1
à notre place modeste, si peu que ce soit pour la
paix
», c’est une affirmation qui d’un coup condamne beaucoup d’antérieure
2
s hommes qui « descendirent » du front dans notre
paix
lassée, ne prend-elle pas une pathétique signification ? Pourtant ici
3
éments contraires s’unissent dans la grandeur. La
paix
qu’il appelle, c’est autre chose que l’absence de guerre, c’est une p
4
st autre chose que l’absence de guerre, c’est une
paix
que travaillerait le levain des vertus guerrières. « Il faut que la p
5
le levain des vertus guerrières. « Il faut que la
paix
, ce soit vivre. » Par tout un livre libéré de souvenirs héroïques, pe
6
ouvenirs héroïques, peut-être trop grands pour la
paix
, c’est vers de plus sereines exaltations qu’il va porter son ardeur.
7
ant des troupes accourues, il meurt en clamant la
paix
. M. Fabre avait là les éléments d’un grand roman : autour d’un sujet
8
nétrant comme cette brume, une vie étrangère, une
paix
qui n’est pas humaine, et qui nous laisse gourds et faibles, caressan
9
oppose. Ce ne sont pas les termes d’un traité de
paix
. Entre moi et vous, c’est la guerre. » Voilà pour les critiques, « pu
10
l de Genève ? Tout est possible : la guerre et la
paix
, la tradition, l’anarchie, l’ironie, le sentiment, un réveil des vieu
11
je n’aime plus vivre. Il y avait encore plus de
paix
que maintenant. La grande allée sur l’île n’existait pas, en face, ni
12
la tranquillité bourgeoise. Je tiens le « gain de
paix
» pour illusoire : il consiste à repousser la difficulté dans l’aveni
13
la tranquillité bourgeoise. Je tiens le « gain de
paix
» pour illusoire : il consiste à repousser la difficulté dans l’aveni
14
e crois que les pacifistes qui veulent assurer la
paix
par la mutilation des passions sont disciples d’Origène. Il doit y av
15
mal choisi son confident : elle ne trouve aucune
paix
dans une intimité purement humaine : Et l’homme seul répond à l’homm
16
les jours travailler, combattre, agir, laisse en
paix
le monde futur et se contente d’être actif et utile en celui-ci »13.
17
ous m’entendez, « au nom de la cause sacrée de la
paix
» que ce brave officier réclama pour Martin le maximum de la peine, n
18
ée — accusée d’attenter à la « cause sacrée de la
paix
». Anti-personnalisme de l’éthique bourgeoise. 3° Les actes politique
19
dit à la barre des témoins : Martin fait dans la
paix
ce que firent à la guerre ses aînés : c’est pour la même cause qu’il
20
ortée. Prenons garde que la fameuse « cause de la
paix
» ne nous détourne de l’action nécessaire, qui ne saurait longtemps d
21
mpossible, là où l’homme naturel s’abandonnait en
paix
à ses déterminations physiques et morales. Doit-on conclure au refus
22
e crois que les pacifistes qui veulent assurer la
paix
par la mutilation des passions sont disciples d’Origène. Il doit y av
23
je n’aime plus vivre. Il y avait encore plus de
paix
que maintenant. La grande allée sur l’île n’existait pas, en face, ni
24
réduisent d’ailleurs à ce journal — pour avoir la
paix
dans ma chambre ; aussi, une ancienne fatigue à guérir pour qu’on me
25
ète sous un voile de brume bleue, dans une grande
paix
. Vue de la hauteur, sous un ciel pâle avec des nuages blancs qui s’en
26
la fraction d’humanité la plus dangereuse pour la
paix
du monde. Quoi ! cette centaine de familles écartées du pouvoir dans
27
e crois que les pacifistes qui veulent assurer la
paix
par la mutilation des passions sont disciples d’Origène. Il doit y av
28
la fraction d’humanité la plus dangereuse pour la
paix
du monde. Quoi ! cette centaine de familles écartées du pouvoir dans
29
je n’aime plus vivre. Il y avait encore plus de
paix
que maintenant. La grande allée sur l’île n’existait pas, en face, ni
30
réduisent d’ailleurs à ce journal — pour avoir la
paix
dans ma chambre ; aussi, une ancienne fatigue à guérir pour qu’on me
31
ète sous un voile de brume bleue, dans une grande
paix
. Vue de la hauteur, sous un ciel pâle avec des nuages blancs qui s’en
32
incre, et que c’est de réduire l’adversaire à une
paix
avantageuse, à une paix dont ils s’imaginent pouvoir tirer bénéfice p
33
éduire l’adversaire à une paix avantageuse, à une
paix
dont ils s’imaginent pouvoir tirer bénéfice pour la foi, — bien plus,
34
— bien plus, que les chrétiens considèrent cette
paix
comme un bien supérieur à la lutte, qu’ils l’organisent, la sanctionn
35
’espoirs, favorisé plus de vertu, mieux assuré la
paix
du monde et les rapports normaux entre les hommes ? Croit-on vraiment
36
rier 1934)g L’époque où nous vivons cherche la
paix
comme d’autres ont cherché la puissance, ou l’ordre, ou l’aventure, o
37
grandeur, ou simplement quelque chose à faire. La
paix
n’est pas une occupation, ni un but. Du moins pour notre civilisation
38
rs de déshumaniser les hommes. Elles cherchent la
paix
par la stérilisation. — D’ailleurs, elles échouent. Les conflits qui
39
ifférences. Ils se flattaient ainsi d’établir une
paix
définitive. Ce qui leur permettait de croire possible une telle égali
40
à en répondre. Il n’y a d’ordre qu’à ce prix. Une
paix
véritable ne saurait résulter de l’affaiblissement systématique des a
41
affaiblissement systématique des antagonismes. La
paix
que nous voulons, l’ordre que nous voulons, la solidarité que nous vo
42
rappante de l’homme qui conclut avec le monde une
paix
honteuse. Il est vrai que Rousseau ne s’en glorifie pas, et qu’il se
43
e de « se faire des ennemis » que la surnaturelle
paix
annoncée par le Christ à ceux qui luttent (dans leurs luttes et au-de
44
t-ce qu’ils ne disent pas plutôt. « Fichez-moi la
paix
! Faites-moi rigoler, donnez-moi des sensations, mais surtout ne vous
45
. Cela éclate dans sa politique : elle affirme la
Paix
, le Droit, l’Humanité ; elle ne respecte en fait que les opportuniste
46
’espoirs, favorisé plus de vertu, mieux assuré la
paix
du monde et les rapports normaux entre les hommes ? Croit-on vraiment
47
mpossible, là où l’homme naturel s’abandonnait en
paix
à ses déterminations physiques et morales. Doit-on conclure au refus
48
incre, et que c’est de réduire l’adversaire à une
paix
avantageuse, à une paix dont ils s’imaginent pouvoir tirer bénéfice p
49
éduire l’adversaire à une paix avantageuse, à une
paix
dont ils s’imaginent pouvoir tirer bénéfice pour la foi — bien plus,
50
— bien plus, que les chrétiens considèrent cette
paix
comme un bien supérieur à la lutte, qu’ils l’organisent, la sanctionn
51
olutionnaire L’époque où nous vivons cherche la
paix
comme d’autres ont cherché la puissance, ou l’ordre, ou l’aventure, o
52
grandeur, ou simplement quelque chose à faire. La
paix
n’est pas une occupation, ni un but. Du moins pour notre civilisation
53
rs de déshumaniser les hommes. Elles cherchent la
paix
par la stérilisation. — D’ailleurs, elles échouent. Les conflits qui
54
ifférences. Ils se flattaient ainsi d’établir une
paix
définitive. Ce qui leur permettait de croire possible une telle égali
55
à en répondre. Il n’y a d’ordre qu’à ce prix. Une
paix
véritable ne saurait résulter de l’affaiblissement systématique des a
56
affaiblissement systématique des antagonismes. La
paix
, l’ordre, la solidarité que nous voulons se fonderont sur cette affir
57
peut bien dire que la doctrine est instrument de
paix
, au moins autant que de rénovation : à condition qu’on ne l’oublie pa
58
. Cela éclate dans sa politique : elle affirme la
Paix
, le Droit, l’Humanité ; elle ne respecte en fait que les opportuniste
59
’espoirs, favorisé plus de vertu, mieux assuré la
paix
du monde et les rapports normaux entre les hommes ? Croit-on vraiment
60
mpossible, là où l’homme naturel s’abandonnait en
paix
à ses déterminations physiques et morales. Doit-on conclure au refus
61
incre, et que c’est de réduire l’adversaire à une
paix
avantageuse, à une paix dont ils s’imaginent pouvoir tirer bénéfice p
62
éduire l’adversaire à une paix avantageuse, à une
paix
dont ils s’imaginent pouvoir tirer bénéfice pour la foi, — bien plus,
63
— bien plus, que les chrétiens considèrent cette
paix
comme un bien supérieur à la lutte, qu’ils l’organisent, la sanctionn
64
olutionnaire L’époque où nous vivons cherche la
paix
comme d’autres ont cherché la puissance, ou l’ordre, ou l’aventure, o
65
grandeur, ou simplement quelque chose à faire. La
paix
n’est pas une occupation, ni un but. Du moins pour notre civilisation
66
rs de déshumaniser les hommes. Elles cherchent la
paix
par la stérilisation. — D’ailleurs, elles échouent. Les conflits qui
67
ifférences. Ils se flattaient ainsi d’établir une
paix
définitive. Ce qui leur permettait de croire possible une telle égali
68
à en répondre. Il n’y a d’ordre qu’à ce prix. Une
paix
véritable ne saurait résulter de l’affaiblissement systématique des a
69
affaiblissement systématique des antagonismes. La
paix
, l’ordre, la solidarité que nous voulons se fonderont sur cette affir
70
peut bien dire que la doctrine est instrument de
paix
, au moins autant que de rénovation : à condition qu’on ne l’oublie pa
71
ord d’assurer le bon fonctionnement de l’État, la
paix
publique, la grandeur morale de la nation et le libre déploiement de
72
ue, était une illusion entretenue par l’apparente
paix
sociale, mais que l’échéance ne pouvait être indéfiniment repoussée,
73
cet intrus, cédant à un trouble penchant pour une
paix
qui n’était rien que leur faiblesse. Mais aujourd’hui qu’ils relèvent
74
éédition de la boutade, sur le plan de l’État. La
paix
d’abord, à n’importe quel prix. On ne saurait proclamer plus cyniquem
75
oire que l’absence de guerre suffit à établir une
paix
vivante. C’est l’éternelle erreur de l’État policier. D’ailleurs, cet
76
us brutales, que celles du pape. La légende de la
paix
religieuse établie par l’édit de Nantes, légende chère aux historiens
77
isson, tout cela suffit à qualifier l’espèce de «
paix
» que l’État prétend assurer au mépris des réalités spirituelles, et
78
e est commencée par Henri IV lorsqu’il édicte une
paix
qui n’est qu’un « désordre » concret. Et c’est elle, avant tout, qui
79
s toujours au-dehors. Voici ceux qui préfèrent la
paix
selon le monde à la vérité combattante : Je m’adresse à ceux qui abu
80
abusent du nom de la chrétienté pour nourrir une
paix
fardée ! Voici ceux qui voudraient confondre la véritable grandeur d
81
n « pacifiste » ! Mais pourquoi faut-il que votre
paix
soit encore une guerre ? Ne pouvez-vous vraiment enthousiasmer vos co
82
n les appelant à la guerre, même si c’est pour la
paix
? Voyez la différence : quand Briand voulait soulever l’enthousiasme
83
er l’enthousiasme des Français, il « déclarait la
Paix
» au monde entier. Lui. — Mais il n’y avait aussi que des Français p
84
e que votre « sport armé » est une menace pour la
paix
, que vous le vouliez ou non. Lui. — Ach ! C’est uniquement pour notr
85
vendit des fusils au négus, — et cela en temps de
paix
, comble d’hypocrisie ! ⁂ La littérature rajeunit On a pu lire r
86
ord d’assurer le bon fonctionnement de l’État, la
paix
publique, la grandeur morale de la nation et le libre déploiement de
87
ur des malentendus42. À ce prix, l’on nourrit une
paix
sans racines. (Alors que toute communauté réelle naît d’une entente p
88
me structure était la cause de la stérilité de la
paix
. S’il avait mieux connu la France telle qu’elle est, s’il n’avait pas
89
ment de nos libertés civiques à venir, mais de la
paix
européenne. Car il est clair que la menace de guerre se confond actue
90
le fait totalitaire. C’est pourquoi, préparer la
paix
, c’est préparer d’abord l’instauration d’un régime à base fédérale. E
91
le lui-même ? Fédéralisme : dernière chance de la
paix
! Qu’on se le dise : tous les efforts de la diplomatie française, et
92
de la diplomatie française, et la volonté même de
paix
qu’affiche l’ancien combattant Adolf Hitler ne peuvent rien contre le
93
ne cesse d’être stérile et abstrait — en temps de
paix
— que pour devenir la guerre concrète. Tout cela ne se justifie que p
94
osera dire qu’il est trop tard ? Désespérer de la
paix
, c’est rendre une guerre fatale. Désespérer de la révolution français
95
e la révolution française, c’est désespérer de la
paix
. Et c’est précisément parce qu’il est trop tard pour empêcher la guer
96
rahit et qui déprime la vérité « pour nourrir une
paix
fardée32 ». Ce conflit de la mesure stérilisée, idolâtrée, et de la m
97
reur, ou la révolte, l’indulgence sceptique ou la
paix
distinguée. Inoffensifs, tous ceux dont l’œuvre n’est pas ce lieu de
98
rahit et qui déprime la vérité « pour nourrir une
paix
fardée33 ». Ce conflit de la mesure stérilisée, idolâtrée, et de la m
99
reur, ou la révolte, l’indulgence sceptique ou la
paix
distinguée. Inoffensifs, tous ceux dont l’œuvre n’est pas ce lieu de
100
ales nécessaires d’aumône, condition même de la «
paix
sociale » et d’un « ordre » en porte-à-faux, obligea[n]t donc à des i
101
1937 ne trouverait pas un éditeur pour Guerre et
Paix
: pensez donc, un roman en 10 volumes ! Et l’Adolphe de Constant, ce
102
les meilleurs garants de la volonté française de
paix
. — Le communisme est un moment de la France éternelle. — Nous continu
103
iance pour l’aider à résoudre les problèmes de la
paix
, de la liberté et du pain des hommes. » Autant dire qu’il ne fait plu
104
n erratum manuscrit la faute de la page 13 : « La
paix
ne se conçoit pas dans la liberté. » (Phrase qui aurait pu faire croi
105
iance pour l’aider à résoudre les problèmes de la
paix
, de la liberté et du pain des hommes »ad. À vrai dire, nous n’espério
106
dogme immoral ou périmé ; ceux qui traduisent : «
Paix
sur la terre aux hommes que Dieu agrée », par « Paix aux hommes de bo
107
x sur la terre aux hommes que Dieu agrée », par «
Paix
aux hommes de bonne volonté », tous ceux-là sont, en fait, avec Érasm
108
non-intervention. Ce tour de vocabulaire sauve la
paix
, et, de plus, il a l’avantage de sauver la guerre en même temps. La R
109
venteur de la non-intervention, qui sauvegarde la
paix
, pratique lui aussi la non-abstention qui permet la guerre, mais avec
110
qu’il s’agit de « doser », comme à la Chambre. La
paix
et le centre exigent la non-intervention dans le sens d’abstention. L
111
e. ⁂ Réflexions d’un spectateur. — Duperie de la
paix
, de la paix à tout prix, fût-ce au prix de la guerre chez les autres.
112
ions d’un spectateur. — Duperie de la paix, de la
paix
à tout prix, fût-ce au prix de la guerre chez les autres. Maurras aff
113
guerre chez les autres. Maurras affirme que « la
paix
est le chef-d’œuvre de l’art humain ». Voilà qui met notre art bien b
114
, mais toute une civilisation de maquignons. Leur
paix
ne vaut pas mieux que leur guerre. Entre l’équilibre d’intérêts ( ?)
115
s et de prestiges idéologiques ( ? ?) qu’est leur
paix
, et l’équilibre des mêmes éléments qu’est leur guerre, il n’y a que l
116
ar l’Évangile : « Je ne suis pas venu apporter la
paix
, mais le glaive. » Et le terme même de violence que la plupart des mo
117
ent à une vérité absolue, qui vaille mieux que la
paix
et le bonheur, pour oser bouleverser la petite vie de notre île. À no
118
guerre : « Les alliés voudraient bien conclure la
Paix
, mais la Gazette de Lausanne ne le permet pas. » 77. La Genève des
119
ent à une vérité absolue, qui vaille mieux que la
paix
et le bonheur, pour oser bouleverser la petite vie de notre île. À no
120
prits : ceux dont le but suprême est d’« avoir la
paix
à tout prix » (rationalistes), et ceux qui pensent que leur raison d’
121
-ce qu’ils ne disent pas plutôt : « Fichez-moi la
paix
! Faites-moi rigoler, donnez-moi des sensations, mais surtout ne vous
122
n dogme immoral ou périmé ; ceux qui traduisent «
Paix
sur la terre aux hommes que Dieu agrée » par « Paix aux hommes de bon
123
ix sur la terre aux hommes que Dieu agrée » par «
Paix
aux hommes de bonne volonté », tous ceux-là sont, en fait, avec Érasm
124
rmons-nous pour sauver le reste. Hitler menace la
paix
de l’Europe ? Qu’à cela ne tienne, décrétons l’état de guerre et c’es
125
e sur Hitler, la France va-t-elle enfin gagner sa
paix
? ⁂ Ce n’est point sans raisons que je termine sur une question. S’op
126
s cessons de nous énerver, si nous osons vivre la
paix
? e. « Du danger de s’unir », Les Nouveaux Cahiers, Paris, n° 23, 1
127
x-ci n’ont pas le droit de se mettre en grève. La
paix
sociale a été obtenue par la fixation des devoirs réciproques à un ni
128
a rétabli l’ordre dans la rue. Il fait régner la
paix
sociale. Il y avait six millions de chômeurs en 1933, tandis qu’on ma
129
us sont encore la réalité même du social ? Que la
paix
est obtenue par l’écrasement des faibles ? Que l’unanimité des ouvrie
130
tres — qu’est la guerre totale, cancer de notre «
paix
». Il n’y a de liberté possible pour les communes et les personnes qu
131
ue, était une illusion entretenue par l’apparente
paix
sociale, mais que l’échéance ne pouvait être indéfiniment repoussée e
132
re totale et de sa préparation civile en temps de
paix
, cela équivaut pratiquement à faire du nationalisme. Et il est aisé d
133
ents. Mon oncle en fut affligé, et pour mourir en
paix
, il dit à l’archevêque d’Astracan : « Allez, ne vous attristez pas. N
134
. — Les démocraties de l’Ouest avaient fondé leur
paix
sur deux principes : droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, arbitr
135
t pas être « la guerre sainte » ni davantage « la
paix
à tout prix ». Il doit être et rester : vigilance. Dans cette nuit un
136
eine déroute par la simple véracité. La fameuse «
paix
du foyer » n’existe guère qu’au niveau d’une certaine éloquence moyen
137
qui rentre le soir, harassé, se retremper dans la
paix
familiale, vous verrez que cela va, neuf fois sur dix, de l’agitation
138
x-ci n’ont pas le droit de se mettre en grève. La
paix
sociale a été obtenue par la fixation des devoirs réciproques à un ni
139
ir, et tout sera terminé. N’ayez pas peur pour la
paix
, nous savons calculer, et tout est calculé dans cette affaire. Dans l
140
notre guerre ! » Mais pourquoi faut-il que votre
paix
soit encore une guerre ? Ne pouvez-vous vraiment enthousiasmer vos co
141
n les appelant à la guerre, même si c’est pour la
paix
? Voyez la différence : quand Briand voulait soulever l’enthousiasme
142
er l’enthousiasme des Français, il « déclarait la
Paix
» au monde entier. Lui. — Mais il n’y avait aussi que des Français p
143
e que votre « sport armé » est une menace pour la
paix
, que vous le vouliez ou non, parce qu’il est au service de l’État. L
144
guerre et de la conserver à son foyer en temps de
paix
. La ville entière est pavoisée. Des cortèges bruns circulent en chant
145
et de joie. Au milieu, cette devise : Honneur,
paix
et liberté dans le monde. Communauté, égalité et pain pour le Peuple.
146
éalité qu’il cache. Liberté veut dire réarmement.
Paix
veut dire Anschluss sans opposition de la France. Honneur veut dire m
147
a rétabli l’ordre dans la rue. Il fait régner la
paix
sociale. Il y avait six millions de chômeurs en 1933, tandis qu’on ma
148
us sont encore la réalité même du social ? Que la
paix
est obtenue par l’écrasement des faibles ? Que l’unanimité des ouvrie
149
me structure était la cause de la stérilité de la
paix
. S’il avait mieux connu la France telle qu’elle est, s’il n’avait pas
150
ment de nos libertés civiques à venir, mais de la
paix
européenne. Car il est clair que la menace de guerre se confond actue
151
le fait totalitaire. C’est pourquoi, préparer la
paix
, c’est préparer d’abord l’instauration d’un régime à base fédérale. E
152
le lui-même ? Fédéralisme : dernière chance de la
paix
! Car les efforts de la diplomatie française et la volonté même de pa
153
de la diplomatie française et la volonté même de
paix
qu’affiche l’ancien combattant Adolf Hitler ne peuvent rien contre le
154
ne cesse d’être stérile et abstrait — en temps de
paix
— que pour devenir la guerre concrète. Tout cela ne se justifie que p
155
sans doute qu’il est trop tard. Désespérer de la
paix
, c’est rendre une guerre fatale. Désespérer de la révolution fédérali
156
la révolution fédéraliste, c’est désespérer de la
paix
. Et c’est précisément parce qu’il est trop tard pour empêcher la guer
157
ses « pratiques », Nicolas n’a pas pu trouver la
paix
de son âme dans le monde. Il a dû se retirer et vivre en marge des co
158
r de Nicolas de Flue nous faire comprendre que le
paix
n’est jamais le résultat de nos calculs, mais le miracle de Dieu seul
159
ile menaçait, il quitta sa grotte, et rétablit la
paix
par le covenant de 1481. Puis il se retourna dans son ermitage et y m
160
de leurs voisins les plus faibles ; consolider la
paix
signifiera : envahir un pays à dix contre un sans avoir à tirer un ob
161
vitalité sûre d’elle-même » et de « consolider la
paix
»… Bornons-nous à remarquer qu’aux yeux des peuples revendiqués par l
162
en l’état d’illusion qu’on nomme généralement la
paix
: cette ignorance satisfaite du désordre et des injustices établies.
163
r nous pourrait et devrait être le remède à cette
paix
-là. Tout dépend de l’usage que l’on en fait. Le même poison, selon la
164
’une heure à l’autre ? C’était Munich, c’était la
paix
, cela n’arrangeait pas mes affaires. Car voici ce qui m’était arrivé.
165
Diète de Stans où le message de Nicolas sauve la
paix
à la onzième heure, ce n’est plus un souvenir de manuel, c’est le Mun
166
des Suisses, c’est l’éternel miracle du don de la
paix
, toujours immérité… Au matin, la pièce était faite. Non pas écrite, b
167
it subir, à partir de ce jour, le sort même de la
paix
qu’elle chantait. Je vous ai raconté cette histoire pour apporter un
168
en… Quel sera le destin de ce drame ? Celui de la
paix
, je le répète. Joignons alors notre prière à celle du peuple suisse,
169
tous en chœur, levez-vous et chantez ! Dans la
paix
que notre Dieu nous envoie Oui, tous, encor, jubilez et riez ! Ba
170
tous, au loin, et quiconque entendra : Louez la
paix
, mémorable victoire ! Alléluia ! Alléluia ! Alléluia ! 4. Je sai
171
itarisme. Je comprends et je vois le secret de la
paix
: c’est une victoire de tous les jours, et de chacun, sur l’esprit de
172
a charge de créer les seules bases vivantes de la
paix
. Ils ont la charge de tout le xxe siècle. Mais nous reparlerons de t
173
tre impitoyablement si nous voulons mériter notre
paix
. e. « Billet d’aller et retour », Bulletin de la Guilde du livre, L
174
suisse et fédérale est seule capable de fonder la
paix
, puisque l’autre aboutit à la guerre. Ce n’est pas notre orgueil qui
175
cidental, ce n’est pas le plaisir des sens, ni la
paix
féconde du couple. C’est moins l’amour comblé que la passion d’amour.
176
baptême du Saint-Esprit consolateur, le baiser de
paix
ou consolamentum que donne le prêtre au nouveau frère pendant la céré
177
mmunié se donnent les uns aux autres le baiser de
paix
, selon le rite oriental, que les cathares paraissent avoir repris. —
178
de saint François d’Assise. 102. B. de Ligt, La
Paix
créatrice, II, p. 415. 103. Saint François nommait le frère Gilles «
179
ntend parler : — Mes bien-aimés, ores souffrez en
paix
que votre espérance demeure, autant qu’il me plaira, là où se trouve
180
u à son règne sévère : Ce matin nous apporte une
paix
assombrie… Séparons-nous pour nous entretenir encor de ces tristesses
181
air se soumette à l’esprit et retrouve par lui sa
paix
. Telle est la voie. Éros mortel, Éros vital — l’un appelle l’autre, e
182
essentiellement selon Huizinga : la lutte pour la
paix
universelle basée sur l’union des rois, la conquête de Jérusalem et l
183
i paisible qu’elle l’était vers l’année 1490. Une
paix
profonde régnait dans ses provinces : les montagnes et les plaines ét
184
hode de faire la guerre… qui troubla tellement la
paix
et l’harmonie de nos provinces qu’il fut depuis impossible d’y rétabl
185
glais. Ce fut la période coloniale, la dernière «
paix
» méritée par l’Europe. On a marqué plus haut (Livre IV, chap. 19) qu
186
résistance de la femme par la séduction, c’est la
paix
; par le viol, c’est la guerre). Mais pour autant, l’on ne détruisait
187
lisation qui l’a fait naître ; Ou bien ce sera la
paix
, et le problème renaîtra dans les pays totalitaires, comme il ne cess
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nos sociétés libérales. C’est l’éventualité de la
paix
que j’envisagerai dans les deux livres terminaux : le premier situant
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eine déroute par la simple véracité. La fameuse «
paix
du foyer » n’existe guère qu’au niveau d’une certaine éloquence moyen
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qui rentre le soir, harassé, se retremper dans la
paix
familiale, vous verrez que cela va, neuf fois sur dix, de l’agitation
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vie est fondée sur la passion et nous voulons la
paix
, la tranquillité ! Je suis moi-même le plus fou de tous les fous, hél
192
’image d’un ermite à longue barbe qui rétablit la
paix
civile entre les vieux Confédérés, en prononçant devant la Diète de S
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. Quoi qu’il en soit, la Diète proclama que si la
paix
avait été sauvée, et avec elle le sort de la fédération, on le devait
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ous crient : La guerre ! Et lui tout seul dit :
Paix
! Chœur céleste. Paix sur la terre et dans les cieux. Le
195
t lui tout seul dit : Paix ! Chœur céleste.
Paix
sur la terre et dans les cieux. Le récitant. Le chœur. Ce soi
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t pas le droit juré, dans la guerre comme dans la
paix
, la Confédération sera perdue. Notre salut est dans le Pacte que nous
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.) Dorothée. — Et maintenant, te voici dans la
paix
, cher époux. Nous nous aimons et nos enfants grandissent dans le bonh
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ours plus solitaire ! Ni l’armée ni la cité Ni ta
paix
ne t’ont comblé. Solitude, solitude, Solitude bien-aimée, Ô seule b
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Dure peine, voix cruelle, De toi seule vient la
paix
. Ô récompense éternelle De ton bonheur immolé. Dorothée. — Mon D
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tonne la louange du sacrifice amer qui sauvera ta
paix
! Sur ta patrie veille à présent le solitaire. Pour tous il a quitté
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auvre t’a quitté Mais ton Dieu t’a visité. Que la
paix
soit avec vous Par Jésus au nom très doux. (Pendant le chant, le vi
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vous autres vers l’ouest, Sigismond vous offre sa
paix
, à toujours et à perpétuité. Nicolas. — L’archiduc ! Qu’attend-il
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change ? Hornek. — Il n’attend rien que votre
paix
! Nicolas. — Ce langage est nouveau de sa part… Qu’en pense l’env
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en un mot que tu aimes, ô frère Claus : c’est la
paix
. Je t’apporte l’heureuse nouvelle d’un traité conclu par nos soins av
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nu. Nicolas. — Tu l’as dit, je ne veux que la
paix
. Mais ce n’est pas le mot que j’aime, c’est la chose, c’est la réalit
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Hornek. — L’archiduc est loyal, il t’offre une
paix
sans condition. Diesbach. — Le roi Louis veut protéger nos libert
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x seigneurs ! Hornek. — Nous n’offrons que la
paix
. Pourquoi parler de tentation ? Est-ce là ta grande sagesse, ô frère
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rande sagesse, ô frère Claus ? Diesbach. — La
paix
dans la force et l’honneur, et la Suisse au rang des puissances !
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sse au rang des puissances ! Nicolas. — Votre
paix
est tournée vers la guerre ! Je vois sa face d’ombre et de sang, au t
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r Le vent des plaines emporte leur écho ! Voix de
paix
descend des sommets, Vent de guerre souffle sur nos terres. Jour du d
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orce ! Toi seul es notre union, toi seul es notre
paix
! Dans la détresse, c’est vers toi que je crie ! Seigneur, aie pitié
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ez-vous ? Et nous verrons bientôt la fin de notre
paix
par le triomphe du parti des conquêtes. L’or de Bourgogne les rend fo
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s l’Onzième. (Saluts.) Le Landamman. — Que la
paix
des montagnes, et non point la discorde des hommes, vous accueille au
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nce. De ce débat — songez-y tous ! — sortiront la
paix
ou la guerre ! Que chacun des partis déclare maintenant les sacrifice
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rieur, Nicolas se tient debout.) Nicolas. — La
paix
soit avec toi, Haimo. Je t’attendais. Haimo. — Tu sais tout ?
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le ! Nicolas. — Heureux l’homme qui trouve sa
paix
dans le désert et la prière ! Haimo. — Heureux l’homme qui préfèr
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e ! Haimo. — Heureux l’homme qui préfère à sa
paix
le salut de tous ceux qui souffrent ! Nicolas. — Mon vœu me lie !
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sur le bord du chemin. Et tu courras leur crier :
Paix
! Paix !… Viens près de moi. Écris ce que je dis ! (Haimo écrit sous
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bord du chemin. Et tu courras leur crier : Paix !
Paix
!… Viens près de moi. Écris ce que je dis ! (Haimo écrit sous la dic
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Terre et cieux prêtez l’oreille Au mystère de la
paix
. Cœur angoissé, cœur qui veille Ne cesse pas d’espérer ! Qu’il impl
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pérer ! Qu’il implore, qu’il supplie Le Dieu de
paix
jusqu’au jour ! Tant qu’il parle, tant qu’il prie Ô destin ! suspens
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guerre. Tu as raison quand tu nous gardes dans la
paix
. Que ta volonté se fasse ! Scène ix. (Plan 2.) Un député. —
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livrerait, En un instant de joie renaîtrait votre
paix
! (La lumière éclate sur le plan 3, puis atteint le plan 2. Le chœur
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trer ce mémorable exemple ! Séparons-nous dans la
paix
et la joie ! Les assistants de gauche. — Un pour tous ! Les as
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es pieds ailés du messager — qui vient publier la
paix
! (Au plan 2, un messager déplie un rouleau.) Le messager. — Au f
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ssant ayant établi dans toute la Confédération la
paix
, le calme et l’unité par ton conseil et ton intervention, tu nous as
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a Cour céleste, ainsi qu’à toi dont l’amour de la
paix
a opéré ces choses, priant Notre Seigneur Jésus-Christ de t’en accord
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, tous, en chœur, levez-vous et chantez ! Dans la
paix
que notre Dieu nous envoie Oui tous, encor, jubilez et riez ! Batte
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ous tous au loin et quiconque entendra : Louez la
paix
, mémorable victoire ! Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !
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cidental, ce n’est pas le plaisir des sens, ni la
paix
féconde du couple. C’est moins l’amour comblé que la passion d’amour.
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milieu du cercle des « purs », puis le baiser de
paix
échangé par les frères. Après quoi, l’initié devenait objet de vénéra
232
s cathares : l’imposition des mains, le baiser de
paix
, et la vénération des Élus (ou « purs »). Il est important de mention
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de Tripoli dès qu’il en a reçu un seul baiser de
paix
et le salut. Il s’agit d’une légende, mais tirée des poèmes qui chant
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mmunié se donnent les uns aux autres le baiser de
paix
, selon le rite oriental, que les cathares paraissent avoir repris. —
235
de saint François d’Assise. 120. B. de Ligt, la
Paix
créatrice, II, p. 415. 121. Saint François nommait le frère Gilles «
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ntend parler : — Mes bien-aimés, ores souffrez en
paix
que votre espérance demeure, autant qu’il me plaira, là où se trouve
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u à son règne sévère : Ce matin nous apporte une
paix
assombrie… Séparons-nous pour nous entretenir encor de ces tristesses
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air se soumette à l’esprit et retrouve par lui sa
paix
. Telle est la voie. Éros mortel, Éros vital — l’un appelle l’autre, e
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ssentiellement, selon Huizinga : la lutte pour la
paix
universelle basée sur l’union des rois, la conquête de Jérusalem et l
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i paisible qu’elle l’était vers l’année 1490. Une
paix
profonde régnait dans ses provinces : les montagnes et les plaines ét
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hode de faire la guerre… qui troubla tellement la
paix
et l’harmonie de nos provinces qu’il fut depuis impossible d’y rétabl
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glais. Ce fut la période coloniale, la dernière «
paix
» méritée par l’Europe. On a marqué plus haut (livre IV, chap. XIX) q
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résistance de la femme par la séduction, c’est la
paix
; par le viol, c’est la guerre.) Mais pour autant, l’on ne détruisait
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lisation qui l’a fait naître ; Ou bien ce sera la
paix
, et le problème renaîtra dans les pays totalitaires, comme il ne cess
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nos sociétés libérales. C’est l’éventualité de la
paix
que j’envisagerai dans les deux livres terminaux : le premier situant