1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Chant funèbre pour les morts de Verdun (mars 1925)
1 à notre place modeste, si peu que ce soit pour la paix  », c’est une affirmation qui d’un coup condamne beaucoup d’antérieure
2 s hommes qui « descendirent » du front dans notre paix lassée, ne prend-elle pas une pathétique signification ? Pourtant ici
3 éments contraires s’unissent dans la grandeur. La paix qu’il appelle, c’est autre chose que l’absence de guerre, c’est une p
4 st autre chose que l’absence de guerre, c’est une paix que travaillerait le levain des vertus guerrières. « Il faut que la p
5 le levain des vertus guerrières. « Il faut que la paix , ce soit vivre. » Par tout un livre libéré de souvenirs héroïques, pe
6 ouvenirs héroïques, peut-être trop grands pour la paix , c’est vers de plus sereines exaltations qu’il va porter son ardeur.
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Lucien Fabre, Le Tarramagnou (septembre 1925)
7 ant des troupes accourues, il meurt en clamant la paix . M. Fabre avait là les éléments d’un grand roman : autour d’un sujet
3 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
8 nétrant comme cette brume, une vie étrangère, une paix qui n’est pas humaine, et qui nous laisse gourds et faibles, caressan
4 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Louis Aragon, Le Paysan de Paris (janvier 1927)
9 oppose. Ce ne sont pas les termes d’un traité de paix . Entre moi et vous, c’est la guerre. » Voilà pour les critiques, « pu
5 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Adieu au lecteur (juillet 1927)
10 l de Genève ? Tout est possible : la guerre et la paix , la tradition, l’anarchie, l’ironie, le sentiment, un réveil des vieu
6 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
11 je n’aime plus vivre. Il y avait encore plus de paix que maintenant. La grande allée sur l’île n’existait pas, en face, ni
7 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
12 la tranquillité bourgeoise. Je tiens le « gain de paix  » pour illusoire : il consiste à repousser la difficulté dans l’aveni
8 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
13 la tranquillité bourgeoise. Je tiens le « gain de paix  » pour illusoire : il consiste à repousser la difficulté dans l’aveni
9 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
14 e crois que les pacifistes qui veulent assurer la paix par la mutilation des passions sont disciples d’Origène. Il doit y av
10 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le protestantisme jugé (octobre 1931)
15 mal choisi son confident : elle ne trouve aucune paix dans une intimité purement humaine : Et l’homme seul répond à l’homm
11 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
16 les jours travailler, combattre, agir, laisse en paix le monde futur et se contente d’être actif et utile en celui-ci »13.
12 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
17 ous m’entendez, « au nom de la cause sacrée de la paix  » que ce brave officier réclama pour Martin le maximum de la peine, n
18 ée — accusée d’attenter à la « cause sacrée de la paix  ». Anti-personnalisme de l’éthique bourgeoise. 3° Les actes politique
19 dit à la barre des témoins : Martin fait dans la paix ce que firent à la guerre ses aînés : c’est pour la même cause qu’il
20 ortée. Prenons garde que la fameuse « cause de la paix  » ne nous détourne de l’action nécessaire, qui ne saurait longtemps d
13 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
21 mpossible, là où l’homme naturel s’abandonnait en paix à ses déterminations physiques et morales. Doit-on conclure au refus
14 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
22 e crois que les pacifistes qui veulent assurer la paix par la mutilation des passions sont disciples d’Origène. Il doit y av
15 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
23 je n’aime plus vivre. Il y avait encore plus de paix que maintenant. La grande allée sur l’île n’existait pas, en face, ni
16 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
24 réduisent d’ailleurs à ce journal — pour avoir la paix dans ma chambre ; aussi, une ancienne fatigue à guérir pour qu’on me
25 ète sous un voile de brume bleue, dans une grande paix . Vue de la hauteur, sous un ciel pâle avec des nuages blancs qui s’en
17 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
26 la fraction d’humanité la plus dangereuse pour la paix du monde. Quoi ! cette centaine de familles écartées du pouvoir dans
18 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
27 e crois que les pacifistes qui veulent assurer la paix par la mutilation des passions sont disciples d’Origène. Il doit y av
19 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
28 la fraction d’humanité la plus dangereuse pour la paix du monde. Quoi ! cette centaine de familles écartées du pouvoir dans
20 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
29 je n’aime plus vivre. Il y avait encore plus de paix que maintenant. La grande allée sur l’île n’existait pas, en face, ni
21 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
30 réduisent d’ailleurs à ce journal — pour avoir la paix dans ma chambre ; aussi, une ancienne fatigue à guérir pour qu’on me
31 ète sous un voile de brume bleue, dans une grande paix . Vue de la hauteur, sous un ciel pâle avec des nuages blancs qui s’en
22 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
32 incre, et que c’est de réduire l’adversaire à une paix avantageuse, à une paix dont ils s’imaginent pouvoir tirer bénéfice p
33 éduire l’adversaire à une paix avantageuse, à une paix dont ils s’imaginent pouvoir tirer bénéfice pour la foi, — bien plus,
34 — bien plus, que les chrétiens considèrent cette paix comme un bien supérieur à la lutte, qu’ils l’organisent, la sanctionn
23 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
35 ’espoirs, favorisé plus de vertu, mieux assuré la paix du monde et les rapports normaux entre les hommes ? Croit-on vraiment
24 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Communauté révolutionnaire (février 1934)
36 rier 1934)g L’époque où nous vivons cherche la paix comme d’autres ont cherché la puissance, ou l’ordre, ou l’aventure, o
37 grandeur, ou simplement quelque chose à faire. La paix n’est pas une occupation, ni un but. Du moins pour notre civilisation
38 rs de déshumaniser les hommes. Elles cherchent la paix par la stérilisation. — D’ailleurs, elles échouent. Les conflits qui
39 ifférences. Ils se flattaient ainsi d’établir une paix définitive. Ce qui leur permettait de croire possible une telle égali
40 à en répondre. Il n’y a d’ordre qu’à ce prix. Une paix véritable ne saurait résulter de l’affaiblissement systématique des a
41 affaiblissement systématique des antagonismes. La paix que nous voulons, l’ordre que nous voulons, la solidarité que nous vo
25 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
42 rappante de l’homme qui conclut avec le monde une paix honteuse. Il est vrai que Rousseau ne s’en glorifie pas, et qu’il se
26 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
43 e de « se faire des ennemis » que la surnaturelle paix annoncée par le Christ à ceux qui luttent (dans leurs luttes et au-de
27 1934, Esprit, articles (1932–1962). Sur une nouvelle de Jean Giono (novembre 1934)
44 t-ce qu’ils ne disent pas plutôt. « Fichez-moi la paix  ! Faites-moi rigoler, donnez-moi des sensations, mais surtout ne vous
28 1934, Politique de la personne. Introduction — Le vrai pouvoir des intellectuels et son usage
45 . Cela éclate dans sa politique : elle affirme la Paix , le Droit, l’Humanité ; elle ne respecte en fait que les opportuniste
29 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
46 ’espoirs, favorisé plus de vertu, mieux assuré la paix du monde et les rapports normaux entre les hommes ? Croit-on vraiment
30 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
47 mpossible, là où l’homme naturel s’abandonnait en paix à ses déterminations physiques et morales. Doit-on conclure au refus
31 1934, Politique de la personne. Idoles — Comment rompre ?
48 incre, et que c’est de réduire l’adversaire à une paix avantageuse, à une paix dont ils s’imaginent pouvoir tirer bénéfice p
49 éduire l’adversaire à une paix avantageuse, à une paix dont ils s’imaginent pouvoir tirer bénéfice pour la foi — bien plus,
50 — bien plus, que les chrétiens considèrent cette paix comme un bien supérieur à la lutte, qu’ils l’organisent, la sanctionn
32 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Communauté révolutionnaire
51 olutionnaire L’époque où nous vivons cherche la paix comme d’autres ont cherché la puissance, ou l’ordre, ou l’aventure, o
52 grandeur, ou simplement quelque chose à faire. La paix n’est pas une occupation, ni un but. Du moins pour notre civilisation
53 rs de déshumaniser les hommes. Elles cherchent la paix par la stérilisation. — D’ailleurs, elles échouent. Les conflits qui
54 ifférences. Ils se flattaient ainsi d’établir une paix définitive. Ce qui leur permettait de croire possible une telle égali
55 à en répondre. Il n’y a d’ordre qu’à ce prix. Une paix véritable ne saurait résulter de l’affaiblissement systématique des a
56 affaiblissement systématique des antagonismes. La paix , l’ordre, la solidarité que nous voulons se fonderont sur cette affir
33 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Tactique personnaliste
57 peut bien dire que la doctrine est instrument de paix , au moins autant que de rénovation : à condition qu’on ne l’oublie pa
34 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — Le vrai pouvoir des intellectuels et son usage
58 . Cela éclate dans sa politique : elle affirme la Paix , le Droit, l’Humanité ; elle ne respecte en fait que les opportuniste
35 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
59 ’espoirs, favorisé plus de vertu, mieux assuré la paix du monde et les rapports normaux entre les hommes ? Croit-on vraiment
36 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
60 mpossible, là où l’homme naturel s’abandonnait en paix à ses déterminations physiques et morales. Doit-on conclure au refus
37 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Comment rompre ?
61 incre, et que c’est de réduire l’adversaire à une paix avantageuse, à une paix dont ils s’imaginent pouvoir tirer bénéfice p
62 éduire l’adversaire à une paix avantageuse, à une paix dont ils s’imaginent pouvoir tirer bénéfice pour la foi, — bien plus,
63 — bien plus, que les chrétiens considèrent cette paix comme un bien supérieur à la lutte, qu’ils l’organisent, la sanctionn
38 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Communauté révolutionnaire
64 olutionnaire L’époque où nous vivons cherche la paix comme d’autres ont cherché la puissance, ou l’ordre, ou l’aventure, o
65 grandeur, ou simplement quelque chose à faire. La paix n’est pas une occupation, ni un but. Du moins pour notre civilisation
66 rs de déshumaniser les hommes. Elles cherchent la paix par la stérilisation. — D’ailleurs, elles échouent. Les conflits qui
67 ifférences. Ils se flattaient ainsi d’établir une paix définitive. Ce qui leur permettait de croire possible une telle égali
68 à en répondre. Il n’y a d’ordre qu’à ce prix. Une paix véritable ne saurait résulter de l’affaiblissement systématique des a
69 affaiblissement systématique des antagonismes. La paix , l’ordre, la solidarité que nous voulons se fonderont sur cette affir
39 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Tactique personnaliste
70 peut bien dire que la doctrine est instrument de paix , au moins autant que de rénovation : à condition qu’on ne l’oublie pa
40 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Qu’est-ce que la politique ?
71 ord d’assurer le bon fonctionnement de l’État, la paix publique, la grandeur morale de la nation et le libre déploiement de
41 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Trop d’irresponsables s’engagent ! (Responsabilité des intellectuels)
72 ue, était une illusion entretenue par l’apparente paix sociale, mais que l’échéance ne pouvait être indéfiniment repoussée,
42 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
73 cet intrus, cédant à un trouble penchant pour une paix qui n’était rien que leur faiblesse. Mais aujourd’hui qu’ils relèvent
43 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’édit de Nantes et sa révocation (mars-avril 1935)
74 éédition de la boutade, sur le plan de l’État. La paix d’abord, à n’importe quel prix. On ne saurait proclamer plus cyniquem
75 oire que l’absence de guerre suffit à établir une paix vivante. C’est l’éternelle erreur de l’État policier. D’ailleurs, cet
76 us brutales, que celles du pape. La légende de la paix religieuse établie par l’édit de Nantes, légende chère aux historiens
77 isson, tout cela suffit à qualifier l’espèce de «  paix  » que l’État prétend assurer au mépris des réalités spirituelles, et
78 e est commencée par Henri IV lorsqu’il édicte une paix qui n’est qu’un « désordre » concret. Et c’est elle, avant tout, qui
44 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Trois traités de Jean Calvin (20 juillet 1935)
79 s toujours au-dehors. Voici ceux qui préfèrent la paix selon le monde à la vérité combattante : Je m’adresse à ceux qui abu
80 abusent du nom de la chrétienté pour nourrir une paix fardée ! Voici ceux qui voudraient confondre la véritable grandeur d
45 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Conversation avec un SA (décembre 1935)
81 n « pacifiste » ! Mais pourquoi faut-il que votre paix soit encore une guerre ? Ne pouvez-vous vraiment enthousiasmer vos co
82 n les appelant à la guerre, même si c’est pour la paix  ? Voyez la différence : quand Briand voulait soulever l’enthousiasme
83 er l’enthousiasme des Français, il « déclarait la Paix  » au monde entier. Lui. — Mais il n’y avait aussi que des Français p
84 e que votre « sport armé » est une menace pour la paix , que vous le vouliez ou non. Lui. — Ach ! C’est uniquement pour notr
46 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Échos (janvier 1936)
85 vendit des fusils au négus, — et cela en temps de paix , comble d’hypocrisie ! ⁂ La littérature rajeunit On a pu lire r
47 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que la politique ? (juin 1936)
86 ord d’assurer le bon fonctionnement de l’État, la paix publique, la grandeur morale de la nation et le libre déploiement de
48 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). L’Art poétique ou Qu’il faut penser avec les mains (décembre 1936)
87 ur des malentendus42. À ce prix, l’on nourrit une paix sans racines. (Alors que toute communauté réelle naît d’une entente p
49 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Les jacobins en chemise brune (décembre 1936)
88 me structure était la cause de la stérilité de la paix . S’il avait mieux connu la France telle qu’elle est, s’il n’avait pas
89 ment de nos libertés civiques à venir, mais de la paix européenne. Car il est clair que la menace de guerre se confond actue
90 le fait totalitaire. C’est pourquoi, préparer la paix , c’est préparer d’abord l’instauration d’un régime à base fédérale. E
91 le lui-même ? Fédéralisme : dernière chance de la paix  ! Qu’on se le dise : tous les efforts de la diplomatie française, et
92 de la diplomatie française, et la volonté même de paix qu’affiche l’ancien combattant Adolf Hitler ne peuvent rien contre le
93 ne cesse d’être stérile et abstrait — en temps de paix — que pour devenir la guerre concrète. Tout cela ne se justifie que p
94 osera dire qu’il est trop tard ? Désespérer de la paix , c’est rendre une guerre fatale. Désespérer de la révolution français
95 e la révolution française, c’est désespérer de la paix . Et c’est précisément parce qu’il est trop tard pour empêcher la guer
50 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
96 rahit et qui déprime la vérité « pour nourrir une paix fardée32 ». Ce conflit de la mesure stérilisée, idolâtrée, et de la m
51 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
97 reur, ou la révolte, l’indulgence sceptique ou la paix distinguée. Inoffensifs, tous ceux dont l’œuvre n’est pas ce lieu de
52 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
98 rahit et qui déprime la vérité « pour nourrir une paix fardée33 ». Ce conflit de la mesure stérilisée, idolâtrée, et de la m
53 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
99 reur, ou la révolte, l’indulgence sceptique ou la paix distinguée. Inoffensifs, tous ceux dont l’œuvre n’est pas ce lieu de
54 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Historique du mal capitaliste (janvier 1937)
100 ales nécessaires d’aumône, condition même de la «  paix sociale » et d’un « ordre » en porte-à-faux, obligea[n]t donc à des i
55 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (II) : La grande misère de l’édition (22 février 1937)
101 1937 ne trouverait pas un éditeur pour Guerre et Paix  : pensez donc, un roman en 10 volumes ! Et l’Adolphe de Constant, ce
56 1937, Esprit, articles (1932–1962). Paul Vaillant-Couturier, Au service de l’Esprit (février 1937)
102 les meilleurs garants de la volonté française de paix . — Le communisme est un moment de la France éternelle. — Nous continu
103 iance pour l’aider à résoudre les problèmes de la paix , de la liberté et du pain des hommes. » Autant dire qu’il ne fait plu
104 n erratum manuscrit la faute de la page 13 : « La paix ne se conçoit pas dans la liberté. » (Phrase qui aurait pu faire croi
57 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). De la propriété capitaliste à la propriété humaine et Manifeste au service du personnalisme, par Emmanuel Mounier (février 1937)
105 iance pour l’aider à résoudre les problèmes de la paix , de la liberté et du pain des hommes »ad. À vrai dire, nous n’espério
58 1937, Foi et Vie, articles (1928–1977). Luther et la liberté (À propos du Traité du serf arbitre) (avril 1937)
106 dogme immoral ou périmé ; ceux qui traduisent : «  Paix sur la terre aux hommes que Dieu agrée », par « Paix aux hommes de bo
107 x sur la terre aux hommes que Dieu agrée », par «  Paix aux hommes de bonne volonté », tous ceux-là sont, en fait, avec Érasm
59 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Ballet de la non-intervention (avril 1937)
108 non-intervention. Ce tour de vocabulaire sauve la paix , et, de plus, il a l’avantage de sauver la guerre en même temps. La R
109 venteur de la non-intervention, qui sauvegarde la paix , pratique lui aussi la non-abstention qui permet la guerre, mais avec
110 qu’il s’agit de « doser », comme à la Chambre. La paix et le centre exigent la non-intervention dans le sens d’abstention. L
111 e. ⁂ Réflexions d’un spectateur. — Duperie de la paix , de la paix à tout prix, fût-ce au prix de la guerre chez les autres.
112 ions d’un spectateur. — Duperie de la paix, de la paix à tout prix, fût-ce au prix de la guerre chez les autres. Maurras aff
113 guerre chez les autres. Maurras affirme que « la paix est le chef-d’œuvre de l’art humain ». Voilà qui met notre art bien b
114 , mais toute une civilisation de maquignons. Leur paix ne vaut pas mieux que leur guerre. Entre l’équilibre d’intérêts ( ?)
115 s et de prestiges idéologiques ( ? ?) qu’est leur paix , et l’équilibre des mêmes éléments qu’est leur guerre, il n’y a que l
60 1937, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Violence et brutalité (1er juin 1937)
116 ar l’Évangile : « Je ne suis pas venu apporter la paix , mais le glaive. » Et le terme même de violence que la plupart des mo
61 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
117 ent à une vérité absolue, qui vaille mieux que la paix et le bonheur, pour oser bouleverser la petite vie de notre île. À no
62 1937, Esprit, articles (1932–1962). Neutralité oblige (octobre 1937)
118 guerre : « Les alliés voudraient bien conclure la Paix , mais la Gazette de Lausanne ne le permet pas. » 77. La Genève des
63 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
119 ent à une vérité absolue, qui vaille mieux que la paix et le bonheur, pour oser bouleverser la petite vie de notre île. À no
64 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
120 prits : ceux dont le but suprême est d’« avoir la paix à tout prix » (rationalistes), et ceux qui pensent que leur raison d’
121 -ce qu’ils ne disent pas plutôt : « Fichez-moi la paix  ! Faites-moi rigoler, donnez-moi des sensations, mais surtout ne vous
65 1937, Articles divers (1936-1938). Luther, Traité du serf arbitre (1937)
122 n dogme immoral ou périmé ; ceux qui traduisent «  Paix sur la terre aux hommes que Dieu agrée » par « Paix aux hommes de bon
123 ix sur la terre aux hommes que Dieu agrée » par «  Paix aux hommes de bonne volonté », tous ceux-là sont, en fait, avec Érasm
66 1938, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Du danger de s’unir (15 avril 1938)
124 rmons-nous pour sauver le reste. Hitler menace la paix de l’Europe ? Qu’à cela ne tienne, décrétons l’état de guerre et c’es
125 e sur Hitler, la France va-t-elle enfin gagner sa paix  ? ⁂ Ce n’est point sans raisons que je termine sur une question. S’op
126 s cessons de nous énerver, si nous osons vivre la paix  ? e. « Du danger de s’unir », Les Nouveaux Cahiers, Paris, n° 23, 1
67 1938, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Vues sur le national-socialisme (1er juin 1938)
127 x-ci n’ont pas le droit de se mettre en grève. La paix sociale a été obtenue par la fixation des devoirs réciproques à un ni
128 a rétabli l’ordre dans la rue. Il fait régner la paix sociale. Il y avait six millions de chômeurs en 1933, tandis qu’on ma
129 us sont encore la réalité même du social ? Que la paix est obtenue par l’écrasement des faibles ? Que l’unanimité des ouvrie
68 1938, Articles divers (1938-1940). « Comment libérer l’État de la tyrannie de l’Argent ? » (10 juin 1938)
130 tres — qu’est la guerre totale, cancer de notre «  paix  ». Il n’y a de liberté possible pour les communes et les personnes qu
69 1938, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Trop d’irresponsables s’engagent ! (Responsabilité des intellectuels) (juin 1938)
131 ue, était une illusion entretenue par l’apparente paix sociale, mais que l’échéance ne pouvait être indéfiniment repoussée e
70 1938, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La vraie défense contre l’esprit totalitaire (juillet 1938)
132 re totale et de sa préparation civile en temps de paix , cela équivaut pratiquement à faire du nationalisme. Et il est aisé d
133 ents. Mon oncle en fut affligé, et pour mourir en paix , il dit à l’archevêque d’Astracan : « Allez, ne vous attristez pas. N
71 1938, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Page d’histoire (novembre 1938)
134 . — Les démocraties de l’Ouest avaient fondé leur paix sur deux principes : droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, arbitr
72 1938, La Vie protestante, articles (1938–1978). Le temps des fanatiques (25 novembre 1938)
135 t pas être « la guerre sainte » ni davantage « la paix à tout prix ». Il doit être et rester : vigilance. Dans cette nuit un
73 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
136 eine déroute par la simple véracité. La fameuse «  paix du foyer » n’existe guère qu’au niveau d’une certaine éloquence moyen
137 qui rentre le soir, harassé, se retremper dans la paix familiale, vous verrez que cela va, neuf fois sur dix, de l’agitation
74 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
138 x-ci n’ont pas le droit de se mettre en grève. La paix sociale a été obtenue par la fixation des devoirs réciproques à un ni
139 ir, et tout sera terminé. N’ayez pas peur pour la paix , nous savons calculer, et tout est calculé dans cette affaire. Dans l
140 notre guerre ! » Mais pourquoi faut-il que votre paix soit encore une guerre ? Ne pouvez-vous vraiment enthousiasmer vos co
141 n les appelant à la guerre, même si c’est pour la paix  ? Voyez la différence : quand Briand voulait soulever l’enthousiasme
142 er l’enthousiasme des Français, il « déclarait la Paix  » au monde entier. Lui. — Mais il n’y avait aussi que des Français p
143 e que votre « sport armé » est une menace pour la paix , que vous le vouliez ou non, parce qu’il est au service de l’État. L
144 guerre et de la conserver à son foyer en temps de paix . La ville entière est pavoisée. Des cortèges bruns circulent en chant
145 et de joie. Au milieu, cette devise : Honneur, paix et liberté dans le monde. Communauté, égalité et pain pour le Peuple.
146 éalité qu’il cache. Liberté veut dire réarmement. Paix veut dire Anschluss sans opposition de la France. Honneur veut dire m
75 1938, Journal d’Allemagne. Conclusion 1938
147 a rétabli l’ordre dans la rue. Il fait régner la paix sociale. Il y avait six millions de chômeurs en 1933, tandis qu’on ma
148 us sont encore la réalité même du social ? Que la paix est obtenue par l’écrasement des faibles ? Que l’unanimité des ouvrie
76 1938, Journal d’Allemagne. Les jacobins en chemise brune
149 me structure était la cause de la stérilité de la paix . S’il avait mieux connu la France telle qu’elle est, s’il n’avait pas
150 ment de nos libertés civiques à venir, mais de la paix européenne. Car il est clair que la menace de guerre se confond actue
151 le fait totalitaire. C’est pourquoi, préparer la paix , c’est préparer d’abord l’instauration d’un régime à base fédérale. E
152 le lui-même ? Fédéralisme : dernière chance de la paix  ! Car les efforts de la diplomatie française et la volonté même de pa
153 de la diplomatie française et la volonté même de paix qu’affiche l’ancien combattant Adolf Hitler ne peuvent rien contre le
154 ne cesse d’être stérile et abstrait — en temps de paix  — que pour devenir la guerre concrète. Tout cela ne se justifie que p
155 sans doute qu’il est trop tard. Désespérer de la paix , c’est rendre une guerre fatale. Désespérer de la révolution fédérali
156 la révolution fédéraliste, c’est désespérer de la paix . Et c’est précisément parce qu’il est trop tard pour empêcher la guer
77 1939, La Vie protestante, articles (1938–1978). Nicolas de Flue et la tradition réformée (1er septembre 1939)
157 ses « pratiques », Nicolas n’a pas pu trouver la paix de son âme dans le monde. Il a dû se retirer et vivre en marge des co
158 r de Nicolas de Flue nous faire comprendre que le paix n’est jamais le résultat de nos calculs, mais le miracle de Dieu seul
78 1939, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Non, Tristan et Iseut ne s’aiment pas, nous dit Denis de Rougemont (12 février 1939)
159 ile menaçait, il quitta sa grotte, et rétablit la paix par le covenant de 1481. Puis il se retourna dans son ermitage et y m
79 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). Une simple question de mots (24 avril 1939)
160 de leurs voisins les plus faibles ; consolider la paix signifiera : envahir un pays à dix contre un sans avoir à tirer un ob
161 vitalité sûre d’elle-même » et de « consolider la paix  »… Bornons-nous à remarquer qu’aux yeux des peuples revendiqués par l
80 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). « Le matin vient, et la nuit aussi » (7 juin 1939)
162 en l’état d’illusion qu’on nomme généralement la paix  : cette ignorance satisfaite du désordre et des injustices établies.
163 r nous pourrait et devrait être le remède à cette paix -là. Tout dépend de l’usage que l’on en fait. Le même poison, selon la
81 1939, Articles divers (1938-1940). Nicolas de Flue : naissance d’un drame (Noël 1939)
164 ’une heure à l’autre ? C’était Munich, c’était la paix , cela n’arrangeait pas mes affaires. Car voici ce qui m’était arrivé.
165 Diète de Stans où le message de Nicolas sauve la paix à la onzième heure, ce n’est plus un souvenir de manuel, c’est le Mun
166 des Suisses, c’est l’éternel miracle du don de la paix , toujours immérité… Au matin, la pièce était faite. Non pas écrite, b
167 it subir, à partir de ce jour, le sort même de la paix qu’elle chantait. Je vous ai raconté cette histoire pour apporter un
168 en… Quel sera le destin de ce drame ? Celui de la paix , je le répète. Joignons alors notre prière à celle du peuple suisse,
169 tous en chœur, levez-vous et chantez ! Dans la paix que notre Dieu nous envoie Oui, tous, encor, jubilez et riez ! Ba
170 tous, au loin, et quiconque entendra : Louez la paix , mémorable victoire ! Alléluia ! Alléluia ! Alléluia ! 4. Je sai
82 1939, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Billet d’aller et retour (décembre 1939)
171 itarisme. Je comprends et je vois le secret de la paix  : c’est une victoire de tous les jours, et de chacun, sur l’esprit de
172 a charge de créer les seules bases vivantes de la paix . Ils ont la charge de tout le xxe siècle. Mais nous reparlerons de t
173 tre impitoyablement si nous voulons mériter notre paix . e. « Billet d’aller et retour », Bulletin de la Guilde du livre, L
83 1939, Articles divers (1938-1940). Pourquoi nous sommes là (décembre 1939)
174 suisse et fédérale est seule capable de fonder la paix , puisque l’autre aboutit à la guerre. Ce n’est pas notre orgueil qui
84 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
175 cidental, ce n’est pas le plaisir des sens, ni la paix féconde du couple. C’est moins l’amour comblé que la passion d’amour.
85 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
176 baptême du Saint-Esprit consolateur, le baiser de paix ou consolamentum que donne le prêtre au nouveau frère pendant la céré
177 mmunié se donnent les uns aux autres le baiser de paix , selon le rite oriental, que les cathares paraissent avoir repris. — 
86 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
178 de saint François d’Assise. 102. B. de Ligt, La Paix créatrice, II, p. 415. 103. Saint François nommait le frère Gilles «
87 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
179 ntend parler : — Mes bien-aimés, ores souffrez en paix que votre espérance demeure, autant qu’il me plaira, là où se trouve
180 u à son règne sévère : Ce matin nous apporte une paix assombrie… Séparons-nous pour nous entretenir encor de ces tristesses
181 air se soumette à l’esprit et retrouve par lui sa paix . Telle est la voie. Éros mortel, Éros vital — l’un appelle l’autre, e
88 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
182 essentiellement selon Huizinga : la lutte pour la paix universelle basée sur l’union des rois, la conquête de Jérusalem et l
183 i paisible qu’elle l’était vers l’année 1490. Une paix profonde régnait dans ses provinces : les montagnes et les plaines ét
184 hode de faire la guerre… qui troubla tellement la paix et l’harmonie de nos provinces qu’il fut depuis impossible d’y rétabl
185 glais. Ce fut la période coloniale, la dernière «  paix  » méritée par l’Europe. On a marqué plus haut (Livre IV, chap. 19) qu
186 résistance de la femme par la séduction, c’est la paix  ; par le viol, c’est la guerre). Mais pour autant, l’on ne détruisait
187 lisation qui l’a fait naître ; Ou bien ce sera la paix , et le problème renaîtra dans les pays totalitaires, comme il ne cess
188 nos sociétés libérales. C’est l’éventualité de la paix que j’envisagerai dans les deux livres terminaux : le premier situant
89 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
189 eine déroute par la simple véracité. La fameuse «  paix du foyer » n’existe guère qu’au niveau d’une certaine éloquence moyen
190 qui rentre le soir, harassé, se retremper dans la paix familiale, vous verrez que cela va, neuf fois sur dix, de l’agitation
90 1939, L’Amour et l’Occident. Appendices
191 vie est fondée sur la passion et nous voulons la paix , la tranquillité ! Je suis moi-même le plus fou de tous les fous, hél
91 1939, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Nicolas de Flue et la Réforme (août 1939)
192 ’image d’un ermite à longue barbe qui rétablit la paix civile entre les vieux Confédérés, en prononçant devant la Diète de S
193 . Quoi qu’il en soit, la Diète proclama que si la paix avait été sauvée, et avec elle le sort de la fédération, on le devait
92 1939, Nicolas de Flue. PROLOGUE
194 ous crient : La guerre ! Et lui tout seul dit : Paix  ! Chœur céleste. Paix sur la terre et dans les cieux. Le
195 t lui tout seul dit : Paix ! Chœur céleste. Paix sur la terre et dans les cieux. Le récitant. Le chœur. Ce soi
93 1939, Nicolas de Flue. ACTE PREMIER.
196 t pas le droit juré, dans la guerre comme dans la paix , la Confédération sera perdue. Notre salut est dans le Pacte que nous
197 .) Dorothée. —  Et maintenant, te voici dans la paix , cher époux. Nous nous aimons et nos enfants grandissent dans le bonh
198 ours plus solitaire ! Ni l’armée ni la cité Ni ta paix ne t’ont comblé. Solitude, solitude, Solitude bien-aimée, Ô seule b
199 Dure peine, voix cruelle, De toi seule vient la paix . Ô récompense éternelle De ton bonheur immolé. Dorothée. —  Mon D
200 tonne la louange du sacrifice amer qui sauvera ta paix  ! Sur ta patrie veille à présent le solitaire. Pour tous il a quitté
94 1939, Nicolas de Flue. ACTE II.
201 auvre t’a quitté Mais ton Dieu t’a visité. Que la paix soit avec vous Par Jésus au nom très doux. (Pendant le chant, le vi
202 vous autres vers l’ouest, Sigismond vous offre sa paix , à toujours et à perpétuité. Nicolas. —  L’archiduc ! Qu’attend-il
203 change ? Hornek. —  Il n’attend rien que votre paix  ! Nicolas. —  Ce langage est nouveau de sa part… Qu’en pense l’env
204 en un mot que tu aimes, ô frère Claus : c’est la paix . Je t’apporte l’heureuse nouvelle d’un traité conclu par nos soins av
205 nu. Nicolas. —  Tu l’as dit, je ne veux que la paix . Mais ce n’est pas le mot que j’aime, c’est la chose, c’est la réalit
206 Hornek. —  L’archiduc est loyal, il t’offre une paix sans condition. Diesbach. —  Le roi Louis veut protéger nos libert
207 x seigneurs ! Hornek. —  Nous n’offrons que la paix . Pourquoi parler de tentation ? Est-ce là ta grande sagesse, ô frère
208 rande sagesse, ô frère Claus ? Diesbach. —  La paix dans la force et l’honneur, et la Suisse au rang des puissances !
209 sse au rang des puissances ! Nicolas. —  Votre paix est tournée vers la guerre ! Je vois sa face d’ombre et de sang, au t
210 r Le vent des plaines emporte leur écho ! Voix de paix descend des sommets, Vent de guerre souffle sur nos terres. Jour du d
211 orce ! Toi seul es notre union, toi seul es notre paix  ! Dans la détresse, c’est vers toi que je crie ! Seigneur, aie pitié
95 1939, Nicolas de Flue. ACTE III.
212 ez-vous ? Et nous verrons bientôt la fin de notre paix par le triomphe du parti des conquêtes. L’or de Bourgogne les rend fo
213 s l’Onzième. (Saluts.) Le Landamman. —  Que la paix des montagnes, et non point la discorde des hommes, vous accueille au
214 nce. De ce débat — songez-y tous ! — sortiront la paix ou la guerre ! Que chacun des partis déclare maintenant les sacrifice
215 rieur, Nicolas se tient debout.) Nicolas. —  La paix soit avec toi, Haimo. Je t’attendais. Haimo. —  Tu sais tout ?
216 le ! Nicolas. —  Heureux l’homme qui trouve sa paix dans le désert et la prière ! Haimo. —  Heureux l’homme qui préfèr
217 e ! Haimo. —  Heureux l’homme qui préfère à sa paix le salut de tous ceux qui souffrent ! Nicolas. —  Mon vœu me lie !
218 sur le bord du chemin. Et tu courras leur crier : Paix  ! Paix !… Viens près de moi. Écris ce que je dis ! (Haimo écrit sous
219 bord du chemin. Et tu courras leur crier : Paix ! Paix  !… Viens près de moi. Écris ce que je dis ! (Haimo écrit sous la dic
220 Terre et cieux prêtez l’oreille Au mystère de la paix . Cœur angoissé, cœur qui veille Ne cesse pas d’espérer ! Qu’il impl
221 pérer ! Qu’il implore, qu’il supplie Le Dieu de paix jusqu’au jour ! Tant qu’il parle, tant qu’il prie Ô destin ! suspens
222 guerre. Tu as raison quand tu nous gardes dans la paix . Que ta volonté se fasse ! Scène ix. (Plan 2.) Un député. — 
223 livrerait, En un instant de joie renaîtrait votre paix  ! (La lumière éclate sur le plan 3, puis atteint le plan 2. Le chœur
224 trer ce mémorable exemple ! Séparons-nous dans la paix et la joie ! Les assistants de gauche. —  Un pour tous ! Les as
225 es pieds ailés du messager — qui vient publier la paix  ! (Au plan 2, un messager déplie un rouleau.) Le messager. —  Au f
226 ssant ayant établi dans toute la Confédération la paix , le calme et l’unité par ton conseil et ton intervention, tu nous as
227 a Cour céleste, ainsi qu’à toi dont l’amour de la paix a opéré ces choses, priant Notre Seigneur Jésus-Christ de t’en accord
228 , tous, en chœur, levez-vous et chantez ! Dans la paix que notre Dieu nous envoie Oui tous, encor, jubilez et riez ! Batte
229 ous tous au loin et quiconque entendra : Louez la paix , mémorable victoire ! Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !
96 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
230 cidental, ce n’est pas le plaisir des sens, ni la paix féconde du couple. C’est moins l’amour comblé que la passion d’amour.
97 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
231 milieu du cercle des « purs », puis le baiser de paix échangé par les frères. Après quoi, l’initié devenait objet de vénéra
232 s cathares : l’imposition des mains, le baiser de paix , et la vénération des Élus (ou « purs »). Il est important de mention
233 de Tripoli dès qu’il en a reçu un seul baiser de paix et le salut. Il s’agit d’une légende, mais tirée des poèmes qui chant
234 mmunié se donnent les uns aux autres le baiser de paix , selon le rite oriental, que les cathares paraissent avoir repris. — 
98 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
235 de saint François d’Assise. 120. B. de Ligt, la Paix créatrice, II, p. 415. 121. Saint François nommait le frère Gilles «
99 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
236 ntend parler : — Mes bien-aimés, ores souffrez en paix que votre espérance demeure, autant qu’il me plaira, là où se trouve
237 u à son règne sévère : Ce matin nous apporte une paix assombrie… Séparons-nous pour nous entretenir encor de ces tristesses
238 air se soumette à l’esprit et retrouve par lui sa paix . Telle est la voie. Éros mortel, Éros vital — l’un appelle l’autre, e
100 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Amour et guerre
239 ssentiellement, selon Huizinga : la lutte pour la paix universelle basée sur l’union des rois, la conquête de Jérusalem et l
240 i paisible qu’elle l’était vers l’année 1490. Une paix profonde régnait dans ses provinces : les montagnes et les plaines ét
241 hode de faire la guerre… qui troubla tellement la paix et l’harmonie de nos provinces qu’il fut depuis impossible d’y rétabl
242 glais. Ce fut la période coloniale, la dernière «  paix  » méritée par l’Europe. On a marqué plus haut (livre IV, chap. XIX) q
243 résistance de la femme par la séduction, c’est la paix  ; par le viol, c’est la guerre.) Mais pour autant, l’on ne détruisait
244 lisation qui l’a fait naître ; Ou bien ce sera la paix , et le problème renaîtra dans les pays totalitaires, comme il ne cess
245 nos sociétés libérales. C’est l’éventualité de la paix que j’envisagerai dans les deux livres terminaux : le premier situant