1
Henry de Montherlant, Chant funèbre pour les
morts
de Verdun (mars 1925)a Henry de Montherlant, héritier d’une tradit
2
templé Verdun, en tête à tête avec le génie de la
mort
. Mais alors, à quoi sert d’exalter, d’une si émouvante sorte, les sol
3
. « Henry de Montherlant : Chant funèbre pour les
morts
de Verdun (B. Grasset, Paris) », Bibliothèque universelle et Revue de
4
ui s’avance » avec ce visage d’entre la vie et la
mort
« où se reflète le passage incessant d’oiseaux de la mer ? » « Quel e
5
vec des mots de tous les jours aux vivants et aux
morts
: Mère, je sais très mal comme l’on cherche les morts… « … Cette chos
6
s : Mère, je sais très mal comme l’on cherche les
morts
… « … Cette chose haute à la voix grave qu’on appelle un père dans les
7
le respect de moi ni de mes rêves, ni toi, triste
mort
, ni l’effroi d’après-tombe qui m’empêcheront de joindre ce que je dés
8
el de Florence… « Du sang, de la volupté et de la
mort
», un titre s’effaçait dans l’ombre. Jouve a rêvé une histoire de pas
9
me un ossuaire est couvert des détritus d’époques
mortes
. Une tâche nous incombe, construire le cadre de notre existence… cons
10
’étais sauvé d’un désordre où l’on glisse vers la
mort
. L’important, c’est de ne pas se défaire. Mais rien n’était résolu. M
11
construction ; c’est un mélange à doses égales de
mort
et de vie. Et c’est à l’intelligence de faire primer la vie, puisque
12
i à un lyrisme plein de simple grandeur. Voici la
mort
du taureau dit « le Mauvais Ange » : La bête chancela de l’arrière-t
13
est triste ou ennuyeux, que ce soit l’idée de la
mort
ou les soucis politiques, sociaux, etc., et il ne met de la gravité q
14
que m’a parfois un peu gêné cette présence de la
mort
qu’il fait sentir partout aux lieux mêmes où naquit la religion du «
15
ui. Mais si le personnage est maintenu jusqu’à la
mort
, il se confond avec l’homme même. (André Maurois.) (Quel effroi, ce
16
les imbéciles », ricane-t-il ; et sans rire : « À
mort
ceux qui paraphrasent ce que je dis ». Il y a chez Aragon une folie d
17
nd comme l’époque. « Voulez-vous des douleurs, la
mort
ou des chansons ? » On a l’hallucination du décor des capitales, créa
18
s chercher dans le souvenir les vent-coulis de la
mort
. Garçon, un café, un ! » Mais l’étoile chantait dans l’axe de sa vie
19
ions les âmes à la vie après seulement toutes les
morts
du plaisir », car elle sait « qu’entre les êtres, le bonheur est un l
20
ntre deux phrases.) Mais voici que ce geste de ma
mort
aussi me lasse, l’image que je m’en forme… Je ne comprends plus pourq
21
st que la souffrance, ce que c’est que ma vie, ma
mort
. Mon Dieu, il n’y a plus qu’un glissement gris, sans fin… Il faudrait
22
poème, un poème du rêve, une fleur du fond de la
mort
. » Or, on découvre à la fin de la pièce que c’est une anagramme un pe
23
longues lettres, sans les envoyer. Il apprend sa
mort
, et qu’elle l’aurait peut-être aimé. Enfin, divorcé, seul, il la revo
24
’acte et le Voyage imaginaire, de René Clair. La
Mort
de Phèdre (environ 1905) : quelques acteurs d’une troupe de province
25
t accès de danse de Saint-Guy. Art classique : la
mort
d’Hyppolite se passe en coulisse. Mais Phèdre avoue tout « devant le
26
tté que René Clair ne nous donne pas la vision du
mort
.) Enfin le cercueil roule dans les marguerites, il en sort un chef d’
27
nt splendide comme un éclat de rire de condamné à
mort
et à l’éternité. Le diable avait pris des avocats dont les plaidoyers
28
ranée comme promenoir, avec défense sous peine de
mort
de s’en écarter. Voilà bien leur désinvolture, car enfin, elle est dé
29
e qu’ils sont la vie, même quand ils appellent la
mort
, parce qu’ils ont la passion et l’incommunicable secret de l’inventio
30
surréalisme ? — Baptisé il y a cinq ou six ans et
mort
des suites. Quand cesserez-vous de nous faire la jambe, pardon escuse
31
los. Le jour tendre paraissait sous l’égide de la
mort
. Il vit des fleurs de son enfance, une églantine, quelques roses, un
32
À Grego More. Il disait : « Je suis né pour la
mort
. » Il fait assez beau pour que s’ouvre ce cœur de l’après-midi, comme
33
la cinq ou six ans. Il peignait alors des natures
mortes
, de petits paysages, il dessinait des nus aux crayons de fard. C’étai
34
gris-noir neurasthénique. Il peignait des natures
mortes
qui décidément l’étaient, à faire froid dans le dos ; ou bien des scè
35
rappelons le souvenir de Charles Harder, qui est
mort
jeune, sans avoir pu donner toute sa mesure. Il a laissé surtout des
36
René Crevel, La
Mort
difficile (mai 1927)ai Le jeu de tout dire est une des plus tragiq
37
ui forcent la sympathie. ai. « René Crevel : La
Mort
difficile (S. Kra, Paris) », Bibliothèque universelle et Revue de Gen
38
seconde. Des peurs sans cause, plus vides que la
mort
. Toutes ces choses mystiques, c’est-à-dire réelles, c’est-à-dire agis
39
ur une femme qu’ils ont aimé tous deux (L’Amie du
Mort
.) Ou bien c’est le récit d’un été de vacances, quand les premières in
40
e mêlent incertaines, une tendresse éperdue et la
mort
. » Il ferma les yeux sur des visions. Les lustres doraient un brouill
41
fois pour toutes et qu’il sent immuable comme la
mort
le restitue au monde vers 5 heures du soir, dans la détresse des dern
42
e, la voix de la jeune fille si transparente : la
mort
même en devient moins brutale. Elle rôde ici comme une tristesse amou
43
rrifiantes de la révolution : il a été condamné à
mort
, il s’est évadé, on le traque à Paris même… Il subjugue le jeune Fran
44
cidé, pathétique confession qui doit expliquer sa
mort
et qui est aussi fausse que le reste. Ce mensonge qui va jusqu’à la m
45
ausse que le reste. Ce mensonge qui va jusqu’à la
mort
, inclusivement, n’étonnera pas ceux qui ont connu de semblables mytho
46
rdons une Eurydice. Les miroirs sont peut-être la
mort
. La mort absolue, celle qui n’est pas une vie nouvelle. La mort dans
47
Eurydice. Les miroirs sont peut-être la mort. La
mort
absolue, celle qui n’est pas une vie nouvelle. La mort dans la transp
48
absolue, celle qui n’est pas une vie nouvelle. La
mort
dans la transparence glaciale de l’évidence. Un jour, à propos de ri
49
pitale. Les fenêtres battaient. Le soleil et « la
mort
» se conjuraient pour abaisser tous les regards. Stéphane rendu à la
50
s particulières, ou bien c’est qu’elles sont déjà
mortes
. Mais le temps vient où elles renaîtront à une vie nouvelle et plus c
51
de l’esprit, au lieu d’une somme de connaissances
mortes
. Une technique spirituelle. Et puis, qu’il en fasse ce qu’il voudra.
52
s particulières, ou bien c’est qu’elles sont déjà
mortes
. Mais le temps vient où elles renaîtront à une vie nouvelle et plus c
53
de l’esprit, au lieu d’une somme de connaissances
mortes
. Une technique spirituelle. Et puis, qu’il en fasse ce qu’il voudra.
54
ne divertissante et parfois émouvante bizarrerie (
Mort
d’un Page). Cependant je préfère ses proses : il y a ici plus qu’une
55
ésout dans une amertume vague. Ceux qui ont lu la
Mort
difficile de René Crevel ne s’étonneront ni du sujet ni de la manière
56
Michel Babits. Ady, le sombre et pathétique, est
mort
à 35 ans, mais sa ferveur anime encore ces écrivains profondément mag
57
Hölderlin, La
Mort
d’Empédocle et Poèmes de la folie (octobre 1930)bi L’année du cent
58
i de la découverte de Hölderlin par la France. La
Mort
d’Empédocle et les Poèmes de la folie ont paru simultanément, et l’on
59
it avec tant de justesse, voire de profondeur, la
Mort
d’Empédocle. Cette tragédie difficile, trois fois remise à pied d’œuv
60
ent de moins bouleversant. bi. « Hölderlin : La
Mort
d’Empédocle, traduction et introduction d’André Babelon (NRF) — Poème
61
rets desseins. Au reste, le livre s’achève par sa
mort
, sans qu’on ait pu distinguer nettement à quels mobiles extérieurs ob
62
action, à tout prendre, est une défense contre la
mort
— la mort partout présente « comme l’irréfutable preuve de l’absurdit
63
tout prendre, est une défense contre la mort — la
mort
partout présente « comme l’irréfutable preuve de l’absurdité de la vi
64
douloureusement la révolte d’un être pour qui la
mort
ne peut être qu’une « défaite monstrueuse ». Ainsi les incidents path
65
d’idéal, même ardeur épuisante à vivre contre la
mort
, même fièvre de lucidité qui ne laisse subsister de tous les sentimen
66
iments qu’une « fraternité désespérée » devant la
mort
. Tout cela, dira-t-on, compose une figure originale certes, mais à te
67
parce qu’il refuse de lui trouver un sens dans la
mort
. L’homme qui pourrait se définir : « Dieu n’est pas, donc je suis » ;
68
. M. Baring nous fait suivre de sa naissance à sa
mort
toute l’existence de Blanche Clifford, sa vie de jeune fille, son mar
69
ce, n° XII). Le grand événement de sa vie fut la
mort
de l’Évêque Mynster qui avait été très estimé au Danemark et que Kier
70
u Japon sous le titre d’Au-delà de la ligne de la
mort
, en Amérique, en Angleterre, en Allemagne, et en France, sous celui d
71
it, et s’engage comme manœuvre dans les docks. La
mort
de son père l’oblige à en sortir, mais en même temps décide de l’orie
72
au logement ouvrier, et il ne pensait pas que la
mort
de son père fût particulièrement importante. Il avait appris qu’il fa
73
ien avec le passé, comme on franchit le pas de la
mort
, il lutterait contre les conventions établies, les traditions et les
74
sile de fous dont Eiichi avait parlé à son père —
mort
maintenant —, tourmenté par l’emprise du militarisme et du capitalism
75
ns sa sphère actuelle, enrichi par la force de la
mort
. Tout était merveilleux, la mort, lui-même, la terre, les pierres, le
76
r la force de la mort. Tout était merveilleux, la
mort
, lui-même, la terre, les pierres, le sable, la nourriture, les femmes
77
ncompatible avec les « conditions » de la vie que
mort
s’en suit. Sarah est donc un recueil de contes romantiques, cas tout
78
naissant que peu de repos de son adolescence à sa
mort
. »3 Je cherche : je ne trouve aucun écrivain plus naturellement libé
79
ommunisme ramuzien, c’est celui qu’établissent la
mort
, la peur, la maladie. Et la joie, ce point commun, « ce point qui est
80
ls se relèvent : « Il paraît bien qu’on n’est pas
morts
! » Le monde renaît dans une soirée pure et le baiser d’un couple heu
81
st pas « la mettre à exécution » — la condamner à
mort
, autant dire, et l’extirper de son être, fût-ce pour l’introduire dan
82
ix. Combien d’étreintes, de blessures, combien de
morts
, de retours et de morts encore, jusqu’à ce que l’esprit enfin brisé s
83
de blessures, combien de morts, de retours et de
morts
encore, jusqu’à ce que l’esprit enfin brisé s’abandonne comme on oubl
84
ier tout cela ! » Faust se reprend au seuil de la
mort
. Mais la vie ne lui sera plus qu’un profond renoncement ; même si la
85
tte grandeur ne tenteront pas nos âmes jusqu’à la
mort
? L’homme ne peut juger que plus bas que lui. C’est-à-dire qu’il n’en
86
cela nous ne sommes plus, n’appartenant plus à la
mort
, mais au combat de ce qui meurt et de ce qui renaît par cette mort. L
87
bat de ce qui meurt et de ce qui renaît par cette
mort
. La neurasthénie broie les villes, où nous sommes peut-être seuls à c
88
r la Révolution ou pour ne rien exagérer un poids
mort
, un facteur d’énervement, et une cible facile pour les réactionnaires
89
ue », de l’inévitable. À cette pureté synonyme de
mort
nous opposerons notre violence personnelle, réelle, imparfaite, mais
90
ement (juin 1932)o « L’esprit désintéressé est
mort
. » C’en est fait, les clercs ont trahi, et les cris de M. Benda sont
91
ces physiques, la force et la joie d’envisager la
mort
comme une transfiguration tragique, la force et la joie d’envisager l
92
. 2° Les fondements idéologiques de ce monde sont
morts
ou n’en valent guère mieux, tant ils sont enrobés de crasse hypocrisi
93
: la devise de Guillaume d’Orange est l’arrêt de
mort
des idoles. Elle suppose un Dieu transcendant. Quel dieu fait de nos
94
-nation respire la bonne odeur d’onze millions de
morts
sacrifiés en quatre ans à sa gloire. Moins redoutable, en apparence,
95
demander non point seulement sa revanche, mais sa
mort
et son devenir. Ne pourrait-on pas voir une autre preuve de cette i
96
e, la voix de la jeune fille si transparente : la
mort
même en devient moins brutale. Elle rôde ici comme une tristesse amou
97
Michel Babits. Ady, le sombre et pathétique, est
mort
à 35 ans, mais sa ferveur anime encore ces écrivains profondément mag
98
ommerce quotidien. J’en traduis cette page Sur la
mort
. Mes funérailles devront se dérouler dans le cadre de Jésus-Sirach, 3
99
16-24. Qu’on mange et qu’on boive ferme après ma
mort
, tant que je serai encore dans la maison, et qu’on ne lésine pas. Il
100
pas. Il restera toujours assez, à l’époque de ma
mort
, pour supporter ces frais ; à tout le moins, les mille marks que paie
101
ceux qui auront pris soin de moi au moment de ma
mort
et tôt après devront être largement dédommagés. Nul ne sait si je ne
102
elâche, où les orages n’ont pas d’odeur, terrains
morts
où l’on n’a plus peur d’un arbre immense, ni des femmes, mais de soi-
103
demander non point seulement sa revanche, mais sa
mort
et son devenir. Ne pourrait-on pas voir une autre preuve de cette id
104
Michel Babits. Ady, le sombre et pathétique, est
mort
à 35 ans, mais sa ferveur anime encore ces écrivains profondément mag
105
ommerce quotidien. J’en traduis cette page Sur la
mort
: « Mes funérailles devront se dérouler dans le cadre de Jésus-Sirach
106
16-24. Qu’on mange et qu’on boive ferme après ma
mort
, tant que je serai encore dans la maison, et qu’on ne lésine pas. Il
107
pas. Il restera toujours assez, à l’époque de ma
mort
, pour supporter ces frais ; à tout le moins les mille marks que paie
108
ceux qui auront pris soin de moi au moment de ma
mort
et tôt après devront être largement dédommagés. Nul ne sait si je ne
109
oir est d’un ami aîné qui mentionne en passant la
mort
de sa belle-mère, survenue il y a quelques jours. La lettre bleue est
110
elâche, où les orages n’ont pas d’odeur, terrains
morts
où l’on n’a plus peur d’un arbre immense, ni des femmes, mais de soi-
111
su garder en vie tant de passé, et garder tant de
morts
dans la présence, elle ne cessera pas d’engendrer. Elle a maîtrise d’
112
a transparence, l’épouvantable constatation de la
mort
. c. « Paysage de tête : poème », Présence, Lausanne et Genève, n° 1
113
ture bourgeoise et des valeurs révolutionnaires. (
Mort
de la pensée et Mort de la morale bourgeoise d’E. Berl, manifestes de
114
s valeurs révolutionnaires. (Mort de la pensée et
Mort
de la morale bourgeoise d’E. Berl, manifestes de groupements de jeune
115
ment de Shanghai, et qui lui valut des menaces de
mort
. Plus radical que les socialistes, labouristes, il se distingue nette
116
» se trouve menacée, c’est déjà qu’elle mérite la
mort
. Les uns alors défendent ses propriétés, je ne sais quelles régions s
117
il aura été filé ? Oh ! Jure par toi-même qu’à ma
mort
ton Soleil Resplendira comme aujourd’hui, et à jamais ! Et cela fait,
118
ils entendent désigner par là l’acceptation de la
mort
et du rien, de l’insondable et du scandale en tant que tels, l’accept
119
ce oui, c’est la Vie en Dieu, et ce non c’est la
mort
où nous sommes. Ce oui, c’est l’éternité, et ce non, c’est notre duré
120
lut paraît : il reconnaît la Vie au travers de sa
mort
. Si, par un souci peut-être vain, en tous cas dangereux, de simplific
121
doctrines et notre « vie religieuse » ? Il y a la
mort
, et notre acceptation de cette mort. Et qu’y a-t-il entre ce oui dern
122
» ? Il y a la mort, et notre acceptation de cette
mort
. Et qu’y a-t-il entre ce oui dernier et tous nos sic et non, qu’y a-t
123
et la dialectique chrétienne sont séparées par la
mort
éternelle. Qu’un philosophe, qu’un moraliste, parle de choix, de risq
124
ccordée aux « justes », mais bien aux condamnés à
mort
.) L’homme religieux qui se refuse à cette mort, se refuse aussi à la
125
à mort.) L’homme religieux qui se refuse à cette
mort
, se refuse aussi à la vie. Il meurt de ne pas mourir, selon la parole
126
individu a vécu, nous dit-on… Il faut craindre la
mort
des mythes : elle n’est jamais qu’une métamorphose. L’individu n’est
127
’est jamais qu’une métamorphose. L’individu n’est
mort
que pour renaître dans le collectif. La mystique de la masse ou du gr
128
core d’être reçu quoi qu’il me demande, fût-ce ma
mort
, n’est-ce pas pour cette seule raison, où bat le cœur du paradoxe le
129
ours des réalités passées, historiques, achevées,
mortes
comme toutes les moyennes, et dans ce sens, abstraites. Sur quoi peut
130
L’œuvre et la
mort
d’Arnaud Dandieu (1934)d La vie d’Arnaud Dandieu s’exprime tout en
131
a qualité du dynamisme qu’il suscitait, et il est
mort
l’été dernier, dans cet élan qui va s’épanouir. Ce révolutionnaire ét
132
nt l’accident chirurgical qui devait entraîner sa
mort
, à 36 ans, il avait ajouté de sa main, sur les épreuves de son dernie
133
é romantique, la décadence n’est pas belle, ni la
mort
. Ce qui est beau, c’est la lutte contre la mort. Ce qui est grandiose
134
a mort. Ce qui est beau, c’est la lutte contre la
mort
. Ce qui est grandiose, c’est la victoire de l’homme. Le long des côte
135
sée ? « Allons-y » pour voir, coûte que coûte… Sa
mort
, qui nous pousse en avant, fut pour lui, peut-être, une réponse. Non
136
fut pour lui, peut-être, une réponse. Non pas une
mort
édifiante. Mais une découverte éblouie — pascalienne. « Euphorie abso
137
e, et ceci définit un visage. d. « L’œuvre et la
mort
d’Arnaud Dandieu », Présence, Lausanne et Genève, n° 3, 1933-1934, p.
138
Précisions sur la
mort
du Grand Pan (avril 1934)g C’est en notre vie seule que la Nature
139
re une illusion d’orgueil. Le grand Pan n’est pas
mort
pour si peu, et sa domination terrifie les provinces autour de la cit
140
? La Nature se révolte en désordre. Elle veut la
mort
de l’homme parce qu’il ne sait plus la faire vivre. L’homme se défend
141
e qui de lui ressuscite, ayant reçu et accepté la
mort
. Il peut aimer : ce n’est plus un défi, c’est une soumission à l’Éter
142
e Nouvel Adam vit. Le message de Pâques, c’est la
mort
du Grand Pan11. ⁂ Le Nouvel Adam vit : il ne vit que dans la promesse
143
sur le Théâtre allemand). g. « Précisions sur la
mort
du Grand Pan », Hic et Nunc, Paris, n° 6, avril 1934, p. 41-50.
144
nnie décadente, tout occupée à calculer sa propre
mort
. Mais Ramuz n’est pas un bourgeois. Il peut attendre : son attente es
145
calcule pas avec la vie, mais avec des quantités
mortes
. Ceux qui se vantent d’être calculables ont très probablement raison
146
de sa main, sur épreuves, quelques jours avant sa
mort
. Aussi telle page sur Kreuger, ou sur le but de la révolution, qui at
147
rappeler avec force l’exigence évangélique de la
mort
à soi-même, vient définir à nouveau l’Église chrétienne comme le lieu
148
et le vin, il y a la présence réelle du Seigneur
mort
pour nous, impies ? Peut-être le fidèle d’aujourd’hui n’a-t-il plus,
149
l’Église établie, lutte qui devait le mener à la
mort
parce qu’elle accomplissait sa vocation chrétienne. ⁂ On a comparé Ki
150
solitaire, à ce témoin extrême et décisif dont la
mort
, comme un sceau d’éternité, attesta dans sa plénitude la primauté de
151
à sa voix, comment étouffer le scandale de cette
mort
qui définit le destin de l’esprit parmi nous ? Si l’Opinion publique
152
sque Maurras proclame après Auguste Comte : « Les
morts
gouvernent les vivants. » Hypothèque sur le passé ! Car si les morts
153
s vivants. » Hypothèque sur le passé ! Car si les
morts
gouvernent les vivants, c’est que nul vivant n’ose vivre. Et comment
154
l’as reçue en vérité, tu n’as plus à choisir, ta
mort
est derrière toi, elle n’est plus ton affaire, elle n’est plus ton an
155
t permettre d’accepter, quand le martyr reçoit sa
mort
avec une sorte de sobriété… Le croyant seul agit, et seul il peut êtr
156
re vivant ? On ne crée pas la vie en insultant la
mort
. Il faudra se tourner ailleurs. Il faudra remonter à ce qui juge nos
157
anarchiques. Le moralisme était populaire, il est
mort
. L’immoralisme qui lui a succédé reste sans prise sur les masses, qu’
158
tion de la résurrection de Jésus au mythe du Dieu
mort
et ressuscité, en particulier). Pour M. Maurice Goguel, la foi a défo
159
u’il se rend visible. Et ce n’est point parmi les
morts
qu’il nous faut chercher le Vivant (Luc 24 : 5). Faire l’économie des
160
sion. Les lois qu’ils imaginent sont celles de la
mort
, et d’abord de leur propre mort. Car l’essence de l’homme, en tant qu
161
sont celles de la mort, et d’abord de leur propre
mort
. Car l’essence de l’homme, en tant qu’homme, est à jamais incalculabl
162
mment les réunir — ce que ne font ni la vie ni la
mort
, ni Dieu qui ressuscitera les morts20. En vérité, cette illusion prov
163
ien que j’aie, mais cet abandon un instant, cette
mort
cachée dans la vie, cette insensible et peu croyable distraction du m
164
r est gagé sur une promesse aussi certaine que ma
mort
et que la mort du temps lui-même au Jugement. Ni la foi ne court sur
165
une promesse aussi certaine que ma mort et que la
mort
du temps lui-même au Jugement. Ni la foi ne court sur son erre, ni l’
166
est totalement « chair » ; et ce ne sont que des
morts
qui ressusciteront, non pas des endormis ou des désincarnés. L’Église
167
ours des réalités passées, historiques, achevées,
mortes
comme toutes les moyennes et, dans ce sens, abstraites. Sur quoi peut
168
: la devise de Guillaume d’Orange est l’arrêt de
mort
des idoles. Quelles sont donc nos idoles ? Ce sont les créations de
169
-nation respire la bonne odeur d’onze millions de
morts
sacrifiés en quatre ans à sa gloire. Moins redoutable, en apparence,
170
ché, et le salut en Christ. Voilà sa liberté : sa
mort
est derrière lui. Le problème a été résolu, c’est pourquoi le croyant
171
promis29, salut gagé sur le fait historique de la
mort
et de la résurrection de Jésus-Christ. Ce fait existe. Mon action con
172
» se trouve menacée, c’est déjà qu’elle mérite la
mort
. Les uns alors défendent ses propriétés, je ne sais quelles régions s
173
e du chrétien c’est de sortir de la vie. C’est la
mort
à soi-même. Le sens de la vie marxiste, c’est de s’accrocher à sa vie
174
Christ concernent la vie de celui qui d’abord est
mort
? Que non seulement le Royaume ne sera jamais réalisé dans ce monde,
175
Cette dialectique inconcevable de la vie et de la
mort
, ce commandement que nous avons reçu d’être dans ce monde comme si no
176
u Christ concernent une vie qui est au-delà de la
mort
. Toutes ces promesses sont eschatologiques. Ce qui ne veut nullement
177
omis, ni points communs, ni rien. Il n’y a que la
mort
. Tout ce que je viens de dire, je voudrais qu’on le prenne au sens le
178
ist est un commandement de sacrifice total, et de
mort
au monde. Maintenant, les jeux sont faits. L’abîme devient flagrant.
179
nde, au sens où le christianisme est une règle de
mort
au monde. Et il est temps de voir que sans la foi, tout ce que disent
180
cette seule chose pour laquelle j’accepterais la
mort
, parce que ce ne serait pas crever bassement dans la haine, mais ce s
181
s les plus radicalement opposées… Libéralisme pas
mort
. J’habite loin de Paris, et les nouvelles du monde des lettres, qui m
182
ront ! L’Idole est absolue. Et ce n’est pas cette
mort
-là qu’il nous faut craindre, mais bien plutôt que les autres ne meure
183
e la nature du litige humain. Nous mourrons de la
mort
des singes.) Perspectives (II) Avantage du personnalisme : il e
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les autres : cette jeunesse reste sobre devant la
mort
, à la mesure de sa violence devant la vie. Sobre et prodigue. Grattez
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de fin, puisque vous devrez marcher jusqu’à votre
mort
, sans nul espoir d’atteindre le but ! (Ce but étant caché dans la mor
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d’atteindre le but ! (Ce but étant caché dans la
mort
même.) L’incroyant — celui qui ne croit pas au but — refusera de part
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foi qu’il aura au but — au but caché derrière sa
mort
. Il marchera « à mort », portant en lui à chaque moment la mesure d’u
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— au but caché derrière sa mort. Il marchera « à
mort
», portant en lui à chaque moment la mesure d’un effort infini. 64
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visée, mauvaise conscience de la défense : trente
morts
attestent cette double carence. Maximes d’une tactique personnalis
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aintenant qualifier d’ascétisme la doctrine de la
mort
au monde et à soi-même, bien plus, qu’il la déclare antichrétienne ;
191
é humaine du témoignage, — n’a-t-il point, par sa
mort
justement, témoigné de la vérité ? 7. Tout cela, bien entendu, n’es
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jours : « Il tient sa maladie pour mortelle ; sa
mort
serait nécessaire à l’accomplissement de la tâche à laquelle il a con
193
s elle s’en trouvera affaiblie ; au contraire, sa
mort
lui assurera une force nouvelle ; et, pense-t-il, la victoire. » i.
194
ours des réalités passées, historiques, achevées,
mortes
comme toutes les moyennes et, dans ce sens, abstraites. Sur quoi peut
195
: la devise de Guillaume d’Orange est l’arrêt de
mort
des idoles. Quelles sont donc nos idoles ? Ce sont les créations de n
196
-nation respire la bonne odeur d’onze millions de
morts
sacrifiés en quatre ans à sa gloire. Moins redoutable, en apparence,
197
ché, et le salut en Christ. Voilà sa liberté : sa
mort
est derrière lui. Le problème a été résolu, c’est pourquoi le croyant
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promis22, salut gagé sur le fait historique de la
mort
et de la résurrection de Jésus-Christ. Ce fait existe. Mon action con
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» se trouve menacée, c’est déjà qu’elle mérite la
mort
. Les uns alors défendent ses propriétés, je ne sais quelles régions s
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s’ordonner au transcendant dès ici-bas. C’est la
mort
à soi-même de celui qui prononce : Que Ton règne vienne ! Le sens de
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Christ concernent la vie de celui qui d’abord est
mort
? Que non seulement le Royaume ne sera jamais réalisé dans la forme d
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Cette dialectique inconcevable de la vie et de la
mort
, ce commandement que nous avons reçu d’être dans ce monde comme si no
203
u Christ concernent une vie qui est au-delà de la
mort
. Toutes ces promesses sont eschatologiques. Ce qui ne veut nullement
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omis, ni points communs, ni rien. Il n’y a que la
mort
. Tout ce que je viens de dire, je voudrais qu’on le prenne au sens le
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ist est un commandement de sacrifice total, et de
mort
au monde. Maintenant, les jeux sont faits. L’abîme devient flagrant.
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nde, au sens où le christianisme est une règle de
mort
au monde. Et il est temps de voir que sans la foi, tout ce que disent
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cette seule chose pour laquelle j’accepterais la
mort
, parce que ce ne serait pas crever bassement dans la haine, mais ce s
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s les plus radicalement opposées… Libéralisme pas
mort
. J’habite loin de Paris, et les nouvelles du monde des lettres, qui m
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ront ! L’Idole est absolue. Et ce n’est pas cette
mort
-là qu’il nous faut craindre, mais bien plutôt que les autres ne meure
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e la nature du litige humain. Nous mourrons de la
mort
des singes.) Perspectives (II) Avantage du personnalisme : il e
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les autres : cette jeunesse reste sobre devant la
mort
, à la mesure de sa violence devant la vie. Sobre et prodigue. Grattez
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de fin, puisque vous devrez marcher jusqu’à votre
mort
, sans nul espoir d’atteindre le but ! (Ce but étant caché dans la mor
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d’atteindre le but ! (Ce but étant caché dans la
mort
même.) L’incroyant — celui qui ne croit pas au but — refusera de part
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foi qu’il aura au but — au but caché derrière sa
mort
. Il marchera « à mort », portant en lui à chaque moment la mesure d’u
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— au but caché derrière sa mort. Il marchera « à
mort
», portant en lui à chaque moment la mesure d’un effort infini. 56
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visée, mauvaise conscience de la défense : trente
morts
attestent cette double carence61. Maximes d’une tactique personnal
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tes ces questions sont des questions de vie ou de
mort
pour l’ensemble de la nation. Ceux qui leur donneront une réponse eff
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us propose donc de défendre une maladie contre la
mort
, à quoi elle mène nécessairement. Au lieu de nous refaire une santé.
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désertique » d’un tête-à-tête de l’auteur avec sa
mort
. Négation de l’humain trop purement humain dans son effort le plus «
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activité constitue un obstacle et un principe de
mort
pour l’épanouissement et l’exercice de la personne. Car la personne e
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ante, mais elle porte en elle-même le germe de sa
mort
. Une fois toute la société adaptée au cadre fixe des cités, hiérarchi
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urs une seconde dentition. Et celui qui n’est pas
mort
une bonne fois aux « croyances » héritées sans examen de son milieu,
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rorise l’idée même que le christianisme veut leur
mort
, pour leur donner la vie. Il s’agit de savoir si la nature actuelle d
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ou bien dans le néant comme se perdent les astres
morts
. Donc, tout ce que nous voyons a vu ; et tout, d’abord, a été vu par
225
ue la définir dans l’absolu, à la frontière de la
mort
et de la vie ; et la nier, mais au nom de la foi, c’est du même coup
226
z Nietzsche est le sinistre négatif du dogmatisme
mort
de ses contemporains. Il attaque à droite et à gauche, utilisant tant
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à la plus radicale dévaluation de la vie et de la
mort
que son siècle ait pu concevoir, et qu’il fut seul sans doute, dans c
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aible — qui se posent au chrétien en tout temps :
mort
à soi-même, obéissance, attente active du Christ vivant, pensée « chr