1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 ers qui lui tombent sous la main : le sport et la morale romaine. Dans sa hâte salvatrice, M. de Montherlant ne s’est même pas
2 oxal de vouloir unir dans une même philosophie la morale jésuite, faite de règles et de contraintes imposées dans le but de re
3 e la liberté et l’initiative individuelles, et la morale des sports anglais, morale qui veut former des hommes maîtres d’eux-m
4 e individuelles, et la morale des sports anglais, morale qui veut former des hommes maîtres d’eux-mêmes, c’est-à-dire libres.
5 non plus comme une lutte sauvage et déloyale, la morale d’équipe devient toute la morale, et les qualités indispensables au b
6 et déloyale, la morale d’équipe devient toute la morale , et les qualités indispensables au bon équipier deviennent les qualit
7 on pense). Enfin, enseignement plus général de la morale sportive : « la règle de rester en dedans de son action, application
8 tholique. » C’est ce qu’on pourrait appeler une «  morale constructive » : porter l’effort sur ce qui doit être, et ce qui ne d
9 téressant sera de voir ce qu’il sacrifiera, de la morale sportive ou de la morale jésuite. Mais enfin, voici un homme, et non
10 qu’il sacrifiera, de la morale sportive ou de la morale jésuite. Mais enfin, voici un homme, et non plus seulement un homme d
11 ue ses « idées générales » ne vaillent rien2 ; sa morale virile nous est néanmoins plus proche que la sensualité vaguement chr
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Breton, Manifeste du surréalisme (juin 1925)
12 oins que la significative pauvreté idéologique et morale qu’il révèle. Le style brillant et elliptique qui tend à devenir notr
13 n, en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale . » (p. 42). Le surréalisme ne serait-il donc qu’une sorte de méthode
3 1926, Articles divers (1924–1930). Conférence de René Guisan « Sur le Saint » (2 février 1926)
14 ppellation de saint à ceux qui par leur élévation morale ou leurs souffrances semblent s’être le plus rapprochés du Christ ; e
15 reprochent d’avoir méconnu l’élément de grandeur morale que les saints maintiennent dans l’Église. M. Guisan va très loin dan
4 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
16 ype d’homme profondément antisocial, glorifie une morale résolument anarchiste. Ceux qui s’essaient à l’action, c’est encore p
17 rise de notre civilisation, il y a un problème de morale à résoudre, une conscience individuelle à recréer. Nous y employer, p
18 ttent les mêmes brouilles de famille entre Art et Morale , Pensée et Action… Ces deux moralistes adonnés à la culture et à la l
19 tc. — Certes, aucune époque ne fut à la fois plus morale et plus immorale, parce qu’aucune ne s’est autant attachée à chercher
20 hique. Presque tous sont hantés par la peur d’une morale qui « déforme », qui mutile une tendance naturelle, qui élague, qui o
21 té, nous étions dominés par le sens d’une réalité morale absolue que certains d’entre nous eussent acheté au prix d’un martyre
22 rtus », les pousser jusqu’à l’absurde. Surenchère morale dont le début de la Tentative amoureuse offrait déjà une singulière p
23 tincts du corps et de l’âme ; vouloir une foi… La morale de demain sera en réaction complète contre celle d’aujourd’hui, parce
24 re, ne connaître que les grands mots de la langue morale , suivre à l’égard de soi-même la méthode de l’Évangile qui, prenant à
25 u désordre… (Notes sur la jeune littérature et la morale ) », Bibliothèque universelle et Revue de Genève, Genève, mars 1926, p
5 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). René Crevel, Mon corps et moi (mai 1926)
26 Les témoignages ne manquent pas sur la détresse morale de la génération surréaliste. Mais tandis que la plupart en sont enco
6 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ramon Fernandez, Messages (juillet 1926)
27 ntique de l’art avec la vie, qui empoisonne et la morale et l’esthétique modernes. Et à ce propos, il faut souhaiter que M. Fe
7 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, La Tentation de l’Occident (décembre 1926)
28 ordre social « comme une adroite fêlure ». Notre morale est entièrement subordonnée à l’action ; notre individualisme en naît
8 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
29 ertu première — et qui légitime tous les dénis de morale à quoi nous obligeaient en réalité on sait quel dégoût, et certains d
30 its justifient : sincérité = spontanéité. Mais la morale est ce qui s’oppose en premier lieu à la spontanéité. C’est pourquoi
31 semblables considérations, dans le domaine de la morale , que le meilleur moyen de se livrer à ses déterminants, c’est de mene
32 part, on veut donner à l’acte gratuit une valeur morale en disant qu’il révèle ce qu’il y a de plus secret dans la personnali
33 aissance plus intense et plus émouvante ; mais la morale , plutôt que de nous constater, doit nous construire — selon le mode l
34 lite de toute introspection, en littérature et en morale . Impossibilité de faire mon autoportrait moral : je bouge tout le tem
35 cas des Faux-Monnayeurs le montre clairement. En morale  : défaitisme quand il s’agit de gestes qui pourraient entraîner des e
36 s, n’existant pas ? (François Mauriac.) La valeur morale de M. Godeau serait définie par l’aspect seul qu’il souffrirait de ga
37 der lui-même à son propre regard. Ainsi la valeur morale d’un homme équivalait-elle à l’illusion qu’il était capable d’entrete
9 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Bernard Barbey, La Maladère (février 1927)
38 emps ne cultivent point cette fièvre. Et comme la morale ne sait plus leur imposer de feindre encore ce que le cœur ne ressent
10 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
39 sociale, patriotique, religieuse (?) et ci-devant morale qui protège votre paresse à concevoir en esprit. Ces trois mots vous
40   « Nous étions dominés par le sens d’une réalité morale absolue que certains d’entre nous eussent acheté au prix d’un martyre
41 tions que nous haïssions. Notre haine de certaine morale ne venait-elle pas de ce qu’en son nom l’on mesurait odieusement une
11 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
42 ustraire ne compenseront jamais cette escroquerie morale dont je fus la victime, ce vol de quelques joies parfaites de ma jeun
12 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Rainer Maria Rilke (décembre 1927)
43 re, très « interprété ». Non pas une photographie morale , mais une sorte de synthèse de l’homme et de l’homme dans son œuvre,
13 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
44 é les caisses d’épargne, monuments d’une bassesse morale inconcevable, temples de leurs paresses et de leurs lâchetés, glorifi
14 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
45 trophient. Pourvu, dit-on, que subsiste le peu de morale nécessaire aux affaires, tout ira bien. (On pense que les formes de l
46 es, tout ira bien. (On pense que les formes de la morale peuvent exister sans leur substance religieuse.) L’homme moderne mani
15 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’ordre social. Le Libéralisme. L’inspiration (novembre 1929)
47 outragée, les autres disaient qu’il n’y a plus de morale , et ces jeunes gens ont une façon de trancher les questions qui vous
16 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
48 s moi, j’avais trop souffert de cette compression morale pour, une fois matériellement délivré, en supporter longtemps encore
17 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 6. La trahison de l’instruction publique
49 umières », et qui pourtant s’indignent de voir la morale actuelle s’attaquer, voyez-vous ça, à la famille, « cette cellule soc
18 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
50 réalisations ont ait porté atteinte à la dignité morale de ce M. Machin, membre du conseil de paroisse. Je préciserai donc :
51 souvent des catastrophes que beaucoup de rigueur morale ne saurait même pas prévoir. NOTE B La culture de notre sensibilité n
19 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
52 s moi, j’avais trop souffert de cette compression morale pour, une fois matériellement délivré, en supporter longtemps encore
20 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 6. La trahison de l’instruction publique
53 lumières » et qui pourtant s’indignent de voir la morale actuelle s’attaquer, voyez-vous ça, à la famille, « cette cellule soc
21 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
54 oler, si cela peut vous rassurer quant à ma santé morale .) La question est de savoir si nous serons des hommes de chair et d’e
55 s réalisations on ait porté atteinte à la dignité morale de ce M. Machin, membre du conseil de paroisse. Je préciserai donc :
56 souvent des catastrophes que beaucoup de rigueur morale ne saurait même pas prévoir. NOTE B La culture de notre sensibilité n
22 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Jullien du Breuil, Kate (avril 1930)
57 ’on va demander sa revanche contre la mesquinerie morale du milieu… Étrange misère que celle d’une génération qui, après tant
23 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
58 » 8. « La France… n’a pas su faire la révolution morale … parce qu’elle manque de sens moral. » Le Français qui n’est ni chrét
59 e, demandera pourquoi il faut faire la révolution morale . Voilà notre aphorisme démontré. 9. Enfin je citerai deux petites ph
24 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
60 s haut intérêt », le « prix de l’action » et leur morale qui ne parle que d’obligations dont on ne saurait à la légère se déba
25 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
61 produirait, si par quelque Décret l’on élevait la Morale du domaine des actions à celui de la pensée, de l’Apparence à l’Essen
26 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Malraux, La Voie royale (février 1931)
62 rine, d’un Perken, les traits d’une individualité morale qui n’est sans doute que l’idée la plus forte que M. Malraux se fait
27 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
63 e condamnation des passions humaines, et comme la morale du roman. Mais nous ne croyons pas qu’une œuvre de cette envergure co
64 e cette envergure comporte à proprement parler de morale , malgré ce que dit l’auteur dans sa préface. Bien plutôt, elle est l’
65 ble argument du bonheur, fondement pratique de la morale courante. Presque tous les événements de son roman le contredisent. C
28 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kierkegaard (mai 1931)
66 rkegaard), et dans la Revue de métaphysique et de morale . Et voici que l’on annonce de plusieurs côtés21, la publication proch
29 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
67 ture alpestre. Il contient en puissance toute une morale de l’effort individuel et désintéressé, un constructivisme assez aust
30 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
68 ible à une âme chrétienne d’atteindre la grandeur morale si elle n’a pas connu, ne fût-ce que par sa puissance de sympathie, l
69 ent. Quant à lui, la complexité vivante de sa vie morale n’a d’égale que la violence de ses réactions. Une fois, désespéré, — 
31 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
70 ie profonde. Tels sont les tours que nous joue la morale lorsque, se prenant pour fin, elle s’érige en dialectique indépendant
71 que spectateur de ses antagonismes. Dès lors, la morale qui, pourtant, seule l’intéresse, n’est plus qu’un jeu d’équilibres r
72 e se réaliser comme unité. Non point parce qu’une morale stoïcienne et laïque nous le recommande. Non point à cause de la logi
32 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
73 éférence la famille dans sa force de conservation morale , alors que le catholique Mauriac s’attarde au spectacle de sa décompo
74 assives de la foi ; soit des œuvres d’édification morale , au sens littéral du terme : tendance stoïcienne ; soit des œuvres de
75 ïcienne ; soit des œuvres de révolte contre cette morale — tendance nietzschéenne. Tout ceci ne participant que très indirecte
33 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
76 douleur, et qui comblait si doucement la débilité morale du siècle ! Elle en figura tout ensemble le « bon goût », la mesure,
34 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
77 i qui me suis dit mage ou ange, dispensé de toute morale , je suis rendu au sol, avec un devoir à chercher et la réalité rugueu
35 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
78 a « révélation divine du plus haut principe de la morale  », tout en vénérant également le soleil, comme une « révélation du Tr
36 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
79 léphone et de l’ascenseur console de sa déchéance morale , déchéance jalousée d’ailleurs par un prolétariat tout abruti de trav
80 es plus quotidiennes à la fois. Car s’il faut une morale simple, nous ne saurions admettre que celle qui dirait : « Faites ce
37 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Querelles de famille, par Georges Duhamel (mai 1932)
81 qu’il n’est plus temps de discuter, une position morale exemplairement ambiguë. Rien de plus légitime que le désir d’être ent
38 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Éloge de l’imprudence, par Marcel Jouhandeau (septembre 1932)
82 ésentement de Jouhandeau, c’est de transcender la morale et ses canons donnés d’avance. L’audace du « choix » ou du « dépassem
83 du « dépassement », cette vertu qui « supprime la morale  », Jouhandeau l’appelle imprudence ou générosité. Et ces mots ne dési
84 en et mal appartiennent au règne de la loi (de la morale ). Et c’est la foi qui en libère, non pas cette « générosité » malgré
39 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
85 pleurard… Et l’on parla pourtant de la conscience morale . On en parla, bien sûr, comme d’une de ces célébrités respectables et
40 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
86 les plus frappants apparaissent déterminés par la morale du titanisme. Or elle implique la réalité de la métamorphose. Les aut
87 s moyens appropriés, par une politique ou par une morale . D’une part l’on tient la déficience pour essentielle ; de l’autre el
41 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
88 n’est pas à une routine que l’on sacrifie, à une morale , à je ne sais quel profit : c’est à une parade incontestablement vain
42 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
89 s haut intérêt », le « prix de l’action » et leur morale qui ne parle que d’ obligations dont on ne saurait à la légère se déb
90 produirait, si par quelque Décret l’on élevait la Morale du domaine des actions à celui de la pensée, de l’Apparence à l’Essen
43 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
91 vénération du réel. Tel serait le fondement d’une morale des idées « par-delà le logique et l’absurde ». Ah bien ! je connais
44 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
92 les plus frappants apparaissent déterminés par la morale du titanisme. Or elle implique la réalité de la métamorphose. Les aut
93 s moyens appropriés, par une politique ou par une morale . D’une part l’on tient la déficience pour essentielle ; de l’autre el
45 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
94 n’est pas à une routine que l’on sacrifie, à une morale , à je ne sais quel profit : c’est à une parade incontestablement vain
46 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
95 produirait, si par quelque Décret l’on élevait la Morale du domaine des actions à celui de la pensée, de l’Apparence à l’Essen
47 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
96 vénération du réel. Tel serait le fondement d’une morale des idées « par-delà le logique et l’absurde ». Ah bien ! je connais
48 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — IV
97 dmiré par Fénelon, auteur de vingt traités sur la morale , la liturgie et la théologie qui furent traduits dans toute l’Europe,
49 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
98 t à la fois de l’histoire, de la politique, de la morale et de la religion. Des livres comme l’Essai sur la France, de E. R. C
99 évolutionnaires. (Mort de la pensée et Mort de la morale bourgeoise d’E. Berl, manifestes de groupements de jeunes tels que Es
50 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
100 eurer agressifs dans leur volonté de confondre la morale petite-bourgeoise avec les ordres de la foi. Et l’on a vu Babitt. Mai
101 décrit ainsi : « Dans cette philosophie et cette morale est délibérément supprimée toute idée de liberté, toute idée de propr
51 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Solutions pratiques ? (mars 1933)
102 concevable ; dénoncer tous les codes existants de morale , parce qu’ils dénaturent ou refoulent la question, en lui fournissant
52 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Pétrarque, par Charles-Albert Cingria (avril 1933)
103 éloquence, l’érudition, les grands sentiments, la morale en soi (pas la morale en vertu d’un dogme), le nationalisme, l’ironie
104 , les grands sentiments, la morale en soi (pas la morale en vertu d’un dogme), le nationalisme, l’ironie, le scepticisme, le p
105 ées, ni le bavardage, ni une espèce d’indignation morale aux sursauts fréquents. 25. « Mais cela (les patriotismes de l’Europ
53 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Liberté ou chômage ? (mai 1933)
106 aucune occasion de critiquer dans cette revue la morale du travail sur laquelle le monde bourgeois prétend fonder la dignité
107 se l’hypocrisie plus ou moins consciente de cette morale , que le soviétisme est en train de rajeunir, Staline prenant glorieus
108 secret1 de la plupart de ses membres, la dignité morale qu’elle attribue au travail ; mais son effort réel consiste d’autre p
54 1933, Esprit, articles (1932–1962). Loisir ou temps vide ? (juillet 1933)
109 animal s’assure à moins de frais. Sinistre farce. Morale officielle de la Troisième République, de l’Amérique et des Soviets.
110 nisme grossier — « Je gagne mon bifteck » — de la morale bourgeoise, et de l’idéalisme socialiste, démocratisation du confort
55 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Dialectique des fins dernières (juillet 1933)
111 les morales échouent, l’immoralisme n’est qu’une morale de plus ; l’athéisme conserve l’orgueil bourgeois, les religions cons
112 n qui ne porte pas sur le détail ni sur la valeur morale de cette méthode, mais qui tombe perpendiculairement sur le plan huma
113 n absolument nouvelle, dans un instant dont nulle morale ne peut prévoir le sens dernier. ⁂ Une synthèse qui précède et dépass
56 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Saint-Évremond ou L’humaniste impur, par Albert-Marie Schmidt (octobre 1933)
114 e arbitrairement dans les cadres d’une dogmatique morale  : c’est plutôt qu’il suit Saint-Évremond de trop près dans les méandr
57 1933, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)
115 et inconcevable avec le Christ, et non point une morale prudente, garantie de bonheur terrestre ou céleste. Car cette rencont
58 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Deuxième Jour de la Création, par Ilya Ehrenbourg (décembre 1933)
116 te. Bourré de petits faits vrais dont l’intention morale est évidente, il est doublement édifiant. Ceux qui ont aimé le Chemin
59 1933, Articles divers (1932-1935). Positions d’attaque pour l’ordre nouveau (décembre 1933)
117 ans des proportions considérables selon la valeur morale des êtres ou les habitudes de la race. À supposer qu’une science, enc
60 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Grammaire de la personne (janvier 1934)
118 des grands problèmes sociaux est une question de morale individuelle. » L’originalité d’une morale individuelle apte à résoud
119 ion de morale individuelle. » L’originalité d’une morale individuelle apte à résoudre les conflits sociaux se réduirait probab
120 st pourquoi des généralités abstraites telles que morale ou socialisme 10, entités que l’on peut considérer en soi comme des s
61 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Communauté révolutionnaire (février 1934)
121 r sur cet individu toutes les institutions, et la morale , c’est méconnaître la nature concrète de l’homme, qui comporte le con
122 s par le cadre policier de l’État, par l’ambiance morale que créent la Presse et la Publicité, et par la peur des bouleverseme
123 deux morales. Tout ce que nous allons dire sur la morale sociale ON peut être traduit immédiatement en institutions économique
124 lus humain. C’est aussi l’homme le plus utile. La morale de l’Ordre nouveau, ce sera la morale de l’homme debout, de l’homme e
125 s utile. La morale de l’Ordre nouveau, ce sera la morale de l’homme debout, de l’homme en acte. Non pas une morale qui impose
126 e l’homme debout, de l’homme en acte. Non pas une morale qui impose un certain nombre de vertus officielles, et qui prenne pou
127 en-Respectable ou le Travailleur en soi. Mais une morale qui exige de chaque homme qu’il tienne sa place unique dans la commun
128 n qu’elle soit prêchée à l’école comme une valeur morale , crée un abîme entre la vie privée et la vie publique. Nous en voyons
62 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). L’Humanité de Jésus d’après Calvin, par Max Dominicé (24 mars 1934)
129 bus de langage que de prétendre voir une personne morale dont on récusait par avance les actes caractéristiques ? N’était-ce p
63 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Quelques œuvres et une biographie de Kierkegaard (26 mai 1934)
130 dans ses formes supérieures, puis par la sagesse morale courante. L’un et l’autre le conduisent à des impasses tragiques ; ma
64 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
131 e » qu’attaquait Nietzsche, c’est, en réalité, la morale bourgeoise. Scheler le démontre avec maîtrise dans un chapitre consac
132 sont laissés prendre. C’est tout le procès de la morale laïque, ou kantienne, qu’amorce ici Scheler. Je ne veux donner qu’un
133 n’est pas le chrétien, c’est le bourgeois dont la morale usurpe l’apparence évangélique, en haine de l’Évangile et de ses exig
134 u’il est urgent que les chrétiens opposent à la «  morale des commerçants » — comme disait Nietzsche — qui domine notre société
135 (Desclée, De Brouwer). 46. Cf. Généalogie de la Morale (Mercure de France). 47. Converti au catholicisme après avoir écrit
65 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Éditorial (juillet 1934)
136 il bien que seul l’aveu de sa totale insuffisance morale lui donne le droit de saisir le salut dont les signes sacrés sont le
66 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le mouvement des groupes — Kagawa (4 août 1934)
137 ? Ni de théologie, ni de problèmes sociaux, ni de morale  ; ni même d’évangélisation. Il s’agissait de mettre en commun des dif
67 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
138 rnier méfait de « la foule » dans notre existence morale . Une question mal posée. Un regard trouble porté sur la réalité. t.
68 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
139 stes bourgeois — mais personne ne croit plus à la morale bourgeoise — d’autre part les immoralistes, mais ils ne vont pas jusq
140 leur mission n’ont jamais craint d’affirmer leur morale . Elles n’ont jamais pensé qu’une œuvre d’art perdrait de sa valeur à
69 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plans de réforme (octobre 1934)
141 tale de l’homme et sur une absolue intransigeance morale  : en un mot, sur la personne et sur les personnes ; c’est que l’Ordre
70 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Au sujet d’un roman : Sara Alelia (3 novembre 1934)
142 roman ? Des caractères, de la vie intérieure, une morale qui mette des obstacles et qui crée des conflits dramatiques dans les
71 1934, Articles divers (1932-1935). Jeunesse déracinée (novembre 1934)
143 le, tout prêt à sanctionner cette confusion de la morale et de l’argent que les bourgeois s’obstinent à nommer l’ordre social.
72 1934, Politique de la personne. Introduction — L’engagement politique
144 doctrine. Mais pourquoi dire que la guerre est «  morale  » ou qu’elle est « juste et nécessaire » ? Nécessité et justice sont
145 » ? Nécessité et justice sont deux choses ; et la morale voudrait qu’on ne fît pas de guerre. D’ailleurs la guerre moderne n’e
73 1934, Politique de la personne. Introduction — Pour une politique à hauteur d’homme
146 ination. Leur médiocrité même, leur petite taille morale , empêcheront qu’on les juge trop durement responsables. Mais prenons
74 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (D’après une discussion)
147 ire un homme qui connaît un faux dieu (conscience morale , justice humaine, nation, peuple, etc.), cet absolu n’est plus le Die
148 bsolu n’est plus le Dieu caché, mais une croyance morale divinisée, une idole malfaisante. 18. « Omnis recta cognitio Dei a
75 1934, Politique de la personne. Idoles — Comment rompre ?
149 eurer agressifs dans leur volonté de confondre la morale petite-bourgeoise avec les ordres de la foi. Et l’on a vu Babitt. Mai
150 décrit ainsi : « Dans cette philosophie et cette morale est délibérément supprimée toute idée de liberté, toute idée de propr
76 1934, Politique de la personne. Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
151 gtemps, les chrétiens ont cru pouvoir utiliser la morale de ce monde, qui est une morale d’intérêts humains, alors que le comm
152 uvoir utiliser la morale de ce monde, qui est une morale d’intérêts humains, alors que le commandement du Christ est un comman
77 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Communauté révolutionnaire
153 r sur cet individu toutes les institutions, et la morale , c’est méconnaître la nature concrète de l’homme, qui comporte le con
154 s par le cadre policier de l’État, par l’ambiance morale que créent la Presse et la Publicité, et par la peur des bouleverseme
155 s deux morales. Et tout ce que nous disons sur la morale sociale doit et peut être immédiatement traduit en institutions écono
156 lus humain. C’est aussi l’homme le plus utile. La morale de l’ordre nouveau, ce sera la morale de l’homme debout, de l’homme e
157 s utile. La morale de l’ordre nouveau, ce sera la morale de l’homme debout, de l’homme en acte. Non pas une morale qui impose
158 e l’homme debout, de l’homme en acte. Non pas une morale qui impose un certain nombre de vertus officielles, et qui prenne pou
159 en-Respectable ou le Travailleur en soi. Mais une morale qui exige de chaque homme qu’il tienne sa place unique dans la commun
160 n qu’elle soit prêchée à l’école comme une valeur morale , crée un abîme entre la vie privée et la vie publique.
78 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
161 et dont tout le plaisir, tout l’honneur, toute la morale soient de faire vivre ceux-là mêmes qui lui refusent leur reconnaissa
79 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Tactique personnaliste
162 té. Elle possède ainsi, par elle-même, une valeur morale pour le révolutionnaire, qu’elle prépare sans cesse aux actes nécessa
80 1934, Politique de la personne. Appendice — Liberté ou chômage ?
163 ucune occasion de critiquer dans cette revue68 la morale du travail sur laquelle le monde bourgeois prétend fonder la dignité
164 se l’hypocrisie plus ou moins consciente de cette morale , que le soviétisme est en train de rajeunir, Staline prenant glorieus
165 secret69 de la plupart de ses membres, la dignité morale qu’elle attribue au travail ; mais son effort réel consiste d’autre p
81 1934, Politique de la personne. Appendice — Loisir ou temps vide ?
166 animal s’assure à moins de frais. Sinistre farce. Morale officielle de la Troisième République, de l’Amérique et des Soviets.
167 nisme grossier — « Je gagne mon bifteck » — de la morale bourgeoise, et de l’idéalisme socialiste, démocratisation du confort
82 1934, Articles divers (1932-1935). Carl Koch, Søren Kierkegaard (1934)
168 e la vie. Le fougueux Victor Erémita symbolise la morale du jeune fou de l’Ecclésiaste : in vino veritas ! L’assesseur Wilhem,
83 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — L’engagement politique
169 doctrine. Mais pourquoi dire que la guerre est «  morale  » ou qu’elle est « juste et nécessaire » ? Nécessité et justice sont
170 » ? Nécessité et justice sont deux choses ; et la morale voudrait qu’on ne fît pas de guerre. D’ailleurs, la guerre moderne n’
84 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — Pour une politique à hauteur d’homme
171 ination. Leur médiocrité même, leur petite taille morale , empêcheront qu’on les juge trop durement responsables. Mais prenons
85 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (d’après une discussion)
172 ire un homme qui connaît un faux dieu (conscience morale , justice humaine, nation, peuple, etc.), cet absolu n’est plus le Die
173 bsolu n’est plus le Dieu caché, mais une croyance morale divinisée, une idole malfaisante. 13. « Omnis recta cognitio Dei ab
86 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Comment rompre ?
174 eurer agressifs dans leur volonté de confondre la morale petite-bourgeoise avec les ordres de la foi. Et l’on a vu Babitt. Mai
175 décrit ainsi : « Dans cette philosophie et cette morale est délibérément supprimée toute idée de liberté, toute idée de propr
87 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
176 ngtemps les chrétiens ont cru pouvoir utiliser la morale de ce monde, qui est une morale d’intérêts humains, alors que le comm
177 uvoir utiliser la morale de ce monde, qui est une morale d’intérêts humains, alors que le commandement du Christ est un comman
88 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Communauté révolutionnaire
178 r sur cet individu toutes les institutions, et la morale , c’est méconnaître la nature concrète de l’homme, qui comporte le con
179 s par le cadre policier de l’État, par l’ambiance morale que créent la Presse et la Publicité, et par la peur des bouleverseme
180 s deux morales. Et tout ce que nous disons sur la morale sociale doit et peut être immédiatement traduit en institutions écono
181 lus humain. C’est aussi l’homme le plus utile. La morale de l’ordre nouveau, ce sera la morale de l’homme debout, de l’homme e
182 s utile. La morale de l’ordre nouveau, ce sera la morale de l’homme debout, de l’homme en acte. Non pas une morale qui impose
183 e l’homme debout, de l’homme en acte. Non pas une morale qui impose un certain nombre de vertus officielles, et qui prenne pou
184 en-Respectable ou le Travailleur en soi. Mais une morale qui exige de chaque homme qu’il tienne sa place unique dans la commun
185 n qu’elle soit prêchée à l’école comme une valeur morale , crée un abîme entre la vie privée et la vie publique.
89 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
186 et dont tout le plaisir, tout l’honneur, toute la morale soient de faire vivre ceux-là mêmes qui lui refusent leur reconnaissa
90 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Tactique personnaliste
187 té. Elle possède ainsi, par elle-même, une valeur morale pour le révolutionnaire, qu’elle prépare sans cesse aux actes nécessa
91 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Liberté ou chômage ?
188 ucune occasion de critiquer dans cette revue71 la morale du travail sur laquelle le monde bourgeois prétend fonder la dignité
189 se l’hypocrisie plus ou moins consciente de cette morale , que le soviétisme est en train de rajeunir, Staline prenant glorieus
190 secret72 de la plupart de ses membres, la dignité morale qu’elle attribue au travail ; mais son effort réel consiste d’autre p
92 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Loisir ou temps vide ?
191 animal s’assure à moins de frais. Sinistre farce. Morale officielle de la Troisième République, de l’Amérique et des Soviets.
192 nisme grossier — « Je gagne mon bifteck » — de la morale bourgeoise, et de l’idéalisme socialiste, démocratisation du confort
93 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Qu’est-ce que la politique ?
193 onnement de l’État, la paix publique, la grandeur morale de la nation et le libre déploiement de ses forces créatrices. Le but
194 ors il ne peut plus y avoir d’opposition entre la morale privée et la morale publique. Car la politique ne fait que reproduire
195 y avoir d’opposition entre la morale privée et la morale publique. Car la politique ne fait que reproduire à une vaste échelle
196 nne au monde n’a jamais mené une vie parfaitement morale , pour renoncer à affirmer une morale ? Est-ce une raison, parce que l
197 parfaitement morale, pour renoncer à affirmer une morale  ? Est-ce une raison, parce que les « politiques » pratiquées jusqu’ic
94 1935, Esprit, articles (1932–1962). André Rouveyre, Singulier (janvier 1935)
198 à l’écart d’une société hostile, dans une ascèse morale soutenue. L’aîné, c’est ce Rouveyre que nous ont révélé des dessins c
95 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Kierkegaard, Dostoïevski, Barth (23 février 1935)
199  », c’est-à-dire en vertu de la foi, contre toute morale et toute règle « générale ». Il va commettre un meurtre, et c’est par
96 1935, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notes en marge de Nietzsche (mars 1935)
200 royez qu’il y a, à côté de Dieu, encore un dieu : morale , devoir kantien, conscience, notion humaine de la justice, science, m
97 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’édit de Nantes et sa révocation (mars-avril 1935)
201 résolu pour autant, fermente et empoisonne la vie morale de la nation. Il devient un foyer de fièvre et un facteur d’énervemen
98 1935, Présence, articles (1932–1946). Contre Nietzsche (avril-mai 1935)
202 illeurs, il exalte l’égoïsme contre la soi-disant morale du Christ, et au nom d’une espèce de « virtu » dont il laisse entendr
99 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
203 ise parvienne à construire une doctrine, sociale, morale , économique, qui puisse s’imposer au grand nombre sans violences, san
204 à une politique chrétienne que je ne crois à une morale chrétienne codifiée, rationalisée, dispensant chaque chrétien de reco
205 espect de l’homme qui n’ont aucun rapport avec la morale pratique du monde économique et financier. Tout le monde sait que la
206 conomique et financier. Tout le monde sait que la morale des affaires est à peu près le contraire de la morale, et que les néc
207 le des affaires est à peu près le contraire de la morale , et que les nécessités économiques ne tiennent pas compte de nos beau
208 action, ou si l’on veut, pour simplifier, de leur morale . Et toute morale se fonde dans une religion, même la morale de ceux q
209 n veut, pour simplifier, de leur morale. Et toute morale se fonde dans une religion, même la morale de ceux qui se croient inc
210 toute morale se fonde dans une religion, même la morale de ceux qui se croient incroyants. Or c’est précisément cette tâche é
211 asmante, cette tâche de recréer une mesure et une morale communautaire que se sont assignée les groupes personnalistes, sur l’
212 t de l’état d’esprit général. Elles appellent une morale créatrice, prenant le pas sur nos morales trop idéalistes, ou cynique
213 éalistes, ou cyniques. Et le triomphe d’une telle morale , à son tour, ne sera possible, que si l’on peut déduire de cette mora
214 sera possible, que si l’on peut déduire de cette morale un système cohérent, englobant à la fois l’économie et la pensée, et
100 1935, Esprit, articles (1932–1962). Tristan Tzara, Grains et Issues (juin 1935)
215 angoisse est dans les refoulements qu’imposent la morale , l’Église, les exploiteurs, la raison. Le rêve se trouve refoulé par
216 la pensée se dégage mieux. Quoique toute douleur morale puisse être ramenée à un système de coordonnées sociales, on a trop o
217 ystème général de choses en ignorant cette misère morale qui, trop profondément ancrée en l’homme pour qu’elle disparaisse par