1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 ent toutes les simplifications, qu’on les appelle ou non idées générales, et j’avoue bien volontiers qu’il n’est pas une o
2 e voir ce qu’il sacrifiera, de la morale sportive ou de la morale jésuite. Mais enfin, voici un homme, et non plus seuleme
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Chant funèbre pour les morts de Verdun (mars 1925)
3 devant la guerre… proviennent de plus d’humanité ou de moins de santé ». À maintes reprises, dans cette œuvre d’affirmati
4 ir de l’aventure antique, et dans ce qui fut Rome ou la Grèce, revivre sa tradition. Toute son œuvre pourrait se définir :
5 a raison dans la force de la personnalité révélée ou dans la noblesse de sa soumission. Périlleuse carrière de la grandeur
6 t-il pas offrir ainsi les romans « intéressants » ou « curieux » ; le « grand lyrisme » à la Chateaubriand, voire à la Bar
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Breton, Manifeste du surréalisme (juin 1925)
7 aire tirés de quelque terne manuel de philosophie ou de psychanalyse. Ces principes ? Ils se laissent hélas résumer en un
8 ison, en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale. » (p. 42). Le surréalisme ne serait-il donc qu’une sorte de m
9 ’hui concevable. Mais par quelles tricheries plus ou moins conscientes M. Breton peut-il préconiser l’existence d’une litt
4 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Lucien Fabre, Le Tarramagnou (septembre 1925)
10 sculent ; de temps à autre une notation d’artiste ou de psychologue se glisse dans leur flot. Voilà le lecteur entraîné, é
11 construction apparaissent trop nues. Chef-d’œuvre ou pas chef-d’œuvre d’ailleurs, il reste que le Tarramagnou est un livre
5 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Les Appels de l’Orient (septembre 1925)
12 nt quelques-uns des points de vue les plus riches ou les mieux définis. Pour Valéry, la supériorité de l’Europe réside dan
13 op rare… Presque toutes les réponses, conclusions ou interrogations, ont le défaut de n’être pas suffisamment motivées par
14 en tirer de nouvelles raisons de maudire l’Orient ou chercher la guérison de nos fièvres. Mais nous aurons entrevu peut-êt
6 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Miguel de Unamuno, Trois nouvelles exemplaires et un prologue (septembre 1925)
15 e donnent eux-mêmes dans leur pure volonté d’être ou de ne pas être… ». Mais les héros de Pirandello, s’ils veulent être,
16 femmes dures et passionnées, Raquel et Catherine, ou cet Alexandro Gomez cynique et puissant de confiance en soi, qu’une v
17 ilement un art plus dépouillé de détail extérieur ou d’enjolivure. La lecture de ces trois tragédies, d’une classique sobr
7 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ernest Seillière, Alexandre Vinet, historien de la pensée française (octobre 1925)
18 raît infiniment plus forte que celle d’un Maurras ou que celle d’un Maritain. Son unité est plus réellement profonde, son
8 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jules Supervielle, Gravitations (décembre 1925)
19 d’images…). Je cite des noms : y a-t-il influence ou seulement co-génération ? Pour peu qu’ils sortent des cafés littérair
9 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hugh Walpole, La Cité secrète (décembre 1925)
20 grandes qualités de réalisation d’idées en faits ou en situations dramatiques. Je donnerai tous les essais de M. de Voguë
21 s essais de M. de Voguë sur l’âme slave pour deux ou trois scènes de La Cité secrète. Pour celle-ci par exemple (caché dan
22 ant : va-t-il rire, va-t-il pleurer ? m’embrasser ou me tuer ? Il sent autour de lui quelque chose qui le gêne. C’est l’em
23 e qu’ils créent en nous : Markovitch par exemple, ou Sémyonov, un cynique secrètement tourmenté qui enchantera M. Gide.
10 1926, Articles divers (1924–1930). Conférence de René Guisan « Sur le Saint » (2 février 1926)
24 ion de saint à ceux qui par leur élévation morale ou leurs souffrances semblent s’être le plus rapprochés du Christ ; et d
25 ns. On spécialise les « compétences » des saints, ou de leurs reliques qui se multiplient prodigieusement. Alors éclate la
11 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
26 qui ont perdu la croyance en un bonheur possible ou désirable subissent cette rage désespérée de course pure, vers ailleu
27 de fatigués, prophétismes, excessives lassitudes ou faim de violences — on sent l’approche de quelque chose, catastrophe
28 on sent l’approche de quelque chose, catastrophe ou révélation, brusque échappée sur des pays nouveaux ou chute irrémédia
29 évélation, brusque échappée sur des pays nouveaux ou chute irrémédiable. Peut-être pouvons-nous choisir encore entre un re
30 , je ne sais quelle excitation, quelle révélation ou quel oubli. C’est un dilettantisme qu’ils ont peut-être appris dans B
31 le grand public reste le témoin souvent sceptique ou railleur. Au cœur de la crise de notre civilisation, il y a un problè
32 înons d’inquiétude, de malaises, de révoltes plus ou moins complètes au gré des tempéraments. Le geste de Lafcadio général
33 bien être agi. Donner une conscience à l’époque, ou se défaire avec elle et dériver vers un Orient d’oubli — (mais avant
34 oit qu’ils veuillent en améliorer les conditions, ou les transformer totalement. — Alors, vous croyez à l’action sociale d
35 une élite, efficace. (Je vois Jean Prévost, deux ou trois de Philosophies, des Cahiers du Mois, et peut-être Drieu la Roc
12 1926, Articles divers (1924–1930). Conférences d’Aubonne (7 avril 1926)
36 Cadier, un jeune pasteur français, on descendit — ou l’on monta suivant M. A. Léo — du domaine de la pensée pure dans celu
13 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Jean Jouve, Paulina 1880 (avril 1926)
37 un songe, sans cesse brisé par les élans alternés ou confondus du désir et de la prière. On sort lentement d’une chambre b
38 à la Stendhal, succède à des effusions haletantes ou à une relation cinématographique. Mais tout cela baigne dans le même
39 ve a su tirer des complexes de famille freudiens, ou d’analyses de démences mystiques ; mais tout cela est sublimé dans un
14 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Le Corbusier, Urbanisme (juin 1926)
40 plus adaptée aux conditions nouvelles de travail ou de repos, ni dans son plan ni dans le détail des rues. Congestion : «
41 jusque dans la statistique. On en sort convaincu ou bouleversé, enthousiasmé d’avoir trouvé la formule même de tant d’asp
15 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
42 mps, d’un sourire, d’un sommeil, tant de bonheurs ou de dégoûts étranges viennent m’habiter ; je ne sais plus… Je suis bea
43 dépends, je me dois de m’employer à sa sauvegarde ou à sa transformation. Mais il y faut une doctrine, me dit-on. L’avouer
44 fiance vont guider ce corps et cet esprit… Créer, ou glisser au plaisir ? Êtes-vous belle, mon amie, — et vous, ma vie ? C
45 juge bon d’éliminer de moi. Chacun son équilibre, ou plutôt, son « mouvement normal » de vie. f. « Confession tendancieus
16 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
46 oresque, de couleur locale, de détails techniques ou de fastidieuses explications nécessaires, défauts auxquels Montherlan
47 envers les taureaux cet amour tourne en adoration ou en une véritable horreur sacrée. Voici Alban devant une bête qu’il de
48 même) — il n’« accroche » pas à ce qui est triste ou ennuyeux, que ce soit l’idée de la mort ou les soucis politiques, soc
49 triste ou ennuyeux, que ce soit l’idée de la mort ou les soucis politiques, sociaux, etc., et il ne met de la gravité que
50 nt tout de trouver des réponses de l’intelligence ou de la foi aux inquiétudes profondes de leurs âmes séparées de Dieu. M
17 1926, Journal de Genève, articles (1926–1982). Le Dépaysement oriental (16 juillet 1926)
51 ence. Des prophètes — hindous à demi-européanisés ou germains désillusionnés — nous annoncent le « crépuscule du monde occ
52 ions sur quoi se fondent ces poétiques espérances ou ces craintes imaginaires. Beaucoup pourtant subsistent encore. Or, le
53 un album de vues pittoresques, ni le journal plus ou moins lyrique auquel nous ont habitués les voyageurs en Orient, mais
54 m qu’il qualifie de « religion du fil de l’eau », ou de « prodigieux stupéfiant », tandis que « l’attrait du christianisme
55 es choses, tout près, mais sans jamais s’y perdre ou se confondre en elles, révèle sa personnalité peut-être mieux que ne
18 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ramon Fernandez, Messages (juillet 1926)
56 ur elles-mêmes dans leur signification historique ou technique, mais tâcherait d’épouser le dynamisme spirituel qu’elle ré
57 nie vraiment l’interaction de la vie et de l’art, ou s’il la condamne plutôt, à cause des confusions qu’il y décèle. Le me
58 nt de pressentir sous l’expression trop technique ou obscure, une richesse d’idées neuves et fortes, mais péniblement comp
19 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Les Bestiaires (septembre 1926)
59 n allure plus que par des qualités de composition ou de perfection formelle. Pour quelques-uns de ces traits d’énergie ou
60 rmelle. Pour quelques-uns de ces traits d’énergie ou de savante sensualité, pour ces insolences jolies et les subites viol
20 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
61 us le prétexte toujours de probité intellectuelle ou de courage moral, nous avons élevé à la hauteur d’une vertu première
62 s et contradictoires. Êtes-vous sincères en actes ou en pensées ; envers vous-mêmes ou quelque doctrine acceptée ; envers
63 ncères en actes ou en pensées ; envers vous-mêmes ou quelque doctrine acceptée ; envers votre idéal ou envers les fluctuat
64 ou quelque doctrine acceptée ; envers votre idéal ou envers les fluctuations de votre moi ? Votre sincérité est-elle conse
65 ment immédiat à toute impulsion spontanée (Gide), ou « perpétuel effort pour créer son âme telle qu’elle est » (Rivière),
66 pour créer son âme telle qu’elle est » (Rivière), ou encore refus de choisir, volonté de tout conserver en soi ? Ou bien u
67 oir donner ici la préférence à l’acte volontaire, ou mieux : intéressé, tandis qu’en littérature je défends l’acte gratuit
68 je ? Je revois des actes accomplis, je revis plus ou moins fortement des sentiments que je crois avoir éprouvés à tel mome
69 ble de la minute où je me penchais sur mon passé. Ou , pour user d’une image plus précise, cette minute est baignée d’une l
70 cette minute est baignée d’une lueur de tristesse ou de sérénité qui métamorphose le paysage du passé. Ainsi de certains d
71 rtie, qui retient de l’oser. Petite anthologie ou que le « style » est de l’homme même J’en étais à peu près à ce po
72 atique. 3. « Et certes quand il s’agit de parole ou d’écriture, l’affirmation prouve moins une certitude qu’un désir de c
21 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Avant-propos (décembre 1926)
73 ourd’hui, on le sait, nous oblige à nous affirmer ou à refuser de nous affirmer avec une netteté qui a pu paraître parfois
22 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Louis Aragon, Le Paysan de Paris (janvier 1927)
74 mme l’époque. « Voulez-vous des douleurs, la mort ou des chansons ? » On a l’hallucination du décor des capitales, créatri
75 s échevelé en passant par la description réaliste ou imaginée d’une boîte de nuit, d’une devanture, d’un parc public. Ce n
23 1927, Articles divers (1924–1930). Conférence d’Edmond Esmonin sur « La révocation de l’édit de Nantes » (16 février 1927)
76 steurs proscrits. On espère bien convertir de gré ou de force tous ceux qui resteront « Les enfants seront du moins cathol
24 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Bernard Barbey, La Maladère (février 1927)
77 u’au bout, il semble qu’un mot, un geste décisif, ou certaine amitié de la saison suffirait à dissiper le charme perfide q
25 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Montclar (février 1927)
78 ne soit que le recensement passionné de leur vie, ou l’aveu déguisé d’une insatisfaction qu’elle leur laisse. Montclar est
79 ez pour savoir ce qui est en lui de l’homme même, ou de l’amateur distingué, — et ne peut pas nous tromper là-dessus. Il s
80 heur est un lien sans durée. Seules la souffrance ou de secrètes anomalies ont un pouvoir d’éternité. » Il est juste, ce m
26 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
81 on de mauvais goût.) Je vous ai rencontrée quatre ou cinq fois dans des lieux de plaisir, comme on dit, sans doute parce q
27 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Orphée sans charme (février 1927)
82 er non plus de soupçonner Cocteau d’en avoir plus ou moins consciemment concerté la possibilité. Orphée, par exemple, sera
28 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’autre œil (février 1927)
83 rémonie de la pose du point final de « Cinématoma ou les épanchements de la jeune Synovie », parade « née du mariage de no
84 e, sans doute par antiphrase, la vie. 6. Revue ou prologue. h. « L’autre œil », Revue de Belles-Lettres, Lausanne-Neuc
29 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Ô toi que j’eusse aimée… (mars 1927)
85 rs lyriques et sentimentales que la raison ignore ou tyrannise aveuglément, car « nous avons dressé notre orgueilleuse rai
30 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)
86 Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)i Surprendre est peu de chose, il f
87 st simple : « Je vous aime » se traduit par trois ou quatre claques sur la poitrine ; et une crise intérieure par un court
88 visage d’un ange. i. « Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle », Revue de Belles-Lettres, Lausanne-Neuchâtel-Gen
31 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Notre inquiétude (avril 1927)
89 ions peuvent se résumer en deux mots : inquiétude ou foi. Dès lors sont-elles vraiment les deux termes d’un dilemme, l’une
32 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
90 Solitude, antichambre du ciel. À travers l’amour ou la poésie — et d’autres, à travers les déserts de la sainteté que han
91 sprit humain. Sens de l’Absolu, sens de la pureté ou fanatisme de l’esprit. Jusqu’au-boutisme désespéré. « Il s’agit de re
92 rendre impraticables quelques portes de sortie » ou compromis :   « Nous étions dominés par le sens d’une réalité morale
93 ements ! Jouant tout sur une révélation possible, ou la naissance d’un prophète qui rapprenne comment aimer un Dieu. Ce n’
94  sa grandeur, c’est qu’il lui faut atteindre Dieu ou n’espérer plus aucun pardon. II Novembre 1926. Je viens de retr
95 ntrecoup du christianisme dans les âmes profondes ou délicates qui ne sont pas devenues chrétiennes. » « Le salut pour nou
96 » Nulle part, pensais-je : le salut n’est pas là, ou là, à Rome, à Athènes, à Moscou, dans cette doctrine, dans ces œuvres
97 e telle doctrine mystique une exaltation nerveuse ou des troubles organiques. Ils opposent à ces « délires » les thèses ra
98 Marx ? Si vous ne dites pas aussi merde pour Marx ou Lénine, je le dirai pour vous. Quand on a entrepris la Révolution au
99 ar hasard nasille : Nous avons tous fait ça Plus ou moins, n’est-ce pas ? Et puis l’aiguille divague vers des souvenirs,
100 t dites-vous, surréalisme ? — Baptisé il y a cinq ou six ans et mort des suites. Quand cesserez-vous de nous faire la jamb
101 ous offrir un billet (simple course) pour Moscou, ou encore pour demander à qui, enfin, à quoi nous en voulons, et finalem
102 ». Acculés à ce choix : inconscience de ruminants ou neurasthénie, est-ce que vraiment vous vous êtes tellement amusés ave
33 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Quatre incidents (avril 1927)
103 se reprit à ses songes désolés. Autre suicide ou la promenade en bateau À Grego More. Il disait : « Je suis né po
34 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
104 ois qui nous arriva de Genève il y a de cela cinq ou six ans. Il peignait alors des natures mortes, de petits paysages, il
105 annière, fabrique une poupée, compose une affiche ou une mosaïque, c’est elle qui permettra de reconnaître une de ses œuvr
106 it se faire délicate quand du haut de San Miniato ou de Fiesole, il peint Florence avec des roses et des jaunes jamais miè
107 tes. Mais n’allez pas croire à des grâces faciles ou sentimentales. Il y a une sorte d’aristocratique dissimulation dans l
108 ons, en réalité les exprime par ses défauts mêmes ou ses fausses négligences ; mais il faut pour comprendre cet art emprun
109 ge pour être compris une complicité de sentiments ou d’état d’âme. Je ne verrais guère que Louis de Meuron, parmi ses aîné
110 est sur le point de reparaître… Charles Humbert ou comment on passe en cinq ans de Baudelaire à Rubens. Il fut un temps
111 flèteront soient aussi beaux que ceux qu’il peint ou modèle, le soir, à la lampe, en compagnie de sa femme (elle peint aus
112 n une autre, ce doit être un dessin d’horlogerie, ou quelque plan d’une machine à mouvement perpétuel. Une autre encore :
113 xplorer l’au-delà. En vérité il faut être sorcier ou artiste pour changer en instruments métaphysiques ces bonnes montres
35 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). René Crevel, La Mort difficile (mai 1927)
114 se féroce de Crevel fouille les pensées de Pierre ou de Diane, les gestes d’Arthur, le roman vit et nous touche par la for
115 an vit et nous touche par la force de ce tourment ou de ce sauvage égoïsme ; mais qu’elle s’acharne sur le détail dégoûtan
36 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Drieu la Rochelle, La Suite dans les idées (mai 1927)
116 (mai 1927)al « De quoi s’agit-il ? de détruire ou de rafistoler ? » Entre ces deux tentations, cédant à l’une autant qu
117 s autres y ont apporté de secrètes complaisances, ou une arrière-pensée d’apologie, ou même simplement un besoin d’être ai
118 complaisances, ou une arrière-pensée d’apologie, ou même simplement un besoin d’être aimés qui faussaient leurs voix pour
37 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
119 èrement blanchi. Il me regardait avec une terreur ou je crus distinguer je ne sais quelle déchirante nostalgie. Pour lui,
120 t que la traduction en actes de jeux de mots plus ou moins cruels… » — Je vous entends, interrompit Saint-Julien, par piti
38 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Conseils à la jeunesse (mai 1927)
121 i” de Lavaux. » Seulement, il y a tout de même un ou deux petits phénomènes sociaux de notre temps que cette méthode ne su
39 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Girard, Connaissez mieux le cœur des femmes (juillet 1927)
122 ard n’écoute plus : il pense à des Vénézuéliennes ou à Gérard de Nerval. Bientôt vous vous calmez. Car il semble aujourd’h
40 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
123  », « invraisemblable », « fou », « hallucinant » ou « purement gratuit ». C’est de la littérature. À force d’avoir mérit
124 et de préparer d’autres choses, d’autres actions, ou des états intérieurs qui sont parfois des actions en puissance15. Il
125 ile à l’agréable selon les rites d’une esthétique ou d’une autre, plus ils perdent leur pouvoir de signifier les choses qu
126 lâchez en liberté, par haine de cette esthétique ou de ce sens social, — et voilà qu’ils perdent même la problématique ut
127 ble du monde.) Littérature : un vice ? Peut-être. Ou une maladie ? Ce n’est pas en l’ignorant par attitude que vous la gué
128 ’aborder sans le mot de passe de la dernière mode ou de savantes séductions. On sait bien, d’ailleurs, qu’elle les entreti
129 e nous vaut : les mépris, les haines douloureuses ou grossières de tous ceux qui ne peuvent ou ne veulent y voir que révol
130 ureuses ou grossières de tous ceux qui ne peuvent ou ne veulent y voir que révoltes contre leurs morales, ou menaces pour
131 veulent y voir que révoltes contre leurs morales, ou menaces pour leurs instables certitudes, et qui nous font un péché de
132 isse », sans qu’on sache s’il s’agit d’une erreur ou d’une volonté de l’auteur. 15. Variante : des puissances d’action.
41 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Adieu au lecteur (juillet 1927)
133 ’adieu.   On nous a parfois traités de fous (avec ou sans sourire). Nous sommes à l’âge de nous en réjouir. On s’est beauc
134 arvient un signe d’amitié qui ne trompe pas. Deux ou trois mots, on s’est compris. Que pouvions-nous espérer d’autre ? Il
42 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Rainer Maria Rilke (décembre 1927)
135 nelle, suivant que l’on juge au nom d’une science ou au nom de l’esprit. « Pour moi qui aime plus que tout la poésie, écri
43 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
136 Dés ou la clef des champs (1927)k « On sent l’absurdité d’un semblable s
137 ’abord des images décousues de sa vie, brillantes ou misérables, passionnées. Mais bientôt : — « Destin, s’écria-t-il, tu
138 ne angoisse. Ça les dérange terriblement, sauf un ou deux qui s’imaginent gagner à mes dépens, témoin ce brave homme qui e
139 l’étranger. Quelquefois je songe à ses paroles — ou peut-être n’étaient-ce que celles de mes folies ? Je me répète : para
140 our sur une idée juste. (Note de l’éd.) k. « Dés ou la clef des champs », Neuchâtel 1928 : beaux-arts, arts appliqués, ar
44 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Princesse Bibesco, Catherine-Paris (janvier 1928)
141 t, plein de trouvailles spirituelles, malicieuses ou poétiques ; et ce n’est pas qu’il ne s’y glisse quelque préciosité ou
142 n’est pas qu’il ne s’y glisse quelque préciosité ou quelques « pointes » faciles mais cela même ne manque pas de naturel…
45 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
143 ssent plus nettement. Un certain ordre s’élabore, ou , pour mieux dire, une organisation générale de la vie mondiale. Toute
144 à ces chiffres celui des milliards qu’il possède, ou plutôt qu’il gère, mais ce n’est pour lui qu’un résultat secondaire d
145 e conflit du capital et du travail. « Se fordiser ou mourir », écrivait récemment un économiste. Ford, perfection de l’ind
146 poser à notre temps. II. M. Ford a ses idées, ou la philosophie de ceux qui n’en veulent pas Nous avons dit tout à
147 es livres, on pourrait relever les sophismes plus ou moins conscients par lesquels il prétend ramener le bénéfice de la pr
148 que le besoin qu’on a de tel objet est satisfait ou a disparu. Il semble alors que l’industriel n’ait plus qu’à plier bag
149 la production pour elle-même, non pas le plaisir ou l’intérêt véritable du client. Le besoin ayant disparu, la production
150 qu’elle exige de l’homme moderne. Paradoxes plus ou moins intéressés, optimisme d’homme à qui tout réussit, messianisme d
151 e, elle est nuisible ». « … Tableaux, symphonies, ou autres œuvres destinées à charmer les loisirs de personnes oisives et
152 vec une maladresse de barbare. IV. « En être » ou ne pas en être Une fois qu’on a compris à quel point le fordisme e
153 le monde moderne impose ce dilemme : « en être » ou ne pas en être, c’est-à-dire se soumettre à la technique et s’abrutir
154 tre à la technique et s’abrutir spirituellement — ou se soumettre à l’Esprit, et tomber presque fatalement dans un anarchi
155 tisfactions matérielles, il a laissé se détendre, ou il a cassé les ressorts de sa joie : l’effort libre et généreux, le s
156 t libre et généreux, le sentiment d’avoir inventé ou compris par soi-même, la liberté et une certaine durée normale et cap
157 nt que son travail est antinaturel. Il le méprise ou le subit, mais, jusque dans son repos, il en est l’esclave. Pour s’êt
158 asses privilégiées de l’esprit : fortunes oisives ou misères sans espoir. On en rencontre encore parmi les jeunes gens, ju
46 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
159 eu, en commémoration polie d’un passé imaginaire, ou peut-être pour essayer de se prendre encore au rêve de valse qu’on ét
160 tue l’amour dans un monde où la question fidélité ou inconstance ne se pose plus. Vous le savez, je n’ai aimé qu’une femme
161 s fatigués et épaissis. Regardez ces yeux mornes, ou luisants de concupiscences élémentaires : Ce sont vos contemporains l
162 eurs faisaient les cent pas dans la neige fraîche ou s’accoudaient à la banquette d’une boutique à « Würstel » où nous nou
47 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Aragon, Traité du style (août 1928)
163 Je ne demande aux écrivains que des révélations, ou mieux, qu’ils les favorisent par leurs écrits. Aragon, qui a le sens
164 qui ne sont pas atteints par ces épithètes drôles ou quelconques. Mais la seconde partie du livre est admirable ; il suffi
165 rthodoxes de l’absurde confondu avec le poétique, ou ces disciples de Rimbaud, ou enfin ces littérateurs antilittéraires,
166 du avec le poétique, ou ces disciples de Rimbaud, ou enfin ces littérateurs antilittéraires, ces « Messieurs les Nymphes »
48 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Naville, La Révolution et les intellectuels (novembre 1928)
167 battent la question de savoir s’ils vont se taire ou non. Mais leur silence ne doit pas entraîner, à leur point de vue, ce
49 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, Les Conquérants (décembre 1928)
168 tempéraments qui fait opter ces chefs pour l’une ou l’autre de ces attitudes. (Elles ne sont pas essentiellement contradi
169 ) Autour de ces individus — Chinois nationalistes ou terroristes, Européens expérimentateurs, Juifs russes méthodiques — s
170 quotidien et mystérieux d’une révolution de rues, ou la palpitation inquiétante des villes chinoises, Malraux fait preuve
171 ici… » L’évasion dans l’action — révolutionnaire ou autre — rêvée par tant de jeunes hommes de l’après-guerre, Malraux l’
50 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Louis II de Bavière ou Hamlet-Roi (décembre 1928)
172 Guy de Pourtalès, Louis II de Bavière ou Hamlet-Roi (décembre 1928)av L’histoire de Louis II exalte et déço
173 e. av. « Guy de Pourtalès : Louis II de Bavière ou Hamlet-Roi (NRF) », Bibliothèque universelle et Revue de Genève, Genè
51 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
174 Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)m « Remonte
175 irs » — à une femme qu’il aimait. m. « Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même », Cahiers de l’Anglore, Genève,
52 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Sherwood Anderson, Mon père et moi et Je suis un homme (janvier 1929)
176 couplet humanitariste, lui s’en va dans un rêve, ou dans un autre souvenir. Qui parmi nous sait encore parler de sa mère
177 m’approchais tout à coup par-derrière d’un homme ou d’une femme quelconque, et disais “houu !” il ou elle se secouerait e
178 ou d’une femme quelconque, et disais “houu !” il ou elle se secouerait enfin, que moi aussi je me secouerais, et que nous
53 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). « Belles-Lettres, c’est la clé des champs… » (janvier 1929)
179 . Une rude épreuve : on n’en sort que pour mourir ou pour entrer en religion : rond de cuir ou poète (au sens le plus larg
180 mourir ou pour entrer en religion : rond de cuir ou poète (au sens le plus large de ces mots.) (Mais je tiens à le leur d
181 . Et ceux qu’elle enivre entrent en état de grâce ou de blasphème, selon. Mais ce qui importe d’abord, n’est-ce point de s
54 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Souvenirs d’enfance et de jeunesse, par Philippe Godet (avril 1929)
182 ermettre quelques malices, quelques jeux d’esprit ou de méchanceté, assuré que l’on est désormais d’être absous avec le so
183 es librairies romandes, en mal de cadeaux de Noël ou de première communion. Parmi les compatriotes d’Amiel, Godet restera
55 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jules Supervielle, Saisir (juin 1929)
184 ont des perceptions de l’âme plus que de l’esprit ou des sens. « Reste immobile et sache attendre que ton cœur se détache
56 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Avant-propos
185 vraiment exagéré pour la jugeote de l’adversaire ou s’il traduit simplement cette mauvaise foi pas même consciente, cette
186 mps — je n’aurai plus qu’à renvoyer aux lettres A ou B, selon. A. Réponses du type : on ne peut pas aller contre l’époque,
57 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
187 t toujours des robinets qui coulaient pour emplir ou pour vider un bassin (et souvent les deux), (pour emplir et vider ens
188 cerveau saturé d’évidences du type 2 et 2 font 4, ou  : tous les hommes doivent être égaux en tout. Deux fois deux quatre,
58 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 2. Description du monstre
189 son mépris pour les paysans. Qu’il soit officier ou troupier, on le reconnaît à une façon pédante d’être consciencieux, à
59 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
190 te à repousser la difficulté dans l’avenir, d’une ou deux générations. Pendant ce temps elle s’aggrave, et nous voici avec
191 Le programme a) l’horaire : c’est un cadre, ou plutôt un moule, dans lequel on verse les matières les plus hétérocli
192 uffit pour établir ce programme de disposer d’une ou deux feuilles de papier, d’un crayon et d’une règle (pour diviser la
193 la nature humaine. L’histoire enregistre bien une ou deux autres bêtises de cette épaisseur, mais il faut reconnaître que
194 gavage Moyen de réaliser les précédents. Plus ou moins rationalisé. Son instrument le plus parfait s’appelle le manuel
195 l’école. (Cet argent de poche, ni plus ni moins.) Ou encore : que le bon élève soit celui qui supporte le mieux le traitem
196 n légalisme écœurant6, un conformisme d’imbéciles ou d’impuissants, qui d’ailleurs ne peut être qu’à l’avantage des gens e
60 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 4. L’illusion réformiste
197 marcher dans le couloir en s’écriant : je marche, ou  : j’arpente ; un autre restera assis, en affirmant : je siège ; un tr
198 t porte à craindre qu’à la faveur du tumulte l’un ou l’autre proclamant : je sors ! ne traduise incontinent ce verbe en ac
199 subsiste dans son intégrité et son urgence. 7. Ou des appareils qui en tiennent lieu. 8. Voir à l’appendice le sens qu
61 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 5. La machine à fabriquer des électeurs
200 ersellement et obligatoirement l’art du saxophone ou de la balalaïka. Soyez certains qu’il ne manque à cette plaisanterie,
62 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 6. La trahison de l’instruction publique
201 ’enfonce de son propre poids dans l’abrutissement ou se laisse prendre à des théories non point fumeuses comme le veut le
63 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 7. L’Instruction publique contre le progrès
202 ce qui est — par la comparaison avec ce qui fut, ou ce qui devrait être ; ensuite, préparer le terrain pour les jeux nouv
203 tarderez pas à périr. 12. La Raison de Spinoza ou de Descartes n’a que de lointains rapports de parenté avec ce maigre
64 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
204 r si nous serons des hommes de chair et d’esprit, ou des pantins articulés. (Qui tiendra les ficelles, peu importe.) Les é
205 aime est simplement un homme libre qui a une foi ( ou un amour) et qui s’y consacre. (Mais alors !… Je vois à votre mine st
206 z-vous. Vous ne savez pas ce que c’est que libre, ou consacré.) L’utopiste, c’est l’inventeur. Les sots vont répétant que
207 s demande une fois pour toutes si vous tenez, oui ou non, M. W. Rosier, auteur de manuels d’histoire et de géographie bien
208 scolaire des mots. Ce terme hindou agace, trouble ou fait sourire les étriqués. On croit devoir se défendre : on se moque.
209 e classe de gamins répétant la syllabe sacrée Aûm ou se livrant à des exercices de contrôle de la respiration. Il ne s’agi
210 -là diront que je veux militariser l’enseignement ou transformer les collèges en couvents. Tant pis. Le drill offre un exe
211 de tous ceux qui les dérangent, comme des pavés, ou plutôt des grenades, avec la frousse que ça ne leur éclate dans la ma
65 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Avant-propos
212 vraiment exagéré pour la jugeotte de l’adversaire ou s’il traduit simplement cette mauvaise foi pas même consciente, cette
213 mps — je n’aurai plus qu’à renvoyer aux lettres A ou B, selon. A. Réponses du type : on ne peut pas aller contre l’époque,
66 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
214 t toujours des robinets qui coulaient pour emplir ou pour vider un bassin (et souvent les deux), (pour emplir et vider ens
215 cerveau saturé d’évidences du type 2 et 2 font 4, ou  : tous les hommes doivent être égaux en tout. Deux fois deux quatre,
67 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 2. Description du monstre
216 son mépris pour les paysans. Qu’il soit officier ou troupier, on le reconnaît à une façon pédante d’être consciencieux, à
68 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
217 te à repousser la difficulté dans l’avenir, d’une ou deux générations. Pendant ce temps elle s’aggrave, et nous voici avec
218 a. Le programme a) l’horaire : c’est un cadre, ou plutôt un moule, dans lequel on verse les matières les plus hétérocli
219 uffit pour établir ce programme de disposer d’une ou deux feuilles de papier, d’un crayon et d’une règle (pour diviser la
220 la nature humaine. L’histoire enregistre bien une ou deux autres bêtises de cette épaisseur, mais il faut reconnaître que
221 gavage Moyen de réaliser les précédents. Plus ou moins rationalisé. Son instrument le plus parfait s’appelle le manuel
222 e, — tout cela qui deviendra plus tard socialisme ou morgue bourgeoise, esprit de parti, arrivisme et parlementarisme. La
223 l’école. (Cet argent de poche, ni plus ni moins). Ou encore : que le bon élève soit celui qui supporte le mieux le traitem
224 légalisme écoeurant 6, un conformisme d’imbéciles ou d’impuissants, qui d’ailleurs ne peut être qu’à l’avantage des gens e
69 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 4. L’illusion réformiste
225 marcher dans le couloir en s’écriant : je marche, ou  : j’arpente ; un autre restera assis, en affirmant : je siège ; un tr
226 t porte à craindre qu’à la faveur du tumulte l’un ou l’autre proclamant : je sors ! ne traduise incontinent ce verbe en ac
227 subsiste dans son intégrité et son urgence. 7. Ou des appareils qui en tiennent lieu. 8. Voir à l’appendice le sens qu
70 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 5. La machine à fabriquer des électeurs
228 ersellement et obligatoirement l’art du saxophone ou de la balalaïka. Soyez certains qu’il ne manque à cette plaisanterie,
71 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 6. La trahison de l’instruction publique
229 ’enfonce de son propre poids dans l’abrutissement ou se laisse prendre à des théories non point fumeuses, comme le veut le
72 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 7. L’instruction publique contre le progrès
230 ucoup des servants de la machine sont socialistes ou conservateurs : voilà qui ne change pas le rendement, j’imagine, ni l
231 r ce qui est — par la comparaison avec ce qui fut ou ce qui devrait être ; ensuite, préparer le terrain pour les jeux nouv
232 arderez pas à périr.   12. La Raison de Spinoza ou de Descartes n’a que de lointains rapports de parenté avec ce maigre
73 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
233 r si nous serons des hommes de chair et d’esprit, ou des pantins articulés. (Qui tiendra les ficelles, peu importe.) Les é
234 aime est simplement un homme libre qui a une foi ( ou un amour) et qui s’y consacre. (Mais alors !… Je vois à votre mine st
235 ez-vous. Vous ne savez pas ce que c’est que libre ou consacré.) L’utopiste, c’est l’inventeur. Les sots vont répétant que
236 s demande une fois pour toutes si vous tenez, oui ou non, M. W. Rosier, auteur de manuels d’histoire et de géographie bien
237 scolaire des mots. Ce terme hindou agace, trouble ou fait sourire les étriqués. On croit devoir se défendre : on se moque.
238 e classe de gamins répétant la syllabe sacrée Aûm ou se livrant à des exercices de contrôle de la respiration. Il ne s’agi
239 -là diront que je veux militariser l’enseignement ou transformer les collèges en couvent. Tant pis. Le drill offre un exem
240 de tous ceux qui les dérangent, comme des pavés, ou plutôt des grenades, avec la frousse que ça ne leur éclate dans la ma
74 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henri Michaux, Mes propriétés (mars 1930)
241 n lieu de miracles le plus souvent malencontreux, ou qu’il invente des animaux dont la complexité ne le cède en rien à cel
75 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Kikou Yamata, Saisons suisses (mars 1930)
242 de et minutieuse, décrire la vallée du jeune Rhin ou les pentes de Chésières en les parant d’une grâce malicieuse et sensu
76 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Jullien du Breuil, Kate (avril 1930)
243 poésie fatale, où se mêle, selon l’auteur un peu ou pas mal de littérature. Et c’est à un tel amour qu’on va demander sa
77 1930, Articles divers (1924–1930). Le prisonnier de la nuit (avril 1930)
244 urir tourne le dos ferme les poings ne fais qu’un ou deux pas que les souvenirs s’épousent entre eux pendant que tes yeu
78 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
245 n convient seule l’activité de la critique. Trois ou quatre grands écrivains — Claudel, Gide, Valéry… — suffisent à nous r
246 œur sur les lèvres, qui ait quelque chose à dire, ou une qualité, une richesse d’âme comparable à celle d’un Goethe ou sim
247 une richesse d’âme comparable à celle d’un Goethe ou simplement d’un Rilke, par exemple… » — Exigence et reproche égalemen
248 ès lecture de ses œuvres, si M. Brunschwicg croit ou non à la divinisation finale de l’homme par le progrès des sciences e
249 croit pas du tout, le troisième parce qu’il croit ou ne croit pas selon les sautes brusques de son tempérament. Attendons
250 Enfin, l’ultime raison de ne pas désespérer, cinq ou six poètes. 4. « Quelque grande que soit » mon envie — comme disent
251 e de Maldoror. « Qu’on nous montre un homme… » Un ou deux. Il suffit de très peu de sel pour rendre mangeables beaucoup de
252 ns qui dépassent un certain plan. C’est mal vu. » Ou si on les pose, ajouterai-je, c’est pour les résoudre aussitôt et d’u
253 ns pas à Barrès de quitter sa chambre, son cigare ou son moi. » 8. « La France… n’a pas su faire la révolution morale… pa
254 ès bien ! Mais qu’ensuite on fasse appel à Valéry ou au Surhomme, jamais absent d’ici, et je reprends ma liberté. Beausire
255 blement qu’elle est en Dieu — et soit qu’il sache ou qu’il ignore que la grâce seule permet de vouloir… C’est Nietzsche, e
79 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
256 blie parfois d’être spirituelle, devient tragique ou tout simplement germanique. L’Allemagne, c’est la Poésie, et la Franc
257 , comme la pluie dans les campagnes au printemps. Ou encore : comme la lecture des romans anglais, les loisirs obsédés du
258 vite, je n’ai pas le temps de me laisser envoûter ou de les rendre esclaves, hors de quoi je ne sais pas de commerce humai
259 ⁂ Lorsque l’homme, cédant à l’évidence des choses ou de l’esprit, comprend enfin qu’il est perdu, il découvre la liberté.
260 impossible de nommer tous les officiants visibles ou virtuels, et cela pour différentes raisons, la plupart suffisantes. F
261 hôtel tragi-comique en cinq étages et un prologue ou vestibule, plein de bruits de lavabos et de coups de cloche débile au
262 out temps ; Rodolphe Toepffer (admiré par Goethe) ou Jérôme Cardan (xvie siècle) à certains moments.   Paris, le 28 avril
80 1930, Articles divers (1924–1930). « Vos fantômes ne sont pas les miens… » [Réponse à l’enquête « Les vrais fantômes »] (juillet 1930)
263 tômes m’apparaissent quand je suis faible, malade ou ivre, c’est-à-dire quand je suis dominé par le monde. Ils ont tous le
264 définies, naissent autour de moi quand la passion ou la prière me font centre de mon univers. La vision « autre » dont vo
265 ce des fantômes nés du relâchement de leur esprit ou de celui des autres. Nous avons vu des amateurs de pittoresque essaye
266 de spirituel. Ce n’est pas en détraquant nos sens ou notre raison, ce n’est pas en nous efforçant de délirer que nous atte
267 iculières, telles que les rêves (à l’état normal) ou les hallucinations (à l’état pathologique), pour prendre des états co
81 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
268 du réel. Mais nous vous montrerons notre Hongrie, ou tout au moins ce qu’il en reste. Sur quoi l’on m’entraîna dans un mus
269 au milieu, recouvert d’un très beau tapis mince, ou bannière, avec des caractères turcs brodés en or. L’histoire de Gül B
270 oêle immense, à plusieurs étages et marches. Deux ou trois tables avec des verres et des bouteilles sont placées au hasard
271 e la Toison d’Or, sur la fourrure du dolman rouge ou jaune, laisse pendre son petit mouton. Aiguillettes, brandebourgs, ai
272 ons perdues étaient parfois en majorité roumaines ou slovaques, la minorité hongroise y comptait cependant pour plus ; ell
273 trine, au lyrisme neuf et parfois sauvage, social ou futuriste, et dont la « furia » serait assez hongroise… Mais l’expres
82 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
274 ourgs de Pest, au-dessous de nous. 12. Un bal, ou de l’ivresse considérée comme un des beaux-arts Ils n’ont plus de
275 eintre. Je ne tarde pas à oublier ce qui est lent ou fixe ou pas-à-pas. Tout s’épanouit dans un monde rythmé, fusant, tour
276 Je ne tarde pas à oublier ce qui est lent ou fixe ou pas-à-pas. Tout s’épanouit dans un monde rythmé, fusant, tournoyant,
277 ilitaires, leurs joues rouges, leurs yeux hilares ou bassement mélancoliques. Souvent laids — sauf les demi-juifs — mais l
278 té. Ailleurs, on la laisse traîner dans la sciure ou dans le gâtisme. On trouve que ça n’est pas distingué, et en effet, q
279 vifs du buste, et des mains pleines de drôleries ou de supplication. Je ne sais ce que disent les paroles. Je vois des ch
280 aiment les femmes comme ils aiment les saucisses ou les catastrophes, selon qu’ils sont techniciens ou intellectuels. Les
281 u les catastrophes, selon qu’ils sont techniciens ou intellectuels. Les Français aiment par goût d’en bien parler. Les Sui
282 en bien parler. Les Suisses aiment avec une bonne ou une mauvaise conscience. À Vienne on voit des couples qui savent être
283 té des voyages : les titres en étaient de Sénèque ou de Swift, et je voyais très bien ce qu’en eussent tiré Sterne ou Goet
284 je voyais très bien ce qu’en eussent tiré Sterne ou Goethe, mais, semblable à Gérard de Nerval, je sentais qu’il s’agissa
285 ou d’y retrouver l’émotion d’un miracle imminent… ou moins encore : l’image, née en rêve, d’une plaine, d’un couchant plus
83 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
286 nisme moderne sera ce parti pris, spiritualiste — ou ne méritera pas son nom. … Or, la rigueur de la science ne saurait êt
84 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Malraux, La Voie royale (février 1931)
287 royale, mérite mieux que notre curiosité humaine, ou que notre admiration littéraire11. Le courage presque agressif qu’el
85 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
288 nt voix au forum discute autant qu’elle n’invente ou qu’elle ne stylise. On peut dire, avec plus de louange d’ailleurs que
289 de personne. Je répondrai tout d’abord que c’est ou que cela veut être l’Esprit de tout le monde ; et nous savons depuis
290 mment un astronome peut-il croire à l’Incarnation ou aller à la Messe ? On n’aura d’autre ressource que de nous opposer un
291 Messe, il se comporte en homme du xiiie siècle — ou en enfant : il y a lieu de s’attrister. Si vous demandez au philosoph
292 nnement, il aura beau se recommander de la Raison ou de l’Esprit, nous resterons inquiets, d’autant que, s’il ne s’interdi
293 ndre compte par des considérations psychologiques ou même sociologiques de ces survivances chez l’astronome, il nous inter
294 er en ce qui le concerne lui-même, à des analyses ou à des réductions du même ordre. Lui est des pieds à la tête un homme
295 r là même, il postule une réalité transcendante — ou alors le suicide d’un monde empoisonné par sa propre haine. Le sécula
86 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
296 oute carrière artistique, un facteur de stérilité ou tout au moins de sécheresse. Et voici que s’alignent sur une même aff
297 rave, on touchait avec notre jeunesse le tragique ou le merveilleux, on mettait notre volonté aimante, entre toutes les pa
298 erveur qui rendront vaines beaucoup d’objections, ou qui expliqueront dès l’abord, et légitimeront aux yeux de beaucoup, l
299 un peu sceptique de certains critiques, artistes ou écrivains, s’est muée le soir du premier vernissage en une sympathie
300 avoir de commun, ce qu’ils doivent à leur origine ou à leur foi réformée, — et si ces traits ne constituent pas, en défini
87 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Conférences du comte Keyserling (avril 1931)
301 à l’organisation du monde-termitière type Lénine ou Ford. Soucieux de comprendre notre temps avant de le condamner ou de
302 x de comprendre notre temps avant de le condamner ou de l’absoudre, défenseur convaincu d’une spiritualité dont il annonce
303 autrefois à ceux-là seuls qui, par leur naissance ou leur milieu, se trouvaient préparés pour en jouir convenablement. Il
88 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
304 ame n’hésitent pas à louer une villa à Heidelberg ou à Séville quand la situation n’est plus tenable à Londres, et l’histo
305 ément. Mais surtout, cette vie dénuée d’aventures ou de difficultés extérieures, permet à notre intérêt de se concentrer u
306 nière d’accepter une destinée, de la transfigurer ou d’y succomber. C’est cela qui forme le sujet implicite, nous l’avons
307 ir la doctrine ?). Voici quelques traits amusants ou cruels qui les caractérisent. « Naturellement, vous allez à l’église
308 man le contredisent. Ceci entraîne cela — bonheur ou catastrophe — non parce que c’est mal ou bien, mais en vertu d’une lo
309 , est indifférente à ce que nous appelons bonheur ou malheur. Et c’est la vérité seule qu’il s’agit d’attendre. Dans Daphn
310 de conversion d’un protestantisme au catholicisme ou l’inverse. On ne se convertit pas à quelque chose. On se convertit si
89 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kierkegaard (mai 1931)
311 ni du Caïn de Byron, il a dépassé le romantisme. Ou plutôt, le romantisme fut la jeunesse, le passé de « l’Isolé ». Et l’
90 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
312 s le thème de la montagne une inspiration lyrique ou philosophique génératrice d’œuvres marquantes. Qu’aurions-nous à oppo
313 , cherche un refuge. « Dans l’isolement des cimes ou des hautes vallées, seul avec la nature dans une sorte d’ivresse morn
314 , mais une sombre et surhumaine fatalité (Byron), ou « la secrète force des choses » (Shelley), ou encore (Wordsworth) « l
315 n), ou « la secrète force des choses » (Shelley), ou encore (Wordsworth) « les types et les symboles de l’Éternité ». Du p
316 nsforme les sommets en images d’un Dieu vertueux, ou en remparts de la liberté. La montagne n’est ni bienveillante ni mate
91 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
317 par exemple. Que l’on songe à l’œuvre d’un Ford, ou à celle de presque tous nos hommes d’État. Le privilège admirable de
318 uelques articles parus dans des revues françaises ou suisses nous avaient appris à connaître les résultats considérables d
319 es s’attachent d’ordinaire aux faits pittoresques ou exceptionnels qui marquèrent leur vie ; ils négligent volontiers ce q
320 end semblables au commun des mortels ; bref, plus ou moins inconsciemment, ils contribuent à créer leur légende. Ici, bien
321 et humiliantes, à ces moments de doute, de désir ou d’ennui qui constituent la trame réelle de notre activité et qui diff
322 ’embarras d’argent, de difficultés sentimentales, ou de mauvaises nouvelles qu’on reçoit de sa famille. À la suite d’une d
323 la terre. Sans se préoccuper si c’était le monde ou lui-même qui était fou, Eiichi décida que, de ce jour-là, il entrerai
324 it. Une minute, deux minutes s’écoulèrent. Quatre ou cinq moineaux sautaient de branche en branche sur le camphrier du jar
325 essant à lui-même en poussant au noir le tableau, ou au contraire en s’excitant sur ses belles actions. Il les note, simpl
326 ent. Et pas trace d’ostentation dans son humilité ou dans son impartialité. C’est toujours à l’effarante sincérité de ce r
327 vite rigoureusement les expressions sentimentales ou rassurantes qui pourraient dépasser une action immédiate ou voiler sa
328 ntes qui pourraient dépasser une action immédiate ou voiler sa difficulté. Les rares allusions qu’il fait à sa vie spiritu
329 réfléchir. Mais à tout prendre, cet ennui traduit ou marque notre paresse et notre lâcheté naturelles, et l’incertitude qu
92 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
330 André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)k La manière e
331 e laisser entraîner sur le terrain purement moral ou immoral où Gide provoque ses lecteurs à le juger, sûr d’avance que l’
332 Gide ne soit pas si « mauvais » qu’on l’a dit, —  ou qu’il a bien voulu s’en donner l’air — je suis prêt à le concéder au-
333 oins intelligents, moins conséquents que M. Gide, ou qu’ils reculent devant l’audace de conclusions en toute logique inévi
334 complaire, il croit y découvrir son originalité, ou comme il le dit : son « paysage intérieur ». « Je puis dire que ce n’
335 on interne, une fois reconnue, doit être acceptée ou surmontée. Pour moi je tiens que le seul problème éthique est de se r
336 ns que ne s’ouvre jamais une perspective poétique ou métaphysique. À cette heure où le monde tourne lentement et formidabl
337 mais celui qui veut la perdre… » k. « André Gide ou le style exquis », Foi et Vie, Paris, n° 31, octobre 1931, p. 725-729
93 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le protestantisme jugé (octobre 1931)
338 uvres récentes comme les Faux-monnayeurs de Gide, ou Contrepoint d’Aldous Huxley. Combien actuelles aussi ces remarques su
94 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)
339 s créatures très silencieuses, comme les belettes ou les étoiles filantes. ») Mais plus encore que leur conception de l’« 
340 propre, il les mine et les ruine intérieurement ; ou encore les dissout dans une réalité plus absolue. Telle est la forme
95 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Sarah, par Jean Cassou (novembre 1931)
341 ’est sans doute l’atrocité de la « vie normale », ou si l’on préfère, l’amertume du cœur humain découvrant son impuissance
342 faits lorsque l’esprit s’y attache et que l’amour ou la pitié essaient sur eux leurs forces. Le monde est habité par des ê
343 s) l’on assiste à un réveil, explosion de révolte ou de joie, tellement incompatible avec les « conditions » de la vie que
96 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
344 plus caractéristiques d’une éducation protestante ou catholique, que d’une inspiration vraiment chrétienne. Car c’est à ju
345 d’autre part certaines « célébrités » politiques ou intellectuelles plus récentes et discutables, dont nos apologètes se
346 si précaire qu’il côtoie bien souvent l’angoisse, ou pis encore : un sentiment d’indifférence et d’inutilité. Quant à l’au
347 de réduire l’homme à sa seule virtu. Donc : refus ou ignorance des catégories de la grâce et du péché ; un certain ascétis
348 r un malentendu qu’ils jugent peut-être flatteur, ou commode. Cette espèce de stoïcisme moral, dans lequel nous voyons se
349 nous désolidariser de certaines formes de pensée ou d’action dans lesquelles nos pères crurent trouver des appuis, mais d
350 de notre force de conquête. Que nous le voulions ou non, en fait, sinon toujours en droit, l’héritage intellectuel du pro
351 ture humaine, qui, selon cette vue, serait bonne, ou du moins meilleure, si on la « préservait » du mal. Ainsi Rousseau le
352 l’art que l’évangélisme dans sa pureté, héroïque ou sereine, il faudrait pour en douter que l’on ait oublié les plus gran
353 e. C’est cela qui donne aux romans de Dostoïevski ou d’Émily Brontë ces prolongements poétiques, ces perspectives boulever
97 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
354 n question, posent eux-mêmes si peu de questions, ou de si minimes. Je lis un article récent de Ramuz (sur le Travail), qu
355 ent à formuler le dilemme sociologie-métaphysique ou si l’on veut marxisme-christianisme, qui se trouve être le dilemme ur
356 e nous plongent dans l’humiliation, dans l’effroi ou dans la violence ? Le temps vient cependant où la métaphysique se pos
357 emps vient cependant où la métaphysique se posera ou sera niée en termes concrets, en termes de nourriture par exemple, no
358 ourriture par exemple, non plus en termes curieux ou convenables. Nous rechercherons désormais ceux qui savent dévisager n
359 t le titre du journal grâce auquel chaque semaine ou presque, il reprend le dialogue avec son public et l’époque, de ce to
360 ment irrité (comme un Bloy), nullement moralisant ou jacobin (comme les marxistes), ni victime ni juge d’une bourgeoisie à
361 n même langage, qu’ils l’inscrivent sur le papier ou dans la terre. Un tel sens de la communauté put induire certains à pa
362 lière d’un tel livre. Il y a des sujets éternels, ou mieux, perpétuels — sujets d’étonnement perpétuel — et la Fin du Mond
363 ue et spirituel. Que les échanges se ralentissent ou cessent : aussitôt perce l’interrogation que la réussite couvrait. Où
98 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
364 , entre vérité collective et vérité personnifiée. Ou encore, entre la réalisation fatale d’une doctrine du fait et la réal
365 ant » à des « penseurs » comme Victor Margueritte ou Barbusse. À droite on parle plutôt de « rigueur », en serrant les den
366 toute création absolue est héroïque. Socialisme ( ou marxisme). Penser en actes : ce n’est pas descendre au social, si l’o
367 ublie. Ainsi de tant d’autres pensers, d’un désir ou d’un idéal : ils ne s’incarnent qu’à ce prix. Combien d’étreintes, de
368 Des positions politico-sociales comme le fascisme ou le national-socialisme ne sont encore que des compromis, intelligents
99 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
369 lors est fatal. « Moi ! moi qui me suis dit mage ou ange, dispensé de toute morale, je suis rendu au sol, avec un devoir
370 fameux de la Saison : « moi qui me suis dit mage ou ange… » rappelle étrangement ces vers du Premier Faust que l’on citai
371 de des sciences naturelles, la régie d’un théâtre ou l’administration du Grand-Duché. « J’ai toujours considéré mon activi
372 il m’est assez indifférent d’avoir fait des pots ou des assiettes »10. Si tout de même il a peiné sur la composition d’Ip
373 de même il a peiné sur la composition d’Iphigénie ou des Ballades, c’est que l’art est pour lui la tentation la plus aiguë
374 e vie-ci. Et tout le reste, qu’elle soit marxiste ou nietzschéenne, elle l’appelle « l’arrière-monde » et le rejette, en c
100 1932, Articles divers (1932-1935). « Mouvement », « La morte ou la nue », « Ainsi » (16 avril 1932)
375 « Mouvement », « La morte ou la nue », « Ainsi » (16 avril 1932)a Mouvement Ô ciel c’est
376 lus dire un mot de ne plus rien. La morte ou la nue Quand tes yeux se confondent et que tes bras autour de m
377 rment bien-aimé… a. « Mouvement », « La morte ou la nue », « Ainsi », Le Journal des poètes, Bruxelles, n° 19, 16 avri