1
amagnou, c’est « la nouvelle mise en servitude du
peuple
rustique de France ». En effet — le phénomène n’est pas particulier à
2
nt, le gouvernement cède. Mais la même inertie du
peuple
qui donnait tant de mal lorsqu’il fallait l’éveiller, l’entraîne au-d
3
moyen de « suppléer à l’éducation historique des
peuples
chrétiens qui n’ont pas eu de Moyen Âge », nous pourrons amener l’Asi
4
uction française de l’énorme cri de délivrance du
peuple
fou. Belles étincelles échappées d’un brasier. Pour les causes de l’i
5
evient le signe par excellence de la sainteté. Le
peuple
, encore païen, voit dans la vénération des pèlerins pour les tombes d
6
et précise de certaines théories sur le rêve, le
peuple
, qui n’a pas vu ces dessous mais accueille le résultat avec la naïvet
7
œuvre de la Création », comme dit Ferrero. Le bon
peuple
s’extasie. Il ne peut voir la duperie : ce jeu du chat et de la souri
8
but véritable : aller à l’Esprit, y conduire les
peuples
. Ainsi, détournant de l’essentiel une grande part des forces humaines
9
ne trouve plus nulle part. Dans les dancings, un
peuple
de fêtards modérés, Juifs et ressortissants de la Petite-Entente, app
10
rranger, comme au dernier acte d’une opérette. Ce
peuple
s’est résigné avec une facilité incroyable à la défaite, au marxisme,
11
t le monde, à l’entrée d’un des archiducs. Car ce
peuple
, seul en Europe, attend le retour d’un roi. Et vous voici transporté
12
nes, propres à étouffer toute spontanéité chez un
peuple
qui vraiment ne péchait point par l’excès de cette vertu. La discipli
13
oudraient « se distinguer ». (Le mépris que notre
peuple
met dans cette expression !) Pour moi ce que je retire de plus éviden
14
age mensongère de l’ancienne Suisse, à l’usage du
peuple
souverain qui ne manque pas d’en être flatté. Et puis, quelle est cet
15
ipal de l’instruction publique était d’éduquer le
peuple
d’une façon désintéressée, les gouvernements seraient un peu plus fou
16
entiquement noble en chaque homme. Si les fils du
peuple
souffrent moins d’un tel régime, c’est qu’ils n’ont pas d’eux-mêmes u
17
té d’un régime établi dans des fauteuils ; car un
peuple
d’électeurs fantaisistes serait parfois tenté de retirer brusquement
18
elle est descendue dans la bourgeoisie et dans le
peuple
; elle y est devenue une tyrannie. Avant il y avait la Raison et les
19
e Poète dira un mot, ou bien fera un acte, et ces
peuples
de somnambules s’éveilleront du cauchemar où les plongent toutes vos
20
instituteurs aux pommes de terre ? Impossible. Le
peuple
qui déteste l’école a pourtant faim d’instruction15, et se croirait l
21
irait lésé dans un de ses droits fondamentaux. Le
peuple
veut s’instruire et on lui bourre le crâne pour l’en empêcher. Il s’a
22
nes, propres à étouffer toute spontanéité chez un
peuple
qui vraiment ne péchait point par l’excès de cette vertu. La discipli
23
oudraient se « distinguer ». (Le mépris que notre
peuple
met dans cette expression !) Pour moi, ce que je retire de plus évide
24
age mensongère de l’ancienne Suisse, à l’usage du
peuple
souverain qui ne manque pas d’en être flatté. Et puis, quelle est cet
25
. C’est-à-dire : une méthode d’abâtardissement du
peuple
. D’autre part, il est aisé de voir que tous ces principes dérivent né
26
ipal de l’instruction publique était d’éduquer le
peuple
d’une façon désintéressée, les gouvernements seraient un peu plus fou
27
entiquement noble en chaque homme. Si les fils du
peuple
souffrent moins d’un tel régime, c’est qu’ils n’ont pas d’eux-mêmes u
28
té d’un régime établi dans des fauteuils ; car un
peuple
d’électeurs fantaisistes serait parfois tenté de retirer brusquement
29
elle est descendue dans la bourgeoisie et dans le
peuple
; elle y est devenue une tyrannie. Avant il y avait la Raison et les
30
e Poète dira un mot, ou bien fera un acte, et ces
peuples
de somnambules s’éveilleront du cauchemar où les plongent toutes vos
31
instituteurs aux pommes de terre ? Impossible. Le
peuple
qui déteste l’école a pourtant faim d’instruction 15, et se croirait
32
irait lésé dans un de ses droits fondamentaux. Le
peuple
veut s’instruire et on lui bourre le crâne pour l’en empêcher. Il s’a
33
cor. Macrocosme et microcosme : la politique des
peuples
ressemble à celle des individus, pour ce qui est du moins, de mentir
34
où l’Europe semblait abandonner à son malheur ce
peuple
turbulent et déchu, suffirent à faire d’un affairiste anglais l’idole
35
e et mystique, elle le doit au charme égyptien du
peuple
errant qui lui donna sa musique nationale17. Les signes parlent, et c
36
. On ne sait d’où tu viens, tu ne sais où tu vas,
peuple
de perdition, Peuple inconnu, — mais c’est toi, c’est toi qui l’as ca
37
viens, tu ne sais où tu vas, peuple de perdition,
Peuple
inconnu, — mais c’est toi, c’est toi qui l’as caché dans une roulotte
38
taires et wagnériens a toujours prévalu parmi les
peuples
germaniques, où son prestige ne le cède aujourd’hui qu’à l’idéal angl
39
les révèlent de la mentalité des écrivains et des
peuples
dont elles émanent. La montagne est un merveilleux réactif, au contac
40
écrive un livre pour nous dire comment il voit le
peuple
, comment il l’aime, et quel est le secret de son autorité sur lui. L’
41
de Kobé. Il fait siennes toutes les épreuves d’un
peuple
misérable, des pires brutes qu’il recueille dans sa chambre, et qu’il
42
au mal. Bientôt il prend figure de saint parmi le
peuple
qui le respecte, l’exploite et subit l’empire de sa douceur. Cette de
43
e terre embrassée et par elle tout un pays et son
peuple
; car « c’est ici le pays de la solidité, parce que c’est le pays des
44
leau d’un grand peintre ». Ah ! la grandeur de ce
peuple
ramuzien, qui se meut dans je ne sais quelle lourdeur « originale » e
45
iveau des simples. » Non, Ramuz ne descend pas au
peuple
, on devrait dire plutôt qu’il y remonte. Son art vient de plus bas, d
46
tuels mal guéris. Certes Ramuz attend beaucoup du
peuple
russe, de « cette immense et secrète réserve d’innocence » d’où peut-
47
ù peut-être un jour sortira le peuple-poète, « le
peuple
tous en un ». Mais son œuvre est bien au-delà de l’ère machiniste que
48
29 octobre 1931. 4. Le populisme est d’après le
peuple
. Cette terne vision des choses en apprend plus sur le compte de la bo
49
d plus sur le compte de la bourgeoisie que sur le
peuple
qu’elle prétend « observer ». 5. De tout bel canto, peut-on dire. C’
50
ccident moderne, c’est-à-dire dans l’histoire des
peuples
qui vivent sous le règne du christianisme. Mais le plus grand Occiden
51
tes n’arrivent plus à réveiller l’imagination des
peuples
. On le sait à Genève : tout est affaire de mots. Il n’y a pas de « gu
52
les rangs de ceux que les rédacteurs de l’Ami du
Peuple
appellent des révolutionnaires en peau de lapin, comme si cela, noton
53
question de la culture dans ses rapports avec le
peuple
. Il discute M. Malraux et son goût désespéré de l’action pour elle-mê
54
a preuve est dans tous les livres d’histoire. Les
peuples
calvinistes ont été les plus « actifs » des temps modernes. Il s’est
55
re chose que d’arguments. À l’effort admirable du
peuple
russe retrouvant la grandeur des luttes élémentaires, n’aurions-nous
56
ne trouve plus nulle part. Dans les dancings, un
peuple
de fêtards modérés, Juifs et ressortissants de la Petite-Entente, app
57
cor. Macrocosme et microcosme : la politique des
peuples
ressemble à celle des individus, pour ce qui est du moins, de mentir
58
où l’Europe semblait abandonner à son malheur ce
peuple
turbulent et déchu, suffirent à faire d’un affairiste anglais l’idole
59
e et mystique, elle le doit au charme égyptien du
peuple
errant qui lui donna sa musique nationale12. Les signes parlent, et c
60
. On ne sait d’où tu viens, tu ne sais où tu vas,
peuple
de perdition, Peuple inconnu, — mais c’est toi, c’est toi qui l’as ca
61
viens, tu ne sais où tu vas, peuple de perdition,
Peuple
inconnu, — mais c’est toi, c’est toi qui l’as caché dans une roulotte
62
ticulières de son activité. En même temps elle se
peuple
d’arbres, de germes lents, de passages ailés. Le vent qui glisse à tr
63
e fois de plus, je m’émerveille du réalisme de ce
peuple
de rêveurs. Dans les Affinités électives, au moment le plus dramatiqu
64
d’elle et battirent de leurs grandes ailes. Et le
peuple
effrayé recula. » Mais la princesse jette sur eux les cottes d’orties
65
le. « Elle est innocente ! » s’écrient-ils, et le
peuple
s’agenouille comme devant une sainte. « Et pendant que l’aîné des frè
66
es qu’elles sont naturellement païennes. Mais les
peuples
païens sont toujours religieux, alors que les femmes de ce temps sont
67
cor. Macrocosme et microcosme : la politique des
peuples
ressemble à celle des individus, pour ce qui est du moins, de mentir
68
où l’Europe semblait abandonner à son malheur ce
peuple
turbulent et déchu, suffirent à faire d’un affairiste anglais l’idole
69
e et mystique, elle le doit au charme égyptien du
peuple
errant qui lui donna sa musique nationale9. Les signes parlent, et ce
70
. On ne sait d’où tu viens, tu ne sais où tu vas,
peuple
de perdition, Peuple inconnu, — mais c’est toi, c’est toi qui l’as ca
71
viens, tu ne sais où tu vas, peuple de perdition,
Peuple
inconnu, — mais c’est toi, c’est toi qui l’as caché dans une roulotte
72
ticulières de son activité. En même temps elle se
peuple
d’arbres, de germes lents, de passages ailés. Le vent qui glisse à tr
73
e fois de plus, je m’émerveille du réalisme de ce
peuple
de rêveurs. Dans les Affinités électives, au moment le plus dramatiqu
74
d’elle et battirent de leurs grandes ailes. Et le
peuple
effrayé recula. » Mais la princesse jette sur eux les cottes d’orties
75
le. « Elle est innocente ! » s’écrient-ils, et le
peuple
s’agenouille comme devant une sainte. « Et pendant que l’aîné des frè
76
le récitatif du troisième acte : Ô maintenant,
peuple
des monts et des vallées — tremble dans l’attente orageuse — sous un
77
’est pas prêt pour cela. Les chefs disent que les
peuples
n’en veulent pas, les peuples disent que les chefs s’y opposent. Faut
78
hefs disent que les peuples n’en veulent pas, les
peuples
disent que les chefs s’y opposent. Faut-il croire qu’ils sont prêts à
79
reparti, revenu, et ce n’est pas fini. Comment un
peuple
aussi jaloux des moindres traditions locales, aussi sensuellement lié
80
e les prérogatives du Souverain des franchises du
Peuple
. » Voici ce qu’il a cru démêler, en une vingtaine de pages où perce l
81
Sénat, et du Banneret ou Gardien des libertés du
Peuple
… [Ce dernier] est élu par l’assemblée générale des Citoyens, et demeu
82
us les contrastes qu’on a vus, c’est bien le même
peuple
et c’est le même accent. J’entends les mêmes allures, le même accent
83
urs, veut que si l’on parle de son pays et de son
peuple
on les loue sans aucune retenue, et cette vanité collective s’appelle
84
bien autre chose. C’est à quoi l’étranger juge un
peuple
au passage, et l’estime sympathique ou non. Tout le monde aime les Va
85
e centenaire est celui d’une libération, et qu’un
peuple
n’est vraiment libre que s’il possède et maîtrise d’abord, dans la fo
86
s — et c’est peut-être par là qu’il plaît tant au
peuple
. Le bourgeois qui rentre chez lui après 8 heures de bureau demande au
87
e. Dans une époque qui a vu les frontières et les
peuples
de l’Europe bouleversés ; les régimes choir ; le plan quinquennal s’é
88
on, et l’on n’a pas oublié son fameux message aux
peuples
chinois, publié à Tokyo pendant le bombardement de Shanghai, et qui l
89
soustraits, multipliés et divisés à l’infini. Du
peuple
on a fait une masse, — comme de la personne un numéro. De la patrie o
90
orter des preuves sérieuses de la fantaisie de ce
peuple
? Rousseau, Madame de Staël, Constant, Vinet… Cette énumération, pour
91
vinité qui, depuis peu, serait devenue folle. Des
peuples
entiers s’exaltent pour une dictature qui tire son seul prestige de l
92
travailleurs, crée du chômage. Et, cependant, les
peuples
de toute la terre continuent de croire au Progrès et aux bienfaits de
93
’histoire des collectivités, c’est l’histoire des
peuples
, des nations, des classes, des races, des entreprises publiques ou pr
94
la haine. On me dira que la solidarité entre les
peuples
est désormais un fait acquis, une réalité économique. Nous devons au
95
rétiens. Leur office n’est-il pas de rappeler aux
peuples
où se trouvent les vraies valeurs, sans attendre que d’autres aient t
96
hérésies morales que toute la bourgeoisie, et le
peuple
à sa suite, révèrent. Car elle seule, si toutefois elle reste digne d
97
illes, des balayeurs, des intellectuels, le petit
peuple
. On connaissait sa silhouette, ses plaisanteries, il avait sa légende
98
me leurs œuvres, parce qu’il s’y retrouve ; et le
peuple
les aime, parce qu’elles décrivent ses désirs réalisés. Cet amour à p
99
e idéaliste du régime. « Littérature », opium des
peuples
incroyants. Notre troisième espèce est plus rare, et vaut un peu mieu
100
in qu’on subit. Arrachés de leur terre et de leur
peuple
, ils s’en vont au-devant d’une existence qui n’a plus aucun but, au-d
101
seule vraie communauté qui puisse exister pour un
peuple
». ⁂ J’ai tenu à citer ces passages pour faire sentir à quelle hauteu
102
rière-pensée mondiale, grandiose, qui soutient ce
peuple
fiévreux dans les épreuves qu’il traverse. Ce ne sont pas les journau
103
and, comme on lirait dans la conscience même d’un
peuple
. Il faut avoir éprouvé par ce livre la grandeur d’une telle espérance
104
i s’abstrait ainsi lui-même de la vie profonde du
peuple
et de l’activité créatrice des élites ? Ni le pouvoir ni les lois ne
105
femme se déroule sur un rythme large à travers un
peuple
de personnages vivement contrastés, et des paysages baignés d’une lon
106
nne, et ce regret d’une dignité que la raison des
peuples
et des clercs s’accorde à révoquer en doute ? L’imagination de la per
107
un Talleyrand n’en jugea nécessaires ? L’amour du
peuple
et des victimes d’une société affolée s’étale sur les affiches électo
108
autre groupe de clercs, fort désireux d’aller au
peuple
. On est frappé cependant de voir que ce goût du pratique n’aboutit, p
109
ent, qu’à une espèce de négation de la pensée. Le
peuple
veut des programmes pratiques, mais se contente, en fait, du verbalis
110
l’on ne sait qui perd le plus à ces victoires, du
peuple
satisfait provisoirement dans sa bassesse, ou du tyran vidé d’héroïsm
111
vinité qui, depuis peu, serait devenue folle. Des
peuples
entiers s’exaltent pour une dictature qui tire son seul prestige de l
112
availleurs, crée du chômage13. Et, cependant, les
peuples
de toute la terre continuent de croire au Progrès et aux bienfaits de
113
’histoire des collectivités, c’est l’histoire des
peuples
, des nations, des classes, des races, des entreprises publiques ou pr
114
la haine. On me dira que la solidarité entre les
peuples
est désormais un fait acquis, une réalité économique. Nous devons au
115
ssédante. Ils célèbrent l’esprit pour endormir le
peuple
, et, pendant ce temps, ils l’exploitent jusqu’aux moelles ! Réponse.
116
dieu (conscience morale, justice humaine, nation,
peuple
, etc.), cet absolu n’est plus le Dieu caché, mais une croyance morale
117
a preuve est dans tous les livres d’histoire. Les
peuples
calvinistes ont été les plus « actifs » des temps modernes. Il s’est
118
raison, à leur manière, qui est de réussir. « Le
peuple
est bête, les masses sont aveugles, instables, injustes, inertes, sou
119
itique, un synonyme de méchant homme, d’ennemi du
peuple
, de bourgeois brutal. Réaction sans doute sympathique, mais dont je c
120
rgeois, bref — d’un fascisme. On dit à l’homme du
peuple
: tout ce que tu crains, tout ce que tu détestes, ça s’appelle fascis
121
stes, un homme de gauche bien entendu, un fils du
peuple
. Le triomphe de l’antifascisme s’appelle le fascisme français. Cette
122
. Je simplifie à l’excès ? Mais nous voyons trois
peuples
occidentaux obéir à des déterminations guère plus complexes que celle
123
mier lieu à la nostalgie d’unité qui s’empare des
peuples
fatigués — démoralisés par la politique —, incertains de leur mission
124
re chose que d’arguments. À l’effort admirable du
peuple
russe retrouvant la grandeur des luttes élémentaires, n’aurions-nous
125
alités irrationnelles ? Qu’est-ce qui conduit les
peuples
? Les intérêts et les passions. La politique que vous définissez ne s
126
thètes. Je vois comme vous, d’autre part, que les
peuples
n’entendent rien à leurs intérêts véritables, et que les tyrannies le
127
gros bon sens pratique ne connaît pas, et que le
peuple
ignore davantage s’il se peut. Le monde actuel est né d’une révolutio
128
d’affiches électorales, d’éditoriaux de l’Ami du
Peuple
, de « justifications » aux congrès radicaux : voilà qui est pratique,
129
« Nous avons l’URSS, à quoi sert Marx ? »… Le
peuple
souverain On devrait dire : le peuple tyran. Jamais souverain ne f
130
»… Le peuple souverain On devrait dire : le
peuple
tyran. Jamais souverain ne fut à ce degré jaloux de son aveuglement,
131
us êtes ! » Personne ne tente plus de délivrer le
peuple
souverain de ses flatteurs. Il se trouve au contraire des centaines d
132
des actes de son amour réel, de sa pitié pour le
peuple
trompé, passerait infailliblement pour le plus grand « ennemi du peup
133
it infailliblement pour le plus grand « ennemi du
peuple
» — sur les affiches électorales. La seule opposition sérieuse
134
lable. « Si c’était vrai, ça se verrait », dit le
peuple
. N’oublions pas que l’intellectuel d’aujourd’hui est avant tout un i
135
es mêmes lieux et prétendre aux faveurs du même «
peuple
» conventionnel. Nous les voyons utiliser la même tactique, pour des
136
soustraits, multipliés et divisés à l’infini. Du
peuple
on a fait une masse, — comme de la personne un numéro. De la patrie o
137
un Talleyrand n’en jugea nécessaires ? L’amour du
peuple
et des victimes d’une société affolée s’étale sur les affiches électo
138
autre groupe de clercs, fort désireux d’aller au
peuple
. On est frappé cependant de voir que ce goût du pratique n’aboutit, p
139
ent, qu’à une espèce de négation de la pensée. Le
peuple
veut des programmes pratiques, mais se contente, en fait, du verbalis
140
l’on ne sait qui perd le plus à ces victoires, du
peuple
satisfait provisoirement dans sa bassesse, ou du tyran vidé d’héroïsm
141
vinité qui, depuis peu, serait devenue folle. Des
peuples
entiers s’exaltent pour une dictature qui tire son seul prestige de l
142
ravailleurs, crée du chômage8. Et, cependant, les
peuples
de toute la terre continuent de croire au Progrès et aux bienfaits de
143
’histoire des collectivités, c’est l’histoire des
peuples
, des nations, des classes, des races, des entreprises publiques ou pr
144
la haine. On me dira que la solidarité entre les
peuples
est désormais un fait acquis, une réalité économique. Nous devons au
145
ssédante. Ils célèbrent l’esprit pour endormir le
peuple
, et, pendant ce temps, ils l’exploitent jusqu’aux moelles ! Réponse.
146
dieu (conscience morale, justice humaine, nation,
peuple
, etc.), cet absolu n’est plus le Dieu caché, mais une croyance morale
147
a preuve est dans tous les livres d’histoire. Les
peuples
calvinistes ont été les plus « actifs » des temps modernes. Il s’est
148
raison, à leur manière, qui est de réussir. « Le
peuple
est bête, les masses sont aveugles, instables, injustes, inertes, sou
149
itique, un synonyme de méchant homme, d’ennemi du
peuple
, de bourgeois brutal. Réaction sans doute sympathique, mais dont je c
150
rgeois, bref — d’un fascisme. On dit à l’homme du
peuple
: tout ce que tu crains, tout ce que tu détestes, ça s’appelle fascis
151
stes, un homme de gauche bien entendu, un fils du
peuple
. Le triomphe de l’antifascisme s’appelle le fascisme français. Cette
152
. Je simplifie à l’excès ? Mais nous voyons trois
peuples
occidentaux obéir à des déterminations guère plus complexes que celle
153
mier lieu à la nostalgie d’unité qui s’empare des
peuples
fatigués — démoralisés par la politique —, incertains de leur mission
154
re chose que d’arguments. À l’effort admirable du
peuple
russe retrouvant la grandeur des luttes élémentaires, n’aurions-nous
155
mmédiate de ce recueil. Qu’est-ce qui conduit les
peuples
? me disent les politiciens. Les intérêts et les passions. La politiq
156
thètes. Je vois comme vous, d’autre part, que les
peuples
n’entendent rien à leurs intérêts véritables, et que les tyrannies le
157
gros bon sens pratique ne connaît pas, et que le
peuple
ignore davantage s’il se peut. Le monde actuel est né d’une révolutio
158
d’affiches électorales, d’éditoriaux de l’Ami du
Peuple
, de « justifications » aux congrès radicaux : voilà qui est pratique,
159
« Nous avons l’URSS, à quoi sert Marx ? »… Le
peuple
souverain On devrait, dire : le peuple tyran. Jamais souverain ne
160
… Le peuple souverain On devrait, dire : le
peuple
tyran. Jamais souverain ne fut à ce degré jaloux de son aveuglement,
161
us êtes ! » Personne ne tente plus de délivrer le
peuple
souverain de ses flatteurs. Il se trouve au contraire des centaines d
162
des actes de son amour réel, de sa pitié pour le
peuple
trompé, passerait infailliblement pour le plus grand « ennemi du peup
163
it infailliblement pour le plus grand « ennemi du
peuple
» — sur les affiches électorales. La seule opposition sérieuse
164
lable. « Si c’était vrai, ça se verrait », dit le
peuple
. N’oublions pas que l’intellectuel d’aujourd’hui est avant tout un in
165
es mêmes lieux et prétendre aux faveurs du même «
peuple
» conventionnel. Nous les voyons utiliser la même tactique, pour des
166
soustraits, multipliés et divisés à l’infini. Du
peuple
on a fait une masse, — comme de la personne un numéro. De la patrie o
167
trust de Roosevelt, oublient que la mission d’un
peuple
n’est pas une affaire de calcul. Ils réduisent toute la politique au
168
ivité des personnes aussi bien que dans celle des
peuples
, de ce qui est organisation et de ce qui est création ; et à subordon
169
beau, bien cohérent, — trop cohérent… Quel est le
peuple
qui ait jamais pratiqué une telle politique, dans l’histoire du monde
170
et contre lui ; pour le chef bien-aimé, Père des
peuples
, et pour ses innocentes victimes, vipères lubriques ; pour Franco et
171
étatiste de l’URSS. C’est ce hiatus qui a valu au
peuple
russe la dictature de transition dont nous ne cesserons de dénoncer l
172
st la puissance, en lui est la volonté de tout le
peuple
26. » C’est cette troisième faction qui a bénéficié de l’édit de Nant
173
s, qui leur donna le spectacle d’un si prodigieux
peuple
proscrit, nu, fugitif, errant sans crime… enfin qui, pour comble de t
174
de fer qui sauvera l’Europe menacée par tous les
peuples
de couleur ? Aux dernières pages, nous voyons Bell, le chef du groupe
175
seule vraie communauté qui puisse exister pour un
peuple
. » N’est-il point là le vrai tragique de l’Allemagne actuelle, que so
176
andons ce que peut bien signifier l’opposition du
peuple
et de la nation ? Par quel grossier abus du mot nation a-t-on pu veni
177
e leurs troupes. Nous nous battrons le jour où le
peuple
français aura compris que l’adversaire unique est le capitalisme cent
178
troupes au cri de « Vive la Nation ! » nation et
peuple
se confondaient alors dans la mystique de la révolution. Aujourd’hui
179
dit « populaire ». Faudrait-il en déduire que le
peuple
et la nation s’opposent ? Les mots l’indiqueraient, non les faits : v
180
fait observer que l’opposition n’est pas entre le
peuple
et la nation — entre les noms — mais entre « national » et « populair
181
août 1935)n … Nous nous battrons le jour où le
peuple
français aura compris que l’adversaire unique est le capitalisme cent
182
re et le mieux-connaître avec l’effort des autres
peuples
. Dans un cadre chargé d’histoire et rayonnant de beauté, au bord de l
183
termes de philosophie. C’est d’avoir enseigné au
peuple
un culte de l’esprit intemporel — comprenez : distingué, oisif — tout
184
risque matériel, le nomadisme, le contact avec le
peuple
et ses difficultés souvent sordides et parfois émouvantes, enfin l’es
185
prépondérantes. À tout péché miséricorde, dit le
peuple
, mais le pardon n’est pas l’oubli, il est toujours un acte créateur e
186
conception n’est pas seulement spontanée dans le
peuple
— ce ne serait pas grave — elle est inculquée au peuple par les clerc
187
— ce ne serait pas grave — elle est inculquée au
peuple
par les clercs bourgeois, dont l’enseignement converge ici avec celui
188
académique. 28. J’entends : à la grande masse du
peuple
, à tous ceux qui ne sont pas intellectuels, et qui sont les premiers
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réjugé praticiste : technicien signifiant pour le
peuple
: homme de métier, esprit pratique et informé. Or, la plupart de ceux
190
se moque de nos psychologies. 36. Histoire du
peuple
d’Israël, t. III, p. 497. Le vieillard qui écrit cela, est-ce bien le
191
es joueraient automatiquement en sa faveur. Et le
peuple
qui croit les clercs, croit aussi qu’ils ne peuvent rien faire, et bi
192
é », le racisme et le marxisme. Voilà pourquoi le
peuple
allemand est un peuple empoisonné (p. 19). Cette généalogie des monst
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arxisme. Voilà pourquoi le peuple allemand est un
peuple
empoisonné (p. 19). Cette généalogie des monstres germaniques obsède
194
ès les premiers abords. Des considérations sur le
peuple
, le bourgeois et la noblesse : cela est neuf et vrai, bien vu et bien
195
s bien ce que vous entendez par là : « Les autres
peuples
en sont encore à la guerre armée, nous, nous luttons pour édifier un
196
vu de foi, l’homme détendu, vague et fiévreux qui
peuple
nos cités, l’homme sans visage et sans prochain, — sans vocation ! —
197
nouvelle. Par exemple un discours du Führer à son
peuple
. Je roulais ces pensées, hier soir, debout parmi la foule qui n’avait
198
Je ne puis vivre que si ma foi puissante dans le
Peuple
allemand est sans cesse renforcée par la foi et la confiance du Peupl
199
ans cesse renforcée par la foi et la confiance du
Peuple
en moi ! — un seul cri des masses confessant leur fidélité lui répond
200
te opération antiparlementaire a été présentée au
peuple
allemand comme un acte démocratique. Le Führer, dans plusieurs de ses
201
tance, ne sont en réalité que des oligarchies. Le
peuple
y est privé du pouvoir de trancher les questions importantes. Entre l
202
omme un somnambule aux ordres de la Providence du
peuple
allemand. ») Et il terminait d’une voix tonnante : « Voilà ce que j’a
203
s qui appellent « démocratie » le gouvernement du
peuple
par des députés livrés à toutes les intrigues des puissances occultes
204
able démocratie, définie comme le gouvernement du
peuple
par lui-même. Ce régime idéal, la démocratie pure, n’a jamais pu s’ex
205
ler sans sophisme d’un contrôle de pouvoir par le
peuple
. 3. Nécessité du plébiscite Le plébiscite est donc un référendu
206
Jusqu’à quel point a-t-on le droit de tromper le
peuple
? — fût-ce pour son bien… On voit très clairement pourquoi l’État nat
207
un poids à elle et une densité », écrit Ramuz. Le
peuple
dit, encore plus simplement : « Si c’était vrai, ça se verrait. » Tel
208
esquelles vit le bourgeois46. Ce milieu, c’est le
peuple
ramuzien, peuple créé d’abord à l’image du Ramuz créateur, avec des é
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bourgeois46. Ce milieu, c’est le peuple ramuzien,
peuple
créé d’abord à l’image du Ramuz créateur, avec des éléments tirés du
210
iveau des simples ». Non, Ramuz ne descend pas au
peuple
, on devrait dire plutôt qu’il y remonte. Son art vient de plus bas, d
211
cipe de cette lourdeur originelle et unanime d’un
peuple
en communion avec les éléments. Ce n’est point là un art « d’après le
212
s éléments. Ce n’est point là un art « d’après le
peuple
», mais on dirait plus justement : d’avant. Un art qui vient du fonds
213
dent à la fois les lois d’un art, la coutume d’un
peuple
, et l’authentique raison d’être, l’identité d’une personne en communi
214
trust de Roosevelt, oublient que la mission d’un
peuple
n’est pas une affaire de calcul. Ils réduisent toute la politique au
215
ivité des personnes aussi bien que dans celle des
peuples
, de ce qui est organisation et de ce qui est création ; et à subordon
216
beau, bien cohérent, — trop cohérent… Quel est le
peuple
qui ait jamais pratiqué une telle politique, dans l’histoire du monde
217
idéal du servage industriel que Staline impose au
peuple
russe ; que l’alternative actuelle n’est pas machinisme ou artisanat,
218
le qui paraît bien s’être emparée d’une partie du
peuple
russe ; assez ignorants au surplus des théories de Marx et de Lénine,
219
communiste pour unifier la pensée et l’action du
peuple
et de ses conducteurs en vue d’une fin à laquelle tout doit s’ordonne
220
de choc » ont appris à écrire en même temps qu’un
peuple
immense apprenait à les lire. Cette situation exceptionnelle et provi
221
e : pour la nouvelle école soviétique, l’unité du
peuple
et des clercs n’est pas « quelque chose de donné »… mais « quelque ch
222
re qui fasse battre pendant cinq ans le cœur d’un
peuple
. Cela suffira sans doute à rendre vaines toutes mes critiques aux yeu
223
t imposée. Et je ne préjuge rien de l’avenir d’un
peuple
qui dispose de ressources mystiques aussi puissantes. Peut-être était
224
s économiques, décadence d’une culture séparée du
peuple
et divisée contre elle-même, grabuge des factions partisanes, vieilla
225
, s’élève un même et formidable appel profond des
peuples
. Il a jailli de la misère, mais il exige bien davantage que la fin de
226
e rappeler deux faits récents : l’enthousiasme du
peuple
russe pour le premier plan quinquennal, alors que la famine régnait s
227
diale, de l’appel qui surgit de l’inconscient des
peuples
vers une réalité commune, communautaire. La puissance de cet appel ne
228
re seule chance de collaboration féconde avec les
peuples
impériaux est là. L’avenir dira si la révolution des « libéraux » peu
229
Il y a longtemps que Diderot l’a dit : Tirer un
peuple
de l’état de barbarie, le soutenir dans sa splendeur, l’arrêter sur l
230
de journaux, avec état, nation, mystique raciale,
peuple
et coutumes, ou terre natale, clocher, etc. D’où l’embrouillamini de
231
nc des fins dernières à quoi elle tend ? Quand le
peuple
d’Israël oublie sa vocation et se détourne de l’Éternel son Dieu, il
232
Si bien que les écrivains ne sont plus compris du
peuple
, et que la langue vulgaire s’encombre d’équivoques, de confusions et
233
reurs de l’homme. Dans le culte de ces images, le
peuple
croit trouver son unité, et il y retrouve en effet le symbole agrandi
234
t en l’homme réel et personnel, cette alliance du
peuple
avec sa vocation qui faisait la grandeur des cultures authentiques. E
235
i, Venise et Moscou — 1786 et 1936 —, et ces deux
peuples
: la convoitise et l’astuce attentive de l’un, la résignation de l’au
236
dire à l’orgueil impérialiste je pense, dès qu’un
peuple
à côté de vous, que ce soit l’Italie ou l’Allemagne, essaie de faire
237
qui sont bien loin des préoccupations urgentes du
peuple
allemand, mais qui fournissent des bases idéologiques à la lutte pour
238
re, on ne peut pas sauter une époque que d’autres
peuples
ont vécue, et tomber à pieds joints dans l’avenir. À quoi les ergoteu
239
qui n’ont pas de contact avec le grand public. Le
peuple
ne se soucie pas de comprendre cette langue étrangère, algébrique, ar
240
cret d’une culture qui est morte. ⁂ Séparation du
peuple
et des « gens cultivés », séparation de l’esprit et des pouvoirs réel
241
en achetant une terre nobiliaire. En revanche le
peuple
les traitait de « lediggangers » (oisifs). Tant qu’ils exercèrent une
242
e répondrai par deux définitions que l’exemple du
peuple
hébreu me semble propre à bien concrétiser. Encore, n’est-il pas supe
243
me sans biographie18 on peut dire pareillement du
peuple
prophétique qu’il n’eut pas d’histoire profane19. On peut dire de ce
244
’eut pas d’histoire profane19. On peut dire de ce
peuple
aussi qu’il se lève et qu’il tombe avec son ministère. Que savons-nou
245
hemin du Messie, voilà la fin transcendante de ce
peuple
, celle que lui prêchent ses prophètes. Il vient de Dieu, il va vers D
246
d’homme », les « idoles de leur invention ». Mon
peuple
consulte son bois Et c’est son bâton qui lui parle ! Car l’esprit
247
lle qui rappelle à la fois l’origine et la fin du
peuple
: l’Éternel Dieu et son service. Parce qu’elle est la loi de Dieu, et
248
est l’Éternel, la Loi est la conscience finale du
peuple
hébreu. Et parce qu’elle est la loi de Dieu, elle porte en elle la rè
249
s, dans la guerre, comme le symbole de l’unité du
peuple
, mais son usage est interdit pendant les guerres civiles : c’est que
250
puisse être consacrée au ministère sacerdotal du
peuple
. Idole, tout ce qui n’est pas ordonné à la fin que les prophètes anno
251
de s’oublier dans les voies vulgaires des autres
peuples
, une sorte de génie sombre lui montrait l’envers de toute chose, et a
252
uvreté même garantit la fidélité de la culture du
peuple
hébreu. C’est une ascèse : il s’agit de détruire en germe tout ce qui
253
Cette « pauvreté » philosophique — mais quand un
peuple
a des prophètes, a-t-il besoin de philosophes ? — est ainsi l’aspect
254
t que la culture la plus pauvre, qui fut celle du
peuple
hébreu, fut aussi la plus convenable aux fins suprêmes de l’esprit. T
255
s la foi qui témoigne en actes. Voilà pourquoi le
peuple
juif qui n’a pas cru à sa victoire et qui repousse la nouvelle mesure
256
t-à-dire la Nouvelle Alliance, est aujourd’hui le
peuple
sans mesure, sans limites et sans foyer. Sans espérance, il crée des
257
liste de la religion d’Israël qui aurait donné au
peuple
l’expression légale de sa commune mesure : le Décalogue. Ainsi la fin
258
rait bel et bien donné les rudiments de la Loi au
peuple
juif, dès la sortie d’Égypte. Les prophètes seraient alors ceux qui r
259
s prophètes seraient alors ceux qui rappellent le
peuple
au culte du vrai Dieu — contre les prêtres des dieux étrangers —, mai
260
pèce d’idolâtrie. 21. Ernest Renan, Histoire du
peuple
d’Israël, t. II, p. 265. 22. « L’embarras de l’hébreu pour expliquer
261
de journaux, avec état, nation, mystique raciale,
peuple
et coutumes, ou terre natale, clocher, etc. D’où l’embrouillamini de
262
ens des fins dernières à quoi elle tend. Quand le
peuple
d’Israël oublie sa vocation et se détourne de l’Éternel son Dieu, il
263
Si bien que les écrivains ne sont plus compris du
peuple
, et que la langue vulgaire s’encombre d’équivoques, de confusions et
264
reurs de l’homme. Dans le culte de ces images, le
peuple
croit trouver son unité, et il y retrouve en effet le symbole agrandi
265
t en l’homme réel et personnel, cette alliance du
peuple
avec sa vocation, qui faisait la grandeur des cultures authentiques.