1
duit, par une sorte de compromis sentimental, à l’
Opéra
où l’on donnait les Contes d’Hoffmann. Je comprends aujourd’hui le li
2
ncipes et d’évidences opaques. Nous sortîmes de l’
Opéra
, Gérard de Nerval et moi, sans nous être rien dit d’autre, comme des
3
t de la SDN à la Hofburg… Mais les nouvelles de l’
Opéra
aussi sont en grosses lettres, et tout cela finira bien par s’arrange
4
ucination le gagne et le submerge. « Je devins un
opéra
fabuleux. » Il a brûlé les étapes de l’initiation. Mais on ne déchaîn
5
duit, par une sorte de compromis sentimental, à l’
Opéra
où l’on donnait les Contes d’Hoffmann. Je comprends aujourd’hui le li
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ncipes et d’évidences opaques. Nous sortîmes de l’
Opéra
, Gérard de Nerval et moi, sans nous être rien dit d’autre, comme des
7
par le bras vers les jardins. Des ballerines de l’
opéra
dansent autour d’une vasque, dans un théâtre de grands buis taillés à
8
levant sa coupe de champagne rit et déchaîne des
opéras
. — « Comme elle est laide, mais une voix à faire mal de bonheur, mais
9
par le bras vers les jardins. Des ballerines de l’
opéra
dansent autour d’une vasque, dans un théâtre de grands buis taillés à
10
levant sa coupe de champagne rit et déchaîne des
opéras
. — « Comme elle est laide, mais une voix à faire mal de bonheur, mais
11
opularité du bonhomme Peter Schlemihl. Je fus à l’
Opéra
. On y donnait du Strauss. Je ne connaissais pas le livret d’Hofmannst
12
is heures de l’après-midi, dans un café près de l’
Opéra
. Je dis à mon compagnon, le dramaturge allemand L. : — Vous y croyez,
13
seuil du café, l’on aperçoit toute la place de l’
Opéra
. Des milliers de SA et de SS y sont déjà rangés, immobiles. Le Führer
14
spectaculaires, pédagogiques, voire religieux, on
opéra
cet énorme transfert qui consiste à donner pour seul objet légitime e
15
d’un manuscrit considérable. Le lendemain, 21, l’
Opéra
de Paris représentait pour la seule fois de l’année l’admirable Trist
16
d de sa pelouse soignée. Au coin de la place de l’
Opéra
, une demi-douzaine de SS bottés me barrent la route, agitant des tron
17
e repas en public, à des tables dressées devant l’
Opéra
. Tout cela sans trop de gaieté, avec une sorte d’application. Apprent
18
ue l’on voit encore dans un café de la place de l’
Opéra
paraissent, il faut l’avouer, justifier les slogans grossiers de la p
19
7 mars 1936 Comme je traversais la place de l’
Opéra
, hier vers minuit, des camelots criaient une édition spéciale du jour
20
is heures de l’après-midi, dans un café près de l’
Opéra
. Je dis à mon compagnon, le dramaturge suisse allemand L. : — Vous y
21
seuil du café, l’on aperçoit toute la place de l’
Opéra
. Des milliers de SA et de SS y sont déjà rangés, immobiles. Le Führer
22
roul, ou celui de M. Bédier, ni d’avoir entendu l’
opéra
de Wagner, pour subir dans la vie quotidienne l’empire nostalgique d’
23
Tristan de Wagner par exemple, ne serait-il qu’un
opéra
de l’adultère ? Et l’adultère, enfin, n’est-ce que cela ? Un vilain m
24
le trop de nirvana et de bouddhisme à propos de l’
opéra
wagnérien. Comme si le fond païen de l’Occident n’avait pas pu fourni
25
les éléments sur lesquels la doctrine de l’Amour
opéra
ses transmutations. Ainsi naquit le mythe de Tristan. Loin de moi la
26
ibilités de « méprise ». Il fallait que ce fût un
opéra
, pour deux raisons qui tiennent à l’essence même du mythe. De même qu
27
sique. Or le drame achevé par la musique, c’est l’
opéra
. Ainsi, ce n’est point un hasard si le mythe de Tristan et celui de D
28
ir leur expression achevée que dans la forme de l’
opéra
. Si Mozart et Wagner nous ont donné les chefs-d’œuvre du drame musica
29
ement déclarée par la musique et les paroles de l’
opéra
. Par l’opéra, le mythe connaît son achèvement. Mais ce « terme » déti
30
e par la musique et les paroles de l’opéra. Par l’
opéra
, le mythe connaît son achèvement. Mais ce « terme » détient deux sens
31
spectaculaires, pédagogiques, voire religieux, on
opéra
cet énorme transfert (dont je parlais au Livre VI) qui consiste à don
32
roul, ou celui de M. Bédier, ni d’avoir entendu l’
opéra
de Wagner, pour subir dans la vie quotidienne l’empire nostalgique d’
33
Tristan de Wagner par exemple, ne serait-il qu’un
opéra
de l’adultère ? Et l’adultère, enfin, n’est-ce que cela ? Un vilain m
34
le trop de nirvana ou de bouddhisme à propos de l’
opéra
wagnérien. Comme si le fond païen de l’Occident n’avait pas pu fourni
35
’Amour, profondément manichéenne dans son esprit,
opéra
ses transmutations. Ainsi naquit le mythe de Tristan. Loin de moi la
36
, antithétiques, haletants, du deuxième acte de l’
opéra
imitent Gottfried jusqu’au pastiche102. Le célèbre duo de Tristan et
37
ibilités de « méprise ». Il fallait que ce fût un
opéra
, pour deux raisons qui tiennent à l’essence même du mythe. De même qu
38
sique. Or le drame achevé par la musique, c’est l’
opéra
. Ainsi, ce n’est point un hasard si le mythe de Tristan et celui de D
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ir leur expression achevée que dans la forme de l’
opéra
. Si Mozart et Wagner nous ont donné les chefs-d’œuvre du drame musica
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ement déclarée par la musique et les paroles de l’
opéra
. Par l’opéra, le mythe connaît son achèvement. Mais ce « terme » déti
41
e par la musique et les paroles de l’opéra. Par l’
opéra
, le mythe connaît son achèvement. Mais ce « terme » détient deux sens
42
spectaculaires, pédagogiques, voire religieux, on
opéra
cet énorme transfert (dont je parlais au livre V) qui consiste à donn
43
roul, ou celui de M. Bédier, ni d’avoir entendu l’
opéra
de Wagner, pour subir dans la vie quotidienne l’empire nostalgique d’
44
Tristan de Wagner par exemple, ne serait-il qu’un
opéra
de l’adultère ? Et l’adultère, enfin, n’est-ce que cela ? Un vilain m
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le trop de nirvana et de bouddhisme à propos de l’
opéra
wagnérien. Comme si le fond païen de l’Occident n’avait pas pu fourni
46
’Amour, profondément manichéenne dans son esprit,
opéra
ses transmutations. Ainsi naquit le mythe de Tristan. Loin de moi la
47
, antithétiques, haletants, du deuxième acte de l’
opéra
imitent Gottfried jusqu’au pastiche94. Le célèbre duo de Tristan et d
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ibilités de « méprise ». Il fallait que ce fût un
opéra
, pour deux raisons qui tiennent à l’essence même du mythe. De même qu
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sique. Or le drame achevé par la musique, c’est l’
opéra
. Ainsi, ce n’est point un hasard si le mythe de Tristan et celui de D
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ir leur expression achevée que dans la forme de l’
opéra
. Si Mozart et Wagner nous ont donné les chefs-d’œuvre du drame musica
51
ement déclarée par la musique et les paroles de l’
opéra
. Par l’opéra, le mythe connaît son achèvement. Mais ce « terme » déti
52
e par la musique et les paroles de l’opéra. Par l’
opéra
, le mythe connaît son achèvement. Mais ce « terme » détient deux sens
53
spectaculaires, pédagogiques, voire religieux, on
opéra
cet énorme transfert (dont je parlais au livre V) qui consiste à donn
54
vaporeux, comme les idylles du xviiie , non pas l’
opéra
romantique, bien moins encore ces planches de minéralogie que nous ba
55
ne saurait être aussi commun que les romans et l’
opéra
nous l’ont fait croire. Je mets en fait qu’il n’y a guère plus de gra
56
ne saurait être aussi commun que les romans et l’
opéra
nous l’ont fait croire. Je mets en fait qu’il n’y a guère plus de gra
57
ne saurait être aussi commun que les romans et l’
opéra
nous l’ont fait croire. Je mets en fait qu’il n’y a guère plus de gra
58
Poste militaire à la frontière Écouté la radio :
opéra
de Mozart. Et dans une seule bouffée, toutes ces nuits de Vienne, élé
59
irs avec une étrange exagération : « Je devins un
opéra
fabuleux ». Il a brûlé les étapes de l’initiation. Mais on ne déchaîn
60
es musicaux et littéraires ; les conventions de l’
opéra
et de la danse ; les personnages constants du théâtre ; les ouverture
61
ppés d’avance, lever de rideau ; l’ouverture d’un
opéra
; le cadre du tableau, etc. Des procédés identiques annoncent la term
62
vaporeux, comme les idylles du xviiie , non pas l’
opéra
romantique, bien moins encore ces planches de minéralogie que nous ba
63
nvoie à Berne. 24 mai 1940 Écouté la radio.
Opéra
de Mozart. Et dans une seule bouffée, toutes ces nuits de Vienne, élé
64
e, parties d’échecs avec le baryton viennois de l’
Opéra
de New York, bains de soleil dans un parterre de jeunes déesses améri
65
par le bras vers les jardins. Des ballerines de l’
opéra
dansent autour d’une vasque, dans un théâtre de grands buis taillés à
66
levant sa coupe de champagne rit et déchaîne des
opéras
. — « Comme elle est laide, mais une voix à faire mal de bonheur, mais
67
d de sa pelouse soignée. Au coin de la place de l’
Opéra
, une demi-douzaine de SS bottés me barrent la route, agitant des tron
68
e repas en public, à des tables dressées devant l’
Opéra
. Tout cela sans trop de gaieté, avec une sorte d’application. Apprent
69
ue l’on voit encore dans un café de la place de l’
Opéra
paraissent, il faut l’avouer, justifier les slogans grossiers de la p
70
7 mars 1936 Comme je traversais la place de l’
Opéra
, hier vers minuit, des camelots criaient une édition spéciale du jour
71
is heures de l’après-midi, dans un café près de l’
Opéra
. Je dis à mon compagnon, le dramaturge suisse allemand L… : — Vous y
72
seuil du café, l’on aperçoit toute la place de l’
Opéra
. Des milliers de SA et de SS y sont déjà rangés, immobiles. Le Führer
73
œur même de l’été qui vient, on donne Tristan à l’
Opéra
. J’ai pris les deux dernières places libres. Le taxi qui nous emmène
74
de grandes flammes jaillies des guichets 65. À l’
Opéra
, les décors sont affreux, comme toujours, les voix allemandes, comme
75
l’homme avec qui et pour qui je voudrais faire un
opéra
, un jeu sacré… Chaque soir vers sept heures, au Florian, place Saint-
76
vaporeux, comme les idylles du xviiie , non pas l’
opéra
romantique, bien moins encore ces planches de minéralogie que nous ba
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nvoie à Berne. 24 mai 1940 Écouté la radio.
Opéra
de Mozart. Et dans une seule bouffée, toutes ces nuits de Vienne, élé
78
e, parties d’échecs avec ce baryton viennois de l’
Opéra
de New York, bains de soleil dans un parterre de jeunes déesses améri
79
s la popularité du bonhomme Schlemihl. Je fus à l’
Opéra
. On y donnait du Strauss. Je ne connaissais pas le livret d’Hofmannst
80
Vous êtes, Messieurs, les députés de Mozart, de l’
opéra
, des symphonies et des Passions ; les députés de Goethe et de la litt
81
Vous êtes, Messieurs, les députés de Mozart, de l’
opéra
, des symphonies et des Passions ; les députés de Goethe et de la litt
82
otions de personne et de vocation, synthèse qui s’
opéra
durant les premiers siècles de notre ère, qui s’épanouit avec la Rena
83
Enrichir le répertoire international (orchestres,
opéras
et solistes) de nouveaux noms et nouvelles œuvres. 3. Créer un lieu d
84
Technique, style, esthétique. 4. L’influence de l’
opéra
moderne sur le développement du langage musical. 5. Qu’est-ce qu’un b
85
érivé de Tristan), du tableau de chevalet ou de l’
opéra
, du concerto, de la symphonie ou de la façade d’un palais. Nos modèle
86
ie soviétique ; mais le sort d’une ballerine de l’
Opéra
de Moscou est certainement plus enviable que celui d’un savant qui do
87
donné à Paris plus de cent symphonies, concertos,
opéras
et ballets, durant trente jours, sans que s’y glisse une mesure de mu
88
ni exclusives. En revanche, la scission nette qu’
opéra
le christianisme dès son établissement officiel dans l’Empire a créé
89
cuper pendant cinq ans le poste de directeur de l’
Opéra
d’Amsterdam, qu’il quitte pour se vouer à Genève au développement d’u
90
pendant les cinq dernières années, directeur de l’
Opéra
national de Hollande, à Amsterdam. ad. « Personalia », Bulletin du
91
, et avec elle la froideur des bons élèves. » ⁂ L’
opéra
célèbre du compositeur américain Gershwin, Porgy and Bess, mettant en
92
de la version en oratorio qui a été tirée de cet
opéra
où Rougemont sut se montrer poète et où Honegger trouva une de ses pl
93
ni exclusives. En revanche, la scission nette qu’
opéra
le christianisme dès son établissement officiel dans l’Empire a créé
94
en Âge scolastique à la Renaissance, siècles où s’
opéra
lentement la difficile synthèse gréco-chrétienne, puis de la philosop
95
peut interpréter (dans la légende primitive et l’
opéra
) comme un amour dédié à sa propre âme81, dont Iseut ne serait que l’i
96
bliable, une interprétation triple et unique de l’
opéra
, du mythe, et de l’essence de la musique occidentale. En voici l’argu
97
ée de Mozart : elle a pour but de démontrer que l’
opéra
de Mozart est le mythe pur, intégralement manifesté en chaque détail
98
ée », d’où « la valeur classique absolue » de son
opéra
. On pourra multiplier les Faust 100, car « l’idée de Faust suppose un
99
duire une Ilias post Homerum. Du commentaire de l’
opéra
lui-même (dont la pénétration proprement musicale est stupéfiante, Ki
100
sur les personnages imaginaires du roman et de l’
opéra
en lesquels s’illustrent ces mythes ; puis une série d’observations (
101
ubliable une interprétation triple et unique de l’
opéra
, du mythe, et de l’essence de la musique occidentale. En voici l’argu
102
ée de Mozart : elle a pour but de démontrer que l’
opéra
de Mozart est le mythe pur, intégralement manifesté en chaque détail
103
ée », d’où « la valeur classique absolue » de son
opéra
. On pourra multiplier les Faust 28, car « l’idée de Faust suppose une
104
duire une Ilias post Homerum. Du commentaire de l’
opéra
lui-même (dont la pénétration proprement musicale est stupéfiante, Ki
105
peut interpréter (dans la légende primitive et l’
opéra
) comme un amour dédié à sa propre âme114, dont Iseut ne serait que l’
106
Mythe symbolise avec une grande simplicité dans l’
opéra
, Don Juan n’est plus qu’un corps, qu’on nous montre mangeant, buvant
107
cette révolution générale et antichrétienne qui s’
opéra
dans les mœurs, qu’une habile anarchie, et qu’une confusion symétriqu
108
— entretiennent chacune un ou deux orchestres, un
opéra
, un festival, plusieurs théâtres. Les collections privées de peinture
109
on se bornait à dire qu’un musicien composait un
opéra
, qu’un peintre composait un tableau. Aujourd’hui, on dit qu’il « crée
110
’avant-garde en Suisse : architecture, théâtre et
opéra
. Il y eut une renaissance régionaliste de la Suisse romande sous l’im
111
x, comme les idylles du xviiie siècle, non pas l’
opéra
romantique, bien moins encore ces planches de minéralogie que nous ba
112
x, au premier rang desquels Zurich, qui monte des
opéras
nouveaux, et Lucerne, qui rassemble les chefs et les solistes les plu
113
ermeister, fêtés par toute l’Allemagne pour leurs
opéras
, Wladimir Vogel, qui expérimente avec passion, et toute une jeune gén
114
ois, et l’école d’Avignon de peintres italiens, l’
opéra
français de Lully, et ainsi de suite à l’infini. À Genève, Stravinsky
115
elle leur faisait préférer aux réceptions ou à l’
opéra
le travail nocturne des commissions. C’est elle qu’il s’agirait de re
116
nir une place décisive et axiale : c’est là que s’
opéra
la rencontre de la plupart des courants « européistes » jusqu’alors é
117
ns sous l’emprise de ce mythe dégénéré en romans,
opéras
, puis films, chansonnettes, etc. Ce n’est donc pas une invention réce
118
marquantes du xx e siècle dans l’Occident libre.
Opéras
, ballets, concerts, théâtre, expositions, conférences et débats publi
119
des surprises initiales, — tableaux, symphonies,
opéras
, ballets, poèmes, et leurs commentateurs, et leurs exécutants, et ceu
120
donné à Paris plus de cent symphonies, concertos,
opéras
et ballets, durant trente jours, sans que s’y glisse une mesure de mu
121
bre et chante, danse ou déploie les fastes de ses
opéras
dans les plus beaux décors du monde : ceux d’une nature humanisée par
122
et ce sont des projets de concerts, de ballets, d’
opéras
de tous les siècles qui, durant la saison prochaine, animeront l’Euro
123
, les mystères sur des parvis de cathédrales, les
opéras
dans des cours de palais, ou sur des places de petites villes dont le
124
. Je voudrais qu’ils cessent de dire comme dans l’
opéra
de Wagner : « Non, plus d’Isolde, plus de Tristan. » Le masochiste in
125
me disais qu’un jour je ferais quelque chose, un
opéra
peut-être, avec et pour cet homme selon mon cœur… Mais ce n’était pas
126
ères : d’une manière générale, le rayonnement des
opéras
et des orchestres demeure municipal, n’atteint pas les dimensions rég
127
té, triomphe du Jour, et le soir même je vais à l’
Opéra
, où l’on donne Tristan, cette revanche de la Nuit. Habet Acht ! Habe
128
soirs d’été. Sur toutes les places, on jouait des
opéras
dans des décors de marbre jaune. Et dans la forteresse Lobrienac para
129
font nos romans, nos poèmes, nos chansons et nos
opéras
. C’est le sentiment qui s’exalte de tout ce qui s’oppose au désir, sé
130
ulement dans la poésie, le roman, le théâtre et l’
opéra
, mais aussi et d’abord dans la mystique, non moins liée au langage qu
131
d’abord et le roman, puis le théâtre et, enfin, l’
opéra
. Encore faut-il bien préciser que le moment subversif, anarchique, in
132
bre et chante, danse ou déploie les fastes de ses
opéras
dans les plus beaux décors du monde : ceux d’une nature humanisée par
133
et ce sont des projets de concerts, de ballets, d’
opéras
de tous les siècles qui, durant la saison prochaine, animeront l’Euro
134
, les mystères sur des parvis de cathédrales, les
opéras
dans des cours de palais, ou sur des places de petites villes dont le
135
t les mêmes formes : la symphonie, le concerto, l’
opéra
, le tableau de chevalet, le portrait, etc., ignorés ou proscrits par
136
nglaise moderne, les comédies de Shakespeare, les
opéras
de Wagner, les récits oniriques du surréalisme, la part du rêve dans
137
Le mythe et l’
opéra
(1979)y Nous sortons à peine d’une période où l’on disait l’opéra
138
us sortons à peine d’une période où l’on disait l’
opéra
passé de mode, parce que régnait la mode des avant-gardes en successi
139
, envoûtante et parfois mortelle. Tous les grands
opéras
, tous les « vrais », voudrais-je dire, sont des émergences du Mythe,
140
mythe de la passion — il est l’autre sommet de l’
opéra
. À la chanson d’aube de Brangaine qui du haut de la tour avertit les
141
e ne peut traduire. Faut-il penser que les autres
opéras
, composés sur des thèmes d’histoire comme Don Carlos ou des anecdotes
142
tous, ne fût-ce que pour savoir si ma clé joue… L’
opéra
: une école de l’âme, s’il est vrai, selon les gnostiques, que l’âme
143
savante manque à notre désir » (Rimbaud). Mais l’
opéra
, impatiemment interrogé par la jeunesse, lui dira-t-il peut-être un j
144
mage et reconnais ton rêve ? y. « Le mythe et l’
opéra
», Le Grand Théâtre de Genève, Genève, Fondation du Grand Théâtre de
145
essentait que son aventure s’achèverait comme les
opéras
de Wagner : dans une mort théâtrale et triomphale. Et j’ai longuement
146
e soirées, durant ce même mois de décembre, qu’un
opéra
« célèbre mais peu connu » allait être enfin révélé grâce au film tou
147
ture, le roman, toute la littérature, y compris l’
opéra
sont sortis de là, et le reste est sorti de la civilisation germaniqu
148
istence des Occidentaux, dans la littérature et l’
opéra
bien sûr, mais aussi dans l’art de la guerre et enfin dans la crise d