1
Le rapprochement est peut-être prématuré, tout au
plus
peut-on dire qu’à l’heure présente déjà, son œuvre, comme celle de Ba
2
éjà, son œuvre, comme celle de Barrès, nous offre
plus
qu’un agrément purement littéraire : une leçon d’énergie. Il se pique
3
a bravement affirmé son unité. Car le temps n’est
plus
, où les jeunes gens se faisaient, avec sérieux, des âmes exceptionnel
4
ment compliquées, qui s’exprimaient en une langue
plus
compliquée encore et nuancée jusqu’à l’ennui. La guerre a donné le co
5
, c’est-à-dire libres. Et cela me semble d’autant
plus
paradoxal que M. de Montherlant est justement un des premiers Françai
6
l sur une musique que je n’entends pas ? » — Mais
plus
que le corps en mouvement, c’est la domination de la raison sur ce co
7
règle ; on l’assimile, à tel point qu’elle n’est
plus
une entrave à la violence animale déchaînée dans le corps du joueur à
8
e un jeu sérieux dont on respecte les règles, non
plus
comme une lutte sauvage et déloyale, la morale d’équipe devient toute
9
rité, comme bien l’on pense). Enfin, enseignement
plus
général de la morale sportive : « la règle de rester en dedans de son
10
e et qui gouverna le monde ancien : La moitié est
plus
grande que le tout ». Le sport comme un apprentissage de la vie : tou
11
bien ce qu’on objectera : le sport ainsi compris,
plus
que l’apprentissage de la vie, est l’apprentissage de la guerre, dira
12
sez fortes pour pouvoir tout lire, et il n’y aura
plus
besoin de roman catholique. » C’est ce qu’on pourrait appeler une « m
13
orale jésuite. Mais enfin, voici un homme, et non
plus
seulement un homme de lettres. Un homme en qui s’équilibrent déjà l’e
14
llent rien2 ; sa morale virile nous est néanmoins
plus
proche que la sensualité vaguement chrétienne de tel autre écrivain c
15
s. Ils en reviennent chargés de chefs-d’œuvre, et
plus
conscients de leurs moyens d’expression. Très maîtres de leur techniq
16
en arrière. Montherlant est dur pour ses erreurs
plus
encore que pour celles de l’adversaire, ce qui est beaucoup dire. Il
17
la tourmente humaine ne la moleste ni ne l’avive
plus
, cruelle et désolée comme cette « flamme pensante » dans l’ossuaire d
18
eton à masquer la banalité de la pensée. D’autant
plus
que les rares passages où il expose directement les principes de sa «
19
jourd’hui concevable. Mais par quelles tricheries
plus
ou moins conscientes M. Breton peut-il préconiser l’existence d’une l
20
s. Mais elle risque bien de nous en rendre un peu
plus
esclaves. Car depuis Freud — dont ils se réclament imprudemment, — on
21
Philosophies laissent pressentir des révolutions
plus
réelles. On souhaite qu’après faillite faite, les surréalistes trouve
22
ridicule le cède ici à un ton de mage qui ne fera
plus
longtemps impression. C’est grand dommage pour les lettres françaises
23
des groupes dissidents. Le miracle, c’est que le
plus
sauvage génie ait choisi un être de cette espèce pour le tourmenter e
24
étique terrassant un corps minable, il ne restera
plus
que les flammes, les soleils et aussi les grimaces de douleur de ses
25
es et des négligences. Mais on ne demande pas non
plus
au puissant boxeur sur le ring d’être bien peigné. Rabevel, c’était
26
ing, les Guénon, qui les font entendre, autant et
plus
que les Tagore et les Gandhi, demi-européanisés. Ceci convenu, il fau
27
érons pourtant quelques-uns des points de vue les
plus
riches ou les mieux définis. Pour Valéry, la supériorité de l’Europe
28
t, tentant des amours nouvelles et les fuites les
plus
folles hors de la réalité, ils forment un cortège pittoresque et déso
29
s nous transportent au cœur de préoccupations des
plus
modernes, problème de la réalité littéraire, problème de la personnal
30
velles « sont réels, très réels, de la réalité la
plus
intime, de celle qu’ils se donnent eux-mêmes dans leur pure volonté d
31
d’action les possède, les exalte, les affole. Les
plus
beaux types créés par Unamuno sont ces femmes dures et passionnées, R
32
ante volonté. Car on imagine difficilement un art
plus
dépouillé de détail extérieur ou d’enjolivure. La lecture de ces troi
33
tantisme de Vinet ? Ne voit-il pas que rien n’est
plus
protestant qu’une telle attitude ? Mais ces réserves sont de peu d’im
34
e nous rend en réintroduisant dans l’actualité la
plus
brûlante les richesses intellectuelles et morales du grand vaudois. V
35
ationnel, dit M. Seillière — me paraît infiniment
plus
forte que celle d’un Maurras ou que celle d’un Maritain. Son unité es
36
Maurras ou que celle d’un Maritain. Son unité est
plus
réellement profonde, son point d’appui plus central. Pour notre époqu
37
é est plus réellement profonde, son point d’appui
plus
central. Pour notre époque déchirée entre un thomisme et un nihilisme
38
u mal du siècle, il n’est peut-être pas de pensée
plus
vivante, ni de plus tonique que celle de ce « Pascal protestant ».
39
e qu’il invente nous lasse quand elle ne l’étonne
plus
assez lui-même (pourtant l’autel et le surréalisme l’ont enrichie d’i
40
me trouble mieux que son lyrisme cosmique. On est
plus
près de l’infini au fond de soi qu’au fond du ciel. l. « Jules Supe
41
ent où l’on est sûr que ça brûle bien. Quel sujet
plus
riche pouvait-on rêver pour un psychologue de la puissance de Walpole
42
l quitta sa fenêtre, se traîna jusqu’à l’angle le
plus
éloigné du réduit, et se blottit là, sur le sol, les yeux grands ouve
43
lte. Aucun cadre logique ne détermine l’avenir le
plus
proche. Il n’y a pas même des forces endormies dans l’âme russe : mai
44
on morale ou leurs souffrances semblent s’être le
plus
rapprochés du Christ ; et dans l’Église persécutée, le martyre devien
45
tinue à faire des saints, tandis que ce terme n’a
plus
qu’un sens relatif pour nous protestants. Est-ce là nous juger ? Les
46
critiques. Mais c’est pour affirmer avec d’autant
plus
de force que « en situant tout le devoir chrétien dans l’accomplissem
47
sainteté parfaite ne commence qu’aux limites les
plus
hautes de la vertu. Dans ce sens, il ne peut exister de saint véritab
48
er, un Bainville, quelques autres, sont parmi les
plus
conscients de ce temps ; mais si l’on songe aux bataillons de pâles o
49
onnaissent ne pas pouvoir les séparer. On n’écrit
plus
pour s’amuser : ni pour amuser un public. Un livre est une action, un
50
. Un livre est une action, une expérience. Et, le
plus
souvent, sur soi-même. On écrit pour cultiver son moi, pour l’éprouve
51
able de tout le « mal », le romantisme — et c’est
plus
que probable. Mais il en tirait une raison nouvelle de le condamner,
52
douleurs, plaisirs rares ; et les dissonances les
plus
aiguës prennent la place d’honneur dans des esthétiques construites e
53
sayé. Dégoût, parce qu’on se connaît trop, et que
plus
rien ne retient. (Or on ne crée que contre quelque chose, contre soi,
54
faire du pain ; et c’est très beau, Aragon, de ne
plus
rien attendre du monde, mais on voudrait que de moins de gloriole s’a
55
finir, l’un des derniers venus, Marcel Arland, —
plus
jeune, il n’a pas fait la guerre — c’est le même désenchantement préc
56
té par ceux qui le portent en eux qu’il en paraît
plus
incurable. Ces jeunes gens n’en finissent pas de peindre leur déséqui
57
os, etc. — Certes, aucune époque ne fut à la fois
plus
morale et plus immorale, parce qu’aucune ne s’est autant attachée à c
58
es, aucune époque ne fut à la fois plus morale et
plus
immorale, parce qu’aucune ne s’est autant attachée à chercher dans le
59
r que les tendances négatives l’emportent, il est
plus
facile et plus enivrant de se laisser glisser que de construire. Et l
60
nces négatives l’emportent, il est plus facile et
plus
enivrant de se laisser glisser que de construire. Et l’on y prend vit
61
s chaînons d’inquiétude, de malaises, de révoltes
plus
ou moins complètes au gré des tempéraments. Le geste de Lafcadio géné
62
orgueil, sachant une chose si forte, de me sentir
plus
fort encore et de la vaincre. — Mais la joie d’une si haute victoire
63
l’esprit qui n’utilise une borne que pour sauter
plus
loin. Ainsi, c’est par humilité qu’on renoncera à la vertu, sous prét
64
le sens des ensembles rationnels. Nous ne pensons
plus
par ensembles7 : symptôme de fatigue. Mais tout cela : dégoût univers
65
sommeil.) La fatigue devient un des éléments les
plus
importants de notre psychologie. Images des surréalistes — ils l’indi
66
matismes. En art, la fatigue est un des états les
plus
riches de visions nouvelles, et qui résiste le mieux à l’analyse. Seu
67
Aragon, de Drieu la Rochelle. Je ne cite que les
plus
significatifs. 6. Aragon, loc. cit. 7. Le « goût du désastre » qui
68
struire et de nous construire. Jamais l’on ne fut
plus
loin de l’idéal goethéen : au lieu de tout composer en soi, on veut t
69
ude. 8. « Certaines expériences littéraires sont
plus
dangereuses que des expériences réelles » (Marcel Arland). 9. Ce ser
70
ite l’âge de la pierre, à la condition d’homme la
plus
nue ; la plus éloignée de celle qui permet le surréalisme. 10. Une é
71
a pierre, à la condition d’homme la plus nue ; la
plus
éloignée de celle qui permet le surréalisme. 10. Une équipe d’hommes
72
enne d’étudiants eurent lieu au printemps, et non
plus
à Sainte-Croix, mais à Aubonne. Un plein succès a répondu à cette inn
73
il de la Drôme, dont il est l’un des artisans les
plus
actifs. Pour remplacer un travail promis par M. A. Reymond malheureus
74
qui ont vu, qui ont souffert, et qui ne se payent
plus
de mots ni d’utopies, Clerville, Janson et Brémond ont su arracher le
75
ous voulons, c’est élever l’homme au-dessus de la
plus
dégradante condition, et nous n’y arriverons que par un travail d’édu
76
repas réunissent tout le monde dans la gaieté la
plus
charmante. On y vit un ouvrier en maillot rouge assis entre un banqui
77
es qui donnent à tous les actes une signification
plus
profonde. (Il serait aisé de montrer quel parti Jouve a su tirer des
78
e l’auteur l’ait alourdi d’une idéologie, souvent
plus
généreuse que neuve, et qui eût gagné à être mise en action plutôt qu
79
s fatigant. « Le paon dédaigne encor mais ne fait
plus
sa roue. » Ce poète — qui fut aussi le prosateur charmant du Pédagogu
80
Rappel à l’ordre (mai 1926)t Sous ce titre, le
plus
étonnant peut-être qu’il ait trouvé, Jean Cocteau a réuni ce qui me p
81
le poète. Il ne l’est jamais moins qu’en vers. Sa
plus
incontestable réussite à ce jour est le Secret professionnel, petit c
82
intelligence, et dont l’audace est de se vouloir
plus
juste que bizarre. Il sait bien d’ailleurs que les miracles les plus
83
rre. Il sait bien d’ailleurs que les miracles les
plus
étonnants sont ceux de la lumière. « Le mystère se passe en plein jou
84
qu’ils en disent, « artistiqués », — ils n’osent
plus
le mensonge de l’art, et pas encore la vérité pure — Crevel décrit sa
85
a génération. Terrible aveu d’impuissance, il n’a
plus
même la force de l’hypocrisie. Isolé dans un hôtel perdu, avec son co
86
dévoile cyniquement René Crevel. Il en est peu de
plus
effrayants. Ah ! Seigneur, donnez-nous la force et le courage de con
87
on peut bien dire du diable et se termina sous le
plus
beau soleil de printemps. Libre à qui veut d’y voir un symbole. On ne
88
rté, tout simplement. Mais précisons : c’est bien
plus
que la liberté de défendre sa petite hérésie personnelle et de s’affi
89
trui, — c’est la liberté dans la recherche. Chose
plus
rare qu’on ne pense, à Aubonne on se sent prêt à tout lâcher pour une
90
s en matières sociales. Mais ce qui est peut-être
plus
important, on eut l’impression, durant les discussions entre de Sauss
91
’usure des milliers d’êtres humains ». Elle n’est
plus
adaptée aux conditions nouvelles de travail ou de repos, ni dans son
92
atière. Si Le Corbusier réalise son plan, ce sera
plus
fort que Mussolini (lequel s’est d’ailleurs inspiré de lui dans son f
93
odernes. Voici sans aucun doute un des livres les
plus
représentatifs de l’époque de Lénine, du fascisme, du ciment armé. «
94
à l’heure des autos. Les maisons habitées ne sont
plus
que des enceintes transparentes, et minces en regard de leur hauteur,
95
is aux lois de l’esprit et de la vie sociale, non
plus
à un opportunisme anarchique. Tirer des lignes droites, est le propre
96
rdons voix dans le débat d’écrire, aux forces les
plus
secrètes de notre être comme aux calculs les plus rusés. Nous choisis
97
plus secrètes de notre être comme aux calculs les
plus
rusés. Nous choisissons les idées comme on choisit un amour dont on e
98
dégoûts étranges viennent m’habiter ; je ne sais
plus
… Je suis beaucoup de personnages, faudrait choisir. Vous me direz qui
99
s et dominateurs par quoi l’homme ne se distingue
plus
de l’animal. Louée soit ma force et tout ce qui l’exalte, et tout ce
100
grand pour ma vie — toute ma joie ! » Ce n’était
plus
une douleur rare que j’aimais dans ces brutalités, c’était ma liberté
101
out. S’il est une révélation, c’est en me rendant
plus
parfait que je lui préparerai les voies. Agir ? Sur moi d’abord. Il n
102
rai les voies. Agir ? Sur moi d’abord. Il ne faut
plus
que je respecte tout en moi. Je ne suis digne que par ce que je puis
103
tionner : cela consiste à retrouver l’instinct le
plus
profond de l’homme, la vertu conservatrice qui ne peut dicter que les
104
nservatrice qui ne peut dicter que les gestes les
plus
favorables. J’ai d’autres instincts et je n’entends pas tous les cult
105
as dans ces limites. Ma liberté est de les porter
plus
loin sans cesse, de battre mes propres records. De ce lent effort naî
106
rps à une faiblesse en la nommant ; or je ne veux
plus
de faiblesses4.) Et demain peut-être, agir dans le monde, si je m’en
107
ui faisait la richesse du Songe, mais d’une ligne
plus
ferme, d’une unité plus pure aussi. Le sujet était périlleux : si par
108
u Songe, mais d’une ligne plus ferme, d’une unité
plus
pure aussi. Le sujet était périlleux : si particulier, il prêtait à d
109
herlant reste poète jusque dans la description la
plus
réaliste de la vie animale. Et n’est-ce pas justement parce qu’il est
110
aureaux ne se manifeste ce passage du réalisme le
plus
hardi à un lyrisme plein de simple grandeur. Voici la mort du taureau
111
rce qu’il est poète : le chant fini, il n’y pense
plus
. On comprend qu’une telle attitude agace des gens qui se soucient ava
112
de l’instinct universel et nous élèvent à une vie
plus
âpre et violemment contractée, par la grâce de l’éternel Désir ? 6.
113
lectuel une « Question d’Orient » dont on ne peut
plus
méconnaître l’urgence. Des prophètes — hindous à demi-européanisés ou
114
l’Europe, me paraît destiné à lever plusieurs des
plus
tenaces de ces confusions. M. de Traz a visité l’Égypte, ses habitant
115
en rien à un don de sympathie qui est parfois la
plus
subtile de ses ruses de psychologue. C’est parce que son livre, aux p
116
t ni un album de vues pittoresques, ni le journal
plus
ou moins lyrique auquel nous ont habitués les voyageurs en Orient, ma
117
rientaux. L’intérêt d’un livre comme celui-ci est
plus
dans l’opposition des deux mondes que dans la peinture elle-même de l
118
ceci que je trouve si juste : « Ce qui définit le
plus
profondément l’Occidental, c’est peut-être la fidélité. » Ses remarqu
119
rdies — de la hardiesse de ce bon sens qui est le
plus
éloigné du sens commun — mais qui reste trop méfiant de tout romantis
120
ge à Jérusalem : le christianisme n’est-il pas le
plus
beau don de l’Orient à l’Europe ? Il y a là des pages d’un accent trè
121
ernandez aborde par ce biais l’œuvre de Gide, qui
plus
qu’aucune autre me paraît liée à cette confusion. Mais s’il est bien
122
en train d’ôter sa valeur littéraire au genre le
plus
encombré et le plus impur qui soit. On n’a pas ménagé les critiques à
123
valeur littéraire au genre le plus encombré et le
plus
impur qui soit. On n’a pas ménagé les critiques à cette œuvre. Cela t
124
tome des mémoires de Montherlant : dans ce récit
plus
encore que dans les œuvres précédentes, on voit beaucoup moins l’œuvr
125
sent. C’est dire que le livre vaut par son allure
plus
que par des qualités de composition ou de perfection formelle. Pour q
126
’il saura fonder sa gloire future sur des valeurs
plus
humaines. x. « Henry de Montherlant : Les Bestiaires (Grasset, Pari
127
lle accueille le ciel — et derrière, elle devient
plus
secrète. Vers l’est, des collines fluides et roses. De l’autre côté,
128
Cascine. Vers sept heures, il n’y en eut presque
plus
. Nous étions seuls sur le pavé qui exhalait sa chaleur, au long des q
129
suivions maintenant le sentier du bord du fleuve,
plus
bas que la Promenade désertée. Sur les eaux, comme immobiles, des nua
130
rt dur des berges : un malaise montait dans l’air
plus
frais, avec l’odeur du limon. Nous marchions vers ces hauts arbres cl
131
ant entrer là-bas dans je ne sais quelle harmonie
plus
reposante. Cette imparfaite accoutumance au monde de sensations incon
132
baignés nous promettait pourtant une connaissance
plus
intime de certaine tristesse. Seule une maison blanche est arrêtée to
133
, de romantisme… nous voici dans une réalité bien
plus
étrange.) Une atmosphère de triste volupté emplit notre monde à ce ch
134
œufs s’engagent dans le marais, cherchant le gué.
Plus
proches, les syllabes nous parviennent au ras du fleuve sombre. Nul d
135
ui s’impose à nos pensées. Ici la vie n’a presque
plus
de sens, comme le fleuve. Elle n’est qu’odeurs, formes mouvantes, rem
136
fatigués de l’esprit qui les exerce, des voluptés
plus
faciles — pour infuser dans nos corps charmés d’un repos sans rêves u
137
repos sans rêves une langueur dont on ne voudrait
plus
guérir… Mais nous voyons la ville debout dans ses lumières. Architect
138
rapide dans un décor qui est le rêve éternisé des
plus
voluptueuses intelligences — tous les tableaux dans le noir des musée
139
pour être seul parmi la foule, lève les yeux, au
plus
beau ciel du monde. h. « Soir de Florence », La Semaine littéraire,
140
ce cœur fatigué se reprend à souffrir, il ne sait
plus
de quels souvenirs ; jusqu’au soir où la douleur nette d’un amour rév
141
renait pas comment on pouvait tant souffrir et ne
plus
aimer ». Closain se tue pour finir le livre. Livre charmant et bizarr
142
ue qui lui convient, mais ici mêlée à une émotion
plus
grave, qui transparaît parfois et nous fait regretter que l’auteur ne
143
l avec nos rêves de puissance : notre ambition la
plus
haute échoue. La tristesse règne sur nos villes. (Neurasthénie, ce ma
144
dieux ? — nous prenons chaque jour une conscience
plus
claire de la vanité de nos buts, « capables d’agir jusqu’au sacrifice
145
re race… ». Et peut-être n’est-il pas de position
plus
périlleuse, puisqu’elle risque de ne laisser subsister en nous qu’un
146
e anarchie dont on ne veut pas avouer qu’elle est
plus
nécessaire — provisoirement — que satisfaisante pour l’esprit. C’est
147
que fier et un peu douloureux des défaitismes les
plus
subtils comme des plus pures et loyales inquiétudes. Sincérité, le ma
148
oureux des défaitismes les plus subtils comme des
plus
pures et loyales inquiétudes. Sincérité, le mal du siècle. Tout le mo
149
endu les éclaircissements du subtil abbé pour n’y
plus
rien comprendre. ⁂ Qu’on imagine un personnage de tableau se mettre à
150
ns aussi perfides et si profondément mêlées à ses
plus
chères aventures. Sincérité et spontanéité « Nos actes les plus
151
es. Sincérité et spontanéité « Nos actes les
plus
sincères sont aussi les moins calculés », écrit Gide. D’où l’on peut
152
En chaque être, le pire instinct me paraissait le
plus
sincère. » La sincérité spontanée, vertu moderne en qui renaît un myt
153
à l’auteur, il n’y a pas de gratuité. Le geste le
plus
incongru du héros n’est jamais que le résultat d’un mécanisme inconsc
154
personnalité. Ce serait un moyen de connaissance
plus
intégrale de soi. Mais pour être moins pittoresque et plus « entachée
155
grale de soi. Mais pour être moins pittoresque et
plus
« entachée d’utilitarisme », la décision réfléchie, aussi peu gratuit
156
nant à nous donner de nous-mêmes une connaissance
plus
intense et plus émouvante ; mais la morale, plutôt que de nous consta
157
er de nous-mêmes une connaissance plus intense et
plus
émouvante ; mais la morale, plutôt que de nous constater, doit nous c
158
onstater, doit nous construire — selon le mode le
plus
libre, le plus conscient à la fois et le plus voluptueux. Sincérit
159
nous construire — selon le mode le plus libre, le
plus
conscient à la fois et le plus voluptueux. Sincérité envers soi-mê
160
le plus libre, le plus conscient à la fois et le
plus
voluptueux. Sincérité envers soi-même Noli me tangere. Premi
161
ant de partir. Ou bien je me mettrai à l’analyser
plus
longuement. Mais alors je le fausse, puisque je le prive de la puissa
162
en gestes, en conséquences matérielles. Ce n’est
plus
l’élan pur que je décris : c’est un élan freiné dans mon esprit, c’es
163
suis-je ? Je revois des actes accomplis, je revis
plus
ou moins fortement des sentiments que je crois avoir éprouvés à tel m
164
penchais sur mon passé. Ou, pour user d’une image
plus
précise, cette minute est baignée d’une lueur de tristesse ou de séré
165
surtout de René Crevel ont donné les exemples les
plus
récents et significatifs ? Tous ces livres évoquent assez précisément
166
poignant de René Crevel, est la démonstration la
plus
cynique que je connaisse de ces ravages du sincérisme. Dans la solitu
167
er quelque raison de vivre, il voulait se voir le
plus
purement (« cette curiosité donnée comme raison d’une perpétuelle att
168
ourd’hui. J’ai dit : ravages du sincérisme. C’est
plus
exactement faillite qu’il faudrait. Faillite de toute introspection,
169
r de faire mon autoportrait moral : je me compose
plus
laid que nature. Faut-il conclure avec Gide : « L’analyse psychologiq
170
qui ajoutait que l’homme sincère « en vient à ne
plus
pouvoir même souhaiter d’être différent », ce qui est la négation de
171
ésagrégation de la personnalité, car l’analyse la
plus
savante, comme l’a fort bien dit Ramon Fernandez, « retient tous les
172
F. Raub. La sincérité obstinée d’un Rivière n’a
plus
rien de spontané. En quoi est-ce encore de la sincérité ? Trop sincèr
173
uissiez-vous avouer moins de sincérité et montrer
plus
de style. (Georges Duhamel.) … Nous ne sommes pas, nous nous créons.
174
tains, peut-être, jouent leur vie. Rien ne paraît
plus
sinistre à la sincérité presque pure de cet âge. Mais il le faut dépa
175
éal que j’appelle en chaque minute de ma joie est
plus
réel que celui qu’une analyse désolée s’imaginait retenir. Dès lors,
176
e c’est ma sincérité d’y aller par les moyens les
plus
efficaces ? Mais on nommera cela de l’hypocrisie. Soit, j’accepte. Et
177
proposait une ferveur nouvelle, et chaque être un
plus
prenant sourire. Cependant que ma joie — un état de grâce, un amour —
178
de telle possession particulière, ne pouvait non
plus
s’imaginer qu’elle en pût être privée. Alors, acquiesçant vivement à
179
iesçant vivement à l’invite que je soupçonnais la
plus
riche d’inconnu, je m’élançais sur la voie qu’elle m’ouvrait, avec ta
180
s possibles. C’est ainsi que fidèle à soi-même au
plus
profond de l’être, on entretient comme une arrière-pensée sagace et o
181
, peut-être lointain, en quoi consiste l’unité la
plus
réelle de l’individu — en dehors du corps. Et ce ne sont point là jeu
182
u et calculer rapidement le retour à une fidélité
plus
profonde. Fidélité à sa loi individuelle, quelles merveilleuses duper
183
cela suppose. Mais c’est une honnêteté peut-être
plus
réelle que l’autre. Et l’on conçoit que ce constant et secret assujet
184
t au moi idéal exige une politique des sentiments
plus
subtile et, je pense, moins vulgaire que cette agilité offensive qu’o
185
ace — qui m’interdit de nommer ce dont je ne veux
plus
souffrir. (Car il n’est peut-être qu’une espèce de souffrance véritab
186
sphinx ; hypocrisie, masque ambigu d’une liberté
plus
précieuse que toute certitude… Ô vérité, ma vérité, non pas ce que je
187
tes qu’il m’aurait fait commettre. Manifester est
plus
sincère qu’analyser. 2. D’ailleurs toute la psychologie moderne soul
188
ès bien. Les circonstances l’exigent, d’ailleurs,
plus
que jamais, et plus que jamais, nous semble-t-il, notre revue a sa ra
189
tances l’exigent, d’ailleurs, plus que jamais, et
plus
que jamais, nous semble-t-il, notre revue a sa raison d’être. La vie
190
as la meilleure raison pour nos aînés de chercher
plus
patiemment encore à nous comprendre et de nous accorder une confiance
191
toujours « autre chose ».) Nous ne prétendons pas
plus
être « bien bellettriens » — prétention éminemment peu bellettrienne.
192
ment peu bellettrienne. Que sommes-nous donc ? Le
plus
qu’on puisse dire, c’est que vous le saurez un peu mieux quand vous a
193
pas de le dire, Aragon possède le tempérament le
plus
hardi et le plus original de la jeune littérature française. Il le pr
194
Aragon possède le tempérament le plus hardi et le
plus
original de la jeune littérature française. Il le proclame « J’appart
195
uteur de divaguer de la philosophie au lyrisme le
plus
échevelé en passant par la description réaliste ou imaginée d’une boî
196
livre de l’auteur d’Anicet. C’est pourtant un des
plus
significatifs du romantisme nouveau. J’ai nommé Rousseau, Nerval Muss
197
dresse, un Nerval sans pudeur, un Musset ivre non
plus
de vin de France, mais d’alcools pleins de démons, de drogues peut-êt
198
ommutateur des étoiles… l’une, se décrochant sans
plus
d’hésitation, se mit à pérégriner dans les régions de chasse gardée d
199
s’étirant ; le printemps désormais rendra le ciel
plus
pâle, et nous irons chercher dans le souvenir les vent-coulis de la m
200
érences, devant un très bel auditoire, est un des
plus
passionnants et des plus controversés de l’histoire. L’un de ceux, au
201
el auditoire, est un des plus passionnants et des
plus
controversés de l’histoire. L’un de ceux, aussi, où il est le plus di
202
de l’histoire. L’un de ceux, aussi, où il est le
plus
difficile de rester impartial. M. Lombard, recteur de l’Université, e
203
d’après un système préconçu. (Cette attitude est
plus
rare qu’on ne le croit, de nos jours.) M. Esmonin montra avec beaucou
204
685, date de la révocation, la France passa de la
plus
grande liberté à la plus grande tyrannie. En proclamant la liberté re
205
n, la France passa de la plus grande liberté à la
plus
grande tyrannie. En proclamant la liberté religieuse, Henry IV mettai
206
uitter le pays, Louis XIV commit un des actes les
plus
vexatoires que l’histoire ait enregistrés. Après avoir fait un tablea
207
nt point cette fièvre. Et comme la morale ne sait
plus
leur imposer de feindre encore ce que le cœur ne ressent plus, il suf
208
poser de feindre encore ce que le cœur ne ressent
plus
, il suffit de quelques mois aux jeunes époux de la Maladère pour se d
209
es. C’est d’Armande surtout qu’on les attendrait,
plus
franche d’allure. On ne sait ce qui la retient : son amour ? son manq
210
autour de ces êtres dont la détresse est d’autant
plus
cruelle qu’elle est contenue sous des dehors trop polis. Une fois fer
211
oublie la justesse de son analyse pour n’évoquer
plus
que des visions où se condense le sentiment du récit. Dans le Cœur gr
212
on de sa vie est peut-être ce qui nous le rend le
plus
sympathique. « Officiellement comblé, et par dedans… comment bien dir
213
t de « déjouer le complot de la commodité ». Mais
plus
voluptueux que philosophe, c’est à l’amour qu’il ira demander la souf
214
qui, fréquente sontae, pour notre plaisir, un peu
plus
viennois que naturel s’il parle de choses d’art comme on fait dans Pr
215
téressée si elle n’avait pour effet de souligner,
plus
que ses succès, certaines faiblesses qu’il recherche secrètement, par
216
dans le temps que sévit l’inflation littéraire la
plus
ridicule. Pourtant, qu’elle ne laisse point oublier que ce livre d’un
217
écrire au moment où je vais me suicider, d’autant
plus
que vous n’y croirez pas — et pourtant… Il faut aussi que je vous dis
218
le feu n’a pas pris, et d’ailleurs cela n’en vaut
plus
la peine. (Veuillez ne pas voir dans cette phrase quelque allusion de
219
parce que c’est là que se nouent les douleurs les
plus
atrocement inutiles. La première fois, au théâtre. Dans l’ombre, j’ai
220
me sur vos traits seulement ; l’écho n’en fut que
plus
douloureux dans mon cœur. Puis je vous ai oubliée. Puis je vous ai re
221
de vous voir si entourée… D’autres fois… je n’ai
plus
le courage de les dire. Enfin, avant-hier, à ce bal. J’avais demandé
222
la promesse. Vos regards rencontrèrent les miens
plus
d’une fois pendant une danse qu’il fit avec vous, mais vous les détou
223
que mes airs sombres vous effrayaient sans doute
plus
qu’ils ne vous attiraient. Mais, maintenant, je pense que ces regards
224
outes les lampes, et les couples charlestonnaient
plus
furieusement dans l’ombre livide, aux cris fêlés et déchirants des sa
225
oriflammes sur l’orchestre pensif. Ton regard est
plus
grand que le chant des violons. Aube dure ! En ma tête rôde ton souve
226
j’ai perdu la notion du temps. Je ne me souviens
plus
que de cette déception insupportable et définitive de mon désir. Je n
227
te sournoise recherche de tout ce qui me navre au
plus
intime de mon être… Le revolver est chargé, sur cette table. (Je le c
228
lasse, l’image que je m’en forme… Je ne comprends
plus
pourquoi je devrais me tuer, pourquoi je souffre, ce que c’est que la
229
que c’est que ma vie, ma mort. Mon Dieu, il n’y a
plus
qu’un glissement gris, sans fin… Il faudrait que je dorme : il n’y au
230
ans fin… Il faudrait que je dorme : il n’y aurait
plus
rien. 4. Encore un qui vous aime, je ne vous dirai pas son nom. f.
231
cette « tragédie » ; de ne pouvoir m’empêcher non
plus
de soupçonner Cocteau d’en avoir plus ou moins consciemment concerté
232
mpêcher non plus de soupçonner Cocteau d’en avoir
plus
ou moins consciemment concerté la possibilité. Orphée, par exemple, s
233
n lorsqu’il écrivit certains vers qu’on peut lire
plus
haut : Les anges véritables qui connaissent les signes Sont moins bo
234
brillant et définitif restera l’un des titres les
plus
authentiques de Cocteau. Précision et relief du dialogue, ingénieuse
235
raphe des Mariés. Dans Orphée, le mystère ne peut
plus
dépasser l’auteur : il l’a trop bien organisé. En somme, ce qu’il fau
236
n, rapidement entrevue par chacun dans son for le
plus
intérieur, d’une fuite en auto, nous rassure provisoirement… Proso
237
en hurlant : « Bas-toi là, bas-toi là ! »… Est-il
plus
atroce spectacle que celui d’une maîtresse jadis belle et diserte qui
238
j’y vois un signe charmant d’amitié de l’aîné au
plus
jeune, lequel envoie l’un de ses personnages pour remercier ; (pouvai
239
confidences qu’elle livre si facilement au héros
plus
confiant et secrètement incertain de ce roman. À la veille de se mari
240
lusion. Le film japonais : une historiette un peu
plus
banale que nature, très bien photographiée. C’est le film du type « J
241
nt dans le domaine du merveilleux moderne. Un peu
plus
et nous demandions grâce de trop de plaisir. Mais je ne suis pas sûr
242
st une question d’épuration des moyens. Rendre le
plus
par le moins, c’est le fait d’un art à sa maturité. Mais ce sont là c
243
us frotter les yeux… Peut-être, quand nos regards
plus
assurés sauront enfin gagner de vitesse les prodiges que déclenche Re
244
étude », M. Rops considère les deux solutions les
plus
parfaites qui s’offrent aux jeunes gens d’aujourd’hui. Il constate qu
245
est emparée de mon être et a saisi les cordes les
plus
secrètes de mon âme, qu’elle peut faire désormais vibrer à sa fantais
246
ats dont les plaidoyers, tissus des mensonges les
plus
beaux et des plus mélodieuses palinodies, font encore rêver les anges
247
oyers, tissus des mensonges les plus beaux et des
plus
mélodieuses palinodies, font encore rêver les anges écœurés d’azur. A
248
oir en esprit. Ces trois mots vous ont délivré du
plus
absurde malaise, et vous rallumez votre cigare. Vous vous êtes assuré
249
s y pénètrent, et le goût de s’amuser ne renaîtra
plus
en eux. Ni même celui de souffrir. Le dernier rire d’Aragon, c’est l’
250
grand Rêve, au matin pâle des édifices, ne quitte
plus
, attiré par les premiers sophismes de l’aurore, ces corniches de crai
251
n présence d’une des tentatives de libération les
plus
violentes et belles — malgré tant de maladresses dédaigneuses, de bra
252
nts, de Ford à Clément Vautel, le matérialisme le
plus
pauvre auquel se soit jamais abaissée une civilisation. Mais nous som
253
t nulle part9 ». Ultime affirmation d’une foi que
plus
rien ne peut duper. Depuis certaines paroles sur la Croix, il n’y a p
254
la Croix, il n’y a peut-être pas eu d’expression
plus
haute de l’angoisse humaine, et vous aurez beau rire, pharisiens, et
255
c’est qu’il lui faut atteindre Dieu ou n’espérer
plus
aucun pardon. II Novembre 1926. Je viens de retrouver quelques
256
jourd’hui, je le verrais plutôt comme un Musset10
plus
véritablement désespéré. Un Musset moins frivole et plus pervers, moi
257
ritablement désespéré. Un Musset moins frivole et
plus
pervers, moins sentimental et plus sensuel, moins spirituel et plus c
258
ins frivole et plus pervers, moins sentimental et
plus
sensuel, moins spirituel et plus cinglant. Au lieu de vin doux, on no
259
s sentimental et plus sensuel, moins spirituel et
plus
cinglant. Au lieu de vin doux, on nous sert des cocktails (un Musset
260
le et chez qui tout est devenu de quelques degrés
plus
violent, plus acerbe, plus profond. En somme, et avant tout, un écriv
261
tout est devenu de quelques degrés plus violent,
plus
acerbe, plus profond. En somme, et avant tout, un écrivain, un bel éc
262
enu de quelques degrés plus violent, plus acerbe,
plus
profond. En somme, et avant tout, un écrivain, un bel écrivain, comme
263
bertinage. Sous une certaine rhétorique — mais la
plus
belle, — ce qui tressaille et m’atteint au vif, c’est tout de même un
264
est sans dérobade possible par sous-entendu. Pas
plus
« ailleurs » que sur ce « globe d’attente » comme dit Crevel. Pourtan
265
globe d’attente » comme dit Crevel. Pourtant, le
plus
irrévocable désespoir n’est encore qu’un appel à la foi la plus haute
266
le désespoir n’est encore qu’un appel à la foi la
plus
haute. 1er mai 1927. Mieux vaut pécher par ridicule que par scepti
267
istiques de librairie montrèrent les ravages bien
plus
étendus qu’on n’osait le craindre11. Si dans un essai sur la sincérit
268
reconduisant :) Croyez, Monsieur, à mon estime la
plus
vive. Mais décidément nous sommes débordés, voyez vous-même, pas moye
269
nne Le temps dont on s’éprenne ! Les œuvres les
plus
significatives de ce siècle sont écrites en haine de l’époque12. Le r
270
la seule réalité. C’est pourquoi nous ne pourrons
plus
séparer du concept de l’esprit celui de Révolution. Et j’entends ce m
271
Révolution. Et j’entends ce mot dans son sens le
plus
vaste. Il y a eu quatre-vingt-treize, la Réforme, Karl Marx, la préfa
272
de conscience toujours ratés — on ne m’y prendra
plus
! — morales américaines et hygiéniques en tous genres, instruction pu
273
synonyme de magnifique perdition dans des choses
plus
grandes que nous. Nous nous connaissions dans les coins et nous mouri
274
mme par hasard nasille : Nous avons tous fait ça
Plus
ou moins, n’est-ce pas ? Et puis l’aiguille divague vers des souveni
275
en, ah ! cette jeunesse, mais voyons des affaires
plus
sérieuses. Et tout est dit. Ah ! c’est vrai, il allait oublier, il y
276
s avec vos chers principes. Révolution, ce n’est
plus
détruire, ce n’est plus combattre, c’est l’épanouissement violent d’u
277
es. Révolution, ce n’est plus détruire, ce n’est
plus
combattre, c’est l’épanouissement violent d’une immense fleur palpita
278
s parlerons vos langues aériennes. On n’acceptera
plus
que des valeurs de passion. Balayez ces douanes de l’esprit, proclame
279
ici déjà s’avancer des prodiges à cette invite la
plus
persuasive : nous sommes prêts à les accueillir. 7. Une vague de r
280
s. Mais oui, c’est paradoxal. 11. Les livres les
plus
répandus à Genève sont Ma vie et mon œuvre de Ford et Mon curé chez l
281
Bordeaux. 12. Proust excepté, et dans un domaine
plus
étroit, quelques esthètes du machinisme. 13. Le Paysan de Paris. j.
282
ofils jusqu’au soleil toujours de face. Il ne vit
plus
que la foule des yeux bleus, son éblouissement. Soudain la voici, ell
283
sse ? Mais tu es si laid que cela me donne encore
plus
de plaisir. » Le duc paya et s’enfuit en disant que ce n’était pas lu
284
le sommeil s’évaporait aux caresses des flocons,
plus
perfides que des murmures d’adieu. Il tomba parmi les statues, dans l
285
et des êtres véritables. Un bateau ne glisse pas
plus
doucement vers le soleil du haut-lac. Justement, voici que tout va s’
286
istes, en effet, n’ignorent rien des courants les
plus
modernes, et sont bien situés pour n’en prendre que le meilleur ; mai
287
Paris, ou bien ils se retirent dans une solitude
plus
effective, quitte à nous revenir munis du passeport indispensable d’u
288
inait des nus aux crayons de fard. C’était un peu
plus
Blanchet que Barraud, plus Picasso que Matisse ; mais il y avait enco
289
e fard. C’était un peu plus Blanchet que Barraud,
plus
Picasso que Matisse ; mais il y avait encore du flou, des courbes com
290
flou, des courbes complaisantes. Meili est devenu
plus
net, plus cruel aussi. À Marin, près Neuchâtel, dans cette petite mai
291
courbes complaisantes. Meili est devenu plus net,
plus
cruel aussi. À Marin, près Neuchâtel, dans cette petite maison qu’on
292
elure, sans doute ! On ne pourrait pas se tromper
plus
. ⁂ À vrai dire j’en vois peu parmi les jeunes qui vouent tout leur am
293
Japonais d’une ironie mélancolique et qui voient
plus
loin qu’on ne croit, mais il a toujours l’air de songer à la Hollande
294
l’impression, à voir ses dernières toiles, d’une
plus
grande certitude intérieure. Les visages sont plus calmes, les couleu
295
lus grande certitude intérieure. Les visages sont
plus
calmes, les couleurs s’avivent, le soleil est sur le point de reparaî
296
es Humbert livré à sa fougue originale. Il y en a
plus
encore chez un Aurèle Barraud. Il suffit de le voir peint par lui-mêm
297
ipline qu’elle s’impose. Et voilà qui fait encore
plus
« Renaissance » : le costume est drapé avec un soin minutieux, mais u
298
ait son mari). Et puis voici François Barraud, le
plus
jeune des frères. Il vient apporter des dessins qui ressemblent beauc
299
s huiles de Charles, moins intensément réalistes,
plus
fins, mais tout aussi habiles dans l’utilisation du clair-obscur qui
300
s y introduire, et nous ne saurions trouver guide
plus
pittoresque. Celui-ci s’était égaré en avant, très en avant, sans s’e
301
s un éclairage très net, mais inusité, l’objet le
plus
banal se charge de mystère. Que va-t-il se passer là-dedans ? Et ces
302
e Joueur de rugby. C’était le poids de la pierre,
plus
que celui du corps de l’athlète ; l’œuvre n’atteignait pas encore ple
303
Depuis, Léon Perrin semble avoir évolué vers une
plus
grande harmonie de lignes. Je pense surtout à ses bas-reliefs du BIT
304
stes qui, par le fait des circonstances peut-être
plus
que par de naturelles affinités, se trouvent former un mouvement acti
305
au sein de ce mouvement, d’en distinguer d’autres
plus
organiques ? D’une part il y a des préoccupations décoratives qui pou
306
e à l’harmonie des lignes ; où la lumière éclaire
plus
qu’elle ne caresse ; où pourtant les hivers les plus durs réservent d
307
s qu’elle ne caresse ; où pourtant les hivers les
plus
durs réservent des douceurs secrètes. 7. Publication dont cette rev
308
nnaît mon orgueil : osez donc me condamner d’être
plus
fort que cette bourgeoisie fatiguée, et de suivre le destin que vous
309
e (mai 1927)ai Le jeu de tout dire est une des
plus
tragiques inventions de l’inquiétude actuelle. Sous couleur de démasq
310
abes sereines, et dans cette ville, Éluard est le
plus
séduisant, le plus dangereusement gracieux des noctambules. Rêves éve
311
ans cette ville, Éluard est le plus séduisant, le
plus
dangereusement gracieux des noctambules. Rêves éveillés, entre deux g
312
le mot sang n’évoque ici qu’une tache de couleur,
plus
sentimental que cruel. « J’ai la beauté facile et c’est heureux. » Il
313
e aimés qui faussaient leurs voix pour les rendre
plus
touchantes. Celui-ci bat sa coulpe avec une saine rudesse. « Il s’exa
314
tre chose que les « éclats de l’impuissance ». Un
plus
délicat eut compris que certains des morceaux très divers qui compose
315
int la vie. On s’y maintient cinq ans, dix ans au
plus
. Après, c’est un long adieu et le corps se fige à mesure que l’esprit
316
Le goût de la propriété étant à mon sens l’un des
plus
vulgaires et des plus généralement répandus, j’ai vite fait de classe
317
é étant à mon sens l’un des plus vulgaires et des
plus
généralement répandus, j’ai vite fait de classer mon monde d’après le
318
séance l’obligeait à émettre une opinion, même la
plus
générale et la moins compromettante, sur cette vie dont le récit n’av
319
e sont que la traduction en actes de jeux de mots
plus
ou moins cruels… » — Je vous entends, interrompit Saint-Julien, par p
320
uatre kilomètres de plantation, le siècle ne sera
plus
malade, les temps seront guéris de leur crise, les valeurs auront ret
321
tisfait » est un être inadmissible aujourd’hui. À
plus
forte raison, le satisfait artificiel. n. « Conseils à la jeunesse
322
de « procédés lassants ». Pierre Girard n’écoute
plus
: il pense à des Vénézuéliennes ou à Gérard de Nerval. Bientôt vous v
323
able de cette douceur de vivre. Déjà vous ne niez
plus
sa drôlerie, son aisance. Vous accordez que s’il force un peu la dose
324
he. Vous voilà même tenté de l’en féliciter. Bien
plus
, vous découvrez dans ses fantoches une malicieuse et fine psychologie
325
Mais j’ai tué la littérature en moi, n’en parlez
plus
, j’en sors, je l’abandonne… Mais notre paysan, rusé : — Vous l’abando
326
e l’impossibilité des miracles ! Quelles voluptés
plus
subtiles et plus aiguës ? On vaincra jusqu’à sa gueule de bois pour e
327
des miracles ! Quelles voluptés plus subtiles et
plus
aiguës ? On vaincra jusqu’à sa gueule de bois pour en faire des poème
328
es actions en puissance15. Il faudrait des choses
plus
lourdes et plus irrésistibles, percutantes. Qui vous échappent en vou
329
issance15. Il faudrait des choses plus lourdes et
plus
irrésistibles, percutantes. Qui vous échappent en vous blessant. Des
330
ans l’infini de la seconde. Des peurs sans cause,
plus
vides que la mort. Toutes ces choses mystiques, c’est-à-dire réelles,
331
vrait pas. Je pressens encore dans vos poèmes les
plus
obscurs des allusions furtives à certains états de la réalité. Mais p
332
ons furtives à certains états de la réalité. Mais
plus
les mots se plient à des exigences sémantiques — dont on connaît la p
333
selon les rites d’une esthétique ou d’une autre,
plus
ils perdent leur pouvoir de signifier les choses qui nous importent.
334
ilibre — et dont on tire parfois quelque plaisir,
plus
rarement, de quoi se payer un petit voyage. C’est l’aveu d’une faible
335
ce. (« Connaissance » étant pris avec son sens le
plus
profond, qui est proche du sens biblique. Il ne s’agit pas de la conn
336
e, c’est d’un ridicule écrasant : mais rien n’est
plus
facile que d’y échapper. III Sur l’utilité de la littérature Mo
337
avancer pour légitimer l’activité littéraire, le
plus
satisfaisant, celui qui rend le mieux compte de la réalité, c’est And
338
ittérature vous ferait bientôt renier le signe le
plus
certain par lequel ces « quelques-uns » peuvent encore se reconnaître
339
ore se reconnaître. Quand bien même elle n’aurait
plus
d’autre excuse que celle-là, la littérature mériterait d’exister : qu
340
couvrir quelques êtres par le monde… Il ne s’agit
plus
de mépris ni d’adoration. J’ai défini une « maladie » dont je parvien
341
s soins qu’elle exige me coûteront des sacrifices
plus
grands que les bienfaits que j’en escompte, il sera temps de songer s
342
Le texte publié place également un appel de note
plus
bas dans le paragraphe, après « Narcisse », sans qu’on sache s’il s’a
343
de Morand, et ils en sont tout fiers : « Il n’y a
plus
qu’à les écrire ». o. « La part du feu. Lettres sur le mépris de la
344
éçu cette catégorie de lecteurs. Aucun remord non
plus
d’avoir troublé quelques bonnes petites somnolences par des cris inte
345
uis, en voilà assez pour ranimer la curiosité des
plus
blasés. Lecteur, fais confiance au Central de Genève. Souviens-toi de
346
e et de l’homme dans son œuvre, qui est peut-être
plus
vraie que le vrai, je veux dire, plus rilkienne que ne fut Rilke. Ril
347
t peut-être plus vraie que le vrai, je veux dire,
plus
rilkienne que ne fut Rilke. Rilke y apparaît comme une de ces âmes my
348
cience ou au nom de l’esprit. « Pour moi qui aime
plus
que tout la poésie, écrit Jaloux, aussitôt que je vis Rilke, je compr
349
e prouve la religion qu’aux convertis — qui n’ont
plus
besoin de preuves. Il reste qu’un livre comme celui-ci tend un mervei
350
la raison raisonnante. Et qu’il nous mène un peu
plus
loin que la sempiternelle « stratégie littéraire », de gazetiers ; au
351
affronter d’autres dédales ! Mais il a su mettre
plus
de choses qu’il n’y paraît d’abord dans ces 50 pages. Beaucoup sont e
352
s. J’étais seul. Le café est un lieu anonyme bien
plus
propice au rêve que ma chambre où m’attendent tous les soirs quand je
353
ro, on entre ici dans le jardin des songeries les
plus
étranges qu’appelle la musique. Je me gardai donc d’ouvrir le journal
354
et cette mécanique me restitue chaque fois un peu
plus
de lassitude, un peu plus d’ennui. J’essayai donc de rêver. Mais cett
355
itue chaque fois un peu plus de lassitude, un peu
plus
d’ennui. J’essayai donc de rêver. Mais cette rose oubliée me gênait :
356
iqueur. Et quand j’eus fini de boire, mes pensées
plus
rapides s’en allèrent un peu vers l’avenir et j’osai quelques rêves.
357
fait des soirs si doux aux amants quand ils n’ont
plus
que des baisers au goût d’adieu, et l’avenir où se mêlent incertaines
358
ai jamais rien… (sinon qu’au lendemain je n’avais
plus
un sou). Je n’ai jamais revu l’étranger. Quelquefois je songe à ses p
359
s ? Je me répète : paradoxes, mais cela ne suffit
plus
à m’en délivrer. Ma vie m’a repris, je ne suis pas heureux. Je sais t
360
me regarde avec inquiétude, parce que je ne suis
plus
tout à fait le même. Puis elle me laisse, parce que le lait va monter
361
désespoir, ô vie sans faute, vie sans joie… Ah !
plus
amère, plus amère encore, saurai-je un jour te désirer, te haïr… 9.
362
ô vie sans faute, vie sans joie… Ah ! plus amère,
plus
amère encore, saurai-je un jour te désirer, te haïr… 9. Calembour s
363
iques à leur propos. Mais dans ce roman, il n’y a
plus
seulement la femme, avec le miracle perpétuel de sa sensibilité. Il y
364
egretter que ce livre ne réalise pas une synthèse
plus
organique du roman et des mémoires. Mais si son début permet de croir
365
où les directions d’une civilisation apparaissent
plus
nettement. Un certain ordre s’élabore, ou, pour mieux dire, une organ
366
ement de cette organisation toute-puissante n’est
plus
qu’une question de quelques années. Mais peut-être est-il temps encor
367
le meilleur, parce que personne ne s’est approché
plus
que lui du type idéal de l’industriel et du capitaliste. Le succès im
368
es que l’époque a senti en lui son incarnation la
plus
parfaite. Qu’on ne m’accuse donc pas de caricaturer l’objet de ma cri
369
outils qu’il joue encore à présent », dit‑il. Le
plus
mémorable événement de ces années de jeunesse, son « chemin de Damas
370
d’augmenter encore cette production. Ford est le
plus
puissant industriel du monde ; le plus riche, au point qu’il peut par
371
ord est le plus puissant industriel du monde ; le
plus
riche, au point qu’il peut parler d’égal à égal avec beaucoup d’États
372
t parler d’égal à égal avec beaucoup d’États ; le
plus
parfait aussi. Son succès sans précédent le met à l’abri de toutes le
373
les industriels européens s’en inspirent toujours
plus
. Ford leur montre le chemin qu’ils seront bien obligés de prendre tôt
374
’est l’homme qui a réussi. Mais à quoi ? C’est la
plus
grave question qu’on puisse poser à notre temps. II. M. Ford a ses
375
ent, il a vite fait de démêler les conditions les
plus
rationnelles de la production, avec cette netteté et cette décision q
376
tition, on fait croire aux gens qu’ils ne peuvent
plus
vivre heureux sans auto. Voilà l’affaire lancée. La passion de Ford s
377
assion de Ford se donne libre cours. Il ne s’agit
plus
maintenant que de lui donner une apparence d’utilité publique. À chaq
378
de ses livres, on pourrait relever les sophismes
plus
ou moins conscients par lesquels il prétend ramener le bénéfice de la
379
e l’état du marché est tel que le client n’achète
plus
, cela signifie parfois que la marchandise est momentanément trop chèr
380
a disparu. Il semble alors que l’industriel n’ait
plus
qu’à plier bagage. Mais c’est ici que Ford montre le bout de l’oreill
381
au point qu’il en oublie que cela ne l’intéresse
plus
réellement. Il croit qu’il va gagner 5 francs en achetant 5 francs mo
382
ompé sur ses véritables besoins. Car cela va bien
plus
profond, cette tromperie-là. Elle peut amener, en se généralisant, un
383
i de la réclame a même but, mêmes effets. Mais le
plus
grave est peut-être le sophisme du loisir. M. Guglielmo Ferrero a for
384
ut véritable d’augmenter la consommation. Il rend
plus
complet l’esclavage de l’ouvrier, puisqu’il englobe jusqu’à son repos
385
dans le cycle de la production. Cercle vicieux :
plus
la production s’intensifie, plus il faut créer de besoins et de loisi
386
Cercle vicieux : plus la production s’intensifie,
plus
il faut créer de besoins et de loisirs. Or, l’industrie ne peut subsi
387
otre industriel de philosopher sur les sujets les
plus
divers. Les aphorismes sont assez révélateurs de la mentalité capital
388
attitude ne porte un nom philosophique : c’est au
plus
pur, au plus naïf matérialiste que nous avons affaire ici. Et ses pré
389
orte un nom philosophique : c’est au plus pur, au
plus
naïf matérialiste que nous avons affaire ici. Et ses prétentions « id
390
angeront rien. D’ailleurs, voici des déclarations
plus
nettes encore : « Je ne considère pas les machines Ford simplement co
391
. Il ne se demande jamais si la technique même la
plus
perfectionnée mérite les sacrifices qu’elle exige de l’homme moderne.
392
fices qu’elle exige de l’homme moderne. Paradoxes
plus
ou moins intéressés, optimisme d’homme à qui tout réussit, messianism
393
e celui que M. Cambon, dans sa préface, égale aux
plus
grands esprits de tous les temps. On me dira que Ford a mieux à faire
394
iatus étrange : l’homme qu’on pourrait appeler le
plus
actif du monde, l’un de ceux qui influent le plus sur notre civilisat
395
plus actif du monde, l’un de ceux qui influent le
plus
sur notre civilisation, possède la philosophie la plus rudimentaire.
396
sur notre civilisation, possède la philosophie la
plus
rudimentaire. Le phénomène n’est pas nouveau en Occident, mais il est
397
On se refuse à l’idée d’une catastrophe, pourtant
plus
que probable, par crainte de se voir obligé à la révision des valeurs
398
e de se voir obligé à la révision des valeurs, la
plus
difficile et la plus grave : celle qu’on ne peut faire qu’au nom de l
399
la révision des valeurs, la plus difficile et la
plus
grave : celle qu’on ne peut faire qu’au nom de l’Esprit et de ses exi
400
aine tient les choses de l’Esprit. Dans le cas le
plus
favorable, « il se passera bien de cette littérature ». Plus tard, «
401
questions humaines est une des manifestations les
plus
frappantes de notre régression. Cette perte du sens de l’âme se nomme
402
e d’aliéner au profit de plaisirs tarifés, soumis
plus
subtilement encore que son travail aux lois d’une offre et d’une dema
403
dans le corps de la Nature, lié par les liens les
plus
subtils et les plus profonds à tous les autres membres de la Nature,
404
Nature, lié par les liens les plus subtils et les
plus
profonds à tous les autres membres de la Nature, choses, bêtes et ang
405
absurde des lois économiques et des exigences les
plus
rudimentaires de son corps. Il a perdu le contact avec les choses nat
406
les valeurs de l’esprit au point qu’il n’éprouve
plus
même cette carence ; seulement, peu à peu, il découvre qu’il s’ennuie
407
ntre 17 et 19 heures : vraiment, il ne lui manque
plus
rien — que l’envie. Mauvais travail. Il a perdu le sens religieux, co
408
ligieux, cosmique, de l’effort humain. Il ne peut
plus
situer son effort individuel dans le monde, lui attribuer sa véritabl
409
ême de l’ordre de la nature, il est condamné à ne
plus
saisir que des rapports abstraits entre les choses. Il ne comprend pr
410
bstraits entre les choses. Il ne comprend presque
plus
rien à l’Univers. Par la technique, l’Occidental a prétendu maîtriser
411
du maîtriser la matière et parvenir à une liberté
plus
haute. Or, la technique a révélé des exigences telles que l’Esprit ne
412
. Elle nous donne une liberté dont nous ne sommes
plus
dignes. Nous perdons, en l’acquérant, par l’effort de l’acquérir, les
413
oire utopique. Nous avons mieux à faire, il n’est
plus
temps de se désintéresser simplement des buts — si bas soient-ils — d
414
nquête faite à Genève a révélé que les livres les
plus
lus du grand public sont Ma vie et mon œuvre, de Ford et Mon curé che
415
s pays de langue allemande, son succès est encore
plus
grand, et de meilleure qualité. Je ne parle pas de l’Amérique. 2. Vi
416
ui dans les opérettes de Strauss, qu’on ne trouve
plus
nulle part. Dans les dancings, un peuple de fêtards modérés, Juifs et
417
enche vers un voisin pour lui demander je ne sais
plus
quoi. Mais sans doute évadé dans son rêve, beaucoup plus loin que moi
418
oi. Mais sans doute évadé dans son rêve, beaucoup
plus
loin que moi, il n’entend pas ma question. L’envie me prend d’aller l
419
ôde ici comme une tristesse amoureuse. Elle n’est
plus
que l’approche d’une grandeur où se perdraient nos amours terrestres
420
lique où l’on quitte ce visage aimé pour d’autres
plus
beaux peut-être, mais inconnus. Voilà que la forme blanche, sous un b
421
ouffrance… Mais le temps approche où vous n’aurez
plus
besoin de souffrir pour comprendre. Le faisceau de lumière quitta la
422
où la question fidélité ou inconstance ne se pose
plus
. Vous le savez, je n’ai aimé qu’une femme — au plus deux, en y réfléc
423
us. Vous le savez, je n’ai aimé qu’une femme — au
plus
deux, en y réfléchissant bien, mais peut-être était-ce la même sous d
424
ccepter et vint à nous avec un sourire du type le
plus
courant : « Vous êtes bien gentils, messieurs ! » Il n’y avait plus q
425
ous êtes bien gentils, messieurs ! » Il n’y avait
plus
qu’à lui prendre chacun un bras, une femme pour deux hommes — et ce f
426
aine, parce qu’elles le rattachaient aux buts les
plus
hauts de notre vie. Ces citadins blasés s’amusent plus grossièrement
427
hauts de notre vie. Ces citadins blasés s’amusent
plus
grossièrement que des barbares, ils s’imaginent pouvoir faire une pla
428
utant dire que ceux qui les fréquentent ne savent
plus
ce que c’est que le plaisir. Ils prennent au hasard des liqueurs qui
429
t pas été préparées pour leur soif. Ils ne savent
plus
les signes ni les ressemblances. Aussi l’ennui règne-t-il bruyamment
430
crois que l’Orient est devenu fou. Il ne comprend
plus
rien. » Des bugles agonisaient, aux dernières mesures d’un tango. Not
431
andalisée par cette atteinte aux lois du genre le
plus
conventionnel qui soit. Gérard la regarda avec une certaine pitié : «
432
eux. Mais l’ombre de cette ville illusoire est la
plus
douce à mes vagabondages sans but. Vous savez, je lance mes filets da
433
ent dans la nuit froide. Gérard ne disait presque
plus
rien ; à peine, de temps en temps, s’il parlait à voix basse à son ho
434
mpila dans des autos ; en dix minutes, il n’y eut
plus
personne, la place s’éteignit. Mais Gérard ? Ses yeux s’étaient fixés
435
uls les poètes savent se perdre. Et c’est bien sa
plus
grande ruse que d’avoir emprunté le véhicule à la mode pour conduire
436
ir que jolis livres d’étrennes dans les œuvres du
plus
grand créateur de mythes modernes, du seul écrivain dont l’influence
437
a littérature si pédante qu’elle exclut un de nos
plus
grands conteurs sous prétexte qu’il n’est styliste ni psychologue ? L
438
s simultanément, et c’est naturel : je m’en avoue
plus
éloigné et m’en sais plus dépourvu si possible. Je ne demande aux écr
439
naturel : je m’en avoue plus éloigné et m’en sais
plus
dépourvu si possible. Je ne demande aux écrivains que des révélations
440
nt en créant une belle œuvre serait, par exemple,
plus
efficace. Aragon se retourne sans cesse pour crier : Lâches, vous ref
441
t magnifiquement. Mais qu’on nous laisse chercher
plus
loin, dans ce silence où l’on accède à des objets qui enfin valent le
442
oses justement détesté, mais dont ils participent
plus
qu’ils ne le croient. Certes il était urgent de faire la critique de
443
dit fort bien M. Breton. Mais à condition d’aller
plus
loin et de prendre une connaissance positive de ce qu’il y a sous cet
444
ois tenté de le rapprocher de Morand, mais il est
plus
nerveux, sans doute aussi plus sensible. Et il ne se borne pas à des
445
orand, mais il est plus nerveux, sans doute aussi
plus
sensible. Et il ne se borne pas à des effets pittoresques : ce récit
446
ssez troubles du personnage central une résonance
plus
profonde. Louis II, ce chimérique, disposait par hasard de moyens d’a
447
it prince russe et entretient autour de sa vie le
plus
grand mystère. Cependant il aime à raconter certaines scènes terrifia
448
une tentation pour tous les poètes. Le désir de «
plus
vrai que le vrai » surexcité par l’insolence d’une psychologie qui ra
449
ute est-il trop impatient, demande-t-il aux êtres
plus
qu’ils ne peuvent donner… D’ailleurs on ne lui doit rien, n’est-ce pa
450
ntrer en lui-même. « Il se ramène en soi, n’ayant
plus
où se prendre » comme parle un de nos classiques. Repoussé par le mon
451
’énervent, mais l’aveu qu’il en consent l’attache
plus
secrètement à son aventure. Nous vivons dans un décor flamboyant de
452
on s’hypnotiser avec son propre regard ? Il n’y a
plus
que cette incantation à soi-même qui pourrait lui rendre la certitude
453
s l’homme moderne un besoin de vérifier qui n’est
plus
légitime dès l’instant qu’il se traduit par la négation de l’invérifi
454
ersonnalité est un acte de foi : Stéphane ne sait
plus
ce qu’il est. Semblablement, il ne sait plus aimer. (Ces jeunes gens
455
sait plus ce qu’il est. Semblablement, il ne sait
plus
aimer. (Ces jeunes gens ne veulent pas se fatiguer pour rien.) Cette
456
prises : « Je ne sais pas : je suis !… Je ne sais
plus
… mais je suis ! » Un peu plus tard, ce fut un jour de grand soleil s
457
t appeler ça du bluff — fait de lui sans doute le
plus
méridional des conteurs américains. Avec cela, un réalisme, plein de
458
mar, ce monde moderne, ce monde de fous qui n’ont
plus
que leur raison, ce monde où l’on ne sait plus créer avec joie des fo
459
nt plus que leur raison, ce monde où l’on ne sait
plus
créer avec joie des formes belles, ce monde qui devient impuissant. I
460
r en religion : rond de cuir ou poète (au sens le
plus
large de ces mots.) (Mais je tiens à le leur dire ici : les anciens b
461
1929)s Prison Prisonnier de la nuit mais
plus
libre qu’un ange prisonnier dans ta tête mais libre comme avant cette
462
le d’ailleurs correspondre à son état d’esprit le
plus
naturel. Mais de quoi vivent ces bourgeois aimables et insipides, qui
463
olon vient vous siffler à l’oreille les notes les
plus
aiguës d’une chanson populaire, et à l’autre extrémité de la salle, p
464
ement incompréhensible, rient et s’enivrent comme
plus
un Européen ne sait le faire, et dansent à tout propos de folles « cz
465
qu’elle décrit, ce sont des perceptions de l’âme
plus
que de l’esprit ou des sens. « Reste immobile et sache attendre que t
466
ard. » Le poète des Gravitations est ici descendu
plus
profond en soi-même ; son art y gagne en densité, en émotion. Des mot
467
est-elle pas proprement « saisissante » ? Mais le
plus
émouvant, c’est ici l’approche d’un silence partout pressenti, qui s’
468
rer là-dessus l’attention du médecin, mais il est
plus
difficile de se faire comprendre par un sot que par un fou. » L’hiver
469
es auxquels notre temps doit vouer l’attention la
plus
grave — car il vécut dans ces marches de l’esprit humain qui confinen
470
nfinent peut-être à l’Esprit et dont certains des
plus
purs d’entre nous se préparent à tenter le climat, — j’avais rêvé sur
471
hasard… Hier, c’était la Pentecôte. La fête de la
plus
haute poésie. Mais dans ce siècle, où tant de voix l’appellent, combi
472
ar aussitôt l’on se met à raconter les choses les
plus
affreuses sur son compte, simplement parce qu’il a aimé une femme, po
473
Avril et mai et juin sont lointains, Je ne suis
plus
rien, je n’aime plus vivre. Il y avait encore plus de paix que maint
474
sont lointains, Je ne suis plus rien, je n’aime
plus
vivre. Il y avait encore plus de paix que maintenant. La grande allé
475
us rien, je n’aime plus vivre. Il y avait encore
plus
de paix que maintenant. La grande allée sur l’île n’existait pas, en
476
u bon sens hochent la tête et citent la phrase la
plus
malencontreuse de Pascal : le « Qui veut faire l’ange… » a autorisé d
477
de l’âne… Écoutons plutôt Bettina — la vérité est
plus
humaine, est plus divine, quand c’est une telle femme qui la confesse
478
plutôt Bettina — la vérité est plus humaine, est
plus
divine, quand c’est une telle femme qui la confesse : « Celui qui ent
479
uveau une dérive fantaisiste dans ce monde un peu
plus
léger, un peu plus profond que le vrai, où l’Éloge de la folie nous e
480
ntaisiste dans ce monde un peu plus léger, un peu
plus
profond que le vrai, où l’Éloge de la folie nous entraînait naguère.
481
ent, comme des souvenirs, et l’on retrouve un peu
plus
loin d’autres souvenirs attristés par le temps, des visages qui ne so
482
s attristés par le temps, des visages qui ne sont
plus
tout à fait les mêmes, des bonheurs qui signifient plus de désespoir
483
out à fait les mêmes, des bonheurs qui signifient
plus
de désespoir qu’ils ne s’en doutent… C’est un dévergondage sentimenta
484
s des grands bourgeois, où tout, soudain, devient
plus
terne. Mais bien vite un intermède bouffon, impossible et d’une désop
485
oétique de Rimbaud, l’on s’étonne qu’il ait fallu
plus
d’un demi-siècle pour qu’une telle interprétation voie le jour. Cela
486
ncent une rentrée de l’âme dans la littérature la
plus
spirituelle du monde. La thèse que défend l’auteur de cet essai — la
487
te, de leur indifférence à l’endroit de l’être le
plus
monstrueusement pur qui se soit révélé par le truchement de la poésie
488
mbaud. Regrettons seulement qu’il n’élargisse pas
plus
une question aussi centrale — qui est, si l’on veut, la question d’Or
489
uvage », un catholique qui s’ignore, il n’est pas
plus
admissible d’inférer du mépris de Rimbaud pour le catholicisme à son
490
La Fin de l’Éternel (novembre 1929)bc Ce n’est
plus
l’heure de venir prendre position dans un débat où les voix les mieux
491
philosophique en particulier, où je me sens bien
plus
près de M. Gabriel Marcel, qu’il attaque. (M. Benda trahit à son tour
492
ible. Et quand bien même elle croirait n’en avoir
plus
besoin. Cet extrémisme de la pensée intemporelle, en butte aux sarcas
493
émistes de droite et de gauche, n’en apparaît que
plus
pur. « Noms de clowns qui me viennent l’esprit : Julien Benda… », écr
494
un monde où tout est bon à quelque chose, où rien
plus
n’est tenu pour vrai que relativement à un rendement. Rien, pas même
495
ocratie outragée, les autres disaient qu’il n’y a
plus
de morale, et ces jeunes gens ont une façon de trancher les questions
496
tant je sais qu’à droite comme à gauche, ils sont
plus
nombreux qu’on ne le pense, ceux qui refusent d’être complices dans c
497
éant ici même ; mais — gain de temps — je n’aurai
plus
qu’à renvoyer aux lettres A ou B, selon. A. Réponses du type : on ne
498
a l’enfance insouciante ? Qu’est-ce qui ressemble
plus
au souci quotidien des grandes personnes ? Mais l’enfance est ailleur
499
ait suffisamment rabroué pour que je ne montrasse
plus
aucune velléité d’originalité. Mais pour être rentrée, ma colère n’en
500
é. Mais pour être rentrée, ma colère n’en fut que
plus
malfaisante. L’école me rendit au monde, vers l’âge de 18 ans, crispé
501
mesure exacte de leurs besoins. Nous ne croyions
plus
aux démons, mais à la Commission scolaire. Nous n’avions plus de « su
502
ons, mais à la Commission scolaire. Nous n’avions
plus
de « superstitions grossières » comme celles qui touchent à l’action
503
empêcher de croire que le petit ouvrier est bien
plus
malin. Nous savions un tas de choses douloureusement ennuyeuses qui s
504
supporter longtemps encore l’action. Je n’eus pas
plus
tôt découvert et nommé cet asservissement de l’esprit et ces mythes s
505
bles de ma perte de contact avec les réalités les
plus
élémentaires de la vie. 2. Dans le cas le plus favorable, c’est un
506
plus élémentaires de la vie. 2. Dans le cas le
plus
favorable, c’est un silence, un vide. C’était en dehors de la vie. 3
507
On s’entendait d’autant mieux qu’on était devenus
plus
différents. Car ces différences sont les premières marques de la vie
508
aient jamais sortis de l’école. Rien ne ressemble
plus
à un bon élève qu’un instituteur : de l’un à l’autre il n’y a pas de
509
ridicule n’échappe pas à ceux qu’ils méprisent le
plus
, et ils auraient souvent l’occasion de s’en douter s’ils étaient sens
510
ses de l’ironie paysanne. Mais je n’en dirai pas
plus
, de peur de m’échauffer inutilement. Si l’on me poussait un peu, je c
511
les et qu’elles ont la valeur d’un témoignage, ni
plus
ni moins — il est temps que je fasse passer un petit examen aux princ
512
que ces personnes ont les yeux faibles. Il serait
plus
juste de dire que la passion n’a qu’une clairvoyance intéressée : mai
513
clairvoyance intéressée : mais celles-là sont les
plus
vives. Enfin, je tiens à reconnaître qu’ici je ne cherche point l’équ
514
œud. Je me bornerai à l’examen des caractères les
plus
généraux de l’instruction publique, ceux que n’atteignent dans leur p
515
t un moule, dans lequel on verse les matières les
plus
hétéroclites, sans égard à leurs qualités propres. De 8 à 9 arithméti
516
rrange à faire tenir dans cette classification le
plus
possible de « connaissances » qui dès lors deviennent obligatoires. L
517
ge donc que les meilleurs ralentissent et que les
plus
faibles se forcent. Elle ne convient qu’aux médiocres, dont elle assu
518
Le gavage Moyen de réaliser les précédents.
Plus
ou moins rationalisé. Son instrument le plus parfait s’appelle le man
519
nts. Plus ou moins rationalisé. Son instrument le
plus
parfait s’appelle le manuel. Un bon manuel est un résumé clair et por
520
i entre en commerce intime avec elles. On apprend
plus
de deux que de mille, dit un sage oriental dont j’ai oublié le nom. U
521
a discipline perd tout son sens éducatif et n’est
plus
qu’une entrave énervante, un système de vexations mesquines, propres
522
favorise le développement de leurs penchants les
plus
« communs » : jalousie, vanité, panurgisme, concurrence sournoise, ad
523
fectionnement civique qui assure l’écrasement des
plus
délicats par les plus vulgaires ? L’idéal du bon élève Le bon s
524
qui assure l’écrasement des plus délicats par les
plus
vulgaires ? L’idéal du bon élève Le bon sens voudrait que le bo
525
’on lui donne à l’école. (Cet argent de poche, ni
plus
ni moins.) Ou encore : que le bon élève soit celui qui supporte le mi
526
reproche d’une autre nature. Elle prétend donner
plus
de liberté aux enfants en leur rendant le travail amusant, en leur la
527
second dimanche, afin qu’ils consomment deux fois
plus
de machines. Jeu du chat avec la souris. On n’impose plus des résulta
528
machines. Jeu du chat avec la souris. On n’impose
plus
des résultats, on les fait trouver. Notez que cela revient au même, s
529
f que par la méthode nouvelle on atteint l’enfant
plus
profondément, on se glisse à l’intérieur de son esprit, là où s’élabo
530
» peut être la formule d’une tromperie subtile et
plus
grave que la brutalité primaire, parce qu’elle n’excite pas de réacti
531
rganisme dont il s’agit d’obtenir le rendement le
plus
élevé. On cultive les petits d’hommes comme des plantes de serre dans
532
. Cela me permet de leur faire remarquer d’autant
plus
librement qu’ils trahissent le dessein profond de l’instruction publi
533
ntendu ne soit décidément trop gros pour échapper
plus
longtemps à MM. les Inspecteurs des Écoles. Je le crains, dis-je ; ca
534
l y aurait une insigne hypocrisie à feindre de ne
plus
la reconnaître, une fois dissipée la fumée des civets, des cigares et
535
, il faut un nombre considérable de leçons, et le
plus
longtemps possible, pour qu’on n’ait pas le temps de se rendre compte
536
le qu’une utopie de partisans. Il ne serait guère
plus
fou de proposer aujourd’hui qu’on répande universellement et obligato
537
désintéressée, les gouvernements seraient un peu
plus
fous qu’on n’ose les imaginer de ne pas entreprendre sur l’heure une
538
èce de gens qui font confiance à leur sensibilité
plus
qu’aux idées des autres. Or, c’est une révolte de ma sensibilité qui
539
te aventure des valeurs d’âme auxquelles je tiens
plus
qu’à tout. Ma haine de la démocratie est l’aboutissement de l’évoluti
540
ruction publique (Ici, le procureur prit un ton
plus
grave.) L’école s’est vendue à des intérêts politiques. C’était là, n
541
er ce crime contre la civilisation. Elle ne croit
plus
qu’au péché contre les lois sociales, eh bien ! elle apprendra que le
542
r de faim. Par ce qu’elle enseigne à ignorer bien
plus
que par ce qu’elle enseigne à connaître, elle constitue la plus grand
543
e qu’elle enseigne à connaître, elle constitue la
plus
grande force antireligieuse de ce temps. L’instruction religieuse qui
544
égimes anciens peut nous amener à constater, sans
plus
, que notre soi-disant progrès social correspond à un recul humain. Pa
545
réserve ? L’instruction publique est la forme la
plus
commune de la peste rationaliste qui sévit dans le monde depuis le xv
546
une seconde. Laissons ce soin, à des générations
plus
libres d’imaginer, bénéficiant de notre colère jacobine et de cette f
547
s vient où elles renaîtront à une vie nouvelle et
plus
complète, à un degré supérieur d’inconscience, si je puis dire. Alors
548
esse et d’ennui à quoi présentement nous usons le
plus
clair de nos forces, — le Poète dira un mot, ou bien fera un acte, et
549
re et de géographie bien connus, pour l’esprit le
plus
dangereusement plat qui soit. (Il est plus que plat : il est creux.)
550
rit le plus dangereusement plat qui soit. (Il est
plus
que plat : il est creux.) Si beaucoup de personnes répondent oui, cel
551
es journalistes s’engagent désormais à ne publier
plus
un seul article de fond où ne perce leur mépris pour l’instruction pu
552
s’agit de lui faire comprendre que l’école est le
plus
gros obstacle à sa culture. Et c’est cela, préparer le terrain. D’aut
553
it donner à l’enfant ce que son entourage ne peut
plus
lui donner : des modèles de pensée. Un entraînement de l’esprit, au l
554
s il recouvrerait la domination du monde16 et non
plus
en barbare cette fois-ci. Ce qui l’empêche de comprendre, ici encore,
555
andidat possède une énergie suffisante pour aller
plus
loin, — et en même temps constituent des sources d’énergie nouvelle.
556
é de dire que tout homme gagnerait à posséder une
plus
grande puissance intellectuelle, une meilleure mémoire, une sensibili
557
lectuelle, une meilleure mémoire, une sensibilité
plus
aiguisée. En tout cas, c’est à cultiver ces facultés atrophiées que d
558
viduels. Méditez un peu ces truismes : On apprend
plus
d’une chose longuement contemplée que de mille aperçues au passage. A
559
e de concentration intense dégage dans l’individu
plus
d’énergie que des heures d’exercices gémissants. De même, le bien sup
560
s. De même, le bien supérieur de quelques-uns est
plus
utile à tous que le bien médiocre de beaucoup. La valeur vaut mieux q
561
veur à ses jugements. C’est pourquoi l’on ne peut
plus
attaquer un fonctionnaire dans son activité publique sans que des per
562
à tel point les bourgeois qu’ils n’en distinguent
plus
même le sens. Ils les lancent à la tête de tous ceux qui les dérangen
563
tant je sais qu’à droite comme à gauche, ils sont
plus
nombreux qu’on ne le pense, ceux qui refusent d’être complices dans c
564
éant ici même ; mais — gain de temps — je n’aurai
plus
qu’à renvoyer aux lettres A ou B, selon. A. Réponses du type : on ne
565
a l’enfance insouciante ? Qu’est-ce qui ressemble
plus
au souci quotidien des grandes personnes ? Mais l’enfance est ailleur
566
ait suffisamment rabroué pour que je ne montrasse
plus
aucune velléité d’originalité. Mais pour être rentrée, ma colère n’e
567
. Mais pour être rentrée, ma colère n’en fut que
plus
malfaisante. L’école me rendit au monde, vers l’âge de 18 ans, crispé
568
mesure exacte de leurs besoins. Nous ne croyions
plus
aux démons, mais à la Commission scolaire. Nous n’avions plus de « su
569
ons, mais à la Commission scolaire. Nous n’avions
plus
de « superstitions grossières » comme celles qui touchent à l’action
570
empêcher de croire que le petit ouvrier est bien
plus
malin. Nous savions un tas de choses douloureusement ennuyeuses qui s
571
supporter longtemps encore l’action. Je n’eus pas
plus
tôt découvert et nommé cet asservissement de l’esprit et ces mythes s
572
bles de ma perte de contact avec les réalités les
plus
élémentaires de la vie. 3. Dans le cas le plus favorable, c’est u
573
lus élémentaires de la vie. 3. Dans le cas le
plus
favorable, c’est un silence, un vide. C’était en dehors de la vie.
574
On s’entendait d’autant mieux qu’on était devenu
plus
différents. Car ces différences sont les premières marques de la vie
575
aient jamais sortis de l’école. Rien ne ressemble
plus
à un bon élève qu’un instituteur : de l’un à l’autre, il n’y a pas de
576
ridicule n’échappe pas à ceux qu’ils méprisent le
plus
, et ils auraient souvent l’occasion de s’en douter s’ils étaient sens
577
sses de l’ironie paysanne. Mais je n’en dirai pas
plus
, de peur de m’échauffer inutilement. Si l’on me poussait un peu, je c
578
les et qu’elles ont la valeur d’un témoignage, ni
plus
ni moins — il est temps que je fasse passer un petit examen aux princ
579
que ces personnes ont les yeux faibles. Il serait
plus
juste de dire que la passion n’a qu’une clairvoyance intéressée : mai
580
ne clairvoyance intéressée : mais celle-là est la
plus
vive. Enfin, je tiens à reconnaître qu’ici je ne cherche point l’équi
581
œud. Je me bornerai à l’examen des caractères les
plus
généraux de l’instruction publique, ceux que n’atteignent dans leur p
582
t un moule, dans lequel on verse les matières les
plus
hétéroclites, sans égard à leurs qualités propres. De 8 à 9 arithméti
583
nge pour faire tenir dans cette classification le
plus
possible de « connaissances » qui dès lors deviennent obligatoires. L
584
ge donc que les meilleurs ralentissent et que les
plus
faibles se forcent. Elle ne convient donc qu’aux médiocres, dont elle
585
d. Le gavage Moyen de réaliser les précédents.
Plus
ou moins rationalisé. Son instrument le plus parfait s’appelle le man
586
nts. Plus ou moins rationalisé. Son instrument le
plus
parfait s’appelle le manuel. Un bon manuel est un résumé clair et por
587
i entre en commerce intime avec elles. On apprend
plus
de deux que de mille, dit un sage oriental dont j’ai oublié le nom. U
588
a discipline perd tout son sens éducatif et n’est
plus
qu’une entrave énervante, un système de vexations mesquines, propres
589
favorise le développement de leurs penchants les
plus
« communs » : jalousie, vanité, panurgisme, concurrence sournoise, ad
590
fectionnement civique qui assure l’écrasement des
plus
délicats par les plus vulgaires ? 3.g. L’idéal du bon élève Le
591
qui assure l’écrasement des plus délicats par les
plus
vulgaires ? 3.g. L’idéal du bon élève Le bon sens voudrait que
592
’on lui donne à l’école. (Cet argent de poche, ni
plus
ni moins). Ou encore : que le bon élève soit celui qui supporte le mi
593
reproche d’une autre nature. Elle prétend donner
plus
de liberté aux enfants en leur rendant le travail amusant, en leur la
594
second dimanche afin qu’ils consomment deux fois
plus
de machines. Jeu du chat avec la souris. On n’impose plus de résultat
595
machines. Jeu du chat avec la souris. On n’impose
plus
de résultats, on les fait trouver. Notez que cela revient au même, sa
596
que par la méthode nouvelle, on atteint un enfant
plus
profondément, on se glisse à l’intérieur de son esprit, là où s’élabo
597
» peut être la formule d’une tromperie subtile et
plus
grave que la brutalité primaire, parce qu’elle n’excite pas de réacti
598
rganisme dont il s’agit d’obtenir le rendement le
plus
élevé. On cultive les petits d’hommes comme des plantes de serre dans
599
. Cela me permet de leur faire remarquer d’autant
plus
librement qu’ils trahissent le destin profond de l’instruction publiq
600
ntendu ne soit décidément trop gros pour échapper
plus
longtemps à MM. les Inspecteurs des Écoles. Je le crains, dis-je ; ca
601
l y aurait une insigne hypocrisie à feindre de ne
plus
la reconnaître, une fois dissipée la fumée des civets, des cigares et
602
, il faut un nombre considérable de leçons, et le
plus
longtemps possible, pour qu’on n’ait pas le temps de se rendre compte
603
le qu’une utopie de partisans. Il ne serait guère
plus
fou de proposer aujourd’hui qu’on répande universellement et obligato
604
désintéressée, les gouvernements seraient un peu
plus
fous qu’on n’ose les imaginer de ne pas entreprendre sur l’heure une
605
èce de gens qui font confiance à leur sensibilité
plus
qu’aux idées des autres. Or, c’est une révolte de ma sensibilité qui
606
te aventure des valeurs d’âme auxquelles je tiens
plus
qu’à tout. Ma haine de la démocratie est l’aboutissement de l’évoluti
607
ruction publique (Ici, le procureur prit un ton
plus
grave). L’école s’est vendue à des intérêts politiques. C’était là,
608
er ce crime contre la civilisation. Elle ne croit
plus
qu’au péché contre les lois sociales, eh bien ! elle apprendra que le
609
r de faim. Par ce qu’elle enseigne à ignorer bien
plus
que par ce qu’elle enseigne à connaître, elle constitue la plus grand
610
e qu’elle enseigne à connaître, elle constitue la
plus
grande force antireligieuse de ce temps. L’instruction religieuse qui
611
égimes anciens peut nous amener à constater, sans
plus
, que notre soi-disant progrès social correspond à un recul humain. Pa
612
réserve ? L’instruction publique est la forme la
plus
commune de la peste rationaliste qui sévit dans le monde depuis le xv
613
une seconde. Laissons ce soin, à des générations
plus
libres d’imaginer, bénéficiant de notre colère jacobine et de cette f
614
s vient où elles renaîtront à une vie nouvelle et
plus
complète, à un degré supérieur d’inconscience, si je puis dire. Alors
615
esse et d’ennui à quoi présentement nous usons le
plus
clair de nos forces — le Poète dira un mot, ou bien fera un acte, et
616
re et de géographie bien connus, pour l’esprit le
plus
dangereusement plat qui soit. (Il est plus que plat : il est creux.)
617
rit le plus dangereusement plat qui soit. (Il est
plus
que plat : il est creux.) Si beaucoup de personnes répondent oui, cel
618
es journalistes s’engagent désormais à ne publier
plus
un seul article de fond où ne perce leur mépris pour l’instruction pu
619
s’agit de lui faire comprendre que l’école est le
plus
gros obstacle à sa culture. Et c’est cela, préparer le terrain. D’aut
620
it donner à l’enfant ce que son entourage ne peut
plus
lui donner : des modèles de pensées. Un entraînement de l’esprit, au
621
il recouvrerait la domination du monde 16 et non
plus
en barbare cette fois-ci. Ce qui l’empêche de comprendre, ici encore,
622
andidat possède une énergie suffisante pour aller
plus
loin, — et en même temps constituent des sources d’énergie nouvelle.
623
é de dire que tout homme gagnerait à posséder une
plus
grande puissance intellectuelle, une meilleure mémoire, une sensibili
624
lectuelle, une meilleure mémoire, une sensibilité
plus
aiguisée. En tout cas, c’est à cultiver ces facultés atrophiées que d
625
viduels. Méditez un peu ces truismes : On apprend
plus
d’une chose longuement contemplée que de mille aperçues au passage. A
626
e de concentration intense dégage dans l’individu
plus
d’énergie que des heures d’exercices gémissants. De même, le bien sup
627
s. De même, le bien supérieur de quelques-uns est
plus
utile à tous que le bien médiocre de beaucoup. La valeur vaut mieux q
628
veur à ses jugements. C’est pourquoi l’on ne peut
plus
attaquer un fonctionnaire dans ses activités publiques sans que des p
629
à tel point les bourgeois qu’ils n’en distinguent
plus
même le sens. Ils les lancent à la tête de tous ceux qui les dérangen
630
vous mènent tranquillement aux points de vue les
plus
cocasses, que la forme des fleurs, que les animaux qui circulent. Un
631
oit qu’il se décrive comme un lieu de miracles le
plus
souvent malencontreux, ou qu’il invente des animaux dont la complexit
632
ne le cède en rien à celle de l’introspection la
plus
poussée. Il invente aussi des mots et en fait de courts poèmes d’une
633
ge). Cependant je préfère ses proses : il y a ici
plus
qu’une manière et qu’un ton, il y a une vision du monde véritablement
634
e de lithographies de Meili. Ce peintre se montre
plus
occidental dans les beaux volumes pleins de ces paysages, que dans se
635
re un feu rose éclôt voici ton heure au regard le
plus
pur je suis à toi dans le triomphe du silence sereine tu es toujours
636
ans le triomphe du silence sereine tu es toujours
plus
sereine infiniment nue dans la douceur du feu et de la joie. V Oh
637
ube sans refuges… VI Prisonnier de la nuit mais
plus
libre qu’un ange prisonnier dans ta tête mais libre comme avant cette
638
en effet ? Une grande nuée de romanciers à peine
plus
réels que leurs personnages ; des êtres gris, marqués d’un point roug
639
e contre l’insignifiance ! On ne nous laisse même
plus
la colère. Ah ! nous ne risquons pas d’être tués par des statues !) T
640
s que l’outrancière habileté contemporaine écœure
plus
que tout. Plutôt donc que de discuter ces thèses, je voudrais suivre
641
— ont la chance de vivre à l’une des époques les
plus
violentes de l’histoire humaine ; ils assistent à des bouleversements
642
eure de domination et de puissance… On ne se pose
plus
, en France, de questions qui dépassent un certain plan. C’est mal vu.
643
champ. Ils mettent en jeu des systèmes de valeurs
plus
ramifiés, plus organiques. Ils ne sont pas obscurs, ils sont arboresc
644
ent en jeu des systèmes de valeurs plus ramifiés,
plus
organiques. Ils ne sont pas obscurs, ils sont arborescents. Voyez Ber
645
t vous mener à crever de faim, ce qui ne se porte
plus
, — voire même à paraître ennuyeux13… Ils recherchent tous un équilibr
646
ur néglige sa personnalité » et « Kant est un peu
plus
redoutable que Robespierre ». Bien. Ah ! très bien ! Mais qu’ensuite
647
e », mais obligent l’homme à « assumer » d’autant
plus
héroïquement sa vérité — une vérité qu’il doit se créer de toute sa v