1 s jusqu’alors enviées, et une nuit, nous fîmes le procès de toutes les jouissances humaines. L’espèce de sincérité terroriste

2 semble avoir rien d’autre à faire que son propre procès  », une intelligence qui se dégoûte, tel est le spectacle que nous dé

3 s un peu bourgeoises dont je ne vais pas faire le procès , mais qui expliquent, me semble-t-il, pour une part, la dispersion de

4 toutes les mesquineries naturelles (je ne fais le procès de la bêtise humaine qu’en tant qu’elle est cultivée par l’État), l’É

5 toutes les mesquineries naturelles (je ne fais le procès de la bêtise humaine qu’en tant qu’elle est cultivée par l’État), l’É

6 us des mécaniques, ce qui revient à faire le vain procès de la bêtise humaine. Ou bien sa réaction de dégoût est véritablement

7 chrétiens s’y sont laissés prendre. C’est tout le procès de la morale laïque, ou kantienne, qu’amorce ici Scheler. Je ne veux

8 Le Procès , par Franz Kafka (mai 1934)p Je ne sais pas si le Procès est le ch

9 r Franz Kafka (mai 1934)p Je ne sais pas si le Procès est le chef-d’œuvre de Kafka, mais il est difficile d’imaginer un liv

10 liberté. Toute l’histoire sera celle, non pas du procès , qui n’a jamais lieu, mais des préliminaires, des démarches que tente

11 e suspension du jugement qui est tout le drame du Procès . Constatation de la réalité telle qu’elle est, et en même temps, au m

12 le réel, et que nous pouvons l’avouer. p. « Le Procès , par Franz Kafka, traduit par A. Vialatte (Gallimard) », La Nouvelle

13 ’un auteur, mais les contrecoups nécessaires d’un procès initié par d’autres, d’un procès anonyme étranger à notre être, et qu

14 nécessaires d’un procès initié par d’autres, d’un procès anonyme étranger à notre être, et que nous baptisons fatalité, parce

15 i, précisément. Tout le monde fait aujourd’hui le procès des partis, pour des raisons assez sérieuses et valables d’opportunit

16 uns des autres, par un jeu purement dialectique. Procès rarement troublé — le moins possible — par des inventions personnelle

17 aré. Nous n’avons pas l’intention de faire ici le procès de la morale que défend M. de la Rocque, et nous rendrons bien volont

18 s Hachette. Je ne referai pas une fois de plus le procès de cette institution. J’indiquerai cependant un aspect précis et sign

19 icat dans une note jointe à l’édition posthume du Procès  : je doute que les lecteurs de ce livre étonnant, le plus profond qu’

20 manuscrits presque complets de trois romans : Le Procès , Le Château, et Amérique. Le regard qu’il y porte sur le monde est d’

21 aussi, du Royaume enchanté de l’amour. 22. Le Procès , roman traduit de l’allemand par A. Vialatte. Deux autres récits de K

22 inculpation inexplicable qui pèse sur le héros du Procès . c. Préface au Royaume enchanté de l’amour de Max Brod, Paris, Éditi

23 ce63… Et c’est encore la description sans fin, le procès même de la conscience : se voir sentir ou penser, ou parler… (« Parle

24 ce65… Et c’est encore la description sans fin, le procès même de la conscience : se voir sentir ou penser, ou parler… (« Parle

25 entation objective et une information sincère. Le procès de la presse n’est plus à faire. Sa réforme pose tant de problèmes et

26 ite parce que les déclarations de l’auteur sur le procès Zinoviev (p. 11), sur « l’indépendance financière absolue » du Parti

27  ». Elle met entre nos mains la pièce capitale du procès  : l’acte d’accusation du clerc actif qu’était Luther, contre le clerc

28 Marius Richard, Le Procès (juin 1937)ah Un petit livre qui sait s’arrêter dès qu’il nous a f

29 in de la lâcheté des hommes, qu’il exploite ». Ce procès Stavisky, que l’auteur suit au jour le jour, par profession, s’étend

30 prend pas pour idole. ah. « Marius Richard, Le Procès , Corréa », Esprit, Paris, n° 57, juin 1937, p. 479-480. Une note préc

31 e rien. On ne peut pas recommencer chaque mois le procès d’une littérature qui se vante d’être « insignifiante » — c’est-à-dir

32 fatalité universelle. Comment ne point songer au Procès de Kafka, la plus géniale description du mythe de l’arrestationaj. On

33 ute indéterminée. Il faut sans doute attribuer au Procès une signification théologique. Mais ce n’est pas la seule possible. I

34 in des partis, arrestations en masse de suspects, procès de tendance faits à ceux mêmes qui se taisent, etc., etc. ai. « Le M

35 mpte dans le numéro de mai 1934 de la NRF : «  Le Procès , par Franz Kafka, traduit par A. Vialatte (Gallimard) ».

36 ous retrouvons la religion cathare, telle que les procès de l’Inquisition permettent de la connaître, tous les thèmes des trou

37 lagrante commise par ses collègues, au cours d’un procès , le décide à déposer sa charge et à se retirer dans sa famille. C’est

38 ne vais pas refaire ici, après tant d’autres, le procès de notre moralisme intolérant. Qu’il me suffise de remarquer que si n

39 ne vais pas refaire ici, après tant d’autres, le procès de notre moralisme intolérant. Qu’il me suffise de remarquer que si n

40 ujours pour être à la fois juge et partie dans le procès de sa définition. Un être paradoxal par essence. Il est, oui, mais il

41 que à mes données légales. C’était chaque fois un procès à gagner, une culpabilité virtuelle à démentir, un acquittement décer

42 de notre Police a été formulé par Kafka. Dans son Procès , il nous conte l’histoire d’un employé de banque qui se voit inculpé

43 ujours pour être à la fois juge et partie dans le procès de sa définition. Un être paradoxal par essence. Il existe, bien sûr,

44 que à mes données légales. C’était chaque fois un procès à gagner, une culpabilité virtuelle à démentir, un acquittement décer

45 de notre Police a été formulé par Kafka. Dans son Procès , il nous conte l’histoire d’un employé de banque qui se voit inculpé

46 ujours pour être à la fois juge et partie dans le procès de sa définition. Paradoxal par essence, il existe, bien sûr, mais il

47 ujours pour être à la fois juge et partie dans le procès de sa définition. Un être paradoxal pas essence. Il est, oui, mais il

48 partir ? Sommes-nous en possession des pièces du procès  ? Quand cela serait, ce ne serait pas grand-chose. Car la guerre ne r

49 manuscrits presque complets de trois romans : le Procès , le Château, et Amérique. Le regard qu’il y porte sur le monde est d’

50 les décrites dans les pages qui précèdent. I Le Procès , ou la loi qui conduit à la mort Je ne sais pas si le Procès est l

51 loi qui conduit à la mort Je ne sais pas si le Procès est le chef-d’œuvre de Kafka, mais il est difficile d’imaginer un liv

52 nd la liberté. Toute l’histoire sera celle non du procès , qui n’a jamais lieu, mais des préliminaires du procès, des démarches

53 s, qui n’a jamais lieu, mais des préliminaires du procès , des démarches que tente l’accusé auprès d’une justice insaisissable,

54 tère dont il s’amuserait à nous cacher la clé. Le Procès n’est nullement un conte. Joseph K. pose toutes les questions que le

55 n acceptant ou même en refusant ses exigences. Le Procès serait un livre révoltant s’il n’était d’abord écrasant. Il ressemble

56 u jugement, qui est en elle-même tout le drame du Procès . Constatation de la réalité telle qu’elle est, et en même temps, au m

57 ve. Et il est vrai que la complicité qui, dans le Procès , lie les juges aux avocats et aux prévenus, est un trait caractéristi

58 ionné la vision de Kafka ? ⁂ Dans un appendice au Procès , Max Brod nous dit comment il dut arracher à Kafka les écrits que son

59 ec les avocats marrons et les juges négligents du Procès , avec tous ceux qui se refusent à poser les questions dernières, à ex

60 sque tout de Kafka, après une première lecture du Procès , j’en étais venu à me poser cette question : — Est-ce pur hasard si l

61 rtuellement, des prévenus : ce point de départ du Procès se trouve dans les épîtres de saint Paul56. Quel est alors le Juge im

62 u Christ des évangiles. Toute la problématique du Procès s’en trouverait comme remise en mouvement : et à partir du point préc

63 er. Or voici la difficulté : je vois bien dans le Procès l’aveu voilé de notre état, je vois bien que cet aveu suppose au moin

64 . II Le Château, où la grâce énigmatique Au Procès répond le Château, comme à la Justice, la Grâce. Mais la Justice étai

65 e demeure donc incertaine. C’est la conclusion du Procès qui détermine les données du Château, et qui empêche son action d’abo

66 s exactement déterminant qu’il ne l’était dans le Procès . Non point que chaque incident puisse être interprété, beaucoup n’aya

67 ns mystérieuses qui planent au-dessus de nous. Le Procès et Le Château nous présenteraient donc les deux formes — Justice et G

68 e, qui est l’éthique du Second Faust. Le héros du Procès , Josef K. s’était vu condamné par la Justice, faute d’un avocat venu

69  : l’obscure inculpation qui pèse sur le héros du Procès . 56. Voir Romains III, 10-20, et aussi l’Épître aux Galates. 57. Pe

70 e et d’empêchement où sont maintenus les héros du Procès . Il se peut que la tuberculose, dont Kafka devait mourir, ait aussi j

71 atteints du même mal l’atmosphère d’oppression du Procès , il resterait à expliquer pourquoi le seul Kafka sut mettre en œuvre,

72 marades, internés par les Allemands sans forme de procès , sous la menace de la fusillade… Mais un souffle étrange animait des

73 Consolation à Me Duperrier sur un procès perdu (5 décembre 1947)g Voici le raisonnement qu’a tenu devant la

74 d’avoir consolé Duperrier — celui qui a perdu son procès . La seule question sérieuse qui se posait, notre avocat s’est bien ga

75 e vivre. g. « Consolation à Me Duperrier sur un procès perdu », Gazette de Lausanne, Lausanne, n° 287, 5 décembre 1947, p. 3

76 suivant : « Mis en cause de singulière manière au procès Oltramare par Me Duperrier, Denis de Rougemont répond sur le ton de l

77 Consolation à Me Duperrier sur un procès perdu (décembre 1947)j Ta douleur, du Périer, sera donc éternelle

78 la plaidoirie prononcée par Me Duperrier lors du procès de son client Georges Oltramare. Ainsi dans la Gazette de Lausanne  

79 Feuille d’Avis de Neuchâtel : Les plaidoiries au procès Oltramare : où il est question de Denis de Rougemont L’avocat fait en

80 usait Georges Oltramare, quelques jours avant son procès , je me suis dit, songeant à ma propre action pendant la guerre : « Qu

81 d’avoir consolé Duperrier — celui qui a perdu son procès . La seule question sérieuse qui se posait, notre avocat s’est bien ga

82 e 1947. j. « Consolation à Me Duperrier sur un procès perdu », Bulletin de la Guilde du livre, Lausanne, n° 12, décembre 19

83 yfe M. P., ancien ministre, procureur général aux procès de Nuremberg ; et le Dr Ernst von Schenk. Rapport culturel soumis

84 re son exposition. Pourtant, il faut juger pareil procès sur pièces. L’Œuvre du xxe siècle a pris les devants, pour la défens

85 nira par voir en elle le Mal lui-même. Suivons ce procès . Lorsque l’ensemble des rites, des croyances codifiées, des instrumen

86 nce du nouveau régime collégial. 4. K. décrit les procès staliniens comme des machinations délirantes et stupides, mais il ome

87 , ce que n’avait pas su faire Hitler ; 5. que les procès de Rajk, Kostov, Slanski, etc., menés au nom des mêmes doctrines et p

88 , puisqu’ils étaient en URSS…) Lorsqu’eut lieu le procès de Rajk, nous ne disions pas que cet homme était un innocent : il ava

89 ages les plus formels52. » Et Courtade, témoin du procès , osait écrire : « On cherche en vain sur ce visage une trace d’humani

90 ir. On se tromperait en croyant que j’instruis un procès  : il s’agit simplement de poser un diagnostic. L’indignation morale r

91 dérations sur l’histoire du monde. 85. Kafka : Le Procès . 86. Webster : Le Démon blanc. 87. Huizinga : La Fin du Moyen Âge.

92 nt — au point tragique. La France, dit-on, est un procès perpétuel intenté par tous à chacun et par chacun à tous. Nous l’avon

93 é : c’est la France comme un tout qui va voir son procès intenté par les Nations unies. Bandung, Moscou et Washington vont se

94 nira par voir en elle le Mal lui-même. Suivons ce procès . Lorsque l’ensemble des rites, des croyances codifiées, des instrumen

95 est honnête, s’avouera incapable de soutenir les procès en paternité qui diviseront nos successeurs42. Ces jeux restent frivo

96 tinct est en dehors de notre puissance ». Dans le procès de maîtrise d’un instinct, « l’intellect n’est que l’instrument aveug

97 tinct est en dehors de notre puissance ». Dans le procès de maîtrise d’un instinct : … l’intellect n’est que l’instrument av

98 ui, le Traité sur l’abrègement des guerres et des procès , daté avec la plus grande précision des cinq derniers mois de l’an 13

99 ns et chrétiennes et sur les moyens d’abréger les procès . Ce dernier sujet lui tient notamment à cœur, il le considère comme é

100 nce, les juges eux-mêmes doivent renvoyer tout le procès , accompagné des sentences, devant le siège apostolique, afin qu’elles

101 afin que dans ce tribunal un terme soit fixé aux procès pour éviter qu’ils ne s’éternisent, nous voulons que le juge lui-même

102 mplement et clairement, sans figure et tumulte de procès , en l’absence de tout subterfuge et de toute manœuvre dilatoire. … D’

103 des États confédérés, de mener à terme tous leurs procès et de mettre fin, en dernière instance, à tous les contentieux. Suit

104 régner la justice ; il en serait de même dans les procès entre les peuples, où, peut-être plus souvent encore que dans les lit

105 tale, de la Résistance européenne. On lui fait un procès à Bonn. Il n’attaque pas le régime en soi, mais ses complices dans l’

106 tale, de la Résistance européenne. On lui fait un procès à Bonn. Il n’attaque pas le régime en soi, mais ses complices dans l’

107 statut correspondant ? La véritable utilité d’un procès d’objecteur c’est, aujourd’hui, me semble-t-il, de hâter le temps où

108 de tels exercices rejoindront dans l’Histoire les procès de sorcières. J’espère, Monsieur le président, que vous voudrez bien

109 suadait que l’avenir seul lui ferait « gagner son procès en appel ». Or peu furent moins méconnus de leur vivant, plus influen

110 cs et se font à bulletins ouverts, tandis que les procès sont secrets et se tiennent à portes fermées. Europe doit signifier e

111 roposons au grand public contemporain de juger ce procès sur pièces. À l’entreprise de dénigrement poursuivie par la propagand

112 uelles différences cela s’est-il traduit dans les procès de Leningrad et de Burgos ? On ne trouvera de nuances un peu marquées

113 ’avions et de sous-marins déclarés « défensifs », procès de Burgos et de Leningrad, prison pour les objecteurs de conscience,

114 tions, à la fois trop grands et trop petits, leur procès n’est plus à faire : le verdict a été prononcé à deux reprises par l’

115 ter une première victoire, après des décennies de procès régulièrement conclus à leurs dépens : « Attendu que l’État du Wiscon

116 on des parlements régionaux en Italie, dramatique procès de Burgos : entre ces événements qui tantôt font grand bruit dans les

117 trois : Jean-Pierre Cartier (c’était moi) sur le procès d’un objecteur de conscience, et deux chroniques : « Le fédéralisme r

118 olie. J’ai su comment s’étaient passés les grands procès de Moscou lorsque Staline s’est débarrassé de tous les vieux communis

119 n particulier que vous faites dans votre livre ce procès du « mythe de la puissance » avec tant de passion. Tout ce que vous v

120 développe donc la technique et la combinaison du procès de production sociale qu’en épuisant en même temps les deux sources d

121 ns ; les maladies du sens civique ; le nombre des procès civils ; la délinquance et le terrorisme ; le gaspillage de l’énergie

122 verra contraint d’avouer plus tard, au cours d’un procès , qu’il sait lire, oui, mais très lentement), ennemi juré de toute grâ

123 n à mort qui se trouve conclure, le même jour, un procès politique à Leningrad, l’un et l’autre se voient accusés « d’ingérenc

124 s », et de sous-marins déclarés « défensifs »188, procès politiques, prison pour les objecteurs politiques, etc.), l’Europe un

125 uelles différences cela s’est-il traduit dans les procès de Leningrad et de Burgos qu’on vient de citer ? On ne décela de nuan

126 par les staliniens de nos pays pour justifier les procès de Moscou et la persécution des Églises. Mais je relis les onze numér

127 alsifier des citations. Je pourrais leur faire un procès d’ailleurs mais je n’ai pas de temps à perdre… J’ai eu surtout le sen

128 développe donc la technique et la combinaison du procès de production sociale qu’en épuisant en même temps les deux sources d

129 André Reszler illustre les étapes de cet immense procès sans avocats, qui va de l’éloge du bon sauvage aux imprécations contr

130 t nettes sont de nature à couper court à tous les procès d’intention qu’une certaine gauche intellectuelle ne manquera pas, si

131 s titres du genre : Le Don Giovanni de Losey Les Procès de Prague par Ariane Mnouchkine Mal accueilli à Paris en 1972, El nos

132 « liste » fameuse des mille e tre en Espagne… Le Procès de Prague qu’on annonçait pour le 19 décembre ne serait pas une pièce

133 par les staliniens de nos pays pour justifier les procès de Moscou et la persécution des églises. Mais je relis les onze numér

134 servateur du 26 avril (n° 911) écrit, à propos du procès que j’ai intenté à Dominique Grisoni : Le malentendu était à son com

135 guerre. Mais Lévy et les siens voulaient faire le procès des années 1930. En fait, j’attaquais Grisoni sur une phrase parue d

136 u nom de la Race, de la Terre et de la Nation. Le procès qui m’était fait n’était donc pas celui « des années 1930 ». Il porta

137 Le pacte avec le diable résume en un seul acte un procès perpétuel, qui semble continu, mais qui est fait de milliards de retr

138 ons infinitésimales de notre aventure singulière. Procès tout à fait comparable à l’accroissement de l’entropie qui travaille

139 ations politiques, de création de partis, lieu de procès et aussi de théâtre, aux origines, surtout en Grèce, l’agora a en plu