1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Simone Téry, L’Île des bardes (décembre 1925)
1 ats, un A.E., bien d’autres, ont su payer de leur personne . Effet, puisque l’héroïsme d’une révolution en faveur du passé, révol
2 1926, Articles divers (1924–1930). L’atmosphère d’Aubonne : 22-25 mars 1926 (mai 1926)
2 tenir l’équilibre des discussions et de sa propre personne . Et il y eut encore un dîner très démocratique pendant lequel le phil
3 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
3 immense. Il passe une possibilité de bonheur par personne et les devantures ne cherchent qu’à vous plaire. Chaque ruelle croisé
4 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
4 llard, les visages se cachent dans des fourrures, personne ne sait la richesse de ta vie…). J’écris ces choses. Puis, dans un an
5 le : ce sont les mêmes qui s’ignorent en tant que personnes . Comment se trouveraient-ils, n’existant pas ? (François Mauriac.) La
5 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
6 araître si perdu. Chaque fois qu’un paquet de dix personnes s’engouffrait dans la cage rouge et or et s’élevait, j’éprouvais un p
7 la vitre… Je montai. Il n’y avait que des dames. Personne ne parlait. La jeune femme qui s’était penchée vous ressemblait tant.
6 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’autre œil (février 1927)
8 . Et nous calculons qu’il s’agit de déranger 5000 personnes en huit soirées, et de les occuper quatre heures durant… Mais la visi
7 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Ô toi que j’eusse aimée… (mars 1927)
9 un de ces drames tout intérieurs dont il dit : «  Personne ne peut juger du drame qui se joue entre deux êtres, personne, pas mê
10 peut juger du drame qui se joue entre deux êtres, personne , pas même eux ». Dans ce roman, comme dans l’Âge d’or, un désenchante
8 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
11 ciel et onde se mêlent, et sait rendre mieux que personne la liquidité d’un lac, certaines atmosphères délavées et sourdes. « T
9 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Rainer Maria Rilke (décembre 1927)
12 ur Jaloux, de ce Jaloux qui sait parler mieux que personne des poètes scandinaves et des romantiques allemands parce qu’il parta
10 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
13 mbole du monde moderne, et le meilleur, parce que personne ne s’est approché plus que lui du type idéal de l’industriel et du ca
14 autres œuvres destinées à charmer les loisirs de personnes oisives et raffinées, réunies pour admirer mutuellement leur culture 
11 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
15 de comprendre… Mon voisin avait parlé tout haut ; personne pourtant ne se détournait. Comment pouvais-je être le seul à l’avoir
16 élégance très moderne. Il n’y avait dans toute sa personne rien de positivement démodé ; je n’eus même pas le sentiment de quoi
17 dans des autos ; en dix minutes, il n’y eut plus personne , la place s’éteignit. Mais Gérard ? Ses yeux s’étaient fixés intensém
12 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
18 sept sens de laquelle il convient de méditer : la personne se dissout dans l’eau des miroirs. Stéphane est en train de se perdr
13 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Cassou, La Clef des songes (août 1929)
19 oût 1929)az Après cet austère Pays qui n’est à personne paru l’année dernière — un livre assez troublant et qu’on a trop peu
20 uis plus tard encore, dans les songes des grandes personnes , — puis tous se perdent, comme des souvenirs, et l’on retrouve un peu
14 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Avant-propos
21 ente aucun parti, aucune firme. Je ne voyage pour personne . Je ne prétends pas même parler au nom de ma génération, ne m’étant p
22 s régler le compte sommairement. Cela n’empêchera personne de me resservir ces arguments, bien que dûment prévus et réduits à né
15 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
23 qui ressemble plus au souci quotidien des grandes personnes  ? Mais l’enfance est ailleurs. Je revois ce fond de jardin où l’on tr
24 x quatre, c’est stérile, mais ça ne fait de mal à personne , et de plus, toutes choses égales d’ailleurs, dans un certain domaine
16 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 2. Description du monstre
25 ue décrire l’école telle qu’on la voit. Après les personnes , le décor. La laideur des collèges n’est pas accidentelle. C’est cell
17 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
26 nte : cela tient pour une bonne part à ce que ces personnes ont les yeux faibles. Il serait plus juste de dire que la passion n’a
18 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 4. L’illusion réformiste
27 école. Je songe au maître antique, dont toute la personne était un enseignement, et qui n’avait pas des élèves, mais des discip
19 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
28 est plus que plat : il est creux.) Si beaucoup de personnes répondent oui, cela finira par créer un courant d’opinion. Et l’opini
29 tionnaire dans son activité publique sans que des personnes bien intentionnées viennent vous dire : « Mais Monsieur, M. Machin qu
20 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Avant-propos
30 ente aucun parti, aucune firme. Je ne voyage pour personne . Je ne prétends pas même parler au nom de ma génération, ne m’étant p
31 s régler le compte sommairement. Cela n’empêchera personne de me resservir ces arguments, bien que dûment prévus et réduits à né
21 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
32 qui ressemble plus au souci quotidien des grandes personnes  ? Mais l’enfance est ailleurs. Je revois ce fond de jardin où l’on tr
33 x quatre, c’est stérile, mais ça ne fait de mal à personne , et de plus, toutes choses égales d’ailleurs, dans un certain domaine
22 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 2. Description du monstre
34 ue décrire l’école telle qu’on la voit. Après les personnes , le décor. La laideur des « collèges » n’est pas accidentelle. C’est
23 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
35 nte : cela tient pour une bonne part à ce que ces personnes ont les yeux faibles. Il serait plus juste de dire que la passion n’a
24 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 4. L’illusion réformiste
36 école. Je songe au maître antique, dont toute la personne était un enseignement, et qui n’avait pas des élèves, mais des discip
25 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
37 est plus que plat : il est creux.) Si beaucoup de personnes répondent oui, cela finira par créer un courant d’opinion. Et l’opini
38 onnaire dans ses activités publiques sans que des personnes bien intentionnées viennent vous dire : « Mais Monsieur, M. Machin qu
26 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henri Michaux, Mes propriétés (mars 1930)
39 les animaux qui circulent. Un auteur qui n’imite personne court bientôt le risque de s’imiter soi-même : il semble au contraire
27 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
40 r que mes rapports de politesse distante avec les personnes qui ont dit, ne fût-ce qu’une fois en leur vie : « J’ai horreur de la
28 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
41 célèbre. 2. La recherche de l’objet inconnu Personne n’a mon adresse, je n’attends rien d’ailleurs ; tout à ma chance hong
42 ’une paire de babouches dans une mosquée vide que personne n’a plus l’idée de visiter. » Mais comment ne pas voir qu’un lieu qui
43 nc que je ne voyage qu’au hasard, et pour rien ni personne . Sur quoi : « Monsieur a du temps à perdre ! » s’écrie le lecteur, et
44 Donné à Bude. Le roi. » 10. Visite à Babits Personne , à ma connaissance, ne se plaint de ce qu’il y a peu de poètes par le
29 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
45 le rêve de l’enfant, c’est de devenir une grande personne . On me l’a dit, c’est vrai : cette ville historique est aussi l’autre
46 té générale dont tout le monde se réclame et dont personne ne vit… Et certes un tel amour est un amour mineur. Mais qui saura ja
30 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
47 principaux : J’avais vingt ans. Je ne laisserai personne dire que c’est le plus bel âge de la vie… — Où était placé notre mal 
48 M. Brunschvicg nous entretient n’est l’Esprit de personne . Je répondrai tout d’abord que c’est ou que cela veut être l’Esprit d
31 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
49 n’est-il en aucune mesure le signe de la vérité. Personne , peut-être, n’a répété avec autant de force que Baring le fameux, l’i
32 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
50 ude dans la contemplation de sommets assez rares. Personne , à notre connaissance, ne s’était risqué jusqu’ici dans pareille aven
51 s’était risqué jusqu’ici dans pareille aventure. Personne même n’avait signalé cette curieuse lacune de notre histoire littérai
52 eurs. Mais c’est là se contenter à bon marché, et personne ne croit plus à la vertu de simulacres à ce point galvaudés. (Un Mont
33 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
53 de la campagne. Il serait auprès de sa sœur, que personne n’aimait. Il décida de retourner chez lui la nuit même, et après s’êt
54 réactions. Une fois, désespéré, — « heureusement, personne ne regardait, il se jeta par terre sur la route, criant à son corps :
34 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
55 s jugent C’est un fait digne d’intérêt, et que personne , croyons-nous, n’a relevé, que les grands « succès » littéraires de l
35 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
56 réalisation ». Phrase qui n’imposera le silence à personne , mais fera prendre les armes à quelques-uns. Phrase cardinale, au seu
36 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
57 à dresser, contre la grandeur et l’humilité de la personne , l’orgueilleuse et épuisante adresse des ingénieurs. Notre humanisme
37 1932, Articles divers (1932-1935). Les « petits purs » (15 juin 1932)
58 résistance des faits, elle a son ressort dans la personne même, en tant que cette personne s’oppose à toutes les abstractions s
59 ressort dans la personne même, en tant que cette personne s’oppose à toutes les abstractions systématiques, qu’elles soient imp
38 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
60 n monde qui selon lui tend à la suppression de la personne humaine. Sa critique nous paraît pertinente, mais elle serait plus ef
61 uel capable de rendre une force offensive à cette personne humaine. Le choix des sujets abordés dans son livre montre un esprit
62 la notion bourgeoise de la vie, et payée — en la personne de ses grands maîtres — par l’État bourgeois. Les Chiens de garde 39,
39 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Ce chien, ton serviteur, par Rudyard Kipling (juillet 1932)
63 petits chiens qu’on habite tout par dehors et que personne s’occupe ». Dès la seconde page, c’est à pousser des cris de joie. Le
40 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Alexandre, par Klaus Mann (septembre 1932)
64 défaut de ce point de vue, c’est qu’il n’étonnera personne , alors qu’Alexandre est tout de même un phénomène assez bouleversant.
41 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Éloge de l’imprudence, par Marcel Jouhandeau (septembre 1932)
65 t-on parler réellement du mal, quand presque plus personne n’y croit avec sérieux, ni à l’enfer ? Quand personne ne déclare un B
66 onne n’y croit avec sérieux, ni à l’enfer ? Quand personne ne déclare un Bien si haut qu’on se fasse tuer pour ce Bien ? Ceci po
42 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
67 justice humaine désormais ne saurait l’esquiver. Personne n’a réfuté ces témoignages, cette plaidoirie. Le président n’avait ri
43 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
68 eux termes vrais, et assumés comme tels, c’est la personne . L’opposition de Proudhon et de Marx, sur le terrain économique, trad
69 s : elle n’est qu’une projection du conflit de la personne . Les marxistes nous accusent de mêler des notions « morales » — ainsi
70 ns « morales » — ainsi désignent-ils la notion de personne  ! — aux forces politiques et historiques qui selon eux déterminent en
71 que l’on ait, il faut pourtant reconnaître que la personne est un facteur « décisif », sinon suffisant, du processus révolutionn
72 aire, et que nier cette valeur « décisive » de la personne , c’est désarmer la révolution. Mais il y a plus. Si la personne est v
73 t désarmer la révolution. Mais il y a plus. Si la personne est véritablement l’élément décisif de la réalité humaine, toute révo
74 vaine qui se fonde sur des faits mortels pour la personne , même si « ces faits sont les faits » comme on voudrait nous le faire
75 aires profondes de la France. Cette révolte de la personne , c’est la révolte jacobine, c’est la révolte de 89, dans ce qu’elle g
76 ébat d’avoir un sens, un point d’application : la personne . Tel est en dernière analyse, le fondement, l’enjeu de la révolution
77 u’on manque de chefs. Parce qu’il n’y a plus de «  personnes  ». 23. Le succès du communisme serait-il « de nous rendre la vie de
44 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
78 de comprendre… Mon voisin avait parlé tout haut ; personne pourtant ne se détournait. Comment pouvais-je être le seul à l’avoir
79 élégance très moderne. Il n’y avait dans toute sa personne rien de positivement démodé ; je n’eus même pas le sentiment de quoi
80 les autos ; en un quart d’heure, il n’y eut plus personne , la place s’éteignit. Mais Gérard ? Ses yeux s’étaient fixés intensém
45 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
81 Vous mourrez avec elle.) Cependant, que de belles personnes — en vain ! Et quelle tenue. Ici l’on sait encore qu’un Américain n’e
82 ans le grand monde : plutôt des règles de jeu, et personne n’a l’idée d’y croire. Le pire mensonge est dans la vie réputée prati
83 rs les jardins.) Qu’il y ait eu ce regard, et que personne ne l’ait vu ! Ils ne savent plus que l’amour seul eût mérité ces fast
46 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
84 élèbre. ii La Recherche de l’objet inconnu Personne n’a mon adresse, je n’attends rien d’ailleurs ; tout à ma chance hong
85 ’une paire de babouches dans une mosquée vide que personne n’a plus l’idée de visiter. » Mais comment ne pas voir qu’un lieu qui
86 nc que je ne voyage qu’au hasard, et pour rien ni personne . Sur quoi : « Monsieur a du temps à perdre ! » s’écrie le lecteur, et
87 Donné à Bude. Le roi. » x Visite à Babits Personne , à ma connaissance, ne se plaint de ce qu’il y ait peu de poètes par
88 le rêve de l’enfant, c’est de devenir une grande personne . On me l’a dit, c’est vrai : cette ville historique est aussi l’autre
89 té générale dont tout le monde se réclame et dont personne ne vit. Et certes un tel amour est un amour mineur. Mais qui saura ja
47 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
90 paraît en relations concrètes.) 31 mai 1929 Personne n’a fabriqué autant de mots abstraits que les professeurs allemands,
48 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
91 d’Orange, et eut pour précepteur Pierre Bayle en personne , dont il se moque un peu, comme il convient. Ensuite, tout Schleierma
92 ives. Et regardez les têtes qui vous entoureront. Personne , croyez-m’en, de la race des cavaliers. Quant à savoir si cette class
49 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
93 r que des rapports de politesse distante avec les personnes qui ont pu dire, ne fut-ce qu’une fois en leur vie : « J’ai horreur d
50 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
94 Vous mourrez avec elle.) Cependant, que de belles personnes — en vain ! Et quelle tenue. Ici, plus qu’ailleurs, l’originalité est
95 ans le grand monde : plutôt des règles de jeu, et personne n’a l’idée d’y croire. Le pire mensonge est dans la vie réputée prati
96 rs les jardins.) Qu’il y ait eu ce regard, et que personne ne l’ait vu ! Ils ne savent plus que l’amour seul eût mérité ces fast
51 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
97 ge célèbre. La recherche de l’Objet inconnu Personne n’a mon adresse, je n’attends rien d’ailleurs ; tout à ma chance hong
98 ’une paire de babouches dans une mosquée vide que personne n’a plus l’idée de visiter. » Mais comment ne pas voir qu’un lieu qui
99 te. Donné à Bude. Le roi. » Visite à Babits Personne , à ma connaissance, ne se plaint de ce qu’il y ait peu de poètes par
100 le rêve de l’enfant, c’est de devenir une grande personne . On me l’a dit, c’est vrai : cette ville historique est aussi l’autre
101 té générale dont tout le monde se réclame et dont personne ne vit. Et certes un tel amour est un amour mineur. Mais qui saura ja
52 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
102 d’Orange, et eut pour précepteur Pierre Bayle en personne , dont il se moque un peu, comme il convient. Ensuite, tout Schleierma
103 asés par les Russes, sous prétexte de communisme. Personne n’a dénoncé ce crime, nul n’en ayant tiré profit. 11. Bras de mer
53 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
104 paraît en relations concrètes.) 31 mai 1929 Personne n’a fabriqué autant de mots abstraits que les professeurs allemands,
54 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
105 rist seul pourra nous sauver, lorsque le Malin en personne nous accusera au Jugement dernier. » Voilà les dimensions réelles qu’
106 rien sur sa valeur « en soi » ni sur la vôtre que personne ne peut mesurer. Mais dans cette relation, vous existez. J’aurai beau
107 éens, la police traque les hommes libres sans que personne ose dire pour quoi ni protester, et ce n’est plus qu’au marché noir q
108 ux moelles ? Car telle est bien l’alternative. Et personne ne peut deviner si c’est le matin ou la nuit qui approche. Mais chacu
55 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — V
109 les plus vastes patries n’ont jamais été vues par personne  : c’est l’esprit qui les croit comme il croit au passé, à la traditio
110 re intimité. Voilà un privilège qui ne peut gêner personne  ! Pourquoi ceux qui vivent pour l’avenir et dans les voies de l’ambit
56 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VII
111 t, la promenade est déserte et mon cœur assoiffé. Personne ne passe jamais, voilà la vie ! Mais si ce soir une femme venait à mo
57 1933, Articles divers (1932-1935). Sur un certain front unique (15 février 1933)
112 er 1933)d Ce n’est pas, Nizan, une querelle de personnes que je veux vous faire. Vous parlez au pluriel, en ce qui vous concer
58 1933, Esprit, articles (1932–1962). Protestants (mars 1933)
113 les plus « avancées » des professions de foi dont personne ne songe à contester l’opportunité. (Cette tolérance peut d’ailleurs
59 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
114 il ne serait poussé que par quelques-uns, rien ni personne ne pourra faire qu’il n’y ait eu cette preuve, aujourd’hui, d’une vol
60 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Solutions pratiques ? (mars 1933)
115 Solutions pratiques ? (mars 1933)c Beaucoup de personnes , après avoir lu notre premier cahier, nous ont écrit ceci : « Quelles
116 son contre quelqu’un : l’esprit de vérité n’est à personne . Bien souvent, parmi nous, on répond mal aux questions parce qu’on se
117 brassement général et sans condition, beaucoup de personnes auraient trouvé, qu’enfin ! nous apportions quelque chose de « positi
118 s la gravité du cas humain. Nous n’avons à guérir personne , mais à montrer que la maladie est sérieuse, si sérieuse qu’il serait
61 1933, Le Semeur, articles (1933–1949). Humanisme et christianisme (mars 1933)
119 de vivre, c’est-à-dire de lutter pour devenir une personne devant Dieu. Le succès de l’humanisme triomphant serait-il tout simpl
62 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Liberté ou chômage ? (mai 1933)
120 a commencé par les philosophes, le jour où, à la personne créatrice, ils ont substitué pour les besoins de leurs systèmes l’ind
121 ini. Du peuple on a fait une masse, — comme de la personne un numéro. De la patrie on a fait la nation, — et des attachements hu
122 tuellement réparatrice et proprement humaine : la personne . 1. But d’ailleurs de plus en plus irréel, car la mystique du trav
63 1933, Articles divers (1932-1935). « La jeunesse française devant l’Allemagne » [Réponse à une enquête] (mai 1933)
123 nous étonnerons alors des craintes du bon père : personne en France ne peut croire sérieusement aux vertus « révolutionnaires »
124 des tyrannies étatistes, au nom des droits de la personne . La France possède une tradition révolutionnaire personnaliste. C’est
125 a démocratie l’a sabotée, ruinée et trahie. De la personne elle a fait l’individu, ouvrant ainsi les voies aux collectivismes qu
126 fait la nation-carcan. Et de l’universalité de la personne , elle a permis qu’on tire l’internationalisme, c’est-à-dire la négati
127 ustification, mais d’une accusation. Au nom de la personne , seul fondement de l’universel, nous dénoncerons les tyrannies racist
128 s. Au nom de la patrie, lieu d’enracinement de la personne , nous dénoncerons les mystiques nationalistes et leurs guerres. Ainsi
64 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La Légion étrangère soviétique (juin 1933)
129 l’essentiel de la révolution, suppose et pose la personne , définie comme l’individu engagé dans le conflit créateur6. À cet eng
130 ce raisonnement, dans la bouche, il est vrai, de personnes que leur ignorance du marxisme excusait en partie. On croit toujours
131 déalistes qui parlent encore de l’esprit et de la personne . Ils repoussent tout ce qui suppose une « actualité » de la pensée :
132 ons prochainement dans un volume sur L’Acte et la Personne . b. « La Légion étrangère soviétique », L’Ordre nouveau, Paris, n° 2
65 1933, Esprit, articles (1932–1962). Loisir ou temps vide ? (juillet 1933)
133 uvegarder l’acte créateur, fondement humain de la personne , il faut légiférer à partir de cet acte. Il ne peut sortir d’un systè
66 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Dialectique des fins dernières (juillet 1933)
134 ns cesse renaissants que suscite l’exigence de la personne lorsqu’elle s’insère dans le donné hostile du monde ambiant. Elle ne
135 agement, mais bien vers l’acte créateur par où la personne accède à une plus dangereuse réalité. Ceci peut rappeler le jeune Heg
136 que. Le tragique s’évanouit, le choix s’élude, la personne se dissout dans un processus qui nie l’acte et le risque. Il n’y a pl
137 alectique fondée sur l’actualité permanente de la personne nous oppose d’une part à l’idéal bourgeois, synthèse eudémonique à l’
138 ? Et le rendement créateur de cette éthique de la personne , par quoi, au bout du temps, se trouve-t-il à son tour jugé ? Si l’on
67 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Spirituel d’abord (juillet 1933)
139 sable, à la masse et à l’individu abstrait sur la personne concrète. Machiniste et productiviste, elle consacre la pire gradatio
140 ude idéologique qui entraîne la destruction de la personne , il est nécessaire de rompre. Tel est pour nous le premier acte : spi
141 liberté. On nous a reproché de ne pas définir la personne qui est à l’origine de toute notre construction. Répétons donc que po
142 re construction. Répétons donc que pour nous : la personne c’est l’individu engagé dans le conflit créateur. Conflit qui se réso
143 générateurs de créations nouvelles. L’acte et la personne apparaissent ainsi indivisibles. Tel est le fondement de toute dignit
144 ttre les institutions aux exigences vitales de la personne concrète.   IV — Aucune confusion ne nous paraît dès lors possible en
145 est la liberté, le risque. L’autorité vient de la personne , non de ce qui lui est le plus opposé. Il n’y a pas d’autres révoluti
146 s le pouvoir des « idées », mais bien celui de la personne , de l’acte qui la pose et qui l’oppose aux résistances ambiantes. Nou
147 décadence caractérisée, l’état de démission de la personne devant les mécanismes créés par d’autres. Alors le pouvoir efficace e
68 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Les parlementaires contre le Parlement (octobre 1933)
148 inente de notre parlement. Aux républicains (mais personne n’emploie ce mot, ce qui a permis de ne pas percevoir le passage du t
149 ge du temps où tout le inonde l’était au temps où personne ne l’est plus), aux républicains attardés et indulgents qui disent :
150 r des lois qui désorganisent tout sans satisfaire personne . Dans la vie familiale ou individuelle elle-même enfin, tout effort c
69 1933, Articles divers (1932-1935). Jeune Europe (4 décembre 1933)
151 de l’économie, la primauté de l’inhumain sur les personnes  ? L’État, le standard, l’industrialisation, voilà bien les « vieilles
70 1933, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)
152 ntingences humaines, et qui interroge virilement. Personne n’est plus loin de « l’inquiétude » ou de l’emballement. Barth est l’
153 t dressé dans une protestation retentissante, que personne n’a osé faire taire. Son manifeste n’est pas seulement un témoignage
71 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Positions d’attaque (décembre 1933)
154 d’énergie » permanente de la révolution, c’est la personne humaine telle que nous l’avons définie. 5° Dans l’« Ordre nouveau »,
155 egrés le conflit et la tension qui définissent la personne en acte. 6° Ces institutions sont : — dans le domaine politique : la
72 1933, Articles divers (1932-1935). Positions d’attaque pour l’ordre nouveau (décembre 1933)
156 es nos constructions à un fait humain central, la personne — telle que nous la définirons tout à l’heure — ou mieux encore, le c
157 ne prennent leur vrai sens que dans le plan de la personne , où nous les reposons. Prenons par exemple le problème du « minimum d
158 térielle ne prend son sens que dans le plan de la personne qui est, nous allons le voir, le plan de la liberté créatrice ; que c
159 e peut être défini correctement qu’à partir de la personne  ; que seule la doctrine personnaliste, parce qu’elle le transcende et
160 le nécessairement simplifiée. Nous définissons la personne comme un acte et non pas comme un donné physique ou moral, matériel o
161 donné physique ou moral, matériel ou abstrait. La personne , c’est l’individu engagé dans un conflit créateur avec lui-même d’abo
162 développement. En second lieu, la doctrine de la personne nous oppose à tout soviétisme stalinien. Il est trop facile, en effet
163 d’autre part l’universalisme issu directement des personnes et qui pourrait se concrétiser dans un organe central, d’autorité pur
164 ine, le minimum de vie matérielle qui permet à la personne de courir sa chance. Nous ne pouvons songer à développer ici ces thèm
165 d’énergie » permanente de la révolution, c’est la personne humaine telle que nous l’avons définie. 5° Dans « l’Ordre nouveau »,
166 egrés le conflit et la tension qui définissent la personne en acte. 6° Ces institutions sont : — dans le domaine politique : la
73 1933, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Petites notes sur les vérités éternelles (1932-1933)
167 le de tous les professeurs de philosophie, à quoi personne ne peut songer sérieusement. On trouva des solutions élégantes. D’une
74 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Grammaire de la personne (janvier 1934)
168 Grammaire de la personne (janvier 1934)f L’individu, tel que les libéraux — en politique —
169 i n’a pas de prochain et qui n’est le prochain de personne . Ou encore, comme le dit Keyserling, c’est l’homme pour lequel le pro
170 voudrions montrer ici d’une part l’identité de la personne , telle qu’on peut l’opposer à cet individu, et du prochain, tel que l
171 s.   Le lieu de toute décision qui crée, c’est la personne . Toute l’agitation du monde n’est rien de plus qu’une certaine questi
172 me. Ramener la question sociale aux limites de la personne , c’est constater que la question sociale, en tant qu’elle est questio
173 vue, cette image, soient pour moi une « deuxième personne  », un tu sujet d’une parole qui m’advient6. On voudrait nous faire cr
174 ritable entre les hommes, c’est la communauté des personnes responsables. Mais la communauté n’est rien de plus que les personnes
175 es. Mais la communauté n’est rien de plus que les personnes  : elle n’est que l’expression de leurs rapports spécifiques. Elle a s
176 rts spécifiques. Elle a son centre en chacune des personnes qui la composent, et n’est pas définie par autre chose que par ce cen
177 le prochain. Il a cessé d’être un des pôles de la personne . Le nous n’est rien qu’un biais, c’est un tu sans visage et qui vient
178 tisans du nous, en vérité, ont fait erreur sur la personne . Si la personne est la mise en question d’un je par un tu, donc une r
179 en vérité, ont fait erreur sur la personne. Si la personne est la mise en question d’un je par un tu, donc une rencontre, cette
180 i, où tu m’atteins en moi, que nous devenons deux personnes , et l’un pour l’autre le prochain. Ainsi le phénomène personnel deme
181 fin que s’opère l’acte d’une communion réelle. La personne est un lieu d’héroïsme, et cela signifie qu’elle est le lieu, l’origi
182 ncarnation, de toute création, de tout risque. La personne est aussi, par conséquent, l’individu moral, l’individu social par ex
183 i l’on se réfère au rapport primitif qui fonde la personne humaine : le rapport de l’homme à son Créateur. Le Droit romain a peu
184 utre « isme » qu’on voudra. f. « Grammaire de la personne  », Hic et Nunc, Paris, n° 5, janvier 1934, p. 18-23. Une note ajoute 
75 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). D’un humour romand (24 février 1934)
185 é qu’on lui a faite, et qui lui vaut l’estime des personnes de sens. Mais après tout, ne serait-il pas étrange d’apporter des pre
76 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
186 . Ce n’est que très accessoirement l’histoire des personnes , de quelques génies, par exemple. Quand nous disons destin du siècle,
187 uvrait avec angoisse qu’elle n’avait plus rien ni personne à servir. C’est l’état le plus dégradant qui soit. On vit alors, chez
188 raison d’être personnelle ? Voulons-nous être des personnes  ? Voilà le mot lâché. Je connais la réaction qui l’accueille. Hé quoi
189 ts, vous n’avez rien à proposer que votre chétive personne  ? Vous serez emportés comme les autres. Votre réaction est disproport
190 nnée au danger. Et d’ailleurs qu’est-ce que cette personne , dont on nous parle tant depuis quelques années dans les jeunes group
191 les cercles de L’Ordre nouveau. Qu’est-ce que la personne  ? Permettez-moi de renverser la question : Qu’est-ce que ces dieux et
192 l’homme en fuite devant son destin. Eh bien ! la personne à son tour n’est rien d’autre que l’attitude créatrice de l’homme. To
193 ’homme, la masse n’a pas plus de puissance que la personne . Dans l’homme, le choix peut avoir lieu, effectivement. Et votre rôle
194 ut s’attacher qu’aux seules tâches immédiates. La personne , au contraire, de l’individu perdu dans l’Histoire, vit d’instant en
195 el est donc, nous dit-on, le fondement réel de la personne  ? Est-ce une vue philosophique ? Est-ce une attitude nietzschéenne ?
196 nstances particulières, une vocation personnelle. Personne et vocation ne sont point séparables. Et toutes deux ne sont possible
197 ence et engagement, ces trois mots définissent la personne , mais aussi ce que Jésus-Christ nous ordonne d’être : le prochain. Lo
198 el je vous laisse maintenant. Nous ne rencontrons personne au monde, avant d’avoir rencontré Dieu. 42. L’Histoire au sens hég
77 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Communauté révolutionnaire (février 1934)
199 la guerre. Tout cela est assez connu, mais peu de personnes en tiennent compte. Si nous le répétons, c’est afin d’insister, une f
200 ls s’arrêtent à la dénonciation des moyens et des personnes . Le danger est beaucoup plus profond : il est dans la conception rati
201 oute philosophique : celle de l’individu et de la personne . Thèse I. — Considérer l’homme en tant qu’individu abstrait (princi
202 auté du paraître sur l’être. ⁂ Définitions. — La personne , c’est l’homme concret, c’est-à-dire l’homme engagé dans le conflit v
203 t vital qui l’unit et l’oppose à son prochain. La personne , c’est l’homme en tant qu’il a une vocation particulière dans la soci
204 iété. Thèse II. — Considérer l’homme en tant que personne et fonder sur cette personne toutes les institutions, c’est reconnaît
205 l’homme en tant que personne et fonder sur cette personne toutes les institutions, c’est reconnaître la nature concrète de l’ho
206 poir sur une réalité déjà utopique elle-même. Les personnes existent, bien que brimées. L’individu n’a jamais existé qu’à l’état
207 Pour nous, la véritable cellule sociale, c’est la personne , et non point la famille, qui lui est subordonnée. La personne, telle
208 non point la famille, qui lui est subordonnée. La personne , telle que nous venons de la définir9, n’est pas un état, mais un act
209 n’est pas un état, mais un acte. L’homme devient personne dans la mesure où il se manifeste concrètement, d’une façon qui lui e
210 s le monde abstrait et juridique de l’égalité, la personne s’enracine au contraire dans le concret d’une vocation. L’apparition
211 ans le concret d’une vocation. L’apparition de la personne est liée à l’apparition d’une tension. Car d’une part elle est déterm
212 son risque propre. Ainsi, la valeur suprême de la personne , c’est, à la limite, l’héroïsme. Nous savons bien que ce mot introdu
213 e l’État veut lui imposer. Le héros véritable, la personne dans sa pureté, c’est l’obstacle irréductible que rencontre le fascis
78 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). L’Humanité de Jésus d’après Calvin, par Max Dominicé (24 mars 1934)
214 otestantisme du début de ce siècle accordait à la personne de Jésus une place à juste titre centrale, mais exclusive de toute do
215 pas un abus de langage que de prétendre voir une personne morale dont on récusait par avance les actes caractéristiques ? N’éta
79 1934, Présence, articles (1932–1946). L’œuvre et la mort d’Arnaud Dandieu (1934)
216 ieu qui lui résiste. Elle est à l’intérieur de la personne . Elle est la personne même. Elle ne se résout pas dans une indignatio
217 lle est à l’intérieur de la personne. Elle est la personne même. Elle ne se résout pas dans une indignation ni dans une compréhe
218 d’une observation de cet ordre. Qu’est-ce que la personne , la singularité, la raison d’être d’un homme, sinon cette tension qu’
219 ux, imposait à la vue, comme l’image même de la «  personne  »12, et comme le symbole impérieux de cet Ordre nouveau qu’il annonça
220 déaliste de la matière, mais sur la révolte de la personne contre l’envahissante prolétarisation. Ces deux livres sont au début
221 e de cet acte fondamental qui pour eux définit la personne . Si l’on admet, avec Marx et Proudhon, que la révolution consiste à s
222 s Cahiers du Sud, et repris dans Politique de la personne . f. Titre de l’ouvrage que publiera en 1936 Robert Aron, et dont Ro
80 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
223 ntre tous les êtres moraux et physiques. Il n’y a personne , je le pense, qui, laissant errer ses regards sur un horizon sans bor
81 1934, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Taille de l’homme, par C. F. Ramuz (avril 1934)
224 n de leur absence insurmontable. Ramuz, mieux que personne , peut se passer d’avoir raison, puisqu’il a pour lui la Nature27. C’e
82 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Quelques œuvres et une biographie de Kierkegaard (26 mai 1934)
225 n se défendre ; mais comment le pourrait-il quand personne n’ose se plaindre comme il sied à un homme ? Parle, élève la voix, pa
83 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
226 s (mai 1934)r Combien existe-t-il en France de personnes intelligentes ? Pour le juger il ne faudrait sans doute pas se fier a
227 rriéristes littéraires ». Ce n’est un secret pour personne qu’ils contribuent pour beaucoup à déterminer le succès ou l’échec d’
84 1934, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Procès, par Franz Kafka (mai 1934)
228 mais K… ne parvient à l’instance suprême ; jamais personne d’ailleurs n’a pu y parvenir. À la fin du cauchemar, on le tue dans d
85 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Destin du siècle ou destin de l’homme ? (mai 1934)
229 voir un destin ?i Le destin, c’est le fait d’une personne . Croire à la réalité du « destin » souverain de la masse, de la class
230 alités de l’État. Nous croyons à la liberté de la Personne . Je connais bien la réaction qui accueille d’ordinaire nos déclaratio
231 le, vous n’avez rien à proposer que votre chétive personne  ? Vous serez emportés comme les autres. Votre réaction “révolutionnai
232 vous dénoncez. Et d’ailleurs, qu’est-ce que cette personne dont vous nous rebattez les oreilles ? » J’ai vu de jeunes sympathisa
233 mes ; comment croiraient-ils à la puissance de la personne  ? C’est le « prolétariat » personnaliste. On s’occupera d’eux en temp
234 endre, attaquez. On vous dit : « Qu’est-ce que la personne  ? » Répondez : « Que sont ces mythes collectifs sous lesquels vous pr
235 , n’ont de réalité que celle qu’on leur prête. Si personne n’y croyait, ils n’existeraient pas. Dès que l’on croit à la personne
236 , ils n’existeraient pas. Dès que l’on croit à la personne , on limite effectivement leur pouvoir. Mais si ces mythes représenten
237 omme de toutes les démissions particulières, — la personne au contraire représente l’attitude créatrice, la vocation de l’homme.
238 ’homme, la masse n’a pas plus de puissance que la personne . Et c’est dans l’homme qu’a lieu le choix, et non pas dans la rue, da
239 ire. Le lieu de toute décision qui crée, c’est la personne . Ici le rôle des jeunes intellectuels apparaît dans toute sa grandeur
240 la dictature du nombre et de l’irresponsable. La personne , au contraire de l’individu charrié par tous les destins collectifs e
241 au a pour mesure fondamentale cette réalité de la personne responsable. Tout notre système en découle, toutes nos revendications
242 och n’est pas de ceux pour qui la démission de la personne devant les déterminismes historiques tient lieu de méthode politique.
86 1934, Articles divers (1932-1935). La Révolution nécessaire, par Arnaud Dandieu et Robert Aron (juin 1934)
243 auteurs13. La première porte sur la notion de la personne , évidemment centrale pour la construction de Dandieu : « Une personne
244 centrale pour la construction de Dandieu : « Une personne est un homme qui unifie les diverses parties de lui-même à l’intérieu
245 rial ? La doctrine de l’Ordre nouveau définit une personne qui n’a rien à voir avec cet individu. Une personne qui n’est pas plu
246 rsonne qui n’a rien à voir avec cet individu. Une personne qui n’est pas plus l’homme naturel de Rousseau, comme le suppose Fern
247 nquête et rencontre, engagement et actualité. Une personne qui peut être définie comme le prochain de l’Évangile. La seconde obj
248 andez ne croit pas à l’existence concrète14 de la personne telle que nous la définissons. Elle n’est pour lui qu’un mythe, dont
249 ’homme par excellence, la qualité créatrice de la personne . Je n’en vois pas de plus haute dans notre ordre, ni de plus digne de
87 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
250 hèse humaine n’aura de droit sur nous en tant que personnes , en tant que vocations. Surtout, jamais un succès politique ne pourra
251 ques qui revendiquent les droits supérieurs de la personne par rapport à l’ensemble ; mais encore il pourra et devra affirmer qu
252 évolution sans illusions. Droits supérieurs de la personne . Telles sont quelques-unes des formules que je proposais tout à l’heu
253 ations doctrinales : affirmation des droits de la personne humaine, toujours supérieurs à ceux de l’État, qui doit normalement l
254 nd toutes ses définitions à l’acte constituant la personne (l’individu engagé dans un conflit concret). Sur cette notion d’acte
255 iste, ou mieux communaliste. L’assimilation de la personne à un acte20, tel est donc le fait spirituel, le fait humain par excel
88 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le mouvement des groupes — Kagawa (4 août 1934)
256 res du Mouvement : il y avait là une vingtaine de personnes , un pasteur, une bouchère, un banquier, une dactylo, un peintre juif
257 de music-hall dont la présence discrète n’étonna personne . De quoi s’agissait-il ? Ni de théologie, ni de problèmes sociaux, ni
89 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
258 élu dans le monde les petits et les méprisés”, et personne ne rit ! »56. C’est alors que paraît le rire de Kierkegaard. Ce n’es
259 s qui se fuient, eux et leur vocation. Elle n’est personne , et tire de là son assurance dans le crime. « Il ne s’est pas trouvé
260 e femmes, dans l’illusion d’être une foule et que personne peut-être ne saurait dire qui l’avait fait ou qui avait commencé, cel
261 re tous, chacun croit qu’il s’agit des autres, et personne ne se sent atteint, mais si l’on parle au solitaire de son angoisse,
90 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
262 il y a d’une part les moralistes bourgeois — mais personne ne croit plus à la morale bourgeoise — d’autre part les immoralistes,
263 nt bien davantage de la gratuité de leurs drames. Personne ne croyant plus à rien — j’entends personne ne prouvant plus qu’il cr
264 ames. Personne ne croyant plus à rien — j’entends personne ne prouvant plus qu’il croit à l’essentiel de ce qu’il dit —, la crit
265 considéré dans sa vocation créatrice, — c’est la personne . Que la mesure de tout soit désormais dans la personne, et non plus d
266 nne. Que la mesure de tout soit désormais dans la personne , et non plus dans les intérêts d’un pouvoir ou d’une classe, voilà bi
267 re des hommes. » Nous dirons première heure de la personne . Ceux qui n’ont pas en eux cette mesure de l’homme, que pourraient-il
268 moyens d’expression leur importance de moyens. La personne est toujours originale quand elle est. Son seul souci est d’être, le
91 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kasimir Edschmid, Destin allemand (octobre 1934)
269 , et qu’à ma connaissance, tout au moins, presque personne encore n’en a parlé. Ce qui n’est pas très étonnant, d’ailleurs. Il s
92 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plans de réforme (octobre 1934)
270 absolue intransigeance morale : en un mot, sur la personne et sur les personnes ; c’est que l’Ordre nouveau affirme avec plus de
271 ce morale : en un mot, sur la personne et sur les personnes  ; c’est que l’Ordre nouveau affirme avec plus de rigueur et plus de c
272 nce surtout que tous les autres « le primat de la personne humaine sur toutes autres valeurs ou sur toutes nécessités ». Et ce r
93 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
273 Définition de la personne (décembre 1934)h L’auteur de cet essai fait partie du comité direc
274 ste à les toucher et à les voir. Car un objet que personne n’a vu ni touché appartient à la connaissance qu’on nomme abstraite,
275 sissables pour l’entendement. 5. L’acte est la personne Puisqu’il est manifeste que l’acte est le perpétuel auteur de notr
276 de cette image, autorisée par l’étymologie du mot personne , nous pouvons voir d’abord que de l’individu à la personne, la différ
277 nous pouvons voir d’abord que de l’individu à la personne , la différence est celle du figurant anonyme à l’acteur, de celui qui
278 s pouvons voir ensuite un premier caractère de la personne immédiatement lié aux conditions de son apparition, j’entends à la pr
279 n, j’entends à la présence et à l’engagement : la personne n’est jamais seule, elle est essentiellement en communication. Le fig
280 l n’est plus un isolé, mais un prochain. 6. La personne est une vocation Qu’on n’oublie pas que la scène du drame, tout bi
281 t que chacun peut voir qu’il existe, en fait, des personnes  ; cependant que chacun peut savoir en quoi consiste sa propre personn
282 que chacun peut savoir en quoi consiste sa propre personne . Ma personne, c’est ma présence au monde et à moi-même conjointement 
283 ut savoir en quoi consiste sa propre personne. Ma personne , c’est ma présence au monde et à moi-même conjointement ; aux vrais o
284 de l’école : présence, événement, concret, acte, personne . À tel point que la vraie définition d’un de ces termes n’est pas ail
285 ndividu en acte, et qui devient à cet instant une personne . L’homme n’est un vrai sujet que parce qu’il est personnellement assu
286 n indescriptible que nous appelons l’éternel. La personne est le témoignage d’une vocation reçue et obéie. Je suis personne dan
287 témoignage d’une vocation reçue et obéie. Je suis personne dans la mesure où mon action relève de ma vocation, fût-ce au prix de
288 ncomparable de sujet ; si l’on admet enfin que la personne est proprement la sujétion de l’homme à l’éternel et de l’objet à l’h
289 rnel et de l’objet à l’homme, on peut dire que la personne est l’impensable incarnation de l’éternité dans le temps. La personne
290 sable incarnation de l’éternité dans le temps. La personne pure serait ainsi la coïncidence absolue et manifeste d’une vocation
291 lieu et place d’un individu. La psychologie de la personne parfaite se réduirait purement et simplement à son histoire, à l’énon
292 ustifiée en raison. D’où vient alors l’idée de la personne , et ce regret d’une dignité que la raison des peuples et des clercs s
293 accorde à révoquer en doute ? L’imagination de la personne à l’état pur resterait à nos yeux une espèce d’utopie ontologique, si
294 aite de Jésus-Christ est la limite atteinte de la personne dans l’histoire, le fait extrême, le concretissimum à partir duquel n
295 partir duquel nous puissions penser activement la personne , c’est-à-dire réduire la distance qui sépare notre vie de notre vocat
296 vocation. La foi au Christ, c’est la foi dans la personne par excellence : or, cette foi consiste en une action16. (Ce qui conf
297 rme nos propositions sur la nature actuelle de la personne ). La foi au Christ est proprement ce qui « personnifie » le solitaire
298 tout », nous avons à connaître cette vérité de la personne  : qu’elle est toute dans sa communication, laquelle doit être certifi
299 ertifiée par quelque signe matériel. L’idée d’une personne isolée ou n’entretenant avec les autres que des rapports distants et
300 iction in terminis. L’aspect communautaire de la personne , en vérité, ressort assez clairement de nos définitions, mais il peut
301 un processus d’isolation. Quel rôle peut jouer la personne dans cette image ? Peut-être celui de la valence, c’est-à-dire de la
302 laisser ce modèle mécanique, puisqu’aussi bien la personne en elle-même n’est passible d’aucune description objective. Par rappo
303 on objective. Par rapport à l’ensemble humain, la personne est par excellence le terme premier, dont dépend toute réalité collec
304 e de retomber ici dans un ordre contractuel où la personne abritée par la loi perde à la fois son risque et son pouvoir de créat
305 de création (démocratie libérale). Le droit de la personne à primer sur l’ensemble demeure indéfendable s’il n’est pas imposé pa
306 es nombres plus grands, du pouvoir prochain de la personne  ; il n’est rien s’il n’est pas l’extension naturelle du risque et du
307 abord des hommes présents les uns aux autres ? La personne ne sera pas au terme d’une société parfaite, pour la simple raison qu
308 t humain réel que par l’apparition première de la personne , fondement nécessaire et suffisant de toute communauté vivante et pro
309 ivante et progressive. 9. Deux négations de la personne Et maintenant, si nous savons ce que nous appelons : personne, si
310 maintenant, si nous savons ce que nous appelons : personne , si nous savons qu’elle est la lumière de nos lumières, et le soleil
311 , notre devoir est d’éclairer. À la lumière de la personne , on voit paraître la vérité de plusieurs doctrines humaines qui s’ent
312 et spiritualisme. Voici l’aspect de vérité que la personne éclaire en eux : le matérialisme a compris qu’il y a pour l’homme un
313 santé dans le matérialisme, et une humilité où la personne retrouve l’un des pôles de sa tension. Peut-être est-il plus difficil
314 t ce plan que nous avons quitté en définissant la personne comme un acte. Hors l’acte, la matière demeure abstraite ou tyranniqu
315 re se mesurent et se réalisent : la charité de la personne est d’ordonner ce corps-à-corps. 10. Le spirituel Descartes a d
316 ps. 10. Le spirituel Descartes a détruit la personne , ou plutôt son lieu naturel, en séparant le corps et l’âme : c’est qu
317 qu’il les a mal distingués. Du point de vue de la personne , le corps et l’âme sont deux aspects de l’homme concret, dont la natu
318 e l’idée du concret cesse d’être une idée, que la personne existe et que l’acte transforme. Ce qui témoigne en moi de l’indicibl
319 sa vocation, qu’un doute ; mais la fidélité de la personne n’est pas vaine. Dans la très confuse partie que nous menons, ignoran
320 pas de l’âme ni du corps. h. « Définition de la personne  », Esprit, Paris, n° 27, décembre 1934, p. 368-382.
94 1934, Politique de la personne. Introduction — L’engagement politique
321 les affiches électorales : j’y vois la preuve que personne ne sait plus le prendre au sérieux. Gardons secrets nos élans vertueu
95 1934, Politique de la personne. Introduction — Le vrai pouvoir des intellectuels et son usage
322 en effet sur la chance de l’homme concret, de la personne . Ils réputent abstraites ces « nécessités historiques » qui, selon l’
323 he et à droite pour justifier les trahisons de la personne , n’existent réellement qu’à partir du moment où l’homme n’existe plus
324 vent plus distinguer l’homme en tant qu’homme, la personne . L’aspect pathologique et proprement fiévreux des grands mouvements
325 des mythes collectivistes nés de la maladie de la personne . Puis il s’agit de retrouver une définition concrète de la personne.
326 s’agit de retrouver une définition concrète de la personne . Enfin de la traduire en institutions et coutumes. Ou, tout au moins,
96 1934, Politique de la personne. Introduction — Pour une politique à hauteur d’homme
327 pe de cohérence s’appelle la responsabilité de la personne humaine. En d’autres termes, c’est une politique dont chaque temps et
328 subordonnés à la défense et à l’affirmation de la personne , module universel de toutes les institutions. Cette politique s’oppos
329 eut être humanisé. Le but de la société, c’est la personne . On n’y atteindra jamais que par une politique établie dès le départ
97 1934, Politique de la personne. Introduction — En dernier ressort
330 rait que la Pensée s’en mêle. Il nous parle de la personne  : il veut qu’elle soit la mesure de tout, mais il ajoute qu’elle est
98 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
331 . Ce n’est que très accessoirement l’histoire des personnes , de quelques génies, par exemple. Quand nous disons destin du siècle,
332 uvrait avec angoisse qu’elle n’avait plus rien ni personne à servir. C’est l’état le plus dégradant. On vit alors, chez les meil
333 raison d’être personnelle ? Voulons-nous être des personnes  ? Voilà le mot lâché. Je connais la réaction qui l’accueille. Hé quoi
334 ts, vous n’avez rien à proposer que votre chétive personne  ? Vous serez emportés comme les autres. Votre réaction est disproport
335 nnée au danger. Et d’ailleurs qu’est-ce que cette personne , dont on nous parle tant depuis quelques années dans les jeunes group
336 s cercles de L’Ordre nouveau  ? Qu’est-ce que la personne  ? Permettez-moi de renverser la question : que sont ces dieux et ces
337 , n’ont de réalité que celle qu’on leur prête. Si personne n’y croyait, ils n’existeraient pas. Dès que l’on croit à la personne
338 , ils n’existeraient pas. Dès que l’on croit à la personne , on limite effectivement leur pouvoir. Mais si ces mythes représenten
339 omme de toutes les démissions particulières, — la personne au contraire représente l’attitude créatrice, la vocation de l’homme.
340 ’homme, la masse n’a pas plus de puissance que la personne . Et c’est dans l’homme qu’a lieu le choix, et non pas dans la rue, da
341 ion. Le lieu de toute décision qui crée, c’est la personne . Et votre rôle d’étudiants, c’est-à-dire d’intellectuels, m’apparaît
342 ut s’attacher qu’aux seules tâches immédiates. La personne , au contraire de l’individu perdu dans l’Histoire, vit d’instant en i
343 el est donc, nous dit-on, le fondement réel de la personne  ? Est-ce une vue philosophique ? Est-ce une attitude nietzschéenne ?
344 nstances particulières, une vocation personnelle. Personne et vocation ne sont point séparables. Et toutes deux ne sont possible
345 ence et engagement, ces trois mots définissent la personne , mais aussi ce que Jésus-Christ nous ordonne d’être : le prochain. Lo
346 el je vous laisse maintenant. Nous ne rencontrons personne au monde, avant d’avoir rencontré Dieu. 12. Conférence donnée à Gen
99 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (D’après une discussion)
347 Première question. — Vous parlez beaucoup de la personne … De mon temps, nous disions : individu. Les termes changent, selon le
348 oint de vue. Réponse. — J’en suis fâché, mais la personne dont je parle n’a rien à voir avec l’individu dont nous parlait le xi
349 Le langage courant confond volontiers individu et personne . Je ne pense pas qu’il y ait lieu de s’en féliciter, ni surtout d’en
350 e s’en réjouir. Si maintenant nous définissons la personne comme une vocation créatrice, la situation se renverse. La vocation d
351 ble ne peut exister qu’à partir du bien de chaque personne . Le bien de l’ensemble est comme une extension normale du bien partic
352 mme une extension normale du bien particulier. La personne est première ou n’est pas. Cela revient à dire, sur le plan politique
353 une machine destinée à subvenir à l’entretien des personnes . Privé de toute dignité mystique, il doit devenir un simple organe d’
354 ’État. Tout au contraire, des lois fondées sur la personne sont obligées de tenir compte en premier lieu des diversités personne
355 d’État, il reste dans l’activité réelle de chaque personne , au sein de groupes d’autant plus forts qu’ils sont moins étendus. Pe
356 t-ce que cela signifie : « Fonder les lois sur la personne  » ? Vous dites que personne égale vocation. Admettons. Mais vous trou
357 onder les lois sur la personne » ? Vous dites que personne égale vocation. Admettons. Mais vous trouverez un très grand nombre d
358 ces gens votre expression : fonder la loi sur la personne  ? Vous voyez les absurdités qu’on peut en tirer ! Il me semble qu’il
359 lté du personnalisme subsiste. Il y a très peu de personnes , et c’est pourtant sur elles qu’on veut fonder l’ordre public. Mais c
360 qu’on veut fonder l’ordre public. Mais ce peu de personnes existantes, n’est-ce pas déjà un avantage sur l’individualisme qui se
361 étant rien qu’un concept juridique. Il y a peu de personnes . Qu’est-ce que cela signifie ? Qu’il y a peu d’hommes qui acceptent l
362 ver son courage « personnel ». Il y a très peu de personnes . Mais la personne c’est l’humain par excellence. Fonder les lois sur
363 ersonnel ». Il y a très peu de personnes. Mais la personne c’est l’humain par excellence. Fonder les lois sur la personne, c’est
364 t l’humain par excellence. Fonder les lois sur la personne , c’est assurer la liberté d’action des hommes les plus humains, les p
365 er d’une démocratie minimum, exercée par quelques personnes en vue d’atteindre un maximum. Troisième question. — Il y a dans vot
366 aire, des lois souples, laissant à l’activité des personnes un certain jeu, supportent beaucoup plus facilement l’irruption de l’
367 d’obéissance. Cet acte justement qui fonde notre personne . La primauté du spirituel, c’est pratiquement la primauté de la perso
368 u spirituel, c’est pratiquement la primauté de la personne . La primauté de la personne, voilà la définition de la seule autorité
369 ent la primauté de la personne. La primauté de la personne , voilà la définition de la seule autorité réelle, rayonnante, et qui
370 me à la confusion courante de l’individu et de la personne . 17. Ceci demanderait quelques précisions. Dès que l’absolu auquel o
100 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
371 ce qu’il fait abstraction du facteur homme, de la personne , de l’origine concrète de toute révolution. Du point de vue tactique,
372 liberté avec de la nécessité, on ne crée pas des personnes par le moyen des dictatures, pas plus qu’on ne fait de l’éternité en
373 és chrétiennes, qui n’ont d’existence que pour la personne humaine, et qui supposent une Personne divine comme auteur. Si l’on r
374 ue pour la personne humaine, et qui supposent une Personne divine comme auteur. Si l’on refuse cet acte de foi en la dialectique
375 sera capable de l’engendrer. Et si par exemple la personne humaine est comptée pour rien dans les suppositions fondamentales du
376 ain plus favorable à l’épanouissement futur de la personne . Quand on perd sur la personne, on ne peut pas se rattraper sur la qu
377 sement futur de la personne. Quand on perd sur la personne , on ne peut pas se rattraper sur la quantité, on ne peut pas gagner s