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ont pas au pire : d’ici quelques années, la crise
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, il n’y aura plus en France d’édition libre. Et le seul moyen d’y rem
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au dynamisme innovateur, d’un certain scepticisme
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à la volonté de « bousculer » l’opinion et les gouvernements. Un dési
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de l’Europe. ⁂ Rien ne démontre mieux la vitalité
persistante
du principe — et l’on pourrait dire : de l’instinct — fédéraliste, ch
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iatique et du colonialisme soviétique, une Europe
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à rester désunie doit rapidement périr par asphyxie à la fois physiqu
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iatique et du colonialisme soviétique, une Europe
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à rester désunie doit rapidement périr par asphyxie à la fois physiqu
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iatique et du colonialisme soviétique, une Europe
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à rester désunie doit rapidement périr par asphyxie. Marchés perdus,
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mondiale actuelle ou prévisible, que la désunion
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et déclarée du monde chrétien est un scandale, j’entends bien : un sc
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us, en Suisse ? Chez nous, il existe un sentiment
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des affinités avec l’Allemagne, à l’exclusion de tout nationalisme. G
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alie. Reconnaissons ici, et dans la fragmentation
persistante
de l’Europe, le plus grand anachronisme du xxe siècle322. Condensan
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pour l’ensemble de l’Europe. Quant à la vitalité
persistante
du principe — et l’on pourrait dire : de l’instinct — fédéraliste, ch
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des deux grands (qui ne seront grands que de nos
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divisions). 2. Exemple symbolique : les gens d’Aoste doivent pouvoir
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armi ses ruines. Mais la prolétarisation civique,
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ou potentielle, n’en devra pas moins rester présente en filigrane dan
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néfices moraux de sa neutralité ? En revanche, en
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dans son abstention, ne manquerait-elle pas de belles occasions de fa
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élibérée des possibilités actuelles, d’un blocage
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des crédits à la recherche en ces domaines et d’un refus d’exploiter
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ons radicalement pessimistes, en cas de non-union
persistante
des Européens. Parmi les nombreux scénarios imaginés, citons d’abord
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st, annoncent à la fois l’unité et les antinomies
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entre nations de l’Est et de l’Ouest, du Moyen Âge à la dernière guer
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dont il écrira qu’elle reste « la part secrète et
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de (sa) patrie helvétique » puis en Allemagne, et c’est elles qu’on r