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peu intimidantes. Toute une partie du Paradis à l’
ombre
des épées 1, son dernier livre, est consacrée à « fondre dans une uni
2
Que je taise votre mot de ralliement, paradis à l’
ombre
des épées. Rien de moins artificiellement moderne que ce lyrisme sob
3
lupté et de la mort », un titre s’effaçait dans l’
ombre
. Jouve a rêvé une histoire de passion mystique et de crime, intense e
4
l’homme, nous fuyons ces bords où conspirent des
ombres
informes et des harmonies troubles de parfums et de courbes compliqué
5
ir. Dès lors, ce n’est pas lâcher la proie pour l’
ombre
que de tendre vers ce modèle. Dirais-je que c’est ma sincérité d’y al
6
nt inutiles. La première fois, au théâtre. Dans l’
ombre
, j’ai suivi le drame sur vos traits seulement ; l’écho n’en fut que p
7
couples charlestonnaient plus furieusement dans l’
ombre
livide, aux cris fêlés et déchirants des saxophones. Sortie dans un m
8
é intérieurement ce nom lorsque je m’assis dans l’
ombre
du théâtre, en retard, un peu ennuyé de me trouver à côté d’une place
9
garçons. « Encore une proie inutile lâchée pour l’
ombre
, dit Gérard d’un ton rêveur et malicieux. Mais l’ombre de cette ville
10
, dit Gérard d’un ton rêveur et malicieux. Mais l’
ombre
de cette ville illusoire est la plus douce à mes vagabondages sans bu
11
l’Illusion étendait sur toutes choses une aile d’
ombre
flatteuse aux caprices redoutables. Cette nuit-là nous rencontrâmes d
12
era toujours cachée, ainsi la Lune et sa moitié d’
ombre
. Et parce que tout revit en un instant dans cette vision, il connaît
13
« Remonte aux vrais regards ! Tire-toi de tes
ombres
… » Paul Valéry. Stéphane est maniaque, comme tous les jeunes gens de
14
c’est la caresse des anges parmi les formes de l’
ombre
C’était l’aube et le sourire adorable de savoir la dansante liberté
15
aux yeux gelés de rêverie », il se confond avec l’
ombre
du monde. Et l’âme peut enfin « saisir » dans leur réalité les choses
16
ne sais pas où tu m’entends mais ces hauts murs d’
ombre
et de vent autour du monde où nous vivons parquent les visages les so
17
re amour et mon visage est immobile tourné vers l’
ombre
où tu m’entends. III Fais rentrer dans leur peau d’ombre ces mots
18
m’entends. III Fais rentrer dans leur peau d’
ombre
ces mots qui voudraient fleurir tourne le dos ferme les poings ne fai
19
ute-les. IV Tends moi la main à travers cette
ombre
rapide si je te joins nous la tiendrons captive écoute les cloches et
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uasi nulle », et peut-être va-t-il rentrer dans l’
ombre
après avoir été pendant quelques années l’idole et l’auteur-tabou du
21
chlemihl savait ce qu’il avait perdu, c’était son
ombre
. Mais moi qui cherche un Objet Inconnu ! — Ô Destin sans repos et qui
22
oses crimson sentent le soufre. Trente degrés à l’
ombre
. Ce sanctuaire indigent est plutôt inexplicable que mystérieux. Aussi
23
porte basse s’ouvre sur un long corridor hanté d’
ombres
drapées, qui ne sont pas des nonnes, bien que les voûtes soient celle
24
e brûlante, aux maisons jaunes basses, ville sans
ombre
, sans arbres, et nous montons vers la maison du poète, sur un coteau.
25
ns aux riches couleurs, des boissons préparées, l’
ombre
bourdonnante, — trois petites chambres et un pan de toit par-dessus,
26
oncé mentalement ce nom lorsque je m’assis dans l’
ombre
du théâtre, en retard, un peu ennuyé de me trouver à côté d’une place
27
garçons. « Encore une proie inutile lâchée pour l’
ombre
, dit Gérard d’un ton rêveur et malicieux. Mais l’ombre de cette ville
28
, dit Gérard d’un ton rêveur et malicieux. Mais l’
ombre
de cette ville illusoire est la plus douce à mes vagabondages sans bu
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l’illusion étendait sur toutes choses une aile d’
ombre
flatteuse aux caprices redoutables. Cette nuit-là nous rencontrâmes d
30
era toujours cachée, ainsi la Lune et sa moitié d’
ombre
. Et parce que tout revit en un instant dans cette vision, il connaît
31
ns, les terrasses, des amateurs de baisers dans l’
ombre
et des fumeurs isolés qui ont fait le tour de bien des choses, Hofman
32
chlemihl savait ce qu’il avait perdu, c’était son
ombre
. Mais moi qui cherche un Objet inconnu ! — Ô Destin sans repos et qui
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oses Crimson sentent le soufre. Trente degrés à l’
ombre
. Ce sanctuaire indigent est plutôt inexplicable que mystérieux. Aussi
34
porte basse s’ouvre sur un long corridor hanté d’
ombres
drapées, qui ne sont pas des nonnes, bien que les voûtes soient celle
35
e brûlante, aux maisons jaunes basses, ville sans
ombre
, sans arbres, et nous montons vers la maison du poète, sur un coteau
36
ns aux riches couleurs, des boissons préparées, l’
ombre
bourdonnante, — trois petites chambres et un pan de toit par-dessus,
37
e il s’est couché en grelottant. Mais à travers l’
ombre
il distingue les masses confortables de meubles volumineux, le poêle
38
tant, que poursuis-tu dans le mystère des orées d’
ombre
? » Et l’on me répondait : « Ici, la jeune fille Aurore a surpris la
39
reuse ; et tout est mythe de nouveau. Mythes de l’
ombre
et des frontières, sortis de la forêt occidentale : je retrouve en eu
40
rcle. L’air est encore humide dans cette grotte d’
ombre
. Sur le banc froid j’étale ma couverture, et mes papiers sur la table
41
s la peau toute cette matinée d’air, l’odeur de l’
ombre
sous les feuilles, et cette autre odeur de hautes tiges croissantes e
42
bout contre le tronc. (Pour moi je demeure dans l’
ombre
.) Quand la Lune s’en va, il y a ce haut corps obscur qui vit tout prè
43
dans l’étendue où nos deux formes confondent leur
ombre
et leur songe… Odeur de l’eau, — pour toute la vie. (1929)
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ns, les terrasses, des amateurs de baisers dans l’
ombre
et des fumeurs isolés qui ont fait le tour de bien des choses, Hofman
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chlemihl savait ce qu’il avait perdu, c’était son
ombre
. Mais moi qui cherche un Objet inconnu ! — Ô Destin sans repos et qui
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oses crimson sentent le soufre. Trente degrés à l’
ombre
. Ce sanctuaire indigent est plutôt inexplicable que mystérieux. Aussi
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porte basse s’ouvre sur un long corridor hanté d’
ombres
drapées, qui ne sont pas des nonnes, bien que les voûtes soient celle
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e brûlante, aux maisons jaunes basses, ville sans
ombre
, sans arbres, et nous montons vers la maison du poète, sur un coteau
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ns aux riches couleurs, des boissons préparées, l’
ombre
bourdonnante, — trois petites chambres et un pan de toit par-dessus,
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dans l’étendue où nos deux formes confondent leur
ombre
et leur songe… Odeur de l’eau, — pour toute la vie. Bogliaco, lac de
51
e il s’est couché en grelottant. Mais à travers l’
ombre
il distingue les masses confortables de meubles volumineux, le poêle
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tant, que poursuis-tu dans le mystère des orées d’
ombre
? » Et l’on me répondait : « Ici, la jeune fille Aurore a surpris la
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reuse ; et tout est mythe de nouveau. Mythes de l’
ombre
et des frontières, sortis de la forêt occidentale : je retrouve en eu
54
rcle. L’air est encore humide dans cette grotte d’
ombre
. Sur le banc froid j’étale ma couverture, et mes papiers sur la table
55
bout contre le tronc. (Pour moi je demeure dans l’
ombre
.) Quand la Lune s’en va, il y a ce haut corps obscur qui vit tout prè
56
survolons des profondeurs multipliées, cavernes d’
ombre
et gonflements majestueux où la lumière fait ses grands jeux, de tous
57
rière nous, tout est flamme et or. Mais un toit d’
ombre
épaisse descend obliquement, rejoint la mer, ferme le monde devant no
58
it profond des vagues. Il roule maintenant dans l’
ombre
tiède et abritée d’un bois de pins. Que vient-il donc chercher sur ce
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voilée du lac, on y verrait un éclairage cru, des
ombres
longues et givrées, des couchants d’incendie sur les menées moroses d
60
nir qui devra son éclat moins à lui-même qu’à nos
ombres
, et moins à sa jeunesse incomparable qu’au souvenir récent de nos déc
61
essin véhément et humble de Rembrandt, des amas d’
ombres
grouillants d’êtres révélés et saisis par le droit flot de la lumière
62
dès que l’homme secoue ce sortilège, sort de ses
ombres
, cherche des résistances, veut agir, trouve son objet, — la fatalité
63
ble de témoigner de notre liberté. Dans le plan d’
ombre
et d’abstractions, parfois violentes, où se poursuit ce vieux débat,
64
és, et qui sortent, dit-on, « fatalement » de nos
ombres
? Je vois naître dans un lent cauchemar la Bête de l’Apocalypse, le d
65
me nouveau » que la révolution fait sortir de nos
ombres
, c’est un homme délivré, dénudé. Délivré d’un régime qui le déshumani
66
és, et qui sortent, dit-on, « fatalement » de nos
ombres
? Je vois naître dans un lent cauchemar la Bête de l’Apocalypse, le d
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me nouveau » que la révolution fait sortir de nos
ombres
, c’est un homme délivré, dénudé. Délivré d’un régime qui le déshumani
68
rkegaard, surgissant lentement, terriblement, des
ombres
du Siècle Stupide ? Qui prévoyait, voici dix ans, l’intervention de c
69
sement, et splendeur de ce qui n’est pour nous qu’
ombre
et reflet, fragment et trouble. « Aujourd’hui je connais en partie, m
70
change en message de la conservation ; et voici l’
ombre
du Grand Inquisiteur qui vient bénir ce monde moralisé, dont on ne sa
71
que les Soviets en sont venus à confondre sans l’
ombre
d’un doute « culture » et « production » en général. Étonnante réacti
72
que les Soviets en sont venus à confondre, sans l’
ombre
d’un doute, culture et production en général. Étonnante réaction cont
73
lueur trop vive, qui titube et se rejette vers l’
ombre
. Elle peut sembler pour l’heure tout à fait dérisoire et comme imperc
74
que les Soviets en sont venus à confondre, sans l’
ombre
d’un doute, culture et production en général. Étonnante réaction cont
75
lueur trop vive, qui titube et se rejette vers l’
ombre
. Elle peut sembler pour l’heure tout à fait dérisoire et comme imperc
76
ur du raisin foulé monte de la cour, et remplit l’
ombre
bleue sous le tilleul immense et les lauriers. Un grand vase jaune br
77
liens. Le mas au flanc de la colline, déjà dans l’
ombre
, paraissait désert. Nous nous sommes assis sur la terrasse, au pied d
78
cide peut-être, puisque le monde n’y porte plus d’
ombres
. Je me souviens de ces nuits de Paris, pleines d’appels fugitifs, ass
79
Chamisso et le Mythe de l’
Ombre
perdue (mai-juin 1937)n L’énigme Vers 1813, un personnage ass
80
gination de Chamisso ; il déclare avoir perdu son
ombre
. Le second romantisme bat son plein. On a vu bien des fous Chez Tieck
81
iété plus sérieusement troublante. « L’homme sans
ombre
» rôdait depuis longtemps dans les régions obscures de la légende pop
82
s’en étonnera. Tel est le calcul de l’homme sans
ombre
. Surprendre ce Français, c’est passer au soleil : c’est donc avouer u
83
ience moderne le mythe de l’homme qui a perdu son
ombre
, sous les traits pathétiques et naïfs du célèbre Peter Schlemihl. De
84
sthal, et compris mal l’intrigue de la Femme sans
ombre
. Je voyais une actrice parcourir la scène en hurlant : elle tirait ap
85
ès soi un grand morceau d’étoffe qui figurait son
ombre
et l’embarrassait fort. Aux entractes, on parlait de Freud. La musiqu
86
le livre qui me parut splendide… Qu’est-ce qu’une
ombre
? me demandais-je. Quelque chose d’assez méprisable. Les Latins la ri
87
pour eux l’irréalité même. (« Il n’est plus que l’
ombre
de lui-même ! ») Mais je vois bien qu’ils exagèrent : si nous étions
88
ions de purs esprits, nous ne projetterions pas d’
ombre
. L’ombre est la preuve humiliante de la chair — humiliante pour ceux,
89
urs esprits, nous ne projetterions pas d’ombre. L’
ombre
est la preuve humiliante de la chair — humiliante pour ceux, du moins
90
bles. Voilà pourquoi, pensais-je, ils méprisent l’
ombre
, et la mésestiment gravement. Mais encore ? Ils en ont tous une, et s
91
tout cela ? Rien qu’une évidence assez pauvre : l’
ombre
est le fait, en nous, de notre chair. Mais perdre sa chair, c’est mou
92
l n’était tout de même pas mort d’avoir perdu son
ombre
… Il était même si vivant, et sa présence si gênante, que je tentai de
93
c’est par là qu’il le tient. Peter lui donne son
ombre
contre une bourse magique, d’où il pourra tirer un or inépuisable. Dé
94
un or inépuisable. Désormais riche, mais privé d’
ombre
, il se croit le maître du monde. Point du tout : on se moque de lui.
95
Oui, je le savais depuis longtemps, il n’a pas d’
ombre
! » Que reste-t-il à un tel homme ? Le suicide ? Rien n’est plus loin
96
ds qu’il rencontre, transparent dirait-on, — sans
ombre
! Voilà, peut-être, une première indication. Elle paraîtra sans doute
97
Liquor vitae dans l’homme à autre chose qu’à une
ombre
sur la paroi, laquelle (ombre) vient de l’homme et se forme d’après l
98
utre chose qu’à une ombre sur la paroi, laquelle (
ombre
) vient de l’homme et se forme d’après lui : telle est aussi la Liquor
99
près lui : telle est aussi la Liquor, qui est « l’
ombre
intérieure. » Une lecture plus poussée de Paracelse devait bientôt m’
100
notre mythe : la transparence, c’est l’absence d’
ombre
, donc de secret. Or le secret « sacré » étant le lieu de la créativit
101
réativité dans la personne, celui qui a perdu son
ombre
, se promène parmi les hommes avec l’angoisse de voir révélée au grand
102
les richesses du désir. Et l’homme a retrouvé son
ombre
. Suite et fin de la fable Peter Schlemihl nous apparaît mainten
103
’une femme stérile, l’impératrice qui a perdu son
ombre
et qui emprunte celle d’une fille du peuple. Mais Andersen, comme on
104
r l’aspect « spirituel » du mythe. Son conte de l’
Ombre
, c’est le symbole de la puissance de création qui vient à se détacher
105
ues qui traverse encore notre vie, n’est-ce pas l’
ombre
de Chamisso ? Une ombre qui a perdu son homme, cette fois, mais non p
106
notre vie, n’est-ce pas l’ombre de Chamisso ? Une
ombre
qui a perdu son homme, cette fois, mais non pas ses charmes profonds.
107
rofonds. C’est le siècle où je vis qui n’a plus d’
ombre
, et c’est pour lui que je garde ma pitié. Il ne sait même plus écrire
108
e d’auteurs célèbres qui ont traité le mythe de l’
ombre
perdue dans leurs romans, pièces, ou contes fantastiques. Notons qu’e
109
ent plutôt vers l’aspect individuel du mythe de l’
ombre
, rejoignant le mythe voisin du double. (Maupassant par exemple). Barr
110
Barrès s’en réjouit. Il va jusqu’à soutenir que l’
ombre
perdue serait le symbole de la patrie (française) perdue par Chamisso
111
uvelle normalité. 38. Dans le conte intitulé « l’
Ombre
», Andersen raconte comment un philosophe « Venant des froides région
112
du Nord » et voyageant aux pays chauds, perd son
ombre
à force de rêver d’une jeune femme qu’il perçoit de sa fenêtre. « Mai
113
ut passé, il vit à sa grande joie qu’une nouvelle
ombre
partant de ses pieds commençait à croître lorsqu’il se promenait dans
114
chte, à Schlegel. n. « Chamisso et le Mythe de l’
Ombre
perdue », Les Cahiers du Sud, Marseille, n° 194, mai-juin 1937, p. 28
115
us violent des terrasses, la colline plus riche d’
ombres
et de lueurs doucement étagées. Et les lointains de plaine évoquent l
116
roman des Löwensköld, et porte sur lui de grandes
ombres
. Il y puise sa vie secrète, il en reçoit des dimensions nouvelles : m
117
partout cette humide lumière blanche qui met des
ombres
si légères, vertes et bleues, sur les murailles rosées. La maison com
118
pénétrante odeur de laurier. On distingue dans l’
ombre
des amas de branchages, des outils et des treilles pour la pêche aux
119
blanc et vert. Des chiens surgissent des coins d’
ombre
, aboient horriblement, tournent autour de moi, me flairent avec angoi
120
s qui reviennent, et pas une âme. — « Vallée de l’
ombre
de la mort… étranger et voyageur sur la terre… » — Jamais plus que da
121
partout cette humide lumière blanche qui met des
ombres
si légères, vertes et bleues, sur les murailles rosées. La maison com
122
pénétrante odeur de laurier. On distingue dans l’
ombre
des amas de branchages, des outils et des treilles pour la pêche aux
123
ur du raisin foulé monte de la cour, et remplit l’
ombre
bleue sous le tilleul immense et les lauriers. Un grand vase jaune br
124
liens. Le mas au flanc de la colline, déjà dans l’
ombre
, paraissait désert. Nous nous sommes assis sur la terrasse, au pied d
125
cide peut-être, puisque le monde n’y porte plus d’
ombres
. Je me souviens de ces nuits de Paris, pleines d’appels fugitifs, ass
126
us violent des terrasses, la colline plus riche d’
ombres
et de lueurs doucement étagées. Et les lointains de plaine évoquent l
127
tunnel qui ressemble à la caverne de Platon : des
ombres
d’êtres y dansent sur les voûtes, et chacun s’y sent seul, tournant l
128
i ce ricanement « réactionnaire » dans mon coin d’
ombre
? Des esprits exigeants se plaignent : il n’y aura plus de tension cr
129
’ont méconnue prenant prétexte de la Loi, cette «
ombre
des biens à venir. » (Héb. 10, 1), pour repousser le Christ, qui étai
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blanc et vert. Des chiens surgissent des coins d’
ombre
, aboient horriblement, tournent autour de moi, me flairent avec angoi
131
ens qui reviennent, et pas une âme. « Vallée de l’
ombre
de la mort… étranger et voyageur sur la terre… » Jamais plus que dans
132
asié, et des larmes coulent sur les faces, dans l’
ombre
. Et soudain tout s’apaise. Il a étendu le bras énergiquement — les ye
133
brûlante, aux maisons jaunes, basses, ville sans
ombre
, sans arbres, et nous montons vers la maison du poète, sur un coteau
134
ns aux riches couleurs, des boissons préparées, l’
ombre
bourdonnante, — trois petites chambres et un pan de toit par-dessus,
135
asié, et des larmes coulent sur les faces, dans l’
ombre
. Et soudain tout s’apaise. (Mais la marée de nouveau s’enfle au-dehor
136
berlinois. Et maintenant, je le vois sortir de l’
ombre
où il était assis au fond de la chaire, poser les deux mains sur l’ap
137
et sur le macadam. Tout au bas, tout au fond de l’
ombre
, dans la pierre et dans les vestiges d’une civilisation qui déserte…
138
toiles, c’est le royaume de Dispater, le père des
Ombres
. Et de même, le Tristan de Wagner veut sombrer, mais pour renaître en
139
le Forez et rechercher sur les rives du Lignon l’
ombre
des Dianes et des Silvandre. Comme il se renseignait auprès de son hô
140
as. Ils n’ont pas à poursuivre toute la vie cette
ombre
: l’amour, ce sentiment aussi vague, incertain, indéfini que tous les
141
t à côté de lui et disparaissent plus bas, dans l’
ombre
, en criant. La lumière faiblit de nouveau jusqu’à la quatrième statio
142
Sur les sommets de l’aurore Réveillez-vous dans l’
ombre
des vallées Répondez à nos chants ! (Le plan 2 s’éclaire. Dorothée e
143
Sur les sommets de l’aurore Réveillez-vous dans l’
ombre
des vallées Échos profonds de nos chants. Le chœur. (Récitatif et
144
Prologue. (Sur le plan 1 : quelques feux. Des
ombres
debout ou assises autour. D’autres ombres, portant des fanaux, descen
145
ux. Des ombres debout ou assises autour. D’autres
ombres
, portant des fanaux, descendent du plan 2, par la droite. Par la gauc
146
jour venu Jésus connaîtra les siens. Une des
ombres
. — Hé ! Qui sont ceux-là ? Encore des pèlerins ? Un des pèlerins.
147
es venus d’Alsace, pour voir le frère Claus. L’
ombre
. — À la bonne heure ! On n’attendait plus que vous ! Le village est
148
ix est tournée vers la guerre ! Je vois sa face d’
ombre
et de sang, au travers des reflets dorés que vos promesses font luire
149
voix du saint dans le lointain ? Quelle est cette
ombre
rouge qui nous couvre ? Ô Seigneur, aie pitié de nous ! Chœur des
150
toiles, c’est le royaume de Dispater, le père des
Ombres
. Et de même, le Tristan de Wagner veut sombrer, mais pour renaître en
151
le Forez et rechercher sur les rives du Lignon l’
ombre
des Dianes et des Silvandre. Comme il se renseignait auprès de son hô
152
toiles, c’est le royaume de Dispater, le père des
Ombres
. Et de même, le Tristan de Wagner veut sombrer, mais pour renaître en
153
le Forez et rechercher sur les rives du Lignon l’
ombre
des Dianes et des Silvandre. Comme il se renseignait auprès de son hô
154
as. Ils n’ont pas à poursuivre toute la vie cette
ombre
: l’amour, ce sentiment aussi vague, incertain, indéfini que tous les
155
ort moderne et le confort paysan se mariaient à l’
ombre
des installant pour quelques heures le confort moderne et le confort
156
rois rocheuses alors que la vallée s’emplit d’une
ombre
froide, et j’étais si bien au fond d’une gorge, dans cette rue de bri
157
conduire un peuple pieux et uni de cette vallée d’
ombre
jusqu’aux éternelles collines de la paix. » Plusieurs dizaines de mil
158
possible divin. Saisissant la proie, l’on perd l’
ombre
, mais l’ombre était la créativité, le foisonnement enthousiasmant, c’
159
n. Saisissant la proie, l’on perd l’ombre, mais l’
ombre
était la créativité, le foisonnement enthousiasmant, c’est-à-dire « e
160
avec le diable Peter Schlemihl ayant vendu son
ombre
au diable devint très riche, mais perdit le goût de vivre. C’est l’un
161
rofondes avec autant de grâce. Que signifie cette
ombre
dans le conte ? Je pense que c’est la créativité de l’homme, sa liber
162
gagner le monde au prix de notre âme et de notre
ombre
, au prix de notre libre faculté de créer dans le réel — ou à côté. Ta
163
ns un démon ricanant et cornu, qui circule dans l’
ombre
animé des plus mauvaises intentions. Ces réflexes d’optique intérieur
164
possible divin. Saisissant la proie, l’on perd l’
ombre
, mais l’ombre était la créativité, le foisonnement enthousiasmant, c’
165
n. Saisissant la proie, l’on perd l’ombre, mais l’
ombre
était la créativité, le foisonnement enthousiasmant, c’est-à-dire « e
166
ssance du Bien, comme le soleil fait renaître les
ombres
? 13. diable et péché Imaginez que le diable aille se cacher d
167
avec le diable Peter Schlemihl ayant vendu son
ombre
au diable devint très riche, mais perdit le goût de vivre. C’est l’un
168
ofondes avec autant de grâce. Que signifie cette
ombre
dans le conte ? Je pense que c’est la créativité de l’homme, sa liber
169
gagner le monde au prix de notre âme et de notre
ombre
, au prix de notre libre faculté de créer dans le réel — ou à côté. Ta
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ns un démon ricanant et cornu, qui circule dans l’
ombre
animé des plus mauvaises intentions. Ces réflexes d’optique intérieur
171
possible divin. Saisissant la proie, l’on perd l’
ombre
, mais l’ombre était la créativité, le foisonnement enthousiasmant, c’
172
n. Saisissant la proie, l’on perd l’ombre, mais l’
ombre
était la créativité, le foisonnement enthousiasmant, c’est-à-dire « e
173
ssance du Bien, comme le soleil fait renaître les
ombres
? 13. diable et péché Imaginez que le diable aille se cacher da
174
avec le diable Peter Schlemihl ayant vendu son
ombre
au diable devint très riche, mais perdit le goût de vivre. C’est l’un
175
rofondes avec autant de grâce. Que signifie cette
ombre
dans le conte ? Je pense que c’est la créativité de l’homme, sa liber
176
gagner le monde au prix de notre âme et de notre
ombre
, au prix de notre libre faculté de créer dans le réel — ou à côté. Ta
177
seul œil est visible dans ce visage décomposé en
ombres
et lueurs lentement mouvantes, — un seul œil par où toute l’âme regar
178
se prendre. Il se ramène en soi, se divise en ses
ombres
. Ainsi passent les heures d’avant l’aube, dans le dépaysement de l’âm
179
delé notre histoire, mais il était d’abord dans l’
ombre
de nos âmes. On a remarqué que dans un cauchemar, ce qui nous terrifi
180
e leur moi personnel. Mais le moi personnel est l’
Ombre
créatrice de l’individu naturel. Revenons une dernière fois sur nos d
181
rfait, cette ambiance d’innocence, de sports et d’
ombres
vertes, que vivent et pensent quelques-uns des esprits qui auront le
182
survolons des profondeurs multipliées, cavernes d’
ombre
et gonflements majestueux où la lumière fait ses grands jeux, de tous
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rière nous, tout est flamme et or. Mais un toit d’
ombre
épaisse descend obliquement, rejoint la mer, ferme le monde devant no
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eux super-colosses se sont levés, projetant leurs
ombres
démesurées — l’un de tout près — sur les débris d’un Reich amputé d’u
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lequel s’allonge et se cherchent les deux grandes
ombres
que j’ai dites. Considérons dans cette perspective les craintes de ce
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ois rocheuses, alors que la vallée s’emplit d’une
ombre
froide. Et j’étais bien au fond d’une gorge, dans cette rue de brique
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ntain des avenues trop larges le matin, ce bleu d’
ombre
de brique au puits des rues luisantes, dos longs d’autos jaunes ou no
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et sur le macadam. Tout au bas, tout au fond de l’
ombre
, dans la pierre et dans les vestiges d’une civilisation qui déserte…
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Quatrième journée Madrid, quarante degrés à l’
ombre
; et le Prado, seul refuge, est fermé. Pourquoi parler de l’Espagne ?
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t. Nous venons de quitter les terres où s’étend l’
ombre
du destin le plus cruel qu’ait jamais mérité notre Europe. Vers trois
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mal. Dans la brume épaissie, mais lumineuse, des
ombres
géométriques découpent l’espace aussi haut qu’on peut voir. Nous défi
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rois rocheuses alors que la vallée s’emplit d’une
ombre
froide. Et j’étais bien au fond d’une gorge, dans cette rue de brique
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ntain des avenues trop larges le matin, ce bleu d’
ombre
de brique au puits des rues luisantes, dos longs d’autos jaunes ou no
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étoilée pendait immensément du dôme perdu dans l’
ombre
, deux orchestres alternaient des marches nostalgiques, et des centain
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survolons des profondeurs multipliées, cavernes d’
ombre
et gonflements majestueux où la lumière fait ses grands jeux de tous
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rière nous, tout est flamme et or. Mais un toit d’
ombre
épaisse descend obliquement, rejoint la mer, ferme le monde devant no
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a grande galerie ouverte où je suis installé, à l’
ombre
d’un rideau de pins qui sépare seul la maison du rivage, domine une j
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rfait, cette ambiance d’innocence, de sports et d’
ombres
vertes, que vivent et pensent quelques-uns des esprits qui auront le
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a grande galerie ouverte où je suis installé, à l’
ombre
d’un rideau de pins qui sépare seul la maison du rivage, domine une j
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rfait, cette ambiance d’innocence, de sports et d’
ombres
vertes, que vivent et pensent quelques-uns des esprits qui auront le
201
ns, les terrasses, des amateurs de baisers dans l’
ombre
et des fumeurs isolés qui ont fait le tour de bien des choses, Hofman
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chlemihl savait ce qu’il avait perdu, c’était son
ombre
. Mais moi qui cherche un Objet inconnu ! — Ô Destin sans repos et qui
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oses crimson sentent le soufre. Trente degrés à l’
ombre
. Ce sanctuaire indigent est plutôt inexplicable que mystérieux. Aussi
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porte basse s’ouvre sur un long corridor hanté d’
ombres
drapées, qui ne sont pas des nonnes, bien que les voûtes soient celle
205
e brûlante, aux maisons jaunes basses, ville sans
ombre
, sans arbres, et nous montons vers la maison du poète, sur un coteau.
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ns aux riches couleurs, des boissons préparées, l’
ombre
bourdonnante, — trois petites chambres et un pan de toit par-dessus,
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dans l’étendue où nos deux formes confondent leur
ombre
et leur songe… Odeur de l’eau, — pour toute la vie. Bogliaco, lac de
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e il s’est couché en grelottant. Mais à travers l’
ombre
il distingue les masses confortables de meubles volumineux, le poêle
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tant, que poursuis-tu dans le mystère des orées d’
ombre
? » Et l’on me répondait : « Ici, la jeune fille Aurore a surpris la
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reuse ; et tout est mythe de nouveau. Mythes de l’
ombre
et des frontières, sortis de la forêt occidentale : je retrouve en eu
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rcle. L’air est encore humide dans cette grotte d’
ombre
. Sur le banc froid j’étale ma couverture, et mes papiers sur la table
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s la peau toute cette matinée d’air, l’odeur de l’
ombre
sous les feuilles, et cette autre odeur de hautes tiges croissantes e
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bout contre le tronc. (Pour moi je demeure dans l’
ombre
.) Quand la Lune s’en va, il y a ce haut corps obscur qui vit tout prè
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tlérisme montant et la guerre jetaient déjà leurs
ombres
), on pouvait distinguer deux thèmes, ou deux orientations maîtresses
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partout cette humide lumière blanche qui met des
ombres
si légères, vertes et bleues, sur les murailles rosées. La maison com
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pénétrante odeur de laurier. On distingue dans l’
ombre
des amas de branchages, des outils et des treilles pour la pêche aux
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blanc et vert. Des chiens surgissent des coins d’
ombre
, aboient et grondent, tournent autour de moi, me flairent avec angois
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s qui reviennent, et pas une âme. — « Vallée de l’
ombre
de la mort… étranger et voyageur sur la terre… » Jamais plus que dans
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ur du raisin foulé monte de la cour, et remplit l’
ombre
bleue sous le tilleul immense et les lauriers. Un grand vase jaune br
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alien. Le mas au flanc de la colline, déjà dans l’
ombre
, paraissait désert. Nous nous sommes assis sur la terrasse, au pied d
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cide peut-être, puisque le monde n’y porte plus d’
ombres
. Je me souviens de ces nuits de Paris, pleines d’appels fugitifs, ass
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us violent des terrasses, la colline plus riche d’
ombres
et de lueurs doucement étagées. Et les lointains de plaine évoquent l
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tunnel qui ressemble à la caverne de Platon : des
ombres
d’êtres y dansent sur les voûtes, et chacun s’y sent seul, tournant l
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i ce ricanement « réactionnaire » dans mon coin d’
ombre
? Des esprits exigeants se plaignent : il n’y aura plus de tension cr
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asié, et des larmes coulent sur les faces, dans l’
ombre
. Et soudain tout s’apaise. (Mais la marée de nouveau s’enfle au-dehor
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berlinois. Et maintenant, je le vois sortir de l’
ombre
où il était assis au fond de la chaire, poser les deux mains sur l’ap
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et sur le macadam. Tout au bas, tout au fond de l’
ombre
, dans la pierre et dans les vestiges d’une civilisation qui déserte…
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Quatrième journée Madrid, quarante degrés à l’
ombre
; et le Prado, seul refuge, est fermé. Pourquoi parler de l’Espagne ?
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t. Nous venons de quitter les terres où s’étend l’
ombre
du destin le plus cruel qu’ait jamais mérité notre Europe. Vers trois
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e mal. Dans la brume épaisse, mais lumineuse, des
ombres
géométriques découpent l’espace aussi haut qu’on peut voir. Nous défi
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rois rocheuses alors que la vallée s’emplit d’une
ombre
froide. Et j’étais bien au fond d’une gorge, dans cette rue de brique
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pleine bouche. Après quoi je me suis endormi à l’
ombre
des ombus et des mandariniers. Plus tard, nous sommes partis pour les
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ntain des avenues trop larges le matin, ce bleu d’
ombre
de brique au puits des rues luisantes, dos longs d’autos jaunes ou no
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étoilée pendait immensément du dôme perdu dans l’
ombre
, deux orchestres alternaient des marches nostalgiques, et des centain