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e entre Art et Morale, Pensée et Action… Ces deux
moralistes
adonnés à la culture et à la libération du moi paraissent bien les an
2
l est l’état d’esprit de la plupart de nos jeunes
moralistes
. Le mot de paradoxe serait bien pauvre pour expliquer ce besoin de po
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s qu’ils écrivent des odes civiques. Mais que nos
moralistes
— presque tous les jeunes écrivains — se souviennent de penser en fon
4
ntherlant, plutôt stoïcien, celui-là. Et c’est un
moraliste
de grande race, qui peut nous mener à des hauteurs où devient naturel
5
des poètes, des philosophes, des psychiatres, des
moralistes
et des charlatans ont hasardé des réponses à cette interrogation que
6
tit jugement dernier de ses personnages, comme le
moraliste
s’arroge le pouvoir de séparer le bien du mal parmi les actions d’aut
7
ent visiblement, force les faits, agit comme un «
moraliste
» désireux de justifier une thèse plus que de faire comprendre la réa
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nse pas qu’il faille opposer aux suggestions d’un
moraliste
trop subtil les vaniteux verdicts d’une moralité toute faite. Je ne m
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e n’apparaissent pas plus souvent chez d’autres «
moralistes
» c’est que ceux-ci sont moins intelligents, moins conséquents que M.
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classe son auteur dans la lignée de ces fameux «
moralistes
français » auxquels nous pardonnons souvent d’être des romanciers ass
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ançais moyen, « protestant » devint synonyme de «
moraliste
». Était-ce qu’il y avait dans l’accent de ces docteurs-là quelque ch
12
ne pouvait s’exprimer que dans la forme du roman
moraliste
(forme qui par ailleurs flattait un penchant traditionnel de l’esprit
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récusait la grâce autant que le péché. La censure
moraliste
est avant tout peureuse. Elle « craint » la vérité ; non point au sen
14
l. Ainsi Rousseau le libertaire doit et peut être
moraliste
, tandis que Calvin l’orthodoxe ne saurait l’être sans renier le fonde
15
lence, en démence : Nietzsche. Ainsi l’atmosphère
moraliste
a tué les germes de l’imagination créatrice chez les protestants, qui
16
Triste jeu. 33. Représentatifs d’une atmosphère
moraliste
, quelles que soient les opinions qu’ils adoptèrent vis-à-vis du moral
17
, et meurt là où vit la foi. Au bien vulgaire des
moralistes
, Jouhandeau oppose le mal ; à celui-ci le Bien ; d’où naissent le dés
18
une valeur métaphysique alors qu’il garde pour le
moraliste
latin la signification d’un accident social réductible à l’ordre impo
19
une valeur métaphysique alors qu’il garde pour le
moraliste
latin la signification d’un accident social réductible à l’ordre impo
20
tion, Philippe Godet pour Madame de Charrière. Un
moraliste
au style subtil et naturel, Félix Bovet. Mais la littérature au sens
21
es par la mort éternelle. Qu’un philosophe, qu’un
moraliste
, parle de choix, de risque et d’acte, ces mots désignent des réalités
22
nsondable Providence » mise en action au gré d’un
moraliste
qui se donne l’air de l’avoir bel et bien sondée ? Ce serait un conte
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simplifier encore et dire : il y a d’une part les
moralistes
bourgeois — mais personne ne croit plus à la morale bourgeoise — d’au
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nsondable Providence » mise en action au gré d’un
moraliste
qui se donne l’air de l’avoir bel et bien sondée ? Ce serait un conte
25
ristianisme inconscient. C’est là une illusion de
moraliste
. Nos actes ne valent que dans la mesure où ils sont faits pour Dieu,
26
lucidité d’un La Rochefoucauld et de l’école des
moralistes
sceptiques français. Toutes les hypocrisies que ces moralistes ont dé
27
eptiques français. Toutes les hypocrisies que ces
moralistes
ont décelées dans nos beaux sentiments, toute cette critique reste va
28
ristianisme inconscient. C’est là une illusion de
moraliste
. Nos actes ne valent que dans la mesure où ils sont faits pour Dieu,
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lucidité d’un La Rochefoucauld et de l’école des
moralistes
sceptiques français. Toutes les hypocrisies que ces moralistes ont dé
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eptiques français. Toutes les hypocrisies que ces
moralistes
ont décelées dans nos beaux sentiments, toute cette critique reste va
31
s traduits en trois rubriques : le philosophe, le
moraliste
, le politique. Je ne vois pas de meilleur moyen de donner aux lecteur
32
, telle que l’ont inlassablement reprise tous les
moralistes
français, décompose l’homme en qualités, en caractères ou en types, —
33
otalité concrète et créatrice, — informulable. Le
moraliste
classique détaille admirablement les motifs, mais ce faisant, il déte
34
omme. Kassner remarque qu’à la lecture des grands
moralistes
français, de Montaigne à Pascal, à La Rochefoucauld, à Chamfort, on n
35
n raconter, ne savent pas voir les visages32. Le
moraliste
voit des types, le physionomiste, des créatures. Mais nous vivons dan
36
t que nous considérons le Christ avec des yeux de
moralistes
, comme une personnalité morale de premier plan qu’il ne resterait plu
37
Parce que c’est un blasphème de l’homme pieux, du
moraliste
, que de prétendre imiter le modèle que ses yeux voient et que sa chai
38
ence. — Nous sommes des psychologues, non pas des
moralistes
. » Ces incroyants nous ont peuplé le monde de divinités impuissantes,
39
ssité duquel concluent, non sans soulagement, les
moralistes
unanimes de la collection Alcan, mais dont ils ne peuvent définir le
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ence. — Nous sommes des psychologues, non pas des
moralistes
. » Ces incroyants nous ont peuplé le monde de divinités impuissantes,
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ssité duquel concluent, non sans soulagement, les
moralistes
unanimes de la collection Alcan, mais dont ils ne peuvent définir le
42
omme on pouvait le prévoir, le niveau baisse… Les
moralistes
se récrient en vain : l’éditeur répond qu’il faut vivre ! Règne de la
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nventés, admis, parfois même prêchés. Le laïcisme
moraliste
n’en a pas du tout le monopole : tout catholique se doit, en bonne lo
44
» Et le terme même de violence que la plupart des
moralistes
chrétiens d’aujourd’hui ont coutume de condamner au nom de la « chari
45
nventés, admis, parfois même prêchés. Le laïcisme
moraliste
n’en a pas du tout le monopole : tout catholique se doit, en bonne lo
46
st qu’il dépend de l’être et non de l’avoir : les
moralistes
de tous les temps l’ont répété, et notre temps n’apporte rien qui doi
47
tre, c’est un des lieux communs les plus usés des
moralistes
: mais personne ne peut plus le croire, à l’âge du film et du roman —
48
ent trahie : eritis sicut dei. Infinie naïveté du
moraliste
qui prétendait détourner l’homme de cette voie mortelle, divinisante,
49
ne chance de grandeur. (Comme la passion !) ⁂ Les
moralistes
et certains sociologues (dont Engels) ont essayé de prouver que la mo
50
ement dans la coutume. L’immoraliste est comme le
moraliste
un ennemi vigilant de l’instinct : car s’il le glorifie c’est par esp
51
s. Et peut-être que la fonction du philosophe, du
moraliste
, du créateur de formes idéales, est simplement d’accroître la conscie
52
ssion moins inhumaine plus acceptable aux yeux du
moraliste
. Inférieur en ceci à Béroul il sera le premier responsable de la dégr
53
st qu’il dépend de l’être et non de l’avoir : les
moralistes
de tous les temps l’ont répété, et notre temps n’apporte rien qui doi
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tre, c’est un des lieux communs les plus usés des
moralistes
: mais personne ne peut plus le croire, à l’âge du film et du roman —
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ent trahie : eritis sicut dei. Infinie naïveté du
moraliste
qui prétendait détourner l’homme de cette voie mortelle, divinisante,
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une chance de grandeur. (Comme la passion !) Les
moralistes
et certains sociologues ont essayé de prouver que la monogamie est na
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s. Et peut-être que la fonction du philosophe, du
moraliste
, du créateur de formes idéales, est simplement d’accroître la conscie
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sion moins inhumaine, plus acceptable aux yeux du
moraliste
. Inférieur en ceci à Béroul il sera le premier responsable de la dégr
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st qu’il dépend de l’être et non de l’avoir : les
moralistes
de tous les temps l’ont répété, et notre temps n’apporte rien qui doi
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tre, c’est un des lieux communs les plus usés des
moralistes
: mais personne ne peut plus le croire, à l’âge du film et du roman —
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ent trahie : eritis sicut dei. Infinie naïveté du
moraliste
qui prétendait détourner l’homme de cette voie mortelle, divinisante,
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une chance de grandeur. (Comme la passion !) Les
moralistes
et certains sociologues ont essayé de prouver que la monogamie est na
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s. Et peut-être que la fonction du philosophe, du
moraliste
, du créateur de formes idéales, est simplement d’accroître la conscie
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ssion moins inhumaine plus acceptable aux yeux du
moraliste
. Inférieur en ceci à Béroul, il sera le premier responsable de la dég
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st qu’il dépend de l’être et non de l’avoir : les
moralistes
de tous les temps l’ont répété, et notre temps n’apporte rien qui doi
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tre, c’est un des lieux communs les plus usés des
moralistes
: mais personne ne peut plus le croire, à l’âge du film et du roman —
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ent trahie : eritis sicut dei. Infinie naïveté du
moraliste
qui prétendait détourner l’homme de cette voie mortelle, divinisante,
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une chance de grandeur. (Comme la passion !) Les
moralistes
et certains sociologues ont essayé de prouver que la monogamie est na
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uait pas qu’elles étaient sans commune mesure. Au
moraliste
qui s’indignait, il aurait simplement répondu que les affaires sont l
70
ralisme et ruiner les bases de la Suisse. Que nos
moralistes
s’en souviennent, et que nos conformistes ne l’oublient pas ! 8. Into
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uait pas qu’elles étaient sans commune mesure. Au
moraliste
qui s’indignait, il aurait simplement répondu que les affaires sont l
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ralisme et ruiner les bases de la Suisse. Que nos
moralistes
s’en souviennent, et que nos conformistes ne l’oublient pas ! 8. Into
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s ici le moment de se demander au nom de quoi nos
moralistes
de la passion combattent Hitler ? 35. Le diable au cœur This pa
74
connaître le Bien et le Mal. Les psychologues et
moralistes
modernes, en nous montrant que notre bien et notre mal sont relatifs,
75
al, tel que le conçoivent les prédicateurs et les
moralistes
d’aujourd’hui. Ce serait un excellent calcul, pour les deux raisons q
76
s catalogués7. Pour les autres, je les laisse aux
moralistes
, prédicateurs, législateurs ou dictateurs chargés de nous rappeler le
77
encontrez de grands savants, des philosophes, des
moralistes
, des écrivains connus dans le monde entier : neuf fois sur dix ces ma
78
pas ici le lieu de se demander au nom de quoi nos
moralistes
de la passion pourraient combattre les doctrines nationalistes ?
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connaître le Bien et le Mal. Les psychologues et
moralistes
modernes, en nous montrant que notre bien et notre mal sont relatifs,
80
al, tel que le conçoivent les prédicateurs et les
moralistes
d’aujourd’hui. Ce serait un excellent calcul, pour les deux raisons q
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s catalogués8. Pour les autres, je les laisse aux
moralistes
, prédicateurs, législateurs ou dictateurs chargés de nous rappeler le
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encontrez de grands savants, des philosophes, des
moralistes
, des écrivains connus dans le monde entier : neuf fois sur dix ces ma
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pas ici le lieu de se demander au nom de quoi nos
moralistes
de la passion pourraient combattre les doctrines nationalistes ? 5
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t que nous considérons le Christ avec des yeux de
moralistes
, comme une personnalité morale de premier plan qu’il ne resterait plu
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Parce que c’est un blasphème de l’homme pieux, du
moraliste
, que de prétendre imiter le modèle que ses yeux voient et que sa chai
86
nventés, admis, parfois même prêchés. Le laïcisme
moraliste
n’en a pas du tout le monopole : tout catholique se doit, en bonne lo
87
is peu. Nous essayons, mais en phrases banales de
moralistes
tardivement ressaisis, d’évaluer les conquêtes futures. Signe évident
88
nne n’a plus, et mieux écrit sur l’amitié que les
moralistes
français, de Montaigne à Paul Valéry. Tandis qu’en Amérique, il vous
89
le en théologien, et non pas en homme cultivé, en
moraliste
ou en artiste. Nonobstant ces réserves préalables, j’ai une requête p
90
n. Lever les bras au ciel, ou pointer le doigt du
moraliste
, n’est pas faire acte de charité à l’égard des efforts de l’avant-gar
91
ent j’étais romancier ! Car les catégories d’un «
moraliste
français » sont les moins traduisibles dans leur langue, à moins qu’o
92
mble s’être rangé à cet avis. Ainsi discutent les
moralistes
, les réalistes, et les cyniques (variété myope de l’espèce réaliste).
93
mble s’être rangé à cet avis. Ainsi discutent les
moralistes
, les réalistes, et les cyniques (variété myope de l’espèce réaliste).
94
une valeur métaphysique alors qu’il garde pour le
moraliste
latin la signification d’un accident social réductible à l’ordre impo
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faire du roman, du théâtre ? Ce n’est pas moi. Un
moraliste
n’est efficace que dans son milieu culturel, je le crains. Espoir ? d
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ent j’étais romancier ! Car les catégories d’un «
moraliste
français » sont les moins traduisibles dans leur langue, à moins qu’o
97
té Je mets en fait que le puritanisme, hérésie
moraliste
issue en Angleterre de la Réforme calvinienne, et transplantée dans t
98
en affadissant la vie, provisoirement. Entre les
moralistes
puritains qui tentaient follement de faire « comme si » l’instinct se
99
t imbécile. Il faut donc l’éduquer, concluent les
moralistes
américains. Et pour cela, donnons-lui des Digests où, sous une forme
100
e vide, parle pour ne rien dire et se comporte en
moraliste
, non point en homme de sens. Au contraire, celui qui la considère dan
101
ement dans la coutume. L’immoraliste est comme le
moraliste
un ennemi vigilant de l’instinct : car s’il le glorifie, c’est par es
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is peu. Nous essayons, mais en phrases banales de
moralistes
tardivement ressaisis, d’évaluer les conquêtes futures. Signe évident
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té Je mets en fait que le puritanisme, hérésie
moraliste
issue en Angleterre de la Réforme calvinienne, et transplantée dans t
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en affadissant la vie, provisoirement. Entre les
moralistes
puritains qui tentaient follement de faire « comme si » l’instinct se
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nne n’a plus, et mieux écrit sur l’amitié que les
moralistes
français, de Montaigne à Paul Valéry. Tandis qu’en Amérique, il vous
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d’être aussi sage ? On en revient à la maxime du
moraliste
. Je voudrais en déduire des conclusions qu’André Siegfried s’est inte
107
tion, Philippe Godet pour Madame de Charrière. Un
moraliste
au style subtil et naturel, Félix Bovet. Mais la littérature au sens
108
S’il est exact que les protestants sont davantage
moralistes
et citoyens qu’esthètes, pensez-vous que ceci soit dû à une orientati
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On dirait qu’il le voit avec quelque distance. Un
moraliste
en somme, mais sans foi religieuse, et qui remplace les dogmes par qu
110
xtinguible », non celle du reporter mais celle du
moraliste
: il la définissait comme « une puissance d’adhésion, qui tantôt s’id
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pas de l’espèce des militants d’une politique. Ce
moraliste
voulait d’abord comprendre : pudeur ou foi dans la seule force du bon
112
ions et des quatre langues. 30. Un des plus fins
moralistes
du xixe siècle en Suisse, Félix Bovet, écrivait : « Cet enfant m’inq
113
historique. Mais votre propos demeure celui d’un
moraliste
. J’en conviens. Mon livre est celui d’un moraliste dans la mesure où
114
oraliste. J’en conviens. Mon livre est celui d’un
moraliste
dans la mesure où il cherche à faire prendre conscience aux gens des
115
ns ses calculs de la largeur d’un océan, mais nos
moralistes
le condamnent pour avoir voulu consciemment servir les desseins de Wa
116
es fins transnaturelles. Chrétiens traditionnels,
moralistes
laïques rationalistes libéraux et communistes orthodoxes s’unissent p
117
t très naïvement, tout à leur passion poétique ou
moraliste
retournée, qui leur cache trop souvent les facts of life — comme l’An
118
, sans lequel point d’amour du prochain. Tous les
moralistes
du monde s’accordent avec les spirituels dans leur condamnation de l’
119
de cette condamnation ne sont pas les mêmes : les
moralistes
jugent au nom de la société, les spirituels au nom de l’amour. Nous n
120
rotisme au xxe siècle Chrétiens traditionnels,
moralistes
laïques, rationalistes libéraux et communistes orthodoxes s’unissent
121
t très naïvement, tout à leur passion poétique ou
moraliste
retournée, qui leur cache trop souvent les « faits de la vie » — comm
122
ment dans la coutume. L’immoraliste est, comme le
moraliste
, un ennemi vigilant de l’instinct : car s’il le glorifie, c’est par e
123
stant, comment l’entendait-il, l’assumait-il ? En
moraliste
qui se jugeait et condamnait, ou en naturaliste qui se constatait ? L
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, sans lequel point d’amour du prochain. Tous les
moralistes
du monde s’accordent avec les spirituels dans leur condamnation de l’
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de cette condamnation ne sont pas les mêmes : les
moralistes
jugent au nom de la société, les spirituels au nom de l’amour. Nous n
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tesquieu mais dans une vue plus historique, moins
moraliste
: il entend tirer de l’évolution de Rome des conclusions instructives
127
, puis Renaissante ; elle met au premier rang les
moralistes
français et la musique non romantique, les valeurs dures, nettes, san
128
ve des faits, qui nous dit cela, mais un éloquent
moraliste
, Jean-Paul Sartre ; et sa fureur ne jaillit pas d’un quelconque exame
129
ve des faits, qui nous dit cela, mais un éloquent
moraliste
, Jean-Paul Sartre ; et sa fureur ne jaillit pas d’un quelconque exame
130
anisme. Au mot « humaniste », je préfère le mot «
moraliste
». … illustrée par son livre : Politique de la personne . Politiqu
131
le en théologien, et non pas en homme cultivé, en
moraliste
ou en artiste. Nonobstant ces réserves préalables, j’ai une requête p
132
n. Lever les bras au ciel, ou pointer le doigt du
moraliste
, n’est pas faire acte de charité à l’égard des efforts de l’avant-gar
133
dangereuse pour la romance que les diatribes des
moralistes
. La dépréciation générale des tabous sexuels et l’émancipation de la
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d’information et par suite de jugement parmi les
moralistes
, eux-mêmes mis en question, et dans le public cultivé. Je suis de la
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la terreur chez les parents cultivés et chez les
moralistes
oublieux du fait que le refoulement — non moins que son inverse, l’au
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l’indépendance avec le siècle seulement) par des
moralistes
et philosophes protestants tels qu’Alexandre Vinet et Charles Secréta
137
i d’autres pays européens. 117. Un des plus fins
moralistes
du xixe siècle en Suisse, Félix Bovet, écrivait : « Cet enfant m’inq
138
x. C’est à l’essayiste, au philosophe lyrique, au
moraliste
imaginatif, de tenter d’agir sur l’époque dans la mesure où elle est
139
x. C’est à l’essayiste, au philosophe lyrique, au
moraliste
imaginatif, de tenter d’agir sur l’époque dans la mesure où elle est
140
gués, il refuse de vivre en Allemagne, exalte les
moralistes
français et la musique de Carmen contre les pangermanistes et Wagner.
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à prendre des vues justes. Si je mérite le nom de
moraliste
, c’est dans la mesure où j’ai cherché à rendre mon lecteur plus respo
142
re Vinet et Henri-Frédéric Amiel, c’est-à-dire le
moraliste
du civisme à fondement théologique, et l’introspectif qui s’efforce à
143
raconte pas une fiction. Il constate. Sévérité du
moraliste
, tristesse de l’humaniste, mais ferveur de l’homme : « Tout est encor
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elle déclaration de tolérance que cette pensée du
moraliste
neuchâtelois Félix Bovet, publiée au début du siècle : « Je ne serai
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us caractéristique du génie français : l’essai du
moraliste
à la fois philosophe, polémiste et poète en prose, soucieux du sort d
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temporains capitaux. Dans la tradition des grands
moralistes
suisses, il est parvenu, en témoin clairvoyant de son époque aux intu