1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Chant funèbre pour les morts de Verdun (mars 1925)
1 Henry de Montherlant, Chant funèbre pour les morts de Verdun (mars 1925)a Henry de Montherlant, héritier d’une tradit
2 templé Verdun, en tête à tête avec le génie de la mort . Mais alors, à quoi sert d’exalter, d’une si émouvante sorte, les sol
3 . « Henry de Montherlant : Chant funèbre pour les morts de Verdun (B. Grasset, Paris) », Bibliothèque universelle et Revue de
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jules Supervielle, Gravitations (décembre 1925)
4 ui s’avance » avec ce visage d’entre la vie et la mort  « où se reflète le passage incessant d’oiseaux de la mer ? » « Quel e
5 vec des mots de tous les jours aux vivants et aux morts  : Mère, je sais très mal comme l’on cherche les morts… « … Cette chos
6 s : Mère, je sais très mal comme l’on cherche les morts … « … Cette chose haute à la voix grave qu’on appelle un père dans les
3 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
7 le respect de moi ni de mes rêves, ni toi, triste mort , ni l’effroi d’après-tombe qui m’empêcheront de joindre ce que je dés
4 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Jean Jouve, Paulina 1880 (avril 1926)
8 el de Florence… « Du sang, de la volupté et de la mort  », un titre s’effaçait dans l’ombre. Jouve a rêvé une histoire de pas
5 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Le Corbusier, Urbanisme (juin 1926)
9 me un ossuaire est couvert des détritus d’époques mortes . Une tâche nous incombe, construire le cadre de notre existence… cons
6 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
10 ’étais sauvé d’un désordre où l’on glisse vers la mort . L’important, c’est de ne pas se défaire. Mais rien n’était résolu. M
11 construction ; c’est un mélange à doses égales de mort et de vie. Et c’est à l’intelligence de faire primer la vie, puisque
7 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
12 i à un lyrisme plein de simple grandeur. Voici la mort du taureau dit « le Mauvais Ange » : La bête chancela de l’arrière-t
13 est triste ou ennuyeux, que ce soit l’idée de la mort ou les soucis politiques, sociaux, etc., et il ne met de la gravité q
8 1926, Journal de Genève, articles (1926–1982). Le Dépaysement oriental (16 juillet 1926)
14 que m’a parfois un peu gêné cette présence de la mort qu’il fait sentir partout aux lieux mêmes où naquit la religion du « 
9 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
15 ui. Mais si le personnage est maintenu jusqu’à la mort , il se confond avec l’homme même. (André Maurois.) (Quel effroi, ce
10 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Louis Aragon, Le Paysan de Paris (janvier 1927)
16 les imbéciles », ricane-t-il ; et sans rire : « À mort ceux qui paraphrasent ce que je dis ». Il y a chez Aragon une folie d
17 nd comme l’époque. « Voulez-vous des douleurs, la mort ou des chansons ? » On a l’hallucination du décor des capitales, créa
11 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Conte métaphysique : L’individu atteint de strabisme (janvier 1927)
18 s chercher dans le souvenir les vent-coulis de la mort . Garçon, un café, un ! » Mais l’étoile chantait dans l’axe de sa vie
12 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Montclar (février 1927)
19 ions les âmes à la vie après seulement toutes les morts du plaisir », car elle sait « qu’entre les êtres, le bonheur est un l
13 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
20 ntre deux phrases.) Mais voici que ce geste de ma mort aussi me lasse, l’image que je m’en forme… Je ne comprends plus pourq
21 st que la souffrance, ce que c’est que ma vie, ma mort . Mon Dieu, il n’y a plus qu’un glissement gris, sans fin… Il faudrait
14 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Orphée sans charme (février 1927)
22 poème, un poème du rêve, une fleur du fond de la mort . » Or, on découvre à la fin de la pièce que c’est une anagramme un pe
15 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Ô toi que j’eusse aimée… (mars 1927)
23 longues lettres, sans les envoyer. Il apprend sa mort , et qu’elle l’aurait peut-être aimé. Enfin, divorcé, seul, il la revo
16 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)
24 ’acte et le Voyage imaginaire, de René Clair. La Mort de Phèdre (environ 1905) : quelques acteurs d’une troupe de province
25 t accès de danse de Saint-Guy. Art classique : la mort d’Hyppolite se passe en coulisse. Mais Phèdre avoue tout « devant le
26 tté que René Clair ne nous donne pas la vision du mort .) Enfin le cercueil roule dans les marguerites, il en sort un chef d’
17 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
27 nt splendide comme un éclat de rire de condamné à mort et à l’éternité. Le diable avait pris des avocats dont les plaidoyers
28 ranée comme promenoir, avec défense sous peine de mort de s’en écarter. Voilà bien leur désinvolture, car enfin, elle est dé
29 e qu’ils sont la vie, même quand ils appellent la mort , parce qu’ils ont la passion et l’incommunicable secret de l’inventio
30 surréalisme ? — Baptisé il y a cinq ou six ans et mort des suites. Quand cesserez-vous de nous faire la jambe, pardon escuse
18 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Quatre incidents (avril 1927)
31 los. Le jour tendre paraissait sous l’égide de la mort . Il vit des fleurs de son enfance, une églantine, quelques roses, un
32 À Grego More. Il disait : « Je suis né pour la mort . » Il fait assez beau pour que s’ouvre ce cœur de l’après-midi, comme
19 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
33 la cinq ou six ans. Il peignait alors des natures mortes , de petits paysages, il dessinait des nus aux crayons de fard. C’étai
34 gris-noir neurasthénique. Il peignait des natures mortes qui décidément l’étaient, à faire froid dans le dos ; ou bien des scè
35 rappelons le souvenir de Charles Harder, qui est mort jeune, sans avoir pu donner toute sa mesure. Il a laissé surtout des
20 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). René Crevel, La Mort difficile (mai 1927)
36 René Crevel, La Mort difficile (mai 1927)ai Le jeu de tout dire est une des plus tragiq
37 ui forcent la sympathie. ai. « René Crevel : La Mort difficile (S. Kra, Paris) », Bibliothèque universelle et Revue de Gen
21 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
38 seconde. Des peurs sans cause, plus vides que la mort . Toutes ces choses mystiques, c’est-à-dire réelles, c’est-à-dire agis
22 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean-Louis Vaudoyer, Premières amours (août 1927)
39 ur une femme qu’ils ont aimé tous deux (L’Amie du Mort .) Ou bien c’est le récit d’un été de vacances, quand les premières in
23 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
40 e mêlent incertaines, une tendresse éperdue et la mort . » Il ferma les yeux sur des visions. Les lustres doraient un brouill
24 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
41 fois pour toutes et qu’il sent immuable comme la mort le restitue au monde vers 5 heures du soir, dans la détresse des dern
25 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
42 e, la voix de la jeune fille si transparente : la mort même en devient moins brutale. Elle rôde ici comme une tristesse amou
26 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Le Prince menteur (décembre 1928)
43 rrifiantes de la révolution : il a été condamné à mort , il s’est évadé, on le traque à Paris même… Il subjugue le jeune Fran
44 cidé, pathétique confession qui doit expliquer sa mort et qui est aussi fausse que le reste. Ce mensonge qui va jusqu’à la m
45 ausse que le reste. Ce mensonge qui va jusqu’à la mort , inclusivement, n’étonnera pas ceux qui ont connu de semblables mytho
27 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
46 rdons une Eurydice. Les miroirs sont peut-être la mort . La mort absolue, celle qui n’est pas une vie nouvelle. La mort dans
47 Eurydice. Les miroirs sont peut-être la mort. La mort absolue, celle qui n’est pas une vie nouvelle. La mort dans la transp
48 absolue, celle qui n’est pas une vie nouvelle. La mort dans la transparence glaciale de l’évidence. Un jour, à propos de ri
49 pitale. Les fenêtres battaient. Le soleil et « la mort  » se conjuraient pour abaisser tous les regards. Stéphane rendu à la
28 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 7. L’Instruction publique contre le progrès
50 s particulières, ou bien c’est qu’elles sont déjà mortes . Mais le temps vient où elles renaîtront à une vie nouvelle et plus c
29 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
51 de l’esprit, au lieu d’une somme de connaissances mortes . Une technique spirituelle. Et puis, qu’il en fasse ce qu’il voudra.
30 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 7. L’instruction publique contre le progrès
52 s particulières, ou bien c’est qu’elles sont déjà mortes . Mais le temps vient où elles renaîtront à une vie nouvelle et plus c
31 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
53 de l’esprit, au lieu d’une somme de connaissances mortes . Une technique spirituelle. Et puis, qu’il en fasse ce qu’il voudra.
32 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henri Michaux, Mes propriétés (mars 1930)
54 ne divertissante et parfois émouvante bizarrerie ( Mort d’un Page). Cependant je préfère ses proses : il y a ici plus qu’une
33 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Jullien du Breuil, Kate (avril 1930)
55 ésout dans une amertume vague. Ceux qui ont lu la Mort difficile de René Crevel ne s’étonneront ni du sujet ni de la manière
34 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
56 Michel Babits. Ady, le sombre et pathétique, est mort à 35 ans, mais sa ferveur anime encore ces écrivains profondément mag
35 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hölderlin, La Mort d’Empédocle et Poèmes de la folie (octobre 1930)
57 Hölderlin, La Mort d’Empédocle et Poèmes de la folie (octobre 1930)bi L’année du cent
58 i de la découverte de Hölderlin par la France. La Mort d’Empédocle et les Poèmes de la folie ont paru simultanément, et l’on
59 it avec tant de justesse, voire de profondeur, la Mort d’Empédocle. Cette tragédie difficile, trois fois remise à pied d’œuv
60 ent de moins bouleversant. bi. « Hölderlin : La Mort d’Empédocle, traduction et introduction d’André Babelon (NRF) — Poème
36 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Malraux, La Voie royale (février 1931)
61 rets desseins. Au reste, le livre s’achève par sa mort , sans qu’on ait pu distinguer nettement à quels mobiles extérieurs ob
62 action, à tout prendre, est une défense contre la mort — la mort partout présente « comme l’irréfutable preuve de l’absurdit
63 tout prendre, est une défense contre la mort — la mort partout présente « comme l’irréfutable preuve de l’absurdité de la vi
64 douloureusement la révolte d’un être pour qui la mort ne peut être qu’une « défaite monstrueuse ». Ainsi les incidents path
65 d’idéal, même ardeur épuisante à vivre contre la mort , même fièvre de lucidité qui ne laisse subsister de tous les sentimen
66 iments qu’une « fraternité désespérée » devant la mort . Tout cela, dira-t-on, compose une figure originale certes, mais à te
67 parce qu’il refuse de lui trouver un sens dans la mort . L’homme qui pourrait se définir : « Dieu n’est pas, donc je suis » ;
37 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
68 . M. Baring nous fait suivre de sa naissance à sa mort toute l’existence de Blanche Clifford, sa vie de jeune fille, son mar
38 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kierkegaard (mai 1931)
69 ce, n° XII). Le grand événement de sa vie fut la mort de l’Évêque Mynster qui avait été très estimé au Danemark et que Kier
39 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
70 u Japon sous le titre d’Au-delà de la ligne de la mort , en Amérique, en Angleterre, en Allemagne, et en France, sous celui d
71 it, et s’engage comme manœuvre dans les docks. La mort de son père l’oblige à en sortir, mais en même temps décide de l’orie
72 au logement ouvrier, et il ne pensait pas que la mort de son père fût particulièrement importante. Il avait appris qu’il fa
73 ien avec le passé, comme on franchit le pas de la mort , il lutterait contre les conventions établies, les traditions et les
74 sile de fous dont Eiichi avait parlé à son père —  mort maintenant —, tourmenté par l’emprise du militarisme et du capitalism
75 ns sa sphère actuelle, enrichi par la force de la mort . Tout était merveilleux, la mort, lui-même, la terre, les pierres, le
76 r la force de la mort. Tout était merveilleux, la mort , lui-même, la terre, les pierres, le sable, la nourriture, les femmes
40 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Sarah, par Jean Cassou (novembre 1931)
77 ncompatible avec les « conditions » de la vie que mort s’en suit. Sarah est donc un recueil de contes romantiques, cas tout
41 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
78 naissant que peu de repos de son adolescence à sa mort . »3 Je cherche : je ne trouve aucun écrivain plus naturellement libé
79 ommunisme ramuzien, c’est celui qu’établissent la mort , la peur, la maladie. Et la joie, ce point commun, « ce point qui est
80 ls se relèvent : « Il paraît bien qu’on n’est pas morts  ! » Le monde renaît dans une soirée pure et le baiser d’un couple heu
42 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
81 st pas « la mettre à exécution » — la condamner à mort , autant dire, et l’extirper de son être, fût-ce pour l’introduire dan
82 ix. Combien d’étreintes, de blessures, combien de morts , de retours et de morts encore, jusqu’à ce que l’esprit enfin brisé s
83 de blessures, combien de morts, de retours et de morts encore, jusqu’à ce que l’esprit enfin brisé s’abandonne comme on oubl
43 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
84 ier tout cela ! » Faust se reprend au seuil de la mort . Mais la vie ne lui sera plus qu’un profond renoncement ; même si la
85 tte grandeur ne tenteront pas nos âmes jusqu’à la mort  ? L’homme ne peut juger que plus bas que lui. C’est-à-dire qu’il n’en
44 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
86 cela nous ne sommes plus, n’appartenant plus à la mort , mais au combat de ce qui meurt et de ce qui renaît par cette mort. L
87 bat de ce qui meurt et de ce qui renaît par cette mort . La neurasthénie broie les villes, où nous sommes peut-être seuls à c
45 1932, Articles divers (1932-1935). Les « petits purs » (15 juin 1932)
88 r la Révolution ou pour ne rien exagérer un poids mort , un facteur d’énervement, et une cible facile pour les réactionnaires
89 ue », de l’inévitable. À cette pureté synonyme de mort nous opposerons notre violence personnelle, réelle, imparfaite, mais
46 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
90 ement (juin 1932)o « L’esprit désintéressé est mort . » C’en est fait, les clercs ont trahi, et les cris de M. Benda sont
91 ces physiques, la force et la joie d’envisager la mort comme une transfiguration tragique, la force et la joie d’envisager l
47 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
92 . 2° Les fondements idéologiques de ce monde sont morts ou n’en valent guère mieux, tant ils sont enrobés de crasse hypocrisi
48 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
93  : la devise de Guillaume d’Orange est l’arrêt de mort des idoles. Elle suppose un Dieu transcendant. Quel dieu fait de nos
94 -nation respire la bonne odeur d’onze millions de morts sacrifiés en quatre ans à sa gloire. Moins redoutable, en apparence,
49 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
95 demander non point seulement sa revanche, mais sa mort et son devenir.   Ne pourrait-on pas voir une autre preuve de cette i
50 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
96 e, la voix de la jeune fille si transparente : la mort même en devient moins brutale. Elle rôde ici comme une tristesse amou
51 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
97 Michel Babits. Ady, le sombre et pathétique, est mort à 35 ans, mais sa ferveur anime encore ces écrivains profondément mag
52 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
98 ommerce quotidien. J’en traduis cette page Sur la mort . Mes funérailles devront se dérouler dans le cadre de Jésus-Sirach, 3
99 16-24. Qu’on mange et qu’on boive ferme après ma mort , tant que je serai encore dans la maison, et qu’on ne lésine pas. Il
100 pas. Il restera toujours assez, à l’époque de ma mort , pour supporter ces frais ; à tout le moins, les mille marks que paie
101 ceux qui auront pris soin de moi au moment de ma mort et tôt après devront être largement dédommagés. Nul ne sait si je ne
102 elâche, où les orages n’ont pas d’odeur, terrains morts où l’on n’a plus peur d’un arbre immense, ni des femmes, mais de soi-
53 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
103 demander non point seulement sa revanche, mais sa mort et son devenir. Ne pourrait-on pas voir une autre preuve de cette id
54 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
104 Michel Babits. Ady, le sombre et pathétique, est mort à 35 ans, mais sa ferveur anime encore ces écrivains profondément mag
55 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
105 ommerce quotidien. J’en traduis cette page Sur la mort  : « Mes funérailles devront se dérouler dans le cadre de Jésus-Sirach
106 16-24. Qu’on mange et qu’on boive ferme après ma mort , tant que je serai encore dans la maison, et qu’on ne lésine pas. Il
107 pas. Il restera toujours assez, à l’époque de ma mort , pour supporter ces frais ; à tout le moins les mille marks que paie
108 ceux qui auront pris soin de moi au moment de ma mort et tôt après devront être largement dédommagés. Nul ne sait si je ne
109 oir est d’un ami aîné qui mentionne en passant la mort de sa belle-mère, survenue il y a quelques jours. La lettre bleue est
110 elâche, où les orages n’ont pas d’odeur, terrains morts où l’on n’a plus peur d’un arbre immense, ni des femmes, mais de soi-
56 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
111 su garder en vie tant de passé, et garder tant de morts dans la présence, elle ne cessera pas d’engendrer. Elle a maîtrise d’
57 1933, Présence, articles (1932–1946). Paysage de tête : poème (1933)
112 a transparence, l’épouvantable constatation de la mort . c. « Paysage de tête : poème », Présence, Lausanne et Genève, n° 1
58 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
113 ture bourgeoise et des valeurs révolutionnaires. ( Mort de la pensée et Mort de la morale bourgeoise d’E. Berl, manifestes de
114 s valeurs révolutionnaires. (Mort de la pensée et Mort de la morale bourgeoise d’E. Berl, manifestes de groupements de jeune
59 1933, Esprit, articles (1932–1962). Protestants (mars 1933)
115 ment de Shanghai, et qui lui valut des menaces de mort . Plus radical que les socialistes, labouristes, il se distingue nette
60 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
116 » se trouve menacée, c’est déjà qu’elle mérite la mort . Les uns alors défendent ses propriétés, je ne sais quelles régions s
61 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Poésie dialectique (juillet 1933)
117 il aura été filé ? Oh ! Jure par toi-même qu’à ma mort ton Soleil Resplendira comme aujourd’hui, et à jamais ! Et cela fait,
62 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Dialectique des fins dernières (juillet 1933)
118 ils entendent désigner par là l’acceptation de la mort et du rien, de l’insondable et du scandale en tant que tels, l’accept
119 ce oui, c’est la Vie en Dieu, et ce non c’est la mort où nous sommes. Ce oui, c’est l’éternité, et ce non, c’est notre duré
120 lut paraît : il reconnaît la Vie au travers de sa mort . Si, par un souci peut-être vain, en tous cas dangereux, de simplific
121 doctrines et notre « vie religieuse » ? Il y a la mort , et notre acceptation de cette mort. Et qu’y a-t-il entre ce oui dern
122 » ? Il y a la mort, et notre acceptation de cette mort . Et qu’y a-t-il entre ce oui dernier et tous nos sic et non, qu’y a-t
123 et la dialectique chrétienne sont séparées par la mort éternelle. Qu’un philosophe, qu’un moraliste, parle de choix, de risq
63 1933, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)
124 ccordée aux « justes », mais bien aux condamnés à mort .) L’homme religieux qui se refuse à cette mort, se refuse aussi à la
125 à mort.) L’homme religieux qui se refuse à cette mort , se refuse aussi à la vie. Il meurt de ne pas mourir, selon la parole
64 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Grammaire de la personne (janvier 1934)
126 individu a vécu, nous dit-on… Il faut craindre la mort des mythes : elle n’est jamais qu’une métamorphose. L’individu n’est
127 ’est jamais qu’une métamorphose. L’individu n’est mort que pour renaître dans le collectif. La mystique de la masse ou du gr
128 core d’être reçu quoi qu’il me demande, fût-ce ma mort , n’est-ce pas pour cette seule raison, où bat le cœur du paradoxe le
65 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
129 ours des réalités passées, historiques, achevées, mortes comme toutes les moyennes, et dans ce sens, abstraites. Sur quoi peut
66 1934, Présence, articles (1932–1946). L’œuvre et la mort d’Arnaud Dandieu (1934)
130 L’œuvre et la mort d’Arnaud Dandieu (1934)d La vie d’Arnaud Dandieu s’exprime tout en
131 a qualité du dynamisme qu’il suscitait, et il est mort l’été dernier, dans cet élan qui va s’épanouir. Ce révolutionnaire ét
132 nt l’accident chirurgical qui devait entraîner sa mort , à 36 ans, il avait ajouté de sa main, sur les épreuves de son dernie
133 é romantique, la décadence n’est pas belle, ni la mort . Ce qui est beau, c’est la lutte contre la mort. Ce qui est grandiose
134 a mort. Ce qui est beau, c’est la lutte contre la mort . Ce qui est grandiose, c’est la victoire de l’homme. Le long des côte
135 sée ? « Allons-y » pour voir, coûte que coûte… Sa mort , qui nous pousse en avant, fut pour lui, peut-être, une réponse. Non
136 fut pour lui, peut-être, une réponse. Non pas une mort édifiante. Mais une découverte éblouie — pascalienne. « Euphorie abso
137 e, et ceci définit un visage. d. « L’œuvre et la mort d’Arnaud Dandieu », Présence, Lausanne et Genève, n° 3, 1933-1934, p.
67 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
138 Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)g C’est en notre vie seule que la Nature
139 re une illusion d’orgueil. Le grand Pan n’est pas mort pour si peu, et sa domination terrifie les provinces autour de la cit
140  ? La Nature se révolte en désordre. Elle veut la mort de l’homme parce qu’il ne sait plus la faire vivre. L’homme se défend
141 e qui de lui ressuscite, ayant reçu et accepté la mort . Il peut aimer : ce n’est plus un défi, c’est une soumission à l’Éter
142 e Nouvel Adam vit. Le message de Pâques, c’est la mort du Grand Pan11. ⁂ Le Nouvel Adam vit : il ne vit que dans la promesse
143 sur le Théâtre allemand). g. « Précisions sur la mort du Grand Pan », Hic et Nunc, Paris, n° 6, avril 1934, p. 41-50.
68 1934, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Taille de l’homme, par C. F. Ramuz (avril 1934)
144 nnie décadente, tout occupée à calculer sa propre mort . Mais Ramuz n’est pas un bourgeois. Il peut attendre : son attente es
145 calcule pas avec la vie, mais avec des quantités mortes . Ceux qui se vantent d’être calculables ont très probablement raison 
69 1934, Articles divers (1932-1935). La Révolution nécessaire, par Arnaud Dandieu et Robert Aron (juin 1934)
146 de sa main, sur épreuves, quelques jours avant sa mort . Aussi telle page sur Kreuger, ou sur le but de la révolution, qui at
70 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Éditorial (juillet 1934)
147 rappeler avec force l’exigence évangélique de la mort à soi-même, vient définir à nouveau l’Église chrétienne comme le lieu
148 et le vin, il y a la présence réelle du Seigneur mort pour nous, impies ? Peut-être le fidèle d’aujourd’hui n’a-t-il plus,
71 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notice biographique [Kierkegaard] (août 1934)
149 l’Église établie, lutte qui devait le mener à la mort parce qu’elle accomplissait sa vocation chrétienne. ⁂ On a comparé Ki
72 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
150 solitaire, à ce témoin extrême et décisif dont la mort , comme un sceau d’éternité, attesta dans sa plénitude la primauté de
151 à sa voix, comment étouffer le scandale de cette mort qui définit le destin de l’esprit parmi nous ? Si l’Opinion publique
152 sque Maurras proclame après Auguste Comte : « Les morts gouvernent les vivants. » Hypothèque sur le passé ! Car si les morts
153 s vivants. » Hypothèque sur le passé ! Car si les morts gouvernent les vivants, c’est que nul vivant n’ose vivre. Et comment
154 l’as reçue en vérité, tu n’as plus à choisir, ta mort est derrière toi, elle n’est plus ton affaire, elle n’est plus ton an
155 t permettre d’accepter, quand le martyr reçoit sa mort avec une sorte de sobriété… Le croyant seul agit, et seul il peut êtr
73 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
156 re vivant ? On ne crée pas la vie en insultant la mort . Il faudra se tourner ailleurs. Il faudra remonter à ce qui juge nos
157 anarchiques. Le moralisme était populaire, il est mort . L’immoralisme qui lui a succédé reste sans prise sur les masses, qu’
74 1934, Le Semeur, articles (1933–1949). Sur la méthode de M. Goguel (novembre 1934)
158 tion de la résurrection de Jésus au mythe du Dieu mort et ressuscité, en particulier). Pour M. Maurice Goguel, la foi a défo
159 u’il se rend visible. Et ce n’est point parmi les morts qu’il nous faut chercher le Vivant (Luc 24 : 5). Faire l’économie des
75 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
160 sion. Les lois qu’ils imaginent sont celles de la mort , et d’abord de leur propre mort. Car l’essence de l’homme, en tant qu
161 sont celles de la mort, et d’abord de leur propre mort . Car l’essence de l’homme, en tant qu’homme, est à jamais incalculabl
162 mment les réunir — ce que ne font ni la vie ni la mort , ni Dieu qui ressuscitera les morts20. En vérité, cette illusion prov
163 ien que j’aie, mais cet abandon un instant, cette mort cachée dans la vie, cette insensible et peu croyable distraction du m
164 r est gagé sur une promesse aussi certaine que ma mort et que la mort du temps lui-même au Jugement. Ni la foi ne court sur
165 une promesse aussi certaine que ma mort et que la mort du temps lui-même au Jugement. Ni la foi ne court sur son erre, ni l’
166 est totalement « chair » ; et ce ne sont que des morts qui ressusciteront, non pas des endormis ou des désincarnés. L’Église
76 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
167 ours des réalités passées, historiques, achevées, mortes comme toutes les moyennes et, dans ce sens, abstraites. Sur quoi peut
77 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
168  : la devise de Guillaume d’Orange est l’arrêt de mort des idoles. Quelles sont donc nos idoles ? Ce sont les créations de
169 -nation respire la bonne odeur d’onze millions de morts sacrifiés en quatre ans à sa gloire. Moins redoutable, en apparence,
78 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Note sur un certain humour
170 ché, et le salut en Christ. Voilà sa liberté : sa mort est derrière lui. Le problème a été résolu, c’est pourquoi le croyant
171 promis29, salut gagé sur le fait historique de la mort et de la résurrection de Jésus-Christ. Ce fait existe. Mon action con
79 1934, Politique de la personne. Idoles — Comment rompre ?
172 » se trouve menacée, c’est déjà qu’elle mérite la mort . Les uns alors défendent ses propriétés, je ne sais quelles régions s
80 1934, Politique de la personne. Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
173 e du chrétien c’est de sortir de la vie. C’est la mort à soi-même. Le sens de la vie marxiste, c’est de s’accrocher à sa vie
174 Christ concernent la vie de celui qui d’abord est mort  ? Que non seulement le Royaume ne sera jamais réalisé dans ce monde,
175 Cette dialectique inconcevable de la vie et de la mort , ce commandement que nous avons reçu d’être dans ce monde comme si no
176 u Christ concernent une vie qui est au-delà de la mort . Toutes ces promesses sont eschatologiques. Ce qui ne veut nullement
177 omis, ni points communs, ni rien. Il n’y a que la mort . Tout ce que je viens de dire, je voudrais qu’on le prenne au sens le
178 ist est un commandement de sacrifice total, et de mort au monde. Maintenant, les jeux sont faits. L’abîme devient flagrant.
179 nde, au sens où le christianisme est une règle de mort au monde. Et il est temps de voir que sans la foi, tout ce que disent
81 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
180 cette seule chose pour laquelle j’accepterais la mort , parce que ce ne serait pas crever bassement dans la haine, mais ce s
82 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
181 s les plus radicalement opposées… Libéralisme pas mort . J’habite loin de Paris, et les nouvelles du monde des lettres, qui m
182 ront ! L’Idole est absolue. Et ce n’est pas cette mort -là qu’il nous faut craindre, mais bien plutôt que les autres ne meure
183 e la nature du litige humain. Nous mourrons de la mort des singes.) Perspectives (II) Avantage du personnalisme : il e
184 les autres : cette jeunesse reste sobre devant la mort , à la mesure de sa violence devant la vie. Sobre et prodigue. Grattez
185 de fin, puisque vous devrez marcher jusqu’à votre mort , sans nul espoir d’atteindre le but ! (Ce but étant caché dans la mor
186 d’atteindre le but ! (Ce but étant caché dans la mort même.) L’incroyant — celui qui ne croit pas au but — refusera de part
187 foi qu’il aura au but — au but caché derrière sa mort . Il marchera « à mort », portant en lui à chaque moment la mesure d’u
188 — au but caché derrière sa mort. Il marchera « à mort  », portant en lui à chaque moment la mesure d’un effort infini. 64
83 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Tactique personnaliste
189 visée, mauvaise conscience de la défense : trente morts attestent cette double carence. Maximes d’une tactique personnalis
84 1934, Articles divers (1932-1935). Carl Koch, Søren Kierkegaard (1934)
190 aintenant qualifier d’ascétisme la doctrine de la mort au monde et à soi-même, bien plus, qu’il la déclare antichrétienne ;
191 é humaine du témoignage, — n’a-t-il point, par sa mort justement, témoigné de la vérité ? 7. Tout cela, bien entendu, n’es
192 jours : « Il tient sa maladie pour mortelle ; sa mort serait nécessaire à l’accomplissement de la tâche à laquelle il a con
193 s elle s’en trouvera affaiblie ; au contraire, sa mort lui assurera une force nouvelle ; et, pense-t-il, la victoire. » i.
85 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
194 ours des réalités passées, historiques, achevées, mortes comme toutes les moyennes et, dans ce sens, abstraites. Sur quoi peut
86 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
195  : la devise de Guillaume d’Orange est l’arrêt de mort des idoles. Quelles sont donc nos idoles ? Ce sont les créations de n
196 -nation respire la bonne odeur d’onze millions de morts sacrifiés en quatre ans à sa gloire. Moins redoutable, en apparence,
87 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Note sur un certain humour
197 ché, et le salut en Christ. Voilà sa liberté : sa mort est derrière lui. Le problème a été résolu, c’est pourquoi le croyant
198 promis22, salut gagé sur le fait historique de la mort et de la résurrection de Jésus-Christ. Ce fait existe. Mon action con
88 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Comment rompre ?
199 » se trouve menacée, c’est déjà qu’elle mérite la mort . Les uns alors défendent ses propriétés, je ne sais quelles régions s
89 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
200 s’ordonner au transcendant dès ici-bas. C’est la mort à soi-même de celui qui prononce : Que Ton règne vienne ! Le sens de
201 Christ concernent la vie de celui qui d’abord est mort  ? Que non seulement le Royaume ne sera jamais réalisé dans la forme d
202 Cette dialectique inconcevable de la vie et de la mort , ce commandement que nous avons reçu d’être dans ce monde comme si no
203 u Christ concernent une vie qui est au-delà de la mort . Toutes ces promesses sont eschatologiques. Ce qui ne veut nullement
204 omis, ni points communs, ni rien. Il n’y a que la mort . Tout ce que je viens de dire, je voudrais qu’on le prenne au sens le
205 ist est un commandement de sacrifice total, et de mort au monde. Maintenant, les jeux sont faits. L’abîme devient flagrant.
206 nde, au sens où le christianisme est une règle de mort au monde. Et il est temps de voir que sans la foi, tout ce que disent
90 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
207 cette seule chose pour laquelle j’accepterais la mort , parce que ce ne serait pas crever bassement dans la haine, mais ce s
91 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
208 s les plus radicalement opposées… Libéralisme pas mort . J’habite loin de Paris, et les nouvelles du monde des lettres, qui m
209 ront ! L’Idole est absolue. Et ce n’est pas cette mort -là qu’il nous faut craindre, mais bien plutôt que les autres ne meure
210 e la nature du litige humain. Nous mourrons de la mort des singes.) Perspectives (II) Avantage du personnalisme : il e
211 les autres : cette jeunesse reste sobre devant la mort , à la mesure de sa violence devant la vie. Sobre et prodigue. Grattez
212 de fin, puisque vous devrez marcher jusqu’à votre mort , sans nul espoir d’atteindre le but ! (Ce but étant caché dans la mor
213 d’atteindre le but ! (Ce but étant caché dans la mort même.) L’incroyant — celui qui ne croit pas au but — refusera de part
214 foi qu’il aura au but — au but caché derrière sa mort . Il marchera « à mort », portant en lui à chaque moment la mesure d’u
215 — au but caché derrière sa mort. Il marchera « à mort  », portant en lui à chaque moment la mesure d’un effort infini. 56
92 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Tactique personnaliste
216 visée, mauvaise conscience de la défense : trente morts attestent cette double carence61. Maximes d’une tactique personnal
93 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Qu’est-ce que la politique ?
217 tes ces questions sont des questions de vie ou de mort pour l’ensemble de la nation. Ceux qui leur donneront une réponse eff
94 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Trop d’irresponsables s’engagent ! (Responsabilité des intellectuels)
218 us propose donc de défendre une maladie contre la mort , à quoi elle mène nécessairement. Au lieu de nous refaire une santé.
95 1935, Esprit, articles (1932–1962). André Rouveyre, Singulier (janvier 1935)
219 désertique » d’un tête-à-tête de l’auteur avec sa mort . Négation de l’humain trop purement humain dans son effort le plus « 
96 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Quatre indications pour une culture personnaliste (février 1935)
220 activité constitue un obstacle et un principe de mort pour l’épanouissement et l’exercice de la personne. Car la personne e
221 ante, mais elle porte en elle-même le germe de sa mort . Une fois toute la société adaptée au cadre fixe des cités, hiérarchi
97 1935, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notes en marge de Nietzsche (mars 1935)
222 urs une seconde dentition. Et celui qui n’est pas mort une bonne fois aux « croyances » héritées sans examen de son milieu,
223 rorise l’idée même que le christianisme veut leur mort , pour leur donner la vie. Il s’agit de savoir si la nature actuelle d
98 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
224 ou bien dans le néant comme se perdent les astres morts . Donc, tout ce que nous voyons a vu ; et tout, d’abord, a été vu par
225 ue la définir dans l’absolu, à la frontière de la mort et de la vie ; et la nier, mais au nom de la foi, c’est du même coup
99 1935, Présence, articles (1932–1946). Contre Nietzsche (avril-mai 1935)
226 z Nietzsche est le sinistre négatif du dogmatisme mort de ses contemporains. Il attaque à droite et à gauche, utilisant tant
227 à la plus radicale dévaluation de la vie et de la mort que son siècle ait pu concevoir, et qu’il fut seul sans doute, dans c
100 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Les trois temps de la Parole (mai 1935)
228 aible — qui se posent au chrétien en tout temps : mort à soi-même, obéissance, attente active du Christ vivant, pensée « chr