1
votre silence jusqu’à l’heure. Que je taise votre
mot
de ralliement, paradis à l’ombre des épées. Rien de moins artificiel
2
là ce que nous admirons dans le Chant funèbre. Ce
mot
de grandeur revient souvent lorsqu’on parle de cette œuvre : je ne sa
3
ur impuissance. « Il n’y a pas de pensée hors les
mots
» (Aragon). Aussi se paient-ils de métaphores comme d’autres de raiso
4
c les surréalistes, c’est que — pour reprendre un
mot
de Cocteau — ils « embaument de vieilles anarchies ». L’ironie qui sa
5
Saint-John-Perse, un Supervielle parlent avec des
mots
de tous les jours aux vivants et aux morts : Mère, je sais très mal c
6
esprit de la plupart de nos jeunes moralistes. Le
mot
de paradoxe serait bien pauvre pour expliquer ce besoin de porter à s
7
traits de sa nature, ne connaître que les grands
mots
de la langue morale, suivre à l’égard de soi-même la méthode de l’Éva
8
vu, qui ont souffert, et qui ne se payent plus de
mots
ni d’utopies, Clerville, Janson et Brémond ont su arracher leurs audi
9
our de soi… Mais moi, qui suis-je ? Par ces trois
mots
commence le drame de toute vie. Ha ! Qui je suis ? Mais je le sens tr
10
victime « une sympathie (au sens étymologique du
mot
) qui la renseigne du dedans, pour ainsi dire, sur la vulnérabilité de
11
l’autre. Pourtant, jusqu’au bout, il semble qu’un
mot
, un geste décisif, ou certaine amitié de la saison suffirait à dissip
12
qu’ils se soient délivrés d’eux-mêmes pour que ce
mot
, ce geste, soient possibles. C’est d’Armande surtout qu’on les attend
13
avait la nausée. Je rentrai seul. Voici quelques
mots
que j’écrivis à ma table en désordre où je venais de jeter mon col de
14
ès d’elle, je pourrai lui dire très vite quelques
mots
si bouleversants qu’avant le dernier étage… » Je délirais, bien sûr.
15
r ? Ces deux solutions peuvent se résumer en deux
mots
: inquiétude ou foi. Dès lors sont-elles vraiment les deux termes d’u
16
éternelle anarchiste, la Poésie. On dit : « Des
mots
! » au lieu de « Je ne comprends pas ». On dit : « Je ne comprends pa
17
t enfin rassuré. C’est incompréhensible !, trois
mots
dont l’un savant. Je ne connais pas de meilleur remède contre Dieu. M
18
vées par le repas dont vous sortez, que ces trois
mots
où se résume la défense de la loi sociale, patriotique, religieuse (?
19
ge votre paresse à concevoir en esprit. Ces trois
mots
vous ont délivré du plus absurde malaise, et vous rallumez votre ciga
20
ujateries » affectées par mépris de l’honneur, le
mot
de Cambronne prodigué et des phrases d’un fascinant éclat : « Ô grand
21
de l’esprit celui de Révolution. Et j’entends ce
mot
dans son sens le plus vaste. Il y a eu quatre-vingt-treize, la Réform
22
de laqué, d’élégant, de « bien français » ; et le
mot
sang n’évoque ici qu’une tache de couleur, plus sentimental que cruel
23
heure plus tard, j’étais à la gare, j’écrivais un
mot
d’adieu à ma maîtresse d’une nuit et je partais dans une direction qu
24
qui ne sont que la traduction en actes de jeux de
mots
plus ou moins cruels… » — Je vous entends, interrompit Saint-Julien,
25
turelle dont il paraissait lui-même gêné. En deux
mots
, vous ne me trouvez pas sérieux. Le reproche est grave. Je ne saurais
26
hes une malicieuse et fine psychologie. Mais à ce
mot
, son visage s’assombrit un peu. « Tous nos ennuis nous seraient éparg
27
ocation de Cocteau fait fleurir sur vos lèvres le
mot
de Cambronne : hommage à Louis Aragon. Ce cristal est une citation de
28
un vers d’Éluard14. Et des phrases, des cris, des
mots
. Au défaut de l’ivresse naissante se glisse un poème où vous aimiez à
29
ves à certains états de la réalité. Mais plus les
mots
se plient à des exigences sémantiques — dont on connaît la portée soc
30
. Et c’est une réaction de défense. On cherche un
mot
, une phrase, pour tuer une réalité dont la connaissance devient doulo
31
e Muse qu’ils n’ont pas coutume d’aborder sans le
mot
de passe de la dernière mode ou de savantes séductions. On sait bien,
32
ditionnons : ils s’annulent. Il reste à dire deux
mots
sur la paradoxale situation intellectuelle d’une revue d’étudiants co
33
n signe d’amitié qui ne trompe pas. Deux ou trois
mots
, on s’est compris. Que pouvions-nous espérer d’autre ? Il y eut quelq
34
(décembre 1927)ao À ceux qui se contentent du
mot
fumeux pour caractériser tout lyrisme germanique, il faudra opposer l
35
re, malgré son premier chapitre, variation sur un
mot
bien français et ses applications faciles à cent célébrités locales.
36
’accommode mal de tant de gesticulations, de gros
mots
et de discours en très beau style contre un monde très laid dont ils
37
à où nos psychiatres proposeraient de moins jolis
mots
; mais ce n’est pas la moindre habileté du biographe. D’ailleurs, réu
38
» qu’il a choisi comme public, et brusquement le
mot
éclate : menteur. Feintes et esquives adroites du « prince » qui disp
39
ie une de ces marques. Stéphane a oublié jusqu’au
mot
de prière. Orphée perd Eurydice par scepticisme, par esprit scientif
40
nt de protester contre le miracle. Parmi tous ses
mots
fous, noms, baisers, appels qui reçoivent en même temps leur réponse,
41
nd de cuir ou poète (au sens le plus large de ces
mots
.) (Mais je tiens à le leur dire ici : les anciens bellettriens qui on
42
ps-là on ne se nourrissait vraiment que de petits
mots
d’esprit et de malices ? Noisettes et cornichons ? t. « Souvenirs d
43
criptions cascadantes, à l’orientale (on pense au
mot
bazar, qui sonne rouge et jaune aussi). Soudain se dresse une énorme
44
ême ; son art y gagne en densité, en émotion. Des
mots
simples, mais chacun dans sa mûre saveur ; une phrase naturellement g
45
sa petite amie, au secours ! Car j’ai encore deux
mots
à dire. Dès qu’une voix s’élève pour mettre en doute l’excellence du
46
us les sujets, espécialement sur la pédagogie. Ce
mot
revient souvent dans sa conversation ; il le prononce avec un inimita
47
On sent que c’est là son affaire : Monsieur en un
mot
est M’sieu l’Instituteur. Signes particuliers : cheveux longs, regard
48
Démocratie, qui est une prétention (réservons le
mot
d’idéal), découle cette exigence théorique : tous les enfants doivent
49
tes absurdes où l’on soulignait en rouge tous les
mots
en « al », tous les verbes déponents ; désormais l’étude des verbes a
51
mprendront le sens des images.) 9. J’emploie ce
mot
au sens fort, au sens enivrant, 100 %. Beaucoup de gens mourront sans
52
répare de consciencieuses poires, des esclaves du
mot
. Il est clair, par exemple, que seules les victimes de l’instruction
53
aste arrière-fond de poésie et de grandeur que ce
mot
comporte — quelles qu’en soient d’ailleurs les réalisations —, par de
54
ndra les ficelles, peu importe.) Les économistes (
mot
stupide) et les philosophes13 les mieux informés de ce temps s’accord
55
s le plus clair de nos forces, — le Poète dira un
mot
, ou bien fera un acte, et ces peuples de somnambules s’éveilleront du
56
omprendre, ici encore, c’est la peur scolaire des
mots
. Ce terme hindou agace, trouble ou fait sourire les étriqués. On croi
57
ga est un drill de l’esprit. Je sais que ces deux
mots
sont bien dangereux et impopulaires. Tout comme ce qu’ils désignent d
58
s attaques. Ce qui est vulgaire, au plein sens du
mot
, c’est le genre distingué de la bourgeoisie qui se monte le cou. 13
59
esoin de leurs attendus pour juger. 14. Ces deux
mots
en effet, terrorisent à tel point les bourgeois qu’ils n’en distingue
60
sa petite amie, au secours ! Car j’ai encore deux
mots
à dire. Dès qu’une voix s’élève pour mettre en doute l’excellence du
61
Démocratie, qui est une prétention (réservons le
mot
d’idéal), découle cette exigence théorique : tous les enfants doivent
62
tes absurdes où l’on soulignait en rouge tous les
mots
en « al », tous les verbes déponents ; désormais l’étude des verbes a
64
mprendront le sens des images.) 9. J’emploie ce
mot
au sens fort, au sens enivrant, 100 %. Beaucoup de gens mourront sans
65
oison. Au contraire, elle prépare des esclaves du
mot
. Il est clair, par exemple, que seules les victimes de l’instruction
66
aste arrière-fond de poésie et de grandeur que ce
mot
comporte — quelles qu’en soient d’ailleurs les réalisations —, par de
67
ndra les ficelles, peu importe.) Les économistes (
mot
stupide) et les philosophes 13 les mieux informés de ce temps s’accor
68
ns le plus clair de nos forces — le Poète dira un
mot
, ou bien fera un acte, et ces peuples de somnambules s’éveilleront du
69
pirituel retrouvent le courage d’être, malgré les
mots
14, des anarchistes et des utopistes. J’appelle anarchiste, tout ce q
70
omprendre, ici encore, c’est la peur scolaire des
mots
. Ce terme hindou agace, trouble ou fait sourire les étriqués. On croi
71
ga est un drill de l’esprit. Je sais que ces deux
mots
sont bien dangereux et impopulaires. Tout comme ce qu’ils désignent d
72
s attaques. Ce qui est vulgaire, au plein sens du
mot
, c’est le genre distingué de la bourgeoisie qui se monte le cou. 13
73
esoin de leurs attendus pour juger. 14. Ces deux
mots
en effet, terrorisent à tel point les bourgeois qu’ils n’en distingue
74
trospection la plus poussée. Il invente aussi des
mots
et en fait de courts poèmes d’une divertissante et parfois émouvante
75
. III Fais rentrer dans leur peau d’ombre ces
mots
qui voudraient fleurir tourne le dos ferme les poings ne fais qu’un o
76
duperie commerciale. Mais vous pensez que tant de
mots
pour une simple question de sentiment… C’est que vous êtes déjà bien
77
ce que je vois. Ruse connue : c’est l’histoire du
mot
que vous avez sous la langue ; je vous conseille de n’y plus penser q
78
urire, adressé personnellement à l’homme, — et le
mot
« affable » reprend ici sa noblesse. Mon voisin qui a la tête de Fran
79
on au milieu de vers à peine ébauchés, — quelques
mots
isolés, des bribes de phrases… Or, si comme je le crois et voudrais l
80
t à chercher dans leur rythme seulement, — si ces
mots
séparés par des suites de points ne lui servaient qu’à noter des mètr
81
gramme, jette son petit caillou. Ici, le sens des
mots
et des choses est celui d’un courant musical qui domine l’ensemble et
82
sorte de pierre philosophale. Peut-être ces deux
mots
suffiraient-ils à l’indiquer quand je m’en parle ? Tout en donnant le
83
e. Le style d’abord : on y retrouve, appliqué aux
mots
, ce même sens à la fois scrupuleux et assuré de la qualité, qui est c
84
utorité en ne parlant jamais que par allusions et
mots
couverts. Il intimide un peu le lecteur qui ne se sent pas complice d
85
ns toutes les mesures, tout redevenait neuf : les
mots
« forme », « couleur », « architecture ». Et Dieu avait une place plu
86
ques, concernant la Vierge et les saints. En deux
mots
, il y a des « sujets catholiques », il n’y a pas de « sujets protesta
87
pression sur ses convictions religieuses. Mais le
mot
conviction ne doit être pris ici qu’au sens le plus conventionnel. Ca
88
e son pasteur préféré, la même tante Harriet a ce
mot
exquis : « Il prêche merveilleusement sans jamais aucune excentricité
89
t-il ? Les prêtres sont-ils, dans le vrai sens du
mot
, les successeurs du Christ ? Ne sont-ils pas plutôt des fonctionnaire
90
lace. » Sénancour éprouvait ce qu’il appela, d’un
mot
admirable, « la lenteur des choses ». C’est qu’il a pénétré dans ces
91
n plus la « virtu ». L’héroïsme, au vieux sens du
mot
, ne trouve plus où s’exercer. Et ce n’est guère qu’au plus obscur de
92
la nuit ! Il ne comprenait pas pourquoi ces deux
mots
lui semblaient avoir des rapports intimes et atroces. Quel horrible e
93
de ce récit qu’il faut revenir, si l’on veut d’un
mot
le caractériser. Parmi les innombrables sentiments : doutes, passions
94
pé un esprit qui s’honore — on excusera le jeu de
mots
— d’être « non-prévenu ». Mais voici ce qu’il y a : l’on éprouve une
95
omporte. Un nom me hante, pendant que j’écris ces
mots
: Kierkegaard, — et c’est Gide qui, l’un des premiers, l’a prononcé e
96
à celle des deux interprétations étymologiques du
mot
penser. Celui-ci ayant la même origine que peser, il est loisible de
97
igine que peser, il est loisible de jouer avec le
mot
de la façon suivante : le Français pèse le pour et le contre ; l’Alle
98
5. C’est même peut-être la première fois que les
mots
bourgeois et seul se trouvent accolés, donnant cet aspect d’erreur ty
99
t fécond. Car un tel silence n’est pas absence de
mots
. C’est encore chez Goethe une activité réelle, et même à double effet
100
un temps, c’est l’action, la Tätigkeit — le grand
mot
goethéen — qui triomphera désormais. Mais une action qui par avance d
101
ce. Vous pouvez lui parler sans le troubler : les
mots
n’atteignent plus son rêve profond. Et le cérémonieux silence du mini
102
ce front, disent d’un sobre et méditant regard le
mot
suprême de la Saison, ce cri sourd du plus lucide héroïsme : « Et all
103
quelque espoir à condition de ne plus dire un
mot
de ne plus rien. La morte ou la nue Quand tes yeux se confo
104
ire qu’il n’y a plus de païen, au sens antique du
mot
, depuis que la venue du Christ a modifié la nature même de l’homme et
105
uête sur l’Humanisme, je les nouerai dans le seul
mot
d’actualisation. C’est le mot de passe d’une génération révolutionnai
106
ouerai dans le seul mot d’actualisation. C’est le
mot
de passe d’une génération révolutionnaire. Et en même temps la défini
107
euples. On le sait à Genève : tout est affaire de
mots
. Il n’y a pas de « guerre » en Chine, l’ordre règne à Varsovie, et en
108
tre interviewé. Nous allions oublier les derniers
mots
de sa déclaration. M. Durand-Dupont cherchait à nous persuader. 6. «
109
andeau l’appelle imprudence ou générosité. Et ces
mots
ne désignent pas autre chose qu’une intensité ou une pureté toujours
110
acun de nous. Vérité actuelle aux deux sens de ce
mot
, qui sont acte et présence. Et certes notre activité serait injustif
111
e « monde-chrétien », nous exprimons par ces deux
mots
l’antinomie hors de laquelle toute méditation constructive reste vain
112
nifie « sauver le monde » ? Rien. Au sens fort du
mot
, le « salut » n’est pas à débattre sur le plan de l’humanité, mais en
113
et « confusion » ? Car il est trop certain que le
mot
démesure désigne dans l’esprit d’un bourgeois cartésien quelque chose
114
ble », — qui dans ce sens, vraiment, n’est pas un
mot
français. En ceci, le monde de l’Europe centrale est plus chrétien q
115
oudrais rechercher maintenant. Bienveillance — un
mot
des campagnes… Et ces prairies où notre adolescence encore « marche,
116
duperie commerciale. Mais vous pensez que tant de
mots
pour une simple question de sentiment… C’est que vous êtes déjà bien
117
ce que je vois. Ruse connue : c’est l’histoire du
mot
que vous avez sous la langue ; je vous conseille de n’y plus penser q
118
urire, adressé personnellement à l’homme, — et le
mot
« affable » reprend ici sa noblesse. Mon voisin qui a la tête de Fran
119
gramme, jette son petit caillou. Ici, le sens des
mots
et des choses est celui d’un courant musical qui domine l’ensemble et
120
sorte de pierre philosophale. Peut-être ces deux
mots
suffiraient-ils à l’indiquer quand je m’en parle ? Tout en donnant le
121
is presque oublié. — « Seul et séparé », ces deux
mots
que rythmait le train, est-ce qu’ils font encore vraiment mal ? 24
122
31 mai 1929 Personne n’a fabriqué autant de
mots
abstraits que les professeurs allemands, et cependant, par une appare
123
ne du jardin, du premier Faust. Presque les mêmes
mots
!). Doux malentendu qui nous rapproche sous la forme, respectivement,
124
l’arme en ballant, durant des heures sans dire un
mot
, — car il ne fallait pas effrayer le gibier sensible au moindre son d
125
e savez pas où est votre bien. C’est pourquoi les
mots
vous paraissent simples, évidents et indifférents. C’est pourquoi vou
126
ps ferait-il pour vous ? Lord Artur. — … Le beau
mot
: courtisane… Ce n’est pas qu’elle soit belle, peut-être, mais qu’ell
127
et « confusion » ? Car il est trop certain que le
mot
démesure désigne dans l’esprit d’un bourgeois cartésien quelque chose
128
ble », — qui dans ce sens, vraiment, n’est pas un
mot
français. En ceci, le monde de l’Europe centrale est plus chrétien qu
129
oudrais rechercher maintenant. Bienveillance — un
mot
des campagnes… Et ces prairies où notre adolescence encore « marche,
130
urire, adressé personnellement à l’homme, — et le
mot
« affable » reprend ici sa noblesse. Mon voisin qui a la tête de Fran
131
gramme, jette son petit caillou. Ici, le sens des
mots
et des choses est celui d’un courant musical qui domine l’ensemble et
132
sorte de pierre philosophale. Peut-être ces deux
mots
suffiraient-ils à l’indiquer quand je m’en parle ? Tout en donnant le
133
l’arme en ballant, durant des heures sans dire un
mot
, — car il ne faut pas effrayer le gibier sensible au moindre son de v
134
is presque oublié. — « Seul et séparé », ces deux
mots
que rythmait le train, est-ce qu’ils font encore vraiment mal ? 24
135
31 mai 1929 Personne n’a fabriqué autant de
mots
abstraits que les professeurs allemands, et cependant, par une appare
136
ne du jardin, du premier Faust. Presque les mêmes
mots
!). Doux malentendu qui nous rapproche sous la forme, respectivement,
137
it : « C’est difficile de chanter ça ce soir. Les
mots
vous restent dans la gorge… » Le drame ne put être joué, la plupart d
138
perdu, tout horizon bouché, Athanase prononça ces
mots
: nubicula est, transibit, c’est un petit nuage, il passera. » Je vi
139
squines. « C’est un petit nuage, il passera. » Ce
mot
me fut parole d’Évangile quand je le lus l’année dernière. À cett
140
rre dans les highballs. Je rentre et j’aligne mes
mots
. Petits matins déjà doux des terrasses, moments les plus aigus de la
141
et la sagesse amère des adieux, ou la gaieté d’un
mot
dit en passant. Elle avait les pudeurs de l’amour… Quand je me souvie
142
r de ce qui vient ? D’où remontent ces rythmes de
mots
, cette épithète, ce nœud d’idées, où je ne reconnais rien de déjà lu
143
vivra ; quelque chose que l’on peut désigner d’un
mot
simple, et qui figure dans l’ordre naturel comme un reflet de la comm
144
ne reste rien à la détermination des Juges… En un
mot
, et pour m’exprimer sur l’esprit de cette législation dans les termes
145
par un Précis de géographie comparée et Quelques
mots
sur les nombres rythmiques de la prophétie… « L’ennui que j’aime à tr
146
e l’honneur protestant, il était au plein sens du
mot
l’homme engagé, celui qui ne revendique rien pour soi, tout pour « la
147
st à l’exemple de mon père que j’ai pensé ; et ce
mot
d’engagement, dont on abuse, d’où l’aurais-je pris si ce n’est de sa
148
semble aujourd’hui que pour la première fois, ces
mots
s’animent en moi vers un sens émouvant. Jours prolongés, non pas mult
149
ou crie, après des siècles où nul n’a prononcé un
mot
plus haut que l’autre, ou plus bas, de plus près ? J’ai vu percer que
150
le pénètre… Mais il sent qu’il va dire les grands
mots
impossibles, dans un fol abandon, et ce sera vrai. Comme tout est fac
151
tassées avec art. Nous passions les clédars (beau
mot
celtique, l’un des rares qui subsistent chez nous) et les refermions
152
moyens, qui sont ceux d’un monteur et ajusteur de
mots
, par métier soucieux de langage. Cadeau modeste mais peut-être utile,
153
questions parce qu’on se borne à répondre à leurs
mots
, alors qu’il eût fallu répondre à un tourment réel, maladroitement ex
154
un tourment réel, maladroitement exprimé par ces
mots
. Mais, bien souvent aussi, on répond mal parce qu’on prend au sérieux
155
e. Et voilà bien la seule acception chrétienne du
mot
« positif ». Pour les uns, « positif », c’est ce qui rapporte. Pour l
156
lle, réellement, vous cherchez à répondre ? En un
mot
, est-ce une question existentielle — pour employer un terme favori de
157
ici la question des humanités. Nous prendrons le
mot
humanisme au sens plus général, non moins précis, qui désigne une con
158
e. Faut-il voir là autre chose qu’une question de
mots
? Dans l’un et l’autre cas, il s’agit bel et bien de savoir quel sens
159
e de sa défiance à l’endroit de la Providence. Ce
mot
peut nous fournir un autre exemple. Un chrétien qui s’écrie : c’est p
160
y fallait un cas très simple, un de ces cas où le
mot
« concret » devient presque synonyme de matériel. Un bras cassé (le g
161
elle-même une réalité d’un autre ordre et que les
mots
n’atteignent jamais directement ?… Nous développerons un jour ces thè
162
nasce). N. B. — Le poème contient deux jeux de
mots
intraduisibles : « When thou hast done, thou hast not done » (vers 5)
163
ns « la critique » au sens le plus littéral de ce
mot
: l’accusation qui met en état de crise l’ensemble de ces affirmation
164
, voulu décrire une dialectique qui juge tous nos
mots
. Je voudrais simplement en avoir dit assez pour qu’il soit inutile d’
165
raliste, parle de choix, de risque et d’acte, ces
mots
désignent des réalités éthiques qui n’ont rien de commun avec l’acte,
166
5. Qu’on nomme en France « pathos » alors que ce
mot
désigne en Allemagne, à peu près, la terminologie propre à un auteur.
167
e, bouleverse les anciennes déterminations, en un
mot
, l’acte qui libère. Le désordre dont souffre le monde nous apparaît d
168
l y a eu, en ce domaine, de grandes trahisons. Ce
mot
d’esprit a couvert de douteuses marchandises, et l’activité spirituel
169
ail d’un domaine dans l’autre, aboutissant, en un
mot
, au désordre. D’abord dans le domaine où il devrait agir, non seuleme
170
ent. Aux républicains (mais personne n’emploie ce
mot
, ce qui a permis de ne pas percevoir le passage du temps où tout le i
171
ints d’interrogation que Barth place derrière des
mots
comme religion, piété, expérience religieuse, problème de Dieu. Il n’
172
eu devient homme. Nous pouvons répéter ces quatre
mots
, mais en les répétant, nous n’avons pas dit la parole de Dieu, dans l
173
ous est possible maintenant de désigner d’un seul
mot
l’objectif de nos attaques. Le processus concret dans lequel Marx a i
174
ques que nous envisageons pour les réaliser. Deux
mots
toutefois sur notre attitude révolutionnaire. Certains s’étonneront p
175
liquées dans notre exposé. Voici donc en quelques
mots
nos positions de combat : 1° « Sans théorie révolutionnaire, pas d’ac
176
e une raison de se montrer optimiste ? Devant des
mots
comme « approfondissement » ou « élargissement » de notre horizon de
177
l authentique, de l’aspect brut des choses et des
mots
. Imaginez, dans cette vision du monde, ce que donnerait l’usage d’un
178
en quelques traits fort simples. J’insiste sur le
mot
simple, qui me paraît caractériser notre siècle. On dit le contraire
179
allons voir que le simple assemblage de ces deux
mots
, destin et siècle, contient peut-être le secret de tout le mal dont n
180
en tirent une conclusion inattendue. Reprenant le
mot
de Goethe, sans le savoir, ils nous enseignent que la loi seule nous
181
elle ? Voulons-nous être des personnes ? Voilà le
mot
lâché. Je connais la réaction qui l’accueille. Hé quoi ! dit-on, en f
182
immédiat. Acte, présence et engagement, ces trois
mots
définissent la personne, mais aussi ce que Jésus-Christ nous ordonne
183
possède, mais c’est une consolation. Je prends ce
mot
dans son sens le plus fort, tel que le donne l’étymologie. Consoler,
184
ontré Dieu. 42. L’Histoire au sens hégélien du
mot
, c’est-à-dire, plus exactement : l’Évolution. q. « Destin du siècle
185
à la limite, l’héroïsme. Nous savons bien que ce
mot
introduit une équivoque grave. Les fascismes régnants en ont fait un
186
n flagrante ne nous empêchera pas de prononcer un
mot
auquel il est urgent de rendre son prestige et sa valeur d’appel. L’h
187
s caractéristiques ? N’était-ce point là selon le
mot
de Théodore Flournoy, tenter de « faire une guirlande en mettant bout
188
se. On serait tenté de dire : d’une action, si le
mot
n’était mal entendu de la plupart de nos contemporains. « L’action »,
189
, La Révolution nécessaire.e Certes, on abuse du
mot
révolution. On le fait synonyme tantôt d’émeute et de chambardement,
190
, et l’homme, séparé de Dieu. Pourtant le dernier
mot
a été prononcé. ⁂ L’effort de l’homme pour imposer au monde — mais sa
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aractérisé dans ses effets bons et mauvais par le
mot
de séparation. D’une part, il constitue le ressort de toute invention
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les antiques. ⁂ N’est-il pas significatif que le
mot
de Ehrfurcht qui, chez Goethe, traduit la vénération de l’homme en pr
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tion de l’homme en présence de la Nature ; que le
mot
de awe, qui exprime chez les lakistes ce même sentiment mêlé d’amour
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ême sentiment mêlé d’amour et de terreur, que ces
mots
soient intraduisibles en notre langue13 ? Alors que toute l’Allemagne
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e qui s’est passé chez les bourgeois, au sujet du
mot
« esprit ».) Le vrai matérialiste, c’est Ramuz. Parce qu’il aime les
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retient encore le pathos chrétien que renferme le
mot
. Ces quelques lignes décrivent assez bien le mouvement général de la
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rences successives et inconsistantes — ce dernier
mot
est essentiel — ou, pour reprendre la phrase de Shakespeare, à une hi
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ctrine de l’Ordre nouveau tient dans ces quelques
mots
: le destin particulier de chaque homme est plus grand que tous les «