1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Breton, Manifeste du surréalisme (juin 1925)
1 mage pour les lettres françaises qui risquent d’y perdre au moins deux grands artistes : Aragon, Éluard. Sans oublier Breton,
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Les Appels de l’Orient (septembre 1925)
2 esprit analytique et organisateur d’occidental se perdra ici dans un ensemble kaléidoscopique d’idées et de jugements contradi
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hugh Walpole, La Cité secrète (décembre 1925)
3 ’un de ces Anglais, tombe malade avec à-propos et perd connaissance chaque fois que le récit doit sauter quelques semaines.
4 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
4 , et l’on court après sans fin. Même ceux qui ont perdu la croyance en un bonheur possible ou désirable subissent cette rage
5 qui à la place ? Nos penseurs, nos écrivains ont perdu le sens social. Cela devient frappant dans les générations nouvelles.
6 squ’au point d’y percevoir comme un appel du Dieu perdu . Il avoue enfin la cause secrète des inquiétudes modernes : la perte
7 ’avais goûté à l’alcool singulièrement perfide de perdre ce que nous chérissons… Nous apprîmes à mépriser les longues vies heu
8 qu’à ses dernières conséquences suppose qu’on ait perdu le sens des ensembles rationnels. Nous ne pensons plus par ensembles7
9 ui résiste le mieux à l’analyse. Seulement nous y perdons graduellement l’intelligence de nos instincts, la conscience de nos l
10 river vers un Orient d’oubli — (mais avant de s’y perdre , quelles révolutions, quelles anarchies, quels Niagaras 9 !) Quelque
5 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Alix de Watteville, La Folie de l’espace (avril 1926)
11 Un artiste de grand talent à qui la guerre a fait perdre le goût des théories d’écoles et de quelques autres plaisirs pour civ
6 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). René Crevel, Mon corps et moi (mai 1926)
12 ême la force de l’hypocrisie. Isolé dans un hôtel perdu , avec son corps qui se souvient — « mémoire, l’ennemie » — avec une i
13 mes essais furent prétextes à me dissoudre, à me perdre . » Vouloir la vérité pure sur soi, c’est se refuser à l’élan vital qu
7 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Le Corbusier, Urbanisme (juin 1926)
14 nt autour d’un aérodrome-gare circulaire, prismes perdus dans le silence de l’azur au-dessus des rumeurs de la ville. Puis s’é
8 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
15 nous ne comprenons pas toujours l’objet. Peur de perdre le fil de la conscience de soi, peur de subir l’empreinte imprévisibl
16 Problème de Dieu, à la base. J’aurai garde de m’y perdre au début d’une recherche qui n’a que ce but de me rendre mieux apte à
17 écrire autre chose que moi, je vais m’oublier, me perdre dans une vie nouvelle : (Créer, c’est se surpasser). J’entends des ph
9 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
18 erstitieux, de grands symboles païens, et l’on se perd dans un syncrétisme effarant, où Mithra, Jésus, les taureaux et Alban
10 1926, Journal de Genève, articles (1926–1982). Le Dépaysement oriental (16 juillet 1926)
19 face des choses, tout près, mais sans jamais s’y perdre ou se confondre en elles, révèle sa personnalité peut-être mieux que
11 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
20 e lassitude. Vivre ainsi simplement. Sans pensée, perdus dans un soir de n’importe où, un soir de la Nature… L’homme chante un
21 façades sont jaunes et roses près de l’eau, puis perdent dans la nuit leurs lignes graves. Toutes ces formes devinées dans l’e
12 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
22 conclure avec Gide : « L’analyse psychologique a perdu pour moi tout intérêt du jour où je me suis avisé que l’homme éprouve
13 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Louis Aragon, Le Paysan de Paris (janvier 1927)
23 itiques, « punaises glabres et poux barbus », qui perdraient leur temps à recenser les incohérences pittoresques de ce petit livre
14 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Bernard Barbey, La Maladère (février 1927)
24 la Maladère, un arbre coupé découvrant le manoir perdu , des fumées sur un paysage d’hiver et soudain sous la lueur d’un ince
15 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
25 plus en plus impudemment : je devais paraître si perdu . Chaque fois qu’un paquet de dix personnes s’engouffrait dans la cage
26 espond à rien dans mon esprit. Peut-être que j’ai perdu la notion du temps. Je ne me souviens plus que de cette déception ins
16 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’autre œil (février 1927)
27 scène fort ingénieuse qui permit à Mossoul de se perdre dans des jupons autrement que par métaphore. À La Chaux-de-Fonds, il
17 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
28 avions besoin de révolution pour vivre, pour nous perdre . Vivre était devenu synonyme de magnifique perdition dans des choses
29 e était fait. Nous aimions la Révolution qui nous perdrait corps et biens dans sa grandeur comme une femme merveilleuse nous per
30 ans sa grandeur comme une femme merveilleuse nous perdrait corps et âme dans l’ivresse amoureuse ; nous cherchions cette Révolut
18 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Quatre incidents (avril 1927)
31 éléphone à ceux du paradis : « Qui va à la chasse perd sa place, nous nous comprenons. » On lui offrit immédiatement un faut
19 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
32 chirante nostalgie. Pour lui, sans doute, j’étais perdu . Mais il souffrait d’autre chose encore : il se savait vieux, mainten
20 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Girard, Connaissez mieux le cœur des femmes (juillet 1927)
33 n décidé au fond, à retrouver Patsy, l’Irlandaise perdue par cet improbable et sympathique Paterne. Sous le fallacieux prétext
21 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
34 s rites d’une esthétique ou d’une autre, plus ils perdent leur pouvoir de signifier les choses qui nous importent. Vous le save
35 sthétique ou de ce sens social, — et voilà qu’ils perdent même la problématique utilité de liaison qui était leur excuse derniè
22 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
36 onc de rêver. Mais cette rose oubliée me gênait : perdre une rose pour le plaisir ! (Et je ne pensais même pas, alors : une si
37 s farceur, va. Quand je songe à tous ces gens qui perdent leur vie à la gagner9, et leur façon inexplicable de lier des valeurs
38 l’Habitude, leur marraine aux dents jaunes. Ah ! perdre , perdre ; et c’est toujours à qui perd gagne ! Sauter follement d’une
39 ude, leur marraine aux dents jaunes. Ah ! perdre, perdre  ; et c’est toujours à qui perd gagne ! Sauter follement d’une destiné
40 es. Ah ! perdre, perdre ; et c’est toujours à qui perd gagne ! Sauter follement d’une destinée dans l’autre, de douleurs en
41 parcourues de longs cris en voyage. Je me sentis perdre pied délicieusement. Et de cette nuit peut-être, je ne saurai jamais
23 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
42 nfin d’une première automobile fabriquée, à temps perdu , alors qu’il est simple mécanicien chez Edison. Il fonde tôt après la
43 igences les plus rudimentaires de son corps. Il a perdu le contact avec les choses naturelles, et par là même, avec les surna
44 ue plus rien — que l’envie. Mauvais travail. Il a perdu le sens religieux, cosmique, de l’effort humain. Il ne peut plus situ
45 une liberté dont nous ne sommes plus dignes. Nous perdons , en l’acquérant, par l’effort de l’acquérir, les forces mêmes qui nou
24 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
46 le n’est plus que l’approche d’une grandeur où se perdraient nos amours terrestres dans d’imprévisibles transfigurations, — l’heur
47 age même de mon amour. Je me sens voluptueusement perdre pied. Vertige de te revoir, vertige de te perdre vraiment, parce que
48 perdre pied. Vertige de te revoir, vertige de te perdre vraiment, parce que c’est toi, parce que c’est bien toi de nouveau qu
49 écadence quand je la regarde s’amuser. Je vois se perdre ce sens des correspondances secrètes et spontanées du plaisir qui seu
50 n’avez pas de ressemblance, et c’est ce qui vous perdra . » La pauvre fille ne comprenant pas, il y eut un moment pénible, com
25 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Marguerite Allotte de la Fuye, Jules Verne, sa vie, son œuvre (juin 1928)
51 ectives d’évasion — où seuls les poètes savent se perdre . Et c’est bien sa plus grande ruse que d’avoir emprunté le véhicule à
26 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
52 Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)m « Remonte aux vrais regar
53 tigue dans son regard : appuyé sur lui-même il se perd en méditations éléates. Le sommeil l’en délivre. Au matin il court se
54 s l’eau des miroirs. Stéphane est en train de se perdre pour avoir voulu se constater. Va-t-il découvrir aussi qu’on ne compr
55 Stéphane a oublié jusqu’au mot de prière. Orphée perd Eurydice par scepticisme, par esprit scientifique, par doute méthodiq
56 es dieux. À chaque regard dans notre miroir, nous perdons une Eurydice. Les miroirs sont peut-être la mort. La mort absolue, ce
57 tte femme l’écho de ce qui serait lui. Déjà il se perd dans ces yeux, mais comme on meurt dans une naissance. Stéphane naît
58 femme qu’il aimait. m. « Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même », Cahiers de l’Anglore, Genève, n° 1, décembre
27 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). « Belles-Lettres, c’est la clé des champs… » (janvier 1929)
59 leur dire ici : les anciens bellettriens qui ont perdu toute foi ne connaîtront pas de pardon. Car ils ont vu, et s’ils n’on
28 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Prison. Ailleurs. Étoile de jour (mars 1929)
60 t du jour scintillera l’invisible gage d’un amour perdu . s. « Prison. Ailleurs. Étoile de jour », Revue de Belles-Lettre
29 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
61 lui est arrivé quelque chose de terrible, où il a perdu son âme. Et puis il n’est revenu qu’un vieux corps radotant. — Qu’en
30 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Cassou, La Clef des songes (août 1929)
62 les songes des grandes personnes, — puis tous se perdent , comme des souvenirs, et l’on retrouve un peu plus loin d’autres souv
31 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’ordre social. Le Libéralisme. L’inspiration (novembre 1929)
63 d’air s’enrhuma le grand-papa. On craignit de le perdre . — « Eh ! quoi, — vinrent lui dire ses amis, — l’orgueil t’aveugle-t-
32 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
64 si schématique et superficielle que la discipline perd tout son sens éducatif et n’est plus qu’une entrave énervante, un sys
33 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
65 si schématique et superficielle que la discipline perd tout son sens éducatif et n’est plus qu’une entrave énervante, un sys
34 1930, Articles divers (1924–1930). Le prisonnier de la nuit (avril 1930)
66 o I Depuis le temps qu’on tire du canon à son perdu depuis le temps que sonnent les marées à flots perdus sous la coupole
67 du depuis le temps que sonnent les marées à flots perdus sous la coupole errante des prières à dieux perdus. II Je ne sais
68 erdus sous la coupole errante des prières à dieux perdus . II Je ne sais pas où tu m’entends mais ces hauts murs d’ombre et
69 brassent les lueurs des messages et des sanglots perdus qui rôdent à la recherche d’un corps faible. Je ne sais pas où tu m
70 e sais comment tu pleurais. Au carrefour des cris perdus j’écoute encore une voix nue qui vient de dire ton nom même avec l’ac
35 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
71 e mangeables beaucoup de nouilles. Mais si le sel perd sa saveur, serait-ce avec des pamphlets qu’on la lui rend ? Je le tro
36 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
72 s choses ou de l’esprit, comprend enfin qu’il est perdu , il découvre la liberté. (Je pense à la boussole autant qu’au sens mo
73 boussole autant qu’au sens moral.) Le goût de se perdre est un des plus profonds mystères de notre condition, et je ne crois
74 dans les méandres de notre chemin : « Il faut se perdre pour se retrouver », nous enseigne une doctrine en vérité moins génér
75 de lâcher pour mieux croquer. Pourquoi ne pas se perdre sans arrière-pensée ? S’il me reste un espoir au sein de mes erreurs
76 ........... Allons, allons, puisque te voilà bien perdu cette fois, dérive un peu vers ces Allemagnes où, tu le sais, la tris
37 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
77 , non. Barnabooth savait bien ce qu’il ne pouvait perdre , et c’était sa fortune, Peter Schlemihl savait ce qu’il avait perdu,
78 sa fortune, Peter Schlemihl savait ce qu’il avait perdu , c’était son ombre. Mais moi qui cherche un Objet Inconnu ! — Ô Desti
79 timent… C’est que vous êtes déjà bien malade. Il perd le sentiment, disait-on, du temps que l’on parlait français. J’expliq
80 à l’aise. Eh bien oui : je me ferai un mérite de perdre tout mon temps, si toutefois perdre conserve ici le sens qu’il a pris
81 un mérite de perdre tout mon temps, si toutefois perdre conserve ici le sens qu’il a pris dans ce monde, — j’entends : leur m
82 des rôles, l’oppresseur devenant l’opprimé sans y perdre le sentiment de sa supériorité de race — sa véritable légitimité — on
83 s enfants. C’est parce que les Hongrois n’ont pas perdu le sentiment qu’ils sont en scandale au monde moderne. Voilà ce qu’on
84 ous ne venez pas tous vous présenter au roi, vous perdrez la tête. Donné à Bude. Le roi. » 10. Visite à Babits Personne,
85 ominant cette plaine onduleuse dont les vagues se perdent dans une poussière violacée à l’horizon — chez les Tchèques déjà… Nou
38 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
86 ocilité dans les voies d’un amour ineffable et se perd avec lui vers le désert et ses mirages. On ne sait d’où tu viens, tu
87 que chose, d’une ligne nette, insaisissable, déjà perdue (comme le rêve pendant que bat la paupière lourde de celui qui succom
88 hemin effacé par le vent sur la plaine… Ils l’ont perdu comme un rêve au matin s’élude, — et leur musique seule s’en souvient
89 ant, maintenant, où tu n’es pas — et tant d’amour perdu … Un train dormait devant la gare campagnarde. Je me suis étendu dans
90 ue à mon centre. Ici, comparé à tant d’autres, je perds mes préjugés sur mon apparence, je me découvre localisé dans un type
91 bien qu’il faudrait ouvrir ces valises, mais j’ai perdu mes clefs. L’œil du douanier conseille des aveux complets. J’ai le fe
92 nu par hasard, en flânant ; je me suis sans doute perdu et pourtant je n’éprouve qu’une étrange sécurité. Présence, présence
93 rôle, tu t’intéresses, tu serres des mains, — tu perds les clefs de tes valises… (Cela encore : m’arrêter à Vienne à cause d
39 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
94 umanisme de nos humanités. Il est certain qu’il a perdu son ascendant. D’ailleurs son pouvoir, s’il en eut, ne s’étendit guèr
40 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
95 des scènes gagne à cette retenue mondaine ce que perd le pittoresque de l’action, encore que l’évocation de cette haute soc
41 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
96 er la fuite des heures et de la vie : l’existence perd sa fièvre au cours des longues heures silencieuses qui s’égrènent une
42 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
97 istianisme et capitalisme feraient bien de ne pas perdre de vue cet exemple. j. « Avant l’Aube de Kagawa », Foi et Vie, Paris
43 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
98 deur raffinée. « Celui qui veut sauver sa vie la perdra , mais celui qui veut la perdre la rendra vraiment vivante », répète i
99 t sauver sa vie la perdra, mais celui qui veut la perdre la rendra vraiment vivante », répète inlassablement M. Gide25. Seulem
100 5. Seulement, celui qui, de propos délibéré, veut perdre sa vie, et non pas pour Christ, mais pour la rendre vraiment vivante,
101 s le tour qu’il adopte : « mais celui qui veut la perdre … » k. « André Gide ou le style exquis », Foi et Vie, Paris, n° 31, o
44 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
102 divisé le xixe . Tous les autres débats du siècle perdent leur aiguillon si on les y compare ; et se réduisent bien souvent à d
45 1932, Articles divers (1932-1935). Les « petits purs » (15 juin 1932)
103 rme polémique de la générosité. Hélas, fallait-il perdre une page à dire qu’ils ne méritent pas de vous dégoûter de la Révolut
46 1932, Esprit, articles (1932–1962). À l’index (Première liste) : Candide (octobre 1932)
104 it avant tout veule, plate et sénile, au point de perdre toute efficacité dès la 2e page. Il semble que M. Paul s’adresse excl
47 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
105 orruptio optimi pessima) que ceux d’entre eux qui perdaient la foi — c’est-à-dire le principe animateur — n’en continuaient pas m
48 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
106 r celui qui agit. On me dira sans doute que je me perds dans ma mystique ? Allez, vous ne vous retrouvez que trop bien dans l
49 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
107 nourris de solitude ; et puis des plaines qui se perdent en steppes, — démesure et nostalgie. Des villes naissent lentement da
108 etzsche, type du déchiré, qui glorifie l’instinct perdu , en véritable sentimental.   L’instinct mène au plaisir par l’acte ;
109 berner et houspiller au jeu des sentiments. Elle perd son mordant à n’ordonner que des idées, trop soumises par leur nature
110 coquetteries. À force de se craindre dupe, elle a perdu le goût de se risquer, de découvrir. Et l’impuissance qui déjà la fra
111 timent, patrie de la lenteur, — encore un paradis perdu  ! C’était bien notre dernier luxe, notre dernière gravité. C’était en
50 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
112 le n’est plus que l’approche d’une grandeur où se perdraient nos amours terrestres dans d’imprévisibles transfigurations — l’heure
113 age même de mon amour. Je me sens voluptueusement perdre pied. Vertige de te revoir, vertige de te perdre vraiment, parce que
114 perdre pied. Vertige de te revoir, vertige de te perdre vraiment, parce que c’est toi, parce que c’est bien toi de nouveau qu
115 écadence quand je la regarde s’amuser. Je vois se perdre ce sens des correspondances secrètes et spontanées du plaisir qui seu
116 ez pas de ressemblance, et c’est bien ce qui vous perdra . » La pauvre fille ne comprenant pas, il y eut un moment pénible, com
51 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
117 ans cette intrigue monotone et serrée, et dont se perd à chaque instant le fil conducteur ? Ils improvisent tous un rôle, ma
118 e, — me regarde avec un reproche… Moi aussi, j’ai perdu pied. Ils sont toujours plus ivres. Rosette Anday levant sa coupe de
52 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
119 , non. Barnabooth savait bien ce qu’il ne pouvait perdre , et c’était sa fortune, Peter Schlemihl savait ce qu’il avait perdu,
120 sa fortune, Peter Schlemihl savait ce qu’il avait perdu , c’était son ombre. Mais moi qui cherche un Objet inconnu ! — Ô Desti
121 timent… C’est que vous êtes déjà bien malade. Il perd le sentiment, disait-on, du temps que l’on parlait français. J’expli
122 à l’aise. Eh bien oui : je me ferai un mérite de perdre tout mon temps, si toutefois perdre conserve ici le sens qu’il a pris
123 un mérite de perdre tout mon temps, si toutefois perdre conserve ici le sens qu’il a pris dans ce monde, — j’entends : leur m
124 des rôles, l’oppresseur devenant l’opprimé sans y perdre le sentiment de sa supériorité de race — sa véritable légitimité — on
125 s enfants. C’est parce que les Hongrois n’ont pas perdu le sentiment qu’ils sont en scandale au monde moderne. Voilà ce qu’on
126 ous ne venez pas tous vous présenter au roi, vous perdrez la tête. Donné à Bude. Le roi. » x Visite à Babits Personne, à
127 ominant cette plaine onduleuse dont les vagues se perdent dans une poussière violacée à l’horizon — chez les Tchèques déjà. Nou
128 ocilité dans les voies d’un amour ineffable et se perd avec lui vers le désert et ses mirages. On ne sait d’où tu viens, tu
129 que chose, d’une ligne nette, insaisissable, déjà perdue (comme le rêve pendant que bat la paupière lourde de celui qui succom
130 hemin effacé par le vent sur la plaine… Ils l’ont perdu comme un rêve au matin s’élude, — et leur musique seule s’en souvient
131 ant, maintenant, où tu n’es pas — et tant d’amour perdu … Un train dormait devant la gare campagnarde. Je me suis étendu dans
132 ue à mon centre. Ici, comparé à tant d’autres, je perds mes préjugés sur mon apparence, je me découvre localisé dans un type
133 bien qu’il faudrait ouvrir ces valises, mais j’ai perdu mes clefs. L’œil du douanier conseille des aveux complets. J’ai le fe
134 nu par hasard, en flânant ; je me suis sans doute perdu et pourtant je n’éprouve qu’une étrange sécurité. Présence, présence
135 rôle, tu t’intéresses, tu serres des mains, — tu perds les clefs de tes valises… (Cela encore : m’arrêter à Vienne à cause d
53 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
136 lui est arrivé quelque chose de terrible, où il a perdu son âme. Et puis il n’est revenu qu’un vieux corps radotant. — Qu’en
54 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
137 hasard dans la forêt. Vers le soir, j’étais bien perdu . La lumière montait vers la cime des arbres, aux lisières d’une forêt
138 r profond du bois. Et je croyais m’enfoncer et me perdre dans le silence d’une mémoire bienheureuse. 21 mai 1929 Matinée
139 é ? N’est-ce point à cause de ce mépris qu’elle a perdu le secret de l’humain ? Car voici bien le monde qu’on nous a fait. To
140 s. Lampe vide, la mèche se consume. Bois du lait, perds du temps, bats les lisières du sommeil. Ou bien descends les bras col
141 usqu’à ce qu’un souvenir bouge et s’émeuve… Où se perdre  ? Où porter un regard amoureux du mystère, dans la puissante circonsp
55 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
142 ée à laisser ce monde aux Juifs, puisque tout est perdu , mais héroïquement attachées à leur terre, à leur grandeur — cette ra
143 y a plus qu’un passé d’héroïsme dans ces châteaux perdus , dans ce Waldburg gardien de quels secrets longuement, lentement fort
56 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Le balcon sur l’eau
144 part en nous-mêmes, dans la brume où nous sommes perdus avec ce clapotis d’une eau étrangement vivante et qui rêve ; et rien
57 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
145 s choses ou de l’esprit, comprend enfin qu’il est perdu , il découvre la liberté. Le goût de se perdre est un des plus profond
146 est perdu, il découvre la liberté. Le goût de se perdre est un des plus profonds mystères de notre condition, et je ne crois
147 dans les méandres de notre chemin : « Il faut se perdre pour se retrouver », nous enseigne une doctrine en vérité moins génér
148 de lâcher pour mieux croquer. Pourquoi ne pas se perdre sans arrière-pensée ? S’il me reste un espoir au sein de mes erreurs
58 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
149 nourris de solitude ; et puis des plaines qui se perdent en steppes — démesure et nostalgie. Des villes naissent lentement dan
150 etzsche, type du déchiré, qui glorifie l’instinct perdu , en véritable sentimental. L’instinct mène au plaisir par l’acte ; le
151 berner et houspiller au jeu des sentiments. Elle perd son mordant à n’ordonner que des idées, trop soumises par leur nature
152 coquetteries. À force de se craindre dupe, elle a perdu le goût de se risquer, de découvrir. Et l’impuissance qui déjà la fra
153 timent, patrie de la lenteur, — encore un paradis perdu  ! C’était bien notre dernier luxe, notre dernière gravité. C’était en
59 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
154 ans cette intrigue monotone et serrée, et dont se perd à chaque instant le fil ? Ils improvisent tous un rôle, mais le ton s
155 e, — me regarde avec un reproche… Moi aussi, j’ai perdu pied. Ils sont toujours plus ivres. Rosette Anday levant sa coupe de
60 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
156 , non. Barnabooth savait bien ce qu’il ne pouvait perdre , et c’était sa fortune, Peter Schlemihl savait ce qu’il avait perdu,
157 sa fortune, Peter Schlemihl savait ce qu’il avait perdu , c’était son ombre. Mais moi qui cherche un Objet inconnu ! — Ô Desti
158 des rôles, l’oppresseur devenant l’opprimé sans y perdre le sentiment de sa supériorité de race — sa véritable légitimité — on
159 s enfants. C’est parce que les Hongrois n’ont pas perdu le sentiment qu’ils sont en scandale au monde moderne. Voilà ce qu’on
160 ous ne venez pas tous vous présenter au roi, vous perdrez la tête. Donné à Bude. Le roi. » Visite à Babits Personne, à ma
161 ominant cette plaine onduleuse dont les vagues se perdent dans une poussière violacée à l’horizon — chez les Tchèques déjà. Nou
162 ocilité dans les voies d’un amour ineffable et se perd avec lui vers le désert et ses mirages. On ne sait d’où tu viens, tu
163 que chose, d’une ligne nette, insaisissable, déjà perdue (comme le rêve pendant que bat la paupière lourde de celui qui succom
164 hemin effacé par le vent sur la plaine… Ils l’ont perdu comme un rêve au matin s’élude, — et leur musique seule s’en souvient
165 ant, maintenant, où tu n’es pas — et tant d’amour perdu … Un train dormait devant la gare campagnarde. Je me suis étendu dans
166 ue à mon centre. Ici, comparé à tant d’autres, je perds mes préjugés sur mon apparence, je me découvre localisé dans un type
167 bien qu’il faudrait ouvrir ces valises, mais j’ai perdu mes clefs. L’œil du douanier conseille des aveux complets. J’ai le fe
168 nu par hasard, en flânant ; je me suis sans doute perdu et pourtant je n’éprouve qu’une étrange sécurité. Présence, présence
169 rôle, tu t’intéresses, tu serres des mains, — tu perds les clefs de tes valises… (Cela encore : m’arrêter à Vienne à cause d
61 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Le balcon sur l’eau
170 part en nous-mêmes, dans la brume où nous sommes perdus avec ce clapotis d’une eau étrangement vivante et qui rêve ; et rien
62 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
171 « laisser ce monde aux Juifs », puisque tout est perdu , mais héroïquement attachées à leur terre, à leur grandeur — cette ra
172 y a plus qu’un passé d’héroïsme dans ces châteaux perdus , dans ce Waldburg gardien de quels secrets longuement, lentement fort
63 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
173 lui est arrivé quelque chose de terrible, où il a perdu son âme. Et puis il n’est revenu qu’un vieux corps radotant. — Qu’en
64 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
174 hasard dans la forêt. Vers le soir, j’étais bien perdu . La lumière montait vers la cime des arbres, aux lisières d’une forêt
175 r profond du bois. Et je croyais m’enfoncer et me perdre dans le silence d’une mémoire bienheureuse. 17 mai 1929 Rentré
176 é ? N’est-ce point à cause de ce mépris qu’elle a perdu le secret de l’humain ? Car voici bien le monde qu’on nous a fait. To
177 s. Lampe vide, la mèche se consume. Bois du lait, perds du temps, bats les lisières du sommeil. Ou bien descends les bras col
178 usqu’à ce qu’un souvenir bouge et s’émeuve… Où se perdre  ? Où porter un regard amoureux du mystère, dans la puissante circonsp
65 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
179 ux qu’a touchés le romantisme — encore un paradis perdu  ! Mais les vrais paradis seront toujours perdus : ils naissent à l’he
180 is perdu ! Mais les vrais paradis seront toujours perdus  : ils naissent à l’heure où on les perd. Souvenirs de Salzbourg et de
181 oujours perdus : ils naissent à l’heure où on les perd . Souvenirs de Salzbourg et de Prague, Mozart et Rilke, et la Vienne d
182 souvenirs de notre enfance. Et voici que ce Temps Perdu , tout d’un coup, est encore plus proche : c’est l’an passé, c’est ava
183 les chrétiens, quand tout espoir humain semblait perdu , tout horizon bouché, Athanase prononça ces mots : nubicula est, tran
184 ts. Quelqu’un disait : Si Paris est détruit, j’en perdrai le goût d’être un Européen. La Ville Lumière n’est pas détruite : ell
66 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — I
185 pe en croyant qu’un voyageur à longueur de chemin perd sa patrie : c’est souvent elle qu’il découvre le mieux quand il parco
67 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — V
186 nt ce fil rouge que je croyais tenir ? Où vont se perdre les sentiers de la mémoire, ces voies ouvertes à l’imagination ? Il y
187 en croyant qu’un voyageur, à longueur de chemin, perd ses ancêtres : c’est eux parfois qu’il s’en va visiter, quand il parc
68 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VII
188 i la joie trouve un espace où se déployer sans se perdre , la méditation des ciels bas, la passion des orages complets, et la p
69 1933, Articles divers (1932-1935). Sur un certain front unique (15 février 1933)
189 cruteurs » et les « ramasseurs de disciples ». Ne perdons pas notre temps à polémiquer sur des épithètes passe-partout. Je voud
70 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
190 t de ce qu’ils considèrent comme un privilège, le perdent par là même, et dérogent, mais s’obstinent à porter un titre désormai
191 ertes, puisque en le sanctionnant naguère, elle a perdu la seule force qui le dominait. « Car le péché n’est pas le dérègleme
71 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Solutions pratiques ? (mars 1933)
192 pourquoi, ni le « vers quoi » de notre vie, ayant perdu la clef de l’Origine et de la Fin, qu’il s’agisse de notre existence
72 1933, Le Semeur, articles (1933–1949). Humanisme et christianisme (mars 1933)
193 sans cesse renaissants. Il a l’impression d’avoir perdu la clef de ce qui lui apparaît, dans ses heures de lucidité, comme un
73 1933, Articles divers (1932-1935). « La jeunesse française devant l’Allemagne » [Réponse à une enquête] (mai 1933)
194 été le premier pas vers le salut. Mais les uns se perdirent en eux-mêmes, les autres dans on ne sait quelles brigues innommables.
74 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La Légion étrangère soviétique (juin 1933)
195 croient à l’Histoire. Ils veulent que l’esprit se perde dans l’époque collectiviste, afin de se retrouver plus tard, après qu
196 alistes. En réalité, ils rêvent. Leurs esprits se perdent dans un songe dialectique radicalement inactuel. Ils pensent par péri
75 1933, Esprit, articles (1932–1962). Loisir ou temps vide ? (juillet 1933)
197 lit absurde entre deux opérations dont nous avons perdu le contrôle, pour les avoir follement décrétées autonomes : la produc
198 e à mettre en jeu sa vie, à la risquer jusqu’à la perdre si la mesure de notre acte nous dépasse. « Primauté du spirituel » n’
199 r sa vie. Nous partons de la liberté du risque, —  perdre sa vie. Cette opposition est tellement radicale, tellement fondamenta
76 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Dialectique des fins dernières (juillet 1933)
200 l’homme devant Dieu, notre foi est vaine et c’est perdre son temps que d’en apprécier humainement l’expression la plus directe
77 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Les parlementaires contre le Parlement (octobre 1933)
201 elles reviennent elles aussi dévitalisées, ayant perdu toute efficacité particulière et toute rapidité. Il en est de même da
78 1933, Articles divers (1932-1935). Positions d’attaque pour l’ordre nouveau (décembre 1933)
202 héorique que prend forcément cet exposé, et qu’il perdrait si nous avions la place nécessaire pour développer. Nous nous excuson
79 1933, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Petites notes sur les vérités éternelles (1932-1933)
203 contraire, ce n’était rien que l’Évangile ? Peine perdue  ? — Grosses questions, questions un peu grosses, dira-t-on. Dans une
80 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). D’un humour romand (24 février 1934)
204 nt pas à rencontrer une jeune femme qui leur fait perdre toute mesure. Le monde est plein de malins, de gens qui ont l’air d’a
205 n parla pas »), et servi par un garçon triste qui perd le vol-au-vent, inexplicablement. Tâchez de ne pas rire ; si vous réu
81 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
206 rement dominés par la classe ou la race, et c’est perdre son temps que de contester leur croyance. Ces hommes-là savent au moi
207 litiques seraient sans force, les luttes sociales perdraient beaucoup de leur violence. Sans eux, nous ne saurions pas grand-chose
208 grands fournisseurs. On prétend que l’individu se perd de plus en plus dans la masse anonyme. Je crois que c’est là ce qu’il
209 édiates. La personne, au contraire, de l’individu perdu dans l’Histoire, vit d’instant en instant, d’une tâche à une autre, d
82 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Communauté révolutionnaire (février 1934)
210 e ne sera pas dénoncée, reconnue et combattue, on perdra son temps à dénoncer et à combattre les instruments de la guerre mena
211 tion est tellement générale que ces dénonciations perdent toute efficacité. Elles sont d’ailleurs filtrées et maquillées par la
212 . On se battit pour ce système et on l’obtint. On perdit de vue les hommes, dans leur diversité. L’État devint une réalité ind
83 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
213 s’adresse, en lui, à ce pouvoir qu’il sait avoir perdu  ? La Nature se révolte en désordre. Elle veut la mort de l’homme parc
214 vre de cette angoisse en nous révélant l’éternité perdue de notre être. Mais par là même, elle nous charge d’une nouvelle resp
84 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
215 philosophe et les coutumes du citoyen moderne ont perdu toute commune mesure. Que se passerait-il si un beau jour le public s
216 reste digne de sa charge, elle seule n’a rien à y perdre . Faut-il rappeler ici les graves avertissements de Berdiaev ? Faut-i
85 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Destin du siècle ou destin de l’homme ? (mai 1934)
217 ou destin de l’homme ? (mai 1934)h Qu’un homme perde le sens de son destin particulier, il se met fatalement à croire aux
218 ieront jamais qu’à une révolution triomphante. On perd son temps à essayer de les convaincre par des arguments : ils ne croi
219 atique. Avec ceux-là non plus, nous n’avons pas à perdre notre temps. Mais à ceux qui sont prêts à travailler à nos côtés, et
86 1934, Articles divers (1932-1935). La Révolution nécessaire, par Arnaud Dandieu et Robert Aron (juin 1934)
220 les philosophes. Tous les autres débats du xixe perdent leur aiguillon si on les y compare. Affleurant maintenant au niveau d
87 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
221 nnaît pas. L’Évangile le révèle à lui-même, comme perdu , et par cette révélation, sauvé. Ainsi l’homme n’est humain que dans
222 ’homme n’est humain que dans un paradoxe ; il est perdu lorsqu’il se croit sauvé, il est sauvé lorsqu’il se sait perdu. Je di
223 il se croit sauvé, il est sauvé lorsqu’il se sait perdu . Je dis que seul ce paradoxe le fait humain : car si l’homme peut se
224 doxe le fait humain : car si l’homme peut se voir perdu , c’est qu’il croit, c’est qu’il est dans la foi ; mais être dans la f
225 vité dont, à coup sûr, le bienfait ne sera jamais perdu , pour ceux d’abord qui en prennent l’initiative. Mais ici je poserais
88 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Éditorial (juillet 1934)
226 c’est là ce qu’ils ont toujours dit. Ainsi le sel perd sa saveur. Les ravages de cette indifférence théologique sont tels qu
89 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
227 l’esprit »… Mais, quel esprit ? Et qui l’a laissé perdre  ? Et que va-t-on lui sacrifier ? Supposez qu’un homme paraisse, et qu
228 ’est point qu’il la craigne, ou qu’il craigne d’y perdre le pauvre moi des psychologues, son reproche à la foule, c’est qu’ell
90 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
229 . Or le critère moral de l’ancienne bourgeoisie a perdu tout prestige à nos yeux. Et les critères « nouveaux » de l’immoralis
230 rale. Elles n’ont jamais pensé qu’une œuvre d’art perdrait de sa valeur à illustrer des « thèses », à développer des lieux commu
91 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kasimir Edschmid, Destin allemand (octobre 1934)
231 in La Paz, capitale de la Bolivie, ville étrange, perdue à 4000 mètres d’altitude dans un désert glacé, dominé par d’énormes c
232 saura leur dire le mot de ce destin. « Nous avons perdu la guerre, Bell, et dans la situation où nous sommes, nous ne pouvons
233 t qui rendent à notre jugement une rigueur qui se perdait à soupeser des objets trop petits. 63. Il est curieux de noter que
92 1934, Esprit, articles (1932–1962). Sur une nouvelle de Jean Giono (novembre 1934)
234 la cheville, voilà vos livres. Voilà à quoi vous perdez votre temps, vous autres. Ah ! vous n’êtes pas aimés par les pauvres.
93 1934, Articles divers (1932-1935). Jeunesse déracinée (novembre 1934)
235 Il faudrait recréer un lien patriotique sans rien perdre du dynamisme « national ». Il faudrait un régime qui sauvegarde la te
94 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
236 dre contractuel où la personne abritée par la loi perde à la fois son risque et son pouvoir de création (démocratie libérale)
95 1934, Politique de la personne. Introduction — Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
237 nce ! Cependant qu’elle récite, « les autres » ne perdent pas leur temps. Ils ont su former l’homme et même le déformer de tell
96 1934, Politique de la personne. Introduction — Le vrai pouvoir des intellectuels et son usage
238 u clercs, ils oublient ce qu’est l’homme. Ils ont perdu de vue sa définition même. Leur point de départ est faux, et leurs ef
239 tre cause à la crise présente : l’homme moderne a perdu la mesure de l’humain. Le seul devoir des intellectuels, dans la situ
240 n qui nous est faite, c’est de rechercher l’homme perdu . C’est aussi là leur seul pouvoir. C’est à eux seuls qu’il appartient
241 courbe parce qu’elles sont, soi-disant, fatales, perdent beaucoup de leur majesté redoutable, dès que l’on considère que le co
242 pense trop haut, agit trop bas : c’est qu’elle a perdu la mesure. Elle a perdu le sens du niveau proprement humain. Cela écl
243 rop bas : c’est qu’elle a perdu la mesure. Elle a perdu le sens du niveau proprement humain. Cela éclate dans sa politique :
97 1934, Politique de la personne. Introduction — En dernier ressort
244 sont nées de tels chantages. Et l’on ne sait qui perd le plus à ces victoires, du peuple satisfait provisoirement dans sa b
98 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
245 rement dominés par la classe ou la race, et c’est perdre son temps que de contester leur croyance. Ces hommes-là savent au moi
246 litiques seraient sans force, les luttes sociales perdraient beaucoup de leur violence. Sans eux, nous ne saurions pas grand-chose
247 grands fournisseurs. On prétend que l’individu se perd de plus en plus dans la masse anonyme. Je crois que c’est là ce qu’il
248 médiates. La personne, au contraire de l’individu perdu dans l’Histoire, vit d’instant en instant, d’une tâche à une autre, d
99 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (D’après une discussion)
249 re, d’une manière un peu paradoxale, que ces lois perdent en puissance à mesure qu’elles gagnent en généralité. À mesure qu’ell
100 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
250 à l’épanouissement futur de la personne. Quand on perd sur la personne, on ne peut pas se rattraper sur la quantité, on ne p