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donc dans le vif du débat — à savoir si Martin, «
objecteur
de conscience », a donné par son acte la preuve d’une obéissance à Di
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ière. C’est évidemment à propos de l’attitude des
objecteurs
de conscience qu’il y a lieu de souligner le plus fortement ce danger
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au régime établi. Je m’empresse d’ajouter que les
objecteurs
chrétiens se sont gardés jusqu’ici de toute espèce de propagande, et
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faudrait sans cela leur adresser. L’attitude des
objecteurs
porte à son acuité extrême le paradoxe défini dans ma première partie
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incaillier est royaliste, un des instituteurs est
objecteur
de conscience, la plupart sont radicaux ou socialistes. Il vient auss
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u qu’à revêtir vis-à-vis de l’État une attitude d’
objecteurs
de conscience ? N’avons-nous rien que nous-mêmes à sauver, alors que
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étien peut-il soutenir, s’il ne veut pas rester l’
objecteur
que j’ai dit ? Un protestant, et je précise : un calviniste, doit êtr
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incaillier est royaliste, un des instituteurs est
objecteur
de conscience, la plupart sont radicaux ou socialistes. Il vient auss
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seul descendant authentique de Napoléon : il est
objecteur
de conscience. (C’est P. C., qui sort de chez moi.) ⁂ À propos d’un r
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incaillier est royaliste, un des instituteurs est
objecteur
de conscience, la plupart sont radicaux ou socialistes. Il vient auss
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seul descendant authentique de Napoléon : il est
objecteur
de conscience. (C’est P. C…, qui sort de chez moi.) ⁂ À propos d’un r
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e foi, qui doit faire de nous des douteurs et des
objecteurs
de conscience. Cependant que notre sens de l’équilibre humain nous in
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e foi, qui doit faire de nous des douteurs et des
objecteurs
de conscience. Cependant que notre sens de l’équilibre humain nous in
14
t proprement occidental. Cela donne le révolté, l’
objecteur
de conscience, le révolutionnaire ou le réformateur ; mais cela donne
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lettres à Montalembert, toute la philosophie de l’
Objecteur
le plus total aux idéaux politiques de 1848 : Je crois que la civili
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u qu’à revêtir vis-à-vis de l’État une attitude d’
objecteurs
de conscience ? N’avons-nous rien que nous-mêmes à sauver, alors que
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étien peut-il soutenir, s’il ne veut pas rester l’
objecteur
que j’ai dit ? Un protestant, et je précise : un calviniste, doit êtr
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ir contre ceux qui contestent l’un de ses dogmes (
objecteurs
de conscience, par exemple). La réduction proprement insensée de tout
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orrespondant ? La véritable utilité d’un procès d’
objecteur
c’est, aujourd’hui, me semble-t-il, de hâter le temps où de tels exer
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i permet désormais également l’exclusion pour les
objecteurs
de conscience non recrutés. Cette peine est identique à cette qu’a dé
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répondre équitablement à l’aliénation sociale des
objecteurs
de conscience. Et il est facile de voir — voici un cas de plus — qu’e
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mme Denis de Rougemont, qui ne sont pas eux-mêmes
objecteurs
, qui ne sont eux-mêmes “ni subversifs, ni anarchistes, ni crypto-comm
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ou rien” qui voudrait qu’à défaut d’un statut des
objecteurs
de conscience, la Suisse ne serait qu’un État policier régnant sur de
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it un conflit armé. La statistique montre que les
objecteurs
de conscience ne sont qu’une infime minorité. Humainement respectable
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ir contre ceux qui contestent l’un de ses dogmes (
objecteurs
de conscience, par exemple, ou régionalistes autonomistes ou « déviat
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t de l’objection de conscience en général, et des
objecteurs
suisses en particulier, il m’eût fallu beaucoup de temps, beaucoup de
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de défendre l’armée, le plus difficile de se dire
objecteur
, donc le plus courageux de l’être — si l’on est sérieux, toutefois, c
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société et que l’on s’interdise de répéter que l’
objecteur
est lâche, un mauvais citoyen qui trahit ses devoirs de solidarité. Q
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e n’ai donc pas dit « qu’à défaut d’un statut des
objecteurs
, la Suisse ne serait qu’un État policier ». J’ai dit seulement que si
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1re Division devant lequel comparaissait un jeune
objecteur
de conscience, René Bugnot. Lue lors de l’audience publique du Tribun
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t proprement occidental. Cela donne le révolté, l’
objecteur
de conscience, le révolutionnaire ou le réformateur ; cela donne dans
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ontre ceux qui contestent l’un de ses dogmes, les
objecteurs
de conscience, par exemple. La réduction proprement insensée de toute
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d’intelligences avec l’ennemi. On emprisonne les
objecteurs
. On les excommunie littéralement en les privant de leurs droits civiq
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procès de Burgos et de Leningrad, prison pour les
objecteurs
de conscience, peine de mort pour les objecteurs politiques et les ém
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objecteurs de conscience, peine de mort pour les
objecteurs
politiques et les émigrants virtuels, etc.), l’Europe unie ne sera qu
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opposer une objection fondamentale et absolue. L’
objecteur
de conscience, qui refusait le service militaire, aura perdu sa motiv
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e cadre stato-national tombé en désuétude. Mais l’
objecteur
social, politique, économique, ou même civique, celui qui maintiendra
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ervescente de notre société occidentale, avec les
objecteurs
sociaux et politiques. Il aura pour fonction civique de démontrer à l
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n-Pierre Cartier (c’était moi) sur le procès d’un
objecteur
de conscience, et deux chroniques : « Le fédéralisme révolutionnaire
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ment la défense de l’un de ses anciens étudiants,
objecteur
de conscience, et on sait que dans une actualité récente il a notamme
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ans le sens de l’histoire, tout en contraignant l’
objecteur
à passer pour ennemi du progrès, cyniquement insoucieux de la misère
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éfensifs »188, procès politiques, prison pour les
objecteurs
politiques, etc.), l’Europe unie ne sera qu’une malingre chimère. On
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enjeu valait-il cela ?), révolte une minorité d’«
objecteurs
», et sensibilise un très vaste public. Dès 1923, le comte Richard Co
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e, mais du même coup, la solution du problème des
objecteurs
de conscience. Un service civil très poussé donnerait, à tous ceux qu
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us que notre justice le condamnerait ? Oui, comme
objecteur
de conscience (« Présenter l’autre joue », non-violence absolue). La