1 1926, Articles divers (1924–1930). Conférences d’Aubonne (7 avril 1926)
1 n pensant et les Romands recouvrent l’usage de la parole , puis on va se dégourdir sur un ballon ou bien l’on poursuit hors du
2 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
2 violence. Jeunes tempêtes, lavez, bousculez ! La parole est aux instincts combatifs et dominateurs par quoi l’homme ne se dis
3 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
3 gage statique. 3. « Et certes quand il s’agit de parole ou d’écriture, l’affirmation prouve moins une certitude qu’un désir d
4 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Louis Aragon, Le Paysan de Paris (janvier 1927)
4 r 1927)ab « Je n’admets pas qu’on reprenne mes paroles , qu’on me les oppose. Ce ne sont pas les termes d’un traité de paix.
5 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
5 foi que plus rien ne peut duper. Depuis certaines paroles sur la Croix, il n’y a peut-être pas eu d’expression plus haute de l’
6 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
6 rale devant son étrange convive, celui-ci prit la parole sans plus de cérémonie : « La jeunesse, Monsieur…, la jeunesse est l’
7 out. Il effleura mon front de ses lèvres sans une parole quand je vins lui souhaiter le bonsoir. Le lendemain, ses cheveux ava
8 sourire de mon amie quand il voulut m’adresser la parole après un silence vertigineux. Il vit mon sourire et pleura. Alors une
7 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
9 nger se mit à discourir. Et dans mon ivresse, ses paroles peignaient des tableaux mouvants où je me voyais figurer comme une so
10 amais revu l’étranger. Quelquefois je songe à ses paroles — ou peut-être n’étaient-ce que celles de mes folies ? Je me répète :
8 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
11 tenues par un long souffle vif. J’observe que les paroles autant que les gestes sont gouvernées par la seule logique d’un rythm
12 ou de supplication. Je ne sais ce que disent les paroles . Je vois des chevauchées sous le soleil, des campements nocturnes où
9 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)
13 rence Sterne et du recteur Krooks sur Judas et la Parole est à cet égard d’une saveur particulièrement riche et complexe. (« …
14 les bavards ne tirent pas d’eux-mêmes toutes les paroles qu’ils profèrent ; ils les reçoivent des prophètes ; s’il n’y avait p
10 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
15 ès le matin à travers le pays, et offre à tous la Parole , « ayant l’aspect d’une brochure à couverture bleue », où les événeme
16 t proche, il faut en témoigner. À tous il tend la Parole « morte aux pages », mais voici que de toutes parts les Signes parais
11 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
17 u fait pour la grandeur et la pureté, et pour des paroles comme « Si ton œil te fait tomber dans le péché, arrache-le et jette-
12 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
18 u même canonisés, une sécurité spirituelle que la Parole de Dieu désigne comme une lâcheté. Car en présence de l’athéisme mili
13 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
19 ssance aux ordres imprévisibles et concrets de la Parole . Point de « synthèse », point de « consolation » ailleurs qu’en Dieu 
14 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
20 eille, de leur voix trop naturelle, voix de jour. Paroles aussitôt oubliées, mais je sais que la nuit va s’éteindre. L’un m’a s
15 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
21 tenues par un long souffle vif. J’observe que les paroles autant que les gestes sont gouvernées par la seule logique d’un rythm
22 ou de supplication. Je ne sais ce que disent les paroles . Je vois des chevauchées sous le soleil, des campements nocturnes où
16 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Le balcon sur l’eau
23 que chose, écoute, attends… Peut-être que déjà la parole fut dite et reçue quelque part en nous-mêmes, dans la brume où nous s
17 1932, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La pluie et le beau temps (Dialogue dans une tête) (1932)
24 pas qui. Lord Artur. — Ravissante Sonnette, vos paroles ne sont pas pour les oreilles, mais pour les lèvres de ceux qui vous
18 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
25 eille, de leur voix trop naturelle, voix de jour. Paroles aussitôt oubliées, mais je sais que la nuit va s’éteindre. L’un m’a s
19 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
26 tenues par un long souffle vif. J’observe que les paroles autant que les gestes sont gouvernées par la seule logique d’un rythm
27 ou de supplication. Je ne sais ce que disent les paroles . Je vois des chevauchées sous le soleil, des campements nocturnes où
20 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Le balcon sur l’eau
28 que chose, écoute, attends… Peut-être que déjà la parole fut dite et reçue quelque part en nous-mêmes, dans la brume où nous s
21 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
29 C’est un petit nuage, il passera. » Ce mot me fut parole d’Évangile quand je le lus l’année dernière. À cette heure où Par
30 rivent à l’heure, il y a des dettes payées et des paroles tenues, la poste fonctionne, on nous promet un peu plus de charbon po
22 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — I
31 Temps. Mais la vie, mais ce train m’emportent. La parole est encore à ce qui vient. Et voici les brumes sur le lac, les murs d
23 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
32 sans-Dieu vienne me dire : je ne crois pas à vos paroles , chrétiens menteurs ! — et je lui répondrai : Ta révolte est la mienn
33 i sert l’injustice établie. Tu ne crois pas à ces paroles et tu fais bien, même si tu en souffres ; mais j’ai encore plus à sou
24 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Poésie dialectique (juillet 1933)
34 es et la nouveauté inénarrable de l’instant où la Parole lui est adressée ; enfin, excitant en lui l’espoir infini au sein du
25 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Dialectique des fins dernières (juillet 1933)
35 . Il n’y a plus ici d’opération réelle que par la Parole de Dieu : acte de la Parole, que l’homme ne peut saisir que dans la f
36 ion réelle que par la Parole de Dieu : acte de la Parole , que l’homme ne peut saisir que dans la foi ; choix de l’élection, c’
37 i qu’encourt l’homme jeté par la révélation de la Parole dans une situation absolument nouvelle, dans un instant dont nulle mo
26 1933, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)
38 Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)a La t
39 Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)a La théologie chrétienn
40 ire MM. Pierre Maury et A. Lavanchy sous le titre Parole de Dieu et Parole humaine donneraient une idée sinon de la pensée bar
41 ry et A. Lavanchy sous le titre Parole de Dieu et Parole humaine donneraient une idée sinon de la pensée barthienne dans son p
42 r, sous de très pieux prétextes, les ordres de la Parole de Dieu ? « Alors que toujours, et aujourd’hui encore, la polémique d
43 ire, pour toute conscience sérieuse… parler de la Parole de Dieu, la parole où dieu devient homme. Nous pouvons répéter ces qu
44 science sérieuse… parler de la Parole de Dieu, la parole où dieu devient homme. Nous pouvons répéter ces quatre mots, mais en
45 ts, mais en les répétant, nous n’avons pas dit la parole de Dieu, dans laquelle cette idée devient une réalité, une vérité. »
46 Dei, l’homme pécheur n’est pas « capable » de la Parole de Dieu. Ainsi Barth rejoint Calvin, Luther, et au-delà, jusqu’à sain
47 ssi à la vie. Il meurt de ne pas mourir, selon la parole profondément « dialectique » de Thérèse d’Avila. Qu’est-ce donc en dé
48 mme ne reçoit son existence véritable que dans la parole que Dieu lui adresse et qui le meut. On a coutume de nommer la pensée
49 st surtout et avant tout cela une théologie de la parole de Dieu. Insuffisance radicale de l’humanisme, du piétisme, du morali
50 ut autre ». Distinction radicale entre toutes les paroles humaines sur Dieu, et la Parole qui vient de Dieu à l’homme. Universa
51 entre toutes les paroles humaines sur Dieu, et la Parole qui vient de Dieu à l’homme. Universalité du rapport établi entre Die
52 gne le Christ en croix. La théologie n’est pas la parole . Elle ne peut que l’indiquer au-delà d’elle-même. Nous n’avons rien d
53  », Revue d’Allemagne du 15 septembre 1933. a. «  Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth. Traduit de l’allemand par
54 gne du 15 septembre 1933. a. « Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth. Traduit de l’allemand par Pierre Maury et Al
27 1934, Articles divers (1932-1935). « Pour qui écrivez-vous ? » [Réponse à une enquête] (janvier-février 1934)
55 x qui ont des oreilles pour entendre, amis que ma parole n’atteindrait pas, mais ce message. J’écris pour ceux qui attendent c
28 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Grammaire de la personne (janvier 1934)
56 moi une « deuxième personne », un tu sujet d’une parole qui m’advient6. On voudrait nous faire croire aujourd’hui que le conf
29 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
57 aut insister là-dessus. Le monde s’est emparé des paroles du Christ et il les a complètement perverties. On nous a présenté cet
30 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Éditorial (juillet 1934)
58 à nouveau l’Église chrétienne comme le lieu où la Parole est prêchée, on voit des pasteurs qui, chaque dimanche pourtant, prêc
31 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
59 aire : il veut l’originalité. « Voilà pourquoi la Parole de Dieu est telle qu’on y trouve quelque passage qui dise le contrair
60 e peut être lui-même que par le droit divin de la Parole qui le distingue. Suprême humilité du solitaire ! Il ne saurait se co
61 atégorie du solitaire », de l’homme qui vit de la Parole seulement, entre les temps, dans l’instant éternel. Le solitaire p
62 t, dans l’autre sens du terme, « assujetti » à la Parole qui vit en lui. C’est dans ce sens que la formule de Kierkegaard est
32 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
63 e chrétien, cette raison d’être singulière est la parole que Dieu lui adresse comme un ordre ; pour l’incroyant, c’est la miss
33 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kasimir Edschmid, Destin allemand (octobre 1934)
64 ppeler « La condition humaine ». Et plusieurs des paroles de Pillau, — les plus belles peut-être — pourraient s’appliquer au de
65 de la fidélité. Les blancs seuls savent tenir une parole , se sacrifier à une cause désespérée, tenir le coup, malgré les trahi
34 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
66 tion de l’éternel. J’ai peut-être entendu quelque parole , on n’a rien vu qu’un corps en mouvement. C’est parce que Dieu s’est
67 verbe incarné, la vocation toujours présente, la parole qu’on n’entend ni ne voit avant de l’avoir obéie dans un instant inde
68 ui témoigne en moi de l’indicible réception de la parole , ce n’est point une extase, ni une angoisse, ni toujours une plénitud
35 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
69 aut insister là-dessus. Le monde s’est emparé des paroles du Christ et il les a complètement perverties. On nous a présenté cet
36 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (D’après une discussion)
70 t un appel, une mission confiée à un homme, — une parole que Dieu lui adresse. Nous en avons le type le plus pur dans la vocat
71 un de nous, et que celui qui le reçoit dans cette parole croit en lui, il se passe quelque chose, on peut voir quelque chose.
37 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
72 ssance aux ordres imprévisibles et concrets de la Parole . Point de « synthèse », point de « consolation » ailleurs qu’en Dieu 
38 1934, Politique de la personne. Idoles — Comment rompre ?
73 sans-Dieu vienne me dire : je ne crois pas à vos paroles , chrétiens, menteurs ! — et je lui répondrai : Ta révolte est la mien
74 i sert l’injustice établie. Tu ne crois pas à ces paroles et tu fais bien, même si tu en souffres ; mais j’ai encore plus à sou
39 1934, Politique de la personne. Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
75 les hommes n’arriveront à donner un sens réel aux paroles de l’Évangile. Dieu seul le peut. La conclusion de tout cela est évid
40 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
76 aut insister là-dessus. Le monde s’est emparé des paroles du Christ et il les a complètement perverties. On nous a présenté cet
41 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (d’après une discussion)
77 t un appel, une mission confiée à un homme, — une parole que Dieu lui adresse. Nous en avons le type le plus pur dans la vocat
78 un de nous, et que celui qui le reçoit dans cette parole croit en lui, il se passe quelque chose, on peut voir quelque chose.
42 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
79 ssance aux ordres imprévisibles et concrets de la Parole . Point de « synthèse », point de « consolation » ailleurs qu’en Dieu 
43 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Comment rompre ?
80 sans-Dieu vienne me dire : je ne crois pas à, vos paroles , chrétiens, menteurs ! — et je lui répondrai : Ta révolte est la mien
81 i sert l’injustice établie. Tu ne crois pas à ces paroles et tu fais bien, même si tu en souffres ; mais j’ai encore plus à sou
44 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
82 les hommes n’arriveront à donner un sens réel aux paroles de l’Évangile. Dieu seul le peut. La conclusion de tout cela est évid
45 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
83 mme, il existe deux traits d’union : la vue et la parole , la vision et l’entendement. La Parole est l’objet de la théologie, l
84 vue et la parole, la vision et l’entendement. La Parole est l’objet de la théologie, la vision est le monde de la physionomie
85 de la prophétie, est dominée par l’audition de la Parole . Mais la métaphysique de la Nouvelle Alliance, qui est celle de l’Inc
86 il y a comme un appel de la lumière. La première parole de Dieu : « Que la lumière soit » est aussi le premier moteur de l’un
87 ’était de nature solaire », dit Goethe. Une telle parole devance notre science, qui lentement la redécouvre, depuis peu27. Et
88 ou cette « profondeur » ou plus rien n’arrête la parole . Mais les mystiques et les poètes ont, de tout temps, depuis l’Incarn
89 ation — le monde chrétien —, la forme pure est la parole que chacun de nous a reçue, en son lieu, en son temps unique. Figure
90  : le mode singulier de la personnification de la parole , la finalité de l’être vivant, qui se révèle au regard de l’amour. Qu
91 ntiment religieux » et non dans l’actualité de la Parole . C’était sortir du drame, pour se perdre dans une fièvre nostalgique.
92 n de Pascal), l’homme est entièrement ramené à la parole , à l’anecdote. Quant à nous, il nous faut choisir : ou l’anecdote, ou
93 Léviathan, la Grande Ourse avec ses petits, — la Parole sous forme de tonnerre ! 23. J’emploie ce terme, de préférence à p
46 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Les trois temps de la Parole (mai 1935)
94 Les trois temps de la Parole (mai 1935)i On sait avec quelle insistance Kierkegaard revient, da
95 écisément de la notion de contemporanéité avec la Parole de Dieu. Essayons de résumer sa description extrêmement précise et vi
96 ement précise et vigoureuse des trois temps de la Parole de Dieu. Nous la trouvons aux pages 148 à 155 du premier tome (en cou
97 e (notre temps). Ce sont là les trois temps de la Parole . Jésus-Christ est la Parole de Dieu (Jean i). Les écrits des prophète
98 les trois temps de la Parole. Jésus-Christ est la Parole de Dieu (Jean i). Les écrits des prophètes et des apôtres — l’Ancien
99 le Nouveau Testament — sont les témoignages de la Parole . Enfin, la prédication de l’Église procède de ces témoignages et renv
100 renvoie, au-delà d’elle-même, à travers eux, à la Parole même de Dieu. « Autre est le temps du parler direct et originel de Di
101 se même, le temps de la prédication dérivée de la parole des prophètes et des apôtres, orientée vers cette parole et recevant
102 des prophètes et des apôtres, orientée vers cette parole et recevant d’elle sa norme. » Or, ces temps différents ne sont pas d
103 distinguent les temps de l’homme en dehors de la Parole de Dieu, et qui dépend ici de la distinction propre aux temps de la P
104 pend ici de la distinction propre aux temps de la Parole . » Autrement dit, ces trois temps ne sont pas dans le prolongement hi
105 ir, ni le sang n’auraient pu lui faire dire cette parole (Matt. 16, 17). C’est Dieu lui-même qui agit en lui à ce moment, qui
106 seul que nous pouvons devenir contemporains de sa Parole . Nicodème a beau vivre en même temps que le Christ : il ne le reconna
107 temps à ce temps des apôtres, ou à ce temps de la Parole faite chair. ⁂ On dira qu’il ne s’agit là que d’un schéma. Certes, et
108 d’éloquence, nous rendre « contemporains » de la Parole ou de ses témoins bibliques ; 2° qu’ils ne peuvent avoir d’utilité qu
109 n d’Oberammergau ! 19. C’est le rôle que joue la parole peinte par Grünewald à côté du Jean-Baptiste de la Crucifixion d’Isse
110 ucun juif ne l’a été. i. « Les trois temps de la Parole  », Hic et Nunc, Paris, n° 9-10, mai 1935, p. 152-158.
47 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Soirée chez Nicodème (mai 1935)
111 il reste simplement le message existentiel de la Parole de Dieu ! Il me semble que c’est assez !   — Ici s’engagea un débat e
112 eur identité et alla même jusqu’à citer certaines paroles de Kierkegaard à l’appui de sa thèse : « Kierkegaard, ce prince du pa
113 Il nous sembla qu’il murmurait machinalement les paroles que je venais de lire. Nous perçûmes enfin quelques mots : il monolog
114 moi j’étais devant Celui… Celui qui m’a coupé la parole , durement : « En vérité, en vérité, je te le dis ! »… Ô mes amis, qui
115 ent inconscients de l’insondable gravité de leurs paroles , — et Mme Nicodème d’autre part, dont je craignais qu’elle n’approuvâ
116 si. Mais nous vivons dans un monde troublé, où la parole n’a plus le même sens pour tous. C’est pourquoi nous multiplions les
117 stement n’avait presque rien dit, prit soudain la parole comme nous allions nous séparer ; et je ne suis pas loin de croire qu
118 ce que sont ce Baptême et cette Cène. Certes, ces paroles nous condamnent dans la mesure où nous les prononçons sans foi, hors
48 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
119 es Églises, c’est-à-dire des annonciatrices de la Parole , du jugement porté sur la forme du monde, et de la grâce offerte à ce
49 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Trois traités de Jean Calvin (20 juillet 1935)
120 doublement conscient de la responsabilité de ses paroles . Or, rien ne confère au langage une aussi poignante vertu que cette c
50 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
121 est simple. L’esprit s’exprime par l’écrit et la parole . Un sanctuaire de l’esprit sera donc un sanctuaire du livre et de la
122 ’esprit sera donc un sanctuaire du livre et de la parole . » Il y aurait donc une bibliothèque et un palais de la parole. M. Du
123 y aurait donc une bibliothèque et un palais de la parole . M. Duhamel affirmait au surplus que son « sanctuaire du livre » ne s
124 « en dur » probablement25. Quant au Palais de la Parole , retentissant vaisseau d’idéalisme, comment douter qu’il ne dût consa
125 s, ou un chef de service aux finances prennent la parole au cours d’un banquet politique pour célébrer les droits de l’esprit.
126 de l’Esprit ? S’ils y parviennent, je demande la parole . Je ne me propose pas du tout de décevoir ce goût de positif que mes
51 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Les mystiques allemands du xiiie au xixe siècle, par Jean Chuzeville (2 novembre 1935)
127 me à toute action en révolte contre l’ordre de la Parole . En confondant la foi et la mystique, comme le fait par malheur M. Ch
52 1936, Articles divers (1936-1938). Forme et transformation, ou l’acte selon Kierkegaard (janvier 1936)
128 étique Qu’est-ce que prophétiser sinon dire la Parole qui détermine notre avenir ? Mais la Parole n’est dite que dans la fo
129 re la Parole qui détermine notre avenir ? Mais la Parole n’est dite que dans la foi, la foi n’existe que dans l’acte, et cet a
130 el il devrait régner. Seule peut l’en délivrer la Parole prophétique qui lui advient comme un appel dans les ténèbres. Certain
131 vent sous l’Ancienne Alliance, se confond avec la parole qui les conduira au martyre. La Parole dite est leur chemin, leur vér
132 nd avec la parole qui les conduira au martyre. La Parole dite est leur chemin, leur vérité et leur vie dans ce monde ; ils meu
133 ment transformer, c’est-à-dire comment obéir à la Parole qui prophétise ? Le chemin est imprévisible. Ce que nous connaissons,
134 chemin, sur lequel tu es seul, parce qu’il est la parole de ta vie, sa mesure et sa vocation, son risque à chaque instant visi
135 tance des choses espérées », et c’est pourquoi la Parole , parmi nous, n’est que promesse et vigilante prophétie de l’invisible
136 tre ce qui résiste et ce qui crée, victoire de la Parole sur la chair, autorité de la personne sur l’anarchie et sur la loi in
137 e visage appartient au temps, mais la vision à la parole dont elle procède, et si la face d’un homme est belle, c’est parce qu
138 in, une initiale de l’histoire, une effigie de la Parole créatrice. 6. Le contraire de l’acte, c’est le désespoir Nous s
139 nos vies nous meut parce qu’il est un ordre, une Parole reçue d’ailleurs, une rupture de tout drame humain que nous pussions
140 insensible de l’instant, c’est l’obéissance à la Parole de Dieu, — la prophétie dans l’immédiat. Que s’est-il donc passé ? Me
141 t l’heure, mais il connaît l’instant, s’il vit de Parole . À cause de l’instant éternel, « le héros meurt toujours avant qu’il
142 le chrétien, la primauté d’une personne. 5. « Ta Parole est une lampe à mes pieds, une lumière sur mon sentier » 6. Die Chi
143 us de l’instant et de l’obéissance immédiate à la Parole . La ressemblance est seulement formelle. Le temps dont souffre Kierke
53 1936, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Sur une page de Bossuet (ou Tradition et Révélation) (janvier 1936)
144 possibles, qui se ramènent au seul danger que la Parole ne parle pas, que l’Esprit soit mal entendu, c’est-à-dire que la foi
145 z cela sérieusement, si vous croyez à cette autre parole qui est comme un commentaire de la première : « Ma grâce te suffit »3
54 1936, Le Semeur, articles (1933–1949). Notre foi, par Emil Brunner (janvier 1936)
146 rétienne est une foi biblique » ; la Bible est la Parole de Dieu, et nous ne pouvons rien savoir de Dieu que par Sa révélation
147 n savoir de Dieu que par Sa révélation dans cette Parole . Le Saint-Esprit ouvre nos cœurs à cette Parole, Il la rend vivante e
148 e Parole. Le Saint-Esprit ouvre nos cœurs à cette Parole , Il la rend vivante et agissante en nous, en sorte qu’elle produit en
55 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
149 inée par ce fait historique : l’Incarnation de la Parole . Les grands docteurs chrétiens l’ont su ; et Paracelse ; et les poète
150 ès le matin à travers le pays, et offre à tous la Parole « ayant l’aspect d’une brochure à couverture bleue » où les événement
151 cours de ferme, dans les cafés. À tous il tend la Parole « morte aux pages » ; mais voici que de toutes parts les signes parai
152 antage ? — J’imagine parfois davantage. Certaines paroles dites par cette voix. Celui qui se refuse à poser les questions derni
153 tion. Le silence perd alors son pouvoir ; mais la parole n’appartient plus à l’homme. Au comble de nous-mêmes, il s’agit d’aut
56 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Kierkegaard en France (juin 1936)
154 e la femme, par exemple, à la fin du Miroir de la Parole ) une appréhension si totale du réel que notre langue, je le crains, n
57 1936, Articles divers (1936-1938). Décadence des lieux communs (décembre 1936)
155 seigner au milieu d’une rumeur générale, où leurs paroles ne sont plus distinguées du bavardage quotidien. Ils se retirent dans
156 s et bientôt sa langue délire : « Il prononce des paroles vaines, des serments faux ! » s’écrie le prophète Osée. Quand les cle
157 contre les autres et étrangers. Ils échangent des paroles en plus grand nombre que jamais, et ne se disent rien qui compte. « P
158 re que jamais, et ne se disent rien qui compte. «  Paroles vaines, serments faux ! » Or, quand la parole se détruit, quand elle
159 « Paroles vaines, serments faux ! » Or, quand la parole se détruit, quand elle n’est plus le don qu’un homme fait à un homme,
58 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). L’Art poétique ou Qu’il faut penser avec les mains (décembre 1936)
160 exsangues, c’est rénover l’action cosmique de la parole . Comment cela ? « Le mot appelle, provoque en nous l’état de co-naiss
161 ur, et répète l’ordre qui l’a créée, s’appelle la parole . » Nous voici donc « chargés du rôle d’origine ». L’homme est « le sc
162 porte à conséquence, tout appelle, et d’abord la parole  ! Mais l’usure des mots les édente, notre langage est débrayé. Commen
59 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
163 que les hommes ont de commercer : l’écriture, la parole et l’action, — la tradition, la prophétie, la guerre… On l’a dit : le
164 se lève et tombe avec sa mission. » (Karl Barth, Parole de Dieu et parole humaine.) 19. Au sens hégélien du mot « histoire »
165 avec sa mission. » (Karl Barth, Parole de Dieu et parole humaine.) 19. Au sens hégélien du mot « histoire », que je nommerais
60 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
166 Rome, les « propos ambigus et circonlocutions de paroles  » du meilleur latiniste de l’époque n’aboutissent qu’à orner un disco
61 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Décadence des lieux communs
167 seigner au milieu d’une rumeur générale, où leurs paroles ne sont plus distinguées du bavardage quotidien. Ils se retirent dans
168 s et bientôt sa langue délire : « Il prononce des paroles vaines, des serments faux ! » s’écrie le prophète Osée. Quand les cle
169 contre les autres et étrangers. Ils échangent des paroles en plus grand nombre que jamais, et ne se disent rien qui compte. « P
170 re que jamais, et ne se disent rien qui compte. «  Paroles vaines, serments faux ! » Or, quand la parole se détruit, quand elle
171 « Paroles vaines, serments faux ! » Or, quand la parole se détruit, quand elle n’est plus le don qu’un homme fait à un homme,
62 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
172 nformera le destin futur de son libre peuple. Ses paroles sont le programme de notre lutte. Elles sont les sources du nouveau d
173 , concrètement, au service du Parti, qui selon la parole du Führer est « la volonté organisée de la nation ». Dans les deux ré
63 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
174 destruction, l’angoisse et l’isolement ; là où la Parole prend un sens, là où le jugement devient la grâce. Le vrai sérieux de
175 ce, et par exemple à l’acte de l’expression, à la parole qui scande notre durée muette et qui témoigne de notre humanité. Rien
64 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
176 que les hommes ont de commercer : l’écriture, la parole et l’action, — la tradition, la prophétie, la guerre… On l’a dit : le
177 se lève et tombe avec sa mission. » (Karl Barth, Parole de Dieu et parole humaine.) 19. Au sens hégélien du mot « histoire 
178 avec sa mission. » (Karl Barth, Parole de Dieu et parole humaine.) 19. Au sens hégélien du mot « histoire », que je nommerai
65 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
179 Rome, les « propos ambigus et circonlocutions de paroles  » du meilleur latiniste de l’époque n’aboutissent qu’à orner un disco
66 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Décadence des lieux communs
180 seigner au milieu d’une rumeur générale, où leurs paroles ne sont plus distinguées du bavardage quotidien. Ils se retirent dans
181 s et bientôt sa langue délire : « Il prononce des paroles vaines, des serments faux ! » s’écrie le prophète Osée. Quand les cle
182 contre les autres et étrangers. Ils échangent des paroles en plus grand nombre que jamais, et ne se disent rien qui compte. « P
183 re que jamais, et ne se disent rien qui compte. «  Paroles vaines, serments faux ! » Or, quand la parole se détruit, quand elle
184 « Paroles vaines, serments faux ! » Or, quand la parole se détruit, quand elle n’est plus le don qu’un homme fait à un homme,
67 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
185 nformera le destin futur de son libre peuple. Ses paroles sont le programme de notre lutte. Elles sont les sources du nouveau d
186 , concrètement, au service du Parti, qui selon la parole du Führer est « la volonté organisée de la nation ». Dans les deux ré
68 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
187 destruction, l’angoisse et l’isolement ; là où la Parole prend un sens, là où le jugement devient la grâce. Le vrai sérieux de
188 ce, et par exemple à l’acte de l’expression, à la parole qui scande notre durée muette et qui témoigne de notre humanité. Rien
69 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
189 s. Ils vont à toutes les conférences, prennent la parole au Cercle d’hommes, citent des livres sur la politique. 12 novembre 1
190 faits et de formules électorales ! Je demandai la parole pour expliquer, le plus simplement que je pus, que le problème fascis
70 1937, Foi et Vie, articles (1928–1977). Luther et la liberté (À propos du Traité du serf arbitre) (avril 1937)
191 , selon les termes de l’Apôtre ; opposition de la Parole vivante à la tradition codifiée ; sens de la décision totale entre un
192 ons à lui, il est en nous lorsque l’Esprit dit la Parole dans notre cœur. Quelle étrange illusion nous ferait croire qu’une dé
193 ois acceptés le Credo et son fondement qui est la Parole dite en nous par l’Esprit et attestée par l’Écriture, — or, cette Par
194 l’Esprit et attestée par l’Écriture, — or, cette Parole est Christ lui-même, — il me paraît que l’opinion de Luther n’est pas
195 t, tandis que nous adorons une Providence dont la Parole vivante s’est incarnée : « Emmanuel ! » — Dieu avec nous ! 68. À l
71 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’autorité assure les libertés (mai 1937)
196 comme vers un abîme insondable pour y écouter les paroles d’une vérité nouvelle. Ce ne sont pas des oracles que fait entendre l
72 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Luther contre Érasme (19 juin 1937)
197 ustice acquise par nos mérites ; opposition de la Parole vivante à la tradition codifiée ; sens de la décision totale entre un
73 1937, Esprit, articles (1932–1962). Paul Éluard, L’Évidence poétique (juin 1937)
198 es les tours d’ivoire seront démolies, toutes les paroles seront sacrées et l’homme, s’étant enfin accordé à la réalité qui est
199 la confusion de sa proclamation. Que « toutes les paroles soient sacrées », c’est la volonté proprement eschatologique des poèt
74 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
200 est être religieux au vrai sens du mot, selon les paroles de Gambetta, d’Ernest Lavisse et de quelques autres. Être laïque, c’e
201 ment qu’il va nous intéresser, et je lui donne la parole . » M. Palut sourit cordialement, et parle : — On a dit ici même que l
202 vait qu’il n’y avait rien à « discuter » dans les paroles de l’orateur, parce que c’était « la vérité ». Autrement dit, parce q
203 nq. On boit et on tape le carton sans beaucoup de paroles . C’est à cela que se réduit la vie commune. Quelques-uns le déplorent
204 réguliers et sérieux, un peu lent de geste et de parole  ; prudent. Il se plaint de son isolement. « On nous laisse seuls, san
75 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
205 paysages qui ne sont pas mon état d’âme, mais une parole à déchiffrer. L’humilité m’apporte des nouvelles du monde. Ainsi je m
76 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Selma Lagerlöf, conteur de légende (3 juillet 1937)
206 forme, c’est un pays entier sous la lumière de la Parole , qui trouve ici son expression. Tout respire largement, tout vit et s
77 1937, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Introduction au Journal d’un intellectuel en chômage (août 1937)
207 commence à comprendre la portée infinie de cette parole si simple : « Ne jugez pas. » On est déjà tout près de l’amour. On to
78 1937, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Pages inédites du Journal d’un intellectuel en chômage (octobre 1937)
208 tres ; écoute bien ce qu’ils disent à travers les paroles qu’ils croient dire ; essaie de les comprendre quand ils se plaignent
79 1937, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Comment savoir à quoi ils pensent (Quelques remarques sur la méthode) (1er novembre 1937)
209 algré les apparences, mais que « comprendre » les paroles d’un homme suppose une science presque surhumaine. Pour conclure quoi
80 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
210  ; et qu’il a pour mission actuelle d’obéir à une Parole qui est Jésus-Christ, le Médiateur. Mais cette Parole juge « le monde
211 le qui est Jésus-Christ, le Médiateur. Mais cette Parole juge « le monde » qui l’a rejetée. Elle ne sauve que ceux d’entre les
212 comme l’indique le mot conversion. Obéissant à la Parole que Dieu lui adresse, il reconnaît du même coup l’origine et le but d
213 est mal prêché par ses disciples (que ce soit en paroles ou en actes). Si les chrétiens gardaient une conscience plus fidèle,
214 ce, et c’est aussi un acte d’humilité ; car toute parole humaine sur Dieu est nécessairement inadéquate en soi, et ne peut êtr
81 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
215 est être religieux au vrai sens du mot, selon les paroles de Gambetta, d’Ernest Lavisse et de quelques autres. Être laïque, c’e
216 ment qu’il va nous intéresser, et je lui donne la parole . » M. Palut sourit cordialement, et parle : — On a dit ici même que l
217 vait qu’il n’y avait rien à « discuter » dans les paroles de l’orateur, parce que c’était « la vérité ». Autrement dit, parce q
218 ages qui ne sont pas mon « état d’âme », mais une parole à déchiffrer. L’humilité m’apporte des nouvelles du monde. Ainsi je m
219 e désordre. “Où fuirai-je devant ta face ?” Cette parole peut être dite en vérité, ici, sur la lande. » Oui, c’est cela, mais
220 nq. On boit et on tape le carton sans beaucoup de paroles . C’est à cela que se réduit la vie commune. Quelques-uns le déplorent
221 réguliers et sérieux, un peu lent de geste et de parole  ; prudent. Il se plaint de son isolement. « On nous laisse seuls, san
82 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
222 s. Ils vont à toutes les conférences, prennent la parole au Cercle d’hommes, citent des livres sur la politique… 12 novembr
223 faits et de formules électorales ! Je demandai la parole pour expliquer, le plus simplement que je pus, que le problème fascis
83 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. L’été parisien
224 si joie il y a, est sans gestes et sans flots de paroles . Nul pittoresque. Rien à « remarquer » parmi les danseurs du quartier
225 s femmes qui les imitent. Je ne compris pas leurs paroles trop rapides. Une jeune femme au profil très pur, quelques gestes aut
84 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
226 , s’agissant d’un homme appelé au ministère de la Parole . Ce qui est vrai du prophète l’est aussi de son peuple, — peuple entr
227 Appion 67, a été le seul dont les actions et les paroles ont été conformes. » Car il n’a pas seulement formulé des lois justes
228 que les hommes ont de commercer : l’écriture, la parole et l’action, — la tradition, la prophétie, la guerre… Mais cet extrêm
229 » (v. 29). Hoc est verbum praeclarum ! Voilà une parole admirable, s’écrie Luther, à propos de ce dernier verset, dans son Co
85 1937, Articles divers (1936-1938). Luther, Traité du serf arbitre (1937)
230 , selon les termes de l’Apôtre ; opposition de la Parole vivante à la tradition codifiée ; sens de la décision totale entre un
231 s à lui, il est en nous lorsque l’Esprit dit : la Parole dans notre cœur. Quelle étrange illusion nous ferait croire qu’une dé
232 is acceptés le Credo et son fondement, qui est la Parole dite en nous par l’Esprit et attestée par l’Écriture, — or, cette Par
233 l’Esprit et attestée par l’Écriture, — or, cette Parole est Christ lui-même, — il me paraît que l’opinion de Luther n’est pas
234 t, tandis que nous adorons une Providence dont la Parole vivante s’est incarnée : « Emmanuel ! » — Dieu avec nous ! 30. À l
86 1938, Articles divers (1936-1938). Nouvelles pages du Journal d’un intellectuel en chômage (avril 1938)
235 tres : écoute bien ce qu’ils disent à travers les paroles qu’ils croient dire : essaie de les comprendre quand ils se plaignent
87 1938, La Vie protestante, articles (1938–1978). Le temps des fanatiques (25 novembre 1938)
236 est plus à faire. Nous lui laissons volontiers la parole , convaincus que nos lecteurs, même s’ils sont étonnés de certaines de
88 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
237 eune fille éblouissante » qui l’accueille par ces paroles  : « Je suis toi-même ! » Ainsi de la fidélité du mythe, et de Tristan
238 sume la vie, mais ici-bas, dans l’obéissance à la Parole . ⁂ Et qu’aurions-nous alors à craindre du désir ? Cela seulement : qu
89 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
239 t le flot des sortants. Je comprenais à peine les paroles de ces phrases brèves, clamées à pleine voix, entrecoupées de pas ryt
240 pour le Jugement. Et derrière lui retentit cette parole  : « Tout est accompli » — sur la Croix. Fin de décembre 1935 No
241 onteur de l’avenir, mais un homme qui prononce la Parole absolue, le Jugement intemporel qui tombe sur tel instant de l’histoi
242 discours classique du chef local, anthologie de «  paroles  » du Führer. Mais voici qu’on annonce un jeu radiophonique. Chœur par
90 1939, Articles divers (1938-1940). Qui est Hitler ? (24 février 1939)
243 essées devant vous, suscitées et coalisées par sa parole brutale et envoûtante. Et maintenant, vous pourriez le supprimer sans
91 1939, Articles divers (1938-1940). Nicolas de Flue vu par Denis de Rougemont (8 juillet 1939)
244 , il parle en slogans, si on peut dire ainsi. Ses paroles sont très concentrées et expriment une vérité massive qui doit frappe
245 place du public on ne voit pas très bien qui a la parole  ? C’est fort simple, un seul parle souvent, c’est Nicolas de Flue. On
92 1939, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Âme romantique et le rêve (15 août 1939)
246 r le mystère d’une nature hostile et mouvante. La parole de raison, qui distingue les choses, les arrête et les identifie, app
247 u simplement du bonhomme Tieck : Donnez-moi des «  paroles nouvelles pour exprimer l’inexprimable », dit la sainte ; et le poète
248 nt à l’expansion indéfinie ; c’est définir par la parole et l’acte, et ils recherchent le silence passif. Aussi n’ont-ils lais
249 collective et d’une foi qui veut témoigner par la Parole et l’acte personnel. 6. En effet, pour les romantiques, « le somme
93 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La Poésie scientifique en France au xvie siècle, par Albert-Marie Schmidt (septembre 1939)
250 t au suivant, une nuit l’annonce à l’autre. Cette parole traverse tous les climats, jusqu’aux confins du monde, et l’on perçoi
94 1939, Esprit, articles (1932–1962). Autour de L’Amour et l’Occident (septembre 1939)
251 lieux, de chiffres, de relations de gestes et de paroles , matériel avec l’aide duquel l’historien compose des faits, comme le
95 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
252 e l’Évangile de Jean : Au commencement était la Parole , et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu… En elle était
253 e Jean : Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu… En elle était la vie, et la
254 it la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu… En elle était la vie, et la vie était la lumière des homm
255 nt ? Non, car voici la suite du passage : Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de
256 que venu du Père (I, 14-15). L’incarnation de la Parole dans le monde — de la Lumière dans les Ténèbres —, tel est l’événemen
257 car moi-même je suis embarrassé pour éclaircir ma parole obscure. » Ici se poserait la plus grave question, mais elle demeure
96 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
258 illeur chevalier du monde » ou, selon ses propres paroles , « un grand baron adoré du monde entier »100. Et l’on sait d’autre pa
259 me. Et leurs silences furent plus réels que leurs paroles . Il ne s’agit donc, ici, que de tenir compte des éléments hérités de
260 au Jour comme le fait l’Évangile de Jean. Mais la Parole du Jour, pour eux, n’a pas revêtu la forme de la Nuit : elle n’a pas
97 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
261 n mal votre désir s’apaise par un coup d’œil, une parole , une chanson, — si ce plaisir est jà si grand… quel sera l’autre !
262 iolé le tabou : il a tout dit, tout avoué par les paroles de son livret, et plus encore par sa musique. Il a chanté la Nuit de
263 évidence largement déclarée par la musique et les paroles de l’opéra. Par l’opéra, le mythe connaît son achèvement. Mais ce « t
98 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
264 caresses et n’a d’autres menaces que ses tendres paroles . Ses flèches et ses coups sont les bienfaits et les dons. Sa rencontr
265 « Droits de butin, droit d’attaque, fidélité à la parole donnée sont régis par des règles semblables à celles qui gouvernent l
266 , dit l’autre, il a donné cette même main avec sa parole . » Quant aux idées politiques inspirées au Moyen Âge par la conceptio
267 ns, faire la cour à une femme c’est l’étourdir de paroles flatteuses : ainsi nos hommes politiques quand ils courtisent une ass
99 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
268 eune fille éblouissante » qui l’accueille par ces paroles  : « Je suis toi-même ! » Ainsi de la fidélité du mythe, et de Tristan
269 sume la vie, mais ici-bas, dans l’obéissance à la Parole . ⁂ Et qu’aurions-nous alors à craindre du désir ? Cela seulement : qu
100 1939, L’Amour et l’Occident. Appendices
270 autre chose qu’une suite d’extravagances. Chaque parole et chaque geste du héros devaient correspondre à des symboles détermi