1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 est pleine du désir de l’air. Danse-t-il sur une musique que je n’entends pas ? » — Mais plus que le corps en mouvement, c’est
2 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Cocteau, Rappel à l’ordre (mai 1926)
2 théâtre et de l’art qu’il défend en peinture, en musique . Suppression du clair-obscur et de la pénombre. Ôter la pédale à la p
3 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
3 qu’odeurs, formes mouvantes, remous dans l’air et musiques sourdes. Penser serait sacrilège, comme une barre droite au travers d
4 la place régulière, les galeries, les cafés, les musiques , Donizetti qui pleure délicieusement jusque dans les gestes des passa
5 rante, intérêts, politesses, politiques, regards, musiques — cette vie rapide dans un décor qui est le rêve éternisé des plus vo
4 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
6 ortaient à chaque tour du tambour des bouffées de musique . » La femme en bleu dansait en regardant au plafond. Après deux tango
5 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
7 din des songeries les plus étranges qu’appelle la musique . Je me gardai donc d’ouvrir le journal. Les Petites nouvelles ont un
8 es lustres doraient un brouillard de fumée, et la musique noyait mes pensées. Je vis qu’une femme était assise à notre table, e
9 rs. Il fallut se lever, traverser le café dans la musique et la rumeur des clients. Dehors les réclames lumineuses dialoguaient
6 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
10 êlé à des forces inconnues et menaçantes. Mais la musique est si légère, la voix de la jeune fille si transparente : la mort mê
11 ’est une chose singulière que le pouvoir de cette musique . Voici que vous êtes tout près de comprendre… Mon voisin avait parlé
7 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Louis II de Bavière ou Hamlet-Roi (décembre 1928)
12 ensemble idéal d’étudiant assidu aux sociétés de musique … » Barrès cherchait dans ses châteaux en Espagne lamentablement réali
8 1929, Journal de Genève, articles (1926–1982). Panorama de Budapest (23 mai 1929)
13 tache de crème fouettée ? Budapest : une vague de musique tzigane vous emporte dès l’entrée. Un violon vient vous siffler à l’o
9 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
14 nage se rapprochent, tournoyent lentement dans la musique . Je n’aime pas les jeunes Doktors à lunettes, en costume de bain, qui
15 u’il est bon qu’il y ait le monde… Mais que cette musique vulgaire, par quel hasard, donne l’accord qui m’ouvre un vrai silence
10 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
16 t comme il l’achevait. ⁂ Partout où il y a de la musique , de l’Italie et une certaine qualité de désespoir, je retrouve les co
11 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
17 rrasses ; on nous déverse dans cette foule et ces musiques , deux visages amis me sourient. Ô liberté aérienne des arrivées, prem
12 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
18 s qui rende un certain son spirituel… Un objet de musique et de couleurs, mais aussi une forme symbolique de tout… Enfin, telle
19 ’est là son miracle. Si tu n’as pas le sens de la musique , conserve quelque espoir de t’en tirer. Sinon… je t’envierais presque
20 u cœur, n’en revient plus. 15. La plaine et la musique L’ouverture de Stravinsky exécutée par l’express de Transylvanie a
21 charme égyptien du peuple errant qui lui donna sa musique nationale17. Les signes parlent, et certains sages : nous entrons dan
22 randit pendant des heures ? — Ce qu’en raconte la musique — tu vas l’entendre à toutes les terrasses de Debrecen. Debrecen est
23 ulu que j’y entende, un soir, une présentation de musiques hongroises, turques et chinoises, commentées et comparées par un folk
24 là, ai-je compris la Grande Plaine, et que par sa musique j’étais aux marches de l’Asie. En sortant du concert, j’ai erré aux t
25 ouant ? Qu’est-ce qu’ils écoutent au-delà de leur musique — car aussitôt donnée la phrase, voici qu’une autre vient d’ailleurs,
26 t perdu comme un rêve au matin s’élude, — et leur musique seule s’en souvient. Trésor si pur qu’on ne doit même pas savoir qu’o
13 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
27 lmodies des écritures. En écoutant la mystérieuse musique funèbre, Eiichi prit une résolution. Désormais, rompant tout lien ave
14 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
28 culièrement la citation de F. Münch relative à la musique religieuse d’Honegger. m. « Romanciers protestants », Foi et Vie, Pa
15 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
29 tout bel canto, peut-on dire. C’est le ton de la musique de Stravinsky, du Sacre et des Noces. Le ton de la création du monde.
16 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Querelles de famille, par Georges Duhamel (mai 1932)
30 le casque aux cheveux, tête farcie, oui farcie de musique , de musique, de musique, de cette abrutissante musique, parfois coupé
31 x cheveux, tête farcie, oui farcie de musique, de musique , de musique, de cette abrutissante musique, parfois coupée, Dieu merc
32 ête farcie, oui farcie de musique, de musique, de musique , de cette abrutissante musique, parfois coupée, Dieu merci, d’un mono
33 ue, de musique, de musique, de cette abrutissante musique , parfois coupée, Dieu merci, d’un monologue financier ou de hoquets p
34 gue financier ou de hoquets publicitaires. “De la musique avant toute chose…” Oh ! vous ne diriez plus cela, Verlaine ! » (page
17 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
35 êlé à des forces inconnues et menaçantes. Mais la musique est si légère, la voix de la jeune fille si transparente : la mort mê
36 ’est une chose singulière que le pouvoir de cette musique . Voici que vous êtes tout près de comprendre… Mon voisin avait parlé
18 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
37 carrefour de la célébrité, de l’élégance et d’une musique de Strauss. Il lit des vers sur le vent de printemps : la poésie est
38 ivine fait perler une larme, la bénédiction de sa musique . Les petites baronnes ont froid, veulent rentrer, car elles sont sage
39 par la paille que je suçais : me voici sourd à la musique mais des sonorités glacées naissent en moi. Cependant que l’autre, tr
19 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
40 rrasses ; on nous déverse dans cette foule et ces musiques , deux visages amis me sourient. Ô liberté aérienne des arrivées, prem
41 s qui rende un certain son spirituel… Un objet de musique et de couleurs, mais aussi une forme symbolique de tout… Enfin, telle
42 ’est là son miracle. Si tu n’as pas le sens de la musique , conserve quelque espoir de t’en tirer. Sinon… je t’envierais presque
43 u cœur, n’en revient plus. xv La plaine et la musique L’ouverture de Stravinsky exécutée par l’express de Transylvanie a
44 charme égyptien du peuple errant qui lui donna sa musique nationale12. Les signes parlent, et certains sages : nous entrons dan
45 randit pendant des heures ? — Ce qu’en raconte la musique  — tu vas l’entendre à toutes les terrasses de Debrecen. Debrecen est
46 a voulu que j’y entende, un soir, une audition de musiques hongroises, turques et chinoises, commentées et comparées par un folk
47 là, ai-je compris la Grande Plaine, et que par sa musique j’étais aux marches de l’Asie. En sortant du concert, j’ai erré aux t
48 ouant ? Qu’est-ce qu’ils écoutent au-delà de leur musique — car aussitôt donnée la phrase, voici qu’une autre vient d’ailleurs,
49 t perdu comme un rêve au matin s’élude, — et leur musique seule s’en souvient. Trésor si pur qu’on ne doit même pas savoir qu’o
20 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
50 nage se rapprochent, tournoient lentement dans la musique . Je n’aime pas les jeunes Doktors à lunettes, en costume de bain, qui
51 u’il est bon qu’il y ait la terre… Mais que cette musique vulgaire, par quel hasard, donne l’accord qui m’ouvre un vrai silence
21 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
52 tes branches. L’architecture, dit Goethe, est une musique glacée. Mais l’arborescence est une musique vivante, une musique infi
53 t une musique glacée. Mais l’arborescence est une musique vivante, une musique infiniment lente. Elle fraie des pistes délicate
54 Mais l’arborescence est une musique vivante, une musique infiniment lente. Elle fraie des pistes délicates dans l’esprit de qu
22 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
55 t comme il l’achevait. ⁂ Partout où il y a de la musique , de l’Italie et une certaine qualité de désespoir, je retrouve les co
23 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
56 carrefour de la célébrité, de l’élégance et d’une musique de Strauss. Il lit des vers sur le vent de printemps : la poésie est
57 ivine fait perler une larme, la bénédiction de sa musique . Les petites baronnes ont froid, veulent rentrer, car elles sont sage
58 par la paille que je suçais : me voici sourd à la musique mais des sonorités glacées naissent en moi. Cependant que l’autre, tr
24 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
59 rrasses ; on nous déverse dans cette foule et ces musiques , deux visages amis me sourient. Ô liberté aérienne des arrivées, prem
60 s qui rende un certain son spirituel… Un objet de musique et de couleurs, mais aussi une forme symbolique de tout… Enfin, telle
61 ’est là son miracle. Si tu n’as pas le sens de la musique , conserve quelque espoir de t’en tirer. Sinon… je t’envierais presque
62 a du cœur, n’en revient plus. La plaine et la musique L’ouverture de Stravinsky exécutée par l’express de Transylvanie a
63 charme égyptien du peuple errant qui lui donna sa musique nationale9. Les signes parlent, et certains sages : nous entrons dans
64 randit pendant des heures ? — Ce qu’en raconte la musique  — tu vas l’entendre à toutes les terrasses de Debrecen. Debrecen est
65 a voulu que j’y entende, un soir, une audition de musiques hongroises, turques et chinoises, commentées et comparées par un folk
66 là, ai-je compris la Grande Plaine, et que par sa musique j’étais aux marches de l’Asie. En sortant du concert, j’ai erré aux t
67 ouant ? Qu’est-ce qu’ils écoutent au-delà de leur musique — car aussitôt donnée la phrase, voici qu’une autre vient d’ailleurs,
68 t perdu comme un rêve au matin s’élude, — et leur musique seule s’en souvient. Trésor si pur qu’on ne doit même pas savoir qu’o
25 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
69 nage se rapprochent, tournoient lentement dans la musique . Je n’aime pas les jeunes Doktors à lunettes, en costume de bain, qui
70 u’il est bon qu’il y ait la terre… Mais que cette musique vulgaire, par quel hasard, donne l’accord qui m’ouvre un vrai silence
26 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
71 tes branches. L’architecture, dit Goethe, est une musique glacée. Mais l’arborescence est une musique vivante, une musique infi
72 t une musique glacée. Mais l’arborescence est une musique vivante, une musique infiniment lente. Elle fraie des pistes délicate
73 Mais l’arborescence est une musique vivante, une musique infiniment lente. Elle fraie des pistes délicates dans l’esprit de qu
27 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
74 même de la catastrophe. Tout un âge, un climat de musique , soudain se fixe en nos mémoires, s’idéalise. Un « bon vieux temps »
75 ale de Zurich, et dont Arthur Honegger écrivit la musique au fur et à mesure des textes que je lui apportais. Nous devions en t
28 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Pétrarque, par Charles-Albert Cingria (avril 1933)
76 les problèmes du temps et de tous les temps : la musique occidentale, les méfaits de Cicéron, le commerce des vins dans la val
29 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). D’un humour romand (24 février 1934)
77 rs romantiques allemands, aussi peut-être dans la musique de Schubert, dans tout ce qui sourd de cette Weltschmerz qui n’a pas
78 sance de l’écriture, sans égale parmi nous, cette musique d’un cœur qui s’abandonne, qui s’accepte. C’est cela qui fait la qual
30 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
79 — le labyrinthe devrait être notre prototype ! La musique qui nous est propre et qui nous exprime véritablement laisse déjà dev
80 blement laisse déjà deviner le labyrinthe (car en musique les hommes se laissent aller parce qu’ils se figurent qu’il n’y a per
81 personne qui soit capable de les voir, sous leur musique ) (p. 198). Ou ceci dans le Gai Savoir : J’ai regardé durant un bon
31 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
82 us n’est vraiment éclos, vraiment abouti ; aucune musique n’est parfaite, aucun livre n’est parfait, aucun tableau n’est parfai
83 e tout bel canto peut-on dire. C’est le ton de la musique de Stravinsky, du Sacre et des Noces. Le ton de la création du monde.
32 1937, Esprit, articles (1932–1962). Albert Thibaudet, Histoire de la littérature française de 1789 à nos jours (mars 1937)
84 u café de leur commerce, emboîtant le pas à leurs musiques militaires, fier des mouvements de sa ville… ». Voilà l’anti-Lanson q
33 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
85 ondes et ovaloïdes, guéridons à photos, meubles à musique — sans piano —, bibliothèques vitrées, canapés, sofas, rideaux à fran
34 1937, Articles divers (1936-1938). Chamisso et le Mythe de l’Ombre perdue (mai-juin 1937)
86 sait fort. Aux entractes, on parlait de Freud. La musique m’ennuyait, indéfinie. Plus tard je lus le livre qui me parut splendi
35 1937, Esprit, articles (1932–1962). Neutralité oblige (octobre 1937)
87 faire. Elles ont été grandes tour à tour, dans la musique ou la peinture, la poésie ou la philosophie. Et peut-être ne serons-n
36 1937, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Lectures dirigées dans le IIIe Reich (15 décembre 1937)
88 olumes de titres divers. — 99e mille en moyenne). Musique et race ; La France et l’idée raciale ; Race, droit, peuple ; Race e
89 nbach. Une Histoire de la poésie allemande ; La Musique allemande de l’époque ; Eugène Diesel (biographie) ; Ballades germa
37 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
90 te, des chœurs à grand fracas ou simplement de la musique moderne, — sans voisins pour taper à la paroi ou pour nous faire des
91 s ce désert, qu’il convenait d’entendre une telle musique et de la laisser se déployer dans toute sa démesure. Indescriptible m
92 e aveugle en sa révolte… Étrange accord de cette musique de foule et de la lande désolée autour de nous ! Proximité de l’océan
38 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
93 ondes et ovaloïdes, guéridons à photos, meubles à musique — sans piano —, bibliothèques vitrées, canapés, sofas, rideaux à fran
94 rcher mieux. 20 décembre 1934 « Ô pays sans musique  ! ô peuple, où est ton chant ? » À peine un aigre sifflotis d’« air d
95 ur la place : celle d’être devant un film dont la musique vient de se taire. Une vie sans accompagnement profond. Dès qu’on a p
39 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. L’été parisien
96 aucune espèce de sens, je n’ose pas dire : de la musique , mais de la saveur des sons et de la force des rythmes. S’ils tolèren
97 es chansons dites populaires ne sont même plus en musique  : c’est du « parlé » coupé de fioritures rapides comme des « n’est-ce
98 l’asymptote d’un silence mort — cette absence de musique quand le silence a été tué, absence qui se confond avec la présence d
99 et canaille avec des îlots de luxe révoltant, des musiques féminines raffinées, quelques éclairs sur des scènes criminelles, des
40 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
100 Libérateur descendrait des montagnes neigeuses… » Musiques populaires, puis fanfares : « La vieille légende est devenue réalité 
41 1939, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Non, Tristan et Iseut ne s’aiment pas, nous dit Denis de Rougemont (12 février 1939)
101 és dans une double contradiction. Romans, poèmes, musique , l’art et la littérature nous représentent la passion comme un paroxy
102 ’est un beau sujet. N’est-ce pas ? Ce drame, avec musique d’Honegger, sera représenté dans un théâtre en plein air, devant cinq
42 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). Le bon vieux temps présent (20 mars 1939)
103 même de la catastrophe. Tout un âge, un climat de musiques , soudain se fixe en nos mémoires, s’idéalise. Un « bon vieux temps »
43 1939, Articles divers (1938-1940). Nicolas de Flue vu par Denis de Rougemont (8 juillet 1939)
104 as de Flue , la nouvelle œuvre qu’Honegger met en musique sur un texte de Denis de Rougemont. Elle sera représentée à l’Exposit
105 i, la pipe à la bouche, notre conversation. Et la musique  ? D’abord, je vous dirai qu’il y a 30 parties musicales et que le cho
106 ro 1 du spectacle. Exactement. Et j’ai composé ma musique en tenant compte de cette particularité. Les chœurs avanceront, monte
107 rs s’expriment comme les chants d’oratorios et la musique les soutiendra. Seul un mot, parfois une phrase, émergera de la masse
108 Nicolas de Flue vu par Denis de Rougemont, mis en musique par Arthur Honegger », La Patrie suisse, Genève, n° 27, 8 juillet 193
44 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La Poésie scientifique en France au xvie siècle, par Albert-Marie Schmidt (septembre 1939)
109 anatomie, de la géographie à l’acuponcture, de la musique à la théologie, à l’agriculture, à l’obstétrique, à la vénerie, à l’o
45 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
110 ots du Jour ne peuvent décrire la Nuit, mais la «  musique savante » n’a pas manqué à ce désir dont elle procède. Levez-vous, or
111 Il peut maudire ses astres, sa naissance, mais la musique est savante, vraiment, et elle nous chante immensément le beau secret
46 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
112 es arts sur la vie quotidienne d’une époque. « La musique adoucit les mœurs » ? Je n’en sais rien, et personne ne saurait le dé
113 a pleine stature et dans sa virulence totale : la musique seule pouvait dire l’indicible, elle a forcé le dernier mystère de Tr
114 les paroles de son livret, et plus encore par sa musique . Il a chanté la Nuit de la dissolution des formes et des êtres, la li
115 e qui signifie leur dualité créée. À ce moment la musique seule peut exprimer la certitude et la substance de cette double nost
116 on étant « essentiellement lyrique ». Dès lors la musique seule sera capable d’exprimer la dialectique transcendentale, le cara
117 l’appel au Jour incréé. La définition même de la musique occidentale, c’est l’accord émouvant des contraires ; en termes de l’
118 là de la mort physique. Or le drame achevé par la musique , c’est l’opéra. Ainsi, ce n’est point un hasard si le mythe de Trista
119 xpression et des sujets qu’ils surent choisir. La musique seule peut bien parler de la tragédie, dont elle est la mère et la fi
120 e la taille de Wagner ne met pas des « idées » en musique . Qu’il ait trouvé chez Schopenhauer quelques formules reprises par le
121 ettre, c’est l’évidence largement déclarée par la musique et les paroles de l’opéra. Par l’opéra, le mythe connaît son achèveme
47 1939, Nicolas de Flue. ACTE III.
122 dans la coulisse.) Les voici ! Scène ii. ( Musique de cortège. Vivats de la foule — le chœur. Par la gauche et la droite
48 1939, Articles divers (1938-1940). Le théâtre communautaire en Suisse (1939)
123 enfin un petit ensemble d’excellents amateurs de musique plus savante : le chœur « Sine Nomine », à Neuchâtel même. J’utiliser
124 end du plan 3 au plan 2. Deux mots à propos de la musique . On a défini le Festspiel suisse comme résultant de la conjonction du
125 pour aboutir organiquement à l’intervention de la musique ou du cortège, dans les moments où l’intérêt se déplaçait du héros ce
126 rter l’amplification par les haut-parleurs. Et la musique intervient soit pour souligner le sentiment qui se dégage d’un dialog
49 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
127 ots du Jour ne peuvent décrire la Nuit, mais la «  musique savante » n’a pas manqué à ce désir dont elle procède. Levez-vous, or
128 Il peut maudire ses astres, sa naissance, mais la musique est savante, vraiment, et elle nous chante immensément le beau secret
50 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
129 es arts sur la vie quotidienne d’une époque. « La musique adoucit les mœurs ? » Je n’en sais rien, et personne ne saurait le dé
130 a pleine stature et dans sa virulence totale : la musique seule pouvait dire l’indicible, elle a forcé le dernier mystère de Tr
131 les paroles de son livret, et plus encore par sa musique . Il a chanté la Nuit de la dissolution des formes et des êtres, la li
132 e qui signifie leur dualité créée. À ce moment la musique seule peut exprimer la certitude et la substance de cette double nost
133 on étant « essentiellement lyrique ». Dès lors la musique seule sera capable d’exprimer la dialectique transcendantale, le cara
134 l’appel au Jour incréé. La définition même de la musique occidentale, c’est l’accord émouvant des contraires ; en termes de l’
135 là de la mort physique. Or le drame achevé par la musique , c’est l’opéra. Ainsi, ce n’est point un hasard si le mythe de Trista
136 xpression et des sujets qu’ils surent choisir. La musique seule peut bien parler de la tragédie, dont elle est la mère et la fi
137 e la taille de Wagner ne met pas des « idées » en musique . Qu’il ait trouvé chez Schopenhauer quelques formules reprises par le
138 ettre, c’est l’évidence largement déclarée par la musique et les paroles de l’opéra. Par l’opéra, le mythe connaît son achèveme
51 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
139 ots du Jour ne peuvent décrire la Nuit, mais la «  musique savante » n’a pas manqué à ce désir dont elle procède. Levez-vous, or
140 Il peut maudire ses astres, sa naissance, mais la musique est savante, vraiment, et elle nous chante immensément le beau secret
52 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
141 es arts sur la vie quotidienne d’une époque. « La musique adoucit les mœurs ? » Je n’en sais rien, et personne ne saurait le dé
142 a pleine stature et dans sa virulence totale : la musique seule pouvait dire l’indicible, elle a forcé le dernier mystère de Tr
143 les paroles de son livret, et plus encore par sa musique . Il a chanté la Nuit de la dissolution des formes et des êtres, la li
144 e qui signifie leur dualité créée. À ce moment la musique seule peut exprimer la certitude et la substance de cette double nost
145 on étant « essentiellement lyrique ». Dès lors la musique seule sera capable d’exprimer la dialectique transcendantale, le cara
146 l’appel au Jour incréé. La définition même de la musique occidentale, c’est l’accord émouvant des contraires. Expression d’un
147 là de la mort physique. Or le drame achevé par la musique , c’est l’opéra. Ainsi, ce n’est point un hasard si le mythe de Trista
148 xpression et des sujets qu’ils surent choisir. La musique seule peut bien parler de la tragédie, dont elle est la mère et la fi
149 e la taille de Wagner ne met pas des « idées » en musique . Qu’il ait trouvé chez Schopenhauer quelques formules reprises par le
150 ettre, c’est l’évidence largement déclarée par la musique et les paroles de l’opéra. Par l’opéra, le mythe connaît son achèveme
53 1940, Articles divers (1938-1940). D’un journal d’attente (pages démodées) (avril 1940)
151 éclats de voix ! Mais il y a depuis un moment une musique de radio on ne sait d’où venue, dominant tout. Des trompettes solenne
54 1940, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Hommage à C. F. Ramuz (mai 1940)
152 stique paysanne, de goût de « l’authentique », de musique russe, d’avant-garde ascétique, d’humour vaudois et de cosmopolitisme
55 1940, Articles divers (1938-1940). Un fondateur de la Ligue du Gothard part pour quatre mois aux États-Unis : M. Denis de Rougemont nous dit… (23 août 1940)
153 nt la première. Cette légende dramatique, dont la musique est d’Arthur Honegger, sera jouée en oratorio, c’est-à-dire dans sa p
56 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’Église et la Suisse (août 1940)
154 , des textes souvent inconnus, et des morceaux de musique dont la signification reste imprécise… Voici un détail significatif,
57 1940, Mission ou démission de la Suisse. Neutralité oblige, (1937)
155 ces nations ont été grandes tour à tour, dans la musique ou la peinture, la poésie ou la philosophie. Et peut-être ne serons-n
58 1940, Articles divers (1938-1940). Henri le Vert ou l’âme alémanique (1940)
156 use d’accepter la vie instinctive, un peu plus de musique , un peu moins de scrupules, un peu plus d’énergie et moins d’esprit c
59 1941, Journal de Genève, articles (1926–1982). Religion et vie publique aux États-Unis (18 février 1941)
157 t de nombreuses activités sociales, programmes de musique sacrée, annonces détaillées des services que célébreront les principa
60 1942, La Part du diable (1944). Hitler ou l’alibi
158 des bruits sans suite, cacophonie abrutissante de musiques de tous les siècles, interrompue par des discours emphatiques et harc
61 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
159 ogiques aux siècles de la primitive Église. Notre musique , notre sculpture, notre peinture sont nées dans le chœur des églises,
62 1942, La Part du diable (1982). Hitler ou l’alibi
160 des bruits sans suite, cacophonie abrutissante de musiques de tous les siècles, interrompue par des discours emphatiques et harc
63 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
161 ogiques aux siècles de la primitive Église. Notre musique , notre sculpture, notre peinture sont nées dans le chœur des églises,
64 1943, Articles divers (1941-1946). Mémoire de l’Europe : Fragments d’un Journal des Mauvais Temps (septembre 1943)
162 même de la catastrophe. Tout un âge, un climat de musiques , soudain se fixe en nos mémoires, s’idéalise. Un « bon vieux temps »
163 ces nuits de Vienne, élégantes passions égarées, musique aux jardins jusqu’à l’aube… Un quart de tour, nouvelles de la bataill
65 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — Vues sur Ramuz
164 us n’est vraiment éclos, vraiment abouti ; aucune musique n’est parfaite, aucun livre n’est parfait, aucun tableau n’est parfai
165 chologue entre en action. 73. C’est le ton de la musique de Stravinsky, du Sacre et des Noces. Un ton de création du monde. 7
66 1945, Carrefour, articles (1945–1947). Hollywood n’a plus d’idées (13 décembre 1945)
166 nsparence, la synchronisation des gestes et de la musique , vingt autres procédés moins faciles à définir, en deux mots : voilà
167 n bien correct et bien banal. On essaie de parler musique , Mozart et Stravinsky — deux des principales victimes de son film. Il
168 d’un ton neutre : « Mrs Walt Disney n’aime pas la musique classique. » Un froid, et chacun pense : Que ne l’a-t-elle empêché de
67 1945, Carrefour, articles (1945–1947). Les enfants américains réclament des bombes atomiques (20 décembre 1945)
169 ve d’enfance et d’innocence universelle, bercé de musiques nostalgiques. Noël ici devient la fête du bébé Cadum des réclames et
68 1945, Articles divers (1941-1946). Présentation du tarot (printemps 1945)
170 (selon l’alchimie) 6. une couleur 7. une note de musique 8. un nom à quoi l’occultiste Lenain a cru pouvoir ajouter : 9. un jo
69 1946, Le Semeur, articles (1933–1949). Chances d’action du christianisme (juin-juillet 1946)
171 rien d’avouable… Toute la culture de l’Occident — musique , peinture, philosophie, littérature — est sortie des églises et des c
70 1946, Réforme, articles (1946–1980). Spiritualité américaine (19 octobre 1946)
172 et fort souvent, avec une visible ferveur. Et la musique est belle, et les voix justes et l’ordonnance du culte sans défaut. A
71 1946, Esprit, articles (1932–1962). Épilogue (novembre 1946)
173 de mécanismes qui répondent à leur place ; et de musiques qui empêchent d’entendre le silence. Ils s’imaginent qu’un certain no
72 1946, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Noël à New York (décembre 1946)
174 ve d’enfance et d’innocence universelle, bercé de musiques nostalgiques. Noël, ici, devient la fête du Bébé Cadum des réclames e
73 1946, Articles divers (1946-1948). Théologie et littérature (1946)
175 n culte, est la mère de presque tous nos arts. La musique est née dans le chœur des églises et des chapelles de couvents. La pe
74 1946, Journal des deux mondes. Le bon vieux temps présent
176 même de la catastrophe. Tout un âge, un climat de musiques , soudain se fixe en nos mémoires, s’idéalise. Un « bon vieux temps »
75 1946, Journal des deux mondes. Journal d’attente
177 éclats de voix ! Mais il y a depuis un moment une musique de radio on ne sait d’où venue, dominant tout. Des trompettes solenne
76 1946, Journal des deux mondes. Intermède
178 épétition de mon drame, Nicolas de Flue , mis en musique par Arthur Honegger, la radio brusquement interrompit les conversatio
77 1946, Journal des deux mondes. Anecdotes et aphorismes
179 ces nuits de Vienne, élégantes passions égarées, musique aux jardins jusqu’à l’aube… Un quart de tour, nouvelles de la bataill
78 1946, Journal des deux mondes. La route de Lisbonne
180 nc obscurcir ce spectacle et le souvenir de cette musique ivre d’intelligence ? Et pourtant, c’est encore Valéry qui écrivait p
79 1946, Journal des deux mondes. Premiers contacts avec le Nouveau Monde
181 nde salle de concerts de la ville. Triomphe de la musique d’Honegger. Salué pour lui. 15 mai 1941 Recette pour vivre de
80 1946, Journal des deux mondes. Voyage en Argentine
182 , 18 juillet 1941 C’était ce qu’il fallait ces musiques , ces orchidées au col des femmes entrevues, ces gerbes de fleurs dans
81 1946, Journal des deux mondes. Le choc de la paix
183 ve d’enfance et d’innocence universelle, bercé de musiques nostalgiques. Plus que dix jours pour acquérir, dans cette aimable bo
82 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais c…
184 carrefour de la célébrité, de l’élégance et d’une musique de Strauss. Il lit des vers sur le vent de printemps : la poésie est
185 ivine fait perler une larme, la bénédiction de sa musique . Les petites baronnes ont froid, veulent rentrer, car elles sont sage
186 par la paille que je suçais : me voici sourd à la musique mais des sonorités glacées naissent en moi. Cependant que l’autre, tr
83 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
187 rrasses ; on nous déverse dans cette foule et ces musiques , deux visages amis me sourient. Ô liberté aérienne des arrivées, prem
188 s qui rende un certain son spirituel… Un objet de musique et de couleurs, mais aussi une forme symbolique de tout… Enfin, telle
189 ’est là son miracle. Si tu n’as pas le sens de la musique , conserve quelque espoir de t’en tirer. Sinon… je t’envierais presque
190 a du cœur, n’en revient plus. La plaine et la musique L’ouverture de Stravinsky exécutée par l’express de Transylvanie a
191 charme égyptien du peuple errant qui lui donna sa musique nationale8. Les signes parlent, et certains sages : nous entrons dans
192 randit pendant des heures ? — Ce qu’en raconte la musique  — tu vas l’entendre à toutes les terrasses de Debrecen. Debrecen est
193 ulu que j’y entende, un soir, une présentation de musiques hongroises, turques et chinoises, commentées et comparées par un folk
194 là, ai-je compris la Grande Plaine, et que par sa musique j’étais aux marches de l’Asie. En sortant du concert, j’ai erré aux t
195 ouant ? Qu’est-ce qu’ils écoutent au-delà de leur musique — car aussitôt donnée la phrase, voici qu’une autre vient d’ailleurs,
196 t perdu comme un rêve au matin s’élude, — et leur musique seule s’en souvient. Trésor si pur qu’on ne doit même pas savoir qu’o
84 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — La tour de Hölderlin
197 nage se rapprochent, tournoient lentement dans la musique . Je n’aime pas les jeunes doktors à lunettes, en costume de bain, qui
198 u’il est bon qu’il y ait la terre… Mais que cette musique vulgaire, par quel hasard, donne l’accord qui m’ouvre un vrai silence
85 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Petit journal de Souabe
199 tes branches. L’architecture, dit Goethe, est une musique glacée. Mais l’arborescence est une musique vivante, une musique infi
200 t une musique glacée. Mais l’arborescence est une musique vivante, une musique infiniment lente. Elle fraie des pistes délicate
201 Mais l’arborescence est une musique vivante, une musique infiniment lente. Elle fraie des pistes délicates dans l’esprit de qu
86 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Sur l’automne 1932, ou la naissance du personnalisme
202 s couleurs du monde sont éteintes, courant coupé, musique interrompue. Je ne vois cela que les jours où je suis malade, angine
87 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
203 te, des chœurs à grand fracas ou simplement de la musique moderne, — sans voisins pour taper à la paroi ou pour nous faire des
204 s ce désert, qu’il convenait d’entendre une telle musique et de la laisser se déployer. Indescriptible majesté de ce lent parox
205 le aveugle en sa révolte… Étrange accord de cette musique de foule et de la lande désolée autour de nous ! Proximité de l’océan
88 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
206 ondes et ovaloïdes, guéridons à photos, meubles à musique — sans piano —, bibliothèques vitrées, canapés, sofas, rideaux à fran
207 rcher mieux. 20 décembre 1934 « Ô pays sans musique  ! ô peuple, où est ton chant ? » À peine un aigre sifflotis d’« air d
208 ur la place : celle d’être devant un film dont la musique vient de se taire. Une vie sans accompagnement profond. Dès qu’on a p
89 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — L’été parisien
209 aucune espèce de sens, je n’ose pas dire : de la musique , mais de la saveur des sons et de la force des rythmes. S’ils tolèren
210 es chansons dites populaires ne sont même plus en musique c’est du « parlé » coupé de fioritures rapides comme des « n’est-ce p
211 l’asymptote d’un silence mort — cette absence de musique quand le silence a été tué, absence qui se confond avec la présence d
212 et canaille avec des îlots de luxe révoltant, des musiques féminines raffinées, quelques éclairs sur des scènes criminelles, des
90 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
213 Libérateur descendrait des montagnes neigeuses… » Musiques populaires, puis fanfares : « La vieille légende est devenue réalité 
91 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Vers la guerre
214 eule condition qu’Honegger accepte d’en écrire la musique . Boulevard de Clichy, dans son grand atelier, il m’assure que je tomb
215 tez de moi ! Vous m’aviez demandé neuf numéros de musique , trois par acte, j’en suis au 28e, et ce n’est pas fini ! » Je l’invi
216 ques : du nombre de minutes, voire de secondes de musique nécessaire pour un cortège, pour une prière, ou un récitatif ; de con
92 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le bon vieux temps présent
217 même de la catastrophe. Tout un âge, un climat de musiques , soudain se fixe en nos mémoires, s’idéalise. Un « bon vieux temps »
93 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’attente
218 éclats de voix ! Mais il y a depuis un moment une musique de radio on ne sait d’où venue, dominant tout. Des trompettes solenne
94 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
219 ces nuits de Vienne, élégantes passions égarées, musique aux jardins jusqu’à l’aube… Un quart de tour, nouvelles de la bataill
95 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — La route de Lisbonne
220 nc obscurcir ce spectacle et le souvenir de cette musique ivre d’intelligence ? Et pourtant, c’est encore Valéry qui écrivait p
96 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
221 nde salle de concerts de la ville. Triomphe de la musique d’Honegger. Salué pour lui. 9 mai 1941 Orage à Central Park. J’
97 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Voyage en Argentine
222 , 18 juillet 1941 C’était ce qu’il fallait ces musiques , ces orchidées au col des femmes entrevues, ces gerbes de fleurs dans
98 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Solitude et amitiés
223 lente. Allons chez des Américains. Salon des J…, musique dans la pénombre. Je reconnais quelques jeunes romancières, des journ
224 toriques » partielles et artificielles : cubisme, musique pure, poésie pure. Elles échouent, car une rhétorique ne peut être un
99 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le choc de la paix
225 une mesure précise de laboratoire. Le bruit ou la musique que fait un pantalon de velours à côtes, comme celui-ci, quand on bou
226 ve d’enfance et d’innocence universelle, bercé de musiques nostalgiques. Plus que dix jours pour acquérir, dans cette aimable bo
100 1947, Articles divers (1946-1948). Conversation à bâtons rompus avec M. Denis de Rougemont (30-31 août 1947)
227 torio Nicolas de Flue , dont Honegger a écrit la musique . Surpris par la guerre, je suis resté aux États-Unis. Je suis rentré