1
ats, un A.E., bien d’autres, ont su payer de leur
personne
. Effet, puisque l’héroïsme d’une révolution en faveur du passé, révol
2
tenir l’équilibre des discussions et de sa propre
personne
. Et il y eut encore un dîner très démocratique pendant lequel le phil
3
immense. Il passe une possibilité de bonheur par
personne
et les devantures ne cherchent qu’à vous plaire. Chaque ruelle croisé
4
llard, les visages se cachent dans des fourrures,
personne
ne sait la richesse de ta vie…). J’écris ces choses. Puis, dans un an
5
le : ce sont les mêmes qui s’ignorent en tant que
personnes
. Comment se trouveraient-ils, n’existant pas ? (François Mauriac.) La
6
araître si perdu. Chaque fois qu’un paquet de dix
personnes
s’engouffrait dans la cage rouge et or et s’élevait, j’éprouvais un p
7
la vitre… Je montai. Il n’y avait que des dames.
Personne
ne parlait. La jeune femme qui s’était penchée vous ressemblait tant.
8
. Et nous calculons qu’il s’agit de déranger 5000
personnes
en huit soirées, et de les occuper quatre heures durant… Mais la visi
9
un de ces drames tout intérieurs dont il dit : «
Personne
ne peut juger du drame qui se joue entre deux êtres, personne, pas mê
10
peut juger du drame qui se joue entre deux êtres,
personne
, pas même eux ». Dans ce roman, comme dans l’Âge d’or, un désenchante
11
ciel et onde se mêlent, et sait rendre mieux que
personne
la liquidité d’un lac, certaines atmosphères délavées et sourdes. « T
12
ur Jaloux, de ce Jaloux qui sait parler mieux que
personne
des poètes scandinaves et des romantiques allemands parce qu’il parta
13
mbole du monde moderne, et le meilleur, parce que
personne
ne s’est approché plus que lui du type idéal de l’industriel et du ca
14
autres œuvres destinées à charmer les loisirs de
personnes
oisives et raffinées, réunies pour admirer mutuellement leur culture
15
de comprendre… Mon voisin avait parlé tout haut ;
personne
pourtant ne se détournait. Comment pouvais-je être le seul à l’avoir
16
élégance très moderne. Il n’y avait dans toute sa
personne
rien de positivement démodé ; je n’eus même pas le sentiment de quoi
17
dans des autos ; en dix minutes, il n’y eut plus
personne
, la place s’éteignit. Mais Gérard ? Ses yeux s’étaient fixés intensém
18
sept sens de laquelle il convient de méditer : la
personne
se dissout dans l’eau des miroirs. Stéphane est en train de se perdr
19
oût 1929)az Après cet austère Pays qui n’est à
personne
paru l’année dernière — un livre assez troublant et qu’on a trop peu
20
uis plus tard encore, dans les songes des grandes
personnes
, — puis tous se perdent, comme des souvenirs, et l’on retrouve un peu
21
ente aucun parti, aucune firme. Je ne voyage pour
personne
. Je ne prétends pas même parler au nom de ma génération, ne m’étant p
22
s régler le compte sommairement. Cela n’empêchera
personne
de me resservir ces arguments, bien que dûment prévus et réduits à né
23
qui ressemble plus au souci quotidien des grandes
personnes
? Mais l’enfance est ailleurs. Je revois ce fond de jardin où l’on tr
24
x quatre, c’est stérile, mais ça ne fait de mal à
personne
, et de plus, toutes choses égales d’ailleurs, dans un certain domaine
25
ue décrire l’école telle qu’on la voit. Après les
personnes
, le décor. La laideur des collèges n’est pas accidentelle. C’est cell
26
nte : cela tient pour une bonne part à ce que ces
personnes
ont les yeux faibles. Il serait plus juste de dire que la passion n’a
27
école. Je songe au maître antique, dont toute la
personne
était un enseignement, et qui n’avait pas des élèves, mais des discip
28
est plus que plat : il est creux.) Si beaucoup de
personnes
répondent oui, cela finira par créer un courant d’opinion. Et l’opini
29
tionnaire dans son activité publique sans que des
personnes
bien intentionnées viennent vous dire : « Mais Monsieur, M. Machin qu
30
ente aucun parti, aucune firme. Je ne voyage pour
personne
. Je ne prétends pas même parler au nom de ma génération, ne m’étant p
31
s régler le compte sommairement. Cela n’empêchera
personne
de me resservir ces arguments, bien que dûment prévus et réduits à né
32
qui ressemble plus au souci quotidien des grandes
personnes
? Mais l’enfance est ailleurs. Je revois ce fond de jardin où l’on tr
33
x quatre, c’est stérile, mais ça ne fait de mal à
personne
, et de plus, toutes choses égales d’ailleurs, dans un certain domaine
34
ue décrire l’école telle qu’on la voit. Après les
personnes
, le décor. La laideur des « collèges » n’est pas accidentelle. C’est
35
nte : cela tient pour une bonne part à ce que ces
personnes
ont les yeux faibles. Il serait plus juste de dire que la passion n’a
36
école. Je songe au maître antique, dont toute la
personne
était un enseignement, et qui n’avait pas des élèves, mais des discip
37
est plus que plat : il est creux.) Si beaucoup de
personnes
répondent oui, cela finira par créer un courant d’opinion. Et l’opini
38
onnaire dans ses activités publiques sans que des
personnes
bien intentionnées viennent vous dire : « Mais Monsieur, M. Machin qu
39
les animaux qui circulent. Un auteur qui n’imite
personne
court bientôt le risque de s’imiter soi-même : il semble au contraire
40
r que mes rapports de politesse distante avec les
personnes
qui ont dit, ne fût-ce qu’une fois en leur vie : « J’ai horreur de la
41
célèbre. 2. La recherche de l’objet inconnu
Personne
n’a mon adresse, je n’attends rien d’ailleurs ; tout à ma chance hong
42
’une paire de babouches dans une mosquée vide que
personne
n’a plus l’idée de visiter. » Mais comment ne pas voir qu’un lieu qui
43
nc que je ne voyage qu’au hasard, et pour rien ni
personne
. Sur quoi : « Monsieur a du temps à perdre ! » s’écrie le lecteur, et
44
Donné à Bude. Le roi. » 10. Visite à Babits
Personne
, à ma connaissance, ne se plaint de ce qu’il y a peu de poètes par le
45
le rêve de l’enfant, c’est de devenir une grande
personne
. On me l’a dit, c’est vrai : cette ville historique est aussi l’autre
46
té générale dont tout le monde se réclame et dont
personne
ne vit… Et certes un tel amour est un amour mineur. Mais qui saura ja
47
principaux : J’avais vingt ans. Je ne laisserai
personne
dire que c’est le plus bel âge de la vie… — Où était placé notre mal
48
M. Brunschvicg nous entretient n’est l’Esprit de
personne
. Je répondrai tout d’abord que c’est ou que cela veut être l’Esprit d
49
n’est-il en aucune mesure le signe de la vérité.
Personne
, peut-être, n’a répété avec autant de force que Baring le fameux, l’i
50
ude dans la contemplation de sommets assez rares.
Personne
, à notre connaissance, ne s’était risqué jusqu’ici dans pareille aven
51
s’était risqué jusqu’ici dans pareille aventure.
Personne
même n’avait signalé cette curieuse lacune de notre histoire littérai
52
eurs. Mais c’est là se contenter à bon marché, et
personne
ne croit plus à la vertu de simulacres à ce point galvaudés. (Un Mont
53
de la campagne. Il serait auprès de sa sœur, que
personne
n’aimait. Il décida de retourner chez lui la nuit même, et après s’êt
54
réactions. Une fois, désespéré, — « heureusement,
personne
ne regardait, il se jeta par terre sur la route, criant à son corps :
55
s jugent C’est un fait digne d’intérêt, et que
personne
, croyons-nous, n’a relevé, que les grands « succès » littéraires de l
56
réalisation ». Phrase qui n’imposera le silence à
personne
, mais fera prendre les armes à quelques-uns. Phrase cardinale, au seu
57
à dresser, contre la grandeur et l’humilité de la
personne
, l’orgueilleuse et épuisante adresse des ingénieurs. Notre humanisme
58
résistance des faits, elle a son ressort dans la
personne
même, en tant que cette personne s’oppose à toutes les abstractions s
59
ressort dans la personne même, en tant que cette
personne
s’oppose à toutes les abstractions systématiques, qu’elles soient imp
60
n monde qui selon lui tend à la suppression de la
personne
humaine. Sa critique nous paraît pertinente, mais elle serait plus ef
61
uel capable de rendre une force offensive à cette
personne
humaine. Le choix des sujets abordés dans son livre montre un esprit
62
la notion bourgeoise de la vie, et payée — en la
personne
de ses grands maîtres — par l’État bourgeois. Les Chiens de garde 39,
63
petits chiens qu’on habite tout par dehors et que
personne
s’occupe ». Dès la seconde page, c’est à pousser des cris de joie. Le
64
défaut de ce point de vue, c’est qu’il n’étonnera
personne
, alors qu’Alexandre est tout de même un phénomène assez bouleversant.
65
t-on parler réellement du mal, quand presque plus
personne
n’y croit avec sérieux, ni à l’enfer ? Quand personne ne déclare un B
66
onne n’y croit avec sérieux, ni à l’enfer ? Quand
personne
ne déclare un Bien si haut qu’on se fasse tuer pour ce Bien ? Ceci po
67
justice humaine désormais ne saurait l’esquiver.
Personne
n’a réfuté ces témoignages, cette plaidoirie. Le président n’avait ri
68
eux termes vrais, et assumés comme tels, c’est la
personne
. L’opposition de Proudhon et de Marx, sur le terrain économique, trad
69
s : elle n’est qu’une projection du conflit de la
personne
. Les marxistes nous accusent de mêler des notions « morales » — ainsi
70
ns « morales » — ainsi désignent-ils la notion de
personne
! — aux forces politiques et historiques qui selon eux déterminent en
71
que l’on ait, il faut pourtant reconnaître que la
personne
est un facteur « décisif », sinon suffisant, du processus révolutionn
72
aire, et que nier cette valeur « décisive » de la
personne
, c’est désarmer la révolution. Mais il y a plus. Si la personne est v
73
t désarmer la révolution. Mais il y a plus. Si la
personne
est véritablement l’élément décisif de la réalité humaine, toute révo
74
vaine qui se fonde sur des faits mortels pour la
personne
, même si « ces faits sont les faits » comme on voudrait nous le faire
75
aires profondes de la France. Cette révolte de la
personne
, c’est la révolte jacobine, c’est la révolte de 89, dans ce qu’elle g
76
ébat d’avoir un sens, un point d’application : la
personne
. Tel est en dernière analyse, le fondement, l’enjeu de la révolution
77
u’on manque de chefs. Parce qu’il n’y a plus de «
personnes
». 23. Le succès du communisme serait-il « de nous rendre la vie de
78
de comprendre… Mon voisin avait parlé tout haut ;
personne
pourtant ne se détournait. Comment pouvais-je être le seul à l’avoir
79
élégance très moderne. Il n’y avait dans toute sa
personne
rien de positivement démodé ; je n’eus même pas le sentiment de quoi
80
les autos ; en un quart d’heure, il n’y eut plus
personne
, la place s’éteignit. Mais Gérard ? Ses yeux s’étaient fixés intensém
81
Vous mourrez avec elle.) Cependant, que de belles
personnes
— en vain ! Et quelle tenue. Ici l’on sait encore qu’un Américain n’e
82
ans le grand monde : plutôt des règles de jeu, et
personne
n’a l’idée d’y croire. Le pire mensonge est dans la vie réputée prati
83
rs les jardins.) Qu’il y ait eu ce regard, et que
personne
ne l’ait vu ! Ils ne savent plus que l’amour seul eût mérité ces fast
84
élèbre. ii La Recherche de l’objet inconnu
Personne
n’a mon adresse, je n’attends rien d’ailleurs ; tout à ma chance hong
85
’une paire de babouches dans une mosquée vide que
personne
n’a plus l’idée de visiter. » Mais comment ne pas voir qu’un lieu qui
86
nc que je ne voyage qu’au hasard, et pour rien ni
personne
. Sur quoi : « Monsieur a du temps à perdre ! » s’écrie le lecteur, et
87
Donné à Bude. Le roi. » x Visite à Babits
Personne
, à ma connaissance, ne se plaint de ce qu’il y ait peu de poètes par
88
le rêve de l’enfant, c’est de devenir une grande
personne
. On me l’a dit, c’est vrai : cette ville historique est aussi l’autre
89
té générale dont tout le monde se réclame et dont
personne
ne vit. Et certes un tel amour est un amour mineur. Mais qui saura ja
90
paraît en relations concrètes.) 31 mai 1929
Personne
n’a fabriqué autant de mots abstraits que les professeurs allemands,
91
d’Orange, et eut pour précepteur Pierre Bayle en
personne
, dont il se moque un peu, comme il convient. Ensuite, tout Schleierma
92
ives. Et regardez les têtes qui vous entoureront.
Personne
, croyez-m’en, de la race des cavaliers. Quant à savoir si cette class
93
r que des rapports de politesse distante avec les
personnes
qui ont pu dire, ne fut-ce qu’une fois en leur vie : « J’ai horreur d
94
Vous mourrez avec elle.) Cependant, que de belles
personnes
— en vain ! Et quelle tenue. Ici, plus qu’ailleurs, l’originalité est
95
ans le grand monde : plutôt des règles de jeu, et
personne
n’a l’idée d’y croire. Le pire mensonge est dans la vie réputée prati
96
rs les jardins.) Qu’il y ait eu ce regard, et que
personne
ne l’ait vu ! Ils ne savent plus que l’amour seul eût mérité ces fast
97
ge célèbre. La recherche de l’Objet inconnu
Personne
n’a mon adresse, je n’attends rien d’ailleurs ; tout à ma chance hong
98
’une paire de babouches dans une mosquée vide que
personne
n’a plus l’idée de visiter. » Mais comment ne pas voir qu’un lieu qui
99
te. Donné à Bude. Le roi. » Visite à Babits
Personne
, à ma connaissance, ne se plaint de ce qu’il y ait peu de poètes par
100
le rêve de l’enfant, c’est de devenir une grande
personne
. On me l’a dit, c’est vrai : cette ville historique est aussi l’autre
101
té générale dont tout le monde se réclame et dont
personne
ne vit. Et certes un tel amour est un amour mineur. Mais qui saura ja
102
d’Orange, et eut pour précepteur Pierre Bayle en
personne
, dont il se moque un peu, comme il convient. Ensuite, tout Schleierma
103
asés par les Russes, sous prétexte de communisme.
Personne
n’a dénoncé ce crime, nul n’en ayant tiré profit. 11. Bras de mer
104
paraît en relations concrètes.) 31 mai 1929
Personne
n’a fabriqué autant de mots abstraits que les professeurs allemands,
105
rist seul pourra nous sauver, lorsque le Malin en
personne
nous accusera au Jugement dernier. » Voilà les dimensions réelles qu’
106
rien sur sa valeur « en soi » ni sur la vôtre que
personne
ne peut mesurer. Mais dans cette relation, vous existez. J’aurai beau
107
éens, la police traque les hommes libres sans que
personne
ose dire pour quoi ni protester, et ce n’est plus qu’au marché noir q
108
ux moelles ? Car telle est bien l’alternative. Et
personne
ne peut deviner si c’est le matin ou la nuit qui approche. Mais chacu
109
les plus vastes patries n’ont jamais été vues par
personne
: c’est l’esprit qui les croit comme il croit au passé, à la traditio
110
re intimité. Voilà un privilège qui ne peut gêner
personne
! Pourquoi ceux qui vivent pour l’avenir et dans les voies de l’ambit
111
t, la promenade est déserte et mon cœur assoiffé.
Personne
ne passe jamais, voilà la vie ! Mais si ce soir une femme venait à mo
112
er 1933)d Ce n’est pas, Nizan, une querelle de
personnes
que je veux vous faire. Vous parlez au pluriel, en ce qui vous concer
113
les plus « avancées » des professions de foi dont
personne
ne songe à contester l’opportunité. (Cette tolérance peut d’ailleurs
114
il ne serait poussé que par quelques-uns, rien ni
personne
ne pourra faire qu’il n’y ait eu cette preuve, aujourd’hui, d’une vol
115
Solutions pratiques ? (mars 1933)c Beaucoup de
personnes
, après avoir lu notre premier cahier, nous ont écrit ceci : « Quelles
116
son contre quelqu’un : l’esprit de vérité n’est à
personne
. Bien souvent, parmi nous, on répond mal aux questions parce qu’on se
117
brassement général et sans condition, beaucoup de
personnes
auraient trouvé, qu’enfin ! nous apportions quelque chose de « positi
118
s la gravité du cas humain. Nous n’avons à guérir
personne
, mais à montrer que la maladie est sérieuse, si sérieuse qu’il serait
119
de vivre, c’est-à-dire de lutter pour devenir une
personne
devant Dieu. Le succès de l’humanisme triomphant serait-il tout simpl
120
a commencé par les philosophes, le jour où, à la
personne
créatrice, ils ont substitué pour les besoins de leurs systèmes l’ind
121
ini. Du peuple on a fait une masse, — comme de la
personne
un numéro. De la patrie on a fait la nation, — et des attachements hu
122
tuellement réparatrice et proprement humaine : la
personne
. 1. But d’ailleurs de plus en plus irréel, car la mystique du trav
123
nous étonnerons alors des craintes du bon père :
personne
en France ne peut croire sérieusement aux vertus « révolutionnaires »
124
des tyrannies étatistes, au nom des droits de la
personne
. La France possède une tradition révolutionnaire personnaliste. C’est
125
a démocratie l’a sabotée, ruinée et trahie. De la
personne
elle a fait l’individu, ouvrant ainsi les voies aux collectivismes qu
126
fait la nation-carcan. Et de l’universalité de la
personne
, elle a permis qu’on tire l’internationalisme, c’est-à-dire la négati
127
ustification, mais d’une accusation. Au nom de la
personne
, seul fondement de l’universel, nous dénoncerons les tyrannies racist
128
s. Au nom de la patrie, lieu d’enracinement de la
personne
, nous dénoncerons les mystiques nationalistes et leurs guerres. Ainsi
129
l’essentiel de la révolution, suppose et pose la
personne
, définie comme l’individu engagé dans le conflit créateur6. À cet eng
130
ce raisonnement, dans la bouche, il est vrai, de
personnes
que leur ignorance du marxisme excusait en partie. On croit toujours
131
déalistes qui parlent encore de l’esprit et de la
personne
. Ils repoussent tout ce qui suppose une « actualité » de la pensée :
132
ons prochainement dans un volume sur L’Acte et la
Personne
. b. « La Légion étrangère soviétique », L’Ordre nouveau, Paris, n° 2
133
uvegarder l’acte créateur, fondement humain de la
personne
, il faut légiférer à partir de cet acte. Il ne peut sortir d’un systè
134
ns cesse renaissants que suscite l’exigence de la
personne
lorsqu’elle s’insère dans le donné hostile du monde ambiant. Elle ne
135
agement, mais bien vers l’acte créateur par où la
personne
accède à une plus dangereuse réalité. Ceci peut rappeler le jeune Heg
136
que. Le tragique s’évanouit, le choix s’élude, la
personne
se dissout dans un processus qui nie l’acte et le risque. Il n’y a pl
137
alectique fondée sur l’actualité permanente de la
personne
nous oppose d’une part à l’idéal bourgeois, synthèse eudémonique à l’
138
? Et le rendement créateur de cette éthique de la
personne
, par quoi, au bout du temps, se trouve-t-il à son tour jugé ? Si l’on
139
sable, à la masse et à l’individu abstrait sur la
personne
concrète. Machiniste et productiviste, elle consacre la pire gradatio
140
ude idéologique qui entraîne la destruction de la
personne
, il est nécessaire de rompre. Tel est pour nous le premier acte : spi
141
liberté. On nous a reproché de ne pas définir la
personne
qui est à l’origine de toute notre construction. Répétons donc que po
142
re construction. Répétons donc que pour nous : la
personne
c’est l’individu engagé dans le conflit créateur. Conflit qui se réso
143
générateurs de créations nouvelles. L’acte et la
personne
apparaissent ainsi indivisibles. Tel est le fondement de toute dignit
144
ttre les institutions aux exigences vitales de la
personne
concrète. IV — Aucune confusion ne nous paraît dès lors possible en
145
est la liberté, le risque. L’autorité vient de la
personne
, non de ce qui lui est le plus opposé. Il n’y a pas d’autres révoluti
146
s le pouvoir des « idées », mais bien celui de la
personne
, de l’acte qui la pose et qui l’oppose aux résistances ambiantes. Nou
147
décadence caractérisée, l’état de démission de la
personne
devant les mécanismes créés par d’autres. Alors le pouvoir efficace e
148
inente de notre parlement. Aux républicains (mais
personne
n’emploie ce mot, ce qui a permis de ne pas percevoir le passage du t
149
ge du temps où tout le inonde l’était au temps où
personne
ne l’est plus), aux républicains attardés et indulgents qui disent :
150
r des lois qui désorganisent tout sans satisfaire
personne
. Dans la vie familiale ou individuelle elle-même enfin, tout effort c
151
de l’économie, la primauté de l’inhumain sur les
personnes
? L’État, le standard, l’industrialisation, voilà bien les « vieilles
152
ntingences humaines, et qui interroge virilement.
Personne
n’est plus loin de « l’inquiétude » ou de l’emballement. Barth est l’
153
t dressé dans une protestation retentissante, que
personne
n’a osé faire taire. Son manifeste n’est pas seulement un témoignage
154
d’énergie » permanente de la révolution, c’est la
personne
humaine telle que nous l’avons définie. 5° Dans l’« Ordre nouveau »,
155
egrés le conflit et la tension qui définissent la
personne
en acte. 6° Ces institutions sont : — dans le domaine politique : la
156
es nos constructions à un fait humain central, la
personne
— telle que nous la définirons tout à l’heure — ou mieux encore, le c
157
ne prennent leur vrai sens que dans le plan de la
personne
, où nous les reposons. Prenons par exemple le problème du « minimum d
158
térielle ne prend son sens que dans le plan de la
personne
qui est, nous allons le voir, le plan de la liberté créatrice ; que c
159
e peut être défini correctement qu’à partir de la
personne
; que seule la doctrine personnaliste, parce qu’elle le transcende et
160
le nécessairement simplifiée. Nous définissons la
personne
comme un acte et non pas comme un donné physique ou moral, matériel o
161
donné physique ou moral, matériel ou abstrait. La
personne
, c’est l’individu engagé dans un conflit créateur avec lui-même d’abo
162
développement. En second lieu, la doctrine de la
personne
nous oppose à tout soviétisme stalinien. Il est trop facile, en effet
163
d’autre part l’universalisme issu directement des
personnes
et qui pourrait se concrétiser dans un organe central, d’autorité pur
164
ine, le minimum de vie matérielle qui permet à la
personne
de courir sa chance. Nous ne pouvons songer à développer ici ces thèm
165
d’énergie » permanente de la révolution, c’est la
personne
humaine telle que nous l’avons définie. 5° Dans « l’Ordre nouveau »,
166
egrés le conflit et la tension qui définissent la
personne
en acte. 6° Ces institutions sont : — dans le domaine politique : la
167
le de tous les professeurs de philosophie, à quoi
personne
ne peut songer sérieusement. On trouva des solutions élégantes. D’une
169
i n’a pas de prochain et qui n’est le prochain de
personne
. Ou encore, comme le dit Keyserling, c’est l’homme pour lequel le pro
170
voudrions montrer ici d’une part l’identité de la
personne
, telle qu’on peut l’opposer à cet individu, et du prochain, tel que l
171
s. Le lieu de toute décision qui crée, c’est la
personne
. Toute l’agitation du monde n’est rien de plus qu’une certaine questi
172
me. Ramener la question sociale aux limites de la
personne
, c’est constater que la question sociale, en tant qu’elle est questio
173
vue, cette image, soient pour moi une « deuxième
personne
», un tu sujet d’une parole qui m’advient6. On voudrait nous faire cr
174
ritable entre les hommes, c’est la communauté des
personnes
responsables. Mais la communauté n’est rien de plus que les personnes
175
es. Mais la communauté n’est rien de plus que les
personnes
: elle n’est que l’expression de leurs rapports spécifiques. Elle a s
176
rts spécifiques. Elle a son centre en chacune des
personnes
qui la composent, et n’est pas définie par autre chose que par ce cen
177
le prochain. Il a cessé d’être un des pôles de la
personne
. Le nous n’est rien qu’un biais, c’est un tu sans visage et qui vient
178
tisans du nous, en vérité, ont fait erreur sur la
personne
. Si la personne est la mise en question d’un je par un tu, donc une r
179
en vérité, ont fait erreur sur la personne. Si la
personne
est la mise en question d’un je par un tu, donc une rencontre, cette
180
i, où tu m’atteins en moi, que nous devenons deux
personnes
, et l’un pour l’autre le prochain. Ainsi le phénomène personnel deme
181
fin que s’opère l’acte d’une communion réelle. La
personne
est un lieu d’héroïsme, et cela signifie qu’elle est le lieu, l’origi
182
ncarnation, de toute création, de tout risque. La
personne
est aussi, par conséquent, l’individu moral, l’individu social par ex
183
i l’on se réfère au rapport primitif qui fonde la
personne
humaine : le rapport de l’homme à son Créateur. Le Droit romain a peu
184
utre « isme » qu’on voudra. f. « Grammaire de la
personne
», Hic et Nunc, Paris, n° 5, janvier 1934, p. 18-23. Une note ajoute
185
é qu’on lui a faite, et qui lui vaut l’estime des
personnes
de sens. Mais après tout, ne serait-il pas étrange d’apporter des pre
186
. Ce n’est que très accessoirement l’histoire des
personnes
, de quelques génies, par exemple. Quand nous disons destin du siècle,
187
uvrait avec angoisse qu’elle n’avait plus rien ni
personne
à servir. C’est l’état le plus dégradant qui soit. On vit alors, chez
188
raison d’être personnelle ? Voulons-nous être des
personnes
? Voilà le mot lâché. Je connais la réaction qui l’accueille. Hé quoi
189
ts, vous n’avez rien à proposer que votre chétive
personne
? Vous serez emportés comme les autres. Votre réaction est disproport
190
nnée au danger. Et d’ailleurs qu’est-ce que cette
personne
, dont on nous parle tant depuis quelques années dans les jeunes group
191
les cercles de L’Ordre nouveau. Qu’est-ce que la
personne
? Permettez-moi de renverser la question : Qu’est-ce que ces dieux et
192
l’homme en fuite devant son destin. Eh bien ! la
personne
à son tour n’est rien d’autre que l’attitude créatrice de l’homme. To
193
’homme, la masse n’a pas plus de puissance que la
personne
. Dans l’homme, le choix peut avoir lieu, effectivement. Et votre rôle
194
ut s’attacher qu’aux seules tâches immédiates. La
personne
, au contraire, de l’individu perdu dans l’Histoire, vit d’instant en
195
el est donc, nous dit-on, le fondement réel de la
personne
? Est-ce une vue philosophique ? Est-ce une attitude nietzschéenne ?
196
nstances particulières, une vocation personnelle.
Personne
et vocation ne sont point séparables. Et toutes deux ne sont possible
197
ence et engagement, ces trois mots définissent la
personne
, mais aussi ce que Jésus-Christ nous ordonne d’être : le prochain. Lo
198
el je vous laisse maintenant. Nous ne rencontrons
personne
au monde, avant d’avoir rencontré Dieu. 42. L’Histoire au sens hég
199
la guerre. Tout cela est assez connu, mais peu de
personnes
en tiennent compte. Si nous le répétons, c’est afin d’insister, une f
200
ls s’arrêtent à la dénonciation des moyens et des
personnes
. Le danger est beaucoup plus profond : il est dans la conception rati
201
oute philosophique : celle de l’individu et de la
personne
. Thèse I. — Considérer l’homme en tant qu’individu abstrait (princi
202
auté du paraître sur l’être. ⁂ Définitions. — La
personne
, c’est l’homme concret, c’est-à-dire l’homme engagé dans le conflit v
203
t vital qui l’unit et l’oppose à son prochain. La
personne
, c’est l’homme en tant qu’il a une vocation particulière dans la soci
204
iété. Thèse II. — Considérer l’homme en tant que
personne
et fonder sur cette personne toutes les institutions, c’est reconnaît
205
l’homme en tant que personne et fonder sur cette
personne
toutes les institutions, c’est reconnaître la nature concrète de l’ho
206
poir sur une réalité déjà utopique elle-même. Les
personnes
existent, bien que brimées. L’individu n’a jamais existé qu’à l’état
207
Pour nous, la véritable cellule sociale, c’est la
personne
, et non point la famille, qui lui est subordonnée. La personne, telle
208
non point la famille, qui lui est subordonnée. La
personne
, telle que nous venons de la définir9, n’est pas un état, mais un act
209
n’est pas un état, mais un acte. L’homme devient
personne
dans la mesure où il se manifeste concrètement, d’une façon qui lui e
210
s le monde abstrait et juridique de l’égalité, la
personne
s’enracine au contraire dans le concret d’une vocation. L’apparition
211
ans le concret d’une vocation. L’apparition de la
personne
est liée à l’apparition d’une tension. Car d’une part elle est déterm
212
son risque propre. Ainsi, la valeur suprême de la
personne
, c’est, à la limite, l’héroïsme. Nous savons bien que ce mot introdu
213
e l’État veut lui imposer. Le héros véritable, la
personne
dans sa pureté, c’est l’obstacle irréductible que rencontre le fascis
214
otestantisme du début de ce siècle accordait à la
personne
de Jésus une place à juste titre centrale, mais exclusive de toute do
215
pas un abus de langage que de prétendre voir une
personne
morale dont on récusait par avance les actes caractéristiques ? N’éta
216
ieu qui lui résiste. Elle est à l’intérieur de la
personne
. Elle est la personne même. Elle ne se résout pas dans une indignatio
217
lle est à l’intérieur de la personne. Elle est la
personne
même. Elle ne se résout pas dans une indignation ni dans une compréhe
218
d’une observation de cet ordre. Qu’est-ce que la
personne
, la singularité, la raison d’être d’un homme, sinon cette tension qu’
219
ux, imposait à la vue, comme l’image même de la «
personne
»12, et comme le symbole impérieux de cet Ordre nouveau qu’il annonça
220
déaliste de la matière, mais sur la révolte de la
personne
contre l’envahissante prolétarisation. Ces deux livres sont au début
221
e de cet acte fondamental qui pour eux définit la
personne
. Si l’on admet, avec Marx et Proudhon, que la révolution consiste à s
222
s Cahiers du Sud, et repris dans Politique de la
personne
. f. Titre de l’ouvrage que publiera en 1936 Robert Aron, et dont Ro
223
ntre tous les êtres moraux et physiques. Il n’y a
personne
, je le pense, qui, laissant errer ses regards sur un horizon sans bor
224
n de leur absence insurmontable. Ramuz, mieux que
personne
, peut se passer d’avoir raison, puisqu’il a pour lui la Nature27. C’e
225
n se défendre ; mais comment le pourrait-il quand
personne
n’ose se plaindre comme il sied à un homme ? Parle, élève la voix, pa
226
s (mai 1934)r Combien existe-t-il en France de
personnes
intelligentes ? Pour le juger il ne faudrait sans doute pas se fier a
227
rriéristes littéraires ». Ce n’est un secret pour
personne
qu’ils contribuent pour beaucoup à déterminer le succès ou l’échec d’
228
mais K… ne parvient à l’instance suprême ; jamais
personne
d’ailleurs n’a pu y parvenir. À la fin du cauchemar, on le tue dans d
229
voir un destin ?i Le destin, c’est le fait d’une
personne
. Croire à la réalité du « destin » souverain de la masse, de la class
230
alités de l’État. Nous croyons à la liberté de la
Personne
. Je connais bien la réaction qui accueille d’ordinaire nos déclaratio
231
le, vous n’avez rien à proposer que votre chétive
personne
? Vous serez emportés comme les autres. Votre réaction “révolutionnai
232
vous dénoncez. Et d’ailleurs, qu’est-ce que cette
personne
dont vous nous rebattez les oreilles ? » J’ai vu de jeunes sympathisa
233
mes ; comment croiraient-ils à la puissance de la
personne
? C’est le « prolétariat » personnaliste. On s’occupera d’eux en temp
234
endre, attaquez. On vous dit : « Qu’est-ce que la
personne
? » Répondez : « Que sont ces mythes collectifs sous lesquels vous pr
235
, n’ont de réalité que celle qu’on leur prête. Si
personne
n’y croyait, ils n’existeraient pas. Dès que l’on croit à la personne
236
, ils n’existeraient pas. Dès que l’on croit à la
personne
, on limite effectivement leur pouvoir. Mais si ces mythes représenten
237
omme de toutes les démissions particulières, — la
personne
au contraire représente l’attitude créatrice, la vocation de l’homme.
238
’homme, la masse n’a pas plus de puissance que la
personne
. Et c’est dans l’homme qu’a lieu le choix, et non pas dans la rue, da
239
ire. Le lieu de toute décision qui crée, c’est la
personne
. Ici le rôle des jeunes intellectuels apparaît dans toute sa grandeur
240
la dictature du nombre et de l’irresponsable. La
personne
, au contraire de l’individu charrié par tous les destins collectifs e
241
au a pour mesure fondamentale cette réalité de la
personne
responsable. Tout notre système en découle, toutes nos revendications
242
och n’est pas de ceux pour qui la démission de la
personne
devant les déterminismes historiques tient lieu de méthode politique.
243
auteurs13. La première porte sur la notion de la
personne
, évidemment centrale pour la construction de Dandieu : « Une personne
244
centrale pour la construction de Dandieu : « Une
personne
est un homme qui unifie les diverses parties de lui-même à l’intérieu
245
rial ? La doctrine de l’Ordre nouveau définit une
personne
qui n’a rien à voir avec cet individu. Une personne qui n’est pas plu
246
rsonne qui n’a rien à voir avec cet individu. Une
personne
qui n’est pas plus l’homme naturel de Rousseau, comme le suppose Fern
247
nquête et rencontre, engagement et actualité. Une
personne
qui peut être définie comme le prochain de l’Évangile. La seconde obj
248
andez ne croit pas à l’existence concrète14 de la
personne
telle que nous la définissons. Elle n’est pour lui qu’un mythe, dont
249
’homme par excellence, la qualité créatrice de la
personne
. Je n’en vois pas de plus haute dans notre ordre, ni de plus digne de
250
hèse humaine n’aura de droit sur nous en tant que
personnes
, en tant que vocations. Surtout, jamais un succès politique ne pourra
251
ques qui revendiquent les droits supérieurs de la
personne
par rapport à l’ensemble ; mais encore il pourra et devra affirmer qu
252
évolution sans illusions. Droits supérieurs de la
personne
. Telles sont quelques-unes des formules que je proposais tout à l’heu
253
ations doctrinales : affirmation des droits de la
personne
humaine, toujours supérieurs à ceux de l’État, qui doit normalement l
254
nd toutes ses définitions à l’acte constituant la
personne
(l’individu engagé dans un conflit concret). Sur cette notion d’acte
255
iste, ou mieux communaliste. L’assimilation de la
personne
à un acte20, tel est donc le fait spirituel, le fait humain par excel
256
res du Mouvement : il y avait là une vingtaine de
personnes
, un pasteur, une bouchère, un banquier, une dactylo, un peintre juif
257
de music-hall dont la présence discrète n’étonna
personne
. De quoi s’agissait-il ? Ni de théologie, ni de problèmes sociaux, ni
258
élu dans le monde les petits et les méprisés”, et
personne
ne rit ! »56. C’est alors que paraît le rire de Kierkegaard. Ce n’es
259
s qui se fuient, eux et leur vocation. Elle n’est
personne
, et tire de là son assurance dans le crime. « Il ne s’est pas trouvé
260
e femmes, dans l’illusion d’être une foule et que
personne
peut-être ne saurait dire qui l’avait fait ou qui avait commencé, cel
261
re tous, chacun croit qu’il s’agit des autres, et
personne
ne se sent atteint, mais si l’on parle au solitaire de son angoisse,
262
il y a d’une part les moralistes bourgeois — mais
personne
ne croit plus à la morale bourgeoise — d’autre part les immoralistes,
263
nt bien davantage de la gratuité de leurs drames.
Personne
ne croyant plus à rien — j’entends personne ne prouvant plus qu’il cr
264
ames. Personne ne croyant plus à rien — j’entends
personne
ne prouvant plus qu’il croit à l’essentiel de ce qu’il dit —, la crit
265
considéré dans sa vocation créatrice, — c’est la
personne
. Que la mesure de tout soit désormais dans la personne, et non plus d
266
nne. Que la mesure de tout soit désormais dans la
personne
, et non plus dans les intérêts d’un pouvoir ou d’une classe, voilà bi
267
re des hommes. » Nous dirons première heure de la
personne
. Ceux qui n’ont pas en eux cette mesure de l’homme, que pourraient-il
268
moyens d’expression leur importance de moyens. La
personne
est toujours originale quand elle est. Son seul souci est d’être, le
269
, et qu’à ma connaissance, tout au moins, presque
personne
encore n’en a parlé. Ce qui n’est pas très étonnant, d’ailleurs. Il s
270
absolue intransigeance morale : en un mot, sur la
personne
et sur les personnes ; c’est que l’Ordre nouveau affirme avec plus de
271
ce morale : en un mot, sur la personne et sur les
personnes
; c’est que l’Ordre nouveau affirme avec plus de rigueur et plus de c
272
nce surtout que tous les autres « le primat de la
personne
humaine sur toutes autres valeurs ou sur toutes nécessités ». Et ce r
274
ste à les toucher et à les voir. Car un objet que
personne
n’a vu ni touché appartient à la connaissance qu’on nomme abstraite,
275
sissables pour l’entendement. 5. L’acte est la
personne
Puisqu’il est manifeste que l’acte est le perpétuel auteur de notr
276
de cette image, autorisée par l’étymologie du mot
personne
, nous pouvons voir d’abord que de l’individu à la personne, la différ
277
nous pouvons voir d’abord que de l’individu à la
personne
, la différence est celle du figurant anonyme à l’acteur, de celui qui
278
s pouvons voir ensuite un premier caractère de la
personne
immédiatement lié aux conditions de son apparition, j’entends à la pr
279
n, j’entends à la présence et à l’engagement : la
personne
n’est jamais seule, elle est essentiellement en communication. Le fig
280
l n’est plus un isolé, mais un prochain. 6. La
personne
est une vocation Qu’on n’oublie pas que la scène du drame, tout bi
281
t que chacun peut voir qu’il existe, en fait, des
personnes
; cependant que chacun peut savoir en quoi consiste sa propre personn
282
que chacun peut savoir en quoi consiste sa propre
personne
. Ma personne, c’est ma présence au monde et à moi-même conjointement
283
ut savoir en quoi consiste sa propre personne. Ma
personne
, c’est ma présence au monde et à moi-même conjointement ; aux vrais o
284
de l’école : présence, événement, concret, acte,
personne
. À tel point que la vraie définition d’un de ces termes n’est pas ail
285
ndividu en acte, et qui devient à cet instant une
personne
. L’homme n’est un vrai sujet que parce qu’il est personnellement assu
286
n indescriptible que nous appelons l’éternel. La
personne
est le témoignage d’une vocation reçue et obéie. Je suis personne dan
287
témoignage d’une vocation reçue et obéie. Je suis
personne
dans la mesure où mon action relève de ma vocation, fût-ce au prix de
288
ncomparable de sujet ; si l’on admet enfin que la
personne
est proprement la sujétion de l’homme à l’éternel et de l’objet à l’h
289
rnel et de l’objet à l’homme, on peut dire que la
personne
est l’impensable incarnation de l’éternité dans le temps. La personne
290
sable incarnation de l’éternité dans le temps. La
personne
pure serait ainsi la coïncidence absolue et manifeste d’une vocation
291
lieu et place d’un individu. La psychologie de la
personne
parfaite se réduirait purement et simplement à son histoire, à l’énon
292
ustifiée en raison. D’où vient alors l’idée de la
personne
, et ce regret d’une dignité que la raison des peuples et des clercs s
293
accorde à révoquer en doute ? L’imagination de la
personne
à l’état pur resterait à nos yeux une espèce d’utopie ontologique, si
294
aite de Jésus-Christ est la limite atteinte de la
personne
dans l’histoire, le fait extrême, le concretissimum à partir duquel n
295
partir duquel nous puissions penser activement la
personne
, c’est-à-dire réduire la distance qui sépare notre vie de notre vocat
296
vocation. La foi au Christ, c’est la foi dans la
personne
par excellence : or, cette foi consiste en une action16. (Ce qui conf
297
rme nos propositions sur la nature actuelle de la
personne
). La foi au Christ est proprement ce qui « personnifie » le solitaire
298
tout », nous avons à connaître cette vérité de la
personne
: qu’elle est toute dans sa communication, laquelle doit être certifi
299
ertifiée par quelque signe matériel. L’idée d’une
personne
isolée ou n’entretenant avec les autres que des rapports distants et
300
iction in terminis. L’aspect communautaire de la
personne
, en vérité, ressort assez clairement de nos définitions, mais il peut
301
un processus d’isolation. Quel rôle peut jouer la
personne
dans cette image ? Peut-être celui de la valence, c’est-à-dire de la
302
laisser ce modèle mécanique, puisqu’aussi bien la
personne
en elle-même n’est passible d’aucune description objective. Par rappo
303
on objective. Par rapport à l’ensemble humain, la
personne
est par excellence le terme premier, dont dépend toute réalité collec
304
e de retomber ici dans un ordre contractuel où la
personne
abritée par la loi perde à la fois son risque et son pouvoir de créat
305
de création (démocratie libérale). Le droit de la
personne
à primer sur l’ensemble demeure indéfendable s’il n’est pas imposé pa
306
es nombres plus grands, du pouvoir prochain de la
personne
; il n’est rien s’il n’est pas l’extension naturelle du risque et du
307
abord des hommes présents les uns aux autres ? La
personne
ne sera pas au terme d’une société parfaite, pour la simple raison qu
308
t humain réel que par l’apparition première de la
personne
, fondement nécessaire et suffisant de toute communauté vivante et pro
309
ivante et progressive. 9. Deux négations de la
personne
Et maintenant, si nous savons ce que nous appelons : personne, si
310
maintenant, si nous savons ce que nous appelons :
personne
, si nous savons qu’elle est la lumière de nos lumières, et le soleil
311
, notre devoir est d’éclairer. À la lumière de la
personne
, on voit paraître la vérité de plusieurs doctrines humaines qui s’ent
312
et spiritualisme. Voici l’aspect de vérité que la
personne
éclaire en eux : le matérialisme a compris qu’il y a pour l’homme un
313
santé dans le matérialisme, et une humilité où la
personne
retrouve l’un des pôles de sa tension. Peut-être est-il plus difficil
314
t ce plan que nous avons quitté en définissant la
personne
comme un acte. Hors l’acte, la matière demeure abstraite ou tyranniqu
315
re se mesurent et se réalisent : la charité de la
personne
est d’ordonner ce corps-à-corps. 10. Le spirituel Descartes a d
316
ps. 10. Le spirituel Descartes a détruit la
personne
, ou plutôt son lieu naturel, en séparant le corps et l’âme : c’est qu
317
qu’il les a mal distingués. Du point de vue de la
personne
, le corps et l’âme sont deux aspects de l’homme concret, dont la natu
318
e l’idée du concret cesse d’être une idée, que la
personne
existe et que l’acte transforme. Ce qui témoigne en moi de l’indicibl
319
sa vocation, qu’un doute ; mais la fidélité de la
personne
n’est pas vaine. Dans la très confuse partie que nous menons, ignoran
320
pas de l’âme ni du corps. h. « Définition de la
personne
», Esprit, Paris, n° 27, décembre 1934, p. 368-382.
321
les affiches électorales : j’y vois la preuve que
personne
ne sait plus le prendre au sérieux. Gardons secrets nos élans vertueu
322
en effet sur la chance de l’homme concret, de la
personne
. Ils réputent abstraites ces « nécessités historiques » qui, selon l’
323
he et à droite pour justifier les trahisons de la
personne
, n’existent réellement qu’à partir du moment où l’homme n’existe plus
324
vent plus distinguer l’homme en tant qu’homme, la
personne
. L’aspect pathologique et proprement fiévreux des grands mouvements
325
des mythes collectivistes nés de la maladie de la
personne
. Puis il s’agit de retrouver une définition concrète de la personne.
326
s’agit de retrouver une définition concrète de la
personne
. Enfin de la traduire en institutions et coutumes. Ou, tout au moins,
327
pe de cohérence s’appelle la responsabilité de la
personne
humaine. En d’autres termes, c’est une politique dont chaque temps et
328
subordonnés à la défense et à l’affirmation de la
personne
, module universel de toutes les institutions. Cette politique s’oppos
329
eut être humanisé. Le but de la société, c’est la
personne
. On n’y atteindra jamais que par une politique établie dès le départ
330
rait que la Pensée s’en mêle. Il nous parle de la
personne
: il veut qu’elle soit la mesure de tout, mais il ajoute qu’elle est
331
. Ce n’est que très accessoirement l’histoire des
personnes
, de quelques génies, par exemple. Quand nous disons destin du siècle,
332
uvrait avec angoisse qu’elle n’avait plus rien ni
personne
à servir. C’est l’état le plus dégradant. On vit alors, chez les meil
333
raison d’être personnelle ? Voulons-nous être des
personnes
? Voilà le mot lâché. Je connais la réaction qui l’accueille. Hé quoi
334
ts, vous n’avez rien à proposer que votre chétive
personne
? Vous serez emportés comme les autres. Votre réaction est disproport
335
nnée au danger. Et d’ailleurs qu’est-ce que cette
personne
, dont on nous parle tant depuis quelques années dans les jeunes group
336
s cercles de L’Ordre nouveau ? Qu’est-ce que la
personne
? Permettez-moi de renverser la question : que sont ces dieux et ces
337
, n’ont de réalité que celle qu’on leur prête. Si
personne
n’y croyait, ils n’existeraient pas. Dès que l’on croit à la personne
338
, ils n’existeraient pas. Dès que l’on croit à la
personne
, on limite effectivement leur pouvoir. Mais si ces mythes représenten
339
omme de toutes les démissions particulières, — la
personne
au contraire représente l’attitude créatrice, la vocation de l’homme.
340
’homme, la masse n’a pas plus de puissance que la
personne
. Et c’est dans l’homme qu’a lieu le choix, et non pas dans la rue, da
341
ion. Le lieu de toute décision qui crée, c’est la
personne
. Et votre rôle d’étudiants, c’est-à-dire d’intellectuels, m’apparaît
342
ut s’attacher qu’aux seules tâches immédiates. La
personne
, au contraire de l’individu perdu dans l’Histoire, vit d’instant en i
343
el est donc, nous dit-on, le fondement réel de la
personne
? Est-ce une vue philosophique ? Est-ce une attitude nietzschéenne ?
344
nstances particulières, une vocation personnelle.
Personne
et vocation ne sont point séparables. Et toutes deux ne sont possible
345
ence et engagement, ces trois mots définissent la
personne
, mais aussi ce que Jésus-Christ nous ordonne d’être : le prochain. Lo
346
el je vous laisse maintenant. Nous ne rencontrons
personne
au monde, avant d’avoir rencontré Dieu. 12. Conférence donnée à Gen
347
Première question. — Vous parlez beaucoup de la
personne
… De mon temps, nous disions : individu. Les termes changent, selon le
348
oint de vue. Réponse. — J’en suis fâché, mais la
personne
dont je parle n’a rien à voir avec l’individu dont nous parlait le xi
349
Le langage courant confond volontiers individu et
personne
. Je ne pense pas qu’il y ait lieu de s’en féliciter, ni surtout d’en
350
e s’en réjouir. Si maintenant nous définissons la
personne
comme une vocation créatrice, la situation se renverse. La vocation d
351
ble ne peut exister qu’à partir du bien de chaque
personne
. Le bien de l’ensemble est comme une extension normale du bien partic
352
mme une extension normale du bien particulier. La
personne
est première ou n’est pas. Cela revient à dire, sur le plan politique
353
une machine destinée à subvenir à l’entretien des
personnes
. Privé de toute dignité mystique, il doit devenir un simple organe d’
354
’État. Tout au contraire, des lois fondées sur la
personne
sont obligées de tenir compte en premier lieu des diversités personne
355
d’État, il reste dans l’activité réelle de chaque
personne
, au sein de groupes d’autant plus forts qu’ils sont moins étendus. Pe
356
t-ce que cela signifie : « Fonder les lois sur la
personne
» ? Vous dites que personne égale vocation. Admettons. Mais vous trou
357
onder les lois sur la personne » ? Vous dites que
personne
égale vocation. Admettons. Mais vous trouverez un très grand nombre d
358
ces gens votre expression : fonder la loi sur la
personne
? Vous voyez les absurdités qu’on peut en tirer ! Il me semble qu’il
359
lté du personnalisme subsiste. Il y a très peu de
personnes
, et c’est pourtant sur elles qu’on veut fonder l’ordre public. Mais c
360
qu’on veut fonder l’ordre public. Mais ce peu de
personnes
existantes, n’est-ce pas déjà un avantage sur l’individualisme qui se
361
étant rien qu’un concept juridique. Il y a peu de
personnes
. Qu’est-ce que cela signifie ? Qu’il y a peu d’hommes qui acceptent l
362
ver son courage « personnel ». Il y a très peu de
personnes
. Mais la personne c’est l’humain par excellence. Fonder les lois sur
363
ersonnel ». Il y a très peu de personnes. Mais la
personne
c’est l’humain par excellence. Fonder les lois sur la personne, c’est
364
t l’humain par excellence. Fonder les lois sur la
personne
, c’est assurer la liberté d’action des hommes les plus humains, les p
365
er d’une démocratie minimum, exercée par quelques
personnes
en vue d’atteindre un maximum. Troisième question. — Il y a dans vot
366
aire, des lois souples, laissant à l’activité des
personnes
un certain jeu, supportent beaucoup plus facilement l’irruption de l’
367
d’obéissance. Cet acte justement qui fonde notre
personne
. La primauté du spirituel, c’est pratiquement la primauté de la perso
368
u spirituel, c’est pratiquement la primauté de la
personne
. La primauté de la personne, voilà la définition de la seule autorité
369
ent la primauté de la personne. La primauté de la
personne
, voilà la définition de la seule autorité réelle, rayonnante, et qui
370
me à la confusion courante de l’individu et de la
personne
. 17. Ceci demanderait quelques précisions. Dès que l’absolu auquel o
371
ce qu’il fait abstraction du facteur homme, de la
personne
, de l’origine concrète de toute révolution. Du point de vue tactique,
372
liberté avec de la nécessité, on ne crée pas des
personnes
par le moyen des dictatures, pas plus qu’on ne fait de l’éternité en
373
és chrétiennes, qui n’ont d’existence que pour la
personne
humaine, et qui supposent une Personne divine comme auteur. Si l’on r
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ue pour la personne humaine, et qui supposent une
Personne
divine comme auteur. Si l’on refuse cet acte de foi en la dialectique
375
sera capable de l’engendrer. Et si par exemple la
personne
humaine est comptée pour rien dans les suppositions fondamentales du
376
ain plus favorable à l’épanouissement futur de la
personne
. Quand on perd sur la personne, on ne peut pas se rattraper sur la qu
377
sement futur de la personne. Quand on perd sur la
personne
, on ne peut pas se rattraper sur la quantité, on ne peut pas gagner s