1
est pleine du désir de l’air. Danse-t-il sur une
musique
que je n’entends pas ? » — Mais plus que le corps en mouvement, c’est
2
théâtre et de l’art qu’il défend en peinture, en
musique
. Suppression du clair-obscur et de la pénombre. Ôter la pédale à la p
3
qu’odeurs, formes mouvantes, remous dans l’air et
musiques
sourdes. Penser serait sacrilège, comme une barre droite au travers d
4
la place régulière, les galeries, les cafés, les
musiques
, Donizetti qui pleure délicieusement jusque dans les gestes des passa
5
rante, intérêts, politesses, politiques, regards,
musiques
— cette vie rapide dans un décor qui est le rêve éternisé des plus vo
6
ortaient à chaque tour du tambour des bouffées de
musique
. » La femme en bleu dansait en regardant au plafond. Après deux tango
7
din des songeries les plus étranges qu’appelle la
musique
. Je me gardai donc d’ouvrir le journal. Les Petites nouvelles ont un
8
es lustres doraient un brouillard de fumée, et la
musique
noyait mes pensées. Je vis qu’une femme était assise à notre table, e
9
rs. Il fallut se lever, traverser le café dans la
musique
et la rumeur des clients. Dehors les réclames lumineuses dialoguaient
10
êlé à des forces inconnues et menaçantes. Mais la
musique
est si légère, la voix de la jeune fille si transparente : la mort mê
11
’est une chose singulière que le pouvoir de cette
musique
. Voici que vous êtes tout près de comprendre… Mon voisin avait parlé
12
ensemble idéal d’étudiant assidu aux sociétés de
musique
… » Barrès cherchait dans ses châteaux en Espagne lamentablement réali
13
tache de crème fouettée ? Budapest : une vague de
musique
tzigane vous emporte dès l’entrée. Un violon vient vous siffler à l’o
14
nage se rapprochent, tournoyent lentement dans la
musique
. Je n’aime pas les jeunes Doktors à lunettes, en costume de bain, qui
15
u’il est bon qu’il y ait le monde… Mais que cette
musique
vulgaire, par quel hasard, donne l’accord qui m’ouvre un vrai silence
16
t comme il l’achevait. ⁂ Partout où il y a de la
musique
, de l’Italie et une certaine qualité de désespoir, je retrouve les co
17
rrasses ; on nous déverse dans cette foule et ces
musiques
, deux visages amis me sourient. Ô liberté aérienne des arrivées, prem
18
s qui rende un certain son spirituel… Un objet de
musique
et de couleurs, mais aussi une forme symbolique de tout… Enfin, telle
19
’est là son miracle. Si tu n’as pas le sens de la
musique
, conserve quelque espoir de t’en tirer. Sinon… je t’envierais presque
20
u cœur, n’en revient plus. 15. La plaine et la
musique
L’ouverture de Stravinsky exécutée par l’express de Transylvanie a
21
charme égyptien du peuple errant qui lui donna sa
musique
nationale17. Les signes parlent, et certains sages : nous entrons dan
22
randit pendant des heures ? — Ce qu’en raconte la
musique
— tu vas l’entendre à toutes les terrasses de Debrecen. Debrecen est
23
ulu que j’y entende, un soir, une présentation de
musiques
hongroises, turques et chinoises, commentées et comparées par un folk
24
là, ai-je compris la Grande Plaine, et que par sa
musique
j’étais aux marches de l’Asie. En sortant du concert, j’ai erré aux t
25
ouant ? Qu’est-ce qu’ils écoutent au-delà de leur
musique
— car aussitôt donnée la phrase, voici qu’une autre vient d’ailleurs,
26
t perdu comme un rêve au matin s’élude, — et leur
musique
seule s’en souvient. Trésor si pur qu’on ne doit même pas savoir qu’o
27
lmodies des écritures. En écoutant la mystérieuse
musique
funèbre, Eiichi prit une résolution. Désormais, rompant tout lien ave
28
culièrement la citation de F. Münch relative à la
musique
religieuse d’Honegger. m. « Romanciers protestants », Foi et Vie, Pa
29
tout bel canto, peut-on dire. C’est le ton de la
musique
de Stravinsky, du Sacre et des Noces. Le ton de la création du monde.
30
le casque aux cheveux, tête farcie, oui farcie de
musique
, de musique, de musique, de cette abrutissante musique, parfois coupé
31
x cheveux, tête farcie, oui farcie de musique, de
musique
, de musique, de cette abrutissante musique, parfois coupée, Dieu merc
32
ête farcie, oui farcie de musique, de musique, de
musique
, de cette abrutissante musique, parfois coupée, Dieu merci, d’un mono
33
ue, de musique, de musique, de cette abrutissante
musique
, parfois coupée, Dieu merci, d’un monologue financier ou de hoquets p
34
gue financier ou de hoquets publicitaires. “De la
musique
avant toute chose…” Oh ! vous ne diriez plus cela, Verlaine ! » (page
35
êlé à des forces inconnues et menaçantes. Mais la
musique
est si légère, la voix de la jeune fille si transparente : la mort mê
36
’est une chose singulière que le pouvoir de cette
musique
. Voici que vous êtes tout près de comprendre… Mon voisin avait parlé
37
carrefour de la célébrité, de l’élégance et d’une
musique
de Strauss. Il lit des vers sur le vent de printemps : la poésie est
38
ivine fait perler une larme, la bénédiction de sa
musique
. Les petites baronnes ont froid, veulent rentrer, car elles sont sage
39
par la paille que je suçais : me voici sourd à la
musique
mais des sonorités glacées naissent en moi. Cependant que l’autre, tr
40
rrasses ; on nous déverse dans cette foule et ces
musiques
, deux visages amis me sourient. Ô liberté aérienne des arrivées, prem
41
s qui rende un certain son spirituel… Un objet de
musique
et de couleurs, mais aussi une forme symbolique de tout… Enfin, telle
42
’est là son miracle. Si tu n’as pas le sens de la
musique
, conserve quelque espoir de t’en tirer. Sinon… je t’envierais presque
43
u cœur, n’en revient plus. xv La plaine et la
musique
L’ouverture de Stravinsky exécutée par l’express de Transylvanie a
44
charme égyptien du peuple errant qui lui donna sa
musique
nationale12. Les signes parlent, et certains sages : nous entrons dan
45
randit pendant des heures ? — Ce qu’en raconte la
musique
— tu vas l’entendre à toutes les terrasses de Debrecen. Debrecen est
46
a voulu que j’y entende, un soir, une audition de
musiques
hongroises, turques et chinoises, commentées et comparées par un folk
47
là, ai-je compris la Grande Plaine, et que par sa
musique
j’étais aux marches de l’Asie. En sortant du concert, j’ai erré aux t
48
ouant ? Qu’est-ce qu’ils écoutent au-delà de leur
musique
— car aussitôt donnée la phrase, voici qu’une autre vient d’ailleurs,
49
t perdu comme un rêve au matin s’élude, — et leur
musique
seule s’en souvient. Trésor si pur qu’on ne doit même pas savoir qu’o
50
nage se rapprochent, tournoient lentement dans la
musique
. Je n’aime pas les jeunes Doktors à lunettes, en costume de bain, qui
51
u’il est bon qu’il y ait la terre… Mais que cette
musique
vulgaire, par quel hasard, donne l’accord qui m’ouvre un vrai silence
52
tes branches. L’architecture, dit Goethe, est une
musique
glacée. Mais l’arborescence est une musique vivante, une musique infi
53
t une musique glacée. Mais l’arborescence est une
musique
vivante, une musique infiniment lente. Elle fraie des pistes délicate
54
Mais l’arborescence est une musique vivante, une
musique
infiniment lente. Elle fraie des pistes délicates dans l’esprit de qu
55
t comme il l’achevait. ⁂ Partout où il y a de la
musique
, de l’Italie et une certaine qualité de désespoir, je retrouve les co
56
carrefour de la célébrité, de l’élégance et d’une
musique
de Strauss. Il lit des vers sur le vent de printemps : la poésie est
57
ivine fait perler une larme, la bénédiction de sa
musique
. Les petites baronnes ont froid, veulent rentrer, car elles sont sage
58
par la paille que je suçais : me voici sourd à la
musique
mais des sonorités glacées naissent en moi. Cependant que l’autre, tr
59
rrasses ; on nous déverse dans cette foule et ces
musiques
, deux visages amis me sourient. Ô liberté aérienne des arrivées, prem
60
s qui rende un certain son spirituel… Un objet de
musique
et de couleurs, mais aussi une forme symbolique de tout… Enfin, telle
61
’est là son miracle. Si tu n’as pas le sens de la
musique
, conserve quelque espoir de t’en tirer. Sinon… je t’envierais presque
62
a du cœur, n’en revient plus. La plaine et la
musique
L’ouverture de Stravinsky exécutée par l’express de Transylvanie a
63
charme égyptien du peuple errant qui lui donna sa
musique
nationale9. Les signes parlent, et certains sages : nous entrons dans
64
randit pendant des heures ? — Ce qu’en raconte la
musique
— tu vas l’entendre à toutes les terrasses de Debrecen. Debrecen est
65
a voulu que j’y entende, un soir, une audition de
musiques
hongroises, turques et chinoises, commentées et comparées par un folk
66
là, ai-je compris la Grande Plaine, et que par sa
musique
j’étais aux marches de l’Asie. En sortant du concert, j’ai erré aux t
67
ouant ? Qu’est-ce qu’ils écoutent au-delà de leur
musique
— car aussitôt donnée la phrase, voici qu’une autre vient d’ailleurs,
68
t perdu comme un rêve au matin s’élude, — et leur
musique
seule s’en souvient. Trésor si pur qu’on ne doit même pas savoir qu’o
69
nage se rapprochent, tournoient lentement dans la
musique
. Je n’aime pas les jeunes Doktors à lunettes, en costume de bain, qui
70
u’il est bon qu’il y ait la terre… Mais que cette
musique
vulgaire, par quel hasard, donne l’accord qui m’ouvre un vrai silence
71
tes branches. L’architecture, dit Goethe, est une
musique
glacée. Mais l’arborescence est une musique vivante, une musique infi
72
t une musique glacée. Mais l’arborescence est une
musique
vivante, une musique infiniment lente. Elle fraie des pistes délicate
73
Mais l’arborescence est une musique vivante, une
musique
infiniment lente. Elle fraie des pistes délicates dans l’esprit de qu
74
même de la catastrophe. Tout un âge, un climat de
musique
, soudain se fixe en nos mémoires, s’idéalise. Un « bon vieux temps »
75
ale de Zurich, et dont Arthur Honegger écrivit la
musique
au fur et à mesure des textes que je lui apportais. Nous devions en t
76
les problèmes du temps et de tous les temps : la
musique
occidentale, les méfaits de Cicéron, le commerce des vins dans la val
77
rs romantiques allemands, aussi peut-être dans la
musique
de Schubert, dans tout ce qui sourd de cette Weltschmerz qui n’a pas
78
sance de l’écriture, sans égale parmi nous, cette
musique
d’un cœur qui s’abandonne, qui s’accepte. C’est cela qui fait la qual
79
— le labyrinthe devrait être notre prototype ! La
musique
qui nous est propre et qui nous exprime véritablement laisse déjà dev
80
blement laisse déjà deviner le labyrinthe (car en
musique
les hommes se laissent aller parce qu’ils se figurent qu’il n’y a per
81
personne qui soit capable de les voir, sous leur
musique
) (p. 198). Ou ceci dans le Gai Savoir : J’ai regardé durant un bon
82
us n’est vraiment éclos, vraiment abouti ; aucune
musique
n’est parfaite, aucun livre n’est parfait, aucun tableau n’est parfai
83
e tout bel canto peut-on dire. C’est le ton de la
musique
de Stravinsky, du Sacre et des Noces. Le ton de la création du monde.
84
u café de leur commerce, emboîtant le pas à leurs
musiques
militaires, fier des mouvements de sa ville… ». Voilà l’anti-Lanson q
85
ondes et ovaloïdes, guéridons à photos, meubles à
musique
— sans piano —, bibliothèques vitrées, canapés, sofas, rideaux à fran
86
sait fort. Aux entractes, on parlait de Freud. La
musique
m’ennuyait, indéfinie. Plus tard je lus le livre qui me parut splendi
87
faire. Elles ont été grandes tour à tour, dans la
musique
ou la peinture, la poésie ou la philosophie. Et peut-être ne serons-n
88
olumes de titres divers. — 99e mille en moyenne).
Musique
et race ; La France et l’idée raciale ; Race, droit, peuple ; Race e
89
nbach. Une Histoire de la poésie allemande ; La
Musique
allemande de l’époque ; Eugène Diesel (biographie) ; Ballades germa
90
te, des chœurs à grand fracas ou simplement de la
musique
moderne, — sans voisins pour taper à la paroi ou pour nous faire des
91
s ce désert, qu’il convenait d’entendre une telle
musique
et de la laisser se déployer dans toute sa démesure. Indescriptible m
92
e aveugle en sa révolte… Étrange accord de cette
musique
de foule et de la lande désolée autour de nous ! Proximité de l’océan
93
ondes et ovaloïdes, guéridons à photos, meubles à
musique
— sans piano —, bibliothèques vitrées, canapés, sofas, rideaux à fran
94
rcher mieux. 20 décembre 1934 « Ô pays sans
musique
! ô peuple, où est ton chant ? » À peine un aigre sifflotis d’« air d
95
ur la place : celle d’être devant un film dont la
musique
vient de se taire. Une vie sans accompagnement profond. Dès qu’on a p
96
aucune espèce de sens, je n’ose pas dire : de la
musique
, mais de la saveur des sons et de la force des rythmes. S’ils tolèren
97
es chansons dites populaires ne sont même plus en
musique
: c’est du « parlé » coupé de fioritures rapides comme des « n’est-ce
98
l’asymptote d’un silence mort — cette absence de
musique
quand le silence a été tué, absence qui se confond avec la présence d
99
et canaille avec des îlots de luxe révoltant, des
musiques
féminines raffinées, quelques éclairs sur des scènes criminelles, des
100
Libérateur descendrait des montagnes neigeuses… »
Musiques
populaires, puis fanfares : « La vieille légende est devenue réalité
101
és dans une double contradiction. Romans, poèmes,
musique
, l’art et la littérature nous représentent la passion comme un paroxy
102
’est un beau sujet. N’est-ce pas ? Ce drame, avec
musique
d’Honegger, sera représenté dans un théâtre en plein air, devant cinq
103
même de la catastrophe. Tout un âge, un climat de
musiques
, soudain se fixe en nos mémoires, s’idéalise. Un « bon vieux temps »
104
as de Flue , la nouvelle œuvre qu’Honegger met en
musique
sur un texte de Denis de Rougemont. Elle sera représentée à l’Exposit
105
i, la pipe à la bouche, notre conversation. Et la
musique
? D’abord, je vous dirai qu’il y a 30 parties musicales et que le cho
106
ro 1 du spectacle. Exactement. Et j’ai composé ma
musique
en tenant compte de cette particularité. Les chœurs avanceront, monte
107
rs s’expriment comme les chants d’oratorios et la
musique
les soutiendra. Seul un mot, parfois une phrase, émergera de la masse
108
Nicolas de Flue vu par Denis de Rougemont, mis en
musique
par Arthur Honegger », La Patrie suisse, Genève, n° 27, 8 juillet 193
109
anatomie, de la géographie à l’acuponcture, de la
musique
à la théologie, à l’agriculture, à l’obstétrique, à la vénerie, à l’o
110
ots du Jour ne peuvent décrire la Nuit, mais la «
musique
savante » n’a pas manqué à ce désir dont elle procède. Levez-vous, or
111
Il peut maudire ses astres, sa naissance, mais la
musique
est savante, vraiment, et elle nous chante immensément le beau secret
112
es arts sur la vie quotidienne d’une époque. « La
musique
adoucit les mœurs » ? Je n’en sais rien, et personne ne saurait le dé
113
a pleine stature et dans sa virulence totale : la
musique
seule pouvait dire l’indicible, elle a forcé le dernier mystère de Tr
114
les paroles de son livret, et plus encore par sa
musique
. Il a chanté la Nuit de la dissolution des formes et des êtres, la li
115
e qui signifie leur dualité créée. À ce moment la
musique
seule peut exprimer la certitude et la substance de cette double nost
116
on étant « essentiellement lyrique ». Dès lors la
musique
seule sera capable d’exprimer la dialectique transcendentale, le cara
117
l’appel au Jour incréé. La définition même de la
musique
occidentale, c’est l’accord émouvant des contraires ; en termes de l’
118
là de la mort physique. Or le drame achevé par la
musique
, c’est l’opéra. Ainsi, ce n’est point un hasard si le mythe de Trista
119
xpression et des sujets qu’ils surent choisir. La
musique
seule peut bien parler de la tragédie, dont elle est la mère et la fi
120
e la taille de Wagner ne met pas des « idées » en
musique
. Qu’il ait trouvé chez Schopenhauer quelques formules reprises par le
121
ettre, c’est l’évidence largement déclarée par la
musique
et les paroles de l’opéra. Par l’opéra, le mythe connaît son achèveme
122
dans la coulisse.) Les voici ! Scène ii. (
Musique
de cortège. Vivats de la foule — le chœur. Par la gauche et la droite
123
enfin un petit ensemble d’excellents amateurs de
musique
plus savante : le chœur « Sine Nomine », à Neuchâtel même. J’utiliser
124
end du plan 3 au plan 2. Deux mots à propos de la
musique
. On a défini le Festspiel suisse comme résultant de la conjonction du
125
pour aboutir organiquement à l’intervention de la
musique
ou du cortège, dans les moments où l’intérêt se déplaçait du héros ce
126
rter l’amplification par les haut-parleurs. Et la
musique
intervient soit pour souligner le sentiment qui se dégage d’un dialog
127
ots du Jour ne peuvent décrire la Nuit, mais la «
musique
savante » n’a pas manqué à ce désir dont elle procède. Levez-vous, or
128
Il peut maudire ses astres, sa naissance, mais la
musique
est savante, vraiment, et elle nous chante immensément le beau secret
129
es arts sur la vie quotidienne d’une époque. « La
musique
adoucit les mœurs ? » Je n’en sais rien, et personne ne saurait le dé
130
a pleine stature et dans sa virulence totale : la
musique
seule pouvait dire l’indicible, elle a forcé le dernier mystère de Tr
131
les paroles de son livret, et plus encore par sa
musique
. Il a chanté la Nuit de la dissolution des formes et des êtres, la li
132
e qui signifie leur dualité créée. À ce moment la
musique
seule peut exprimer la certitude et la substance de cette double nost
133
on étant « essentiellement lyrique ». Dès lors la
musique
seule sera capable d’exprimer la dialectique transcendantale, le cara
134
l’appel au Jour incréé. La définition même de la
musique
occidentale, c’est l’accord émouvant des contraires ; en termes de l’
135
là de la mort physique. Or le drame achevé par la
musique
, c’est l’opéra. Ainsi, ce n’est point un hasard si le mythe de Trista
136
xpression et des sujets qu’ils surent choisir. La
musique
seule peut bien parler de la tragédie, dont elle est la mère et la fi
137
e la taille de Wagner ne met pas des « idées » en
musique
. Qu’il ait trouvé chez Schopenhauer quelques formules reprises par le
138
ettre, c’est l’évidence largement déclarée par la
musique
et les paroles de l’opéra. Par l’opéra, le mythe connaît son achèveme
139
ots du Jour ne peuvent décrire la Nuit, mais la «
musique
savante » n’a pas manqué à ce désir dont elle procède. Levez-vous, or
140
Il peut maudire ses astres, sa naissance, mais la
musique
est savante, vraiment, et elle nous chante immensément le beau secret
141
es arts sur la vie quotidienne d’une époque. « La
musique
adoucit les mœurs ? » Je n’en sais rien, et personne ne saurait le dé
142
a pleine stature et dans sa virulence totale : la
musique
seule pouvait dire l’indicible, elle a forcé le dernier mystère de Tr
143
les paroles de son livret, et plus encore par sa
musique
. Il a chanté la Nuit de la dissolution des formes et des êtres, la li
144
e qui signifie leur dualité créée. À ce moment la
musique
seule peut exprimer la certitude et la substance de cette double nost
145
on étant « essentiellement lyrique ». Dès lors la
musique
seule sera capable d’exprimer la dialectique transcendantale, le cara
146
l’appel au Jour incréé. La définition même de la
musique
occidentale, c’est l’accord émouvant des contraires. Expression d’un
147
là de la mort physique. Or le drame achevé par la
musique
, c’est l’opéra. Ainsi, ce n’est point un hasard si le mythe de Trista
148
xpression et des sujets qu’ils surent choisir. La
musique
seule peut bien parler de la tragédie, dont elle est la mère et la fi
149
e la taille de Wagner ne met pas des « idées » en
musique
. Qu’il ait trouvé chez Schopenhauer quelques formules reprises par le
150
ettre, c’est l’évidence largement déclarée par la
musique
et les paroles de l’opéra. Par l’opéra, le mythe connaît son achèveme
151
éclats de voix ! Mais il y a depuis un moment une
musique
de radio on ne sait d’où venue, dominant tout. Des trompettes solenne
152
stique paysanne, de goût de « l’authentique », de
musique
russe, d’avant-garde ascétique, d’humour vaudois et de cosmopolitisme
153
nt la première. Cette légende dramatique, dont la
musique
est d’Arthur Honegger, sera jouée en oratorio, c’est-à-dire dans sa p
154
, des textes souvent inconnus, et des morceaux de
musique
dont la signification reste imprécise… Voici un détail significatif,
155
ces nations ont été grandes tour à tour, dans la
musique
ou la peinture, la poésie ou la philosophie. Et peut-être ne serons-n
156
use d’accepter la vie instinctive, un peu plus de
musique
, un peu moins de scrupules, un peu plus d’énergie et moins d’esprit c
157
t de nombreuses activités sociales, programmes de
musique
sacrée, annonces détaillées des services que célébreront les principa
158
des bruits sans suite, cacophonie abrutissante de
musiques
de tous les siècles, interrompue par des discours emphatiques et harc
159
ogiques aux siècles de la primitive Église. Notre
musique
, notre sculpture, notre peinture sont nées dans le chœur des églises,
160
des bruits sans suite, cacophonie abrutissante de
musiques
de tous les siècles, interrompue par des discours emphatiques et harc
161
ogiques aux siècles de la primitive Église. Notre
musique
, notre sculpture, notre peinture sont nées dans le chœur des églises,
162
même de la catastrophe. Tout un âge, un climat de
musiques
, soudain se fixe en nos mémoires, s’idéalise. Un « bon vieux temps »
163
ces nuits de Vienne, élégantes passions égarées,
musique
aux jardins jusqu’à l’aube… Un quart de tour, nouvelles de la bataill
164
us n’est vraiment éclos, vraiment abouti ; aucune
musique
n’est parfaite, aucun livre n’est parfait, aucun tableau n’est parfai
165
chologue entre en action. 73. C’est le ton de la
musique
de Stravinsky, du Sacre et des Noces. Un ton de création du monde. 7
166
nsparence, la synchronisation des gestes et de la
musique
, vingt autres procédés moins faciles à définir, en deux mots : voilà
167
n bien correct et bien banal. On essaie de parler
musique
, Mozart et Stravinsky — deux des principales victimes de son film. Il
168
d’un ton neutre : « Mrs Walt Disney n’aime pas la
musique
classique. » Un froid, et chacun pense : Que ne l’a-t-elle empêché de
169
ve d’enfance et d’innocence universelle, bercé de
musiques
nostalgiques. Noël ici devient la fête du bébé Cadum des réclames et
170
(selon l’alchimie) 6. une couleur 7. une note de
musique
8. un nom à quoi l’occultiste Lenain a cru pouvoir ajouter : 9. un jo
171
rien d’avouable… Toute la culture de l’Occident —
musique
, peinture, philosophie, littérature — est sortie des églises et des c
172
et fort souvent, avec une visible ferveur. Et la
musique
est belle, et les voix justes et l’ordonnance du culte sans défaut. A
173
de mécanismes qui répondent à leur place ; et de
musiques
qui empêchent d’entendre le silence. Ils s’imaginent qu’un certain no
174
ve d’enfance et d’innocence universelle, bercé de
musiques
nostalgiques. Noël, ici, devient la fête du Bébé Cadum des réclames e
175
n culte, est la mère de presque tous nos arts. La
musique
est née dans le chœur des églises et des chapelles de couvents. La pe
176
même de la catastrophe. Tout un âge, un climat de
musiques
, soudain se fixe en nos mémoires, s’idéalise. Un « bon vieux temps »
177
éclats de voix ! Mais il y a depuis un moment une
musique
de radio on ne sait d’où venue, dominant tout. Des trompettes solenne
178
épétition de mon drame, Nicolas de Flue , mis en
musique
par Arthur Honegger, la radio brusquement interrompit les conversatio
179
ces nuits de Vienne, élégantes passions égarées,
musique
aux jardins jusqu’à l’aube… Un quart de tour, nouvelles de la bataill
180
nc obscurcir ce spectacle et le souvenir de cette
musique
ivre d’intelligence ? Et pourtant, c’est encore Valéry qui écrivait p
181
nde salle de concerts de la ville. Triomphe de la
musique
d’Honegger. Salué pour lui. 15 mai 1941 Recette pour vivre de
182
, 18 juillet 1941 C’était ce qu’il fallait ces
musiques
, ces orchidées au col des femmes entrevues, ces gerbes de fleurs dans
183
ve d’enfance et d’innocence universelle, bercé de
musiques
nostalgiques. Plus que dix jours pour acquérir, dans cette aimable bo
184
carrefour de la célébrité, de l’élégance et d’une
musique
de Strauss. Il lit des vers sur le vent de printemps : la poésie est
185
ivine fait perler une larme, la bénédiction de sa
musique
. Les petites baronnes ont froid, veulent rentrer, car elles sont sage
186
par la paille que je suçais : me voici sourd à la
musique
mais des sonorités glacées naissent en moi. Cependant que l’autre, tr
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rrasses ; on nous déverse dans cette foule et ces
musiques
, deux visages amis me sourient. Ô liberté aérienne des arrivées, prem
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s qui rende un certain son spirituel… Un objet de
musique
et de couleurs, mais aussi une forme symbolique de tout… Enfin, telle
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’est là son miracle. Si tu n’as pas le sens de la
musique
, conserve quelque espoir de t’en tirer. Sinon… je t’envierais presque
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a du cœur, n’en revient plus. La plaine et la
musique
L’ouverture de Stravinsky exécutée par l’express de Transylvanie a
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charme égyptien du peuple errant qui lui donna sa
musique
nationale8. Les signes parlent, et certains sages : nous entrons dans
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randit pendant des heures ? — Ce qu’en raconte la
musique
— tu vas l’entendre à toutes les terrasses de Debrecen. Debrecen est
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ulu que j’y entende, un soir, une présentation de
musiques
hongroises, turques et chinoises, commentées et comparées par un folk
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là, ai-je compris la Grande Plaine, et que par sa
musique
j’étais aux marches de l’Asie. En sortant du concert, j’ai erré aux t
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ouant ? Qu’est-ce qu’ils écoutent au-delà de leur
musique
— car aussitôt donnée la phrase, voici qu’une autre vient d’ailleurs,
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t perdu comme un rêve au matin s’élude, — et leur
musique
seule s’en souvient. Trésor si pur qu’on ne doit même pas savoir qu’o
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nage se rapprochent, tournoient lentement dans la
musique
. Je n’aime pas les jeunes doktors à lunettes, en costume de bain, qui
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u’il est bon qu’il y ait la terre… Mais que cette
musique
vulgaire, par quel hasard, donne l’accord qui m’ouvre un vrai silence
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tes branches. L’architecture, dit Goethe, est une
musique
glacée. Mais l’arborescence est une musique vivante, une musique infi
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t une musique glacée. Mais l’arborescence est une
musique
vivante, une musique infiniment lente. Elle fraie des pistes délicate
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Mais l’arborescence est une musique vivante, une
musique
infiniment lente. Elle fraie des pistes délicates dans l’esprit de qu
202
s couleurs du monde sont éteintes, courant coupé,
musique
interrompue. Je ne vois cela que les jours où je suis malade, angine
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te, des chœurs à grand fracas ou simplement de la
musique
moderne, — sans voisins pour taper à la paroi ou pour nous faire des
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s ce désert, qu’il convenait d’entendre une telle
musique
et de la laisser se déployer. Indescriptible majesté de ce lent parox
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le aveugle en sa révolte… Étrange accord de cette
musique
de foule et de la lande désolée autour de nous ! Proximité de l’océan
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ondes et ovaloïdes, guéridons à photos, meubles à
musique
— sans piano —, bibliothèques vitrées, canapés, sofas, rideaux à fran
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rcher mieux. 20 décembre 1934 « Ô pays sans
musique
! ô peuple, où est ton chant ? » À peine un aigre sifflotis d’« air d
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ur la place : celle d’être devant un film dont la
musique
vient de se taire. Une vie sans accompagnement profond. Dès qu’on a p
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aucune espèce de sens, je n’ose pas dire : de la
musique
, mais de la saveur des sons et de la force des rythmes. S’ils tolèren
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es chansons dites populaires ne sont même plus en
musique
c’est du « parlé » coupé de fioritures rapides comme des « n’est-ce p
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l’asymptote d’un silence mort — cette absence de
musique
quand le silence a été tué, absence qui se confond avec la présence d
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et canaille avec des îlots de luxe révoltant, des
musiques
féminines raffinées, quelques éclairs sur des scènes criminelles, des
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Libérateur descendrait des montagnes neigeuses… »
Musiques
populaires, puis fanfares : « La vieille légende est devenue réalité
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eule condition qu’Honegger accepte d’en écrire la
musique
. Boulevard de Clichy, dans son grand atelier, il m’assure que je tomb
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tez de moi ! Vous m’aviez demandé neuf numéros de
musique
, trois par acte, j’en suis au 28e, et ce n’est pas fini ! » Je l’invi
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ques : du nombre de minutes, voire de secondes de
musique
nécessaire pour un cortège, pour une prière, ou un récitatif ; de con
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même de la catastrophe. Tout un âge, un climat de
musiques
, soudain se fixe en nos mémoires, s’idéalise. Un « bon vieux temps »
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éclats de voix ! Mais il y a depuis un moment une
musique
de radio on ne sait d’où venue, dominant tout. Des trompettes solenne
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ces nuits de Vienne, élégantes passions égarées,
musique
aux jardins jusqu’à l’aube… Un quart de tour, nouvelles de la bataill
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nc obscurcir ce spectacle et le souvenir de cette
musique
ivre d’intelligence ? Et pourtant, c’est encore Valéry qui écrivait p
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nde salle de concerts de la ville. Triomphe de la
musique
d’Honegger. Salué pour lui. 9 mai 1941 Orage à Central Park. J’
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, 18 juillet 1941 C’était ce qu’il fallait ces
musiques
, ces orchidées au col des femmes entrevues, ces gerbes de fleurs dans
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lente. Allons chez des Américains. Salon des J…,
musique
dans la pénombre. Je reconnais quelques jeunes romancières, des journ
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toriques » partielles et artificielles : cubisme,
musique
pure, poésie pure. Elles échouent, car une rhétorique ne peut être un
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une mesure précise de laboratoire. Le bruit ou la
musique
que fait un pantalon de velours à côtes, comme celui-ci, quand on bou
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ve d’enfance et d’innocence universelle, bercé de
musiques
nostalgiques. Plus que dix jours pour acquérir, dans cette aimable bo
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torio Nicolas de Flue , dont Honegger a écrit la
musique
. Surpris par la guerre, je suis resté aux États-Unis. Je suis rentré