1
e nationalisme. L’Orient efféminé ; — en face : l’
Ordre
romain. Or l’ordre, pour M. de Montherlant comme pour Maurras, est ce
2
rient efféminé ; — en face : l’Ordre romain. Or l’
ordre
, pour M. de Montherlant comme pour Maurras, est ce qu’il importe de s
3
s contemple, ému de « cette ivresse qui naît de l’
ordre
», et aussi parfois, de la pensée que « sur ces corps de l’entre-deux
4
on, le protestantisme affirme qu’il existe divers
ordres
de sainteté ». Cette mère qui s’est sacrifiée aux siens, n’était-ce p
5
favoriser son expansion. — Mais je trouve en moi
ordre
et désordre, raison et folie, etc. Si je les cultive simultanément il
6
Jean Cocteau, Rappel à l’
ordre
(mai 1926)t Sous ce titre, le plus étonnant peut-être qu’il ait tr
7
ns doute faudrait-il préciser ce qu’il entend par
ordre
, et montrer que si cet ordre l’écarte de Dada, il ne le conduit pas p
8
ce qu’il entend par ordre, et montrer que si cet
ordre
l’écarte de Dada, il ne le conduit pas pour autant à l’Académie. Diso
9
mie. Disons pour aller vite que sa recherche de l’
ordre
révèle simplement une volonté de construire jusque dans le grabuge, q
10
se faneront pas. t. « Jean Cocteau : Rappel à l’
ordre
(Stock, Paris) », Bibliothèque universelle et Revue de Genève, Genève
11
onnée, où l’idée de la civilisation et celle de l’
ordre
sont chaque jour confondues ». Nous cherchons à conquérir non le mond
12
Nous cherchons à conquérir non le monde, mais son
ordre
. Nous humilions sans trêve notre sensibilité au profit de ce « mythe
13
tend notre esprit. La passion apparaît dans notre
ordre
social « comme une adroite fêlure ». Notre morale est entièrement sub
14
it à parler des choses de la foi comme étant d’un
ordre
qui leur échappe ; de même je récuse ici certain sens critique dont o
15
aire, etc., et tout ce qui leur correspond dans l’
ordre
politique par exemple. Parce que c’est très beau, ridiculement, spiri
16
es, chapelets d’optimisme, tyranniques évidences,
ordre
et désordre, principes de Descartes, mathématiques aux pinces de crab
17
ilisation apparaissent plus nettement. Un certain
ordre
s’élabore, ou, pour mieux dire, une organisation générale de la vie m
18
en est l’esclave. Pour s’être exclu lui-même de l’
ordre
de la nature, il est condamné à ne plus saisir que des rapports abstr
19
se de M. Marcel de ce qu’elle « mène loin… dans l’
ordre
moral ». Et quand cela serait ! dirons-nous, — avec le Benda qui ne t
20
L’
ordre
social. Le Libéralisme. L’inspiration (novembre 1929)u L’ordre s
21
ibéralisme. L’inspiration (novembre 1929)u L’
ordre
social Il y avait une fois un jeune homme comme les autres. Soudai
22
histoire, en effet, lui valut une Muse. u. « L’
ordre
social. Le Libéralisme. L’inspiration », Revue de Belles-Lettres, Lau
23
publique. C’est à peine assez pour indiquer leur
ordre
de grandeur ; à quoi je me bornerai. Il a paru sur le sujet de l’inst
24
disciplines se succèdent sans transition, dans un
ordre
absolument fortuit, de manière à prévenir toute concentration de l’es
25
ire sortir le beau miracle d’une civilisation aux
ordres
de l’Esprit. Mais il faudrait que dès maintenant se constituent ces é
26
lites, et cela ne se peut que si les tenants de l’
ordre
spirituel retrouvent le courage d’être, malgré les mots14, des anarch
27
anité s’avachirait totalement. Mais il est dans l’
ordre
qu’elle beugle longuement tout en le suivant. Que faire, diront les g
28
ibilité nous aiderait à retrouver l’accord avec l’
ordre
naturel. La culture de notre force de pensée nous rendrait une libert
29
publique. C’est à peine assez pour indiquer leur
ordre
de grandeur ; à quoi je me bornerai. Il a paru sur le sujet de l’inst
30
disciplines se succèdent sans transition, dans un
ordre
absolument fortuit, de manière à prévenir toute concentration de l’es
31
ire sortir le beau miracle d’une civilisation aux
ordres
de l’Esprit. Mais il faudrait que dès maintenant se constituent ces é
32
élites et cela ne se peut que si les tenants de l’
ordre
spirituel retrouvent le courage d’être, malgré les mots 14, des anarc
33
anité s’avachirait totalement. Mais il est dans l’
ordre
qu’elle beugle longuement tout en le suivant. Que faire, diront les g
34
ibilité nous aiderait à retrouver l’accord avec l’
ordre
naturel. La culture de notre force de pensée nous rendrait une libert
35
ds, ils rencontrent des talents distingués. À cet
ordre
d’ambition convient seule l’activité de la critique. Trois ou quatre
36
ne liberté ». Simond réclame « un parti pris…, un
ordre
de valeurs, si arbitraire qu’il soit, mais volontairement, assumé ».
37
— que ces limites rendent absurde l’adoption d’un
ordre
de valeurs « arbitraire », mais obligent l’homme à « assumer » d’auta
38
u’il y a peu de poètes par le monde. C’est dans l’
ordre
des choses, et l’on sait qu’il suffit de très peu de sel pour rendre
39
odes, c’est en réalité le soumettre aux lois de l’
ordre
matériel ; c’est se condamner donc à ne l’apercevoir que dans ses ser
40
l « passe l’homme » et participe, en esprit, d’un
ordre
transcendental. Un seul fut parfaitement Homme : c’était un dieu. N’a
41
tre auteur, que ce mélange de représentants de ne
ordre
de toutes les races compose quelque chose d’assez hideusement provinc
42
-même, à des analyses ou à des réductions du même
ordre
. Lui est des pieds à la tête un homme de 1930 ; et en même temps il s
43
out fait, dont on agrémente des digressions sur l’
ordre
social. Mlle Engel constate que « les plus grands poètes français du
44
lence contre les idées subversives de son fils un
ordre
social dont l’avantage évident est de le mettre à l’abri de la vérita
45
e ce jour-là, il entrerait en bataille contre cet
ordre
de choses. Il se délivre progressivement de tous ses intérêts matéri
46
’un tel livre me paraît résider avant tout dans l’
ordre
des faits qu’il met en jeu, dans la problématique qu’il parvient à su
47
privés du droit d’affirmer rien de certain dans l’
ordre
de la connaissance, cependant ils seraient en droit d’agir, car on s’
48
passionné de l’effort immédiat. Qu’un fait de cet
ordre
puisse être tenu pour crucial, je veux croire qu’on ne le contestera
49
qui seule compte certaine « originalité » dans l’
ordre
— au mieux — esthétique, je ne m’en étonnerai point. Il s’agit simple
50
tout craque et nous appelle. Sur les tenants d’un
ordre
délabré, le Souci tend son aile mortifère, — la « Frau Sorge » de not
51
ce et « actuelle » de la pensée, inséparable d’un
ordre
humain total. b. « Cause commune », Présence, Lausanne et Genève, n°
52
e de mots. Il n’y a pas de « guerre » en Chine, l’
ordre
règne à Varsovie, et en France on ne se tue plus que par amour. (Mais
53
invoque toujours un prétexte élevé : maintenir l’
ordre
, porter au loin la civilisation, sauvegarder des « valeurs » que l’on
54
t pas de quoi nous troubler. Mais il arrive que l’
ordre
bourgeois, protecteur de la non-violence chère à ses tenants, manifes
55
à accepter les suites inéluctables, jusque dans l’
ordre
matériel. Suites encore imprévisibles, mais qu’il nous appartient, dè
56
faire apparaître, fût-ce brutalement, ce que l’«
ordre
» bourgeois prétend mensongèrement avoir vaincu. À force d’avoir ridi
57
ion », dans Plans, n° 9. 3. Cf. René Dupuis, « L’
ordre
», dans Plans, n° 11. b. « Sur la violence bourgeoise », Plans, Pari
58
’homme. Après quoi seulement l’on distinguerait l’
ordre
de grandeur du grief qu’il fait à ce temps. C’est ce qu’en vain l’on
59
rche querelle au monde, c’est que, jusqu’à nouvel
ordre
, je lui fais encore confiance ». Ainsi se termine ce livre amer, sans
60
des conséquences nécessaires de la pensée dans l’
ordre
pratique) « est protestant ». Mais, d’autre part, cette soif d’action
61
n. Ou bien il faut leur rappeler des vérités d’un
ordre
tel que leur seule existence — si elles existent — rende vaines les p
62
conduiraient à des conclusions dangereuses pour l’
ordre
établi. « Nous vivons dans un temps où les philosophes s’abstiennent.
63
justice actuelle et les fins que lui assigne l’«
ordre
» bourgeois. Une manifestation comme celle de la rue du Cherche-Midi
64
ble « manifestation du régime ». Tout aveu de cet
ordre
concourt à la ruine de ses auteurs. Un régime fort, usant de ses pouv
65
— un certain nombre de choses à dire, un certain
ordre
de vérités qu’il n’est plus possible de taire. Mais c’est en vain que
66
n »), le transcendant au temporel, il y a lieu et
ordre
d’attester que nous n’avons rien mérité, sinon la colère de Dieu. En
67
la race, et à la lâcheté publique, il y a lieu et
ordre
d’attester la scandaleuse doctrine du « salut de grâce et bonté pure
68
la volonté supposées non déchues, il y a lieu et
ordre
d’attester avec l’un des prophètes de ce temps, que la raison d’un ho
69
ces » et qui s’appelle Production, il y a lieu et
ordre
d’attester qu’« une seule chose est nécessaire ». Et qu’heureux sont
70
soi, mais qui se manifeste au contraire comme un
ordre
, personnellement adressé à chacun de nous. Vérité actuelle aux deux s
71
u désespoir. Mais, d’autre part, en vertu du même
ordre
des choses, la dialectique chrétienne rejette tout désespoir qui ne s
72
conclure qu’à partir de concepts réduits au même
ordre
, mais ce n’est pas ici du concept de la foi que nous parlons. C’est d
73
re disposition ; elle survient, et c’est alors un
ordre
que nous recevons et qui nous meut parmi les hommes tels qu’ils sont,
74
naire. Nous ne pouvons être ni conformistes — les
ordres
de la foi sont absolus — ni réformistes, n’ayant rien qui nous assure
75
’abord les idoles, menaçantes. Et puis rester aux
ordres
de l’esprit. Nous n’avons pas à prendre d’assurances sur l’avenir. No
76
s : et tout le reste est affaire d’obéissance aux
ordres
imprévisibles et concrets de la Parole. Point de « synthèse », point
77
ps ; ne pouvant accepter de nous battre pour un «
ordre
» et des « idéaux » criminels. Il y a la guerre proche. La ferons-nou
78
tendre que cette force surhumaine d’entrer dans l’
Ordre
de la Pauvreté, qui vaincra toutes les révolutions — après les avoir
79
brutalité paraît fausse, parce qu’elle impose un
ordre
arbitraire au prix d’un désordre. Mais à l’Allemand, cette sorte-là d
80
signification d’un accident social réductible à l’
ordre
imposé. Passant à la limite du sentiment, là où il prend une valeur d
81
as que l’on a réuni tant de richesses de tous les
ordres
— pour rien. Exactement. Ni plaisir ni profits. Voilà bien à quels je
82
il y ait peu de poètes par le monde. C’est dans l’
ordre
des choses, et l’on sait qu’il suffit de très peu de sel pour rendre
83
ls n’auront pas demain leur commandement dans cet
Ordre
du Sacrifice auquel rêve l’Europe, qu’elle redoute encore, mais qui f
84
brutalité paraît fausse, parce qu’elle impose un
ordre
arbitraire au prix d’un désordre. Mais à l’Allemand, cette sorte-là d
85
signification d’un accident social réductible à l’
ordre
imposé. Passant à la limite du sentiment, là où il prend une valeur d
86
as que l’on a réuni tant de richesses de tous les
ordres
— pour rien. Exactement. Ni plaisir ni profits. Voilà bien à quels je
87
il y ait peu de poètes par le monde. C’est dans l’
ordre
des choses, et l’on sait qu’il suffit de très peu de sel pour rendre
88
ls n’auront pas demain leur commandement dans cet
Ordre
du Sacrifice auquel rêve l’Europe, qu’elle redoute encore, mais qui f
89
savaient, ils acceptaient ce fait, et posaient l’
ordre
en face de lui comme un défi manifestant la vocation de l’homme : le
90
on de l’homme : le fond de la réalité n’est pas l’
ordre
mais le chaos. Voilà qui étonne encore trop de braves gens, nés dans
91
ut. Certes, les apparences, les subsistances de l’
ordre
masquent à nos vues immédiates toute l’ampleur de la catastrophe. Il
92
pour régler leurs consommations. C’est beaucoup d’
ordre
encore, si l’on y pense : mais le fait est que déjà l’on y pense, et
93
ut désigner d’un mot simple, et qui figure dans l’
ordre
naturel comme un reflet de la communion des saints : notre histoire,
94
uvait dans son héritage des vertus de prudence, d’
ordre
et d’autorité, un goût marqué pour l’argumentation et la dialectique
95
is le fait est que le seul grand succès, dans cet
ordre
, est allé au livre de Céline, Voyage au bout de la nuit, chef-d’œuvre
96
essai rendu nécessaire par le besoin de mettre en
ordre
l’énorme quantité de faits nouveaux que nous découvrons. Retour à l’i
97
on réside dans leur effort pour « christianiser l’
ordre
social ». Certains même parlent déjà du devoir qu’aurait l’Église de
98
ais qu’entendent-ils par « christianisation, de l’
ordre
social » ? Ont-ils distingué clairement le péril de sécularisation de
99
. Heuson (Amérique). C’est un document de premier
ordre
sur la « rupture » à laquelle nous travaillons tous ici. 9. Son aut
100
a victoire est d’être éveillé. Tel est pour lui l’
ordre
, le commandement. Mais que les chrétiens, fatigués de la lutte, vienn
101
eillé. On a essayé de nous faire croire que cet «
ordre
» social qui nous blessait, c’était un aspect nécessaire de l’« ordre
102
ous blessait, c’était un aspect nécessaire de l’«
ordre
chrétien » du monde. Nous ne l’avons pas cru longtemps, — le temps de
103
Une église « établie » établissant à son tour un
ordre
injuste du monde et s’appuyant sur lui, en réalité n’est plus l’Églis
104
raison, il ne peut s’en targuer pour fonder un «
ordre
chrétien » ; et s’il le fonde, c’est en réalité sur une tout autre fo
105
sement optimistes encore. Toutes ces formules d’«
ordre
chrétien » ont été plus ou moins réalisées, et constituent dans leur
106
es églises qui se crurent en droit d’édicter un «
ordre
chrétien », se fondaient toutes, et se fondent encore, sur une concep
107
de confondre la morale petite-bourgeoise avec les
ordres
de la foi. Et l’on a vu Babitt. Mais n’allons pas chercher si loin. O
108
comme une force positive contre une force de même
ordre
. Assez de cette « politique chrétienne » où l’on embarque une prétend
109
nc. La politique est affaire de systèmes ; mais l’
ordre
, pour le chrétien, sera toujours de vouloir sur le champ le plus just
110
tte foi est inaliénable. Elle ne constitue pas un
ordre
: elle donne des ordres, simplement. Elle n’est jamais entrée en coll
111
. Elle ne constitue pas un ordre : elle donne des
ordres
, simplement. Elle n’est jamais entrée en collusion avec aucune durée,
112
roisième République… 2. Et non pas au nom d’un «
ordre
social chrétien qui s’opposerait au désordre actuel, capitaliste ou m
113
e du chrétien est immédiate, indubitable ; mais l’
ordre
chrétien, dont certains parlent, où est-il aujourd’hui ? Faudrait-il
114
-mêmes. Il n’y a pas de solutions, — il y a des
ordres
1. Celui qui veut vraiment agir ne demande pas d’abord un programm
115
st précisément une force qui se manifeste par des
ordres
personnels, et ces ordres sont pratiques, ou ils ne sont rien. On dir
116
ui se manifeste par des ordres personnels, et ces
ordres
sont pratiques, ou ils ne sont rien. On dirait, à entendre parler cer
117
en termes généraux, n’étant pas autre chose qu’un
ordre
qui me dit, à tel endroit précis du temps et de l’espace : voici ce q
118
eut que renvoyer à la seule force d’où provient l’
ordre
véritable. La décision éthique est toujours choix : on ne peut choisi
119
en claire. Nous préférons demander aux hommes ces
ordres
que l’on ne peut attendre que de Dieu : parce qu’avec les hommes, nou
120
le bien absolu. C’est ici que nous entrons dans l’
ordre
de l’éthique quotidienne. L’humaniste va chercher une solution humain
121
u’est sa vie. Le chrétien va chercher à obéir aux
ordres
de sa foi, fût-ce même au mépris de sa vie : tel est le fondement de
122
s nombreux, du plus allemand ou du plus riche à l’
ordre
spirituel, c’est-à-dire au bien du prochain. Elle sera au contraire l
123
irituelle, notre tâche constructive est d’abord d’
ordre
spirituel. Qui dit précédence dit primauté. 2° que dans l’ordre, immé
124
l. Qui dit précédence dit primauté. 2° que dans l’
ordre
, immédiatement consécutif, des institutions et des lois, je ne vois r
125
ignant au-delà d’elle-même une réalité d’un autre
ordre
et que les mots n’atteignent jamais directement ?… Nous développerons
126
choix et quelles conséquences il entraîne dans l’
ordre
politique, par exemple, que notre temps croit devoir considérer comme
127
ion » ait imposée à l’homme. Si nous refusons « l’
ordre
» établi, nous ne refusons pas moins les « révolutions » établies, ég
128
rvateur. Trop ont un intérêt précis à confondre l’
ordre
véritable avec le statu quo. L’esprit n’est pas non plus pour nous c
129
édiatement que, lorsqu’on édifie un système et un
ordre
: A) si l’on ne part pas de l’acte, on ne part pas du tout ; B) si l’
130
de passer, dès maintenant, à la construction d’un
ordre
qui implique la rupture totale avec le désordre régnant. Nous nous en
131
ologie, réalité qui, pour le chrétien, reste d’un
ordre
radicalement hétérogène à tout ordre terrestre. V. — Nous n’ignoron
132
, reste d’un ordre radicalement hétérogène à tout
ordre
terrestre. V. — Nous n’ignorons pas que l’expression de « révolutio
133
de l’injustice, mais sans force pour concevoir l’
ordre
. Ni l’infamie, ni l’utopie ! disent-ils. Entendons — et c’est la véri
134
établies d’avoir « prématurément » bouleversé un
ordre
social, qu’elles n’étaient pas encore en mesure de rénover radicaleme
135
du pouvoir, dégénérer en dictatures. « L’État, l’
Ordre
social, la Centralisation, l’Autorité et la Discipline se trouvent ai
136
tenant, dans le calme et l’audace spirituelle, un
ordre
qui fasse de l’« homme », et non plus de l’État ou de l’Argent, son b
137
iers à refuser, sous de très pieux prétextes, les
ordres
de la Parole de Dieu ? « Alors que toujours, et aujourd’hui encore, l
138
2° Dans l’état présent des choses, il n’y a pas d’
ordre
concevable sur le plan capitaliste, au déterminisme duquel les soviet
139
maine telle que nous l’avons définie. 5° Dans l’«
Ordre
nouveau », les institutions reproduisent à tous les degrés le conflit
140
prenons pour norme ce conflit, étendu à tous les
ordres
de l’activité humaine : politique, économique et culturel. Telle est
141
conomique et culturel. Telle est la base de notre
ordre
. Cet ordre est nouveau en ceci qu’il ne peut être établi que par un c
142
t culturel. Telle est la base de notre ordre. Cet
ordre
est nouveau en ceci qu’il ne peut être établi que par un changement d
143
2° Dans l’état présent des choses, il n’y a pas d’
ordre
concevable sur le plan capitaliste, au déterminisme duquel les soviet
144
assumer son moi contradictoire pour le mettre aux
ordres
de la foi. C’est une colle de scolastiques ; elle alimentera quelque
145
lorsque « mettant les pouces », je me rends à son
ordre
. 2. On comprend dès lors l’attrait que le thomisme a exercé à un mome
146
n choix, une décision, — un acte d’obéissance à l’
ordre
« tombé du ciel ». Comment parler de la « restauration intégrale d’un
147
onnu ou inconnu, passé ou à venir, mais bien d’un
ordre
, reçu hic et nunc, et d’une présence, qui juge tout. x. « Petites n
148
si ce savoir n’est pas pour moi, à tel moment, un
ordre
ou une tentation. Quand cesserons-nous d’agiter des problèmes qui n’o
149
canique étatiste et dictatoriale qui tient lieu d’
ordre
dès que l’homme renonce à assumer personnellement son risque et celui
150
uisque ce pouvoir n’a pas d’autre fondement que l’
ordre
révélé par Jésus-Christ. Si le tu a le droit de venir troubler ma qui
151
ou hitlériens, ce sont des réalités générales, d’
ordre
statistique ; des considérations, par exemple, sur le développement é
152
alité décisive. Tous, nous avons reçu de Dieu cet
ordre
: tu aimeras ton prochain comme toi-même. Tous donc, nous avons reçu,
153
ssibles que dans cet acte unique d’obéissance à l’
ordre
de Dieu, qui s’appelle l’amour du prochain. Je dis bien : acte, et il
154
aix comme d’autres ont cherché la puissance, ou l’
ordre
, ou l’aventure, ou le plaisir. Cette ardeur est évidemment maladive.
155
e donner sa réelle et pratique importance, dans l’
ordre
des sanctions immédiates, à une opposition d’apparence toute philosop
156
ières revendications d’égalité furent néanmoins d’
ordre
strictement politique. On voulait un système fondé sur l’homme-en-gén
157
a communauté. Qu’il ait à en répondre. Il n’y a d’
ordre
qu’à ce prix. Une paix véritable ne saurait résulter de l’affaiblisse
158
que des antagonismes. La paix que nous voulons, l’
ordre
que nous voulons, la solidarité que nous voulons se fondera sur cette
159
p insister sur la portée d’une observation de cet
ordre
. Qu’est-ce que la personne, la singularité, la raison d’être d’un hom
160
ersonne »12, et comme le symbole impérieux de cet
Ordre
nouveau qu’il annonçait. « L’intelligence est une épée », écrivait-il
161
il écrit ». Voilà pourquoi, parti de recherches d’
ordre
poétique sur la métaphore chez Proust, Blake et Keats, il devait abou
162
ctrine, révolution signifie d’abord création de l’
ordre
. L’action sociale ne saurait être que la résultante irrépressible de
163
recours à la raison pour leur imposer le silence.
Ordre
géométrique, loi des choses muettes, mesure des apparences permanente
164
e, — l’homme le sait. Et sa dictature n’est pas l’
ordre
. Elle peut tuer les bêtes, couper les arbres et peupler les déserts ;
165
e siècle. Mais avant que d’y venir, et suivant l’
ordre
d’une Histoire dont la loi peut paraître souverainement illogique, no
166
se à toute la création, désormais replacée dans l’
ordre
originel. À cet instant, parce qu’il possède cette réponse, l’homme c
167
au monde — mais sans comprendre sa question — un
ordre
« humain » — mais sans connaître l’Homme — peut être caractérisé dans
168
vec ses Deux Sources pourrait s’aligner, dans cet
ordre
, avec un honnête romancier. On s’étonnera, sans doute, de m’en voir é
169
s positions philosophiques et leurs conclusions d’
ordre
politique et social. Ces conclusions ne manqueront pas d’impressionne
170
du désordre actuellement établi, qu’il se dénomme
ordre
bourgeois ou dictature. Ce processus peut apparaître assez paradoxal.
171
rsonne. Je n’en vois pas de plus haute dans notre
ordre
, ni de plus digne de conquête. La question reste, évidemment, de savo
172
la plus subversive, est la doctrine d’un certain
ordre
terrestre, d’un certain aménagement des activités, de la durée, des c
173
ivités, de la durée, des créations humaines. Tout
ordre
terrestre suppose une conception de l’homme, tel qu’il est ou tel qu’
174
atique, la politique de la contrainte armée, de l’
ordre
immuable, de la mesure (ou hiérarchie) sociale imposée. C’est une doc
175
savoir aussi qu’elle est intenable, parce que les
ordres
de la foi sont toujours imprévisibles, instantanés, et qu’ils ne souf
176
: pour le politique pur, il s’agit toujours d’un
ordre
établi ou d’un ordre à établir. Pour le croyant, il ne s’agit, d’abor
177
pur, il s’agit toujours d’un ordre établi ou d’un
ordre
à établir. Pour le croyant, il ne s’agit, d’abord, que d’un ordre reç
178
Pour le croyant, il ne s’agit, d’abord, que d’un
ordre
reçu. Mais dès que l’ordre est véritablement reçu, et accepté, il s’a
179
git, d’abord, que d’un ordre reçu. Mais dès que l’
ordre
est véritablement reçu, et accepté, il s’agit de l’exécuter. L’ordre
180
ment reçu, et accepté, il s’agit de l’exécuter. L’
ordre
reçu par le chrétien est dans l’instant, hic et nunc ; l’ordre imposé
181
r le chrétien est dans l’instant, hic et nunc ; l’
ordre
imposé par une politique est dans l’histoire, dans la durée. Mais il
182
ans l’histoire, dans la durée. Mais il faut que l’
ordre
reçu s’insère aussitôt dans l’histoire ; et le problème des moyens, s
183
moyen. Contre le réactionnaire, il affirme que l’
ordre
établi ne saurait être en aucun cas définitif ni suffisant. Contre le
184
r, par leur développement normal, les cadres de l’
ordre
ancien. Une doctrine rigoureuse, qui s’exprime directement dans une t
185
r rapidement le principe de cohésion de ces trois
ordres
. Dans l’ordre philosophique, l’Ordre nouveau suspend toutes ses défin
186
principe de cohésion de ces trois ordres. Dans l’
ordre
philosophique, l’Ordre nouveau suspend toutes ses définitions à l’act
187
dans un numéro spécial intitulé : Rupture entre l’
ordre
chrétien et le désordre établi. Esprit n’en reste pas moins le lieu d
188
parus dans Esprit trahissent la nostalgie d’un
ordre
établi par l’Église, dont nous savons tous les dangers pour l’Église
189
-ce que l’homme ? Une créature. Qu’est-ce que son
ordre
? La loi du Créateur. Le solitaire que Kierkegaard appelle, c’est l’h
190
’une révolte, en fin de compte, imaginaire. Car l’
ordre
de ce monde est lui-même en révolte contre l’ordre reçu de Dieu, qui
191
rdre de ce monde est lui-même en révolte contre l’
ordre
reçu de Dieu, qui sera l’Ordre du Royaume. Et nier une négation, c’es
192
n révolte contre l’ordre reçu de Dieu, qui sera l’
Ordre
du Royaume. Et nier une négation, c’est s’enfoncer dans le néant. Seu
193
la transformation que veut l’Esprit, s’oppose à l’
Ordre
. « Ne vous conformez pas à ce siècle présent, mais soyez transformés
194
de sa réalité. Celui-là seul connaît sa fin et l’
ordre
éternel de sa vie. Celui-là seul peut juger de ce monde, et s’y tenir
195
me, et j’entends, à l’homme tel qu’il est, dans l’
ordre
même de son péché. Ainsi Maurras, lorsqu’il dénonce les mythes de l’h
196
me au présent, où serait notre création ? Et si l’
ordre
que nous voulons n’était rien d’autre que la subversion du désordre o
197
ésordre où nous sommes nés, d’où viendrait donc l’
ordre
vivant ? On ne crée pas la vie en insultant la mort. Il faudra se tou
198
u désordre établi et le principe vivant du nouvel
ordre
. Ce pouvoir, nous le connaissons, dans la mesure où nous sommes humai
199
aire au bonheur, la religion mise au service de l’
ordre
, la permanence, les vertus trop massives. C’est l’espèce des immorali
200
gime plus qu’ils n’annoncent la venue d’un nouvel
ordre
. Une critique dépourvue de critère indépendant de la littérature est
201
nt le siècle de la décadence des lieux communs. L’
Ordre
, le Bien Public, la Richesse, la Puissance nationale, l’Honneur, l’Es
202
x qui connaissent la mesure connaîtront bientôt l’
ordre
et la culture que nous voulons. Nous rejoignons ici le propos de ces
203
lière est la parole que Dieu lui adresse comme un
ordre
; pour l’incroyant, c’est la mission dont il se sent responsable enve
204
exemple, entre vingt autres, et lisons-les dans l’
ordre
chronologique, qui n’est pas dépourvu d’enseignement. Crise ! déclare
205
précisent en méfiance lorsque Marquet parle de l’
ordre
nécessaire. De quel ordre s’agit-il ici ? Montagnon nous l’apprend, l
206
sque Marquet parle de l’ordre nécessaire. De quel
ordre
s’agit-il ici ? Montagnon nous l’apprend, lorsqu’il fait un panégyriq
207
: « La liberté ne se conçoit qu’en fonction d’un
ordre
sur lequel elle s’appuie, par où seulement elle a une signification.
208
seulement elle a une signification. » Mais si cet
ordre
est défini par la seule puissance de l’État, nous crions au « fascism
209
t électoral, mais qui empêtrent tout élan vers un
ordre
vraiment nouveau. C’est un effort doctrinal qu’il faudrait, — celui-l
210
l’argent que les bourgeois s’obstinent à nommer l’
ordre
social. Visage de l’État, Raison d’État, semblable aux raisons obscur
211
s sont rapprochés d’abord par leur opposition à l’
ordre
qui les moleste. Mais il s’agit ici de gens habitués à conduire leurs
212
dire un non désespéré. Ils chercheront un nouvel
ordre
. Leur communauté sera donc une communauté d’idéal autant que de refus
213
ie et la nation. La révolution nécessaire ne sera
ordre
qu’à ce prix. C’est là son vrai problème. m. « Jeunesse déracinée
214
l est permis de rechercher les témoignages dans l’
ordre
de la civilisation, et il est légitime d’en restaurer la mémoire, pou
215
idèle au roi, ne pouvait nuire au prestige et à l’
ordre
de l’État. D’autre part, tout ce qui fut entrepris de bon, sous Henri
216
française de l’unité à tout prix et dans tous les
ordres
, au mépris de toutes les diversités organiques et fécondes. C’est cet
217
contemporaine de celle de l’homme abstrait dans l’
ordre
politique. Et l’extension de cette science mesure assez exactement l’
218
n scepticisme : elle renverse de fond en comble l’
ordre
des valeurs établies par le rationalisme et le collectivisme, elle pr
219
ectif elle oppose son exigence proximiste. Dans l’
ordre
personnel, les relations les plus « valables » sont celles qui exigen
220
de chacun ? Prenons garde de retomber ici dans un
ordre
contractuel où la personne abritée par la loi perde à la fois son ris
221
irresponsabilité des hommes reliés ? Qu’importe l’
ordre
de l’État, s’il se maintient au prix du désordre privé ? Qu’importe,
222
’ai fait, et je ne sais rien d’autre. J’ai reçu l’
ordre
, et ce pouvoir ordonnateur, irréfutablement est là, rendu visible. J’
223
Le surréalisme garde une valeur de fait témoin, d’
ordre
spirituel ; à ce titre, il marque une époque, bien plus qu’une littér
224
d’une erreur plus profonde. Elle traduit, dans l’
ordre
social, une méconnaissance intime des valeurs et de leur hiérarchie.
225
s d’agir que je viens d’exposer appartiennent à l’
ordre
humain, et relèvent, pourrait-on dire, des intérêts de la pensée prot
226
étien sait que ce bras s’est tendu. La foi est un
ordre
reçu, obéi et ordonnateur. Elle contient tout ensemble, dans l’instan
227
est vrai d’autre part qu’une action quelconque, d’
ordre
intellectuel par exemple, ébranle nécessairement une suite de conséqu
228
as, je crois, de supprimer les difficultés de cet
ordre
, encore moins de les maquiller ; mais bien plutôt d’en assumer le ris
229
mmunistes et les fascistes, mais aussi contre « l’
ordre
établi » ; il dit pis que pendre la politique, et il voudrait que la
230
ou hitlériens, ce sont des réalités générales, d’
ordre
statistique ; des considérations, par exemple, sur le développement é
231
alité décisive. Tous, nous avons reçu de Dieu cet
ordre
: tu aimeras ton prochain comme toi-même. Tous donc, nous avons reçu,
232
ssibles que dans cet acte unique d’obéissance à l’
ordre
de Dieu, qui s’appelle l’amour du prochain. Je dis bien : acte, et il
233
, et c’est pourtant sur elles qu’on veut fonder l’
ordre
public. Mais ce peu de personnes existantes, n’est-ce pas déjà un ava
234
rai tenté de lui répondre qu’une ignorance de cet
ordre
est bien plutôt une espèce de refus… À chacun de s’examiner et d’épro
235
s et générales, ne sont pas celles qui assurent l’
ordre
le plus vivant. Ne nous laissons pas envoûter par l’exemple des dicta
236
ons pas envoûter par l’exemple des dictatures ! L’
ordre
extérieur imposé par l’État, au moyen des violences qu’on sait, peut
237
e que la fixation brutale d’un désordre réel. Cet
ordre
reste à la merci de la révolte suffisamment violente de quelques voca
238
cience en un péril pour la défense nationale et l’
ordre
public. Quatrième question. — Les personnalistes se réclament volont
239
u’il ne peut connaître que lorsqu’il en reçoit un
ordre
, une vocation, et qu’il exécute cet ordre18. L’Esprit souffle où il v
240
peu de raisons d’imaginer possible le saut dans l’
ordre
de la liberté. En effet, les nouvelles valeurs instituées pendant la
241
la plus subversive, est la doctrine d’un certain
ordre
terrestre, d’un certain aménagement des activités, de la durée, des c
242
ivités, de la durée, des créations humaines. Tout
ordre
terrestre suppose une conception de l’homme, tel qu’il est ou tel qu’
243
atique, la politique de la contrainte armée, de l’
ordre
immuable, de la mesure (ou hiérarchie) sociale imposée. C’est une doc
244
savoir aussi qu’elle est intenable, parce que les
ordres
de la foi sont toujours imprévisibles, instantanés, et qu’ils ne souf
245
: pour le politique pur, il s’agit toujours d’un
ordre
établi ou d’un ordre à établir. Pour le croyant, il ne s’agit, d’abor
246
pur, il s’agit toujours d’un ordre établi ou d’un
ordre
à établir. Pour le croyant, il ne s’agit, d’abord, que d’un ordre reç
247
Pour le croyant, il ne s’agit, d’abord, que d’un
ordre
reçu. Mais dès que l’ordre est véritablement reçu, et accepté, il s’a
248
git, d’abord, que d’un ordre reçu. Mais dès que l’
ordre
est véritablement reçu, et accepté, il s’agit de l’exécuter. L’ordre
249
ment reçu, et accepté, il s’agit de l’exécuter. L’
ordre
reçu par le chrétien est dans l’instant, hic et nunc ; l’ordre imposé
250
r le chrétien est dans l’instant, hic et nunc ; l’
ordre
imposé par une politique est dans l’évolution, dans la durée. Mais il
251
ns l’évolution, dans la durée. Mais il faut que l’
ordre
reçu s’insère aussitôt dans l’histoire ; et le problème des moyens, s
252
moyen. Contre le réactionnaire, il affirme que l’
ordre
établi ne saurait être en aucun cas définitif ni suffisant. Contre le
253
u désespoir. Mais, d’autre part, en vertu du même
ordre
des choses, la dialectique chrétienne rejette tout désespoir qui ne s
254
conclure qu’à partir de concepts réduits au même
ordre
. Mais ce n’est pas ici du concept de la foi que nous parlons. C’est d
255
re disposition ; elle survient, et c’est alors un
ordre
que nous recevons et qui nous meut parmi les hommes tels qu’ils sont,
256
tions qui prétendraient fonder notre salut sur un
ordre
terrestre. Mais toutes ces négations, nous les déclarerons au nom d’u
257
formisme nous est pratiquement interdit : car les
ordres
que donne la foi sont absolus, et ils s’opposent aux ordres de l’État
258
donne la foi sont absolus, et ils s’opposent aux
ordres
de l’État totalitaire. Mais d’autre part, le réformisme suppose trop
259
d’abord les idoles menaçantes. Et puis rester aux
ordres
de l’esprit. Nous n’avons pas à prendre d’assurances sur l’avenir. No
260
s : et tout le reste est affaire d’obéissance aux
ordres
imprévisibles et concrets de la Parole. Point de « synthèse », point
261
a victoire est d’être éveillé. Tel est pour lui l’
ordre
, le commandement. Mais que les chrétiens, fatigués de la lutte, vienn
262
eillé. On a essayé de nous faire croire que cet «
ordre
» social qui nous blessait, c’était un aspect nécessaire de l’« ordre
263
ous blessait, c’était un aspect nécessaire de l’«
ordre
chrétien » du monde. Nous ne l’avons pas cru longtemps, — le temps de
264
Une église « établie » établissant à son tour un
ordre
injuste du monde et s’appuyant sur lui, en réalité n’est plus l’Églis
265
raison, il ne peut s’en targuer pour fonder un «
ordre
chrétien » ; et s’il le fonde, c’est en réalité sur une tout autre fo
266
sement optimistes encore. Toutes ces formules d’«
ordre
chrétien » ont été plus ou moins réalisées, et constituent dans leur
267
es églises qui se crurent en droit d’édicter un «
ordre
chrétien », se fondaient toutes, et se fondent encore, sur une concep
268
de confondre la morale petite-bourgeoise avec les
ordres
de la foi. Et l’on a vu Babitt. Mais n’allons pas chercher si loin. O
269
comme une force positive contre une force de même
ordre
. Assez de cette « politique chrétienne » où l’on embarque une prétend
270
nc. La politique est affaire de systèmes ; mais l’
ordre
, pour le chrétien, sera toujours de vouloir sur le champ le plus just
271
te foi est inébranlable. Elle ne constitue pas un
ordre
: elle donne des ordres, simplement. Elle n’est jamais entrée en coll
272
. Elle ne constitue pas un ordre : elle donne des
ordres
, simplement. Elle n’est jamais entrée en collusion avec aucune durée,
273
une confrontation sur ce sujet : Rupture entre l’
ordre
chrétien et le désordre établi. Cet article y parut, « confronté » av
274
oisième République… 32. Et non pas au nom d’un «
ordre
social chrétien », qui s’opposerait au désordre actuel, capitaliste o
275
e du chrétien est immédiate, indubitable ; mais l’
ordre
chrétien, dont certains parlent, où est-il aujourd’hui ? Faudrait-il
276
le bien absolu. C’est ici que nous entrons dans l’
ordre
de l’éthique quotidienne. L’humaniste cherchera une solution humaine
277
lu qu’est sa vie. Le chrétien cherche à obéir aux
ordres
de sa foi, fût-ce même au mépris de sa vie : tel est le fondement de
278
son entre deux réalités à ce point inégales, et d’
ordre
essentiellement différent. D’une façon générale, cela n’a aucun sens
279
le de vie, valable en soi et propre à maintenir l’
ordre
, la prospérité et les rapports les plus confortables entre les humain
280
État. Il s’agit de s’en emparer. Un jour, vient l’
ordre
de marcher sur Paris. On installe au pouvoir le leader des antifascis
281
r les excès trop connus de certaines méthodes « d’
ordre
». Il y a des excès partout47 ; la malfaisance d’un régime ne saurait
282
me. Ils croient que le fascisme est le parti de l’
ordre
. Ils ne voient pas à quel niveau ni à quel prix s’établit cet ordre b
283
nt pas à quel niveau ni à quel prix s’établit cet
ordre
barbare53. J’ai montré, d’autre part, comment l’antifascisme socialis
284
. Que nous montre, en effet, l’Allemagne ? Dans l’
ordre
ecclésiastique, c’est le protestantisme qui s’oppose à l’esprit unita
285
et qui sauvegarde le principe fédéraliste. Dans l’
ordre
politique, ce sont les groupes « personnalistes » qui ont résisté le
286
La personne n’est jamais « au pas ». Elle est aux
ordres
de sa vocation, elle est seule responsable de son risque ; surtout, e
287
ps ; ne pouvant accepter de nous battre pour un «
ordre
» et des « idéaux » criminels. Il y a la guerre proche. La ferons-nou
288
tendre que cette force surhumaine d’entrer dans l’
Ordre
de la Pauvreté, qui vaincra toutes les révolutions — après les avoir
289
aix comme d’autres ont cherché la puissance, ou l’
ordre
, ou l’aventure, ou le plaisir. Cette ardeur est évidemment maladive.
290
e donner sa réelle et pratique importance, dans l’
ordre
des sanctions immédiates, à une opposition d’apparence toute philosop
291
ières revendications d’égalité furent néanmoins d’
ordre
strictement politique. On voulait un système fondé sur l’homme-en-gén
292
a communauté. Qu’il ait à en répondre. Il n’y a d’
ordre
qu’à ce prix. Une paix véritable ne saurait résulter de l’affaiblisse
293
ssement systématique des antagonismes. La paix, l’
ordre
, la solidarité que nous voulons se fonderont sur cette affirmation an
294
chose, pratiquement ! Quand on se meut dans l’
ordre
des vérités qui ne dépendent pas du rendement électoral, et qui sont
295
s spirituels qu’il nous faut commencer la mise en
ordre
du monde moderne. Importance d’une définition de la personne. Toute l
296
spirituel dont je me réclame a sa réalité dans l’
ordre
évangélique. Que dit donc l’Évangile ? « Les premiers seront les dern
297
ire : ce que l’homme place au premier rang d’un «
ordre
» humain et rien qu’humain sera au dernier rang de l’ordre spirituel,
298
umain et rien qu’humain sera au dernier rang de l’
ordre
spirituel, que Dieu ordonne. Et encore : le plus grand est celui qui
299
tat, il n’y a pas seulement la vision d’un nouvel
ordre
et d’une franchise plus énergique, il y a aussi une défense contre ce
300
e et d’Angleterre. Est-ce l’avènement d’un nouvel
Ordre
européen ? Aventures ? La révolution n’est pas une aventure. El
301
personnes animées par une certitude qui est de l’
ordre
du spirituel. Que ce spirituel-là vienne à faiblir, à douter de lui-m
302
’une révolution véritable, c’est la doctrine de l’
ordre
qu’elle entend établir. Doctrine et tactique sont absolument insépara
303
je dirai que ce fut le choc des « défenseurs de l’
ordre
» (les Anciens Combattants) et des gardiens de l’ordre. De part et d’
304
» (les Anciens Combattants) et des gardiens de l’
ordre
. De part et d’autre, une conception très vague de l’ordre ; de part e
305
e part et d’autre, une conception très vague de l’
ordre
; de part et d’autre, aucun pouvoir réel, aucune doctrine cohérente e
306
5. L’ordre nouveau est dès maintenant une mise en
ordre
. Cela signifie que la période de transition au nouvel état social est
307
de dictature. L’ordre nouveau sera l’œuvre d’un «
ordre
» analogue aux anciens ordres de chevalerie. Son honneur : le combat
308
sera l’œuvre d’un « ordre » analogue aux anciens
ordres
de chevalerie. Son honneur : le combat singulier. C’est-à-dire la con
309
oncrètes d’homme à homme, de prochain à prochain.
Ordre
pauvre : sa seule richesse consistant à savoir dépenser. Pauvre non p
310
par les témoignages de la liberté qu’elle assure.
Ordre
secret et fraternel au milieu de la foule des villes, je le vois grou
311
irituelle, notre tâche constructive est d’abord d’
ordre
spirituel. Qui dit précédence dit primauté. 2° que dans l’ordre, immé
312
l. Qui dit précédence dit primauté. 2° que dans l’
ordre
, immédiatement consécutif, des institutions et des lois, je ne vois r
313
r, par leur développement normal, les cadres de l’
ordre
ancien. Une doctrine rigoureuse, qui s’exprime directement dans une t
314
r rapidement le principe de cohésion de ces trois
ordres
. Dans l’ordre philosophique, L’Ordre nouveau suspend toutes ses déf
315
principe de cohésion de ces trois ordres. Dans l’
ordre
philosophique, L’Ordre nouveau suspend toutes ses définitions à l’a
316
c’est-à-dire la part de labeur qui revient dans l’
ordre
actuel aux manœuvres, aux ouvriers non spécialisés, aux « nomades ».
317
dans un numéro spécial intitulé : Rupture entre l’
ordre
chrétien et le désordre établi. Esprit n’en reste pas moins le lieu d
318
s positions philosophiques et leurs conclusions d’
ordre
politique et social. Ces conclusions ne manqueront pas d’impressionne
319
du désordre actuellement établi, qu’il se dénomme
ordre
bourgeois ou dictature. Ce processus peut apparaître assez paradoxal.
320
d’une erreur plus profonde. Elle traduit, dans l’
ordre
social, une méconnaissance intime des valeurs et de leur hiérarchie.
321
s d’agir que je viens d’exposer appartiennent à l’
ordre
humain, et relèvent, pourrait-on dire, des intérêts de la pensée prot
322
étien sait que ce bras s’est tendu. La foi est un
ordre
reçu, obéi et ordonnateur. Elle contient tout ensemble, dans l’instan
323
est vrai d’autre part qu’une action quelconque, d’
ordre
intellectuel, par exemple, ébranle nécessairement une suite de conséq
324
as, je crois, de supprimer les difficultés de cet
ordre
, encore moins de les maquiller ; mais bien plutôt d’en assumer le ris
325
mmunistes et les fascistes, mais aussi contre « l’
ordre
établi » ; il dit pis que pendre la politique, et il voudrait que la
326
ou hitlériens, ce sont des réalités générales, d’
ordre
statistique ; des considérations, par exemple, sur le développement é
327
alité décisive. Tous, nous avons reçu de Dieu cet
ordre
: tu aimeras ton prochain comme toi-même. Tous donc, nous avons reçu,
328
sibles que dans cet acte, unique d’obéissance à l’
ordre
de Dieu, qui s’appelle l’amour du prochain. Je dis bien : acte, et il
329
, et c’est pourtant sur elles qu’on veut fonder l’
ordre
public. Mais ce peu de personnes existantes, n’est-ce pas déjà un ava
330
rai tenté de lui répondre qu’une ignorance de cet
ordre
est bien plutôt une espèce de refus… À chacun de s’examiner et d’épro
331
s et générales, ne sont pas celles qui assurent l’
ordre
le plus vivant. Ne nous laissons pas envoûter par l’exemple des dicta
332
ons pas envoûter par l’exemple des dictatures ! L’
ordre
extérieur imposé par l’État, au moyen des violences qu’on sait, peut
333
e que la fixation brutale d’un désordre réel. Cet
ordre
reste à la merci de la révolte suffisamment violente de quelques voca
334
cience en un péril pour la défense nationale et l’
ordre
public. Quatrième question. — Les personnalistes se réclament volont
335
u’il ne peut connaître que lorsqu’il en reçoit un
ordre
, une vocation, et qu’il exécute cet ordre13. L’Esprit souffle où il v
336
peu de raisons d’imaginer possible le saut dans l’
ordre
de la liberté. En effet, les nouvelles valeurs instituées pendant la
337
la plus subversive, est la doctrine d’un certain
ordre
terrestre, d’un certain aménagement des activités, de la durée, des c
338
ivités, de la durée, des créations humaines. Tout
ordre
terrestre suppose une conception de l’homme, tel qu’il est ou tel qu’
339
atique, la politique de la contrainte armée, de l’
ordre
immuable, de la mesure (ou hiérarchie) sociale imposée. C’est une doc
340
savoir aussi qu’elle est intenable, parce que les
ordres
de la foi sont toujours imprévisibles, instantanés, et qu’ils ne souf
341
: pour le politique pur, il s’agit toujours d’un
ordre
établi ou d’un ordre à établir. Pour le croyant, il ne s’agit, d’abor
342
pur, il s’agit toujours d’un ordre établi ou d’un
ordre
à établir. Pour le croyant, il ne s’agit, d’abord, que d’un ordre reç
343
Pour le croyant, il ne s’agit, d’abord, que d’un
ordre
reçu. Mais dès que l’ordre est véritablement reçu, et accepté, il s’a
344
git, d’abord, que d’un ordre reçu. Mais dès que l’
ordre
est véritablement reçu, et accepté, il s’agit de l’exécuter. L’ordre
345
ment reçu, et accepté, il s’agit de l’exécuter. L’
ordre
reçu par le chrétien est dans l’instant, hic et nunc ; l’ordre imposé
346
r le chrétien est dans l’instant, hic et nunc ; l’
ordre
imposé par une politique est dans l’évolution, dans la durée. Mais il
347
ns l’évolution, dans la durée. Mais il faut que l’
ordre
reçu s’insère aussitôt dans l’histoire ; et le problème des moyens, s
348
moyen. Contre le réactionnaire, il affirme que l’
ordre
établi ne saurait être en aucun cas définitif ni suffisant. Contre l
349
u désespoir. Mais, d’autre part, en vertu du même
ordre
des choses, la dialectique chrétienne rejette tout désespoir qui ne s
350
conclure qu’à partir de concepts réduits au même
ordre
. Mais ce n’est pas ici du concept de la foi que nous parlons. C’est d
351
re disposition ; elle survient, et c’est alors un
ordre
que nous recevons et qui nous meut parmi les hommes tels qu’ils sont,
352
tions qui prétendraient fonder notre salut sur un
ordre
terrestre. Mais toutes ces négations, nous les déclarerons au nom d’u
353
formisme nous est pratiquement interdit : car les
ordres
que donne la foi sont absolus, et ils s’opposent aux ordres de l’État
354
donne la foi sont absolus, et ils s’opposent aux
ordres
de l’État totalitaire. Mais, d’autre part, le réformisme suppose trop
355
d’abord les idoles menaçantes. Et puis rester aux
ordres
de l’esprit. Nous n’avons pas à prendre d’assurances sur l’avenir. No
356
s : et tout le reste est affaire d’obéissance aux
ordres
imprévisibles et concrets de la Parole. Point de « synthèse », point
357
a victoire est d’être éveillé. Tel est pour lui l’
ordre
, le commandement. Mais que les chrétiens, fatigués de la lutte, vienn
358
eillé. On a essayé de nous faire croire que cet «
ordre
» social qui nous blessait, c’était un aspect nécessaire de l’« ordre
359
ous blessait, c’était un aspect nécessaire de l’«
ordre
chrétien » du monde. Nous ne l’avons pas cru longtemps, — le temps de
360
Une église « établie » établissant à son tour un
ordre
injuste du monde et s’appuyant sur lui, en réalité n’est plus l’Églis
361
raison, il ne peut s’en targuer pour fonder un «
ordre
chrétien », et s’il le fonde, c’est en réalité sur une tout autre for
362
ement optimistes encore. Toutes ces formules d’ «
ordre
chrétien » ont été plus ou moins réalisées, et constituent dans leur
363
es églises qui se crurent en droit d’édicter un «
ordre
chrétien », se fondaient toutes, et se fondent encore, sur une concep
364
de confondre la morale petite-bourgeoise avec les
ordres
de la foi. Et l’on a vu Babitt. Mais n’allons pas chercher si loin. O
365
comme une force positive contre une force de même
ordre
. Assez de cette « politique chrétienne » où l’on embarque une prétend
366
nc. La politique est affaire de systèmes ; mais l’
ordre
, pour le chrétien, sera toujours de vouloir sur le champ le plus just
367
tte foi est inaliénable. Elle ne constitue pas un
ordre
: elle donne des ordres, simplement. Elle n’est jamais entrée en coll
368
. Elle ne constitue pas un ordre : elle donne des
ordres
, simplement. Elle n’est jamais entrée en collusion avec aucune durée,
369
une confrontation sur ce sujet : Rupture entre l’
ordre
chrétien et le désordre établi. Cet article y parut, « confronté » av
370
oisième République… 25. Et non pas au nom d’un «
ordre
social chrétien », qui s’opposerait au désordre actuel, capitaliste o
371
e du chrétien est immédiate, indubitable ; mais l’
ordre
chrétien, dont certains parlent, où est-il aujourd’hui ? Faudrait-il