1
inet, ne voir d’abord que les grands traits de sa
nature
, ne connaître que les grands mots de la langue morale, suivre à l’éga
2
ons adieu aux charmes troubles et inhumains de la
nature
. Il s’agit de créer à notre vie moderne un décor utile et beau. Or «
3
« redents » des terrains de jeux et des parcs, la
nature
annexée à la ville. « C’est un spectacle organisé par l’Architecture
4
parfaite expression du triomphe de l’homme sur la
Nature
. Architecture : « tout ce qui est au-delà du calcul… Ce sera la passi
5
cultiver pour cela seul qu’ils sont naturels : la
nature
est un champ de luttes, de tendances vers la destruction et vers la c
6
erdus dans un soir de n’importe où, un soir de la
Nature
… L’homme chante une plainte inouïe de pureté. Deux phrases rapides on
7
is. Nous fûmes si près de choir dans ton silence.
Nature
! qui nous enivrait, promettant à nos sens, fatigués de l’esprit qui
8
autoportrait moral : je me compose plus laid que
nature
. Faut-il conclure avec Gide : « L’analyse psychologique a perdu pour
9
japonais : une historiette un peu plus banale que
nature
, très bien photographiée. C’est le film du type « Jeux de soleil dans
10
a de cela cinq ou six ans. Il peignait alors des
natures
mortes, de petits paysages, il dessinait des nus aux crayons de fard.
11
t seulement. Il manque à ces recompositions de la
nature
, à ces natures remises à neuf, l’imperfection humaine qui touche. Mai
12
l manque à ces recompositions de la nature, à ces
natures
remises à neuf, l’imperfection humaine qui touche. Mais l’atmosphère
13
cole du gris-noir neurasthénique. Il peignait des
natures
mortes qui décidément l’étaient, à faire froid dans le dos ; ou bien
14
us pensiez n’être qu’une épure : c’est intitulé «
nature
morte ». Pourquoi pas naissance d’un songe ? C’est en effet un rêve d
15
trie ne peut subsister qu’en progressant. Mais la
nature
humaine a des limites. Et le temps approche où elles seront atteintes
16
s dernières sirènes. Au monde, c’est-à-dire à une
nature
dont l’usine lui a fait oublier jusqu’à l’existence, et à une liberté
17
me qui était un membre vivant dans le corps de la
Nature
, lié par les liens les plus subtils et les plus profonds à tous les a
18
les plus profonds à tous les autres membres de la
Nature
, choses, bêtes et anges, — le voici devenu sourd à cette harmonie uni
19
oisirs. Ford lui a donné une auto pour admirer la
nature
entre 17 et 19 heures : vraiment, il ne lui manque plus rien — que l’
20
lave. Pour s’être exclu lui-même de l’ordre de la
nature
, il est condamné à ne plus saisir que des rapports abstraits entre le
21
demande un long effort, et les Viennois sont, par
nature
et par attitude, des gens fatigués. — Pour moi, dit Gérard, je situe
22
se connaître et que cela n’a point stérilisé : sa
nature
, il est vrai, s’y prêtait, peu complexe et comme réduite à deux dimen
23
ion Comme le poète terminait sa théorie sur la
nature
de l’inspiration, un doute lui vint. Il alla au cinéma. On donnait un
24
Et vous pensez que c’est un grand progrès sur la
Nature
. Quelle peut bien être la vertu éducatrice d’un tel milieu, moral et
25
pose donc sur une tranquille méconnaissance de la
nature
humaine. L’histoire enregistre bien une ou deux autres bêtises de cet
26
e triomphe. L’école s’attaque impitoyablement aux
natures
d’exception, et les réduit avec acharnement à son commun dénominateur
27
la réalisation d’un programme entièrement contre
nature
exige une discipline sévère. D’où notre conception pénitentiaire de l
28
u’on attend de ce travail. Je doute qu’il soit de
nature
à légitimer l’énormité de l’effort qu’on demande à ces petits. Là enc
29
ferai à l’école nouvelle un reproche d’une autre
nature
. Elle prétend donner plus de liberté aux enfants en leur rendant le t
30
surde. Pour qu’on n’ait pas le temps d’écouter la
nature
qui répète par toutes ses voix, d’un milliard de façons, que c’est ab
31
lusif de l’utile, l’incompréhension brutale de la
nature
, la haine des supériorités naturelles, l’habitude de l’ersatz et du t
32
mon progrès ne soit pas le vôtre, et même que sa
nature
ne l’entraîne dans une direction tout opposée. C’est très malin d’avo
33
qui ne change pas le rendement, j’imagine, ni la
nature
des produits excrétés. On forme nos gosses, dès l’âge de 6 ans, à ne
34
e cultive ce qu’il y a d’anti-irrationnel dans la
nature
de l’homme. Elle punit froidement la spontanéité et l’invention. Elle
35
gues, même dans la mesure sans doute faible où la
nature
des enfants le supporte, on économiserait plusieurs semestres de trav
36
oup de choses qui restent cachées aux agités ; la
nature
par exemple. Je ne demande pas qu’on nous enseigne le goût de la natu
37
ne demande pas qu’on nous enseigne le goût de la
nature
. Mais qu’on nous laisse le temps de la regarder. De faire connaissanc
38
Et vous pensez que c’est un grand progrès sur la
Nature
. Quelle peut bien être la vertu éducatrice d’un tel milieu, moral et
39
pose donc sur une tranquille méconnaissance de la
nature
humaine. L’histoire enregistre bien une ou deux autres bêtises de cet
40
e triomphe. L’école s’attaque impitoyablement aux
natures
d’exception, et les réduit avec acharnement à son commun dénominateur
41
la réalisation d’un programme entièrement contre
nature
exige une discipline sévère. D’où notre conception pénitentiaire de l
42
u’on attend de ce travail. Je doute qu’il soit de
nature
à légitimer l’énormité de l’effort qu’on demande à ces petits. Là enc
43
ferai à l’école nouvelle un reproche d’une autre
nature
. Elle prétend donner plus de liberté aux enfants en leur rendant le t
44
surde. Pour qu’on n’ait pas le temps d’écouter la
nature
qui répète par toutes ses voix, d’un milliard de façons, que c’est ab
45
lusif de l’utile, l’incompréhension brutale de la
nature
, la haine des supériorités naturelles, l’habitude de l’ersatz et du t
46
mon progrès ne soit pas le vôtre, et même que sa
nature
ne l’entraîne dans une direction tout opposée. C’est très malin d’avo
47
qui ne change pas le rendement, j’imagine, ni la
nature
des produits excrétés. On forme nos gosses, dès l’âge de 6 ans, à ne
48
e cultive ce qu’il y a d’anti-irrationnel dans la
nature
de l’homme. Elle punit froidement la spontanéité et l’invention. Elle
49
gues, même dans la mesure sans doute faible où la
nature
des enfants le supporte, on économiserait plusieurs semestres de trav
50
oup de choses qui restent cachées aux agités ; la
nature
par exemple. Je ne demande pas qu’on nous enseigne le goût de la natu
51
ne demande pas qu’on nous enseigne le goût de la
nature
. Mais qu’on nous laisse le temps de la regarder. De faire connaissanc
52
t donne à « l’humaine liberté » des limites d’une
nature
que Léonard ne soupçonna même pas ; — que ces limites rendent absurde
53
Kühnrich à la basse rugissante, plus traître que
nature
avec sa large face mangée par une barbe en crin de cheval du diable.
54
e froid paralyse la mâchoire. 6. Doutes sur la
nature
du Sujet Je crois qu’il faut que je raconte mon voyage « à la suit
55
e dans l’Etna pour mieux communier avec la divine
Nature
. Mythe grec, mais devenu, par excellence, germanique ; mythe païen, m
56
s’y baigner est une règle de savoir-vivre avec la
Nature
. Lac doré, horizon de collines pointues, rives basses, verdoyantes, t
57
ement au point de vue, mais à la complexion, à la
nature
même de l’auteur, — laissant à l’approfondissement psychologique et a
58
. Mais n’est-ce pas là un défaut qui relève de la
nature
même d’un esprit « critique » dans l’exercice de sa probité ? Défaut
59
de l’homme et son illustration des puissances de
nature
inhumaine. Nous pourrons définir un tel humanisme : l’organe d’équili
60
ux prises avec l’humanité civilisée, mais avec la
nature
la plus sauvage. Comme Les Conquérants, c’est une sorte de roman d’av
61
ent des cimes ou des hautes vallées, seul avec la
nature
dans une sorte d’ivresse morne, il parvenait à oublier la fuite des h
62
bien être le plus fécond et le plus adéquat à la
nature
alpestre. Il contient en puissance toute une morale de l’effort indiv
63
pria Dieu de lui donner Kobé et les bas-fonds. La
nature
, le sommeil et les enfants étaient ses meilleurs réconforts. Comment
64
6, non exilé, non réfugié, mais d’éducation et de
nature
toute française. M. Thibaudet ajoute à ce propos : On m’a fait obse
65
e pense, depuis qu’elle existe, n’a pas changé de
nature
, et, si elle paraissait autrefois plus simple, c’est qu’elle était pe
66
a mesure au sein d’un tout fini : famille, dieux,
nature
. Il ne se recherche pas soi-même, il vise à la plénitude élémentaire,
67
-vis de la grâce et son optimisme vis-à-vis de la
nature
humaine, qui, selon cette vue, serait bonne, ou du moins meilleure, s
68
a froid, qui a faim, qui a été jeté au sein d’une
nature
hostile, de sorte qu’il lui faut sans cesse s’efforcer, ne connaissan
69
e sa race. Il a cette même lenteur imposée par la
nature
, ce même besoin de précision utile. Ce n’est pas un art d’après le pe
70
e n’est pas seule responsable d’un divorce que la
nature
humaine désirait de toute sa lâcheté. Mais l’exemple de Descartes est
71
de celui qui, tout enfant, édifiait un autel à la
Nature
, trouvait son aliment dans une méditation, renouvelée des rose-croix,
72
s aveugle pour d’autres formes d’existence que la
Nature
se voit pour ainsi dire contrainte d’assigner à l’homme actif 8, l’on
73
formules d’enchaînement Si j’étais devant toi, ô
nature
un homme solitaire, Sans doute vaudrait-il alors la peine d’être un h
74
t vain de chercher à en savoir plus que ce que la
nature
visible nous en révèle. Cette attitude s’accuse de plus en plus à mes
75
’était rien d’autre que l’ensemble des lois de la
nature
. Ainsi la conception de la transcendance divine aboutit pratiquement,
76
u mot, depuis que la venue du Christ a modifié la
nature
même de l’homme et l’ensemble des données religieuses. Mais, d’autre
77
Faust le salut par l’effort humain au sein d’une
nature
harmonieuse — et quand bien même il fait intervenir, à la fin, « l’am
78
prévisions horribles, et cependant conformes à la
nature
des choses. e. « Querelles de famille, par Georges Duhamel (Mercure
79
pas le seul désespoir réel : celui qui dévaste la
nature
humaine jusqu’à ces profondeurs dernières où l’attend l’espoir éclata
80
usqu’à ce point où le marxisme, révélant sa vraie
nature
, apparaît comme un cas privilégié de la folie capitaliste-matérialist
81
essineraient, si nous étendions l’analyse, deux «
natures
» fondamentalement divergentes, dont il serait facile de suivre les m
82
n’ordonner que des idées, trop soumises par leur
nature
et dépourvues de coquetteries. À force de se craindre dupe, elle a pe
83
demande un long effort, et les Viennois sont, par
nature
et par attitude, des gens fatigués. — Pour moi, dit Gérard, je situe
84
ésente de profil son visage un peu plus grand que
nature
. À 17 ans, du fond d’un cinéma, l’ai-je aimée ? — Je lui sais gré de
85
froid paralyse la mâchoire. vi Doutes sur la
nature
du sujet Je crois qu’il faut que je raconte mon voyage « à la suit
86
demeurer ici, c’est demeurer vraiment « en pleine
nature
», un peu au-dessus de la plaine, pas tout à fait dans le ciel, là où
87
s’y baigner est une règle de savoir-vivre avec la
Nature
. Lac doré, horizon de collines pointues, rives basses, verdoyantes, t
88
r blanc sous la futaie.) J’avançais à travers une
nature
de divagation. Les lisières sont des lieux de l’esprit où circulent d
89
Kühnrich à la basse rugissante, plus traître que
nature
avec sa large face mangée par une barbe en crin de cheval du diable.
90
ent très près de ce qu’il y a de plus pur dans la
nature
et toutes sortes de sensualités et de gourmandises qui s’éveillent, e
91
uses, à grand renfort de chevaux de trait, car la
nature
marécageuse du sol rend les transports malaisés. Souvent, après dîn
92
ns une activité qui tire son unité foncière de la
nature
même des choses. Le rythme perpétuellement syncopé du travail et du
93
e, comment le concevoir ailleurs qu’au sein d’une
nature
qui, sans cesse exige de l’homme la maîtrise et le déploiement de ses
94
erviteur, des rapports personnels de l’homme à la
nature
sous toutes ses formes, animales, végétales, domestiquées ou catastro
95
s ont besoin de tels mythes. Mais au regard de la
nature
, cela n’a point de sens. Ou bien alors : cela désigne une nouvelle ré
96
nouvelle répartition des terres. Question que la
nature
du sol résoudra seule durablement. Les landes de la Prusse-Orientale
97
essineraient, si nous étendions l’analyse, deux «
natures
» fondamentales divergentes, dont il serait facile de suivre les mani
98
n’ordonner que des idées, trop soumises par leur
nature
et dépourvues de coquetteries. À force de se craindre dupe, elle a pe
99
ésente de profil son visage un peu plus grand que
nature
. À 17 ans, du fond d’un cinéma, l’ai-je aimée ? — Je lui sais gré de
100
demeurer ici, c’est demeurer vraiment en « pleine
nature
», un peu au-dessus de la plaine, pas tout à fait dans le ciel, là où
101
s’y baigner est une règle de savoir-vivre avec la
Nature
. Lac doré, horizon de collines pointues, rives basses, verdoyantes, t
102
uses, à grand renfort de chevaux de trait, car la
nature
marécageuse du sol rend les transports malaisés. Souvent, après dîner
103
ns une activité qui tire son unité foncière de la
nature
même des choses. Le rythme perpétuellement syncopé du travail et du l
104
e, comment le concevoir ailleurs qu’au sein d’une
nature
qui, sans cesse exige de l’homme la maîtrise et le déploiement de ses
105
erviteur, des rapports personnels de l’homme à la
nature
sous toutes ses formes, animales, végétales, domestiquées ou catastro
106
s ont besoin de tels mythes. Mais au regard de la
nature
, cela n’a point de sens. Ou bien alors : cela désigne une nouvelle r
107
nouvelle répartition des terres. Question que la
nature
du sol résoudra seule durablement. Les landes de la Prusse-Orientale
108
r blanc sous la futaie.) J’avançais à travers une
nature
de divagation. Les lisières sont des lieux de l’esprit où circulent d
109
Kühnrich à la basse rugissante, plus traître que
nature
avec sa large face mangée par une barbe en crin de cheval du diable.
110
ent très près de ce qu’il y a de plus pur dans la
nature
et toutes sortes de sensualités et de gourmandises qui s’éveillent, e
111
ames lumineuses en plein jour. Le seul vestige de
nature
— car l’eau même est canalisée — ce sont ces trois îlots de granit no
112
irection d’une beauté oubliée. Plus Suisse que
nature
7 avril 1946 — Que la Suisse soit restée aussi suisse m’a paru pro
113
traditions locales, aussi sensuellement lié à sa
nature
, peut-il produire tant de nomades ? C’est le secret du « Service étra
114
d’émouvant d’une culture solide et variée, d’une
nature
contrastée de charme et de tristesse, ni même de la tension des contr
115
il penser que cette culture fut trop mêlée, cette
nature
trop vantée pour nous troubler ? Que ces contraintes furent ou bien t
116
ment tournées ? Je ne sais. Et tout cela, sauf la
nature
, est en train de changer rapidement. L’accent se gâte, la rhétorique
117
ssez Madame… J’ai 19 ans. Je n’aime encore que la
nature
, et ma solitude avec elle. Et vraiment, à cet âge, elle me l’a bien r
118
spèce de mensonge qui rend la vie plus petite que
nature
, sous prétexte d’exactitude. Pays des horlogers à domicile, des longu
119
te solidarité entre « vous » et « nous », sont de
nature
à induire en erreur un lecteur qui ignorerait — ce dont vous vous sou
120
ais dans un savoir qui exige sa réalisation. »
Nature
du « savoir » chrétien Nous marchons dans la nuit, ne connaissant,
121
rchons dans la nuit, ne connaissant, de par notre
nature
, ni le pourquoi, ni le « vers quoi » de notre vie, ayant perdu la cle
122
e dit-on — ni luttes sociales, ni lutte contre la
nature
définitivement asservie. Cet homme sera-t-il encore humain ? Que fera
123
y a plus rien dans l’un qui permette de saisir la
nature
de l’autre, il n’y a plus alors que de l’absurdité pour l’esprit qui
124
n conflit créateur avec lui-même d’abord, avec la
nature
ensuite, avec l’ambiance sociale enfin. Ce conflit comporte un choix
125
manité, et dont les éléments sont presque tous de
nature
collective. L’histoire d’un siècle, c’est l’histoire des collectivité
126
institutions, et la morale, c’est méconnaître la
nature
concrète de l’homme, qui comporte le conflit. Les institutions, n’aya
127
tive, mais encore que sa revendication est contre
nature
, et forcément tyrannique. D’autre part, et ceci est plus grave, l’ég
128
nne toutes les institutions, c’est reconnaître la
nature
concrète de l’homme, qui comporte le conflit. Les institutions qui co
129
(avril 1934)g C’est en notre vie seule que la
Nature
vit. Coleridge. Car nous sommes là pour deviner les choses dans le
130
nous sommes là pour deviner les choses dans leurs
natures
particulières : alors elles nous en sont reconnaissantes. C. F. Ramu
131
omme antique n’a pas en lui de quoi répondre à la
Nature
: il est lui-même une question que Dieu ne semble pas entendre. L’hom
132
en lui, à ce pouvoir qu’il sait avoir perdu ? La
Nature
se révolte en désordre. Elle veut la mort de l’homme parce qu’il ne s
133
lement, et plus il se défend, plus il impose à la
Nature
sa tyrannie, moins il comprend le sens de sa haine anxieuse. Peut-êtr
134
issé, ressort d’une révolte rationnelle contre la
Nature
, — cette dialectique fondamentale de l’univers antique, ne pouvait se
135
encore la dialectique antique entre l’homme et la
nature
, mais transposée dans le déchirement personnel. Lutte stérile, et don
136
nique ont supprimé définitivement la question. La
Nature
n’est plus que matières premières, surfaces d’exploitations, richesse
137
le xviiie siècle, sous le nom de Sentiment de la
Nature
. L’Occidental rationaliste naît dans une ambiance chrétienne qui le r
138
et suffisante quant aux intentions cachées de la
Nature
. Il arrive alors que cet homme, trahissant la mission dont la foi le
139
ion dont la foi le chargeait, se retourne vers la
Nature
et s’en aille lui demander précisément ce qu’il lui doit : la révélat
140
le désir qu’il dit avoir de « communier » avec la
Nature
, révèlerait encore qu’il pressent une séparation dont, par ailleurs,
141
ule l’irréparable gravité. La « communion avec la
Nature
», telle que la chante un lyrique incroyant, n’est rien que l’abandon
142
trompé sur son état. Le sentiment extatique de la
nature
, dans la Cinquième Rêverie, comment le décrit-il, sinon, précisément,
143
tre époque. Le recours aux émotions fortes que la
Nature
est censée dispenser à toute âme un peu cultivée, fournit à la prédic
144
raduit la vénération de l’homme en présence de la
Nature
; que le mot de awe, qui exprime chez les lakistes ce même sentiment
145
ique et citadine, théorise sur le sentiment de la
Nature
, sans jamais atteindre au pathétique existentiel de la question. Un s
146
ul, peut-être, a pressenti le sens chrétien de la
Nature
, c’est Benjamin Constant : on l’accusa de panthéisme. Constant, drôle
147
e plus simple que d’imaginer que cet effort de la
nature
pour pénétrer en nous n’est pas sans une mystérieuse signification ?
148
e, charité de la foi, nous permet d’apporter à la
Nature
une réponse qui dépasse sa question et qui atteint et qui embrasse l’
149
11. On confond communément le Grand Pan avec la
Nature
. Erreur moderne. Le Grand Pan, c’est notre angoisse devant la Nature.
150
rne. Le Grand Pan, c’est notre angoisse devant la
Nature
. La Résurrection nous délivre de cette angoisse en nous révélant l’ét
151
rge d’une nouvelle responsabilité vis-à-vis de la
Nature
. 12. Mais on peut dire que la bataille qu’imaginait ce capitaine éta
152
uralise » les réalités eschatologiques. 14. « La
nature
n’a point fait de l’homme un être isolé, destiné seulement à cultiver
153
lifié. La mode est au marxisme et au mépris de la
Nature
? Mode bourgeoise, tyrannie décadente, tout occupée à calculer sa pro
154
ble (l’homme sauvé par son progrès). 27. Pas la
Nature
de Rousseau, – la Nature des choses. 28. Certains écrivains marxiste
155
n progrès). 27. Pas la Nature de Rousseau, – la
Nature
des choses. 28. Certains écrivains marxistes français protestent ave
156
t d’abord réaliste. Car il faut bien connaître la
nature
et ses abîmes, si l’on veut être à même d’y voir les touches du surna
157
est que « la fine fleur du ressentiment » que les
natures
faibles vouent aux valeurs aristocratiques. La haine jalouse et rancu
158
ussement « réaliste » qui trompe sur la véritable
nature
de la pensée, et sur ses droits. Sans théorie révolutionnaire, pas d
159
oche de déshumaniser l’homme, par ignorance de sa
nature
véritable. Certes, nous sommes dans l’histoire, mais non pas comme la
160
Il y a en lui un amour des objets, un sens de la
nature
, une compréhension des symboles qui appartiennent au génie japonais t
161
s prétextes, de nos dernières incertitudes sur la
nature
et sur les exigences concrètes de l’esprit ? Mais ne fallait-il pas q
162
connaissons bien mieux ce qui nous blesse que la
nature
des réalités que nous sentons, en nous, obscurément blessées. Notre c
163
en commun que des banalités. » Mais quelle est la
nature
de ces banalités ? L’aventure du romantisme et l’équivoque libérale a
164
igée mais tenu de respecter les indications de la
Nature
et de ménager les ressources du Trésor » ; ou encore : « Le problème
165
t d’abord réaliste. Car il faut bien connaître la
nature
et ses abîmes, si l’on veut être à même d’y voir les marques du surna
166
nt étrangers. Ce sont François, vrais François de
nature
comme vous, mieux que vous d’affection, s’il est vrai que l’humanité
167
sellement humain, n’est-il pas significatif de la
nature
du danger qu’on courait ? La conclusion de cette requête mérite d’ail
168
aucune présence. C’est là le rôle du sujet, et sa
nature
. La manière d’être du sujet est essentiellement provocante. Il cherch
169
s une chose faible et petite dont ils ignorent la
nature
. Ceux qui calculent avec les hommes ne calculent qu’avec leur angoiss
170
ction16. (Ce qui confirme nos propositions sur la
nature
actuelle de la personne). La foi au Christ est proprement ce qui « pe
171
âme sont deux aspects de l’homme concret, dont la
nature
réelle n’apparaît que dans l’acte. L’aspect corporel de l’homme est l
172
manité, et dont les éléments sont presque tous de
nature
collective. L’histoire d’un siècle, c’est l’histoire des collectivité
173
Marx révélait ainsi à cette bourgeoisie la vraie
nature
de la société moderne. Aux grands bourgeois libéraux, philanthropes e
174
monde — et peut-être eux-mêmes — sur la véritable
nature
des rapports humains et du statut social dont ils étaient les bénéfic
175
la poésie pure ou à la contingence des lois de la
nature
! » Mais le marxisme, à la suite surtout des derniers écrits de Marx,
176
e cet argument polémique, de ce rappel à la vraie
nature
des choses, ou tout au moins à un aspect des choses qu’on avait cru p
177
t, il décrit sans pudeur la part honteuse de leur
nature
réelle. Prenons donc d’abord la thèse matérialiste en elle-même, dans
178
a de plus animal, de plus aveuglément soumis à la
nature
, et en même temps qui propose un idéal standard, abstrait, dépersonna
179
t par opposition avec les lois inéluctables d’une
nature
tyrannique, entièrement livrée à la nécessité. L’esprit est d’abord j
180
oche de déshumaniser l’homme, par ignorance de sa
nature
véritable. Certes, nous sommes dans l’histoire, mais non pas comme la
181
pas le seul désespoir réel : celui qui dévaste la
nature
humaine jusqu’à ces profondeurs dernières où l’attend l’espoir éclata
182
e dit-on — ni luttes sociales, ni lutte contre la
nature
définitivement asservie. Cet homme sera-t-il encore humain ? Que fera
183
est presque impossible d’envisager froidement la
nature
réelle du danger. Cet élan d’opinion populaire, guidé par quelques pr
184
1° L’antifascisme, en France, ignore la véritable
nature
de son adversaire. 2° Les politiciens antifascistes, comme tous les p
185
usqu’à ce point où le marxisme, révélant sa vraie
nature
, apparaît comme un cas privilégié de la folie capitaliste-matérialist
186
institutions, et la morale, c’est méconnaître la
nature
concrète de l’homme, qui comporte le conflit. Les institutions, n’aya
187
tive, mais encore que sa revendication est contre
nature
, et forcément tyrannique. D’autre part, et ceci est plus grave, l’éga
188
nne toutes les institutions, c’est reconnaître la
nature
concrète de l’homme, qui comporte le conflit. Les institutions qui co
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Ceci, et cela, pour telles raisons déduites de la
nature
des choses et du destin de l’homme. — Utopie ! Utopie ! Voyez-vous, j
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Dans nos plans, nous parlons des choses, de leur
nature
et de leurs lois, de leur production, répartition et usage humain, et
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e présent état social ne permet pas de prévoir la
nature
. Et je ne donne ici que deux exemples extrêmes, c’est-à-dire simplifi
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condition dans laquelle ils sont nés, soit par la
nature
même de leurs aptitudes. C’est à la fois le plus insaisissable et le
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plus personne non plus pour rien connaître de la
nature
du litige humain. Nous mourrons de la mort des singes.) Perspectiv
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est désormais de créer une tactique déduite de la
nature
de la personne en acte. Pouvoir de la doctrine Nous disons que l
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nécessaires ; 3° La doctrine est enseignante par
nature
, comme la révolution qui est toujours et tout d’abord enseignement, o
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y a plus rien dans l’un qui permette de saisir la
nature
de l’autre, il n’y a plus alors que de l’absurdité pour l’esprit qui
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ussement « réaliste » qui trompe sur la véritable
nature
de la pensée, et sur ses droits. « Sans théorie révolutionnaire, pas
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manité, et dont les éléments sont presque tous de
nature
collective. L’histoire d’un siècle, c’est l’histoire des collectivité
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Marx révélait ainsi à cette bourgeoisie la vraie
nature
de la société moderne. Aux grands bourgeois libéraux, philanthropes e
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monde — et peut-être eux-mêmes — sur la véritable
nature
des rapports humains et du statut social dont ils étaient les bénéfic
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la poésie pure ou à la contingence des lois de la
nature
! » Mais le marxisme, à la suite surtout des derniers écrits de Marx,
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e cet argument polémique, de ce rappel à la vraie
nature
des choses, ou tout au moins à un aspect des choses qu’on avait cru p
203
t, il décrit sans pudeur la part honteuse de leur
nature
réelle. Prenons donc d’abord la thèse matérialiste en elle-même, dans
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a de plus animal, de plus aveuglément soumis à la
nature
, et en même temps qui propose un idéal standard, abstrait, dépersonna
205
t par opposition avec les lois inéluctables d’une
nature
tyrannique, entièrement livrée à la nécessité. L’esprit est d’abord j
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oche de déshumaniser l’homme, par ignorance de sa
nature
véritable. Certes, nous sommes dans l’histoire, mais non pas comme la
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pas le seul désespoir réel : celui qui dévaste la
nature
humaine jusqu’à ces profondeurs dernières où l’attend l’espoir éclata
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e dit-on — ni luttes sociales, ni lutte contre la
nature
définitivement asservie. Cet homme sera-t-il encore humain ? Que fera
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est presque impossible d’envisager froidement la
nature
réelle du danger. Cet élan d’opinion populaire, guidé par quelques pr
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1° L’antifascisme, en France, ignore la véritable
nature
de son adversaire. 2° Les politiciens antifascistes, comme tous les p
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usqu’à ce point où le marxisme, révélant sa vraie
nature
, apparaît comme un cas privilégié de la folie capitaliste-matérialist