalement notre vie d’un conte de fées. Il n’y a
là
, de la part de l’auteur, nul parti pris de « réalisme » littéraire, m
149
le et cruelle vérité, pourtant fort émouvante par
moments
. C’est là qu’il retrouve Tsuruko, la belle jeune fille qu’il aimait d
150
érité, pourtant fort émouvante par moments. C’est
là
qu’il retrouve Tsuruko, la belle jeune fille qu’il aimait dans son ad
151
fin, pas bien éloigné du vulgaire. » Mais au même
moment
une autre voix intérieure disait : « La bonté est le sel de la vie. L
152
même qui était fou, Eiichi décida que, de ce jour-
là
, il entrerait en bataille contre cet ordre de choses. Il se délivre
153
rieur contraignant, un acte d’incarnation. Il y a
là
une exigence immédiate et par conséquent plus troublante que celle qu
154
ication, « prêt à tous les effacements » (p. 59).
Là
où d’autres triompheraient, il met une sourdine. Car il sait que la m
155
sement de soi qu’obtient la volonté tendue, c’est
là
ce que nous avons surtout besoin qu’on nous montre… Je lui sais gré p
156
lâche plus. Il a beaucoup parlé de lui-même. Mais
là
où d’autres produisent l’impression pénible de se montrer, il arrive
157
objet a été enlevé ; les souffrances sont encore
là
, mais non plus les espérances de la religion, et l’âme, qui montait a
158
de sa décomposition. Ici la famille qui résiste,
là
la famille qui se défait30. Mais gardons-nous de voir dans ce contras
159
it-ce qu’il y avait dans l’accent de ces docteurs-
là
quelque chose qui les empêchait de convaincre ? Tel étant l’état des
160
iner et comment animer des êtres, lorsqu’à chaque
moment
de la création intervient une autocritique à la fois peureuse et agre
161
a culture dispense de penser. En vérité, ces gens-
là
n’ont jamais pensé. N’ont fait que de la classification avec les idée
162
de création possible que par les individus. Et de
là
vient que toute création absolue est héroïque. Socialisme (ou marxis
163
notre main. Par eux s’incarne la pensée, et c’est
là
l’héroïsme de l’esprit. Car toute incarnation s’opère au prix d’un hé
164
en termes matériels, urgents et contraignants. De
là
le sérieux avec lequel il accepte les conditions de l’initiation : et
165
nt spéculative. Un instrument et un style. Dès ce
moment
le choix de Goethe a trouvé sa forme. Il lui faudra maintenant le ren
166
voix intérieure, la renie même bruyamment. C’est
là
le fait d’une âme qui se refuse encore à la souffrance et la crie sur
167
bien, dans la vie ordinaire, de garder ces choses-
là
pour soi et de n’en découvrir que juste ce qu’il faut pour qu’elles p
168
ières, des fins dernières, en tant que telles. De
là
ce rationalisme agressif qu’il oppose aux dévots : « S’occuper d’idée
169
vons les garder pour nous ; elles seront toujours
là
pour diffuser leur éclat sur tout ce que nous ferons, comme la douce
170
spirituelle, où il se livre tout entier. Et c’est
là
sa pureté, mais c’est aussi ce qui l’accule en fin de compte à l’évas
171
tragique essentiel de notre condition. C’est bien
là
que réside l’élément transcendant qui interdit à la pensée la plus pr
172
rrêtaient à des boutades anticatholiques ou à des
moments
d’humeur provoqués par les bavardages piétistes. Ici, nous confessero
173
ccentuer actuellement, la vérité ? N’est-ce point
là
porter un jugement avant tout partial, et qui révèle notre insuffisan
174
’une Réalisation », disais-tu. Formule qu’au même
moment
, sans connaître ton texte, j’utilisais ailleurs pour définir nos tâch
175
rreur. La peur du sang, le goût du sang : ce sont
là
deux aspects morbides d’une même maladie bourgeoise. C’est à quoi mèn
176
s néfastes que les plus violents cataclysmes, car
là
où ils passèrent et répandirent leurs excréments, la terre même reste
177
e l’un équivaut presque à celle de l’autre. C’est
là
qu’éclate la violence des contraires. Pour tous ceux qui ont l’audace
178
ère. Mais le péché naît où meurt la foi, et meurt
là
où vit la foi. Au bien vulgaire des moralistes, Jouhandeau oppose le
179
pérée du millenium chrétien. Nous n’en sommes pas
là
: Hic et nunc, nous voici, protestants, en face de deux solutions syn
180
ns naturelles ; bien plus, elle crée des conflits
là
où l’homme naturel n’en pouvait distinguer ; et surtout elle impose u
181
mpose un choix d’ailleurs humainement impossible,
là
où l’homme naturel s’abandonnait en paix à ses déterminations physiqu
182
terrestre quelle qu’elle soit. Il ne suit pas de
là
, bien au contraire, que nous ne puissions collaborer à aucune révolut
183
u désespoir. Elle ne désigne en réalité qu’un des
moments
de la dialectique du désespoir : le moment décisif, l’acte. Elle n’a
184
n des moments de la dialectique du désespoir : le
moment
décisif, l’acte. Elle n’a de sens, pour nous, que parce qu’il y a la
185
t les composantes de notre situation. Nous sommes
là
: n’y pouvant plus tenir longtemps ; ne pouvant accepter de nous batt
186
rix d’un désordre. Mais à l’Allemand, cette sorte-
là
de mensonge n’est guère sensible : la vérité pour lui étant ce qui s’
187
et politiques, l’on peut nommer ici Allemagne, et
là
, France. Il reste qu’un Empédocle, qu’un Zarathoustra, génies titaniq
188
l’ordre imposé. Passant à la limite du sentiment,
là
où il prend une valeur d’acte ou de jugement, l’on peut symboliser l’
189
tence de l’âme allemande. Mais il a voulu que ses
moments
fussent successifs : c’était un moyen de la résoudre. Et c’est justem
190
erdues d’une révolution. Sept heures du soir : le
moment
était venu d’arrêter le plan de la soirée, et cette promenade où il y
191
pour d’autres raisons qu’eux, probablement… À ce
moment
, comme nous traversions une rue sillonnée de taxis rapides, le homard
192
» La pauvre fille ne comprenant pas, il y eut un
moment
pénible, comme il arrive lorsqu’un peu d’humanité vient interrompre u
193
re flatteuse aux caprices redoutables. Cette nuit-
là
nous rencontrâmes des anges au coin des ruelles, des oiseaux nous par
194
parce qu’il n’y est pas avoué. — Ce que je me dis
là
, c’est un truisme. Truisme a l’air d’être le nom d’une de ces sirènes
195
chose qui se passe au centre de la pièce. Il y a
là
dans un espace vide un piano à l’aile levée, et devant le piano, assi
196
urs, des princes et des femmes à mourir. Et c’est
là
que paraît son étrange impuissance : tous ces accords de gloire et de
197
néma, l’ai-je aimée ? — Je lui sais gré de rester
là
muette, assez absente encore pour ressembler vraiment à son image. Je
198
nthe à son souvenir. Si je buvais assez il serait
là
. En attendant, les autres s’en vont ou disparaissent on ne sait comme
199
e situer dans l’ensemble des constructions. C’est
là
qu’on entre. Murs nus. Un catafalque de bois, au milieu, recouvert d’
200
urer cette mastication. Mais je m’égare, laissons-
là
ces moutons. v Café amer En Hongrie l’on est assailli par le p
201
ui se réchauffent sur les degrés du poêle, celles-
là
ne chantant pas. Parmi elles, des Tziganes, dont l’une affreusement b
202
essus de la plaine, pas tout à fait dans le ciel,
là
où doivent vivre ceux qui « chantent ». L’après-midi est immense. Nou
203
fusion de sentimentalisme et de passion, et c’est
là
son miracle. Si tu n’as pas le sens de la musique, conserve quelque e
204
stridente et basse, prolongée. Peut-être ce soir-
là
, ai-je compris la Grande Plaine, et que par sa musique j’étais aux ma
205
mais voici que le petit train en rumeur depuis un
moment
ne redescend plus : il gouverne avec une vertigineuse docilité dans l
206
re est-il ? La Lune se tient assez bien depuis un
moment
, c’est que la ligne est droite. Je ne sais plus dans quel sens je rou
207
ar la main. Ainsi je quitte la Hongrie. Serait-ce
là
tout ce qu’elle m’a donné ? Cette notion plus vive d’un univers où la
208
res semblables, en voyage, je me dis que c’est de
là
que j’ai tiré le sentiment d’absurdité foncière qu’il m’arrive d’épro
209
maison, en attendant l’heure d’ouverture. Il y a
là
une station de canots de louage où j’ai vite découvert un « Friedrich
210
es herbes, se lève, saute sur place, — n’est plus
là
. — J’ai poursuivi longtemps le reflet rouge de ses yeux parmi les tro
211
uple de rêveurs. Dans les Affinités électives, au
moment
le plus dramatique, celui de la noyade pendant le feu d’artifice, sou
212
e — dans l’intimité vivante de ses classiques. De
là
peut-être cette dignité conférée à la vie bourgeoise, qui fait un peu
213
, jusqu’aux détails de l’intendance des domaines.
Là
, toute démarche de la pensée s’accorde à des pentes variées et réelle
214
oir d’une femme abandonnée dans sa tristesse. Par
moments
il y a la Lune et le visage blanc de la femme debout contre le tronc.
215
eillent, en sont comme sanctifiées. Mais c’est le
moment
d’entamer le jambon et les cornichons que dépose sur la table une ser
216
si de leurs familiarités. J’étais attablé ce soir-
là
dans l’Auberge du Cerf, au premier, les pieds contre mon schnauzer en
217
tards d’où naissent le désir et la conscience. De
là
des pertes de temps ; mais de là aussi les inventions destinées d’abo
218
a conscience. De là des pertes de temps ; mais de
là
aussi les inventions destinées d’abord à les combler et qui toujours
219
raniums, et il faut bien la regarder, la vivre un
moment
. Ce train paraît destiné à la réquisition de l’élément minable des po
220
les yeux cessent de cligner, le corps se détend.
Là
devant, un chauffeur immobile guette les ornières profondes où les ro
221
e gêne et de morgue. Et dire que ce sont ces gens-
là
— cette tourbe — qui se permettent de juger la noblesse terrienne. Di
222
oblesse terrienne. Dire que ce sont ces bourgeois-
là
, bassement incapables de brutalité ou d’orgueil physiques, en revanch
223
s paysans qui s’inclinent sans contrainte. Est-ce
là
dire que le « retour » à tel état soit souhaitable ? La question me p
224
publie ces articles, me paraissaient en ce temps-
là
plus inquiétants que le fusil de chasse de mes hôtes prussiens. Et pu
225
i donc en taxi, « nous deux le fantôme ». Ce soir-
là
, le fantôme ayant envie de manger ferme a donné au chauffeur l’adress
226
versons la nuit rose et violette de Montparnasse.
Là
, l’insondable lubie d’un agent nous immobilise une minute aux lisière
227
ire (d’heure en heure ces yeux plus vivants…). De
là
, je le suppose, une certaine misanthropie en germe : les êtres change
228
s êtres rêvés m’emportent ! — Ils me conduiraient
là
où je ne sais pas que j’ai si grand désir d’aller… Est-ce ici ? Je re
229
upart suffisantes. Francis de Miomandre n’est pas
là
. Il a téléphoné au début de l’après-midi qu’il commençait un roman. S
230
aire ? — il est bientôt minuit20. Mon fantôme est
là
. Un chien, Dick, est là. Pierre Girard n’est pas là, ni Othon ; mais
231
minuit20. Mon fantôme est là. Un chien, Dick, est
là
. Pierre Girard n’est pas là, ni Othon ; mais bien quelques sirènes. A
232
. Un chien, Dick, est là. Pierre Girard n’est pas
là
, ni Othon ; mais bien quelques sirènes. Albert Béguin, André Würmser,
233
Würmser, Théobaldus Bombaste et Mlle Monnier sont
là
. Jacques Chenevière pourrait très bien être là, puisqu’en ma voisine,
234
nt là. Jacques Chenevière pourrait très bien être
là
, puisqu’en ma voisine, je reconnais la Jeune fille de neige. On la se
235
adorables roseurs boréales. E. T. A. Hoffmann est
là
, sous un nom d’emprunt. Une femme fatale et un grand incompris sont l
236
runt. Une femme fatale et un grand incompris sont
là
. Enfin Jean Cassou, représentant Mgr le marquis de Carabas, absent de
237
t Mgr le marquis de Carabas, absent de Paris, est
là
. Peut-être aussi Jean de Boschère, en dépit de certaines apparences.
238
uil une mendiante qui pleurait très doucement. Un
moment
, il écouta sa mélopée. Puis envahi par un dernier feu, il se précipit
239
’Oracle qui lui avait dit d’aller bâtir une ville
là
où il trouverait la pluie et le beau temps, il rencontra en Italie un
240
pleure, qui me réchauffe. Parce qu’elle se tient
là
« vêtue de son péché », — comme une courtisane. Mais vous n’êtes qu’u
241
rix d’un désordre. Mais à l’Allemand, cette sorte-
là
de mensonge n’est guère sensible : la vérité pour lui étant ce qui s’
242
et politiques, l’on peut nommer ici Allemagne, et
là
, France. Il reste qu’un Empédocle, qu’un Zarathoustra, génies titaniq
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l’ordre imposé. Passant à la limite du sentiment,
là
où il prend une valeur d’acte ou de jugement, l’on peut symboliser l’
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tence de l’âme allemande. Mais il a voulu que ses
moments
fussent successifs : c’était un moyen de la résoudre. Et c’est justem
245
parce qu’il n’y est pas avoué. — Ce que je me dis
là
, c’est un truisme. Truisme a l’air d’être le nom d’une de ces sirènes
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chose qui se passe au centre de la pièce. Il y a
là
dans un espace vide un piano à l’aile levée, et devant le piano, assi
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urs, des princes et des femmes à mourir. Et c’est
là
que paraît son étrange impuissance : tous ces accords de gloire et de
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néma, l’ai-je aimée ? — Je lui sais gré de rester
là
muette, assez absente encore pour ressembler vraiment à son image. Je
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e situer dans l’ensemble des constructions. C’est
là
qu’on entre. Murs nus. Un catafalque de bois, au milieu, recouvert d
250
ui se réchauffent sur les degrés du poêle, celles-
là
ne chantant pas. Parmi elles, des Tziganes, dont l’une affreusement b
251
essus de la plaine, pas tout à fait dans le ciel,
là
où doivent vivre ceux qui « chantent ». L’après-midi est immense. Nou
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fusion de sentimentalisme et de passion, et c’est
là
son miracle. Si tu n’as pas le sens de la musique, conserve quelque e
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stridente et basse, prolongée. Peut-être ce soir-
là
, ai-je compris la Grande Plaine, et que par sa musique j’étais aux ma
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mais voici que le petit train en rumeur depuis un
moment
ne redescend plus : il gouverne avec une vertigineuse docilité dans l
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re est-il ? La Lune se tient assez bien depuis un
moment
, c’est que la ligne est droite. Je ne sais plus dans quel sens je rou
256
ar la main. Ainsi je quitte la Hongrie. Serait-ce
là
tout ce qu’elle m’a donné ? Cette notion plus vive d’un univers où la
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res semblables, en voyage, je me dis que c’est de
là
que j’ai tiré le sentiment d’absurdité foncière qu’il m’arrive d’épro
258
les yeux cessent de cligner, le corps se détend.
Là
devant, un chauffeur immobile guette les ornières profondes où les ro
259
e gêne et de morgue. Et dire que ce sont ces gens-
là
— cette tourbe — qui se permettent de juger la noblesse terrienne. Di
260
oblesse terrienne. Dire que ce sont ces bourgeois-
là
, bassement incapables de brutalité ou d’orgueil physiques, en revanch
261
s paysans qui s’inclinent sans contrainte. Est-ce
là
dire que le « retour » à tel état soit souhaitable ? La question me p
262
publie ces articles, me paraissaient en ce temps-
là
plus inquiétants que le fusil de chasse de mes hôtes prussiens. Quant
263
maison, en attendant l’heure d’ouverture. Il y a
là
une station de canots de louage où j’ai vite découvert un « Friedrich
264
es herbes, se lève, saute sur place, — n’est plus
là
. —J’ai poursuivi longtemps le reflet rouge de ses yeux parmi les tron
265
uple de rêveurs. Dans les Affinités électives, au
moment
le plus dramatique, celui de la noyade pendant le feu d’artifice, sou
266
e — dans l’intimité vivante de ses classiques. De
là
peut-être cette dignité conférée à la vie bourgeoise, qui fait un peu
267
, jusqu’aux détails de l’intendance des domaines.
Là
, toute démarche de la pensée s’accorde à des pentes variées et réelle
268
oir d’une femme abandonnée dans sa tristesse. Par
moments
il y a la Lune et le visage blanc de la femme debout contre le tronc.
269
n’ai rien deviné du tout, puisque j’ai vu ! C’est
là
tout l’intérêt de l’affaire : cette perception soudaine, ce regard pa
270
le moindre effet ni sur leur rédaction, ni sur le
moment
de leur arrivée, ni sur ma conduite : la vision n’a « servi » exactem
271
vision n’a « servi » exactement à rien. (Était-ce
là
sa condition de possibilité ?) Mais elle m’est signe d’un certain éta
272
eillent, en sont comme sanctifiées. Mais c’est le
moment
d’entamer le jambon et les cornichons que dépose sur la table une ser
273
de leurs familiarités. » J’étais attablé ce soir-
là
dans l’Auberge du Cerf, au premier, les pieds contre mon schnauzer en
274
tards d’où naissent le désir et la conscience. De
là
des pertes de temps ; mais de là aussi les inventions destinées d’abo
275
a conscience. De là des pertes de temps ; mais de
là
aussi les inventions destinées d’abord à les combler et qui toujours
276
raniums, et il faut bien la regarder, la vivre un
moment
. Ce train paraît destiné à la réquisition de l’élément minable des po
277
fonde, dans une mise en question générale au pire
moment
, à l’heure de moindre résistance. Notre angoisse était de penser : pa
278
enait d’aimer. Bientôt, s’il voit que vous restez
là
, il change un peu : vous n’êtes plus l’invité mais un client, et qui
279
mes mots. Petits matins déjà doux des terrasses,
moments
les plus aigus de la vie, au jour qui point, quand toutes choses et l
280
ie-t-elle, je retrouve l’Europe ! Ce n’est pas le
moment
d’être objectif ! » Elle adore ces rideaux rouges, ces meubles blancs
281
résentés par MM. Hitler et Staline. Je m’en tiens
là
dans mes jugements. J’arrive à peine. Le mauvais temps qui vient N
282
vignes vers le lac. Je pouvais dire à mes amis :
là
, dans ces arbres, au pied de cette colline, j’ai passé mon adolescenc
283
, la dernière cigarette d’une nuit mal dormie, le
moment
de refermer les valises entre deux coups d’œil par la fenêtre. Tout v
284
it amicalement : je venais de rentrer, c’était le
moment
propice… Un bouquet pour le centenaire20, quelques paysages du souven
285
s souvenirs ? me disais-je, mais je n’en suis pas
là
. (Ainsi l’on croit savoir où l’on se tient, quel âge on a, et vers qu
286
ntenaire, et le dessaisissement du patriciat ; de
là
cette notice symbolique : Denis-François-Henry, rentier. (Un rentier
287
ère. Par les femmes, on en trouve davantage, mais
là
encore les traditions intellectuelles et politiques restent les plus
288
rète de sa vie et source de sa vraie richesse. De
là
sa modestie frappante, sa tolérance acquise non sans luttes, mais sa
289
aît au moins le nom. Nous n’avons rien de ce rang-
là
. Les visiteurs de Lausanne, de Coppet, des coteaux de Cologny ou de M
290
neige, sur l’autre rive, un orage s’illumine par
moments
, et dans l’échappée vers la plaine, où l’eau rejoint presque le ciel,
291
lines pointues et de valses aux jardins publics —
là
j’étais seul… Rade de Genève par un beau temps cruel, qui faisait fêt
292
pénétrante, amicale. Un poisson saute et ride un
moment
le miroir… Non, je ne vais pas me suicider. Je mentirai ! Je suis ass
293
ges parsemés de sapins majestueux et coupés çà et
là
de murs bas faits de grosses pierres entassées avec art. Nous passion
294
mobile et terrorisé. Nous nous sommes regardés un
moment
, de tout près. Un seul geste rapide eût suffi pour l’attraper par les
295
ouer que je la regrette encore ?) Mais je restais
là
sans mouvement, fasciné par l’aubaine et plus encore ému par ce petit
296
furent jusqu’à ces tout derniers temps. Et c’est
là
que gît l’explication du goût pour l’idéologie que manifeste le grand
297
ra dans un cercle aussi excité qu’incompétent. De
là
cette multitude d’écrits, dont le propos général est d’élucider les c
298
misme des révoltés est le pire. Il ne suit pas de
là
, contrairement à ce que prétendent certains écrivains marxisants, que
299
r le régime. L’exemple de l’Allemagne est pour le
moment
le plus frappant, mais tout porte à croire que l’Amérique, demain, l’
300
la fédération chrétienne d’étudiants. Mais il y a
là
le germe d’un mouvement qui demain peut se préciser et s’amplifier. S
301
nt sans défenses humaines. Nous avons aussi, à ce
moment
, à montrer que les rôles se renversent dès qu’on regarde l’homme dans
302
ertains humanistes le nieront. Ils me diront que,
là
où le chrétien parle de salut, eux se bornent à revendiquer le bonheu
303
r le bonheur des hommes, la justice. Faut-il voir
là
autre chose qu’une question de mots ? Dans l’un et l’autre cas, il s’
304
te, car alors où serait l’Impartialité ? Ces gens-
là
voudraient bien nous faire croire qu’un texte est intéressant dans la
305
il n’y avait pas lieu de prévoir sérieusement le
moment
où, une certaine limite d’absorption étant atteinte, le machinisme dé
306
us des hommes. On les a pris d’ici pour les poser
là
, côte à côte, additionnés, soustraits, multipliés et divisés à l’infi