1
ers qui lui tombent sous la main : le sport et la
morale
romaine. Dans sa hâte salvatrice, M. de Montherlant ne s’est même pas
2
oxal de vouloir unir dans une même philosophie la
morale
jésuite, faite de règles et de contraintes imposées dans le but de re
3
e la liberté et l’initiative individuelles, et la
morale
des sports anglais, morale qui veut former des hommes maîtres d’eux-m
4
e individuelles, et la morale des sports anglais,
morale
qui veut former des hommes maîtres d’eux-mêmes, c’est-à-dire libres.
5
non plus comme une lutte sauvage et déloyale, la
morale
d’équipe devient toute la morale, et les qualités indispensables au b
6
et déloyale, la morale d’équipe devient toute la
morale
, et les qualités indispensables au bon équipier deviennent les qualit
7
on pense). Enfin, enseignement plus général de la
morale
sportive : « la règle de rester en dedans de son action, application
8
tholique. » C’est ce qu’on pourrait appeler une «
morale
constructive » : porter l’effort sur ce qui doit être, et ce qui ne d
9
téressant sera de voir ce qu’il sacrifiera, de la
morale
sportive ou de la morale jésuite. Mais enfin, voici un homme, et non
10
qu’il sacrifiera, de la morale sportive ou de la
morale
jésuite. Mais enfin, voici un homme, et non plus seulement un homme d
11
ue ses « idées générales » ne vaillent rien2 ; sa
morale
virile nous est néanmoins plus proche que la sensualité vaguement chr
12
oins que la significative pauvreté idéologique et
morale
qu’il révèle. Le style brillant et elliptique qui tend à devenir notr
13
n, en dehors de toute préoccupation esthétique ou
morale
. » (p. 42). Le surréalisme ne serait-il donc qu’une sorte de méthode
14
ppellation de saint à ceux qui par leur élévation
morale
ou leurs souffrances semblent s’être le plus rapprochés du Christ ; e
15
reprochent d’avoir méconnu l’élément de grandeur
morale
que les saints maintiennent dans l’Église. M. Guisan va très loin dan
16
ype d’homme profondément antisocial, glorifie une
morale
résolument anarchiste. Ceux qui s’essaient à l’action, c’est encore p
17
rise de notre civilisation, il y a un problème de
morale
à résoudre, une conscience individuelle à recréer. Nous y employer, p
18
ttent les mêmes brouilles de famille entre Art et
Morale
, Pensée et Action… Ces deux moralistes adonnés à la culture et à la l
19
tc. — Certes, aucune époque ne fut à la fois plus
morale
et plus immorale, parce qu’aucune ne s’est autant attachée à chercher
20
hique. Presque tous sont hantés par la peur d’une
morale
qui « déforme », qui mutile une tendance naturelle, qui élague, qui o
21
té, nous étions dominés par le sens d’une réalité
morale
absolue que certains d’entre nous eussent acheté au prix d’un martyre
22
rtus », les pousser jusqu’à l’absurde. Surenchère
morale
dont le début de la Tentative amoureuse offrait déjà une singulière p
23
tincts du corps et de l’âme ; vouloir une foi… La
morale
de demain sera en réaction complète contre celle d’aujourd’hui, parce
24
re, ne connaître que les grands mots de la langue
morale
, suivre à l’égard de soi-même la méthode de l’Évangile qui, prenant à
25
u désordre… (Notes sur la jeune littérature et la
morale
) », Bibliothèque universelle et Revue de Genève, Genève, mars 1926, p
26
Les témoignages ne manquent pas sur la détresse
morale
de la génération surréaliste. Mais tandis que la plupart en sont enco
27
ntique de l’art avec la vie, qui empoisonne et la
morale
et l’esthétique modernes. Et à ce propos, il faut souhaiter que M. Fe
28
ordre social « comme une adroite fêlure ». Notre
morale
est entièrement subordonnée à l’action ; notre individualisme en naît
29
ertu première — et qui légitime tous les dénis de
morale
à quoi nous obligeaient en réalité on sait quel dégoût, et certains d
30
its justifient : sincérité = spontanéité. Mais la
morale
est ce qui s’oppose en premier lieu à la spontanéité. C’est pourquoi
31
semblables considérations, dans le domaine de la
morale
, que le meilleur moyen de se livrer à ses déterminants, c’est de mene
32
part, on veut donner à l’acte gratuit une valeur
morale
en disant qu’il révèle ce qu’il y a de plus secret dans la personnali
33
aissance plus intense et plus émouvante ; mais la
morale
, plutôt que de nous constater, doit nous construire — selon le mode l
34
lite de toute introspection, en littérature et en
morale
. Impossibilité de faire mon autoportrait moral : je bouge tout le tem
35
cas des Faux-Monnayeurs le montre clairement. En
morale
: défaitisme quand il s’agit de gestes qui pourraient entraîner des e
36
s, n’existant pas ? (François Mauriac.) La valeur
morale
de M. Godeau serait définie par l’aspect seul qu’il souffrirait de ga
37
der lui-même à son propre regard. Ainsi la valeur
morale
d’un homme équivalait-elle à l’illusion qu’il était capable d’entrete
38
emps ne cultivent point cette fièvre. Et comme la
morale
ne sait plus leur imposer de feindre encore ce que le cœur ne ressent
39
sociale, patriotique, religieuse (?) et ci-devant
morale
qui protège votre paresse à concevoir en esprit. Ces trois mots vous
40
« Nous étions dominés par le sens d’une réalité
morale
absolue que certains d’entre nous eussent acheté au prix d’un martyre
41
tions que nous haïssions. Notre haine de certaine
morale
ne venait-elle pas de ce qu’en son nom l’on mesurait odieusement une
42
ustraire ne compenseront jamais cette escroquerie
morale
dont je fus la victime, ce vol de quelques joies parfaites de ma jeun
43
re, très « interprété ». Non pas une photographie
morale
, mais une sorte de synthèse de l’homme et de l’homme dans son œuvre,
44
é les caisses d’épargne, monuments d’une bassesse
morale
inconcevable, temples de leurs paresses et de leurs lâchetés, glorifi
45
trophient. Pourvu, dit-on, que subsiste le peu de
morale
nécessaire aux affaires, tout ira bien. (On pense que les formes de l
46
es, tout ira bien. (On pense que les formes de la
morale
peuvent exister sans leur substance religieuse.) L’homme moderne mani
47
outragée, les autres disaient qu’il n’y a plus de
morale
, et ces jeunes gens ont une façon de trancher les questions qui vous
48
s moi, j’avais trop souffert de cette compression
morale
pour, une fois matériellement délivré, en supporter longtemps encore
49
umières », et qui pourtant s’indignent de voir la
morale
actuelle s’attaquer, voyez-vous ça, à la famille, « cette cellule soc
50
réalisations ont ait porté atteinte à la dignité
morale
de ce M. Machin, membre du conseil de paroisse. Je préciserai donc :
51
souvent des catastrophes que beaucoup de rigueur
morale
ne saurait même pas prévoir. NOTE B La culture de notre sensibilité n
52
s moi, j’avais trop souffert de cette compression
morale
pour, une fois matériellement délivré, en supporter longtemps encore
53
lumières » et qui pourtant s’indignent de voir la
morale
actuelle s’attaquer, voyez-vous ça, à la famille, « cette cellule soc
54
oler, si cela peut vous rassurer quant à ma santé
morale
.) La question est de savoir si nous serons des hommes de chair et d’e
55
s réalisations on ait porté atteinte à la dignité
morale
de ce M. Machin, membre du conseil de paroisse. Je préciserai donc :
56
souvent des catastrophes que beaucoup de rigueur
morale
ne saurait même pas prévoir. NOTE B La culture de notre sensibilité n
57
’on va demander sa revanche contre la mesquinerie
morale
du milieu… Étrange misère que celle d’une génération qui, après tant
58
» 8. « La France… n’a pas su faire la révolution
morale
… parce qu’elle manque de sens moral. » Le Français qui n’est ni chrét
59
e, demandera pourquoi il faut faire la révolution
morale
. Voilà notre aphorisme démontré. 9. Enfin je citerai deux petites ph
60
s haut intérêt », le « prix de l’action » et leur
morale
qui ne parle que d’obligations dont on ne saurait à la légère se déba
61
produirait, si par quelque Décret l’on élevait la
Morale
du domaine des actions à celui de la pensée, de l’Apparence à l’Essen
62
rine, d’un Perken, les traits d’une individualité
morale
qui n’est sans doute que l’idée la plus forte que M. Malraux se fait
63
e condamnation des passions humaines, et comme la
morale
du roman. Mais nous ne croyons pas qu’une œuvre de cette envergure co
64
e cette envergure comporte à proprement parler de
morale
, malgré ce que dit l’auteur dans sa préface. Bien plutôt, elle est l’
65
ble argument du bonheur, fondement pratique de la
morale
courante. Presque tous les événements de son roman le contredisent. C
66
rkegaard), et dans la Revue de métaphysique et de
morale
. Et voici que l’on annonce de plusieurs côtés21, la publication proch
67
ture alpestre. Il contient en puissance toute une
morale
de l’effort individuel et désintéressé, un constructivisme assez aust
68
ible à une âme chrétienne d’atteindre la grandeur
morale
si elle n’a pas connu, ne fût-ce que par sa puissance de sympathie, l
69
ent. Quant à lui, la complexité vivante de sa vie
morale
n’a d’égale que la violence de ses réactions. Une fois, désespéré, —
70
ie profonde. Tels sont les tours que nous joue la
morale
lorsque, se prenant pour fin, elle s’érige en dialectique indépendant
71
que spectateur de ses antagonismes. Dès lors, la
morale
qui, pourtant, seule l’intéresse, n’est plus qu’un jeu d’équilibres r
72
e se réaliser comme unité. Non point parce qu’une
morale
stoïcienne et laïque nous le recommande. Non point à cause de la logi
73
éférence la famille dans sa force de conservation
morale
, alors que le catholique Mauriac s’attarde au spectacle de sa décompo
74
assives de la foi ; soit des œuvres d’édification
morale
, au sens littéral du terme : tendance stoïcienne ; soit des œuvres de
75
ïcienne ; soit des œuvres de révolte contre cette
morale
— tendance nietzschéenne. Tout ceci ne participant que très indirecte
76
douleur, et qui comblait si doucement la débilité
morale
du siècle ! Elle en figura tout ensemble le « bon goût », la mesure,
77
i qui me suis dit mage ou ange, dispensé de toute
morale
, je suis rendu au sol, avec un devoir à chercher et la réalité rugueu
78
a « révélation divine du plus haut principe de la
morale
», tout en vénérant également le soleil, comme une « révélation du Tr
79
léphone et de l’ascenseur console de sa déchéance
morale
, déchéance jalousée d’ailleurs par un prolétariat tout abruti de trav
80
es plus quotidiennes à la fois. Car s’il faut une
morale
simple, nous ne saurions admettre que celle qui dirait : « Faites ce
81
qu’il n’est plus temps de discuter, une position
morale
exemplairement ambiguë. Rien de plus légitime que le désir d’être ent
82
ésentement de Jouhandeau, c’est de transcender la
morale
et ses canons donnés d’avance. L’audace du « choix » ou du « dépassem
83
du « dépassement », cette vertu qui « supprime la
morale
», Jouhandeau l’appelle imprudence ou générosité. Et ces mots ne dési
84
en et mal appartiennent au règne de la loi (de la
morale
). Et c’est la foi qui en libère, non pas cette « générosité » malgré
85
pleurard… Et l’on parla pourtant de la conscience
morale
. On en parla, bien sûr, comme d’une de ces célébrités respectables et
86
les plus frappants apparaissent déterminés par la
morale
du titanisme. Or elle implique la réalité de la métamorphose. Les aut
87
s moyens appropriés, par une politique ou par une
morale
. D’une part l’on tient la déficience pour essentielle ; de l’autre el
88
n’est pas à une routine que l’on sacrifie, à une
morale
, à je ne sais quel profit : c’est à une parade incontestablement vain
89
s haut intérêt », le « prix de l’action » et leur
morale
qui ne parle que d’ obligations dont on ne saurait à la légère se déb
90
produirait, si par quelque Décret l’on élevait la
Morale
du domaine des actions à celui de la pensée, de l’Apparence à l’Essen
91
vénération du réel. Tel serait le fondement d’une
morale
des idées « par-delà le logique et l’absurde ». Ah bien ! je connais
92
les plus frappants apparaissent déterminés par la
morale
du titanisme. Or elle implique la réalité de la métamorphose. Les aut
93
s moyens appropriés, par une politique ou par une
morale
. D’une part l’on tient la déficience pour essentielle ; de l’autre el
94
n’est pas à une routine que l’on sacrifie, à une
morale
, à je ne sais quel profit : c’est à une parade incontestablement vain
95
produirait, si par quelque Décret l’on élevait la
Morale
du domaine des actions à celui de la pensée, de l’Apparence à l’Essen
96
vénération du réel. Tel serait le fondement d’une
morale
des idées « par-delà le logique et l’absurde ». Ah bien ! je connais
97
dmiré par Fénelon, auteur de vingt traités sur la
morale
, la liturgie et la théologie qui furent traduits dans toute l’Europe,
98
t à la fois de l’histoire, de la politique, de la
morale
et de la religion. Des livres comme l’Essai sur la France, de E. R. C
99
évolutionnaires. (Mort de la pensée et Mort de la
morale
bourgeoise d’E. Berl, manifestes de groupements de jeunes tels que Es
100
eurer agressifs dans leur volonté de confondre la
morale
petite-bourgeoise avec les ordres de la foi. Et l’on a vu Babitt. Mai
101
décrit ainsi : « Dans cette philosophie et cette
morale
est délibérément supprimée toute idée de liberté, toute idée de propr
102
concevable ; dénoncer tous les codes existants de
morale
, parce qu’ils dénaturent ou refoulent la question, en lui fournissant
103
éloquence, l’érudition, les grands sentiments, la
morale
en soi (pas la morale en vertu d’un dogme), le nationalisme, l’ironie
104
, les grands sentiments, la morale en soi (pas la
morale
en vertu d’un dogme), le nationalisme, l’ironie, le scepticisme, le p
105
ées, ni le bavardage, ni une espèce d’indignation
morale
aux sursauts fréquents. 25. « Mais cela (les patriotismes de l’Europ
106
aucune occasion de critiquer dans cette revue la
morale
du travail sur laquelle le monde bourgeois prétend fonder la dignité
107
se l’hypocrisie plus ou moins consciente de cette
morale
, que le soviétisme est en train de rajeunir, Staline prenant glorieus
108
secret1 de la plupart de ses membres, la dignité
morale
qu’elle attribue au travail ; mais son effort réel consiste d’autre p
109
animal s’assure à moins de frais. Sinistre farce.
Morale
officielle de la Troisième République, de l’Amérique et des Soviets.
110
nisme grossier — « Je gagne mon bifteck » — de la
morale
bourgeoise, et de l’idéalisme socialiste, démocratisation du confort
111
les morales échouent, l’immoralisme n’est qu’une
morale
de plus ; l’athéisme conserve l’orgueil bourgeois, les religions cons
112
n qui ne porte pas sur le détail ni sur la valeur
morale
de cette méthode, mais qui tombe perpendiculairement sur le plan huma
113
n absolument nouvelle, dans un instant dont nulle
morale
ne peut prévoir le sens dernier. ⁂ Une synthèse qui précède et dépass
114
e arbitrairement dans les cadres d’une dogmatique
morale
: c’est plutôt qu’il suit Saint-Évremond de trop près dans les méandr
115
et inconcevable avec le Christ, et non point une
morale
prudente, garantie de bonheur terrestre ou céleste. Car cette rencont
116
te. Bourré de petits faits vrais dont l’intention
morale
est évidente, il est doublement édifiant. Ceux qui ont aimé le Chemin
117
ans des proportions considérables selon la valeur
morale
des êtres ou les habitudes de la race. À supposer qu’une science, enc
118
des grands problèmes sociaux est une question de
morale
individuelle. » L’originalité d’une morale individuelle apte à résoud
119
ion de morale individuelle. » L’originalité d’une
morale
individuelle apte à résoudre les conflits sociaux se réduirait probab
120
st pourquoi des généralités abstraites telles que
morale
ou socialisme 10, entités que l’on peut considérer en soi comme des s
121
r sur cet individu toutes les institutions, et la
morale
, c’est méconnaître la nature concrète de l’homme, qui comporte le con
122
s par le cadre policier de l’État, par l’ambiance
morale
que créent la Presse et la Publicité, et par la peur des bouleverseme
123
deux morales. Tout ce que nous allons dire sur la
morale
sociale ON peut être traduit immédiatement en institutions économique
124
lus humain. C’est aussi l’homme le plus utile. La
morale
de l’Ordre nouveau, ce sera la morale de l’homme debout, de l’homme e
125
s utile. La morale de l’Ordre nouveau, ce sera la
morale
de l’homme debout, de l’homme en acte. Non pas une morale qui impose
126
e l’homme debout, de l’homme en acte. Non pas une
morale
qui impose un certain nombre de vertus officielles, et qui prenne pou
127
en-Respectable ou le Travailleur en soi. Mais une
morale
qui exige de chaque homme qu’il tienne sa place unique dans la commun
128
n qu’elle soit prêchée à l’école comme une valeur
morale
, crée un abîme entre la vie privée et la vie publique. Nous en voyons
129
bus de langage que de prétendre voir une personne
morale
dont on récusait par avance les actes caractéristiques ? N’était-ce p
130
dans ses formes supérieures, puis par la sagesse
morale
courante. L’un et l’autre le conduisent à des impasses tragiques ; ma
131
e » qu’attaquait Nietzsche, c’est, en réalité, la
morale
bourgeoise. Scheler le démontre avec maîtrise dans un chapitre consac
132
sont laissés prendre. C’est tout le procès de la
morale
laïque, ou kantienne, qu’amorce ici Scheler. Je ne veux donner qu’un
133
n’est pas le chrétien, c’est le bourgeois dont la
morale
usurpe l’apparence évangélique, en haine de l’Évangile et de ses exig
134
u’il est urgent que les chrétiens opposent à la «
morale
des commerçants » — comme disait Nietzsche — qui domine notre société
135
(Desclée, De Brouwer). 46. Cf. Généalogie de la
Morale
(Mercure de France). 47. Converti au catholicisme après avoir écrit
136
il bien que seul l’aveu de sa totale insuffisance
morale
lui donne le droit de saisir le salut dont les signes sacrés sont le
137
? Ni de théologie, ni de problèmes sociaux, ni de
morale
; ni même d’évangélisation. Il s’agissait de mettre en commun des dif
138
rnier méfait de « la foule » dans notre existence
morale
. Une question mal posée. Un regard trouble porté sur la réalité. t.
139
stes bourgeois — mais personne ne croit plus à la
morale
bourgeoise — d’autre part les immoralistes, mais ils ne vont pas jusq
140
leur mission n’ont jamais craint d’affirmer leur
morale
. Elles n’ont jamais pensé qu’une œuvre d’art perdrait de sa valeur à
141
tale de l’homme et sur une absolue intransigeance
morale
: en un mot, sur la personne et sur les personnes ; c’est que l’Ordre
142
roman ? Des caractères, de la vie intérieure, une
morale
qui mette des obstacles et qui crée des conflits dramatiques dans les
143
le, tout prêt à sanctionner cette confusion de la
morale
et de l’argent que les bourgeois s’obstinent à nommer l’ordre social.
144
doctrine. Mais pourquoi dire que la guerre est «
morale
» ou qu’elle est « juste et nécessaire » ? Nécessité et justice sont
145
» ? Nécessité et justice sont deux choses ; et la
morale
voudrait qu’on ne fît pas de guerre. D’ailleurs la guerre moderne n’e
146
ination. Leur médiocrité même, leur petite taille
morale
, empêcheront qu’on les juge trop durement responsables. Mais prenons
147
ire un homme qui connaît un faux dieu (conscience
morale
, justice humaine, nation, peuple, etc.), cet absolu n’est plus le Die
148
bsolu n’est plus le Dieu caché, mais une croyance
morale
divinisée, une idole malfaisante. 18. « Omnis recta cognitio Dei a
149
eurer agressifs dans leur volonté de confondre la
morale
petite-bourgeoise avec les ordres de la foi. Et l’on a vu Babitt. Mai
150
décrit ainsi : « Dans cette philosophie et cette
morale
est délibérément supprimée toute idée de liberté, toute idée de propr
151
gtemps, les chrétiens ont cru pouvoir utiliser la
morale
de ce monde, qui est une morale d’intérêts humains, alors que le comm
152
uvoir utiliser la morale de ce monde, qui est une
morale
d’intérêts humains, alors que le commandement du Christ est un comman
153
r sur cet individu toutes les institutions, et la
morale
, c’est méconnaître la nature concrète de l’homme, qui comporte le con
154
s par le cadre policier de l’État, par l’ambiance
morale
que créent la Presse et la Publicité, et par la peur des bouleverseme
155
s deux morales. Et tout ce que nous disons sur la
morale
sociale doit et peut être immédiatement traduit en institutions écono
156
lus humain. C’est aussi l’homme le plus utile. La
morale
de l’ordre nouveau, ce sera la morale de l’homme debout, de l’homme e
157
s utile. La morale de l’ordre nouveau, ce sera la
morale
de l’homme debout, de l’homme en acte. Non pas une morale qui impose
158
e l’homme debout, de l’homme en acte. Non pas une
morale
qui impose un certain nombre de vertus officielles, et qui prenne pou
159
en-Respectable ou le Travailleur en soi. Mais une
morale
qui exige de chaque homme qu’il tienne sa place unique dans la commun
160
n qu’elle soit prêchée à l’école comme une valeur
morale
, crée un abîme entre la vie privée et la vie publique.
161
et dont tout le plaisir, tout l’honneur, toute la
morale
soient de faire vivre ceux-là mêmes qui lui refusent leur reconnaissa
162
té. Elle possède ainsi, par elle-même, une valeur
morale
pour le révolutionnaire, qu’elle prépare sans cesse aux actes nécessa
163
ucune occasion de critiquer dans cette revue68 la
morale
du travail sur laquelle le monde bourgeois prétend fonder la dignité
164
se l’hypocrisie plus ou moins consciente de cette
morale
, que le soviétisme est en train de rajeunir, Staline prenant glorieus
165
secret69 de la plupart de ses membres, la dignité
morale
qu’elle attribue au travail ; mais son effort réel consiste d’autre p
166
animal s’assure à moins de frais. Sinistre farce.
Morale
officielle de la Troisième République, de l’Amérique et des Soviets.
167
nisme grossier — « Je gagne mon bifteck » — de la
morale
bourgeoise, et de l’idéalisme socialiste, démocratisation du confort
168
e la vie. Le fougueux Victor Erémita symbolise la
morale
du jeune fou de l’Ecclésiaste : in vino veritas ! L’assesseur Wilhem,
169
doctrine. Mais pourquoi dire que la guerre est «
morale
» ou qu’elle est « juste et nécessaire » ? Nécessité et justice sont
170
» ? Nécessité et justice sont deux choses ; et la
morale
voudrait qu’on ne fît pas de guerre. D’ailleurs, la guerre moderne n’
171
ination. Leur médiocrité même, leur petite taille
morale
, empêcheront qu’on les juge trop durement responsables. Mais prenons
172
ire un homme qui connaît un faux dieu (conscience
morale
, justice humaine, nation, peuple, etc.), cet absolu n’est plus le Die
173
bsolu n’est plus le Dieu caché, mais une croyance
morale
divinisée, une idole malfaisante. 13. « Omnis recta cognitio Dei ab
174
eurer agressifs dans leur volonté de confondre la
morale
petite-bourgeoise avec les ordres de la foi. Et l’on a vu Babitt. Mai
175
décrit ainsi : « Dans cette philosophie et cette
morale
est délibérément supprimée toute idée de liberté, toute idée de propr
176
ngtemps les chrétiens ont cru pouvoir utiliser la
morale
de ce monde, qui est une morale d’intérêts humains, alors que le comm
177
uvoir utiliser la morale de ce monde, qui est une
morale
d’intérêts humains, alors que le commandement du Christ est un comman
178
r sur cet individu toutes les institutions, et la
morale
, c’est méconnaître la nature concrète de l’homme, qui comporte le con
179
s par le cadre policier de l’État, par l’ambiance
morale
que créent la Presse et la Publicité, et par la peur des bouleverseme
180
s deux morales. Et tout ce que nous disons sur la
morale
sociale doit et peut être immédiatement traduit en institutions écono
181
lus humain. C’est aussi l’homme le plus utile. La
morale
de l’ordre nouveau, ce sera la morale de l’homme debout, de l’homme e
182
s utile. La morale de l’ordre nouveau, ce sera la
morale
de l’homme debout, de l’homme en acte. Non pas une morale qui impose
183
e l’homme debout, de l’homme en acte. Non pas une
morale
qui impose un certain nombre de vertus officielles, et qui prenne pou
184
en-Respectable ou le Travailleur en soi. Mais une
morale
qui exige de chaque homme qu’il tienne sa place unique dans la commun
185
n qu’elle soit prêchée à l’école comme une valeur
morale
, crée un abîme entre la vie privée et la vie publique.
186
et dont tout le plaisir, tout l’honneur, toute la
morale
soient de faire vivre ceux-là mêmes qui lui refusent leur reconnaissa
187
té. Elle possède ainsi, par elle-même, une valeur
morale
pour le révolutionnaire, qu’elle prépare sans cesse aux actes nécessa
188
ucune occasion de critiquer dans cette revue71 la
morale
du travail sur laquelle le monde bourgeois prétend fonder la dignité
189
se l’hypocrisie plus ou moins consciente de cette
morale
, que le soviétisme est en train de rajeunir, Staline prenant glorieus
190
secret72 de la plupart de ses membres, la dignité
morale
qu’elle attribue au travail ; mais son effort réel consiste d’autre p
191
animal s’assure à moins de frais. Sinistre farce.
Morale
officielle de la Troisième République, de l’Amérique et des Soviets.
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nisme grossier — « Je gagne mon bifteck » — de la
morale
bourgeoise, et de l’idéalisme socialiste, démocratisation du confort
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onnement de l’État, la paix publique, la grandeur
morale
de la nation et le libre déploiement de ses forces créatrices. Le but
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ors il ne peut plus y avoir d’opposition entre la
morale
privée et la morale publique. Car la politique ne fait que reproduire
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y avoir d’opposition entre la morale privée et la
morale
publique. Car la politique ne fait que reproduire à une vaste échelle
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nne au monde n’a jamais mené une vie parfaitement
morale
, pour renoncer à affirmer une morale ? Est-ce une raison, parce que l
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parfaitement morale, pour renoncer à affirmer une
morale
? Est-ce une raison, parce que les « politiques » pratiquées jusqu’ic
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à l’écart d’une société hostile, dans une ascèse
morale
soutenue. L’aîné, c’est ce Rouveyre que nous ont révélé des dessins c
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», c’est-à-dire en vertu de la foi, contre toute
morale
et toute règle « générale ». Il va commettre un meurtre, et c’est par
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royez qu’il y a, à côté de Dieu, encore un dieu :
morale
, devoir kantien, conscience, notion humaine de la justice, science, m
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résolu pour autant, fermente et empoisonne la vie
morale
de la nation. Il devient un foyer de fièvre et un facteur d’énervemen
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illeurs, il exalte l’égoïsme contre la soi-disant
morale
du Christ, et au nom d’une espèce de « virtu » dont il laisse entendr
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ise parvienne à construire une doctrine, sociale,
morale
, économique, qui puisse s’imposer au grand nombre sans violences, san
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à une politique chrétienne que je ne crois à une
morale
chrétienne codifiée, rationalisée, dispensant chaque chrétien de reco
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espect de l’homme qui n’ont aucun rapport avec la
morale
pratique du monde économique et financier. Tout le monde sait que la
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conomique et financier. Tout le monde sait que la
morale
des affaires est à peu près le contraire de la morale, et que les néc
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le des affaires est à peu près le contraire de la
morale
, et que les nécessités économiques ne tiennent pas compte de nos beau
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action, ou si l’on veut, pour simplifier, de leur
morale
. Et toute morale se fonde dans une religion, même la morale de ceux q
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n veut, pour simplifier, de leur morale. Et toute
morale
se fonde dans une religion, même la morale de ceux qui se croient inc
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toute morale se fonde dans une religion, même la
morale
de ceux qui se croient incroyants. Or c’est précisément cette tâche é
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asmante, cette tâche de recréer une mesure et une
morale
communautaire que se sont assignée les groupes personnalistes, sur l’
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t de l’état d’esprit général. Elles appellent une
morale
créatrice, prenant le pas sur nos morales trop idéalistes, ou cynique
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éalistes, ou cyniques. Et le triomphe d’une telle
morale
, à son tour, ne sera possible, que si l’on peut déduire de cette mora
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sera possible, que si l’on peut déduire de cette
morale
un système cohérent, englobant à la fois l’économie et la pensée, et
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angoisse est dans les refoulements qu’imposent la
morale
, l’Église, les exploiteurs, la raison. Le rêve se trouve refoulé par
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la pensée se dégage mieux. Quoique toute douleur
morale
puisse être ramenée à un système de coordonnées sociales, on a trop o
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ystème général de choses en ignorant cette misère
morale
qui, trop profondément ancrée en l’homme pour qu’elle disparaisse par