1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 x-guerres, … cinq sur dix sont désignés… ». Voici passer un coureur : « À peine a-t-il touché la piste d’herbe, c’est une allé
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Almanach 1925 (septembre 1925)
2 a fondation, la nouvelle maison d’édition Fischer passait pour « la centrale où l’on avait concentré la dynamite internationale
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Otto Flake, Der Gute Weg (septembre 1925)
3 e moins apaisant, tournés vers la Russie, vers le passé , vers l’Orient, tentant des amours nouvelles et les fuites les plus f
4 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Simone Téry, L’Île des bardes (décembre 1925)
4 puisque l’héroïsme d’une révolution en faveur du passé , révolution tout de même, ne pouvait produire qu’une littérature très
5 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Cocteau, Rappel à l’ordre (mai 1926)
5 tonnants sont ceux de la lumière. « Le mystère se passe en plein jour et à toute vitesse. » Telle est bien la nouveauté de so
6 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
6 je tape du pied —, ces désirs, ce corps… J’ai un passé à moi, un milieu, des amis, ce tic. Mais encore, tant d’autres forces
7 1926, Journal de Genève, articles (1926–1982). Le Dépaysement oriental (16 juillet 1926)
7 sité l’Égypte, ses habitants, ses tombeaux et son passé , en curieux avide du secret dernier des choses, lucide, avec une sort
8 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ramon Fernandez, Messages (juillet 1926)
8 ne pas d’un « Jugement » sans issue sinon vers le passé catholique ; mais tenant compte de leur effort, il puise dans l’échec
9 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
9 us les bruits de la ville en un chant immense. Il passe une possibilité de bonheur par personne et les devantures ne cherchen
10 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
10 s que je crois avoir éprouvés à tel moment de mon passé . Parfois — rarement —, je parviens à me souvenir de certaines sensati
11 timents qui se proposaient à mon souvenir ont été passés au crible de la minute où je me penchais sur mon passé. Ou, pour user
12 au crible de la minute où je me penchais sur mon passé . Ou, pour user d’une image plus précise, cette minute est baignée d’u
13 sse ou de sérénité qui métamorphose le paysage du passé . Ainsi de certains décors modernes : vous changez l’éclairage, et la
14 livre me renseigne assez exactement, non sur mon passé , mais sur le moment que je vis1. Il est bien clair qu’on ne saurait a
15 ion du néant. J’ai revu à l’envers le film de mon passé  : ce qui était élan devient recul, et l’évocation de mes désirs ancie
11 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Avant-propos (décembre 1926)
16 valeurs. Nous savons bien que nous ne faisons que passer , après tant d’autres, avant tant d’autres. « Amis, ce sont les jeunes
17 ant tant d’autres. « Amis, ce sont les jeunes qui passent … » Pas question de les saluer ni d’emboîter le pas, mais seulement de
12 1927, Articles divers (1924–1930). Conférence d’Edmond Esmonin sur « La révocation de l’édit de Nantes » (16 février 1927)
18 l’édit, et 1685, date de la révocation, la France passa de la plus grande liberté à la plus grande tyrannie. En proclamant la
13 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Bernard Barbey, La Maladère (février 1927)
19 utalité si longtemps désirée délivre Jacques d’un passé obsédant, d’une jeunesse trop complaisante à son tourment. ac. « Be
14 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
20 e monde dans les rues, sous la pluie. Les autobus passaient par groupes. Plusieurs fois, j’ai cru vous reconnaître dans la foule
21 rmené vous appelait encore, haletant. Et le temps passait , à la fois si lent — jusqu’à l’arrivée du prochain métro, du prochain
15 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)
22 Saint-Guy. Art classique : la mort d’Hyppolite se passe en coulisse. Mais Phèdre avoue tout « devant le cadavre encore tout c
23 leur tête jusqu’à éclater, tandis que des villes passent au fond à toute vitesse. Rigueur voluptueuse d’une colonnade, puis un
16 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Quatre incidents (avril 1927)
24 venue. Il la suivait entre les devantures qui se passaient de l’une à l’autre deux séries de profils jusqu’au soleil toujours de
25 s, un sourire qui perce le cœur sur les glaces du passé . Cet abandon aux fuyantes chansons, et des violons déchirants dans sa
17 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
26 evenir le centre artistique qu’elle fut au siècle passé  ? Allons-nous assister à un regroupement de ses forces créatrices ? L
27 int de reparaître… Charles Humbert ou comment on passe en cinq ans de Baudelaire à Rubens. Il fut un temps où l’on put crain
28 e, tout comme son frère Charles Barraud, qui lui, passe ses journées à vendre des couleurs, à encadrer des glaces. Et plaise
29 e plus banal se charge de mystère. Que va-t-il se passer là-dedans ? Et ces roses sont le signe de quel occulte prodige ? Intr
18 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
30 s à la terrasse ensoleillée d’un café ; une brise passa , et une femme en robe bleue légère qui me regarda un instant, si douc
19 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
31 choses qu’entre gens du métier l’on a convenu de passer sous silence. C’est assez drôle de voir le malaise des chers confrère
32 qu’ils n’ont pas coutume d’aborder sans le mot de passe de la dernière mode ou de savantes séductions. On sait bien, d’ailleu
20 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Adieu au lecteur (juillet 1927)
33 Adieu au lecteur (juillet 1927)q Nous passons la main au central de Genève, fidèles à la tradition — en ceci au moi
21 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
34 à la plainte humaine. Il y a ceux qui pleurent le passé et ceux qui prophétisent, ceux qui jettent une imprécation stérile et
35 s Ma vie et mon œuvre. Il naît fils de paysan. Il passe son enfance à jouer avec des outils, « et c’est avec des outils qu’il
36 audrait en tirer des conséquences, alors que Ford passe outre et se remet à discuter des points de technique. Il n’a pas sent
37 l’Esprit. Dans le cas le plus favorable, « il se passera bien de cette littérature ». Plus tard, « puisqu’elle n’est pas utile
22 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
38 Le Beau Danube bleu, en commémoration polie d’un passé imaginaire, ou peut-être pour essayer de se prendre encore au rêve de
39 re, à la mode de 1830, qui, à la rigueur, pouvait passer pour une élégance très moderne. Il n’y avait dans toute sa personne r
40 e devait les donner à la première jolie femme qui passerait seule. Nous nous arrêtâmes non loin, à une devanture de robes de soie
41 u de fourrure brune, inévitablement. Et ce qui se passa fut, hélas, non moins inévitable : la jeune femme refusa d’abord les
42 on criait les journaux du matin, des triporteurs passèrent à toute vitesse, m’éclaboussant de neige et de titres dépourvus de se
23 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Aragon, Traité du style (août 1928)
43 t une belle rage (ô combien partagée !) vainement passée (quitte à renaître heureusement) sur des gens qui ne m’intéressent pa
24 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
44 yez ! — ne tarde pas à devenir obsédant. Stéphane passe des heures entières à se regarder dans les yeux. Il varie sur son vis
25 1929, Journal de Genève, articles (1926–1982). Panorama de Budapest (23 mai 1929)
45 Panorama de Budapest (23 mai 1929)b Passer de Vienne à Budapest, c’est, en six heures d’express, changer totalem
46 eures d’express, changer totalement d’atmosphère, passer de la lassitude à la turbulence, d’une propreté joliette à un désordr
47 i vivent ces bourgeois aimables et insipides, qui passent des après-midi entiers devant les deux verres d’eau que le garçon ren
26 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
48 empent… Tout est familier, paisible au soleil. Il passait des heures à cette fenêtre, à marmotter. Vingt-sept ans dans cette ch
49 ignes énergiques à une compagnie de cavaliers qui passe devant la statue d’Eberhard le Barbu. Des bourgeois se rient contre p
27 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 2. Description du monstre
50 p d’enfants ont un frisson de dégoût au moment de passer la porte, au son de la cloche : l’odeur de goudron et d’urinoirs qui
28 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
51 age, ni plus ni moins — il est temps que je fasse passer un petit examen aux principes de cette institution passionnément déte
29 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 7. L’Instruction publique contre le progrès
52 té de ses efforts. Critiquer le présent au nom du passé ne signifie pas que l’on désire un retour au passé. Mais la considéra
53 assé ne signifie pas que l’on désire un retour au passé . Mais la considération de régimes anciens peut nous amener à constate
30 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 2. Description du monstre
54 p d’enfants ont un frisson de dégoût au moment de passer la porte, au son de la cloche : l’odeur de goudron et d’urinoirs qui
31 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
55 age, ni plus ni moins — il est temps que je fasse passer un petit examen aux principes de cette institution passionnément déte
32 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 7. L’instruction publique contre le progrès
56 té de ses efforts. Critiquer le présent au nom du passé ne signifie pas que l’on désire un retour au passé. Mais la considéra
57 assé ne signifie pas que l’on désire un retour au passé . Mais la considération de régimes anciens peut nous amener à constate
33 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
58 is, comme disent beaucoup de gens, qui persiste à passer pour un écrivain ; alors qu’il est plutôt ce qu’autrefois l’on nommai
59 anderait certains sacrifices, certains mépris qui passent tellement la « mesure » parisienne — physiologique et morne — que le
34 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
60 e, la Légion d’honneur. Quand vous prenez un taxi passé onze heures, c’est double tarif, et pourquoi ? Regardez : à côté de v
61 de gamins qui regardent avec la bouche ce qui se passe à l’intérieur d’une enceinte de toiles tendues au-devant d’un petit t
62 toujours entre deux voyages d’Allemagne. Cela se passe actuellement dans un hôtel tragi-comique en cinq étages et un prologu
35 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
63 es façades exubérantes de reflets, — et déjà nous passons sous de hauts ponts sonores, au long d’un quai tout fleuri de terrass
64 e mon pèlerinage au Temple de l’Objet inconnu. On passe une barrière, une cour vide ; on prend le sentier qui monte en zigzag
65 la porte est fermée. Par une ouverture étroite on passe ensuite à une seconde terrasse plus vaste, où il y a quelques arbres
66 a longueur toute l’immense place, les automobiles passèrent lentement, l’une après l’autre, durant une demi-heure, saluées à l’en
67 es d’agence : les journalistes, une fois de plus, passent à côté de l’essentiel13. Rien n’est grave, que le sentiment, — en pol
68 e. Des amis m’emmènent le voir à Esztergóm, où il passe ses étés. Esztergóm est la plus vieille capitale de la Hongrie. Attil
36 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hölderlin, La Mort d’Empédocle et Poèmes de la folie (octobre 1930)
69 rationnel ; Empédocle, au contraire est celui qui passe toutes les mesures de l’esprit humain, parle aux dieux avec orgueil,
37 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
70 st l’ivresse15 seulement qui permet à l’esprit de passer d’une forme dans d’autres, — et c’est même en ce passage qu’elle cons
71 rrêter à Vienne à cause des serrures… Peut-être y passer une nuit — rôder à la recherche de Gérard par les rues noires aux pal
38 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
72 te notion d’un équilibre proprement humain. Ainsi passèrent quelques siècles ; ainsi passa le xixe . On le laissa installer ses m
73 humain. Ainsi passèrent quelques siècles ; ainsi passa le xixe . On le laissa installer ses machines : elles avaient l’air d
74 sante matérielle vient de l’emporter. Elle est en passe de gauchir notre civilisation à tel point que l’homme, affolé, soudai
75 ’homme ne se comprend lui-même qu’en tant qu’il «  passe l’homme » et participe, en esprit, d’un ordre transcendental. Un seul
39 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Malraux, La Voie royale (février 1931)
76 vait naguère au cours de ses aventures asiatiques passé outre à certains règlements concernant la propriété officielle de bas
40 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
77 atmosphère et dans le son qu’elle rend. Il ne s’y passe rien de plus que ce qu’admet la société anglaise. Tout le drame est i
78 mais aucune excentricité. » Elle appelle ceux qui passent à l’Église romaine des « pervertis » : « Nous en avons eu trop dans l
41 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kierkegaard (mai 1931)
79 sme. Ou plutôt, le romantisme fut la jeunesse, le passé de « l’Isolé ». Et l’expression la plus caractéristique de ce nouvel
42 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
80 résolution. Désormais, rompant tout lien avec le passé , comme on franchit le pas de la mort, il lutterait contre les convent
81 st à des tâches aussi inutiles que les procureurs passent leur vie, pensait Eiichi, il est impossible de ne pas leur témoigner
82 i, au milieu des arbres, à côté d’un ruisseau, il passa trois heures et demie à lire tout l’Évangile selon saint Matthieu, du
43 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
83 chances d’en tenir… C’est ainsi que nos gloires passées , martyrs, camisards et prophètes, nous condamnent dans la mesure où e
44 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
84 ture bleue », où les événements actuels — cela se passe un jour d’été de 1918 — sont expliqués à la lumière des Écritures. La
45 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
85 bourgeoise a réussi ce tour pendable de la faire passer pour le bon sens même. L’industriel est-il « en droit d’affirmer rien
46 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
86 dant qui interdit à la pensée la plus probe de se passer de Dieu quand elle juge le monde séparé de Dieu. Il n’est pas vrai de
47 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
87 dans le seul mot d’actualisation. C’est le mot de passe d’une génération révolutionnaire. Et en même temps la définition de n
48 1932, Articles divers (1932-1935). Sur la violence bourgeoise (15 mai 1932)
88 que les plus violents cataclysmes, car là où ils passèrent et répandirent leurs excréments, la terre même reste stérilisée pour
49 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
89 ’état du chrétien vis-à-vis de lui-même et de son passé . C’est le danger qui nous purifiera. « Toute plante que n’a pas plant
50 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
90 par Marx pour qu’une révolution éclate. Il ne se passe rien. Parce qu’on manque de chefs. Parce qu’il n’y a plus de « person
51 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
91 Le Beau Danube bleu, en commémoration polie d’un passé imaginaire, ou peut-être pour essayer de se prendre encore au rêve de
92 re, à la mode de 1830, qui, à la rigueur, pouvait passer pour une élégance très moderne. Il n’y avait dans toute sa personne r
93 evait les donner au hasard, à une jolie femme qui passerait seule. Nous nous arrêtâmes non loin, auprès d’une devanture de robes
94 u de fourrure brune, inévitablement. Et ce qui se passa fut, hélas, non moins inévitable : la jeune femme refusa d’abord les
95 on criait les journaux du matin, des triporteurs passèrent à toute vitesse, m’éclaboussant de neige et de titres dépourvus de se
52 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
96 ebout, silencieux, regardent quelque chose qui se passe au centre de la pièce. Il y a là dans un espace vide un piano à l’ail
97 dure longtemps, on voudrait comprendre ce qui se passe … Mais le poète referme son livre, plie ses lunettes, baise la main de
98 a mélodie d’une danse, au-dessus, et des voix qui passent . Allées et venues dans la fête invisible qui m’environne, ah ! que n’
53 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
99 es façades exubérantes de reflets, — et déjà nous passons sous de hauts ponts sonores, au long d’un quai tout fleuri de terrass
100 mple de l’Objet inconnu. Voici que ce j’ai vu. On passe une barrière, une cour vide ; on prend le sentier qui monte en zigzag
101 la porte est fermée. Par une ouverture étroite on passe ensuite à une seconde terrasse plus vaste, où il y a quelques arbres
102 a longueur toute l’immense place, les automobiles passèrent lentement, l’une après l’autre, durant une demi-heure, saluées à l’en
103 es d’agence : les journalistes, une fois de plus, passent à côté de l’essentiel8. Rien n’est grave, que le sentiment, — en poli
104 e. Des amis m’emmènent le voir à Esztergom, où il passe ses étés. Esztergom est la plus vieille capitale de la Hongrie. Attil
105 st l’ivresse10 seulement qui permet à l’esprit de passer d’une forme dans d’autres, — et c’est même en ce passage qu’elle cons
106 rrêter à Vienne à cause des serrures. Peut-être y passer une nuit — rôder à la recherche de Gérard par les rues noires aux pal
54 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
107 empent. Tout est familier, paisible au soleil. Il passait des heures devant cette fenêtre, à marmotter. Trente-sept ans dans ce
108 ignes énergiques à une compagnie de cavaliers qui passe sur le pont devant la statue d’Eberhard-en-Barbe. Des bourgeois se ri
55 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
109 se qui la prend de biais sur la droite. Un nageur passe à travers les reflets jaunes, roses, verts, des maisons à façades tri
110 ’a mise en pension en Bavière, et les galants qui passent sans avoir l’air de rien sur le pont Saint-Nikolaus sont bien capons
111 ieux comme ces lectures que les modernes ont fait passer pour abstraites ont au contraire le pouvoir de rendre à nos sens leur
112 de gamins qui regardent avec la bouche ce qui se passe à l’intérieur d’une enceinte de toiles tendues au-devant d’un petit t
113 ou comme quelque chose de bien vrai et qui s’est passé cette nuit ? Plusieurs choses sont douces au désir de celui qui march
114 sir peut-il errer, se retournant souvent vers son passé , méditant sur l’oubli jusqu’à ce qu’un souvenir bouge et s’émeuve… Où
56 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
115 Châteaux en Prusse Au loin passaient des voiles claires parmi les blés violents ; le ciel paraissait plus
116 , sérieux, de son côté. Le reste de la matinée se passe à cheval au bord de la mer. Jeux du rivage : sur les montures à poil
117 , tirant leurs pattes roses. À l’horizon toujours passent des voiles, mais on ne voit pas la mer.   Dans la bibliothèque de Wal
118 visiblement qu’ailleurs une utopie. Impossible de passer du latifundium au pavillon de banlieue. Au « majorat » succédera sans
119 au seul goût de sa puissance ? Il y a plus qu’un passé d’héroïsme dans ces châteaux perdus, dans ce Waldburg gardien de quel
57 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
120 amoureux de la France. Quand vous prenez un taxi passé onze heures, c’est double tarif, et pourquoi ? Regardez : à côté de v
58 1932, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La pluie et le beau temps (Dialogue dans une tête) (1932)
121 n’importe, sinon celui qui dans le même temps se passe à l’intérieur d’un être. Ainsi tout est changé, mais peu le savent. P
59 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
122 ebout, silencieux, regardent quelque chose qui se passe au centre de la pièce. Il y a là dans un espace vide un piano à l’ail
123 dure longtemps, on voudrait comprendre ce qui se passe … Mais le poète referme son livre, plie ses lunettes, baise la main de
124 a mélodie d’une danse, au-dessus, et des voix qui passent . Allées et venues dans la fête invisible qui m’environne, ah ! que n’
60 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
125 es façades exubérantes de reflets, — et déjà nous passons sous de hauts ponts sonores, au long d’un quai tout fleuri de terrass
126 mple de l’Objet inconnu. Voici ce que j’ai vu. On passe une barrière, une cour vide ; on prend le sentier qui monte en zigzag
127 la porte est fermée. Par une ouverture étroite on passe ensuite à une seconde terrasse plus vaste, où il y a quelques arbres
128 a longueur toute l’immense place, les automobiles passèrent lentement, l’une après l’autre, durant une demi-heure, saluées à l’en
129 es d’agence : les journalistes, une fois de plus, passent à côté de l’essentiel. Rien n’est grave, que le sentiment, — en polit
130 e. Des amis m’emmènent le voir à Esztergom, où il passe ses étés. Esztergom est la plus vieille capitale de la Hongrie. Attil
131 est l’ivresse7 seulement qui permet à l’esprit de passer d’une forme dans l’autre, — et c’est même en ce passage qu’elle consi
132 rrêter à Vienne à cause des serrures. Peut-être y passer une nuit — rôder à la recherche de Gérard par les rues noires aux pal
61 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
133 Châteaux en Prusse Au loin passaient des voiles claires parmi les blés violents ; le ciel paraissait plus
134 , sérieux, de son côté. Le reste de la matinée se passe à cheval au bord de la mer. Jeux du rivage : sur les montures à poil
135 , tirant leurs pattes roses. À l’horizon toujours passent des voiles, mais on ne voit pas la mer. Dans la bibliothèque de Waldb
136 visiblement qu’ailleurs une utopie. Impossible de passer du latifundium au pavillon de banlieue. Au « majorat » succédera sans
137 au seul goût de sa puissance ? Il y a plus qu’un passé d’héroïsme dans ces châteaux perdus, dans ce Waldburg gardien de quel
62 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
138 empent. Tout est familier, paisible au soleil. Il passait des heures devant cette fenêtre, à marmotter. Trente-sept ans dans ce
139 ignes énergiques à une compagnie de cavaliers qui passe sur le pont devant la statue d’Eberhard-en-Barbe. Des bourgeois se ri
63 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
140 se qui la prend de biais sur la droite. Un nageur passe à travers les reflets jaunes, roses, verts, des maisons à façades tri
141 ’a mise en pension en Bavière, et les galants qui passent sans avoir l’air de rien sur le pont Saint-Nikolaus sont bien capots
142 ieux comme ces lectures que les modernes ont fait passer pour abstraites ont au contraire le pouvoir de rendre à nos sens leur
143 de gamins qui regardent avec la bouche ce qui se passe à l’intérieur d’une enceinte de toiles tendues au-devant d’un petit t
144 ou comme quelque chose de bien vrai et qui s’est passé cette nuit ? Plusieurs choses sont douces au désir de celui qui march
145 sir peut-il errer, se retournant souvent vers son passé , méditant sur l’oubli jusqu’à ce qu’un souvenir bouge et s’émeuve… Où
64 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
146 mps mêlés — « Ce présent que je vis déjà comme un passé dans le futur que j’anticipe » — et qui devait me conduire à une acti
147 vieux temps présent 19 mars 1939 « Le Führer a passé la nuit au Hradschin. » Après Vienne, avec Prague, c’est une Europe q
148 mps, pour nos ancêtres, c’était très loin dans le passé , dans la légende, si loin que nul, en vérité, ne l’avait vu. Mais déj
149 ut d’un coup, est encore plus proche : c’est l’an passé , c’est avant-hier, peut-être même est-ce — aujourd’hui ? Mais oui, pe
150 blanche, montait encore par des lacets immenses, passait enfin à notre hauteur, puis courait s’engouffrer dans les rochers, à
151 nubicula est, transibit, c’est un petit nuage, il passera . » Je viens de recevoir une lettre de « quelque part dans le Proche-
152 . La première me dit : « Le petit nuage n’est pas passé . Il passera, et nous serons encore une fois assis au café des Deux Ma
153 ère me dit : « Le petit nuage n’est pas passé. Il passera , et nous serons encore une fois assis au café des Deux Magots. La vie
154 ît irréel. » La seconde me dit : « Le petit nuage passera , oui… et nous avec ! » Selon l’humeur du jour, je donne raison à l’un
155 Ce qui est important, c’est la certitude « qu’il passera  ». Que sont nos petits accès de découragement, ces brumes qu’un léger
156 risoires et mesquines. « C’est un petit nuage, il passera . » Ce mot me fut parole d’Évangile quand je le lus l’année dernière.
157 strident de l’East River. Un quadrimoteur argenté passait très haut entre deux tours babyloniennes, l’une phallique, l’autre en
158 u monde, parce qu’elle a su garder en vie tant de passé , et garder tant de morts dans la présence, elle ne cessera pas d’enge
159 e l’Amérique. De ce présent que je vis déjà comme passé dans le futur que j’anticipe. Je me promène dans un New York déjà qui
160 des forêts canadiennes aux lacs gelés. Nous dûmes passer toute la nuit dans les lugubres baraquements de la base de Gander, à
161 le monde devant nous. En deux minutes nous sommes passés de la gloire aux ténèbres denses. Il n’y a plus, tout près sur nos tê
162 t ne manque pas d’élégance. Une dame qui vient de passer le temps de la guerre en Amérique frémit de toutes ses fourrures et s
65 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — I
163 , dans ces arbres, au pied de cette colline, j’ai passé mon adolescence.) Voilà donc ce qui atteint chez nous à la « classe i
164 en moi leur image. Un jour, il faudra s’arrêter, passer une nuit, se réveiller dans ce village où je suis né ; mesurer mon âg
66 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — II
165 j’y pense, que je ne les distingue plus. Tout se passe comme si la mémoire inventait soudain quelque forme que vient emplir
166 mégarde, qui m’accorde à la longueur d’ondes d’un passé , d’un avenir toujours présents ? Proust a surpris le mécanisme du sou
167 t de la communion des saints : notre histoire, le passé qui passe en chacun de nous ; qui par nous, maintenant, se passe, lié
168 mmunion des saints : notre histoire, le passé qui passe en chacun de nous ; qui par nous, maintenant, se passe, lié à toute l
169 en chacun de nous ; qui par nous, maintenant, se passe , lié à toute l’histoire des autres hommes ; et sans lequel il n’y aur
67 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — III
170 ivant… servira peut-être à débrouiller ce chaos. Passons le détail, qui tient deux pages. Coxe en conclut, non sans hésitation
68 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — IV
171 de mon père, qu’irais-je encore chercher dans le passé  ? Si j’y suis remonté, c’était pour mieux saisir l’enseignement d’une
172 s vers cet au-delà de la mémoire individuelle, le passé qui se passe en nous, et sans lequel il n’y aurait jamais de plénitud
173 -delà de la mémoire individuelle, le passé qui se passe en nous, et sans lequel il n’y aurait jamais de plénitude du présent.
69 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — V
174 mme à l’écoute clandestine, l’oreille au son d’un passé qui faiblit mais qui n’a pas terminé son message. Il me parle ce soir
175  : c’est l’esprit qui les croit comme il croit au passé , à la tradition, à l’avenir. Plus tard, dans les archives et les voya
176 rient. Pour moi comme pour tant d’autres Suisses, passer de la petite patrie à la plus vaste, ce n’est pas infidélité à ma rac
177 ceux qui parfois se plaisent à remonter dans leur passé pour l’agrandir ? Leurs imaginations se valent.
70 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VII
178 grave, d’un air de ne pas regarder les filles qui passent , mais je la vois venir de loin. Elle porte un grand chapeau flottant
179 ade est déserte et mon cœur assoiffé. Personne ne passe jamais, voilà la vie ! Mais si ce soir une femme venait à moi comme l
180 dirais : c’est un malentendu. Je suis dépareillé, passons , passez Madame… J’ai 19 ans. Je n’aime encore que la nature, et ma so
181 c’est un malentendu. Je suis dépareillé, passons, passez Madame… J’ai 19 ans. Je n’aime encore que la nature, et ma solitude a
71 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VIII
182 t, me disait un jour Ramuz (dont la géographie se passait bien d’atlas). C’est la même civilisation, les mêmes fumées sur les t
72 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
183 ue la lecture d’un livre n’était qu’un moyen de «  passer une heure agréablement ». Le goût des idées, même et surtout dans des
73 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
184 qu’elles sont incapables de rupture, qu’elles ont passé au camp de l’ennemi, et depuis si longtemps qu’elles parlent maintena
74 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Solutions pratiques ? (mars 1933)
185 homme, faible créature, puisse s’y « fier » et se passer de recettes morales inventées par les anciens juifs, Kant, Joseph Pru
75 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Pétrarque, par Charles-Albert Cingria (avril 1933)
186 ngria est donc de ceux dont l’érudition, quitte à passer pour macaronique — comme elles le sont toutes, d’ailleurs, mais ridic
76 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Liberté ou chômage ? (mai 1933)
187 yons que leur ascension est relativement lente et passe , par exemple, pour les États-Unis, de l’index 100 en 1899 à l’index 1
188 apidité qui tient du fantastique. L’index général passe de 104 en 1919 à 125 en 1923. Si l’on considère l’une après l’autre l
189 e de la période précédente, c’est-à-dire 1914, on passe ainsi pour la métallurgie, de 100 en 1914 à 159 en 1925 ; pour le pét
77 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Une main, par C. F. Ramuz (juin 1933)
190 sa pensée marche, insiste, souffre. Et cela ne se passe plus dans le canton de Vaud, mais dans le domaine propre de Ramuz qui
78 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La Légion étrangère soviétique (juin 1933)
191 u bourgeois positiviste au marxiste orthodoxe, on passe sans heurt ni saut, par une simple accélération de chute. La trahison
79 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Spirituel d’abord (juillet 1933)
192 on. Nous tenons donc pour une nécessité vitale de passer , dès maintenant, à la construction d’un ordre qui implique la rupture
193 voir » ne sait que faire. Mais, dira-t-on, que se passe-t -il quand le pouvoir efficace et valable disparaît, et que les institu
194 rné subsistent, pesant de tout leur poids ? Il se passe ce que nous voyons en France : la police seule protège encore la méca
195 ors le pouvoir efficace et valable se déplace. Il passe dans l’opposition. Il devient révolutionnaire. En tant que tel, il ap
196 ide, vaincus par les événements qu’ils subissent, passeront la main aux pouvoirs agissants.   VIII. — La révolution spirituelle e
197 seule effective, nous voulons dire : la seule qui passe dans les faits sans avorter en dictature. La dictature n’est que la f
80 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Deuxième Jour de la Création, par Ilya Ehrenbourg (décembre 1933)
198 sympathies trop spontanées. Il faudra, je crois, passer outre. Dans ce déchaînement d’orgueil humain, de scientisme primaire,
81 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Positions d’attaque (décembre 1933)
199 alectique historique ne peut que rendre compte du passé — mais seul l’acte créateur opère le changement de plan et permet d’i
82 1933, Articles divers (1932-1935). Positions d’attaque pour l’ordre nouveau (décembre 1933)
200 se disputent sur la manière. Mais leur dispute se passe sur un plan où elle est par définition sans issue : le plan matériali
201 alectique historique ne peut que rendre compte du passé — mais seul l’acte créateur opère le changement de plan et permet d’i
83 1933, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Petites notes sur les vérités éternelles (1932-1933)
202 ntégrale d’une dogmatique appartenant aux siècles passés  » (p. 14), à propos d’une théologie dont le travail systématique cons
203 n esprit de libre recherche et de respect pour le passé , les invariants chrétiens tels que le développement de la pensée mode
204 cherche » par « obéissance », — « respect pour le passé  » par « respect pour les données présentes » — « développement de la
205 relève pas d’un « invariant », connu ou inconnu, passé ou à venir, mais bien d’un ordre, reçu hic et nunc, et d’une présence
84 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
206 rien, mais moins que rien, et que tout ce qui se passe dans le monde obéit à des lois générales et historiques qui échappent
207 mple, sur le développement économique des siècles passés , quand ce ne sont pas des statistiques de phrénologues. Ce sont toujo
208 es de phrénologues. Ce sont toujours des réalités passées , historiques, achevées, mortes comme toutes les moyennes, et dans ce
85 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Communauté révolutionnaire (février 1934)
209 la reprenions ici. On sait comment cette notion a passé dans les mœurs au cours du xviiie siècle, à la faveur des théories r
86 1934, Présence, articles (1932–1946). L’œuvre et la mort d’Arnaud Dandieu (1934)
210 Grande allure intellectuelle. — Comment ce Proust passa-t -il presque inaperçu en France ? Il renversait trop de théories à la m
87 1934, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Taille de l’homme, par C. F. Ramuz (avril 1934)
211 insurmontable. Ramuz, mieux que personne, peut se passer d’avoir raison, puisqu’il a pour lui la Nature27. C’est quand il parl
212 C’est, à peu près, l’ukase en moins, ce qui s’est passé chez les bourgeois, au sujet du mot « esprit ».) Le vrai matérialiste
88 1934, Journal de Genève, articles (1926–1982). Sara Alelia (25 mai 1934)
213 inir carrément mal ? Non, car le christianisme se passe dans cette vie ou bien n’est pas du christianisme. Et l’on serait en
214 qui ne valent pas dix pages de ce roman ! La mode passe , le public se fatigue, paraît-il. « Achetez français », disent les cr
89 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Quelques œuvres et une biographie de Kierkegaard (26 mai 1934)
215 plus urgent pour nous que d’aller voir ce qui se passe dans l’œuvre du danois prophétique, ressuscité par l’angoisse moderne
90 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
216 teurs réputés « difficiles ». Car les autres s’en passent fort bien. Or, c’est exactement le contraire qu’on peut voir. Le crit
217 en moderne ont perdu toute commune mesure. Que se passerait -il si un beau jour le public se mettait à l’école des penseurs ? On v
218 (On éloigne l’amour : ainsi l’amour de la patrie passe avant celui du prochain, l’amour du genre humain avant celui de la pa
219 un de ceux dont nous devons attendre qu’il fasse passer de l’air dans la philosophie française ; un de ceux pour lesquels phi
220 ir. Son essai manifeste une volonté très nette de passer outre aux prudences intéressées de la scolastique laïque. Nos après-v
91 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Destin du siècle ou destin de l’homme ? (mai 1934)
221 lui désigne sa vocation particulière. Cela ne se passe point entre les quatre murs d’une chambrette, ou dans les rêveries d’
222 t rien. C’est au succès significatif de ce titre, passé à l’état de locution courante, que j’en avais. M. Bloch n’est pas de
92 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le mouvement des groupes — Kagawa (4 août 1934)
223 in nombre de faits assez bouleversants pour qu’on passe sur les interprétations personnelles que nous en propose l’auteur. (B
93 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notice biographique [Kierkegaard] (août 1934)
224 ace de douze années. Le père de Kierkegaard avait passé son enfance à garder les moutons dans la plaine du Jutland. Un jour,
94 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
225 les hommes ! Je les aimais bien tous… » Cela se passait à Copenhague, en l’année 1855. Depuis lors, il est vrai, les choses o
226 jugement de l’opinion publique ; nous croyons au passé , au collectif, à l’avenir, et tout cela n’est rien que fuite devant n
227  ? Les uns fuient en avant, et les autres dans le passé , mais qui voudrait se tenir, dans l’instant, « sous le regard de Dieu
228 morts gouvernent les vivants. » Hypothèque sur le passé  ! Car si les morts gouvernent les vivants, c’est que nul vivant n’ose
229 d la foule est ubiquité et fuite sans fin dans le passé ou l’avenir. Un seul utile à tous La phrase de Carlyle est conn
230 autre, comme donnée ? La tentation est forte, de passer d’une critique des collectivités mensongères de ce temps à l’utopie d
95 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
231 justifié dans sa mauvaise conscience. Jeunesse se passe , anarchie se passe, rougeole se passe, — mais rien de grave ne se pas
232 uvaise conscience. Jeunesse se passe, anarchie se passe , rougeole se passe, — mais rien de grave ne se passe. C’est comme au
233 Jeunesse se passe, anarchie se passe, rougeole se passe , — mais rien de grave ne se passe. C’est comme au jeu de pigeon vole.
234 se, rougeole se passe, — mais rien de grave ne se passe . C’est comme au jeu de pigeon vole. Il reste quelques écrivains qui é
235 eront la littérature quand tous les autres auront passé . Mais la conscience bourgeoise les ignore avec une rigueur obstinée.
236 vice qui le lie au monde ancien et le condamne à passer avec lui : il décrit l’anarchie intime de l’homme moderne avec le par
96 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plans de réforme (octobre 1934)
237 ivante : c’est un plan réformiste, tourné vers le passé , non vers l’avenir. C’est un plan ingénieux, ce n’est pas un « change
97 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Au sujet d’un roman : Sara Alelia (3 novembre 1934)
238 i mal que possible ? Non, car le christianisme se passe dans cette vie ou bien n’est pas le christianisme. Et l’on serait en
98 1934, Esprit, articles (1932–1962). Sur une nouvelle de Jean Giono (novembre 1934)
239 e. — Aidez-moi… — Les uns, avec leurs livres, ont passé à côté de moi sans rien dire, sans même me voir, sans me soupçonner.
99 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Une histoire de la Réforme en France (15 décembre 1934)
240 herche pas de vains prétextes à se glorifier d’un passé bien passé, et dont il resterait à prouver qu’on est digne. Le meille
241 de vains prétextes à se glorifier d’un passé bien passé , et dont il resterait à prouver qu’on est digne. Le meilleur moyen d’
100 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
242 . Ce qui revient à reconnaître que la psychologie passe à côté de la fin qu’elle s’assigne, qui est l’étude du comportement h
243 vidente nouveauté. Maintenant quelque chose s’est passé , un risque est là, et ma vie est en lui. L’ai-je accepté ? Déjà tout