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valières un peu intimidantes. Toute une partie du
Paradis
à l’ombre des épées 1, son dernier livre, est consacrée à « fondre da
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’à l’heure. Que je taise votre mot de ralliement,
paradis
à l’ombre des épées. Rien de moins artificiellement moderne que ce l
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ire, ce qui est beaucoup dire. Il y avait dans le
Paradis
je ne sais quel relent de barbarie, un assez malsain goût du sang. To
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st l’un qui veut plier l’autre à sa violence — le
Paradis
—, tantôt c’est l’autre qui impose son absolu. Une soumission au réel
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cherche des âmes. Aussitôt il téléphone à ceux du
paradis
: « Qui va à la chasse perd sa place, nous nous comprenons. » On lui
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ous voilà rouge ; et sur moi les foudres de votre
paradis
poétique. Si je cite tel auteur dont nous fîmes notre nourriture une
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dans l’eau, plumes dans le vent, poète au bar, le
paradis
n’est pas si cher. Il y en a aussi qui posent pour le diable et ne se
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leur apprendre. Et leur manie aussi de situer le
paradis
dans la classe d’impôts immédiatement supérieure à la leur. Ils voudr
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ciste. 10. La Révolution ne nous conduira pas au
Paradis
; mais elle reste le seul effort effectif que l’homme d’aujourd’hui p
10
e du sentiment, patrie de la lenteur, — encore un
paradis
perdu ! C’était bien notre dernier luxe, notre dernière gravité. C’ét
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e du sentiment, patrie de la lenteur, — encore un
paradis
perdu ! C’était bien notre dernier luxe, notre dernière gravité. C’ét
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tous ceux qu’a touchés le romantisme — encore un
paradis
perdu ! Mais les vrais paradis seront toujours perdus : ils naissent
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ntisme — encore un paradis perdu ! Mais les vrais
paradis
seront toujours perdus : ils naissent à l’heure où on les perd. Souve
14
si misérable qu’injurieux, si l’on songe que ce «
paradis
» doit être payé ici-bas du mépris des garanties humaines les plus él
15
du genre humain, ne conduit pas mécaniquement au
paradis
terrestre. Aux uns et aux autres, il reproche de déshumaniser l’homme
16
ov.-déc. 1931). 60. Journal. 61. Le chemin du
paradis
, p. 269. C’est moi qui souligne. 62. Pourquoi poser la question à pr
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du genre humain, ne conduit pas mécaniquement au
paradis
terrestre. Aux uns et aux autres, il reproche de déshumaniser l’homme
18
si misérable qu’injurieux, si l’on songe que ce «
paradis
» doit être payé ici-bas du mépris des garanties humaines les plus él
19
autre sens, dans le sens futur. La réalisation du
paradis
socialiste est promise aux foules dans mille ans, deux-mille ans. La
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du genre humain, ne conduit pas mécaniquement au
paradis
terrestre. Aux uns et aux autres, il reproche de déshumaniser l’homme
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le reproche est misérable, si l’on songe que ce «
paradis
» doit être payé ici-bas du mépris des garanties humaines les plus él
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autre sens, dans le sens futur. La réalisation du
paradis
socialiste est promise aux foules dans mille ans, deux-mille ans. La
23
our autant qu’il est créateur, c’est le retour au
Paradis
perdu. ⁂ Il faut citer ici une page des Souvenirs sur Stravinsky qui
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moins à ses ingénieurs que d’établir les plans du
paradis
terrestre ; il y a le puissant mouvement panafricain, si mal connu en
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: l’établissement dans cent ans ou mille ans d’un
paradis
universel. C’est au nom de ces fins dernières, et de la conscience ai
26
a pas une catholicité, le Plan s’il n’y a pas un
Paradis
à venir sur cette terre, le Führer s’il n’y a pas l’Empire populaire.
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rasthénique, ni dans la nostalgie d’un amateur de
paradis
perdu. Il est nécessaire de marquer qu’elle procède au contraire d’un
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: l’établissement dans cent ans ou mille ans d’un
paradis
universel. C’est au nom de ces fins dernières, et de la conscience ai
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a pas une catholicité ; le Plan s’il n’y a pas un
Paradis
à venir sur cette terre ; le Führer s’il n’y a pas une religion de la
30
t vraiment ; d’une dictature étrangère comme d’un
paradis
ou d’un enfer. Mais : je constate que la poésie telle que l’entendent
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: l’établissement dans cent ans ou mille ans d’un
paradis
universel. C’est au nom de ces fins dernières, et de la conscience ai
32
a pas une catholicité ; le Plan s’il n’y a pas un
Paradis
à venir sur cette terre ; le Führer s’il n’y a pas une religion de la
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t vraiment ; d’une dictature étrangère comme d’un
paradis
ou d’un enfer. Mais : je constate que la poésie telle que l’entendent
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est-à-dire de flatter des instincts, d’offrir des
paradis
artificiels, des compensations illusoires au morne train-train de la
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gré moi trop pareille aux innocentes peintures de
paradis
modernisé que vulgarise la propagande communiste. Mais leurs question
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problème des fins dernières : Royaume de Dieu ou
paradis
terrestre ? Nous arrivons maintenant, toute équivoque grossière di
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expliquer tout le reste. Le communisme prépare un
paradis
terrestre, le paradis temporel de l’homme ; le christianisme prépare
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e. Le communisme prépare un paradis terrestre, le
paradis
temporel de l’homme ; le christianisme prépare un Royaume éternel, qu
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gré moi trop pareille aux innocentes peintures de
paradis
modernisé que vulgarise la propagande communiste. Mais leurs question
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tous ceux qu’a touchés le romantisme — encore un
paradis
perdu ! Mais les vrais paradis seront toujours perdus : ils naissent
41
ntisme — encore un paradis perdu ! Mais les vrais
paradis
seront toujours perdus : ils naissent à l’heure où on les perd. Souve
42
re faim. Le songe, au contraire, nous propose des
paradis
et des terreurs d’une intensité séduisante. Serait-il le signe, ou l’
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de l’homme, capable de refaire avec ses mains le
Paradis
perdu et les « gestes de Dieu ». Le poète a reçu la vocation de resti
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des trois mondes de l’au-delà, enfer, purgatoire,
paradis
, avec les mêmes rencontres et péripéties, et beaucoup de personnages
45
phie, la Sagesse et la Science sacrée qui mène au
Paradis
et en explique les mystères. 121. C.-A. Cingria, Pétrarque. 122. Sa
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à cause du château de Fanjeaux, qui me semble le
Paradis
; car amour et joie s’y enferment, ainsi que tout ce qui convient à l
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phie, la Sagesse et la Science sacrée qui mène au
Paradis
et en explique les mystères. 139. C. A. Cingria, Pétrarque. 140. Sa
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à cause du château de Fanjeaux, qui me semble le
Paradis
; car amour et joie s’y enferment, ainsi que tout ce qui convient à l
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phie, la Sagesse et la Science sacrée qui mène au
Paradis
et en explique les mystères. 128. C. A. Cingria, Pétrarque. 129. S
50
ne Europe fédéralisée, nous ne demanderons pas un
paradis
sur terre. Nous demanderons simplement un monde humain. Non pas un mo
51
ne Europe fédéralisée, nous ne demanderons pas un
paradis
sur terre. Nous demanderons simplement un monde humain. Non pas un mo
52
qu’on demandait à Satan : Pourquoi es-tu sorti du
Paradis
? — J’ai voulu me faire auteur, dit-il. Réponse géniale si nous consi
53
qu’on demandait à Satan : Pourquoi es-tu sorti du
Paradis
? — J’ai voulu me faire auteur, dit-il. Réponse géniale si nous consi
54
qu’on demandait à Satan : Pourquoi es-tu sorti du
Paradis
? — J’ai voulu me faire auteur, dit-il. Réponse géniale si nous consi
55
tous ceux qu’a touchés le romantisme — encore un
paradis
perdu ! Mais les vrais paradis seront toujours perdus : ils naissent
56
ntisme — encore un paradis perdu ! Mais les vrais
paradis
seront toujours perdus : ils naissent à l’heure où on les perd. Souve
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al. 52. La Maladie mortelle. 53. Le Chemin du
Paradis
(p. 269). — C’est moi qui souligne. 54. Pourquoi poser la question à
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sens dernier de l’acte humain, c’est le retour au
Paradis
perdu. Il faut citer ici une page des Souvenirs sur Stravinsky qui me
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re faim. Le songe, au contraire, nous propose des
paradis
et des terreurs d’une intensité séduisante. Serait-il le signe, ou l’
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évangélistes et leurs emblèmes, les 4 rivières du
Paradis
, et le Tétragramme. Ces 4 symboles cosmiques sont entourés de nuages
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la religion et conduire le monde moderne vers un
paradis
sans Dieu, a démontré son impuissance réelle devant l’assaut de dicta
62
qu’il faut mettre en pratique moins pour aller au
Paradis
que pour jouir du paradis terrestre que pourrait être l’Amérique, si
63
que moins pour aller au Paradis que pour jouir du
paradis
terrestre que pourrait être l’Amérique, si seulement tous ses habitan
64
de philosophes, ni de mystiques, mais beaucoup de
paradis
artificiels à bon marché : l’alcool et Hollywood, les pin-up-girls et
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tous ceux qu’a touchés le romantisme — encore un
paradis
perdu ! Mais les vrais paradis seront toujours perdus : ils naissent
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ntisme — encore un paradis perdu ! Mais les vrais
paradis
seront toujours perdus : ils naissent à l’heure où on les perd. Souve
67
toiles : c’est leur au-delà ! Les descriptions du
Paradis
chez Dante, Milton ou Swedenborg, c’est le music-hall des personnes c
68
l n’y en eut point avant la Chute et la sortie du
Paradis
. C’est toujours par une crise, par une chute, que l’homme se voit jet
69
e du sentiment, patrie de la lenteur, — encore un
paradis
perdu ! C’était bien notre dernier luxe, notre dernière gravité. C’ét
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gré moi trop pareille aux innocentes peintures de
paradis
modernisé que vulgarise la propagande communiste. Mais leurs question
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tous ceux qu’a touchés le romantisme — encore un
paradis
perdu ! Mais les vrais paradis seront toujours perdus : ils naissent
72
ntisme — encore un paradis perdu ! Mais les vrais
paradis
seront toujours perdus : ils naissent à l’heure où on les perd. Souve
73
toiles : c’est leur au-delà ! Les descriptions du
Paradis
chez Dante, Milton ou Swedenborg, c’est le music-hall des personnes c
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l n’y en eut point avant la Chute et la sortie du
Paradis
. C’est toujours par une crise, par une chute, que l’homme se voit jet
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la religion et conduire le monde moderne vers un
paradis
sans Dieu, a démontré son impuissance réelle devant l’assaut de dict
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qu’il faut mettre en pratique moins pour aller au
Paradis
que pour jouir du paradis terrestre que pourrait être l’Amérique, si
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que moins pour aller au Paradis que pour jouir du
paradis
terrestre que pourrait être l’Amérique, si seulement tous ses habitan
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de philosophes, ni de mystiques, mais beaucoup de
paradis
artificiels à bon marché : l’alcool et Hollywood, les pin-up-girls et
79
s » de simples propagandes qui nous promettent le
paradis
et la grandeur, la justice et la vraie liberté ; et ils vont répétant
80
existe près de nous : sa propagande l’appelle un
paradis
, bien entendu. Le xxe siècle n’a pas seulement redécouvert, à la fav
81
s » de simples propagandes qui nous promettent le
paradis
et la grandeur, la justice et la vraie liberté ; et ils vont répétant
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ir, mais dans le temps mythique des origines ; le
Paradis
datait d’avant l’évolution. L’idée que le lendemain puisse apporter d
83
r ses rêves, de voler, d’échapper aux saisons (le
Paradis
conçu comme Printemps perpétuel), de dominer son corps, de ne pas mou
84
r le temps est lié à la mort comme à la perte des
paradis
— Eden, âge d’or, enfance — vécus ou imaginaires. Et il est lié à la
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iste : « L’URSS est l’avenir… » — L’URSS était le
paradis
de la classe ouvrière, les USA le dernier bastion du capitalisme expl
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r le temps est lié à la mort comme à la perte des
paradis
— Eden, âge d’or, enfance — vécus ou imaginaires. Et il est lié à la
87
ns ce monde et peut même élever des âmes jusqu’au
Paradis
». L’or était ensuite un moyen de libérer Jérusalem. Enfin, Colón s’i
88
r ses rêves, de voler, d’échapper aux saisons (le
Paradis
conçu comme Printemps perpétuel), de dominer son corps, de ne pas mou
89
de Musil, pour un chapitre intitulé Le Voyage au
Paradis
: C’est notre destin : peut-être aimons-nous ce qui est interdit. Ma
90
de l’Île de la passion mortelle. Et le Voyage au
Paradis
de l’ancienne ébauche fût devenu le « Voyage vers Dieu » auquel font
91
lait bas-breton, au moins depuis son expulsion du
paradis
terrestre. c) L’étymologie sémitique, dérivant Europe de ereb, qui v
92
sont à rapprocher de cette vue d’un soufi : « Le
paradis
du gnostique fidèle, c’est son corps même, et l’enfer de l’homme sans
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de Musil, pour un chapitre intitulé Le Voyage au
Paradis
: C’est notre destin : peut-être aimons-nous ce qui est interdit. Ma
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de l’Ile de la passion mortelle. Et le Voyage au
Paradis
de l’ancienne ébauche fût devenu le « Voyage vers Dieu » auquel font
95
sont à rapprocher de cette vue d’un soufi : « Le
paradis
du gnostique fidèle, c’est son corps même, et l’enfer de l’homme sans
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lait bas-breton, au moins depuis son expulsion du
paradis
terrestre. » c) L’étymologie sémitique, dérivant Europe de Ereb 19,
97
iques de l’Europe et ceux qui veulent en faire un
paradis
par leur Système ; comme il se tient à mi-chemin entre le pessimisme
98
progrès continu, la terre aurait fini par être le
paradis
de l’homme, et Dieu a voulu que la terre fût une vallée de larmes. Di
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cherchant toujours, sans le rencontrer jamais, un
paradis
dans une vallée de larmes, et Dieu plaçant cette vallée de larmes ent
100
et Dieu plaçant cette vallée de larmes entre deux
paradis
, pour que l’homme puisse se trouver toujours entre un grand souvenir
101
e emplit mon âme d’un amour filial. C’était là le
paradis
terrestre de l’humanité : les dieux descendus du ciel et s’apparentan
102
, mais pas qu’un évêque allemand puisse entrer au
paradis
. » Au milieu du xiie siècle. la Vita Heriberti — biographie d’un évê
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particule de la nature, une créature acceptant le
Paradis
de la Fatalité ? Et cet Ulysse du Dante, n’est-il pas le frère de Pro
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la religion et conduire le monde moderne vers un
paradis
sans Dieu, a démontré son impuissance réelle devant l’assaut de dict
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problème des fins dernières : Royaume de Dieu ou
paradis
terrestre ? Nous arrivons maintenant, toute équivoque grossière di
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expliquer tout le reste. Le communisme prépare un
paradis
terrestre, le paradis temporel de l’homme ; le christianisme prépare
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e. Le communisme prépare un paradis terrestre, le
paradis
temporel de l’homme ; le christianisme prépare un Royaume éternel, qu
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aliste : « L’URSS est l’avenir ». L’URSS était le
paradis
de la classe ouvrière, les USA le dernier bastion du capitalisme expl
109
s illustrations des comédies de Shakespeare et du
Paradis
de Milton (il a pris le parti du diable, comme Blake, Shelley et Bako
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La lune, ce n’est pas le
paradis
(1er août 1969)u Ce mois-ci, ce n’est pas sur la Terre que nous al
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me quelque chose d’absolument idyllique, c’est le
paradis
terrestre transporté, il y rencontre des hommes très bien, il y renco
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res du voyage dans la Lune, et qui nous décrit le
paradis
qui nous attend là-bas. Il nous dit que nous aurons là-bas des hôtels
113
rait l’aventure ? u. « La lune, ce n’est pas le
paradis
», La Vie protestante, Genève, n° 28, 1er août 1969, p. 1-2. Propos r
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j’ai compris que j’étais écrivain. J’avais lu un
Paradis
à l’ombre des épées, de Montherlant. J’ai écrit une critique que j’ai
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de la salle, insulté jusqu’à la moelle, chassé du
paradis
. Et là, il y a quelque chose qu’on ne peut guère pardonner à Breton,
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’écarter toute opposition constitue sans doute un
paradis
pour les gouvernants mais un enfer pour les écrivains. Aucun écrivain
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ste, de l’Éros passionnel, anarchisant, ce « vert
paradis
des amours enfantines » (Baudelaire) où ceux qui aiment situent leur
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nt comme Adam, quand Dieu est venu le chercher au
Paradis
et qu’il est allé se cacher derrière les buissons. C’est tout juste s
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ment a été celui de la civilisation elle-même. Le
Paradis
était un jardin. Chassés de ce jardin les hommes errants et anxieux t
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la Genèse ! Le soir, Dieu vient dans le jardin du
paradis
et demande qui a mangé la pomme. Après avoir couru se cacher derrière
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ne critique d’un livre de Montherlant intitulé Le
Paradis
à l’ombre des épées et dont le thème principal était justement le foo
122
nt qui était à la gloire du football, intitulé Le
Paradis
à l’ombre des épées, un beau titre. J’ai été tellement enthousiasmé p