1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 s que sur celui de la solidarité, comme bien l’on pense ). Enfin, enseignement plus général de la morale sportive : « la règle
2 ux la démocratie que l’Église romaine, quoi qu’en pense M. de Montherlant. Et voici, ô paradoxe, qu’il rejoint Kant, Kant qui
2 1924, Articles divers (1924–1930). Conférence de Conrad Meili sur « Les ismes dans la peinture moderne » (30 octobre 1924)
3 maîtres de leur technique (contrairement à ce que pense souvent le public), ils préparent l’avènement d’un classicisme nouvea
4 car la façon de peindre correspond à la façon de penser du peintre. Souhaitons d’entendre encore M. Meili. Est-il besoin de s
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Chant funèbre pour les morts de Verdun (mars 1925)
5 s belliqueuses. Il nous montre « des Français qui pensent ces carnages inévitables, avec un bref soupir s’y résignent, puis tab
4 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Les Appels de l’Orient (septembre 1925)
6 ussent une Asie ignorante du thomisme et ceux qui pensent inévitable le choc de deux mondes, et que seule une intime connaissan
7 sie est le subconscient du monde, formule qui, je pense , réunira tous les suffrages. Et chacun d’en tirer de nouvelles raison
5 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
8 des méthodes et des façons de vivre autant que de penser qui les ont amenés aux positions qu’on vient d’esquisser. Mais on tro
9 t perdu le sens des ensembles rationnels. Nous ne pensons plus par ensembles7 : symptôme de fatigue. Mais tout cela : dégoût un
10 que tous les jeunes écrivains — se souviennent de penser en fonction du temps présent, soit qu’ils veuillent en améliorer les
6 1926, Articles divers (1924–1930). Conférences d’Aubonne (7 avril 1926)
11 , au moral comme au physique. Chacun dit ce qu’il pense sans se préoccuper d’être bien pensant et les Romands recouvrent l’us
7 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). René Crevel, Mon corps et moi (mai 1926)
12 tout ce qui est constructif et créateur, voilà je pense le véritable désordre. Une intelligence parvenue au point où elle « n
8 1926, Articles divers (1924–1930). L’atmosphère d’Aubonne : 22-25 mars 1926 (mai 1926)
13 berté dans la recherche. Chose plus rare qu’on ne pense , à Aubonne on se sent prêt à tout lâcher pour une vérité nouvelle, on
9 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
14 es joies du large !… Tiens, j’écoute le vent ; je pense au monde. Chant des horizons, images qui s’éclairent… Je vais écrire
10 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
15 sorte de cauchemar de soleil et de sang. On peut penser ce qu’on veut de ce paganisme exalté, tout ivre de la fumée des sacri
16 est parce qu’il est poète : le chant fini, il n’y pense plus. On comprend qu’une telle attitude agace des gens qui se soucien
11 1926, Journal de Genève, articles (1926–1982). Le Dépaysement oriental (16 juillet 1926)
17 ons lu avec un intérêt si soutenu et parfois — je pense à certaines pages sur Jérusalem qui touchent particulièrement une sen
12 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ramon Fernandez, Messages (juillet 1926)
18 ples d’un Meredith et d’un Stendhal, qui ont su «  penser dans le train de l’action, faire de la psychologie à la volée », et d
13 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
19 mouvantes, remous dans l’air et musiques sourdes. Penser serait sacrilège, comme une barre droite au travers d’un tableau. Nos
14 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
20 une politique des sentiments plus subtile et, je pense , moins vulgaire que cette agilité offensive qu’on appelle dans la vie
15 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
21 her à une obsession secrètement attirante ; et je pensais que la force de mon désir était telle que vous en éprouviez vaguement
22 s qu’ils ne vous attiraient. Mais, maintenant, je pense que ces regards croisés n’avaient aucune signification et que mon anx
16 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Orphée sans charme (février 1927)
23 e ne sais si ce malicieux Gagnebin (non pas Elie) pensait à quelqu’un lorsqu’il écrivit certains vers qu’on peut lire plus haut
17 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’autre œil (février 1927)
24 ce. « Well ! », dit enfin Dardel. Les autres n’en pensent pas moins. Quelquefois, Mossoul amène un scénario né entre deux cafés
18 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)
25 lle que celle dont nous avons convenu et que nous pensions la seule possible. Le monde « normal » nous apparaît alors comme l’un
19 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
26 pas ». On dit : « Je ne comprends pas », et l’on pense  : « C’est donc incompréhensible ». On dit : « C’est incompréhensible 
27 e salut pour nous n’est nulle part. » Nulle part, pensais -je : le salut n’est pas là, ou là, à Rome, à Athènes, à Moscou, dans
28 ouge pour la simple raison qu’ils ont dit blanc ? Pensez -vous combattre cet esprit « bien français » qui s’associe à tant d’ob
29 ci le lecteur se rassure. « Il s’y retrouve. » Il pense que c’est bien jeune. Et : encore un qui rue dans les brancards, c’es
30 t des histoires de copains qui ont mal tourné, on pensait bien, ah ! cette jeunesse, mais voyons des affaires plus sérieuses. E
20 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Quatre incidents (avril 1927)
31 ve jamais. Il s’est trompé, ce n’est pas elle. Il pensa que c’était un ange, de ceux qui vont à la recherche des âmes. Aussit
21 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
32 d’un tel père. « Voilà le train du monde… » Je ne pense pas qu’il en faille gémir. Une certaine résistance est nécessaire pou
33 izarre fantaisie, un mélange de Rops et d’Ensor ; pensait -on… Déjà il avait des disciples (Madeleine Woog, G. H. Dessoulavy)… M
34 Aurèle tient un livre ouvert, et ce n’est pas je pense qu’il le lise, mais il aime caresser la reliure qu’il doit avoir fait
35 lte prodige ? Intrigué, vous reprenez ce que vous pensiez n’être qu’une épure : c’est intitulé « nature morte ». Pourquoi pas n
36 volué vers une plus grande harmonie de lignes. Je pense surtout à ses bas-reliefs du BIT où se manifeste un heureux équilibre
22 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Conseils à la jeunesse (mai 1927)
37 îner assez naturellement chez des jeunes « et qui pensent  » ce goût de l’évasion caractéristique de tous les « vices romantique
38 ais point n’est besoin de rappeler Candide : nous pensons que bien avant Voltaire il y avait des autruches pour enseigner cette
23 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Girard, Connaissez mieux le cœur des femmes (juillet 1927)
39 édés lassants ». Pierre Girard n’écoute plus : il pense à des Vénézuéliennes ou à Gérard de Nerval. Bientôt vous vous calmez.
24 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
40 l’abandonnez ? Pour quoi ? — Pour la vie ! Or je pense , à part moi : j’ai lu ça quelque part. Voyez ma franchise. Un peu gro
41 ez). Mais ce refus n’est pas seulement comme vous pensez , d’une ingratitude salutaire, c’est refus de limiter le mal. Je vous
25 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
42 ait : perdre une rose pour le plaisir ! (Et je ne pensais même pas, alors : une si belle rose.) Le tambour livra un homme éléga
43 , jusqu’à la corde pour les pendre, ha ha ha ! Tu pensais que j’allais me cramponner à cette espèce de bonheur qu’ils croient l
26 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
44 ous absorbons trop dans ce que nous faisons et ne pensons pas assez aux raisons que nous avons de le faire. Tout notre système
45 avons voulu tenter sans lui une aventure que nous pensions gratuite : nous avons cherché le bonheur dans le développement matéri
46 orale nécessaire aux affaires, tout ira bien. (On pense que les formes de la morale peuvent exister sans leur substance relig
47 servir Dieu et Mammon », dit l’Écriture. ⁂ Je ne pense pas qu’une attitude réactionnaire qui consisterait à vouloir en reven
48 termes avec netteté et courage. Pour le reste, je pense que c’est une question de foi. 1. Une enquête faite à Genève a rév
27 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
49 âme crée une situation qui l’exprime — bien qu’on pense généralement le contraire. Il est très vrai que les notions réaliste
50 c’était le souvenir de Gérard de Nerval. Mais je pense que je n’avais même pas prononcé intérieurement ce nom lorsque je m’a
51 ion à l’ouïe de cette phrase célèbre. Ensuite, je pensai qu’il arrive aux meilleurs de se répéter, et que c’était la première
28 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, Les Conquérants (décembre 1928)
52 chefs (c’est lui qui parle au nom de l’auteur, je pense ) : « Il me semble que je lutte contre l’absurde humain, en faisant ce
29 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
53 l’évidence. Un jour, à propos de rien, Stéphane pense avec fièvre : « Il faudrait briser tous les miroirs. Alors tu te verr
30 1929, Journal de Genève, articles (1926–1982). Panorama de Budapest (23 mai 1929)
54 et d’inscriptions cascadantes, à l’orientale (on pense au mot bazar, qui sonne rouge et jaune aussi). Soudain se dresse une
31 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jules Supervielle, Saisir (juin 1929)
55 apaise le vain débat de notre esprit : « Car l’on pense beaucoup trop haut, et cela fait un vacarme terrible. » ay. « Jules
32 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
56 n’est revenu qu’un vieux corps radotant. — Qu’en pensez -vous, bonnes gens ?… Il a eu tort, sans doute. Tout le monde s’accord
33 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’ordre social. Le Libéralisme. L’inspiration (novembre 1929)
57 pleine de couples à la mode. Mais en écrivant il pensait à une femme blonde assise près de lui. Ayant demandé un timbre pour a
58 ime. Elle attend votre lettre depuis des mois. Je pense que ces lignes vous trouveront réunis. Avec ma bénédiction, je suis v
34 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Avant-propos
59 omme à gauche, ils sont plus nombreux qu’on ne le pense , ceux qui refusent d’être complices dans cet attentat à l’intégrité h
35 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
60 gle méchante, ce souci qui renaît chaque jour, je pense que tout cela tient trop de place dans notre enfance. À 5 ans, j’avai
61 nière. Un jour cela m’ennuya. Sachant lire, je ne pensais pas devoir suivre syllabe après syllabe les ânonnements des élèves qu
36 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 2. Description du monstre
62 lent huit années de votre vie, citoyens ! Et vous pensez que c’est un grand progrès sur la Nature. Quelle peut bien être la ve
37 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 5. La machine à fabriquer des électeurs
63 ter ce que dit l’une, c’est savoir ce que l’autre pense . Elles ne mourront qu’ensemble. Il n’y aura qu’une oraison. Laïque. J
38 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 7. L’Instruction publique contre le progrès
64 eau titre. Et qui a meilleure façon que le reste, pensez -vous. Il faut avouer qu’avec ce je ne sais quoi de déclamatoire, de…
39 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
65 mantique suppose l’existence. Que faire ? Voir et penser juste d’abord. Simplement. Ensuite, soutenir cette opinion : les effe
40 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Avant-propos
66 omme à gauche, ils sont plus nombreux qu’on ne le pense , ceux qui refusent d’être complices dans cet attentat à l’intégrité h
41 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
67 gle méchante, ce souci qui renaît chaque jour, je pense que tout cela tient trop de place dans notre enfance. À 5 ans, j’avai
68 nière. Un jour cela m’ennuya. Sachant lire, je ne pensais pas devoir suivre syllabe après syllabe les ânonnements des élèves qu
42 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 2. Description du monstre
69 lent huit années de votre vie, citoyens ! Et vous pensez que c’est un grand progrès sur la Nature. Quelle peut bien être la ve
43 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 5. La machine à fabriquer des électeurs
70 ter ce que dit l’une, c’est savoir ce que l’autre pense . Elles ne mourront qu’ensemble. Il n’y aura qu’une oraison. Laïque. J
44 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 7. L’instruction publique contre le progrès
71 eau titre. Et qui a meilleure façon que le reste, pensez -vous. Il faut avouer qu’avec ce je ne sais quoi de déclamatoire, de…
45 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
72 mantique suppose l’existence. Que faire ? Voir et penser juste d’abord. Simplement. Ensuite, soutenir cette opinion : les effe
46 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Kikou Yamata, Saisons suisses (mars 1930)
73 e admirable maîtrise de sa technique ! Et qui eût pensé qu’avec un jeu de noirs et de gris l’on pût recréer toute la ferveur
47 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
74 e d’héroïsme intellectuel. Ces messieurs — et qui pensent — ont la chance de vivre à l’une des époques les plus violentes de l’
48 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
75 nfin qu’il est perdu, il découvre la liberté. (Je pense à la boussole autant qu’au sens moral.) Le goût de se perdre est un d
76 du style d’un rôti, et en cuisine littéraire, de pensers mis à toutes sauces. Si M. Thibaudet connaissait l’hôte de céans, il
77 d. Mais non, trop bien élevée, elle se ressaisit, pense à Genève, reprend aussitôt de la consistance, et dans son trouble app
49 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
78 rient et je grimpais gravement comme je ferai, je pense , au jour de mon pèlerinage au Temple de l’Objet inconnu. On passe une
79 lité vivante à une duperie commerciale. Mais vous pensez que tant de mots pour une simple question de sentiment… C’est que vou
80 ez sous la langue ; je vous conseille de n’y plus penser quelque temps… Car on ne trouve vraiment que ce qu’on a consenti de n
50 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hölderlin, La Mort d’Empédocle et Poèmes de la folie (octobre 1930)
81 rais celui du tragique de la pensée. « Insensé, —  penses -tu de figure en figure — voir l’âme ? — Tu iras dans les flammes. » Q
51 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
82 leu de mon obsession. L’Objet Inconnu, — quand je pense à ce qu’en imagineraient les autres, si je leur en parlais… Il leur s
83 pire une lourde obscurité qui sent l’enfer. Je ne pense plus qu’ « au souffle »… Mais alors tout s’allume et voici la nuit de
84 urts sur la plaine inondée de nuit. J’essayais de penser par-dessous le rythme obstiné de cette hurlante bousculade sur place
85 autre chose que de ce qu’on dit. (L’imprudence de penser dans l’insomnie ! Cela tourne tout de suite à la débauche. Notre libe
86 rne tout de suite à la débauche. Notre liberté de penser est absurde au regard des contraintes que subissent nos gestes. Imagi
87 hemar de la pensée, qui ne peut plus s’arrêter de penser ). Se peut-il qu’on cherche le sens de la vie ! Je sais seulement que
52 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Malraux, La Voie royale (février 1931)
88 per. Perken, dans ses conversations, fait parfois penser à ces gens — on en rencontre dans les affaires — qui se donnent une e
53 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
89 nous paraît la seule entreprise légitime… — Nous pensions vie intérieure, quand il fallait penser dividendes, impérialisme, plu
90 — Nous pensions vie intérieure, quand il fallait penser dividendes, impérialisme, plus-value. — Qui donc nous aurait révélé d
91 s habitants, eux, viennent de tout l’Orient. « On pense à une Genève de l’islam. » Il semble, à lire notre auteur, que ce mél
92 llongeait la solution », je ne puis m’empêcher de penser que cette peinture d’Aden est assez faite pour y contribuer : si gran
93 ste carence d’un jugement qui se prétend humain ! Pensez -y M. Nizan : quelle que soit la Tchéka régnante, il y aura toujours p
94 e apparaît comme périmée. Avec M. Brunschvicg, il pense qu’un homme de 1931 a dépassé ce « stade », qu’il n’est plus permis d
95 la sphère des abstractions les plus exsangues. Je pense quant à moi qu’un idéalisme de cette espèce est inévitablement coincé
96 , celui, en somme, de l’imperfection du monde. Je pense que tout chrétien conscient des problèmes de ce temps, souscrirait au
54 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
97 estant chez ces peintres ? — Certaines rigidités, pensez -vous, certaines austérités de style ? — On s’y serait attendu. Une vi
98 liée à une conception dogmatique de la foi. Nous pensons même que la renaissance et l’épanouissement d’un tel art seront condi
55 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Conférences du comte Keyserling (avril 1931)
99 égénération ; et lorsqu’il dit spiritualité, nous pensons connaissance mystique. f. « Conférences du comte Keyserling », Foi
56 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
100 faisait un bruit épouvantable dans sa course. Il pensait que c’eût été bien agréable si le wagon entier eût été de verre. À pa
101 nt à la pauvreté de sentiments des chrétiens ; il pensait aussi que lui-même, à la fin du mois, devrait gagner sa pension et so
102 is, devrait gagner sa pension et son écolage ; il pensait au sort de Tsukamoto ; à sa stupide petite sœur, à lui-même, et il éc
103 it vu mourir Sanuki au logement ouvrier, et il ne pensait pas que la mort de son père fût particulièrement importante. Il avait
104 e Hamlet, voyant la procession funèbre d’Ophélie, pensa Eiichi, il y avait la redoutable réalité, et il pleura de crainte et
105 ssi inutiles que les procureurs passent leur vie, pensait Eiichi, il est impossible de ne pas leur témoigner de la sympathie. —
106 ses actions journalières. Par là, il fait souvent penser aux grands Russes, à Tolstoï surtout. Et par tous les revirements int
57 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
107 se » m’a toujours paru plus rude que saine. Je ne pense pas qu’il faille opposer aux suggestions d’un moraliste trop subtil l
58 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le protestantisme jugé (octobre 1931)
108 la critique de M. Albert Thibaudet, nous ont fait penser qu’il existe bel et bien un Loti vu de Genève, non pas sous la forme
109 ainsi fouillées ? Je ne sais ; l’âme humaine, je pense , depuis qu’elle existe, n’a pas changé de nature, et, si elle paraiss
59 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)
110 d’une pensée autoritaire. Entendons que pour lui, penser n’est pas se débattre dans ses contradictions personnelles, parlement
111 é humaine, non sa pensée privée, est tourmentée.) Penser n’est pas non plus s’ingénier sur des idées et des combinaisons d’idé
112 rente obscurité1. Il faut savoir être secret pour penser avec autorité. Il faut savoir taire ce qui permettrait aux indiscrets
60 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Sarah, par Jean Cassou (novembre 1931)
113 d’espagnol dans la démarche ; un tour qui ferait penser aux conteurs de la fin du xviiie  ; des sujets dans le goût allemand,
114 nhomie d’autant plus touchante qu’elle figure, je pense , pour l’auteur, une sorte de consolation un peu forcée que le cœur s’
61 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
115 lance voudrait que le nom de Dieu fût invoqué (je pense au testament de la mère par exemple), c’est au « sort » que l’on s’en
62 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
116 détails par trop détaillés. Mais l’important, je pense , c’est qu’une page de Ramuz — même pas très réussie, et il y en a qui
117 que toute pensée est judicatoire, le fait même de penser devient fauteur de crise. Informer le réel, c’est en quelque sorte le
63 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
118 omme la garantie d’une certaine douceur de vivre. Penser devint l’art de ne rien affirmer de décisif. Admirable invention, que
119 ssages relatifs à différentes acceptions du verbe penser . On a noté d’abord qu’une espèce humaine est en voie de disparaître,
120 pèce bourgeois cultivé que sa culture dispense de penser . En vérité, ces gens-là n’ont jamais pensé. N’ont fait que de la clas
121 se de penser. En vérité, ces gens-là n’ont jamais pensé . N’ont fait que de la classification avec les idées des autres, quand
122 lle des deux interprétations étymologiques du mot penser . Celui-ci ayant la même origine que peser, il est loisible de jouer a
123 ée d’où découleront les conclusions de cet essai. Penser serait : créer de tout son être spirituel des faits nouveaux et vrais
124 nouveaux et vrais, dans un certain style. — Ainsi pensèrent un Pascal, un Rimbaud, véritable honneur de la langue française. Ains
125 l’esprit. Et Dostoïevski, dont on peut dire qu’il pensait par péchés et remords. Ainsi pensèrent tous ceux dont l’œuvre détermi
126 t dire qu’il pensait par péchés et remords. Ainsi pensèrent tous ceux dont l’œuvre détermine en nous une réaction éthique, c’est-
127 absolue est héroïque. Socialisme (ou marxisme). Penser en actes : ce n’est pas descendre au social, si l’on accepte l’héroïs
128 a mange et qu’on l’oublie. Ainsi de tant d’autres pensers , d’un désir ou d’un idéal : ils ne s’incarnent qu’à ce prix. Combien
64 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
129 i qui me suis cru plus grand que le Chérubin… qui pensais en créant pouvoir jouir de la vie des dieux et m’y égaler… combien je
65 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
130 ettre que celle qui dirait : « Faites ce que vous pensez , pensez ce que vous faites. » Alors que la formule d’une éthique bour
131 e celle qui dirait : « Faites ce que vous pensez, pensez ce que vous faites. » Alors que la formule d’une éthique bourgeoise e
132 t au contraire : « Faites comme tout-le-monde, et pensez ce que vous n’oserez jamais faire. » Faut-il, pour d’autres, préciser
66 1932, Articles divers (1932-1935). Les « petits purs » (15 juin 1932)
133 rs leçons. Ne nous y trompons pas : leur refus de penser par eux-mêmes en fonction des nécessités concrètes de l’heure et du l
134 ils ne bougent plus le petit doigt, s’arrêtent de penser et attendent l’avènement « dialectique », de l’inévitable. À cette pu
67 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
135 Penser dangereusement (juin 1932)o « L’esprit désintéressé est mort. » C’
136 as de dire à ses contemporains qu’ils ont tort de penser ceci ou cela avec passion. Il faut encore leur donner d’autres objets
137 à mêmes, de ceux-là justement qui refusèrent de «  penser dangereusement ». Mais les marxistes n’y échapperont pas. Car celui q
138 stes n’y échapperont pas. Car celui qui refuse de penser le péché, refuse d’envisager l’ultime et le plus « grossier » des dan
139 al de textes qui prouveraient le contraire. o. «  Penser dangereusement », Foi et Vie, Paris, n° 39, juin 1932, p. 478-484.
68 1932, Esprit, articles (1932–1962). À l’index (Première liste) : Candide (octobre 1932)
140 ’en inquiètent à juste titre, sachent ce que nous pensons des manifestations récentes de l’état d’esprit candidard : les dessin
69 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
141 s n’est plus de la pensée ; une action qu’on ne «  pense  » pas ne peut pas être créatrice. En tant que révolutionnaires, c’est
142 simplement sa conclusion le classe, quoi qu’il en pense , dans cette phalange de rhéteurs qui va de Jaurès à Sangnier ; car c’
70 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Hic et nunc [éditorial] (novembre 1932)
143 a raison d’être : « Cogitor, ergo sum. » (Je suis pensé …). En face d’une civilisation de plus en plus soumise à ce dieu imbéc
71 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
144 n’aviez après tout rien de mieux à faire. Et vous pensiez que la révolution, c’était une bande de méchants garçons. Puis vous a
145 ait une bande de méchants garçons. Puis vous avez pensé que c’étaient des gens dangereux et avides. Et maintenant, c’est vous
146 e de notre âme : la primauté du matériel. Comment penser — si « penser » est inséparable d’une action — entre une bourgeoisie
147  : la primauté du matériel. Comment penser — si «  penser  » est inséparable d’une action — entre une bourgeoisie déchue et un m
148 -main des terrains d’entente avec l’URSS. Nous ne pensons pas que la guerre soit, comme l’écrit Lefebvre, la seule « chance » d
149 ice, de pauvreté. C’est dangereux, c’est grave de penser juste. La vérité ne peut exister parmi nous que sous la forme d’une a
72 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
150 n, mais bien plutôt un essai de spécification. Je pense , comme vous, qu’il existe quantité d’Allemands et de Français pour le
151 — si l’on considère ses manières de sentir et de penser  — qu’il est essentiellement antithétique, déchiré (« déchirant ») et
152 t simultanée, irréductible, vivante… 3. Que l’on pense aux expansions verbeuses de Jean-Paul ou du Hölderlin d’Hypérion ; et
73 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
153 âme crée une situation qui l’exprime — bien qu’on pense généralement l’inverse. Donc, n’ayant pas renoncé à certaine idée que
154 c’était le souvenir de Gérard de Nerval. Mais je pense que je n’avais même pas prononcé mentalement ce nom lorsque je m’assi
74 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
155 plein de significations troublantes. Cela donne à penser , prête à rire, mais je réserve pour demain les conclusions de philoso
75 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
156 rient et je grimpais gravement comme je ferai, je pense , au jour de mon pèlerinage au Temple de l’Objet inconnu. Voici que ce
157 lité vivante à une duperie commerciale. Mais vous pensez que tant de mots pour une simple question de sentiment… C’est que vou
158 ez sous la langue ; je vous conseille de n’y plus penser quelque temps… Car on ne trouve vraiment que ce qu’on a consenti de n
159 leu de mon obsession. L’Objet inconnu, — quand je pense à ce qu’en imagineraient les autres, si je leur en parlais… Il leur s
160 pire une lourde obscurité qui sent l’enfer. Je ne pense plus qu’« au souffle »… Mais alors tout s’allume et voici la nuit des
161 urts sur la plaine inondée de nuit. J’essayais de penser par-dessous le rythme obstiné de cette hurlante bousculade sur place
162 chose que de ce qu’on dit. (L’imprudence que de penser dans l’insomnie ! Cela tourne tout de suite à la débauche. Notre libe
163 rne tout de suite à la débauche. Notre liberté de penser est absurde au regard des contraintes que subissent nos gestes. Imagi
164 hemar de la pensée, qui ne peut plus s’arrêter de penser ). Se peut-il qu’on cherche le sens de la vie ! Je sais seulement que
76 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
165 n’est revenu qu’un vieux corps radotant. — Qu’en pensez -vous, bonnes gens ?… Il a eu tort, sans doute. Tout le monde s’accord
77 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
166 aisir de la matinée vide devant moi. Merveille de penser au fil du désordre lent de la vie d’un jardin, dans l’odeur des feuil
167 s Français sont terribles avec les filles ? » (Je pense  : comme elles sont tout de suite en fuite, de tout leur maintien, qua
168 e, glissé comme entre ce que je vois et ce que je pense , tournant les choses, les vidant, allant pincer le nerf Réalité avec
169 quillés. « Maintenant, dit-il (et l’on sent qu’il pense  : maintenant que nous avons clos cette journée par une récréation bie
170 e brodait, bâillait, se sentait seule aussi. Ah ! pensai -je — et ce ah ! que j’écris ici, c’était alors une soudaine virulence
171 ntale, et non point seulement pour le corps. J’ai pensé aux gens des villes, au décor de leur « vie ». J’ai vu clairement qu’
78 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
172 du style d’un rôti, et en cuisine littéraire, de pensers mis à toutes sauces. Mais qui donc, parmi nos penseurs, mériterait d’
173 d. Mais non, trop bien élevée, elle se ressaisit, pense à Genève, reprend aussitôt de la consistance, et dans son trouble app
79 1932, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La pluie et le beau temps (Dialogue dans une tête) (1932)
174 fait beau ou s’il fait vilain. Lord Artur. — Je pense sérieusement que vous ne l’avez jamais su. Pas plus que vous n’avez j
175 les tempêtes sont « belles ». C’est pourquoi vous pensez encore que le bonheur peut exister en dehors de la souffrance, et mêm
176 er dans ma prière « qu’il fasse beau demain », je pensais en dessous que j’aimais mieux les herbes mouillées. Lord Artur. — On
80 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
177 n, mais bien plutôt un essai de spécification. Je pense , comme vous, qu’il existe quantité d’Allemands et de Français pour le
178 — si l’on considère ses manières de sentir et de penser  — qu’il est essentiellement antithétique, déchiré (« déchirant ») et
179 t simultanée, irréductible, vivante… 3. Que l’on pense aux expansions verbeuses de Jean-Paul ou du Hölderlin d’Hypérion ; et
81 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
180 plein de significations troublantes. Cela donne à penser , prête à rire, mais je réserve pour demain les conclusions du philoso
82 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
181 rient et je grimpais gravement comme je ferai, je pense , au jour de mon pèlerinage au Temple de l’Objet inconnu. Voici ce que
182 leu de mon obsession. L’Objet inconnu, — quand je pense à ce qu’en imagineraient les autres, si je leur en parlais… Il leur s
183 pire une lourde obscurité qui sent l’enfer. Je ne pense plus qu’« au souffle »… Mais alors tout s’allume et voici la nuit des
184 urts sur la plaine inondée de nuit. J’essayais de penser par-dessous le rythme obstiné de cette hurlante bousculade sur place
185 e chose que de ce qu’on dit. (L’imprudence que de penser dans l’insomnie ! Cela tourne tout de suite à la débauche. Notre libe
186 rne tout de suite à la débauche. Notre liberté de penser est absurde au regard des contraintes que subissent nos gestes. Imagi
187 regarde mieux. — La vie… (une sorte de cauchemar pensé , qui ne peut plus s’arrêter de penser). Se peut-il qu’on cherche le s
188 de cauchemar pensé, qui ne peut plus s’arrêter de penser ). Se peut-il qu’on cherche le sens de la vie ! Je sais seulement que
83 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
189 n’est revenu qu’un vieux corps radotant. — Qu’en pensez -vous, bonnes gens ?… Il a eu tort, sans doute. Tout le monde s’accord
84 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
190 aisir de la matinée vide devant moi. Merveille de penser au fil du désordre lent de la vie d’un jardin, dans l’odeur des feuil
191 s Français sont terribles avec les filles ? » (je pense  : comme elles sont tout de suite en fuite, de tout leur maintien, qua
192 e, glissé comme entre ce que je vois et ce que je pense , tournant les choses, les vidant, allant pincer le nerf Réalité avec
193 quillés. « Maintenant, dit-il (et l’on sent qu’il pense  : maintenant que nous avons clos cette journée par une récréation bie
194 e brodait, baillait, se sentait seule aussi. Ah ! pensai -je — et ce ah ! que j’écris ici, c’était alors une soudaine virulence
195 ntale, et non point seulement pour le corps. J’ai pensé aux gens des villes, au décor de leur « vie ». J’ai vu clairement qu’
85 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
196 t notre manière toute naturelle de respirer et de penser , d’aller et venir, et d’entretenir nos soucis, nos plaisirs personnel
197 re de moindre résistance. Notre angoisse était de penser  : parlerons-nous encore le même langage au jour de ce retour en Franc
198 n aime un être ? Voici longtemps qu’on a cessé de penser qu’il est meilleur ou plus beau que tout autre, mais avec lui l’on se
199 mettent immédiatement à ressembler à ce que l’on pense d’eux en Europe.) Il y a des chambres et même des salles de bains. Ma
200 ffrir, en soi, n’est pas toujours l’honneur qu’on pense , mais souvent un simple accident. Je vois des Suisses qui se disent h
201 mations. C’est beaucoup d’ordre encore, si l’on y pense  : mais le fait est que déjà l’on y pense, et je veux dire qu’on s’en
202 i l’on y pense : mais le fait est que déjà l’on y pense , et je veux dire qu’on s’en étonne parfois… La couche est mince et pa
86 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — I
203 ourt le globe et vit chez l’étranger. Non qu’il y pense toujours, mais les hommes qu’il fréquente la voient en lui d’abord, l
87 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — II
204 vention, dans notre esprit. Peu s’en faut, si j’y pense , que je ne les distingue plus. Tout se passe comme si la mémoire inve
88 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — IV
205 on. Une science assez récente, mais déjà démodée, pensa réduire l’orgueil humain en plaçant aux racines des arbres les plus n
206 otestants, c’est à l’exemple de mon père que j’ai pensé  ; et ce mot d’engagement, dont on abuse, d’où l’aurais-je pris si ce
89 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VI
207 s morales, dont vécut le roman victorien. Faut-il penser que cette culture fut trop mêlée, cette nature trop vantée pour nous
208 quelques heures, en face du lac ? Et certes, j’ai pensé à Gide, le plus fidèle de tous nos hôtes, en écrivant ces phrases sur
90 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VII
209 es plus seuls a gardé le charme des eaux. Faut-il penser que la souffrance au bord d’un lac n’est jamais sans quelque douceur 
91 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
210 e, mais simplement parce que ces écrits faisaient penser . J’exagère à peine. La littérature de l’après-guerre, faite en grande
211 x ou culturels, l’homme demeure cet être qui veut penser le monde. Incapable désormais de s’en distraire en le fuyant, il cher
212 « Les Mœurs et l’Esprit des nations 41. » Et l’on pense au titre de cet album de photos paru récemment en Allemagne : « Weltg
92 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
213 le christianisme parle sans cesse de l’Éternité, pense continuellement à l’Éternel, — et que la chrétienté ensuite parle de
214 a chrétienté ensuite parle de la même façon, mais pense à cette vie terrestre. Kierkegaard (Journal). La volonté de rupture
93 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Liberté ou chômage ? (mai 1933)
215 oisie capitaliste. De cette équivoque, sans doute pensa-t -elle jusqu’à la guerre pouvoir rester longtemps la dernière à souffri
94 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Une main, par C. F. Ramuz (juin 1933)
216 an, une main crée. Le temps est peut-être venu de penser avec ses mains. 26. « J’aime que les choses vous résistent et vous
95 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La Légion étrangère soviétique (juin 1933)
217 s un songe dialectique radicalement inactuel. Ils pensent par périodes de mille ans. Ils sont mélancoliques : c’est encore la t
96 1933, Esprit, articles (1932–1962). Loisir ou temps vide ? (juillet 1933)
218 pensée » et de l’« action ». Nous réapprendrons à penser en hommes responsables, à penser dans le risque total de l’être, qui
219 réapprendrons à penser en hommes responsables, à penser dans le risque total de l’être, qui est l’acte. Nous penserons avec d
220 s le risque total de l’être, qui est l’acte. Nous penserons avec des mains créatrices. Nous dirons : le but du travail, ce n’est
97 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Spirituel d’abord (juillet 1933)
221 — La révolution n’est pas, contrairement à ce que pense le grand public, le résultat d’un déterminisme économique et social.
222 ’il n’y en a pas d’autres, contrairement à ce que pensent les réalistes à l’américaine. (Leur puissance ne reposait que sur l’i
98 1933, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Petites notes sur les vérités éternelles (1932-1933)
223 et non pas ses conditions « éternelles ». Nous ne pensons pas qu’il y ait lieu pour un philosophe, d’être rassuré par la découv
99 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
224 vent de fonds secrets. C’est à tout cela que l’on pense lorsqu’on nous parle du « désarroi actuel ». Croit-on vraiment que to
225 les autres. Ma théorie est la suivante : ceux qui pensent que l’homme descend du singe, descendent en effet du singe et constit
226 de de celui qui se réfugie dans l’Histoire42, qui pense par périodes séculaires, qui rêve et qui pour comble, se croit seul é
100 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
227 res moraux et physiques. Il n’y a personne, je le pense , qui, laissant errer ses regards sur un horizon sans bornes, ou se pr