1 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). René Crevel, Mon corps et moi (mai 1926)
1 é le rejette dans une angoisse qu’il nomme « élan mortel  ». Cette inversion de tout ce qui est constructif et créateur, voilà
2 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
2 leux contraire » de l’élan vital qu’il nomme élan mortel — générateur de l’incurable tristesse qui rôde dans certaine littérat
3 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Louis Aragon, Le Paysan de Paris (janvier 1927)
3 d’alcools pleins de démons, de drogues peut-être mortelles . ab. « Louis Aragon : Le Paysan de Paris (NRF, Paris) », Bibliothèq
4 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Quatre incidents (avril 1927)
4 couvre en passant près de lui le sourire d’amitié mortel de tout ce qui n’arrive jamais. Il s’est trompé, ce n’est pas elle. I
5 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). René Crevel, La Mort difficile (mai 1927)
5 our Arthur, sa « maladie », c’est encore l’« élan mortel  » que décrivait Mon Corps et Moi. Quand l’analyse féroce de Crevel fo
6 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
6 » [Réponse à une enquête] (1930)b Deux menaces mortelles assiègent notre condition humaine : la liberté de l’esprit et les loi
7 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
7 lontiers ce qui les rend semblables au commun des mortels  ; bref, plus ou moins inconsciemment, ils contribuent à créer leur lé
8 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
8 semble à la chute soudaine de l’ivresse devant le mortel danger qui se lève à un pas. Tous deux réalisent le renoncement, le d
9 1932, Articles divers (1932-1935). Les « petits purs » (15 juin 1932)
9 u’elles soient importées d’Amérique où elles sont mortelles , où de Russie, où pour l’heure elles sont vitales, peu importe. Ce n’
10 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
10 ertains cas où cette absurdité essentielle, cette mortelle , cette officielle dissociation de la pensée et de l’action apparaît p
11 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
11 e méditation constructive reste vaine, évasive et mortelle . Nous sommes au monde, nous ne sommes pas du monde. Toute constructio
12 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
12 lée de chances de grandeur, et comblée de risques mortels . Pour la jeunesse de 1932, le conflit de vivre, le paradoxe fondament
13 e révolution est vaine qui se fonde sur des faits mortels pour la personne, même si « ces faits sont les faits » comme on voudr
13 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
14 et sans nom qui font dans l’âme un bruit de vent mortel et caressant ; une qualité métaphysique et passionnée de l’« impossib
15 la conscience, c’est-à-dire, un état d’intensité mortelle de la vie. Car la conscience de vivre implique une réflexion concrète
14 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
16 et sans nom qui font dans l’âme un bruit de vent mortel et caressant ; une qualité métaphysique et passionnée de l’ « impossi
17 la conscience, c’est-à-dire, un état d’intensité mortelle de la vie. Car la conscience de vivre implique une réflexion concrète
15 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Liberté ou chômage ? (mai 1933)
18 La liberté fait plus peur qu’envie au commun des mortels . Ils n’osent pas la considérer en face. Tant qu’elle restait purement
16 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Dialectique des fins dernières (juillet 1933)
19 alité que dans l’instant éternel, dans le contact mortel du temps et de l’éternité ; puisque tout cela, encore une fois, ne co
20 firmations orgueilleuses ou modestes de notre vie mortelle  ? Il y a l’acceptation de la Vie qui n’est pas nôtre, qu’il faut croi
17 1933, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)
21 eur terrestre ou céleste. Car cette rencontre est mortelle à l’homme. Et c’est par là même qu’elle lui apporte, de l’extérieur,
18 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
22 n. Elle devait conduire l’humanité à des impasses mortelles , celles-là mêmes où se désespère le xxe siècle. Mais avant que d’y v
23 étrange position, où se puisse jamais trouver un mortel  ». Mais depuis ! À mesure que le sort se faisait plus clément, qui co
19 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Quelques œuvres et une biographie de Kierkegaard (26 mai 1934)
24 usions : l’œuvre, en danois, s’appelle La Maladie mortelle , et cette maladie, c’est le péché. L’impitoyable maîtrise que Kierkeg
20 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notice biographique [Kierkegaard] (août 1934)
25 rcice du christianisme, en passant par la Maladie mortelle 50 et le Concept d’angoisse, parurent sous divers pseudonymes symboli
21 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
26 e, comme homme, l’existence ; et c’est la maladie mortelle (le péché)54. L’homme naturel a beau dénombrer tout l’horrible, et to
22 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (D’après une discussion)
27 nera dans une aventure impossible, peut-être même mortelle . Dans tous les cas, la vocation est une mission qui vient de l’extéri
23 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
28 e méditation constructive reste vaine, évasive et mortelle . « Nous sommes au monde, nous ne sommes pas du monde. » Toute constru
24 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
29 lée de chances de grandeur, et comblée de risques mortels . Pour la jeunesse de 1932, le conflit de vivre, le paradoxe fondament
30 e révolution est vaine qui se fonde sur des faits mortels pour la personne, même si « ces faits sont les faits » comme on voudr
25 1934, Politique de la personne. Appendice — Liberté ou chômage ?
31 La liberté fait plus peur qu’envie au commun des mortels . Ils n’osent pas la considérer en face. Tant qu’elle restait purement
26 1934, Articles divers (1932-1935). Carl Koch, Søren Kierkegaard (1934)
32 a ses derniers jours : « Il tient sa maladie pour mortelle  ; sa mort serait nécessaire à l’accomplissement de la tâche à laquell
27 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (d’après une discussion)
33 nera dans une aventure impossible, peut-être même mortelle . Dans tous les cas, la vocation est une mission qui vient de l’extéri
28 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
34 e méditation constructive reste vaine, évasive et mortelle . « Nous sommes au monde, nous ne sommes pas du monde. » Toute constru
29 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
35 lée de chances de grandeur, et comblée de risques mortels . Pour la jeunesse de 1932, le conflit de vivre, le paradoxe fondament
36 e révolution est vaine qui se fonde sur des faits mortels pour la personne, même si « ces faits sont les faits » comme on voudr
30 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Liberté ou chômage ?
37 La liberté fait plus peur qu’envie au commun des mortels . Ils n’osent pas la considérer en face. Tant qu’elle restait purement
31 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
38 me est l’Esprit incarné, l’Esprit qui s’est rendu mortel , car c’est ainsi qu’il peut changer le monde. Non pas en planant hors
32 1936, Articles divers (1936-1938). Forme et transformation, ou l’acte selon Kierkegaard (janvier 1936)
39 sque Kierkegaard écrivit son traité de la Maladie mortelle 16, il venait justement de dépasser cette illusion du désespoir, qui
33 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plébiscite et démocratie (avril 1936)
40 eurs. Mais c’est au-dessus des forces d’un simple mortel de faire comprendre à tout citoyen 46 programmes différents, et d’exi
34 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Kierkegaard en France (juin 1936)
41 désespoir est le péché, la seule maladie vraiment mortelle , dont la foi seule, non la vertu, peut nous guérir. Quant à ceux qui
35 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
42 objet de la foi seule. Mais il est invisible aux mortels , et c’est pourquoi ils se rebellent contre lui, pour suivre les faux
36 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
43 bjectif réel, le diplôme. Le diplôme est l’ennemi mortel de la culture. » 68. Lanson accorde trois lignes à Rimbaud dans une
44 adie de l’esprit et du cœur des citoyens, qui est mortelle . Mais certains hommes, enlevez-leur l’âme, non seulement ils n’y sent
37 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
45 stant d’une joie absolue et pour certains presque mortelle . Notre vie s’anéantirait dans ce contact avec l’éternité, et notre ac
38 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
46 objet de la foi seule. Mais il est invisible aux mortels , et c’est pourquoi ils se rebellent contre lui, pour suivre les faux
39 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
47 bjectif réel, le diplôme. Le diplôme est l’ennemi mortel de la culture. » 70. Lanson accorde trois lignes à Rimbaud dans une
48 adie de l’esprit et du cœur des citoyens, qui est mortelle . Mais certains hommes, enlevez-leur l’âme, non seulement ils n’y sent
40 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
49 stant d’une joie absolue et pour certains presque mortelle . Notre vie s’anéantirait dans ce contact avec l’éternité, et notre ac
41 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Selma Lagerlöf, conteur de légende (3 juillet 1937)
50 tion. À vrai dire, on ne croit guère à ce pouvoir mortel d’un anneau dérobé dans une tombe (L’Anneau des Löwensköld). L’auteur
42 1937, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Introduction au Journal d’un intellectuel en chômage (août 1937)
51 immense qu’elle trahit. Province morte, et villes mortelles  ! C’est qu’on ne sait plus y trouver son prochain, mais seulement des
43 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
52 ns fin les douze tribus. Car un but invisible aux mortels est une menace et une angoisse, au moins autant qu’une promesse. Une
44 1938, Articles divers (1936-1938). Søren Kierkegaard (février 1938)
53 clarations du malade) : Il tient sa maladie pour mortelle . Sa mort serait nécessaire à l’action à laquelle il a consacré toutes
54 uerriers qui déposent les armes avant la décision mortelle . Concession, la raison de Pascal, et lors même qu’il y renonce : conc
45 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
55 contraintes matrimoniales et du mythe de l’amour mortel . Déjà l’on voyait affleurer le fond de désespoir et d’anarchie intime
56 , qui lui font aujourd’hui défaut. Sa dialectique mortelle pourra de nouveau mimer des intrigues épiques ou politiques. Et l’ave
46 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
57 te qui prétendait détourner l’homme de cette voie mortelle , divinisante, en lui « prouvant » qu’elle débouche dans sa perte ! En
58 e l’Éros à son tour se voit relevé de sa fonction mortelle et délivré de son destin. Dès qu’il cesse d’être un dieu, il cesse d’
59 e évacue la passion ; et la technique en devenant mortelle , trahit les ambitions dont elle est née. Il se peut que l’Occident su
60 ertaines de l’hérésie, que nous sont venues nos «  mortelles  » croyances. Mais dira-t-on, ces mêmes croyances n’ont pas produit le
61 ais au-delà de la passion vécue jusqu’à l’impasse mortelle , que pouvons-nous désormais entrevoir ? Les deux thèmes que je vais e
62 naturelle, Dieu apparaît alors comme « mon ennemi mortel  ». Nous nous heurtons ici à l’extrême limite, à l’origine pure de la
63 l’on peut alors concevoir que la passion, née du mortel désir d’union mystique, ne saurait être dépassée et accomplie que par
47 1938, Journal d’Allemagne. Plébiscite et démocratie. (À propos des « élections » au Reichstag, 29 mars 1936)
64 x électeurs. Mais c’est au-dessus des forces d’un mortel que de faire comprendre à tout citoyen 46 programmes différents, et d
48 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). L’ère des religions (22 février 1939)
65 Religion du sol et du sang, religion sanglante et mortelle , religion des choses vieilles, mortes et enterrées depuis des milléna
49 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). Une simple question de mots (24 avril 1939)
66 de s’appeler bientôt champ de bataille, ou espace mortel . d. « Une simple question de mots », Le Figaro, Paris, n° 114, 24 a
50 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Don Juan (juillet 1939)
67 Nietzsche, cent ans plus tard, renouveler ce défi mortel . Mais quoi ? Faut-il aller si haut ? La recherche « toute naturelle »
51 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
68 e la conscience occidentale… Amour et mort, amour mortel  : si ce n’est pas toute la poésie, c’est du moins tout ce qu’il y a d
69 pas d’histoire. Il n’est de roman que de l’amour mortel , c’est-à-dire de l’amour menacé et condamné par la vie même. Ce qui e
70 x reste seul ; d’où le crescendo romanesque et la mortelle apothéose. Dualité irrémédiable et désirée ! « Mot est dolenz qui per
71 se, tous leurs actes sont orientés vers le destin mortel qu’ils aiment, avec une sorte d’astucieuse résolution, avec une ruse
52 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
72 e mystère du Jour et de la Nuit, et de leur lutte mortelle dans l’homme. Il est un dieu de Lumière incréée, intemporelle, et un
73 ’il est — au lieu d’aimer l’idée de l’amour ou sa mortelle et délicieuse brûlure. (« Il vaut mieux se marier que de brûler », éc
74 ui est la mort. Le christianisme n’est un malheur mortel que pour l’homme séparé de Dieu, mais un malheur recréateur et bienhe
75 ulmonaire. Chez eux, cette maladie était toujours mortelle . Le meilleur médecin ne saurait sauver des malades qui veulent mourir
76 u’il craint de quitter son corps par désespoir, «  mortel péché », enfin, c’est qu’il ignore encore à quoi lui peut servir De
77 ez, ma langue ! Car trop parler est pis que péché mortel . Or nous avons de ce même Raimbaut d’Orange d’admirables poèmes à la
78 mot courtois ! 70. Cf. l’étude de E. Dermenghem, Mortelle poésie (Hermès, juin 1936), où l’on trouvera la traduction de très be
53 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
79 duit à renverser le rapport. C’est ici la passion mortelle qu’il faut « ramener » à une mystique, plus ou moins consciente et pr
80 ucoup de nos poètes qui aient trouvé leur « amour mortel  » ? Pour certains, tout se réduit à une petite croisière dont on revi
54 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
81 rarque, ou le rhéteur converti Aimer une chose mortelle avec une foi Qui à Dieu seul est due et à lui seul convient… Tout
82 ’ai demandé ces ailes avec lesquelles, hors de la mortelle prison, pourrait s’enlever mon esprit au ciel. Mais cela, jusqu’alor
83 t à mon front où tous le voient : aimer une chose mortelle , avec une foi qui à Dieu seul est due et à lui seul convient est plus
84 à lui seul convient », avec l’amour d’« une chose mortelle  », en fut la conséquence inévitable. Et c’est bien de cette confusion
85 maintenant il se souhaite : insensible au charme mortel … Confondant Phèdre et la femme qu’il aime, il se venge de l’objet de
86 r Aricie, qui est la fille et la sœur des ennemis mortels de son père. Ainsi donc, Aricie, c’est « l’amour que le Père interd
87 t il redécouvre, par éclairs, la vertu sacrale et mortelle . Du Tristan de Thomas par Pétrarque et l’Astrée jusqu’à la tragédie c
88 , et le désir d’une transgression de nos limites, mortelle mais divinisante. Rares sont toutefois les romantiques français qui a
89 e et bienheureuse de l’âme sauvée par la blessure mortelle du corps. Mais le sens maléfique de ce message, il fallait le nier po
90 lus haute ». Initiation, passion, accomplissement mortel  : ces trois moments mystiques auxquels Wagner, par une géniale simpli
91 n’est plus qu’une maladie de l’instinct, rarement mortelle , régulièrement toxique et déprimante, tout aussi dégradée et dégradan
92 retrouve par lui sa paix. Telle est la voie. Éros mortel , Éros vital — l’un appelle l’autre, et chacun d’eux n’a pour fin véri
55 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
93 ieu d’amour est un archer qui décoche des flèches mortelles . La femme se rend à l’homme qui la conquiert parce qu’il est le meill
94 ccède à Tristan, la volupté perverse à la passion mortelle . Et la guerre en même temps se « profane » : aux Jugements de Dieu, à
95 t libérer d’une manière anarchique le « contenu » mortel du mythe. Cependant, je ne pense pas que le drainage de toute passion
56 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
96 contraintes matrimoniales et du mythe de l’amour mortel . Déjà l’on voyait affleurer le fond de désespoir et d’anarchie intime
97 s qui lui font aujourd’hui défaut. Sa dialectique mortelle pourra de nouveau mimer des intrigues épiques ou politiques. Et l’ave
57 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
98 te qui prétendait détourner l’homme de cette voie mortelle , divinisante, en lui « prouvant » qu’elle débouche dans sa perte ! En
99 e l’Éros à son tour se voit relevé de sa fonction mortelle et délivré de son destin. Dès qu’il cesse d’être un dieu, il cesse d’
100 ée évacue la passion, et la technique en devenant mortelle , trahit les ambitions dont elle est née. Il se peut que l’Occident su
101 ertaines de l’hérésie, que nous sont venues nos «  mortelles  » croyances. Mais dira-t-on, ces mêmes croyances n’ont pas produit le
102 ais au-delà de la passion vécue jusqu’à l’impasse mortelle , que pouvons-nous désormais entrevoir ? Les deux thèmes que je vais e
103 naturelle, Dieu apparaît alors comme « mon ennemi mortel  ». Nous nous heurtons ici à l’extrême limite, à l’origine pure de la
104 l’on peut alors concevoir que la passion, née du mortel désir d’union mystique, ne saurait être dépassée et accomplie que par
58 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
105 n de la terre et des morts, religion sanglante et mortelle , religion des choses vieilles, mortes et enterrées depuis des milléna
59 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
106 e la conscience occidentale… Amour et mort, amour mortel  : si ce n’est pas toute la poésie, c’est du moins tout ce qu’il y a d
107 pas d’histoire. Il n’est de roman que de l’amour mortel , c’est-à-dire de l’amour menacé et condamné par la vie même. Ce qui e
108 x reste seul ; d’où le crescendo romanesque et la mortelle apothéose. Dualité irrémédiable et désirée ! « Mot est dolenz qui per
109 se, tous leurs actes sont orientés vers le destin mortel qu’ils aiment, avec une sorte d’astucieuse résolution, avec une ruse
60 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
110 e mystère du Jour et de la Nuit, et de leur lutte mortelle dans l’homme. Il est un dieu de Lumière incréée, intemporelle, et un
111 ’il est — au lieu d’aimer l’idée de l’amour ou sa mortelle et délicieuse brûlure. (« Il vaut mieux se marier que de brûler », éc
112 ui est la mort. Le christianisme n’est un malheur mortel que pour l’homme séparé de Dieu, mais un malheur recréateur et bienhe
113 parle que des « dames » : Je n’ai pas d’ennemi si mortel dont je ne devienne l’ami loyal, s’il me parle des dames et m’en dit
114 u’il craint de quitter son corps par désespoir, «  mortel péché », enfin, c’est qu’il ignore encore         à quoi lui peut se
115 ez, ma langue ! Car trop parler est pis que péché mortel . Or nous avons de ce même Raimbaut d’Orange d’admirables poèmes à la
116 où se nouent la légende et le mythe de la passion mortelle  : Tristan. À cette montée puissante et comme universelle de l’Amour e
117 asser dans un hybris libérateur, au-delà du seuil mortel de la dualité, de la distinction des personnes. Ce paradoxe essentiel
61 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
118 duit à renverser le rapport. C’est ici la passion mortelle qu’il faut « ramener » à une mystique, plus ou moins consciente et pr
119 ucoup de nos poètes qui aient trouvé leur « amour mortel  » ? Pour certains, tout se réduit à une petite croisière dont on revi
62 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
120 rarque, ou le rhéteur converti Aimer une chose mortelle avec une foi Qui à Dieu seul est due et à lui seul convient… « Tou
121 ’ai demandé ces ailes avec lesquelles, hors de la mortelle prison, pourrait s’enlever mon esprit au ciel. Mais cela, jusqu’alors
122 t à mon front où tous le voient : aimer une chose mortelle , avec une foi qui à Dieu seul est due et à lui seul convient est plus
123 à lui seul convient », avec l’amour d’« une chose mortelle  », en fut la conséquence inévitable. Et c’est bien de cette confusion
124 maintenant il se souhaite : insensible au charme mortel … Confondant Phèdre et la femme qu’il aime, il se venge de l’objet de
125 r Aricie, qui est la fille et la sœur des ennemis mortels de son père. » Ainsi donc, Aricie, c’est « l’amour que le Père interd
126 t il redécouvre, par éclairs, la vertu sacrale et mortelle . Du Tristan de Thomas par Pétrarque et l’Astrée jusqu’à la tragédie c
127 , et le désir d’une transgression de nos limites, mortelle mais divinisante. Rares sont toutefois les romantiques français qui a
128 e et bienheureuse de l’âme sauvée par la blessure mortelle du corps. Mais le sens maléfique de ce message, il fallait le nier po
129 lus haute ». Initiation, passion, accomplissement mortel  : ces trois moments mystiques auxquels Wagner, par une géniale simpli
130 n’est plus qu’une maladie de l’instinct, rarement mortelle , régulièrement toxique et déprimante, tout aussi dégradée et dégradan
131 retrouve par lui sa paix. Telle est la voie. Éros mortel , Éros vital — l’un appelle l’autre, et chacun d’eux n’a pour fin véri
63 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Amour et guerre
132 ieu d’amour est un archer qui décoche des flèches mortelles . La femme se rend à l’homme qui la conquiert parce qu’il est le meill
133 ccède à Tristan, la volupté perverse à la passion mortelle . Et la guerre en même temps se « profanise » : aux Jugements de Dieu,
134 t libérer d’une manière anarchique le « contenu » mortel du mythe. Cependant, je ne pense pas que le drainage de toute passion
64 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe contre le mariage
135 contraintes matrimoniales et du mythe de l’amour mortel . Déjà l’on voyait affleurer le fond du désespoir et d’anarchie intime
65 1939, L’Amour et l’Occident (1956). L’amour action, ou de la fidélité
136 te qui prétendait détourner l’homme de cette voie mortelle , divinisante, en lui « prouvant » qu’elle débouche dans sa perte, en
137 e l’Éros à son tour se voit relevé de sa fonction mortelle et délivré de son destin. Dès qu’il cesse d’être un dieu, il cesse d’
138 ée évacue la passion, et la technique en devenant mortelle , trahit les ambitions dont elle est née. Il se peut que l’Occident su
139 ertaines de l’hérésie, que nous sont venues nos «  mortelles  » croyances. Mais dira-t-on, ces mêmes croyances n’ont pas produit le
140 ais au-delà de la passion vécue jusqu’à l’impasse mortelle , que pouvons-nous désormais entrevoir ? Les deux thèmes que je vais e
141 naturelle, Dieu apparaît alors comme « mon ennemi mortel  ». Nous nous heurtons ici à l’extrême limite, à l’origine pure de la
142 l’on peut alors concevoir que la passion, née du mortel désir d’union mystique, ne saurait être dépassée et accomplie que par
66 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
143 e la conscience occidentale… Amour et mort, amour mortel  : si ce n’est pas toute la poésie, c’est du moins tout ce qu’il y a d
144 pas d’histoire. Il n’est de roman que de l’amour mortel , c’est-à-dire de l’amour menacé et condamné par la vie même. Ce qui e
145 x reste seul ; d’où le crescendo romanesque et la mortelle apothéose. Dualité irrémédiable et désirée ! « Mot est dolenz qui per
146 se, tous leurs actes sont orientés vers le destin mortel qu’ils aiment, avec une sorte d’astucieuse résolution, avec une ruse
67 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
147 e mystère du Jour et de la Nuit, et de leur lutte mortelle dans l’homme. Il est un dieu de Lumière incréée, intemporelle, et un
148 ’il est — au lieu d’aimer l’idée de l’amour ou sa mortelle et délicieuse brûlure. (« Il vaut mieux se marier que de brûler », éc
149 ui est la mort. Le christianisme n’est un malheur mortel que pour l’homme séparé de Dieu, mais un malheur recréateur et bienhe
150 arle que des « dames » : Je n’ai pas d’ennemi si mortel , dont je ne devienne l’ami loyal, s’il me parle des dames et m’en dit
151 u’il craint de quitter son corps par désespoir, «  mortel péché », enfin, c’est qu’il ignore encore à quoi lui peut servir De
152 ez, ma langue ! Car trop parler est pis que péché mortel . Or nous avons de ce même Raimbaut d’Orange d’admirables poèmes à la
153 où se nouent la légende et le mythe de la passion mortelle  : Tristan. À cette montée puissante et comme universelle de l’Amour e
154 asser dans un hybris libérateur, au-delà du seuil mortel de la dualité, de la distinction des personnes. Ce paradoxe essentiel
68 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Passion et mystique
155 duit à renverser le rapport. C’est ici la passion mortelle qu’il faut « ramener » à une mystique, plus ou moins consciente et pr
156 ucoup de nos poètes qui aient trouvé leur « amour mortel  » ? Pour certains, tout se réduit à une petite croisière dont on revi
69 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
157 rque, ou le rhéteur converti « Aimer une chose mortelle avec une foi Qui à Dieu seul est due et à lui seul convient… » « To
158 ’ai demandé ces ailes avec lesquelles, hors de la mortelle prison, pourrait s’enlever mon esprit au ciel. Mais cela, jusqu’alors
159 t à mon front où tous le voient : aimer une chose mortelle , avec une foi qui à Dieu seul est due et à lui seul convient est plus
160 à lui seul convient », avec l’amour d’« une chose mortelle  », en fut la conséquence inévitable. Et c’est bien de cette confusion
161 maintenant il se souhaite : insensible au charme mortel … Confondant Phèdre et la femme qu’il aime, il se venge de l’objet de
162 r Aricie, qui est la fille et la sœur des ennemis mortels de son père. » Ainsi donc, Aricie, c’est « l’amour que le Père interd
163 t il redécouvre, par éclairs, la vertu sacrale et mortelle . Du Tristan de Thomas par Pétrarque et l’Astrée jusqu’à la tragédie c
164 , et le désir d’une transgression de nos limites, mortelle mais divinisante. Rares sont toutefois les romantiques français qui a
165 s et les singularités d’un mal qu’il ne croit pas mortel . Toute la différence entre la cristallisation et l’idéalisation court
166 e et bienheureuse de l’âme sauvée par la blessure mortelle du corps. Mais le sens maléfique de ce message, il fallait le nier po
167 lus haute ». Initiation, passion, accomplissement mortel  : ces trois moments mystiques auxquels Wagner, par une géniale simpli
168 n’est plus qu’une maladie de l’instinct, rarement mortelle , régulièrement toxique et déprimante, tout aussi dégradée et dégradan
169 retrouve par lui sa paix. Telle est la voie. Éros mortel , Éros vital — l’un appelle l’autre, et chacun d’eux n’a pour fin véri
70 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Amour et guerre
170 ieu d’amour est un archer qui décoche des flèches mortelles . La femme se rend à l’homme qui la conquiert parce qu’il est le meill
171 ccède à Tristan, la volupté perverse à la passion mortelle . Et la guerre en même temps se « profanise » : aux Jugements de Dieu,
172 t libérer d’une manière anarchique le « contenu » mortel du mythe. Cependant, je ne pense pas que le drainage de toute passion
71 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe contre le mariage
173 contraintes matrimoniales et du mythe de l’amour mortel . Déjà l’on voyait affleurer le fond du désespoir et d’anarchie intime
72 1939, L’Amour et l’Occident (1972). L’amour action, ou de la fidélité
174 te qui prétendait détourner l’homme de cette voie mortelle , divinisante, en lui « prouvant » qu’elle débouche dans sa perte, en
175 e l’Éros à son tour se voit relevé de sa fonction mortelle et délivré de son destin. Dès qu’il cesse d’être un dieu, il cesse d’
176 ée évacue la passion, et la technique en devenant mortelle , trahit les ambitions dont elle est née. Il se peut que l’Occident su
177 ertaines de l’hérésie, que nous sont venues nos «  mortelles  » croyances. Mais dira-t-on, ces mêmes croyances n’ont pas produit le
178 ais au-delà de la passion vécue jusqu’à l’impasse mortelle , que pouvons-nous désormais entrevoir ? Les deux thèmes que je vais e
179 naturelle, Dieu apparaît alors comme « mon ennemi mortel  ». Nous nous heurtons ici à l’extrême limite, à l’origine pure de la
180 l’on peut alors concevoir que la passion, née du mortel désir d’union mystique, ne saurait être dépassée et accomplie que par
73 1940, Articles divers (1938-1940). L’homme au poignard enguirlandé (1940)
181 olent, et quand les lansquenets trichaient au jeu mortel , quand les canons détruisaient l’art des armes, on rentrait écœuré ma
74 1940, Mission ou démission de la Suisse. Le protestantisme créateur de personnes
182 n de la terre et des morts, religion sanglante et mortelle , religion des choses vieilles, mortes et enterrées depuis des milléna
75 1940, Politique de la personne (1946). À la fois libre et engagé — Le protestantisme créateur de personnes
183 n de la terre et des morts, religion sanglante et mortelle , religion des choses vieilles, mortes et enterrées depuis des milléna
76 1942, La Vie protestante, articles (1938–1978). Perspectives d’avenir du protestantisme (2 janvier 1942)
184 , de la terre et des morts, religion sanglante et mortelle , religion des choses vieilles mortes et enterrées depuis des millénai
77 1942, La Part du diable. Hitler ou l’alibi
185 n de la terre et des morts, religion sanglante et mortelle , religion des choses vieilles, mortes et enterrées depuis des milléna
78 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
186 t vers le fond de la vallée, où vit le commun des mortels . Vous êtes délivré de votre effort, tout est facile, il n’y a qu’à se
79 1942, La Part du diable (1944). L’Incognito et la Révélation
187 nt. Ce mal fait, Satan se dévoile comme un ennemi mortel de l’homme, qu’il avait abusé jusqu’ici en feignant de sympathiser av
80 1942, La Part du diable (1944). Hitler ou l’alibi
188 n de la terre et des morts, religion sanglante et mortelle , religion des choses vieilles, mortes et enterrées depuis des milléna
81 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
189 t vers le fond de la vallée, où vit le commun des mortels . Vous êtes délivré de votre effort, tout est facile, il n’y a qu’à se
82 1942, La Part du diable (1982). L’Incognito et la révélation
190 nt. Ce mal fait, Satan se dévoile comme un ennemi mortel de l’homme, qu’il avait abusé jusqu’ici en feignant de sympathiser av
83 1942, La Part du diable (1982). Hitler ou l’alibi
191 n de la terre et des morts, religion sanglante et mortelle , religion des choses vieilles, mortes et enterrées depuis des milléna
84 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
192 t vers le fond de la vallée, où vit le commun des mortels . Vous êtes délivré de votre effort, tout est facile, il n’y a qu’à se
85 1943, Articles divers (1941-1946). Angérone (mars 1943)
193 nation de l’horreur sacrée, attirance de l’effroi mortel . Dans le silence du désir, la possession a fait une brusque rumeur de
86 1944, Articles divers (1941-1946). Quelle guerre cruelle (octobre-novembre 1944)
194 e mal que la fracture qui en résulte ? La maladie mortelle , un moindre mal que la mort qui la termine ? 12. Les méfaits de la p
87 1944, Les Personnes du drame. Introduction
195 e sorte, d’une vocation. Le triomphe d’une parole mortelle et salutaire sur un individu puissamment naturel, c’est l’acte autori
88 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Le silence de Goethe
196 semble à la chute soudaine de l’ivresse devant le mortel danger qui se lève à un pas. Tous deux réalisent le renoncement, le d
89 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Kierkegaard
197 rcice du christianisme, en passant par la Maladie mortelle et le Concept d’angoisse, parurent sous divers pseudonymes symbolique
198 clarations du malade : « Il tient sa maladie pour mortelle . Sa mort serait nécessaire à l’action à laquelle il a consacré toutes
199 uerriers qui déposent les armes avant la décision mortelle . Concession, la raison de Pascal, et lors même qu’il y renonce ; conc
200 sque Kierkegaard écrivit son traité de la Maladie mortelle 40, il venait justement de dépasser cette illusion du désespoir, qui
201 e, comme homme, l’existence ; et c’est la maladie mortelle (le péché) 48 . L’homme naturel a beau dénombrer tout l’horrible, et
202 50. L’Instant. 51. Journal. 52. La Maladie mortelle . 53. Le Chemin du Paradis (p. 269). — C’est moi qui souligne. 54.
90 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Franz Kafka, ou l’aveu de la réalité
203 foi. Joseph K. reste donc enfermé dans le cercle mortel de la Loi. Il reconnaît, en toute honnêteté, que l’homme ne peut en s
91 1946, Combat, articles (1946–1950). Les cochons en uniforme ou le nouveau Déluge (23 mai 1946)
204 gamma. Ceux-ci, comme vous le savez, sont réputés mortels . On verra bien comment ces cochons-là se comportent sous le feu, et s
92 1946, Réforme, articles (1946–1980). Deux lettres sur la fin du monde (29 juin 1946)
205 ous sommes donc dans le domaine du sacré. Glissez mortels , mourrez sans résister… En somme, j’aurais bien tort de ricaner. Tout
93 1946, Articles divers (1941-1946). La fin du monde (juin 1946)
206 té aussi bien sur votre élan vital que sur l’élan mortel . Car il ne vient pas de nous, mais d’En Face. Ici le futur nous atten
94 1946, Articles divers (1946-1948). Le supplice de Tantale (octobre 1946)
207 ctar et leur ambroisie, pour les faire goûter aux mortels . Puis, dans l’idée de défier l’Olympe et d’éprouver son omniscience,
95 1946, Foi et Vie, articles (1928–1977). Fédéralisme et œcuménisme (octobre 1946)
208 e simplicité qu’ils ont atteint un climat presque mortel . Conflit politique et économique entre l’État totalitaire et les droi
209 et l’individualisme ont reçu en Europe des coups mortels , dans les deux camps. Le totalitarisme est un état de guerre, qui ne
96 1946, Esprit, articles (1932–1962). Épilogue (novembre 1946)
210 ifs sont incompatibles. Cela conduit à des crises mortelles . Alors les chefs de partis baissent le nez, font appel à l’union sacr
97 1946, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Tableaux américains (décembre 1946)
211 e pilotage. Mais, coup sur coup, quatre accidents mortels en une semaine… C’était le moment du grand krach, en 1929. Tout s’écr
98 1946, Journal des deux mondes. Puisque je suis un militaire…
212 s puissances de l’instinct, reconnaît leurs excès mortels — au lieu de les ignorer, nier et refouler —, rien n’est plus tonifia
213 olent, et quand les lansquenets trichaient au jeu mortel , quand les canons détruisaient l’art des armes, on rentrait écœuré ma
99 1946, Journal des deux mondes. Anecdotes et aphorismes
214 pays en champ de bataille, c’est-à-dire en espace mortel . ⁂ Je ne connais qu’un seul descendant authentique de Napoléon : il e
100 1946, Journal des deux mondes. La route de Lisbonne
215 lisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles . » Oui, nous savons maintenant que c’est possible : on peut détruire