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res : tout cela jaillit, s’entrechoque, s’annule.
Poussière
. Ma vie est ailleurs. L’addition, s’il vous plaît. Il est temps de so
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des écoliers empeste encore mes souvenirs. Et la
poussière
dans l’air, l’encre sur les tables — c’était pourtant un refuge pour
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e, et je ne parle pas du décor, des odeurs, de la
poussière
, des petites habitudes sordides et de cette matière rarement « hygién
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des écoliers empeste encore mes souvenirs. Et la
poussière
dans l’air, l’encre sur les tables — c’était pourtant un refuge pour
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e, et je ne parle pas du décor, des odeurs, de la
poussière
, des petites habitudes sordides et de cette matière rarement « hygién
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ine onduleuse dont les vagues se perdent dans une
poussière
violacée à l’horizon — chez les Tchèques déjà… Nous allons aux bains,
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ine onduleuse dont les vagues se perdent dans une
poussière
violacée à l’horizon — chez les Tchèques déjà. Nous allons aux bains,
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e parapet, une petite chapelle bossue, nourrie de
poussière
depuis le Moyen Âge, propose humblement son anachronisme de plain-pie
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ine onduleuse dont les vagues se perdent dans une
poussière
violacée à l’horizon — chez les Tchèques déjà. Nous allons aux bains,
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e parapet, une petite chapelle bossue, nourrie de
poussière
depuis le Moyen Âge, propose humblement son anachronisme de plain-pie
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notre vie. Il n’est qu’un abandon aux lois de la
poussière
. ⁂ Ceci peut définir l’Antiquité : la panique de l’homme environné pa
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autres sont venus, qui ont relevé mon front de la
poussière
. Ils ont mis leur douce main sous mon menton. Ils m’ont dit : — Fais
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tives, et les lois de mon corps sont celles de la
poussière
? — Rien, l’esprit n’est plus rien, et comprendre n’est rien qu’envis
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érer dans un temple, l’esprit n’est plus que « la
poussière
des livres », et le « réel », une marchandise. Ils ne voient pas que
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e dissolution atomique : elles nous ramènent à la
poussière
. Mais au fond de l’abîme de la Séparation, la pensée a reçu, par l’in
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e dissolution atomique : elles nous ramènent à la
poussière
. Mais au fond de l’abîme de la Séparation, la pensée a reçu, par l’in
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t, ce lustre. Nous sommes éreintés et couverts de
poussière
. Mais on va pouvoir respirer. 25 septembre 1934 La traduction d’un co
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le parc, un mail couvert d’une épaisse couche de
poussière
: là, de nouveau, des bandes de joueurs de balle, dans un nuage… Cela
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t, ce lustre. Nous sommes éreintés et couverts de
poussière
. Mais on va pouvoir respirer. 25 septembre 1934 La traduction d
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le parc, un mail couvert d’une épaisse couche de
poussière
: là, de nouveau, des bandes de joueurs de balle, dans un nuage… Cela
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fonte émaillée, qui ont pour effet de retenir la
poussière
et les cendres, et de rendre tout nettoyage à peu près impossible. Le
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ine onduleuse dont les vagues se perdent dans une
poussière
violacée à l’horizon — chez les Tchèques déjà. Nous allons aux bains,
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totale de la société. Nous ne sommes plus qu’une
poussière
de petits individus, impuissants, isolés, anxieux. Allons-nous retomb
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lus facilement qu’il n’aura plus affaire qu’à une
poussière
d’individus déracinés, n’offrant plus de résistance appréciable. Vous
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d’unification, de « mise au pas ». C’est avec la
poussière
des individus que l’État fera son ciment. Diviser pour régner, déraci
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lus facilement qu’il n’aura plus affaire qu’à une
poussière
d’individus déracinés, n’offrant plus de résistance appréciable. Vous
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d’unification, de « mise au pas ». C’est avec la
poussière
des individus que l’État fera son ciment. Diviser pour régner, déraci
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lus facilement qu’il n’aura plus affaire qu’à une
poussière
d’individus déracinés, n’offrant plus de résistance appréciable. Vous
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d’unification, de « mise au pas ». C’est avec la
poussière
des individus que l’État fera son ciment. Diviser pour régner, déraci
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nt la pénombre qui nous fait voir les millions de
poussières
en suspension dans l’air qu’on croyait pur. Or la vision très singuli
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rès singulière de Kafka sait discerner toutes ces
poussières
, mais sans le rayon. Cas unique, et presque impensable, et cependant
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qu’ils iront conquérir sera déjà réduite en fine
poussière
, si l’ennemi n’est pas stupide. Supposez encore que la Russie attaque
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désintégration, dissolution et réduction en fine
poussière
. Dies irae, dies ilia, solvet saeclum in favilla. Le Moyen Âge pensai
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soit par ailleurs l’évolution interne de cette «
poussière
de sectes », comme disent les étrangers (scandalisés par une diversit
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on unification, sa « mise au pas ». C’est avec la
poussière
des individus que l’État fait son ciment. Mais cet État centralisé, c
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Allemands. Voici Perpignan dans un tourbillon de
poussière
jaune, des châteaux sarrazins, le camp désert d’Argelès où furent ras
37
nt le plus fréquent à New York, c’est le grain de
poussière
que le vent vous plante dans l’œil. Au lieu de vous frotter ou tirer
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qu’ils iront conquérir sera déjà réduite en fine
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, si l’ennemi n’est pas stupide. Supposez encore que la Russie attaque
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désintégration, dissolution et réduction en fine
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. Dies irae, dies ilia, solvet saeclum in favilla. Le Moyen Âge pensai
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qu’ils iront conquérir sera déjà réduite en fine
poussière
, si l’ennemi n’est pas stupide. Supposez encore que la Russie attaque
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désintégration, dissolution et réduction en fine
poussière
. Dies iras, dies ilia, solvet saeclum in favilla. Le Moyen Âge pensai
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ine onduleuse dont les vagues se perdent dans une
poussière
violacée à l’horizon — chez les Tchèques déjà. Nous allons aux bains
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e parapet, une petite chapelle bossue, nourrie de
poussière
depuis le Moyen Âge, propose humblement son anachronisme de plain-pie
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t, ce lustre. Nous sommes éreintés et couverts de
poussière
. Mais on va pouvoir respirer. 25 septembre 1934 La traduction d
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le parc, un mail couvert d’une épaisse couche de
poussière
: là, de nouveau, des bandes de joueurs de balle, dans un nuage… Cela
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fonte émaillée, qui ont pour effet de retenir la
poussière
et les cendres, et de rendre tout nettoyage à peu près impossible. Le
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Allemands. Voici Perpignan dans un tourbillon de
poussière
jaune, des châteaux sarrazins, le camp désert d’Argelès où furent ras
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nt le plus fréquent à New York, c’est le grain de
poussière
métallique que le vent vous plante dans l’œil. Au lieu de vous frotte
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ent et s’appellent l’un et l’autre. C’est avec la
poussière
des individus civiquement irresponsables que les dictateurs font leur
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soit par ailleurs l’évolution interne de cette «
poussière
de sectes » comme disent les étrangers (scandalisés par une diversité
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onnent et s’appellent l’un l’autre. C’est avec la
poussière
des individus civiquement irresponsables que les dictateurs font leur
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d’engager une guerre sur son sol et à ses dépens.
Poussière
de petits États, dont les plus populeux ne sauraient plus prétendre u
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ion totalitaire que nous subissons. C’est avec la
poussière
des individus que l’État fait son ciment. Les Grecs ont inventé l’ind
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utrement il est vu comme une répétition, grain de
poussière
isolé d’un univers absurde relevant de la pure statistique, ou cellul
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e, les terrorise et les flatte à la fois. De leur
poussière
, l’État fait son ciment. Il prescrit une morale d’État et compense so
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utrement il est vu comme une répétition, grain de
poussière
isolé d’un univers absurde relevant de la pure statistique, ou cellul
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sformer l’Europe, jadis reine de la Terre, en une
poussière
de petits États, d’ailleurs promis par la conjoncture mondiale au sou
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lait de chèvre que recouvre une épaisse couche de
poussière
. La vieille retire sa chemise et se met à filtrer le lait dans l’étof
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r. Je ne prétends pas sans doute qu’on tire de la
poussière
cette vieille organisation qui fatigue encore l’Europe de ses débris
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lutionnaire a jeté bas les trônes, traîné dans la
poussière
les couronnes, humilié les rois ; la Confédération germanique n’exist
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onnent et s’appellent l’un l’autre. C’est avec la
poussière
des individus civiquement irresponsables que les dictateurs font leur
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on unification, sa « mise au pas ». C’est avec la
poussière
des individus que l’État fait son ciment. Mais cet État centralisé, c
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les forêts de châtaigniers, et finalement dans la
poussière
des chemins de vigne, jusqu’aux pavés de la vieille ville de Sion. No
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rre sur son sol, et — se dit-elle — à ses dépens.
Poussière
de petits États dont les plus populeux ne sauraient prétendre un seul
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duit passif de la décomposition sociale, grain de
poussière
dans une masse ou collectivité inorganique. 7. Cf. le texte que nous
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té où tout le monde est réuni comme des grains de
poussière
dans le ciment — c’est avec la poussière des individus que l’État fai
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rains de poussière dans le ciment — c’est avec la
poussière
des individus que l’État fait son ciment — le couple personne/communa
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civique, à la dissociation en atomes. Avec cette
poussière
d’individus, l’État totalitaire va faire son ciment. Cela appelle la
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conduit toujours à la tyrannie. Car c’est avec la
poussière
des individus que l’État fait son ciment. Cela n’est pas un phénomène
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t aussi la loi du Père, et voués au « retour à la
poussière
d’où ils ont été pris ». Au jugement des modernes, il va de soi que l
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me l’un des inventeurs de la bombe atomique — les
poussières
radioactives contamineraient toute la terre… Oh ! nul ne souhaite la
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u grand public et surtout des pouvoirs, qu’en une
poussière
de ce qu’on nommera trente ans plus tard des « groupuscules ». Survie
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u grand public et surtout des Pouvoirs, qu’en une
poussière
de ce qu’on nommera trente ans plus tard des « groupuscules ». Survie
74
it souvent dans les années 1930 : « C’est avec la
poussière
des individus que l’État totalitaire fait son ciment ».) Ignore-t-il
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on unification, sa « mise au pas ». C’est avec la
poussière
des individus que l’État fait son ciment. Mais cet État centralisé, c
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de. Je l’ai dit il y a longtemps, « c’est avec la
poussière
des individus que les États totalitaires font leur ciment ». Partout
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’ai écrit dans un de mes livres : « C’est avec la
poussière
des individus que l’État fera son ciment ». Si chacun devient une per
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vidu irresponsable qui n’est qu’un grain de cette
poussière
avec laquelle l’État totalitaire fera son ciment. « Pourquoi voulez-v
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iens le plus souvent est celle-ci : c’est avec la
poussière
des individus que l’État totalitaire fera son ciment. Il faut d’abord
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sme : Denis de Rougemont y insiste, c’est avec la
poussière
des individus que l’État totalitaire fait son ciment. L’État se nourr