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’une anarchie dont les causes semblent avant tout
morales
. Les tendances encore un peu vagues d’un groupe tel que Philosophies
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la plus brûlante les richesses intellectuelles et
morales
du grand vaudois. Vraiment, tout ce qui semble viable et humain dans
3
nt chrétienne — un mysticisme de cadre solidement
moral
, c’est-à-dire rationnel, dit M. Seillière — me paraît infiniment plus
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ait accorder trop d’importance à leurs tentatives
morales
, si singulières soient-elles — dont le grand public reste le témoin s
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s, le pire et le meilleur, toutes les vieilleries
morales
et immorales, tous les paradoxes, le chaos, etc. — Certes, aucune épo
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émonstrations par l’absurde de quelques problèmes
moraux
et littéraires 8, à quoi beaucoup sacrifièrent leur jeunesse. (« Nous
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ticulière à ces rencontres. Rien de plus aéré, au
moral
comme au physique. Chacun dit ce qu’il pense sans se préoccuper d’êtr
8
s. Voilà, n’est-ce pas, un amusant sujet de conte
moral
, avec ses personnages un peu conventionnels et l’invraisemblance asse
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s’accumulent les traits qui composent le portrait
moral
de l’Oriental, celui de l’Européen se précise dans la même mesure, —
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toujours de probité intellectuelle ou de courage
moral
, nous avons élevé à la hauteur d’une vertu première — et qui légitime
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arde de confondre le plan littéraire avec le plan
moral
. Telle action peut paraître gratuite au lecteur parce qu’il ne sait p
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n morale. Impossibilité de faire mon autoportrait
moral
: je bouge tout le temps. Danger de faire mon autoportrait moral : je
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e tout le temps. Danger de faire mon autoportrait
moral
: je me compose plus laid que nature. Faut-il conclure avec Gide : «
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fférent », ce qui est la négation de tout progrès
moral
. De la sincérité envisagée comme moyen de connaissance, le cas extrêm
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(guerre de la confession d’Augsbourg) et surtout
morales
: car malgré des félicitations arrachées par Louis XIV au pape, les c
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oin d’évasion qui est la condition de son progrès
moral
. C’est ainsi qu’il consent, non sans une imperceptible satisfaction,
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un homme. » Voilà qui nous fait oublier certaines
morales
d’extrême moyenne d’où sont exclues toutes grandeurs au profit de fui
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ience toujours ratés — on ne m’y prendra plus ! —
morales
américaines et hygiéniques en tous genres, instruction publique, situ
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ns la confusion où je parais être engagé, du plan
moral
avec l’économique, qu’une expression nouvelle, et non dénuée d’ironie
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etient de tirer de votre conduite les conclusions
morales
qu’elle paraît impliquer, c’est ce caractère de, comment dirai-je…, d
21
nt ou ne veulent y voir que révoltes contre leurs
morales
, ou menaces pour leurs instables certitudes, et qui nous font un péch
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9, et leur façon inexplicable de lier des valeurs
morales
aux cours de bourse. « Heureux quoique pauvre » comme ils disent dans
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lier de plaisirs, avec assurance contre faillites
morales
et douleurs d’amour — ô vertige sans prix du lâchez-tout ! Ils ont in
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M. Marcel de ce qu’elle « mène loin… dans l’ordre
moral
». Et quand cela serait ! dirons-nous, — avec le Benda qui ne trahit
25
e qui devint la formule de mes premières douleurs
morales
. Après six ans de ce régime, on m’avait suffisamment rabroué pour que
26
ut bien être la vertu éducatrice d’un tel milieu,
moral
et matériel ? L’école publique, telle que nous la voyons est semblabl
27
e qui devint la formule de mes premières douleurs
morales
. Après six ans de ce régime, on m’avait suffisamment rabroué pour que
28
ut bien être la vertu éducatrice d’un tel milieu,
moral
et matériel ? L’école publique, telle que nous la voyons est semblabl
29
ne ; ils assistent à des bouleversements sociaux,
moraux
et surtout spirituels d’une portée planétaire, mais ils trouvent d’ex
30
a révolution morale… parce qu’elle manque de sens
moral
. » Le Français qui n’est ni chrétien ni disciple de Nietzsche, demand
31
iberté. (Je pense à la boussole autant qu’au sens
moral
.) Le goût de se perdre est un des plus profonds mystères de notre con
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L’amour, loin de causer une « désorganisation du
moral
», multiplie à nos yeux les correspondances. Comprenons à ce signe qu
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des nuages qui animaient la matière d’intentions
morales
. Elle-même cependant est tout occupée à minéraliser l’esprit. La tâch
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ns un discours prononcé à l’Académie des sciences
morales
et politiques, en 1914, a posé le problème en termes fort nets. (Cité
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ives de Goethe. Aucune arrière-pensée de jugement
moral
ne perce dans le ton ni dans l’agencement des incidents. Ce n’est pas
36
pas me laisser entraîner sur le terrain purement
moral
ou immoral où Gide provoque ses lecteurs à le juger, sûr d’avance que
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de Gaston Frommel, dans ses Études littéraires et
morales
. Nous sommes certains d’intéresser les lecteurs de cette revue en cit
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suite de méditations sur le thème du tout-ou-rien
moral
qui caractérise Kierkegaard. L’on y trouvera moins de paradoxe et plu
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it se tromper, lorsqu’il note que dans ce conflit
moral
, Dieu est « tranquillement oublié ». Il y a visiblement chez Jean Sch
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its négatifs, alliés à d’évidentes préoccupations
morales
, composent précisément ce que beaucoup se plaisent à nommer « un cara
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e flatteur, ou commode. Cette espèce de stoïcisme
moral
, dans lequel nous voyons se complaire beaucoup de « protestants par t
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ut être aliénée au premier automatisme venu, même
moral
, cependant que d’autre part notre esprit débrayé, comme un psychologu
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sait l’autre. Ils n’ont pas le format physique et
moral
nécessaire pour intégrer, rejeter, recréer l’apport des révolutions d
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’Évangile — je ne dis pas les religions, ni leurs
morales
, ni leurs prêtres, ni tout leur appareil d’assurance dans le monde et
45
e romanesque. Un Kierkegaard critique ses mesures
morales
, en donne la référence : ce Dieu terrible. Et sa vertu est choix. L’a
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rien mérité, sinon la colère de Dieu. En face de
morales
de plus en plus débilitantes, asservies à la classe, à la race, et à
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donnait en paix à ses déterminations physiques et
morales
. Doit-on conclure au refus de toute activité politique ? Ce serait ad
48
es marxistes nous accusent de mêler des notions «
morales
» — ainsi désignent-ils la notion de personne ! — aux forces politiqu
49
part où s’exercer : d’où les conflits purement «
moraux
» qui nous empêtrent, jusqu’au-delà de nos adolescences. Jeux des enf
50
rgueil physiques, en revanche hérissés de vanités
morales
et de provocantes civilités, qui viennent vous dire, entre deux bridg
51
part où s’exercer : d’où les conflits purement «
moraux
» qui nous empêtrent, jusqu’au-delà de nos adolescences. Jeux des enf
52
rgueil physiques, en revanche hérissés de vanités
morales
et de provocantes civilités, qui viennent vous dire, entre deux bridg
53
leine débâcle printanière des valeurs civiques et
morales
. L’esprit d’Hitler encore, peut-être pour longtemps, tyrannise les Eu
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tristesse, ni même de la tension des contraintes
morales
, dont vécut le roman victorien. Faut-il penser que cette culture fut
55
ure, puisse s’y « fier » et se passer de recettes
morales
inventées par les anciens juifs, Kant, Joseph Prudhomme ou le pasteur
56
des autres ou parlant en général : ceci est bon,
moral
, cela est mauvais, immoral, — porte un jugement d’humaniste, mange du
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; l’objet pur opprime, le sujet pur s’évade ; les
morales
échouent, l’immoralisme n’est qu’une morale de plus ; l’athéisme cons
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et qui met en état de crise toutes nos sécurités
morales
. (Ce n’est qu’à certains degrés de tension que la réalité de nos réal
59
mme un acte et non pas comme un donné physique ou
moral
, matériel ou abstrait. La personne, c’est l’individu engagé dans un c
60
La personne est aussi, par conséquent, l’individu
moral
, l’individu social par excellence. Mais dans son acte seulement, c’es
61
doctrines sont contradictoires ? Les évaluations
morales
sont devenues presque impossibles ? Oui, certes ! Sur le plan de la c
62
privée et la vie publique. Nous n’avons pas deux
morales
. Tout ce que nous allons dire sur la morale sociale ON peut être trad
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grande correspondance existe entre tous les êtres
moraux
et physiques. Il n’y a personne, je le pense, qui, laissant errer ses
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signifierait pas une révolution. Les évaluations
morales
du philosophe et les coutumes du citoyen moderne ont perdu toute comm
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au fascisme, à conduire la critique des hérésies
morales
que toute la bourgeoisie, et le peuple à sa suite, révèrent. Car elle
66
ouvrir la profondeur et la gravité des confusions
morales
dans lesquelles nous vivons. Je ne connais pas de plus salutaire leço
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de se présenter à la table sainte dans un état «
moral
» insuffisant ; mais sait-il bien que seul l’aveu de sa totale insuff
68
disée à l’américaine, et de toutes les « méthodes
morales
», puritaines. Volontaristes, pragmatistes, optimistes, scientifiques
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ble pas à ces tentatives de violation de domicile
moral
. Pour entrer en contact avec les hommes, il n’y a qu’un moyen : c’est
70
t là aussi le moyen de faire tomber les barrières
morales
qui séparent nos contemporains, l’on s’en persuadera facilement en li
71
e faire valoir avec intransigeance. Or le critère
moral
de l’ancienne bourgeoisie a perdu tout prestige à nos yeux. Et les cr
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idienne des citadins : ils ont en tête trente-six
morales
contradictoires et autant de modèles qu’ils voudraient égaler, et cep
73
uls ont su créer des empires solides, des valeurs
morales
stables, de la fidélité. Les blancs seuls savent tenir une parole, se
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oyons un peu sur quelles difficultés. Difficultés
morales
d’abord. La France est démoralisée par une « oligarchie de profiteurs
75
’économique serait le dernier mot des souffrances
morales
? Pour peu qu’on sorte de sa chambre, on est presque forcé d’en conve
76
doctrines sont contradictoires ? Les évaluations
morales
sont devenues presque impossibles ? Oui, certes ! Sur le plan de la c
77
gent, selon le cours des modes, mais les réalités
morales
demeurent et savent se faire entendre sans discontinuer par les génér
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donnait en paix à ses déterminations physiques et
morales
. Doit-on conclure au refus de toute activité politique ? Ce serait ad
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des autres ou parlant en général : ceci est bon,
moral
, cela est mauvais, immoral, — porte un jugement d’humaniste, mange du
80
erbeuse, puis toute cette suite de décompositions
morales
que les historiens vont décrire mais que d’autres savants connaissent
81
es marxistes nous accusent de mêler des notions «
morales
» — ainsi désignent-ils la notion de personne ! — aux forces politiqu
82
privée et la vie publique. Nous n’avons pas deux
morales
. Et tout ce que nous disons sur la morale sociale doit et peut être i
83
ier » de cette façon. À cet égard, l’égalitarisme
moral
a misé sur la lâcheté humaine. C’est le contraire d’un idéal. Pers
84
e sûr appui grâce auquel on peut résister au choc
moral
de la surprise. Dans la panique générale, dans le désordre inévitable
85
saire de beaucoup discourir sur les autres vertus
morales
.) 4. Mieux vaut un convaincu sans influence sociale, que mille sympat
86
olitique européen, et personnalistes dans le plan
moral
, ils occupent une position originale et bien nette, particulièrement
87
e peut être utilement intégrée à notre patrimoine
moral
, culturel, social, national et même religieux. ⁂ Kierkegaard en tant
88
’économique serait le dernier mot des souffrances
morales
? Pour peu qu’on sorte de sa chambre, on est presque forcé d’en conve
89
doctrines sont contradictoires ? Les évaluations
morales
sont devenues presque impossibles ? Oui, certes ! Sur le plan de la c
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gent, selon le cours des modes, mais les réalités
morales
demeurent et savent se faire entendre sans discontinuer par les génér
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donnait en paix à ses déterminations physiques et
morales
. Doit-on conclure au refus de toute activité politique ? Ce serait ad
92
des autres ou parlant en général : ceci est bon,
moral
, cela est mauvais, immoral, — porte un jugement d’humaniste, mange du
93
erbeuse, puis toute cette suite de décompositions
morales
que les historiens vont décrire mais que d’autres savants connaissent
94
es marxistes nous accusent de mêler des notions «
morales
» — ainsi désignent-ils la notion de personne ! — aux forces politiqu
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privée et la vie publique. Nous n’avons pas deux
morales
. Et tout ce que nous disons sur la morale sociale doit et peut être i
96
ier » de cette façon. À cet égard, l’égalitarisme
moral
a misé sur la lâcheté humaine. C’est le contraire d’un idéal. Pers
97
e sûr appui grâce auquel on peut résister au choc
moral
de la surprise. Dans la panique générale, dans le désordre inévitable
98
saire de beaucoup discourir sur les autres vertus
morales
.) 4. Mieux vaut un convaincu sans influence sociale, que mille sympat
99
olitique européen, et personnalistes dans le plan
moral
, ils occupent une position originale et bien nette, particulièrement
100
ien commun. Et l’on admet alors qu’il existe deux
morales
, l’une privée et l’autre politique, la plupart du temps contradictoir
101
que toutes ces pseudo-mesures d’ordre culturel ou
moral
ont été supprimées par l’État soviétique, plus rigoureux dans son app
102
té de Dieu devient insupportable. C’est le « Dieu
moral
» qui empêche, en particulier, une certaine théologie libérale de rec
103
ées, de toutes ces choses. N’est-ce pas ce « Dieu
moral
» qui détourna plusieurs générations des églises où on le prêchait en
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utation de Dieu : en somme, ce n’est que le “Dieu
moral
” qui est réfuté. Il est bien significatif que les fragments de Nietz
105
rien qui s’exagère, par où j’entends : rien de «
moral
» — ou d’immoral. Et l’illusion lorsqu’elle se risque à subsister dan
106
urs à ces abstractions usuelles, à ces catégories
morales
ou sociales que nous croyons « toutes naturelles ». Une forme peut êt
107
n’a voulu donner, jusqu’ici, que les fondements
moraux
ou religieux, et certaines amorces juridiques. Autre différence, ou p
108
ards que nous pouvons porter sur les grands faits
moraux
et matériels du temps. Les mémoires et la correspondance du sinistre
109
s analyses nietzschéennes portant sur les valeurs
morales
. Il attaque l’altruisme, et démasque dans cette « vertu » les effets
110
mps, il a beau, par dépit de l’impuissant amour «
moral
», renverser les données terrestres, tenter le contact par la haine,
111
es leurs, il y a tout l’abîme qui sépare un idéal
moral
d’une foi au Christ vivant ? Car le chrétien n’est pas idéaliste, et
112
su ou n’a osé prévoir l’aboutissement matériel et
moral
de la révolution industrielle, c’est-à-dire du capitalisme. La bourge
113
lent une morale créatrice, prenant le pas sur nos
morales
trop idéalistes, ou cyniques. Et le triomphe d’une telle morale, à so
114
orgueil ni modestie, ni aucune espèce de valeurs
morales
, de même que la digestion, si vous voulez. L’idée même de s’en vanter
115
sister essentiellement dans un réveil des valeurs
morales
les plus traditionnelles. Valeurs de « pères de familles », morale bo
116
l donne un sens à nos vies. Alors les règles, les
morales
et les lois qui nous disaient d’agir dans le même temps qu’elles nous
117
ar accident, une série d’attitudes et de causes «
morales
» à une série parallèle d’attitudes et de faits visibles ; l’accent é
118
Kierkegaard pour une espèce d’esthète du paradoxe
moral
, pour un immoraliste avant la lettre nietzschéenne. Admettons que la
119
ien commun. Et l’on admet alors qu’il existe deux
morales
, l’une privée et l’autre politique, la plupart du temps contradictoir
120
séduits par certains résultats matériels et même
moraux
, et par l’euphorie juvénile qui paraît bien s’être emparée d’une part
121
éhensibles » ; les transformations économiques et
morales
incalculables provoquées par le socialisme d’État ; enfin le défaut c
122
ands trusts, anarchie dans l’enseignement, et dix
morales
contradictoires dont aucune ne sait plus, ou n’ose plus avouer à quel
123
ocialistes, sans étatiser du même coup les forces
morales
du pays. Ils ont tiré la grande leçon de la guerre : pour réussir à c
124
économiques, transmutation de toutes les valeurs
morales
, etc. Et tous ces sens se chevauchent pour former dans l’esprit des p
125
tidienne, l’on pressent chez Kafka des intentions
morales
, une philosophie, et la recherche au moins d’une théologie. Tout cela
126
u dessein secret de Kafka. Sa passion de l’absolu
moral
et religieux, sa psychologie de l’angoisse dérivent sans doute de Kie
127
’un ensemble de causes économiques, politiques et
morales
, dont les « intellectuels » m’apparaissent responsables pour une part
128
cupé exclusivement par les aspects économiques et
moraux
, il semble bien qu’il n’ait pas vu que si la puissance bourgeoise éta
129
ques. Il accorde autant d’importance aux facteurs
moraux
de l’histoire, et par là même sa critique se révèle plus féconde du p
130
iques, des styles de vie, des conceptions d’ordre
moral
. C’est ici qu’une question plus profonde me paraît devoir être posée
131
me de la bourgeoisie, dans ses luttes sociales et
morales
, scientifiques et religieuses, ce fut toujours la raison raisonnante,
132
économiques., transmutation de toutes les valeurs
morales
, etc. Et tous ces sens se chevauchent pour former dans l’esprit des p
133
séduits par certains résultats matériels et même
moraux
, et par l’euphorie juvénile qui paraît bien s’être emparée d’une part
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éhensibles » ; les transformations économiques et
morales
incalculables provoquées par le socialisme d’État ; enfin le défaut c
135
ands trusts, anarchie dans l’enseignement, et dix
morales
contradictoires dont aucune ne sait plus, ou n’ose plus avouer à quel