1 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
1 duit, par une sorte de compromis sentimental, à l’ Opéra où l’on donnait les Contes d’Hoffmann. Je comprends aujourd’hui le li
2 ncipes et d’évidences opaques. Nous sortîmes de l’ Opéra , Gérard de Nerval et moi, sans nous être rien dit d’autre, comme des
2 1929, Journal de Genève, articles (1926–1982). Panorama de Budapest (23 mai 1929)
3 t de la SDN à la Hofburg… Mais les nouvelles de l’ Opéra aussi sont en grosses lettres, et tout cela finira bien par s’arrange
3 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
4 ucination le gagne et le submerge. « Je devins un opéra fabuleux. » Il a brûlé les étapes de l’initiation. Mais on ne déchaîn
4 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
5 duit, par une sorte de compromis sentimental, à l’ Opéra où l’on donnait les Contes d’Hoffmann. Je comprends aujourd’hui le li
6 ncipes et d’évidences opaques. Nous sortîmes de l’ Opéra , Gérard de Nerval et moi, sans nous être rien dit d’autre, comme des
5 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
7 par le bras vers les jardins. Des ballerines de l’ opéra dansent autour d’une vasque, dans un théâtre de grands buis taillés à
8 levant sa coupe de champagne rit et déchaîne des opéras . — « Comme elle est laide, mais une voix à faire mal de bonheur, mais
6 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
9 par le bras vers les jardins. Des ballerines de l’ opéra dansent autour d’une vasque, dans un théâtre de grands buis taillés à
10 levant sa coupe de champagne rit et déchaîne des opéras . — « Comme elle est laide, mais une voix à faire mal de bonheur, mais
7 1937, Articles divers (1936-1938). Chamisso et le Mythe de l’Ombre perdue (mai-juin 1937)
11 opularité du bonhomme Peter Schlemihl. Je fus à l’ Opéra . On y donnait du Strauss. Je ne connaissais pas le livret d’Hofmannst
8 1938, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Vues sur le national-socialisme (1er juin 1938)
12 is heures de l’après-midi, dans un café près de l’ Opéra . Je dis à mon compagnon, le dramaturge allemand L. : — Vous y croyez,
13 seuil du café, l’on aperçoit toute la place de l’ Opéra . Des milliers de SA et de SS y sont déjà rangés, immobiles. Le Führer
9 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
14 spectaculaires, pédagogiques, voire religieux, on opéra cet énorme transfert qui consiste à donner pour seul objet légitime e
10 1938, Articles divers (1938-1940). Réponse de Denis de Rougemont, lauréat du prix Rambert 1938 (novembre 1938)
15 d’un manuscrit considérable. Le lendemain, 21, l’ Opéra de Paris représentait pour la seule fois de l’année l’admirable Trist
11 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
16 d de sa pelouse soignée. Au coin de la place de l’ Opéra , une demi-douzaine de SS bottés me barrent la route, agitant des tron
17 e repas en public, à des tables dressées devant l’ Opéra . Tout cela sans trop de gaieté, avec une sorte d’application. Apprent
18 ue l’on voit encore dans un café de la place de l’ Opéra paraissent, il faut l’avouer, justifier les slogans grossiers de la p
19 7 mars 1936 Comme je traversais la place de l’ Opéra , hier vers minuit, des camelots criaient une édition spéciale du jour
20 is heures de l’après-midi, dans un café près de l’ Opéra . Je dis à mon compagnon, le dramaturge suisse allemand L. : — Vous y
21 seuil du café, l’on aperçoit toute la place de l’ Opéra . Des milliers de SA et de SS y sont déjà rangés, immobiles. Le Führer
12 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
22 roul, ou celui de M. Bédier, ni d’avoir entendu l’ opéra de Wagner, pour subir dans la vie quotidienne l’empire nostalgique d’
23 Tristan de Wagner par exemple, ne serait-il qu’un opéra de l’adultère ? Et l’adultère, enfin, n’est-ce que cela ? Un vilain m
13 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
24 le trop de nirvana et de bouddhisme à propos de l’ opéra wagnérien. Comme si le fond païen de l’Occident n’avait pas pu fourni
25 les éléments sur lesquels la doctrine de l’Amour opéra ses transmutations. Ainsi naquit le mythe de Tristan. Loin de moi la
14 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
26 ibilités de « méprise ». Il fallait que ce fût un opéra , pour deux raisons qui tiennent à l’essence même du mythe. De même qu
27 sique. Or le drame achevé par la musique, c’est l’ opéra . Ainsi, ce n’est point un hasard si le mythe de Tristan et celui de D
28 ir leur expression achevée que dans la forme de l’ opéra . Si Mozart et Wagner nous ont donné les chefs-d’œuvre du drame musica
29 ement déclarée par la musique et les paroles de l’ opéra . Par l’opéra, le mythe connaît son achèvement. Mais ce « terme » déti
30 e par la musique et les paroles de l’opéra. Par l’ opéra , le mythe connaît son achèvement. Mais ce « terme » détient deux sens
15 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
31 spectaculaires, pédagogiques, voire religieux, on opéra cet énorme transfert (dont je parlais au Livre VI) qui consiste à don
16 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
32 roul, ou celui de M. Bédier, ni d’avoir entendu l’ opéra de Wagner, pour subir dans la vie quotidienne l’empire nostalgique d’
33 Tristan de Wagner par exemple, ne serait-il qu’un opéra de l’adultère ? Et l’adultère, enfin, n’est-ce que cela ? Un vilain m
17 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
34 le trop de nirvana ou de bouddhisme à propos de l’ opéra wagnérien. Comme si le fond païen de l’Occident n’avait pas pu fourni
35 ’Amour, profondément manichéenne dans son esprit, opéra ses transmutations. Ainsi naquit le mythe de Tristan. Loin de moi la
36 , antithétiques, haletants, du deuxième acte de l’ opéra imitent Gottfried jusqu’au pastiche102. Le célèbre duo de Tristan et
18 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
37 ibilités de « méprise ». Il fallait que ce fût un opéra , pour deux raisons qui tiennent à l’essence même du mythe. De même qu
38 sique. Or le drame achevé par la musique, c’est l’ opéra . Ainsi, ce n’est point un hasard si le mythe de Tristan et celui de D
39 ir leur expression achevée que dans la forme de l’ opéra . Si Mozart et Wagner nous ont donné les chefs-d’œuvre du drame musica
40 ement déclarée par la musique et les paroles de l’ opéra . Par l’opéra, le mythe connaît son achèvement. Mais ce « terme » déti
41 e par la musique et les paroles de l’opéra. Par l’ opéra , le mythe connaît son achèvement. Mais ce « terme » détient deux sens
19 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe contre le mariage
42 spectaculaires, pédagogiques, voire religieux, on opéra cet énorme transfert (dont je parlais au livre V) qui consiste à donn
20 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
43 roul, ou celui de M. Bédier, ni d’avoir entendu l’ opéra de Wagner, pour subir dans la vie quotidienne l’empire nostalgique d’
44 Tristan de Wagner par exemple, ne serait-il qu’un opéra de l’adultère ? Et l’adultère, enfin, n’est-ce que cela ? Un vilain m
21 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
45 le trop de nirvana et de bouddhisme à propos de l’ opéra wagnérien. Comme si le fond païen de l’Occident n’avait pas pu fourni
46 ’Amour, profondément manichéenne dans son esprit, opéra ses transmutations. Ainsi naquit le mythe de Tristan. Loin de moi la
47 , antithétiques, haletants, du deuxième acte de l’ opéra imitent Gottfried jusqu’au pastiche94. Le célèbre duo de Tristan et d
22 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
48 ibilités de « méprise ». Il fallait que ce fût un opéra , pour deux raisons qui tiennent à l’essence même du mythe. De même qu
49 sique. Or le drame achevé par la musique, c’est l’ opéra . Ainsi, ce n’est point un hasard si le mythe de Tristan et celui de D
50 ir leur expression achevée que dans la forme de l’ opéra . Si Mozart et Wagner nous ont donné les chefs-d’œuvre du drame musica
51 ement déclarée par la musique et les paroles de l’ opéra . Par l’opéra, le mythe connaît son achèvement. Mais ce « terme » déti
52 e par la musique et les paroles de l’opéra. Par l’ opéra , le mythe connaît son achèvement. Mais ce « terme » détient deux sens
23 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe contre le mariage
53 spectaculaires, pédagogiques, voire religieux, on opéra cet énorme transfert (dont je parlais au livre V) qui consiste à donn
24 1940, Articles divers (1938-1940). L’homme au poignard enguirlandé (1940)
54 vaporeux, comme les idylles du xviiie , non pas l’ opéra romantique, bien moins encore ces planches de minéralogie que nous ba
25 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
55 ne saurait être aussi commun que les romans et l’ opéra nous l’ont fait croire. Je mets en fait qu’il n’y a guère plus de gra
26 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
56 ne saurait être aussi commun que les romans et l’ opéra nous l’ont fait croire. Je mets en fait qu’il n’y a guère plus de gra
27 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
57 ne saurait être aussi commun que les romans et l’ opéra nous l’ont fait croire. Je mets en fait qu’il n’y a guère plus de gra
28 1943, Articles divers (1941-1946). Mémoire de l’Europe : Fragments d’un Journal des Mauvais Temps (septembre 1943)
58 Poste militaire à la frontière Écouté la radio : opéra de Mozart. Et dans une seule bouffée, toutes ces nuits de Vienne, élé
29 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Le silence de Goethe
59 irs avec une étrange exagération : « Je devins un opéra fabuleux ». Il a brûlé les étapes de l’initiation. Mais on ne déchaîn
30 1944, Articles divers (1941-1946). Les règles du jeu dans l’art romanesque (1944-1945)
60 es musicaux et littéraires ; les conventions de l’ opéra et de la danse ; les personnages constants du théâtre ; les ouverture
61 ppés d’avance, lever de rideau ; l’ouverture d’un opéra  ; le cadre du tableau, etc. Des procédés identiques annoncent la term
31 1946, Journal des deux mondes. Puisque je suis un militaire…
62 vaporeux, comme les idylles du xviiie , non pas l’ opéra romantique, bien moins encore ces planches de minéralogie que nous ba
32 1946, Journal des deux mondes. Anecdotes et aphorismes
63 nvoie à Berne. 24 mai 1940 Écouté la radio. Opéra de Mozart. Et dans une seule bouffée, toutes ces nuits de Vienne, élé
33 1946, Journal des deux mondes. Voyage en Argentine
64 e, parties d’échecs avec le baryton viennois de l’ Opéra de New York, bains de soleil dans un parterre de jeunes déesses améri
34 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais c…
65 par le bras vers les jardins. Des ballerines de l’ opéra dansent autour d’une vasque, dans un théâtre de grands buis taillés à
66 levant sa coupe de champagne rit et déchaîne des opéras . — « Comme elle est laide, mais une voix à faire mal de bonheur, mais
35 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
67 d de sa pelouse soignée. Au coin de la place de l’ Opéra , une demi-douzaine de SS bottés me barrent la route, agitant des tron
68 e repas en public, à des tables dressées devant l’ Opéra . Tout cela sans trop de gaieté, avec une sorte d’application. Apprent
69 ue l’on voit encore dans un café de la place de l’ Opéra paraissent, il faut l’avouer, justifier les slogans grossiers de la p
70 7 mars 1936 Comme je traversais la place de l’ Opéra , hier vers minuit, des camelots criaient une édition spéciale du jour
71 is heures de l’après-midi, dans un café près de l’ Opéra . Je dis à mon compagnon, le dramaturge suisse allemand L… : — Vous y
72 seuil du café, l’on aperçoit toute la place de l’ Opéra . Des milliers de SA et de SS y sont déjà rangés, immobiles. Le Führer
36 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Vers la guerre
73 œur même de l’été qui vient, on donne Tristan à l’ Opéra . J’ai pris les deux dernières places libres. Le taxi qui nous emmène
74 de grandes flammes jaillies des guichets 65. À l’ Opéra , les décors sont affreux, comme toujours, les voix allemandes, comme
75 l’homme avec qui et pour qui je voudrais faire un opéra , un jeu sacré… Chaque soir vers sept heures, au Florian, place Saint-
37 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
76 vaporeux, comme les idylles du xviiie , non pas l’ opéra romantique, bien moins encore ces planches de minéralogie que nous ba
77 nvoie à Berne. 24 mai 1940 Écouté la radio. Opéra de Mozart. Et dans une seule bouffée, toutes ces nuits de Vienne, élé
38 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Voyage en Argentine
78 e, parties d’échecs avec ce baryton viennois de l’ Opéra de New York, bains de soleil dans un parterre de jeunes déesses améri
39 1947, Doctrine fabuleuse. L’ombre perdue
79 s la popularité du bonhomme Schlemihl. Je fus à l’ Opéra . On y donnait du Strauss. Je ne connaissais pas le livret d’Hofmannst
40 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Troisième lettre aux députés européens : L’orgueil de l’Europe (17 août 1950)
80 Vous êtes, Messieurs, les députés de Mozart, de l’ opéra , des symphonies et des Passions ; les députés de Goethe et de la litt
41 1950, Lettres aux députés européens. Troisième lettre
81 Vous êtes, Messieurs, les députés de Mozart, de l’ opéra , des symphonies et des Passions ; les députés de Goethe et de la litt
42 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le sens de nos vies, ou l’Europe (juin 1952)
82 otions de personne et de vocation, synthèse qui s’ opéra durant les premiers siècles de notre ère, qui s’épanouit avec la Rena
43 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Conférence de compositeurs, critiques musicaux et exécutants (décembre 1952-janvier 1953)
83 Enrichir le répertoire international (orchestres, opéras et solistes) de nouveaux noms et nouvelles œuvres. 3. Créer un lieu d
84 Technique, style, esthétique. 4. L’influence de l’ opéra moderne sur le développement du langage musical. 5. Qu’est-ce qu’un b
44 1953, Articles divers (1951-1956). Unité et diversité de l’Europe (juin 1953)
85 érivé de Tristan), du tableau de chevalet ou de l’ opéra , du concerto, de la symphonie ou de la façade d’un palais. Nos modèle
45 1953, Preuves, articles (1951–1968). Les raisons d’être du Congrès (septembre 1953)
86 ie soviétique ; mais le sort d’une ballerine de l’ Opéra de Moscou est certainement plus enviable que celui d’un savant qui do
46 1954, Preuves, articles (1951–1968). Il n’y a pas de « musique moderne » (juillet 1954)
87 donné à Paris plus de cent symphonies, concertos, opéras et ballets, durant trente jours, sans que s’y glisse une mesure de mu
47 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
88 ni exclusives. En revanche, la scission nette qu’ opéra le christianisme dès son établissement officiel dans l’Empire a créé
48 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Pour les grands festivals de musique l’Europe est faite ! (octobre 1955)
89 cuper pendant cinq ans le poste de directeur de l’ Opéra d’Amsterdam, qu’il quitte pour se vouer à Genève au développement d’u
49 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Personalia (février 1956)
90 pendant les cinq dernières années, directeur de l’ Opéra national de Hollande, à Amsterdam. ad. « Personalia », Bulletin du
50 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Europe-URSS : en attendant le dialogue (février 1956)
91 , et avec elle la froideur des bons élèves. » ⁂ L’ opéra célèbre du compositeur américain Gershwin, Porgy and Bess, mettant en
51 1957, Articles divers (1957-1962). La fin justifie les moyens (9 juin 1957)
92 de la version en oratorio qui a été tirée de cet opéra où Rougemont sut se montrer poète et où Honegger trouva une de ses pl
52 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Le Château aventureux
93 ni exclusives. En revanche, la scission nette qu’ opéra le christianisme dès son établissement officiel dans l’Empire a créé
53 1958, Définition, valeurs, énergie, recherche : quatre essais européens (1958). L’Europe de l’énergie
94 en Âge scolastique à la Renaissance, siècles où s’ opéra lentement la difficile synthèse gréco-chrétienne, puis de la philosop
54 1961, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La personne, l’ange et l’absolu, ou le dialogue Occident-Orient (avril 1961)
95 peut interpréter (dans la légende primitive et l’ opéra ) comme un amour dédié à sa propre âme81, dont Iseut ne serait que l’i
55 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (I) (avril 1961)
96 bliable, une interprétation triple et unique de l’ opéra , du mythe, et de l’essence de la musique occidentale. En voici l’argu
97 ée de Mozart : elle a pour but de démontrer que l’ opéra de Mozart est le mythe pur, intégralement manifesté en chaque détail
98 ée », d’où « la valeur classique absolue » de son opéra . On pourra multiplier les Faust 100, car « l’idée de Faust suppose un
99 duire une Ilias post Homerum. Du commentaire de l’ opéra lui-même (dont la pénétration proprement musicale est stupéfiante, Ki
56 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Note liminaire
100 sur les personnages imaginaires du roman et de l’ opéra en lesquels s’illustrent ces mythes ; puis une série d’observations (
57 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Dialectique des mythes I. Méditation au carrefour fabuleux
101 ubliable une interprétation triple et unique de l’ opéra , du mythe, et de l’essence de la musique occidentale. En voici l’argu
102 ée de Mozart : elle a pour but de démontrer que l’ opéra de Mozart est le mythe pur, intégralement manifesté en chaque détail
103 ée », d’où « la valeur classique absolue » de son opéra . On pourra multiplier les Faust 28, car « l’idée de Faust suppose une
104 duire une Ilias post Homerum. Du commentaire de l’ opéra lui-même (dont la pénétration proprement musicale est stupéfiante, Ki
58 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Deuxième partie — La personne, l’ange et l’absolu ou Le dialogue Occident-Orient
105 peut interpréter (dans la légende primitive et l’ opéra ) comme un amour dédié à sa propre âme114, dont Iseut ne serait que l’
59 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Deuxième partie — L’amour même
106 Mythe symbolise avec une grande simplicité dans l’ opéra , Don Juan n’est plus qu’un corps, qu’on nous montre mangeant, buvant
60 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (II)
107 cette révolution générale et antichrétienne qui s’ opéra dans les mœurs, qu’une habile anarchie, et qu’une confusion symétriqu
61 1963, Articles divers (1963-1969). Apport à la civilisation occidentale (janvier 1963)
108 — entretiennent chacune un ou deux orchestres, un opéra , un festival, plusieurs théâtres. Les collections privées de peinture
62 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 8. La mission de l’artiste
109 on se bornait à dire qu’un musicien composait un opéra , qu’un peintre composait un tableau. Aujourd’hui, on dit qu’il « crée
63 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. La morale quotidienne et le climat de culture ou comment on vit dans une fédération
110 ’avant-garde en Suisse : architecture, théâtre et opéra . Il y eut une renaissance régionaliste de la Suisse romande sous l’im
111 x, comme les idylles du xviiie siècle, non pas l’ opéra romantique, bien moins encore ces planches de minéralogie que nous ba
112 x, au premier rang desquels Zurich, qui monte des opéras nouveaux, et Lucerne, qui rassemble les chefs et les solistes les plu
113 ermeister, fêtés par toute l’Allemagne pour leurs opéras , Wladimir Vogel, qui expérimente avec passion, et toute une jeune gén
114 ois, et l’école d’Avignon de peintres italiens, l’ opéra français de Lully, et ainsi de suite à l’infini. À Genève, Stravinsky
64 1968, Preuves, articles (1951–1968). Vingt ans après, ou la campagne des congrès (1947-1949) (octobre 1968)
115 elle leur faisait préférer aux réceptions ou à l’ opéra le travail nocturne des commissions. C’est elle qu’il s’agirait de re
116 nir une place décisive et axiale : c’est là que s’ opéra la rencontre de la plupart des courants « européistes » jusqu’alors é
65 1969, Articles divers (1963-1969). Le mariage est à réinventer (14 avril 1969)
117 ns sous l’emprise de ce mythe dégénéré en romans, opéras , puis films, chansonnettes, etc. Ce n’est donc pas une invention réce
66 1970, Le Cheminement des esprits. Diagnostics de la culture — Préface à « L’Œuvre du xxe siècle »
118 marquantes du xx e siècle dans l’Occident libre. Opéras , ballets, concerts, théâtre, expositions, conférences et débats publi
119 des surprises initiales, —  tableaux, symphonies, opéras , ballets, poèmes, et leurs commentateurs, et leurs exécutants, et ceu
67 1970, Le Cheminement des esprits. Champs d’activité — Il n’y a pas de « musique moderne »
120 donné à Paris plus de cent symphonies, concertos, opéras et ballets, durant trente jours, sans que s’y glisse une mesure de mu
68 1970, Le Cheminement des esprits. Champs d’activité — L’Europe, l’été…
121 bre et chante, danse ou déploie les fastes de ses opéras dans les plus beaux décors du monde : ceux d’une nature humanisée par
122 et ce sont des projets de concerts, de ballets, d’ opéras de tous les siècles qui, durant la saison prochaine, animeront l’Euro
123 , les mystères sur des parvis de cathédrales, les opéras dans des cours de palais, ou sur des places de petites villes dont le
69 1971, Articles divers (1970-1973). L’Amour et l’Europe : L’Express va plus loin… avec D. de Rougemont (12 avril 1971)
124 . Je voudrais qu’ils cessent de dire comme dans l’ opéra de Wagner : « Non, plus d’Isolde, plus de Tristan. » Le masochiste in
70 1971, Articles divers (1970-1973). Souvenir d’Honegger et de Nicolas de Flue (1971)
125 me disais qu’un jour je ferais quelque chose, un opéra peut-être, avec et pour cet homme selon mon cœur… Mais ce n’était pas
71 1972, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aspects culturels de la coopération dans les régions frontalières (été 1972)
126 ères : d’une manière générale, le rayonnement des opéras et des orchestres demeure municipal, n’atteint pas les dimensions rég
72 1972, L’Amour et l’Occident (1972). Post-scriptum
127 té, triomphe du Jour, et le soir même je vais à l’ Opéra , où l’on donne Tristan, cette revanche de la Nuit. Habet Acht ! Habe
73 1974, Journal d’un Européen (fragments 1974). VI. Dubrovnik : assemblée générale annuelle de l’Association européenne des festivals de musique
128 soirs d’été. Sur toutes les places, on jouait des opéras dans des décors de marbre jaune. Et dans la forteresse Lobrienac para
74 1975, Articles divers (1974-1977). L’amour (1975)
129 font nos romans, nos poèmes, nos chansons et nos opéras . C’est le sentiment qui s’exalte de tout ce qui s’oppose au désir, sé
130 ulement dans la poésie, le roman, le théâtre et l’ opéra , mais aussi et d’abord dans la mystique, non moins liée au langage qu
131 d’abord et le roman, puis le théâtre et, enfin, l’ opéra . Encore faut-il bien préciser que le moment subversif, anarchique, in
75 1976, Articles divers (1974-1977). L’Europe, l’été [préface] (1976)
132 bre et chante, danse ou déploie les fastes de ses opéras dans les plus beaux décors du monde : ceux d’une nature humanisée par
133 et ce sont des projets de concerts, de ballets, d’ opéras de tous les siècles qui, durant la saison prochaine, animeront l’Euro
134 , les mystères sur des parvis de cathédrales, les opéras dans des cours de palais, ou sur des places de petites villes dont le
76 1978, Articles divers (1978-1981). L’Europe est une culture commune (1978)
135 t les mêmes formes : la symphonie, le concerto, l’ opéra , le tableau de chevalet, le portrait, etc., ignorés ou proscrits par
77 1979, Articles divers (1978-1981). Un foyer de culture (janvier 1979)
136 nglaise moderne, les comédies de Shakespeare, les opéras de Wagner, les récits oniriques du surréalisme, la part du rêve dans
78 1979, Articles divers (1978-1981). Le mythe et l’opéra (1979)
137 Le mythe et l’ opéra (1979)y Nous sortons à peine d’une période où l’on disait l’opéra
138 us sortons à peine d’une période où l’on disait l’ opéra passé de mode, parce que régnait la mode des avant-gardes en successi
139 , envoûtante et parfois mortelle. Tous les grands opéras , tous les « vrais », voudrais-je dire, sont des émergences du Mythe,
140 mythe de la passion — il est l’autre sommet de l’ opéra . À la chanson d’aube de Brangaine qui du haut de la tour avertit les
141 e ne peut traduire. Faut-il penser que les autres opéras , composés sur des thèmes d’histoire comme Don Carlos ou des anecdotes
142 tous, ne fût-ce que pour savoir si ma clé joue… L’ opéra  : une école de l’âme, s’il est vrai, selon les gnostiques, que l’âme
143 savante manque à notre désir » (Rimbaud). Mais l’ opéra , impatiemment interrogé par la jeunesse, lui dira-t-il peut-être un j
144 mage et reconnais ton rêve ? y. « Le mythe et l’ opéra  », Le Grand Théâtre de Genève, Genève, Fondation du Grand Théâtre de
79 1980, Articles divers (1978-1981). Un précurseur de l’engagement politique (1er mai 1980)
145 essentait que son aventure s’achèverait comme les opéras de Wagner : dans une mort théâtrale et triomphale. Et j’ai longuement
80 1980, Articles divers (1978-1981). Le bilan culturel de la décennie 1970-1980 (1980)
146 e soirées, durant ce même mois de décembre, qu’un opéra « célèbre mais peu connu » allait être enfin révélé grâce au film tou
81 1984, Cadmos, articles (1978–1986). Conclusions (été-automne 1984)
147 ture, le roman, toute la littérature, y compris l’ opéra sont sortis de là, et le reste est sorti de la civilisation germaniqu
82 1996, Articles divers (1982-1985). « Plaise aux dieux que je sois un faux prophète » (automne 1996)
148 istence des Occidentaux, dans la littérature et l’ opéra bien sûr, mais aussi dans l’art de la guerre et enfin dans la crise d