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vanité collective s’appelle, on ne sait pourquoi,
patriotisme
; mais que si l’on parle de soi, on confesse uniquement ses faiblesse
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la révolution. (Sur la confusion moderne entre le
patriotisme
« chose motivée et avantageuse », et le nationalisme artificiel mais
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s officiers « démissionnés » après les fiches, le
patriotisme
maintenu dans la jeunesse par des congrégations interdites, ou les lo
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rit, pour la première fois, une forme nouvelle de
patriotisme
, une façon silencieuse, profonde, bouleversée, broyée, souffrante, et
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onnaire, tandis que l’homme enraciné défendra son
patriotisme
. Le danger, c’est que ces deux conceptions partielles, qui comportent
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uvrit pour la première fois une forme nouvelle de
patriotisme
, une façon silencieuse, profonde, bouleversée, broyée, souffrante, et
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ueil. Il existe dans la mesure où on l’exalte. Le
patriotisme
, c’est le contraire : il existe dans la seule mesure où il va de soi
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ement chargés de passion et de préjugés, tels que
patriotisme
, nationalisme, impérialisme… ⁂ Tout concourt à créer et aggraver cett
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ement chargés de passion et de préjugés, tels que
patriotisme
, nationalisme, impérialisme… ⁂ Tout concourt à créer et aggraver cett
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ement chargés de passion et de préjugés, tels que
patriotisme
, nationalisme, impérialisme… ⁂ Tout concourt à créer et aggraver cett
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trer sa cause. Et que c’est faire grand tort à ce
patriotisme
qu’on exalte, que de le confondre, parfois agressivement, avec l’arde
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ra les manifestations, inépuisables d’imprévu, du
patriotisme
de l’arrière. Et voici le journal de cet intellectuel jeté dans un cu
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alent pas l’événement de la Diète de Stans, ni le
patriotisme
confédéral de Nicolas, qui incommodaient au suprême degré ces hommes
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er le spectacle. Ce magnifique effort d’art et de
patriotisme
devait trouver son couronnement lors des deux journées neuchâteloises
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était la conséquence obligatoire d’un très ardent
patriotisme
. Si certains n’hésitent pas, dans leurs discours, à invoquer « le Die
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était la conséquence obligatoire d’un très ardent
patriotisme
. Si certains n’hésitent pas, dans leurs discours, à invoquer le Dieu
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sous la forme du Kantönligeist, c’est-à-dire d’un
patriotisme
autarcique et totalitaire en miniature ; ceux qui veulent être de leu
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s commettrez une bonne action patriotique. Car le
patriotisme
suisse est d’abord une question d’amitié, et l’amitié suppose une con
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vanité collective s’appelle, on ne sait pourquoi,
patriotisme
; mais que si l’on parle de soi, on confesse uniquement ses faiblesse
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veraineté sans limites. Pas une attaque contre le
patriotisme
et les patries. Or j’ai quelques raisons de penser que ce texte expri
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Le nationalisme, tout d’abord, s’est substitué au
patriotisme
local et instinctif ; les passions politiques ont remplacé les convic
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risable ; l’amour de la liberté une illusion ; le
patriotisme
, difficile quand ceux — comme dit Lawrence — qui aiment le plus l’Ang
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eure description de ce que l’on peut appeler le «
patriotisme
suisse », mêlant le sentiment de la nature à une espèce particulière
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reflet, d’imitation, parfois plus proche du vrai
patriotisme
, mais tout aussi jaloux et même hargneux que celui des grands voisins
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u. On l’enseigne dans les écoles sous le nom de «
patriotisme
». Il est admis que tout orgueil, toute vanité, et jusqu’aux vantardi
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e l’État-nation : imposer les mêmes frontières au
patriotisme
, à l’administration, à la langue, à l’économie, et à la culture, nous
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reflet, d’imitation, parfois plus proche du vrai
patriotisme
, mais tout aussi jaloux et même hargneux que celui des grands voisins
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u. On l’enseigne dans les écoles sous le nom de «
patriotisme
». Il est admis que tout orgueil, toute vanité, et jusqu’aux vantardi
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uvants souvenirs, d’orgueil injustifié et de vrai
patriotisme
, avec le réalisme politique. La patrie n’est pas la nation, elle est
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reflet, d’imitation, parfois plus proche du vrai
patriotisme
, mais tout aussi jaloux et même hargneux que celui des grands voisins
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u. On l’enseigne dans les écoles sous le nom de «
patriotisme
». Il est admis que tout orgueil, toute vanité, et jusqu’aux vantardi
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ons d’Aztèques plus fins qu’eux, mais surpris. Le
patriotisme
terrien va dominer le siècle à venir. On le sent naître et balbutier
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r la bombe atomique , entre autres. al. « Sur un
patriotisme
de la terre (Le point de vue de Ferney) », Preuves, Paris, n° 85, mar
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’il s’agit moins de lâcheté, dans son cas, que de
patriotisme
au sens ancien du mot, d’attachement instinctif à sa terre infinie, à
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n’a dénoncé le délire nationaliste, déguisé en «
patriotisme
jovial et solennel ». Voici entre cent pages du même ton, quelques ex
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nous avons des heures où nous nous permettons un
patriotisme
plein de courage, un bond et un retour à de vieilles amours et de vie
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n de demi-siècles pour surmonter de tels excès de
patriotisme
atavique et d’attachement à la glèbe, pour revenir à la raison, je ve
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s promptes qui règnent aujourd’hui avec l’aide du
patriotisme
, sans soupçonner à quel point leur politique de désunion est fataleme
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sans histoire, affirme-t-il. Il est élevé dans le
patriotisme
polonais et le catholicisme le plus strict. Jusqu’à l’âge de 17 ans,
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c leurs frères des pays voisins. Seul, un certain
patriotisme
sentimental, à la fois exalté et résigné, lie encore les vingt millio
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nes des sources de l’européisme de Retinger : son
patriotisme
polonais, son éducation européenne, et l’influence de Boni de Castell
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ar l’égoïsme national, sacralisé sous le nom de «
patriotisme
» : La voix de la nation ne peut se faire entendre que par les journ
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on la justice : sinon, nous avons raison selon le
patriotisme
, qui est une plus grande vertu que la justice. » Injustice, oppressio
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mense cette symétrie lui procurait. Tandis que le
patriotisme
n’existe que par un vif attachement aux intérêts, aux mœurs, aux cout
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es choses. Ils ont tari cette source naturelle du
patriotisme
, et l’ont voulu remplacer par une passion factice envers un être abst
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ieux de la violence et de la conquête, on voit le
patriotisme
qui naît des variétés locales, seul genre de patriotisme véritable, r
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isme qui naît des variétés locales, seul genre de
patriotisme
véritable, renaître comme des cendres, dès que la main du pouvoir all
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corps qui, dans un gouvernement national, naît du
patriotisme
national, dans le gouvernement européen ne peut provenir que d’une pl
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d’un sentiment plus étendu, qu’on peut appeler le
patriotisme
européen. C’est l’institution qui forme les hommes, dit Montesquieu ;
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ntesquieu ; ainsi, ce penchant qui fait sortir le
patriotisme
hors des bornes de la patrie, cette habitude de considérer les intérê
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yriques et populaires, en termes de liberté et de
patriotisme
. La « Sainte-Alliance des Peuples » va proclamer son utopie touchante
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lisme en dépouillant les propriétaires éteigne le
patriotisme
, parce qu’un propriétaire dépouillé n’est pas, ne peut pas être patri
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ée jusqu’à ce terme, jusqu’à cette angoisse, tout
patriotisme
meurt au cœur de l’homme ; en troisième heu, il faut que se réalise l
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sque les révolutions socialistes auront éteint le
patriotisme
en Europe, lorsque, à l’orient de l’Europe, se sera accomplie la gran
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te, Sidon, Tyr sont de petits centres d’admirable
patriotisme
; mais ce sont des cités avec un territoire relativement restreint. L
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etzsche. Tout d’abord le nationalisme, déguisé en
patriotisme
« jovial et solennel » : Nous autres « bons Européens », nous aussi
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nous avons des heures où nous nous permettons un
patriotisme
plein de courage, un bond et un retour à de vieilles amours et de vie
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n de demi-siècles pour surmonter de tels excès de
patriotisme
atavique et d’attachement à la glèbe, pour revenir à la raison, je ve
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s promptes qui règnent aujourd’hui avec l’aide du
patriotisme
, sans soupçonner à quel point leur politique de désunion est fataleme
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de tout ce qui est étranger, entretenue au nom du
patriotisme
, est proche parente de la passion de persécuter les hérétiques ; elle
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e le nationalisme — généralement confondu avec le
patriotisme
, hélas — a du bon, tant qu’il ne s’exagère pas en chauvinisme. Mais q
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mon admiration. Et ce jour-là, j’ai découvert son
patriotisme
foncier. Je l’avais connue cosmopolite et parisienne, au sens noble q
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sa constitution qui est l’objet véritable de son
patriotisme
. La Confédération, au contraire, plus lointaine, plus jeune, moins pe
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eure description de ce que l’on peut appeler le «
patriotisme
suisse », mêlant le sentiment de la nature à une espèce particulière
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u sacrifier l’union aux égoïsmes qu’on déguise en
patriotisme
, la Suisse se doit d’en opposer une troisième, la solution fédéralist
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n de demander, au nom des valeurs qui étayent son
patriotisme
, que ce problème soit étudié. En revanche, nous ne pouvons le suivre
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Le nationalisme, tout d’abord, s’est substitué au
patriotisme
local. Première tentative de l’État moderne (appuyé par l’école et l’
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e l’État-nation : imposer les mêmes frontières au
patriotisme
, à l’administration, à la langue, à l’économie et à la culture, c’est
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ris, Gallimard, 1968, notamment p. 107. 42. « Le
patriotisme
actuel consiste en une équation entre le bien et une collectivité cor
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lles résistances des peuples on a dû vaincre ! Le
patriotisme
actuel consiste en une « équation entre le bien absolu et une collect
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la familiarité, du « chez-soi », dont procède le
patriotisme
. (ON 32) Si la patrie est chair, attachement, affectivité, la nation
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utogestion. Dès 1940, Simone Weil écrivait : « Le
patriotisme
actuel consiste en une équation entre le bien et une collectivité cor
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s promptes qui règnent aujourd’hui avec l’aide du
patriotisme
, sans soupçonner à quel point leur politique de désunion est fataleme
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eaucoup plus qu’elle ne leur vaut. […] On voit le
patriotisme
qui naît des variétés locales, seul genre de patriotisme véritable, r
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isme qui naît des variétés locales, seul genre de
patriotisme
véritable, renaître comme de ses cendres, dès que la main du pouvoir
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nous n’y réussissons pas, nous n’aurons jamais un
patriotisme
paisible et durable. Quoi de plus actuel qu’un message qui nous rapp
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s promptes qui règnent aujourd’hui avec l’aide du
patriotisme
, sans soupçonner à quel point leur politique de désunion est fataleme
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ains promptes qui règnent aujourd’hui à l’aide du
patriotisme
sans soupçonner à quel point leur politique de désunion est fatalemen
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ar une lettre un peu humoristique, disant : « Mon
patriotisme
français, bien que je sois Suisse, me commande de vous céder mon tour