1
s que sur celui de la solidarité, comme bien l’on
pense
). Enfin, enseignement plus général de la morale sportive : « la règle
2
ux la démocratie que l’Église romaine, quoi qu’en
pense
M. de Montherlant. Et voici, ô paradoxe, qu’il rejoint Kant, Kant qui
3
maîtres de leur technique (contrairement à ce que
pense
souvent le public), ils préparent l’avènement d’un classicisme nouvea
4
car la façon de peindre correspond à la façon de
penser
du peintre. Souhaitons d’entendre encore M. Meili. Est-il besoin de s
5
s belliqueuses. Il nous montre « des Français qui
pensent
ces carnages inévitables, avec un bref soupir s’y résignent, puis tab
6
ussent une Asie ignorante du thomisme et ceux qui
pensent
inévitable le choc de deux mondes, et que seule une intime connaissan
7
sie est le subconscient du monde, formule qui, je
pense
, réunira tous les suffrages. Et chacun d’en tirer de nouvelles raison
8
des méthodes et des façons de vivre autant que de
penser
qui les ont amenés aux positions qu’on vient d’esquisser. Mais on tro
9
t perdu le sens des ensembles rationnels. Nous ne
pensons
plus par ensembles7 : symptôme de fatigue. Mais tout cela : dégoût un
10
que tous les jeunes écrivains — se souviennent de
penser
en fonction du temps présent, soit qu’ils veuillent en améliorer les
11
, au moral comme au physique. Chacun dit ce qu’il
pense
sans se préoccuper d’être bien pensant et les Romands recouvrent l’us
12
tout ce qui est constructif et créateur, voilà je
pense
le véritable désordre. Une intelligence parvenue au point où elle « n
13
berté dans la recherche. Chose plus rare qu’on ne
pense
, à Aubonne on se sent prêt à tout lâcher pour une vérité nouvelle, on
14
es joies du large !… Tiens, j’écoute le vent ; je
pense
au monde. Chant des horizons, images qui s’éclairent… Je vais écrire
15
sorte de cauchemar de soleil et de sang. On peut
penser
ce qu’on veut de ce paganisme exalté, tout ivre de la fumée des sacri
16
est parce qu’il est poète : le chant fini, il n’y
pense
plus. On comprend qu’une telle attitude agace des gens qui se soucien
17
ons lu avec un intérêt si soutenu et parfois — je
pense
à certaines pages sur Jérusalem qui touchent particulièrement une sen
18
ples d’un Meredith et d’un Stendhal, qui ont su «
penser
dans le train de l’action, faire de la psychologie à la volée », et d
19
mouvantes, remous dans l’air et musiques sourdes.
Penser
serait sacrilège, comme une barre droite au travers d’un tableau. Nos
20
une politique des sentiments plus subtile et, je
pense
, moins vulgaire que cette agilité offensive qu’on appelle dans la vie
21
her à une obsession secrètement attirante ; et je
pensais
que la force de mon désir était telle que vous en éprouviez vaguement
22
s qu’ils ne vous attiraient. Mais, maintenant, je
pense
que ces regards croisés n’avaient aucune signification et que mon anx
23
e ne sais si ce malicieux Gagnebin (non pas Elie)
pensait
à quelqu’un lorsqu’il écrivit certains vers qu’on peut lire plus haut
24
ce. « Well ! », dit enfin Dardel. Les autres n’en
pensent
pas moins. Quelquefois, Mossoul amène un scénario né entre deux cafés
25
lle que celle dont nous avons convenu et que nous
pensions
la seule possible. Le monde « normal » nous apparaît alors comme l’un
26
pas ». On dit : « Je ne comprends pas », et l’on
pense
: « C’est donc incompréhensible ». On dit : « C’est incompréhensible
27
e salut pour nous n’est nulle part. » Nulle part,
pensais
-je : le salut n’est pas là, ou là, à Rome, à Athènes, à Moscou, dans
28
ouge pour la simple raison qu’ils ont dit blanc ?
Pensez
-vous combattre cet esprit « bien français » qui s’associe à tant d’ob
29
ci le lecteur se rassure. « Il s’y retrouve. » Il
pense
que c’est bien jeune. Et : encore un qui rue dans les brancards, c’es
30
t des histoires de copains qui ont mal tourné, on
pensait
bien, ah ! cette jeunesse, mais voyons des affaires plus sérieuses. E
31
ve jamais. Il s’est trompé, ce n’est pas elle. Il
pensa
que c’était un ange, de ceux qui vont à la recherche des âmes. Aussit
32
d’un tel père. « Voilà le train du monde… » Je ne
pense
pas qu’il en faille gémir. Une certaine résistance est nécessaire pou
33
izarre fantaisie, un mélange de Rops et d’Ensor ;
pensait
-on… Déjà il avait des disciples (Madeleine Woog, G. H. Dessoulavy)… M
34
Aurèle tient un livre ouvert, et ce n’est pas je
pense
qu’il le lise, mais il aime caresser la reliure qu’il doit avoir fait
35
lte prodige ? Intrigué, vous reprenez ce que vous
pensiez
n’être qu’une épure : c’est intitulé « nature morte ». Pourquoi pas n
36
volué vers une plus grande harmonie de lignes. Je
pense
surtout à ses bas-reliefs du BIT où se manifeste un heureux équilibre
37
îner assez naturellement chez des jeunes « et qui
pensent
» ce goût de l’évasion caractéristique de tous les « vices romantique
38
ais point n’est besoin de rappeler Candide : nous
pensons
que bien avant Voltaire il y avait des autruches pour enseigner cette
39
édés lassants ». Pierre Girard n’écoute plus : il
pense
à des Vénézuéliennes ou à Gérard de Nerval. Bientôt vous vous calmez.
40
l’abandonnez ? Pour quoi ? — Pour la vie ! Or je
pense
, à part moi : j’ai lu ça quelque part. Voyez ma franchise. Un peu gro
41
ez). Mais ce refus n’est pas seulement comme vous
pensez
, d’une ingratitude salutaire, c’est refus de limiter le mal. Je vous
42
ait : perdre une rose pour le plaisir ! (Et je ne
pensais
même pas, alors : une si belle rose.) Le tambour livra un homme éléga
43
, jusqu’à la corde pour les pendre, ha ha ha ! Tu
pensais
que j’allais me cramponner à cette espèce de bonheur qu’ils croient l
44
ous absorbons trop dans ce que nous faisons et ne
pensons
pas assez aux raisons que nous avons de le faire. Tout notre système
45
avons voulu tenter sans lui une aventure que nous
pensions
gratuite : nous avons cherché le bonheur dans le développement matéri
46
orale nécessaire aux affaires, tout ira bien. (On
pense
que les formes de la morale peuvent exister sans leur substance relig
47
servir Dieu et Mammon », dit l’Écriture. ⁂ Je ne
pense
pas qu’une attitude réactionnaire qui consisterait à vouloir en reven
48
termes avec netteté et courage. Pour le reste, je
pense
que c’est une question de foi. 1. Une enquête faite à Genève a rév
49
âme crée une situation qui l’exprime — bien qu’on
pense
généralement le contraire. Il est très vrai que les notions réaliste
50
c’était le souvenir de Gérard de Nerval. Mais je
pense
que je n’avais même pas prononcé intérieurement ce nom lorsque je m’a
51
ion à l’ouïe de cette phrase célèbre. Ensuite, je
pensai
qu’il arrive aux meilleurs de se répéter, et que c’était la première
52
chefs (c’est lui qui parle au nom de l’auteur, je
pense
) : « Il me semble que je lutte contre l’absurde humain, en faisant ce
53
l’évidence. Un jour, à propos de rien, Stéphane
pense
avec fièvre : « Il faudrait briser tous les miroirs. Alors tu te verr
54
et d’inscriptions cascadantes, à l’orientale (on
pense
au mot bazar, qui sonne rouge et jaune aussi). Soudain se dresse une
55
apaise le vain débat de notre esprit : « Car l’on
pense
beaucoup trop haut, et cela fait un vacarme terrible. » ay. « Jules
56
n’est revenu qu’un vieux corps radotant. — Qu’en
pensez
-vous, bonnes gens ?… Il a eu tort, sans doute. Tout le monde s’accord
57
pleine de couples à la mode. Mais en écrivant il
pensait
à une femme blonde assise près de lui. Ayant demandé un timbre pour a
58
ime. Elle attend votre lettre depuis des mois. Je
pense
que ces lignes vous trouveront réunis. Avec ma bénédiction, je suis v
59
omme à gauche, ils sont plus nombreux qu’on ne le
pense
, ceux qui refusent d’être complices dans cet attentat à l’intégrité h
60
gle méchante, ce souci qui renaît chaque jour, je
pense
que tout cela tient trop de place dans notre enfance. À 5 ans, j’avai
61
nière. Un jour cela m’ennuya. Sachant lire, je ne
pensais
pas devoir suivre syllabe après syllabe les ânonnements des élèves qu
62
lent huit années de votre vie, citoyens ! Et vous
pensez
que c’est un grand progrès sur la Nature. Quelle peut bien être la ve
63
ter ce que dit l’une, c’est savoir ce que l’autre
pense
. Elles ne mourront qu’ensemble. Il n’y aura qu’une oraison. Laïque. J
64
eau titre. Et qui a meilleure façon que le reste,
pensez
-vous. Il faut avouer qu’avec ce je ne sais quoi de déclamatoire, de…
65
mantique suppose l’existence. Que faire ? Voir et
penser
juste d’abord. Simplement. Ensuite, soutenir cette opinion : les effe
66
omme à gauche, ils sont plus nombreux qu’on ne le
pense
, ceux qui refusent d’être complices dans cet attentat à l’intégrité h
67
gle méchante, ce souci qui renaît chaque jour, je
pense
que tout cela tient trop de place dans notre enfance. À 5 ans, j’avai
68
nière. Un jour cela m’ennuya. Sachant lire, je ne
pensais
pas devoir suivre syllabe après syllabe les ânonnements des élèves qu
69
lent huit années de votre vie, citoyens ! Et vous
pensez
que c’est un grand progrès sur la Nature. Quelle peut bien être la ve
70
ter ce que dit l’une, c’est savoir ce que l’autre
pense
. Elles ne mourront qu’ensemble. Il n’y aura qu’une oraison. Laïque. J
71
eau titre. Et qui a meilleure façon que le reste,
pensez
-vous. Il faut avouer qu’avec ce je ne sais quoi de déclamatoire, de…
72
mantique suppose l’existence. Que faire ? Voir et
penser
juste d’abord. Simplement. Ensuite, soutenir cette opinion : les effe
73
e admirable maîtrise de sa technique ! Et qui eût
pensé
qu’avec un jeu de noirs et de gris l’on pût recréer toute la ferveur
74
e d’héroïsme intellectuel. Ces messieurs — et qui
pensent
— ont la chance de vivre à l’une des époques les plus violentes de l’
75
nfin qu’il est perdu, il découvre la liberté. (Je
pense
à la boussole autant qu’au sens moral.) Le goût de se perdre est un d
76
du style d’un rôti, et en cuisine littéraire, de
pensers
mis à toutes sauces. Si M. Thibaudet connaissait l’hôte de céans, il
77
d. Mais non, trop bien élevée, elle se ressaisit,
pense
à Genève, reprend aussitôt de la consistance, et dans son trouble app
78
rient et je grimpais gravement comme je ferai, je
pense
, au jour de mon pèlerinage au Temple de l’Objet inconnu. On passe une
79
lité vivante à une duperie commerciale. Mais vous
pensez
que tant de mots pour une simple question de sentiment… C’est que vou
80
ez sous la langue ; je vous conseille de n’y plus
penser
quelque temps… Car on ne trouve vraiment que ce qu’on a consenti de n
81
rais celui du tragique de la pensée. « Insensé, —
penses
-tu de figure en figure — voir l’âme ? — Tu iras dans les flammes. » Q
82
leu de mon obsession. L’Objet Inconnu, — quand je
pense
à ce qu’en imagineraient les autres, si je leur en parlais… Il leur s
83
pire une lourde obscurité qui sent l’enfer. Je ne
pense
plus qu’ « au souffle »… Mais alors tout s’allume et voici la nuit de
84
urts sur la plaine inondée de nuit. J’essayais de
penser
par-dessous le rythme obstiné de cette hurlante bousculade sur place
85
autre chose que de ce qu’on dit. (L’imprudence de
penser
dans l’insomnie ! Cela tourne tout de suite à la débauche. Notre libe
86
rne tout de suite à la débauche. Notre liberté de
penser
est absurde au regard des contraintes que subissent nos gestes. Imagi
87
hemar de la pensée, qui ne peut plus s’arrêter de
penser
). Se peut-il qu’on cherche le sens de la vie ! Je sais seulement que
88
per. Perken, dans ses conversations, fait parfois
penser
à ces gens — on en rencontre dans les affaires — qui se donnent une e
89
nous paraît la seule entreprise légitime… — Nous
pensions
vie intérieure, quand il fallait penser dividendes, impérialisme, plu
90
— Nous pensions vie intérieure, quand il fallait
penser
dividendes, impérialisme, plus-value. — Qui donc nous aurait révélé d
91
s habitants, eux, viennent de tout l’Orient. « On
pense
à une Genève de l’islam. » Il semble, à lire notre auteur, que ce mél
92
llongeait la solution », je ne puis m’empêcher de
penser
que cette peinture d’Aden est assez faite pour y contribuer : si gran
93
ste carence d’un jugement qui se prétend humain !
Pensez
-y M. Nizan : quelle que soit la Tchéka régnante, il y aura toujours p
94
e apparaît comme périmée. Avec M. Brunschvicg, il
pense
qu’un homme de 1931 a dépassé ce « stade », qu’il n’est plus permis d
95
la sphère des abstractions les plus exsangues. Je
pense
quant à moi qu’un idéalisme de cette espèce est inévitablement coincé
96
, celui, en somme, de l’imperfection du monde. Je
pense
que tout chrétien conscient des problèmes de ce temps, souscrirait au
97
estant chez ces peintres ? — Certaines rigidités,
pensez
-vous, certaines austérités de style ? — On s’y serait attendu. Une vi
98
liée à une conception dogmatique de la foi. Nous
pensons
même que la renaissance et l’épanouissement d’un tel art seront condi
99
égénération ; et lorsqu’il dit spiritualité, nous
pensons
connaissance mystique. f. « Conférences du comte Keyserling », Foi
100
faisait un bruit épouvantable dans sa course. Il
pensait
que c’eût été bien agréable si le wagon entier eût été de verre. À pa
101
nt à la pauvreté de sentiments des chrétiens ; il
pensait
aussi que lui-même, à la fin du mois, devrait gagner sa pension et so
102
is, devrait gagner sa pension et son écolage ; il
pensait
au sort de Tsukamoto ; à sa stupide petite sœur, à lui-même, et il éc
103
it vu mourir Sanuki au logement ouvrier, et il ne
pensait
pas que la mort de son père fût particulièrement importante. Il avait
104
e Hamlet, voyant la procession funèbre d’Ophélie,
pensa
Eiichi, il y avait la redoutable réalité, et il pleura de crainte et
105
ssi inutiles que les procureurs passent leur vie,
pensait
Eiichi, il est impossible de ne pas leur témoigner de la sympathie. —
106
ses actions journalières. Par là, il fait souvent
penser
aux grands Russes, à Tolstoï surtout. Et par tous les revirements int
107
se » m’a toujours paru plus rude que saine. Je ne
pense
pas qu’il faille opposer aux suggestions d’un moraliste trop subtil l
108
la critique de M. Albert Thibaudet, nous ont fait
penser
qu’il existe bel et bien un Loti vu de Genève, non pas sous la forme
109
ainsi fouillées ? Je ne sais ; l’âme humaine, je
pense
, depuis qu’elle existe, n’a pas changé de nature, et, si elle paraiss
110
d’une pensée autoritaire. Entendons que pour lui,
penser
n’est pas se débattre dans ses contradictions personnelles, parlement
111
é humaine, non sa pensée privée, est tourmentée.)
Penser
n’est pas non plus s’ingénier sur des idées et des combinaisons d’idé
112
rente obscurité1. Il faut savoir être secret pour
penser
avec autorité. Il faut savoir taire ce qui permettrait aux indiscrets
113
d’espagnol dans la démarche ; un tour qui ferait
penser
aux conteurs de la fin du xviiie ; des sujets dans le goût allemand,
114
nhomie d’autant plus touchante qu’elle figure, je
pense
, pour l’auteur, une sorte de consolation un peu forcée que le cœur s’
115
lance voudrait que le nom de Dieu fût invoqué (je
pense
au testament de la mère par exemple), c’est au « sort » que l’on s’en
116
détails par trop détaillés. Mais l’important, je
pense
, c’est qu’une page de Ramuz — même pas très réussie, et il y en a qui
117
que toute pensée est judicatoire, le fait même de
penser
devient fauteur de crise. Informer le réel, c’est en quelque sorte le
118
omme la garantie d’une certaine douceur de vivre.
Penser
devint l’art de ne rien affirmer de décisif. Admirable invention, que
119
ssages relatifs à différentes acceptions du verbe
penser
. On a noté d’abord qu’une espèce humaine est en voie de disparaître,
120
pèce bourgeois cultivé que sa culture dispense de
penser
. En vérité, ces gens-là n’ont jamais pensé. N’ont fait que de la clas
121
se de penser. En vérité, ces gens-là n’ont jamais
pensé
. N’ont fait que de la classification avec les idées des autres, quand
122
lle des deux interprétations étymologiques du mot
penser
. Celui-ci ayant la même origine que peser, il est loisible de jouer a
123
ée d’où découleront les conclusions de cet essai.
Penser
serait : créer de tout son être spirituel des faits nouveaux et vrais
124
nouveaux et vrais, dans un certain style. — Ainsi
pensèrent
un Pascal, un Rimbaud, véritable honneur de la langue française. Ains
125
l’esprit. Et Dostoïevski, dont on peut dire qu’il
pensait
par péchés et remords. Ainsi pensèrent tous ceux dont l’œuvre détermi
126
t dire qu’il pensait par péchés et remords. Ainsi
pensèrent
tous ceux dont l’œuvre détermine en nous une réaction éthique, c’est-
127
absolue est héroïque. Socialisme (ou marxisme).
Penser
en actes : ce n’est pas descendre au social, si l’on accepte l’héroïs
128
a mange et qu’on l’oublie. Ainsi de tant d’autres
pensers
, d’un désir ou d’un idéal : ils ne s’incarnent qu’à ce prix. Combien
129
i qui me suis cru plus grand que le Chérubin… qui
pensais
en créant pouvoir jouir de la vie des dieux et m’y égaler… combien je
130
ettre que celle qui dirait : « Faites ce que vous
pensez
, pensez ce que vous faites. » Alors que la formule d’une éthique bour
131
e celle qui dirait : « Faites ce que vous pensez,
pensez
ce que vous faites. » Alors que la formule d’une éthique bourgeoise e
132
t au contraire : « Faites comme tout-le-monde, et
pensez
ce que vous n’oserez jamais faire. » Faut-il, pour d’autres, préciser
133
rs leçons. Ne nous y trompons pas : leur refus de
penser
par eux-mêmes en fonction des nécessités concrètes de l’heure et du l
134
ils ne bougent plus le petit doigt, s’arrêtent de
penser
et attendent l’avènement « dialectique », de l’inévitable. À cette pu
135
Penser
dangereusement (juin 1932)o « L’esprit désintéressé est mort. » C’
136
as de dire à ses contemporains qu’ils ont tort de
penser
ceci ou cela avec passion. Il faut encore leur donner d’autres objets
137
à mêmes, de ceux-là justement qui refusèrent de «
penser
dangereusement ». Mais les marxistes n’y échapperont pas. Car celui q
138
stes n’y échapperont pas. Car celui qui refuse de
penser
le péché, refuse d’envisager l’ultime et le plus « grossier » des dan
139
al de textes qui prouveraient le contraire. o. «
Penser
dangereusement », Foi et Vie, Paris, n° 39, juin 1932, p. 478-484.
140
’en inquiètent à juste titre, sachent ce que nous
pensons
des manifestations récentes de l’état d’esprit candidard : les dessin
141
s n’est plus de la pensée ; une action qu’on ne «
pense
» pas ne peut pas être créatrice. En tant que révolutionnaires, c’est
142
simplement sa conclusion le classe, quoi qu’il en
pense
, dans cette phalange de rhéteurs qui va de Jaurès à Sangnier ; car c’
143
a raison d’être : « Cogitor, ergo sum. » (Je suis
pensé
…). En face d’une civilisation de plus en plus soumise à ce dieu imbéc
144
n’aviez après tout rien de mieux à faire. Et vous
pensiez
que la révolution, c’était une bande de méchants garçons. Puis vous a
145
ait une bande de méchants garçons. Puis vous avez
pensé
que c’étaient des gens dangereux et avides. Et maintenant, c’est vous
146
e de notre âme : la primauté du matériel. Comment
penser
— si « penser » est inséparable d’une action — entre une bourgeoisie
147
: la primauté du matériel. Comment penser — si «
penser
» est inséparable d’une action — entre une bourgeoisie déchue et un m
148
-main des terrains d’entente avec l’URSS. Nous ne
pensons
pas que la guerre soit, comme l’écrit Lefebvre, la seule « chance » d
149
ice, de pauvreté. C’est dangereux, c’est grave de
penser
juste. La vérité ne peut exister parmi nous que sous la forme d’une a
150
n, mais bien plutôt un essai de spécification. Je
pense
, comme vous, qu’il existe quantité d’Allemands et de Français pour le
151
— si l’on considère ses manières de sentir et de
penser
— qu’il est essentiellement antithétique, déchiré (« déchirant ») et
152
t simultanée, irréductible, vivante… 3. Que l’on
pense
aux expansions verbeuses de Jean-Paul ou du Hölderlin d’Hypérion ; et
153
âme crée une situation qui l’exprime — bien qu’on
pense
généralement l’inverse. Donc, n’ayant pas renoncé à certaine idée que
154
c’était le souvenir de Gérard de Nerval. Mais je
pense
que je n’avais même pas prononcé mentalement ce nom lorsque je m’assi
155
plein de significations troublantes. Cela donne à
penser
, prête à rire, mais je réserve pour demain les conclusions de philoso
156
rient et je grimpais gravement comme je ferai, je
pense
, au jour de mon pèlerinage au Temple de l’Objet inconnu. Voici que ce
157
lité vivante à une duperie commerciale. Mais vous
pensez
que tant de mots pour une simple question de sentiment… C’est que vou
158
ez sous la langue ; je vous conseille de n’y plus
penser
quelque temps… Car on ne trouve vraiment que ce qu’on a consenti de n
159
leu de mon obsession. L’Objet inconnu, — quand je
pense
à ce qu’en imagineraient les autres, si je leur en parlais… Il leur s
160
pire une lourde obscurité qui sent l’enfer. Je ne
pense
plus qu’« au souffle »… Mais alors tout s’allume et voici la nuit des
161
urts sur la plaine inondée de nuit. J’essayais de
penser
par-dessous le rythme obstiné de cette hurlante bousculade sur place
162
chose que de ce qu’on dit. (L’imprudence que de
penser
dans l’insomnie ! Cela tourne tout de suite à la débauche. Notre libe
163
rne tout de suite à la débauche. Notre liberté de
penser
est absurde au regard des contraintes que subissent nos gestes. Imagi
164
hemar de la pensée, qui ne peut plus s’arrêter de
penser
). Se peut-il qu’on cherche le sens de la vie ! Je sais seulement que
165
n’est revenu qu’un vieux corps radotant. — Qu’en
pensez
-vous, bonnes gens ?… Il a eu tort, sans doute. Tout le monde s’accord
166
aisir de la matinée vide devant moi. Merveille de
penser
au fil du désordre lent de la vie d’un jardin, dans l’odeur des feuil
167
s Français sont terribles avec les filles ? » (Je
pense
: comme elles sont tout de suite en fuite, de tout leur maintien, qua
168
e, glissé comme entre ce que je vois et ce que je
pense
, tournant les choses, les vidant, allant pincer le nerf Réalité avec
169
quillés. « Maintenant, dit-il (et l’on sent qu’il
pense
: maintenant que nous avons clos cette journée par une récréation bie
170
e brodait, bâillait, se sentait seule aussi. Ah !
pensai
-je — et ce ah ! que j’écris ici, c’était alors une soudaine virulence
171
ntale, et non point seulement pour le corps. J’ai
pensé
aux gens des villes, au décor de leur « vie ». J’ai vu clairement qu’
172
du style d’un rôti, et en cuisine littéraire, de
pensers
mis à toutes sauces. Mais qui donc, parmi nos penseurs, mériterait d’
173
d. Mais non, trop bien élevée, elle se ressaisit,
pense
à Genève, reprend aussitôt de la consistance, et dans son trouble app
174
fait beau ou s’il fait vilain. Lord Artur. — Je
pense
sérieusement que vous ne l’avez jamais su. Pas plus que vous n’avez j
175
les tempêtes sont « belles ». C’est pourquoi vous
pensez
encore que le bonheur peut exister en dehors de la souffrance, et mêm
176
er dans ma prière « qu’il fasse beau demain », je
pensais
en dessous que j’aimais mieux les herbes mouillées. Lord Artur. — On
177
n, mais bien plutôt un essai de spécification. Je
pense
, comme vous, qu’il existe quantité d’Allemands et de Français pour le
178
— si l’on considère ses manières de sentir et de
penser
— qu’il est essentiellement antithétique, déchiré (« déchirant ») et
179
t simultanée, irréductible, vivante… 3. Que l’on
pense
aux expansions verbeuses de Jean-Paul ou du Hölderlin d’Hypérion ; et
180
plein de significations troublantes. Cela donne à
penser
, prête à rire, mais je réserve pour demain les conclusions du philoso
181
rient et je grimpais gravement comme je ferai, je
pense
, au jour de mon pèlerinage au Temple de l’Objet inconnu. Voici ce que
182
leu de mon obsession. L’Objet inconnu, — quand je
pense
à ce qu’en imagineraient les autres, si je leur en parlais… Il leur s
183
pire une lourde obscurité qui sent l’enfer. Je ne
pense
plus qu’« au souffle »… Mais alors tout s’allume et voici la nuit des
184
urts sur la plaine inondée de nuit. J’essayais de
penser
par-dessous le rythme obstiné de cette hurlante bousculade sur place
185
e chose que de ce qu’on dit. (L’imprudence que de
penser
dans l’insomnie ! Cela tourne tout de suite à la débauche. Notre libe
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rne tout de suite à la débauche. Notre liberté de
penser
est absurde au regard des contraintes que subissent nos gestes. Imagi
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regarde mieux. — La vie… (une sorte de cauchemar
pensé
, qui ne peut plus s’arrêter de penser). Se peut-il qu’on cherche le s
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de cauchemar pensé, qui ne peut plus s’arrêter de
penser
). Se peut-il qu’on cherche le sens de la vie ! Je sais seulement que
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n’est revenu qu’un vieux corps radotant. — Qu’en
pensez
-vous, bonnes gens ?… Il a eu tort, sans doute. Tout le monde s’accord
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aisir de la matinée vide devant moi. Merveille de
penser
au fil du désordre lent de la vie d’un jardin, dans l’odeur des feuil
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s Français sont terribles avec les filles ? » (je
pense
: comme elles sont tout de suite en fuite, de tout leur maintien, qua
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e, glissé comme entre ce que je vois et ce que je
pense
, tournant les choses, les vidant, allant pincer le nerf Réalité avec
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quillés. « Maintenant, dit-il (et l’on sent qu’il
pense
: maintenant que nous avons clos cette journée par une récréation bie
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e brodait, baillait, se sentait seule aussi. Ah !
pensai
-je — et ce ah ! que j’écris ici, c’était alors une soudaine virulence
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ntale, et non point seulement pour le corps. J’ai
pensé
aux gens des villes, au décor de leur « vie ». J’ai vu clairement qu’
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t notre manière toute naturelle de respirer et de
penser
, d’aller et venir, et d’entretenir nos soucis, nos plaisirs personnel
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re de moindre résistance. Notre angoisse était de
penser
: parlerons-nous encore le même langage au jour de ce retour en Franc
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n aime un être ? Voici longtemps qu’on a cessé de
penser
qu’il est meilleur ou plus beau que tout autre, mais avec lui l’on se
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mettent immédiatement à ressembler à ce que l’on
pense
d’eux en Europe.) Il y a des chambres et même des salles de bains. Ma
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ffrir, en soi, n’est pas toujours l’honneur qu’on
pense
, mais souvent un simple accident. Je vois des Suisses qui se disent h
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mations. C’est beaucoup d’ordre encore, si l’on y
pense
: mais le fait est que déjà l’on y pense, et je veux dire qu’on s’en
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i l’on y pense : mais le fait est que déjà l’on y
pense
, et je veux dire qu’on s’en étonne parfois… La couche est mince et pa
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ourt le globe et vit chez l’étranger. Non qu’il y
pense
toujours, mais les hommes qu’il fréquente la voient en lui d’abord, l
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vention, dans notre esprit. Peu s’en faut, si j’y
pense
, que je ne les distingue plus. Tout se passe comme si la mémoire inve
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on. Une science assez récente, mais déjà démodée,
pensa
réduire l’orgueil humain en plaçant aux racines des arbres les plus n
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otestants, c’est à l’exemple de mon père que j’ai
pensé
; et ce mot d’engagement, dont on abuse, d’où l’aurais-je pris si ce
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s morales, dont vécut le roman victorien. Faut-il
penser
que cette culture fut trop mêlée, cette nature trop vantée pour nous
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quelques heures, en face du lac ? Et certes, j’ai
pensé
à Gide, le plus fidèle de tous nos hôtes, en écrivant ces phrases sur
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es plus seuls a gardé le charme des eaux. Faut-il
penser
que la souffrance au bord d’un lac n’est jamais sans quelque douceur
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e, mais simplement parce que ces écrits faisaient
penser
. J’exagère à peine. La littérature de l’après-guerre, faite en grande
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x ou culturels, l’homme demeure cet être qui veut
penser
le monde. Incapable désormais de s’en distraire en le fuyant, il cher
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« Les Mœurs et l’Esprit des nations 41. » Et l’on
pense
au titre de cet album de photos paru récemment en Allemagne : « Weltg
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le christianisme parle sans cesse de l’Éternité,
pense
continuellement à l’Éternel, — et que la chrétienté ensuite parle de
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a chrétienté ensuite parle de la même façon, mais
pense
à cette vie terrestre. Kierkegaard (Journal). La volonté de rupture
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oisie capitaliste. De cette équivoque, sans doute
pensa-t
-elle jusqu’à la guerre pouvoir rester longtemps la dernière à souffri
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an, une main crée. Le temps est peut-être venu de
penser
avec ses mains. 26. « J’aime que les choses vous résistent et vous
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s un songe dialectique radicalement inactuel. Ils
pensent
par périodes de mille ans. Ils sont mélancoliques : c’est encore la t
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pensée » et de l’« action ». Nous réapprendrons à
penser
en hommes responsables, à penser dans le risque total de l’être, qui
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réapprendrons à penser en hommes responsables, à
penser
dans le risque total de l’être, qui est l’acte. Nous penserons avec d
220
s le risque total de l’être, qui est l’acte. Nous
penserons
avec des mains créatrices. Nous dirons : le but du travail, ce n’est
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— La révolution n’est pas, contrairement à ce que
pense
le grand public, le résultat d’un déterminisme économique et social.
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’il n’y en a pas d’autres, contrairement à ce que
pensent
les réalistes à l’américaine. (Leur puissance ne reposait que sur l’i
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et non pas ses conditions « éternelles ». Nous ne
pensons
pas qu’il y ait lieu pour un philosophe, d’être rassuré par la découv
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vent de fonds secrets. C’est à tout cela que l’on
pense
lorsqu’on nous parle du « désarroi actuel ». Croit-on vraiment que to
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les autres. Ma théorie est la suivante : ceux qui
pensent
que l’homme descend du singe, descendent en effet du singe et constit
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de de celui qui se réfugie dans l’Histoire42, qui
pense
par périodes séculaires, qui rêve et qui pour comble, se croit seul é
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res moraux et physiques. Il n’y a personne, je le
pense
, qui, laissant errer ses regards sur un horizon sans bornes, ou se pr