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merveilleux de chaque instant, d’une véritable «
mythologie
moderne ». Le Paysan de Paris est une suite de promenades dont la com
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enseurs salariés, ceux qui prennent au sérieux la
mythologie
du déterminisme historique et économique, dépôt honteux du xixe sièc
3
ant notre éternel présent, et tout cela n’est que
mythologie
. Les dieux du siècle ont l’existence qu’on leur prête : hélas ! il se
4
es, n’est-ce pas ouvrir les portes à une nouvelle
mythologie
, dans le sens d’un Schelling et déjà d’un Herder ? Certes nous sommes
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passé l’âge des rationalismes trop courts, de la
mythologie
féroce des ismes, de Marx et des capitalistes, des adorateurs de la m
6
is sur lesquelles elle ne saurait agir. C’est une
mythologie
de l’impuissance de l’esprit. Mais les hommes, qui sont bien méchants
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omplexes d’images. Tout est mythes 45. ⁂ Ainsi la
mythologie
, chez Ramuz, déloge l’analyse abstraite des psychologues. Et l’on déc
8
à la Science, qui est le triomphe des lois sur la
mythologie
, en même temps que la garantie d’une unité future du genre humain. El
9
’autres dieux devant ma face » — cela condamne la
mythologie
et la fabulation, où les Aryens puisent leur art de tromper et de se
10
minismes de plus en plus pesants, cette pitoyable
mythologie
est à l’origine du désordre proclamé aujourd’hui dans toute l’économi
11
es, et deviennent à leur tour des dogmes. D’où la
mythologie
des lois psychologiques, des lois historiques, des lois économiques,
12
s esprits une certaine métaphysique, une certaine
mythologie
déterministe. L’historisme que j’attaque, c’est la méthode de cette s
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à la Science, qui est le triomphe des lois sur la
mythologie
, en même temps que la garantie d’une unité future du genre humain. El
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’autres dieux devant ma face » — cela condamne la
mythologie
et la fabulation, où les Aryens puisent leur art de tromper et de se
15
minismes de plus en plus pesants, cette pitoyable
mythologie
est à l’origine du désordre proclamé aujourd’hui dans toute l’économi
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es, et deviennent à leur tour des dogmes. D’où la
mythologie
des lois psychologiques, des lois historiques, des lois économiques,
17
s esprits une certaine métaphysique, une certaine
mythologie
déterministe. L’historisme que j’attaque, c’est la méthode de cette s
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’autres dieux devant ma face » — cela condamne la
mythologie
et la fabulation, où les Aryens puisent leur art de tromper et de se
19
es du judaïsme préchrétien. C’est là sa Fable, sa
mythologie
. Goliath, Joseph vendu par ses frères, Jonas dans sa baleine, l’âness
20
90. C’est l’une des définitions d’Iseut dans la
mythologie
celtique. 91. L’Encyclique Casti connubii a répondu à la décision de
21
s âmes à celles des druides sur l’immortalité. La
mythologie
comparée est la plus périlleuse des sciences, si l’on excepte l’étymo
22
ser le caractère inquiétant ». De même, dans leur
mythologie
, « l’idée de mort domine tout, et tout la découvre »19. Et cela n’est
23
Mani, on peut déceler la même opposition dans les
mythologies
indo-européennes. Dieux lumineux : l’Ahura-Mazda (ou Ormuzd) des Iran
24
ou un Chrétien de Troyes, et quelques éléments de
mythologie
grecque. On a longtemps polémiqué sur l’autonomie relative des deux l
25
purs » a puisé, selon Rahn, certains traits de sa
mythologie
. Que celle-ci ait revêtu chez les poètes du Nord des couleurs assombr
26
emblable la conclusion d’Hubert : à savoir que la
mythologie
celtique s’est transmise au cycle courtois non par des voies propreme
27
t traverser n’est autre que le pont Chinvat de la
mythologie
manichéenne, pont jeté sur la rivière infernale, et que seuls les élu
28
es. Mais alors ils ne peuvent se servir que d’une
mythologie
toute catholique — soit prudence ou incompréhension — assez incompati
29
onnages de Tristan et d’Iseut (ou Essylt) dans la
mythologie
celtique. Dès le viie siècle, Tristan aurait été un demi-dieu, le hé
30
lle Tristan fou veut emmener Iseut, était dans la
mythologie
druidique le vaisseau de la mort qui s’en va par-delà les nuages jusq
31
a masse dans le mystère des origines : souvenirs,
mythologies
, rites magiques, races, contraintes sacrées. C’est là ce que j’appell
32
s âmes à celles des druides sur l’immortalité. La
mythologie
comparée est la plus périlleuse des sciences, si l’on excepte l’étymo
33
ser le caractère inquiétant. » De même, dans leur
mythologie
, « l’idée de mort domine tout, et tout la découvre »22. Et cela n’est
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Mani, on peut déceler la même opposition dans les
mythologies
indo-européennes. Dieux lumineux : l’Ahura-Mazda (ou Ormuzd) des Iran
35
ou un Chrétien de Troyes, et quelques éléments de
mythologie
grecque. On a longtemps polémisé sur l’autonomie relative des deux li
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tienne des « purs » a puisé certains traits de sa
mythologie
. Que celle-ci ait revêtu chez les poètes du Nord des couleurs assombr
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emblable la conclusion d’Hubert : à savoir que la
mythologie
celtique s’est transmise au cycle courtois non par des voies propreme
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t traverser n’est autre que le pont Chinvat de la
mythologie
manichéenne, pont jeté sur la rivière infernale, et que seuls les élu
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es. Mais alors ils ne peuvent se servir que d’une
mythologie
toute catholique — soit prudence ou incompréhension — assez incompati
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s âmes à celles des druides sur l’immortalité. La
mythologie
comparée est la plus périlleuse des sciences, si l’on excepte l’étymo
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ser le caractère inquiétant ». De même, dans leur
mythologie
, « l’idée de mort domine tout, et tout la découvre 15 ». Et cela n’es
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anès, on peut déceler la même opposition dans les
mythologies
indo-européennes. Dieux lumineux : l’Ahura-Mazda (ou Ormuzd) des Iran
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ou un Chrétien de Troyes, et quelques éléments de
mythologie
grecque. On a longtemps polémisé sur l’autonomie relative des deux li
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tienne des « purs » a puisé certains traits de sa
mythologie
. Que celle-ci ait revêtu chez les poètes du Nord des couleurs assombr
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emblable la conclusion d’Hubert : à savoir que la
mythologie
celtique s’est transmise au cycle courtois non par des voies propreme
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t traverser n’est autre que le pont Chinvat de la
mythologie
manichéenne, pont jeté sur la rivière infernale, et que seuls les élu
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es. Mais alors ils ne peuvent se servir que d’une
mythologie
toute catholique — soit prudence ou incompréhension — assez incompati
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onnages de Tristan et d’Iseut (ou Essylt) dans la
mythologie
celtique. Dès le viie siècle, Tristan aurait été un demi-dieu, le hé
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lle Tristan fou veut emmener Iseut, était dans la
mythologie
druidique le vaisseau de la mort qui s’en va par-delà les nuages jusq
50
ur celtisant français, n’écrit-il pas que dans la
mythologie
des Celtes, « l’idée de la mort domine tout, et tout la découvre »? O
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a masse dans le mystère des origines : souvenirs,
mythologies
, rites magiques, culte ancestral ou religion d’État. C’est là ce que
52
a masse dans le mystère des origines : souvenirs,
mythologies
, rites magiques, culte ancestral ou religion d’État. C’est là ce que
53
rchange peut passer pour une histoire pieuse, une
mythologie
médiévale. Ne souffrons pas qu’elle masque plus longtemps le moment d
54
reud. Symbole de l’esprit dans un grand nombre de
mythologies
. L’instinct ou l’esprit négligés, refoulés, viennent se venger par le
55
rchange peut passer pour une histoire pieuse, une
mythologie
médiévale. Ne souffrons pas qu’elle masque plus longtemps le moment d
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reud. Symbole de l’esprit dans un grand nombre de
mythologies
. L’instinct ou l’esprit négligés, refoulés, viennent se venger par le
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rchange peut passer pour une histoire pieuse, une
mythologie
médiévale. Ne souffrons pas qu’elle masque plus longtemps le moment d
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ant notre éternel présent, et tout cela n’est que
mythologie
. Les dieux du siècle ont l’existence qu’on leur prête : hélas ! il se
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s et complexes d’images. Tout est mythe. Ainsi la
mythologie
, chez Ramuz, déloge l’analyse abstraite des psychologues. Et l’on déc
60
édition consacrée aux études de psychologie et de
mythologie
les plus modernes. Un système ingénieux de pensions aux jeunes auteur
61
irmait son point de vue : la science n’est qu’une
mythologie
, ses lois et sa matière elle-même sont de purs mythes, et n’ont ni pl
62
irmait son point de vue : la science n’est qu’une
mythologie
, ses lois et sa matière elle-même sont de purs mythes, et n’ont ni pl
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édition consacrée aux études de psychologie et de
mythologie
les plus modernes. Un système ingénieux de pensions aux jeunes auteur
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irmait son point de vue : la science n’est qu’une
mythologie
, ses lois et sa matière elle-même sont de purs mythes, et n’ont ni pl
65
l’histoire, etc., se tenaient entre eux dans leur
mythologie
, mais ne collaient plus à rien de réel et de vérifiable : « névrose c
66
e n’est pas cette fantasmagorie que décrivent les
mythologies
orientales, mais une réalité qui doit être interprétée, et qui doit m
67
ues ou réalistes ; mais il la transformait en une
mythologie
évoquant le grouillement des créatures qui décorent l’extérieur des g
68
mbour — serait ainsi établi entre la Genèse et la
mythologie
grecque. L’Europe ferait partie de l’économie du salut, serait donc u
69
phet de la Genèse, fils de Noé, et le Japet de la
mythologie
, ce Titan père de Prométhée, et donc grand-père de Deucalion qui fut
70
que l’on doit mettre à côté du sombre Erèbe de la
mythologie
grecque. En effet, ne pouvant pas déplacer encore davantage vers l’Oc
71
dant, il y a un lien indirect, et c’est encore la
mythologie
qui nous l’explique : Erebos, en mythologie, c’est le fils du Chaos
72
e la mythologie qui nous l’explique : Erebos, en
mythologie
, c’est le fils du Chaos et le frère de la Nuit. Le Chaos — l’Abîme, s
73
bstantif. Et voilà qui nous oblige à consulter la
mythologie
. » e) Ces précisions épuisent-elles le sujet ? Pas tout à fait, car
74
fils de Deucalion ? Que celui-ci est le Noé de la
mythologie
grecque, seul rescapé avec Pyrrha sa femme (grâce à l’Arche en demi-l
75
serait la même que la déesse Ishtar, qui selon la
mythologie
babylonienne aurait provoqué le Déluge au 3e millénaire av. J.-C. ; e
76
il faut croire aux anges pour y croire. Selon la
mythologie
de l’ancien Iran, du mazdéisme de Zarathoustra, toutes les actions d’
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on sans symboles gouvernant notre vie émotive, la
mythologie
mène son jeu, — qui est jeu de l’âme. Grandes formes simples et ordon
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ues ou réalistes ; mais il la transformait en une
mythologie
évoquant le grouillement des créatures qui décorent l’extérieur des g
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mbour — serait ainsi établi entre la Genèse et la
mythologie
grecque. L’Europe ferait partie de l’économie du salut, serait donc u
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phet de la Genèse, fils de Noé, et le Japet de la
mythologie
, ce Titan père de Prométhée, et donc grand-père de Deucalion, qui fut
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que l’on doit mettre à côté du sombre Érèbe de la
mythologie
grecque. En effet, ne pouvant pas déplacer encore davantage vers l’Oc
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dant, il y a un lien indirect, et c’est encore la
mythologie
qui nous l’explique : Erebos, en mythologie, c’est le fils du Chaos
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e la mythologie qui nous l’explique : Erebos, en
mythologie
, c’est le fils du Chaos et le frère de la Nuit. Le Chaos — l’Abîme, s
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bstantif. Et voilà qui nous oblige à consulter la
mythologie
. e) Ces précisions épuisent-elles le sujet ? Pas tout à fait, car l
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fils de Deucalion ? Que celui-ci est le Noé de la
mythologie
grecque, seul rescapé avec Pyrrha sa femme (grâce à l’Arche en demi-l
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serait la même que la déesse Ishtar, qui selon la
mythologie
babylonienne aurait provoqué le Déluge au 3e millénaire av. J.-C. ; e
87
laire consacré de la piété, ni aux symboles de la
mythologie
biblique, encore que le sens de quelques-uns d’entre eux — comme l’Ar
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’autres dieux devant ma face » — cela condamne la
mythologie
et la fabulation, où les Aryens puisent leur art de tromper et de se
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es du judaïsme préchrétien. C’est là sa Fable, sa
mythologie
. Goliath, Joseph vendu par ses frères, Jonas dans sa baleine, l’âness
90
ommage de Jung est rendu à la Sophia æterna de la
mythologie
gnostique. Barth se veut strictement « canonique » dans son interprét
91
mmage de Jung est rendu à la Sophia aeterna de la
mythologie
gnostique. Barth se veut strictement « canonique » dans son interprét
92
est-ce que cela peut faire à Breton ? À chacun sa
mythologie
. Il fait une religion de son surréalisme… » André Breton vient très e
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irmait son point de vue : la science n’est qu’une
mythologie
, ses lois et sa matière elle-même sont de purs mythes, et n’ont ni pl
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l faut croire aux anges pour y croire. ⁂ Selon la
mythologie
de l’ancien Iran, du mazdéisme de Zarathoustra, toutes les actions d’
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t. Perdu, noyé dans les énormes dimensions et les
mythologies
nationalistes qui ne sauraient nourrir sa vie intérieure et privée, e
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multipliant rapprochements et contrastes avec les
mythologies
de Sumer et d’Akkad, de l’Inde, de la Chine, ou de la Polynésie. Tout
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r le plutonium, ce n’est pas par hasard. Selon la
mythologie
, Pluton s’enfouit sous la terre au milieu de ses immenses richesses,
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pression sur le gouvernement, au nom d’une vaste
mythologie
de la croissance indéfinie ? Tenez, le but des autoroutes était bien,
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vait un jour Ramuz, car elle remplace pour eux la
mythologie
grecque et romaine. Et malgré cela une sorte de résistance profonde a
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et les souffrances des Indiens, et par l’aimable
mythologie
du xviiie — le sage Égyptien, le philosophe Chinois, le Persan raill
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l’homme d’aujourd’hui pour qu’il accepte toute la
mythologie
moderne des « impératifs » technologiques, des « nécessités » économi
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ire, études comparées, rites et liturgies, sacré,
mythologie
, etc. 2. Théologie. 3. Métaphysique, philosophies, épistémologie. 4.
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nseignement de l’histoire doit être soustrait aux
mythologies
nationalistes pour être replacé dans ses justes perspectives européen
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le bureau de Paulhan » était un lieu sacré de ma
mythologie
, « lieu propice aux surprises, piège à l’insolite intellectuel, quelq
105
pires connus. Il est difficile de maintenir cette
mythologie
, quand on sait qu’en fait, il existe d’autres empires. La justificati
106
out cela, beaucoup d’éléments d’unité ; les mêmes
mythologies
, par exemple. Quand on parle de la mythologie grecque, tout le monde,
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es mythologies, par exemple. Quand on parle de la
mythologie
grecque, tout le monde, à peu près, sait de quoi il s’agit en Europe,