1
déborde le « sellièrisme » de tout son mysticisme
protestant
. Et cela n’est pas sans gêner M. Seillière. C’est peut-être pourquoi
2
sme de Vinet ? Ne voit-il pas que rien n’est plus
protestant
qu’une telle attitude ? Mais ces réserves sont de peu d’importance si
3
ante, ni de plus tonique que celle de ce « Pascal
protestant
». k. « Ernest Seillière : Alexandre Vinet, historien de la pensée
4
et le groupe neuchâtelois des « Amis de la pensée
protestante
». M. Guisan avait choisi un sujet qui permet de façon particulièreme
5
te la comparaison des points de vue catholique et
protestant
: la notion de « Saint » et son évolution au cours des siècles. Primi
6
ue ce terme n’a plus qu’un sens relatif pour nous
protestants
. Est-ce là nous juger ? Les catholiques nous reprochent d’avoir mécon
7
re et cette diaconesse ? S’il n’y a pas de saints
protestants
, il existe des saints dans le protestantisme. Mais il n’est pas de fi
8
l’illusion. C’est la revanche du fameux scrupule
protestant
, qui ne peut être un danger lorsqu’il n’est, comme ici, que la loyaut
9
bonne. C’est ce miracle tout ce qu’il y a de plus
protestant
— mais oui, M. Journet — et je ne crois pas qu’il puisse se produire
10
lem qui touchent particulièrement une sensibilité
protestante
— si passionné. Nul n’est moins oriental que de Traz, et c’est ce qui
11
croire à une très forte diminution du nombre des
protestants
. Aussi ne s’effraye-t-on pas trop, au début, de l’émigration des fidè
12
i. « Troisième conférence des Amis de la pensée
protestante
: La révocation de l’édit de Nantes », Feuille d’Avis de Neuchâtel, n
13
tudiants le rencontrent, qui montent au Séminaire
protestant
: il leur fait de grandes révérences… La rumeur et le cliquetis d’un
14
: cette ville historique est aussi l’autre « Rome
protestante
». Mais d’avoir vu ses profondes bibliothèques et son quartier univer
15
belle conférence prononcée au Foyer des étudiants
protestants
, et que la Nouvelle Revue des jeunes publie dans son numéro du 15 fév
16
Une exposition d’artistes
protestants
modernes (avril 1931)e C’est donc qu’il y en a ? avez-vous dit. De
17
u’on cherchait à nous faire croire qu’une origine
protestante
était un vice rédhibitoire pour toute carrière artistique, un facteur
18
r une même affiche et sous la double étiquette de
protestants
et de modernes des noms de peintres comme Bosshardt, Raoul Dufy, Loti
19
it nullement de présenter l’ensemble des artistes
protestants
, il s’agit de manifester les préférences d’une jeunesse. À cet égard
20
re la question délicate de l’existence d’un « art
protestant
». En effet, on ne parlait ici que d’« artistes protestants ». Mais c
21
t ». En effet, on ne parlait ici que d’« artistes
protestants
». Mais cela n’empêche pas de rechercher ce que ces artistes peuvent
22
tituent pas, en définitive, les éléments d’un art
protestant
. Il eût fallu peut-être qu’un plus grand nombre d’artistes exposassen
23
se demander alors : qu’y a-t-il de spécifiquement
protestant
chez ces peintres ? — Certaines rigidités, pensez-vous, certaines aus
24
cs vivants. Très plaisant « Essai pour une Italie
protestante
» de P. Romane-Musculus. Des lithographies spirituelles de Ch. Clémen
25
t des perspectives pour de futures éditions d’art
protestantes
. La sculpture est brillamment représentée par un « Torse de femme » d
26
eant du vrai, c’est le trait le plus évidemment «
protestant
» de l’art français. Mais s’il est malaisé de décrire, dès à présen
27
’il est malaisé de décrire, dès à présent, un art
protestant
de fait, peut-on, par contre, le définir idéalement ? Il nous semble
28
prime. En d’autres termes, la définition d’un art
protestant
est liée à une conception dogmatique de la foi. Nous pensons même que
29
« sujets catholiques », il n’y a pas de « sujets
protestants
». Mais, dira-t-on, il y a tous les sujets chrétiens ! C’est bien là
30
fficulté) non pas un poncif. L’idéal d’un artiste
protestant
, le seul auquel sa foi puisse prétendre, ce n’est pas de réaliser un
31
isse prétendre, ce n’est pas de réaliser un art «
protestant
» conforme à une doctrine, mais un art assez purement évangélique pou
32
qui lui a permis de naître. La grandeur d’un art
protestant
, c’est de n’être qu’un art chrétien. e. Organisée par le Foyer des
33
rétien. e. Organisée par le Foyer des étudiants
protestants
, 46, rue de Vaugirard, du 20 février au 8 mars 1931.
34
e et ne peut servir ni le catholicisme (le milieu
protestant
étant nul), ni la foi chrétienne en général (du fait précisément que
35
éon spirituel : Kierkegaard fut le dernier grand
protestant
. On ne peut le comparer qu’aux grands fondateurs du christianisme, à
36
était : Comment deviendrai-je chrétien ? Seul un
protestant
pouvait trouver pareille formule. Le héros de la foi, Kierkegaard, «
37
ant, et qui mène à la joie… C’est un thème très «
protestant
». Nietzsche l’a développé avec une ampleur inégalable : il y trouvai
38
tendons la signification de ce terme. On sait que
protestant
veut dire témoin (protestari), jamais Gide n’est plus loin du protest
39
que j’oubliais Loti. Loti est un notable écrivain
protestant
qui répond à ce même signalement. Et précisément il y aurait lieu à u
40
re Guiton, le héros, avec Rohan, de la résistance
protestante
contre le Cardinal, était corsaire de son métier. N’oublions pas que
41
Invincible Armada la mer devient aux trois quarts
protestante
— et l’est restée (la révocation fit quitter, selon Vauban, les vaiss
42
aisseaux du roi à neuf-mille marins). Loti est un
protestant
français de la vieille souche maritime. Évidemment, cela n’en fait pa
43
ure intime sont un produit autochtone de la terre
protestante
et de l’esprit protestant. Ces intéressantes remarques, où l’on retr
44
autochtone de la terre protestante et de l’esprit
protestant
. Ces intéressantes remarques, où l’on retrouve le goût de l’analogie
45
é 27. Il nous manque une étude sur les critiques
protestants
du xixe siècle. L’on serait surpris de constater à ce sujet que les
46
. Et « le point de vue de Genève » — c’est-à-dire
protestant
— nous paraît avoir doué ceux qui le professèrent (en dépit de certai
47
hétique. 26. Dire de Gide qu’il est un écrivain
protestant
est une façon de parler que beaucoup contesteront, Gide sans doute le
48
Romanciers
protestants
(janvier 1932)m Nos gloires nous jugent C’est un fait digne d
49
nnée 1931 soient allés à trois romans d’écrivains
protestants
: Pierre Bost, Jacques Chardonne et Jean Schlumberger. — Écrivains pr
50
cques Chardonne et Jean Schlumberger. — Écrivains
protestants
, vraiment ?… Ou bien, protestants qui écrivent ? — Mais voyons d’abor
51
er. — Écrivains protestants, vraiment ?… Ou bien,
protestants
qui écrivent ? — Mais voyons d’abord les œuvres. La critique à peu pr
52
29, à son propos, fit observer que les romanciers
protestants
montrent de préférence la famille dans sa force de conservation moral
53
œuvres bien plus caractéristiques d’une éducation
protestante
ou catholique, que d’une inspiration vraiment chrétienne. Car c’est à
54
me « toute la grandeur — et toute la misère — des
protestants
sans foi »31. Quoi qu’il en fût d’ailleurs de la portée religieuse de
55
rquer ici d’une pierre blanche « l’année du roman
protestant
». À la réflexion, l’on y a renoncé, pour des raisons d’ordre général
56
s des auteurs et des œuvres. Délimiter un « parti
protestant
» dans nos Lettres, n’était-ce point, d’abord, céder à la tentation d
57
ifiable que l’autre ? Je sais bien que certains «
protestants
» nous y pousseraient, à force de reniements et d’ignorance de nos ri
58
re figure, aux yeux de beaucoup, de livres « bien
protestants
». Je serais même tenté de dire, forçant un peu ma thèse, que ces tra
59
que beaucoup se plaisent à nommer « un caractère
protestant
»32. Et c’est cela qui est grave, — d’autant plus grave que nombre de
60
ui est grave, — d’autant plus grave que nombre de
protestants
tiennent à honneur de compromettre la Réforme avec cette attitude, et
61
ans lequel nous voyons se complaire beaucoup de «
protestants
par tradition », pourtant cache assez mal la faiblesse d’un compromis
62
irréfutable : dans l’esprit du Français moyen, «
protestant
» devint synonyme de « moraliste ». Était-ce qu’il y avait dans l’acc
63
ements de notre foi pour récuser, dans « l’esprit
protestant
», tout ce qui rend inutile la grâce ? Il y va pourtant de notre forc
64
i l’on tient compte de la faiblesse numérique des
protestants
français. Bilan terriblement déficitaire si l’on prend au sérieux la
65
ué les germes de l’imagination créatrice chez les
protestants
, qui lui furent plus que d’autres soumis, de par leur sérieux traditi
66
s Le Semeur . 32. Il est entendu, même chez les
protestants
, qu’un « protestant qui écrit » ne saurait être qu’en révolte contre
67
l est entendu, même chez les protestants, qu’un «
protestant
qui écrit » ne saurait être qu’en révolte contre la foi de ses pères.
68
a musique religieuse d’Honegger. m. « Romanciers
protestants
», Foi et Vie, Paris, n° 34, janvier 1932, p. 56-63.
69
uoi pareille conception pourrait choquer certains
protestants
libéraux par exemple. Mais c’est précisément dans la facilité d’inter
70
de Réaction (Thierry Maulnier) ; chez les jeunes
protestants
, le groupe barthien de Hic et Nunc ; chez les poètes philosophes, cer
71
aître favorable à la pensée chrétienne. La pensée
protestante
, en particulier, s’est toujours montrée soucieuse avant tout de réali
72
ssaires de la pensée dans l’ordre pratique) « est
protestant
». Mais, d’autre part, cette soif d’action directe et de service peut
73
ous n’en sommes pas là : Hic et nunc, nous voici,
protestants
, en face de deux solutions synthétiques « possibles », imposantes, ét
74
la seule attitude politique que puisse adopter le
protestant
: la politique du pessimisme actif, — ou si l’on veut de l’activisme
75
: cette ville historique est aussi l’autre « Rome
protestante
». Mais d’avoir vu ses profondes bibliothèques et son quartier univer
76
tudiants le rencontrent, qui montent au Séminaire
protestant
: il leur fait de profondes révérences… La rumeur et le cliquetis d
77
: cette ville historique est aussi l’autre « Rome
protestante
». Mais d’avoir vu ses profondes bibliothèques et son quartier univer
78
tudiants le rencontrent, qui montent au Séminaire
protestant
: il leur fait de profondes révérences… La rumeur et le cliquetis d’u
79
ses troupeaux, et vibrant défenseur de l’honneur
protestant
, il était au plein sens du mot l’homme engagé, celui qui ne revendiqu
80
’arrive de louer dans mes ouvrages le civisme des
protestants
, c’est à l’exemple de mon père que j’ai pensé ; et ce mot d’engagemen
81
l’écorce d’un arbre, au fond du parc, et devenait
protestante
en secret. J’ai lu ces pages de confidences pudiques, pleines d’idéal
82
Protestants
(mars 1933)d Si le christianisme primitif est une révolution — et
83
enté. Or en fait, dans certains pays, les églises
protestantes
sont devenues les officines d’un conformisme social et politique plus
84
t certains écrivains marxisants, que le bourgeois
protestant
soit actuellement le type même du capitaliste conservateur. En réalit
85
ns tous les pays où le protestantisme domine, des
protestants
qui loin de renier leur foi se fondent sur elle pour attaquer le régi
86
eue Blätter für den Sozialismus sont des éléments
protestants
, et leur maître, Paul Tillich, exerce par ailleurs une influence inte
87
olutionnaire est celle qu’on doit tirer de la foi
protestante
. Il faudrait nommer encore des groupes comme le Vormarsch, le Deutsch
88
le titre de Avant l’Aube (Éd. « Je sers »). d. «
Protestants
», Esprit, Paris, n° 6, mars 1933, p. 1034-1037.
89
vains révolutionnaires. M. Denis de Rougemont est
protestant
, et collaborateur à la NRF , etc. »
90
n peut qualifier de révolutionnaire sur la pensée
protestante
dans le monde entier. Quel est donc le contenu de cette œuvre, où est
91
e orthodoxie, ou par exemple une sorte de pendant
protestant
au néo-thomisme. Il est avant tout un rappel violent à la nouveauté é
92
thomisme a exercé à un moment donné sur la pensée
protestante
. On comprend également le retour à Calvin, comme aussi la position pr
93
ère. 4. Il me semble que la tâche de la théologie
protestante
à l’heure actuelle est de dégager, dans un esprit de libre recherche
94
l’évolution accomplie par toute une génération de
protestants
, celle qui commence à s’exprimer dans des revues comme Foi et Vie ,
95
Où sont les jeunes
protestants
? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juille
96
iques (juillet-août 1934)l Y a-t-il des jeunes
protestants
? Cette enquête le démontrera sans doute. Il faut avouer pourtant qu’
97
on publique. On ne connaît pas en France de parti
protestant
comparable aux nombreux groupements catholiques à fins politiques ou
98
possibilités théoriques. Qu’est-ce que la foi des
protestants
leur permet d’affirmer dans le domaine de César ? De la réponse à cet
99
se soient manifestées jusqu’ici dans la jeunesse
protestante
. À droite, je distingue deux tendances : celle de l’Association Sully
100
es : celle de l’Association Sully, qui groupe les
protestants
monarchistes, et celle qui se manifeste dans le bulletin de La Cause,
101
fût-ce que par l’exemple des actuelles monarchies
protestantes
— que la position nationaliste. Il y a dans le nationalisme moderne u
102
des données actuelles. C’est un péril proprement
protestant
. La doctrine calviniste de la vocation ou des charismes nous y expose
103
d presque intégralement avec celui qu’un chrétien
protestant
peut assigner à son action publique. Je ne me dissimule pas certaines
104
’orgueil. Mais ces obstacles, ces divergences, le
protestant
les retrouverait aggravés et compliqués de bien pires erreurs dans n’
105
a logique des faits me paraît simple : les jeunes
protestants
n’ont pas à fonder un parti. Leur foi n’est pas de celles que l’on me
106
tion politique qui permettra de « faire la France
protestante
». Je croirais davantage à la vertu d’une théologie fidèle à la Réfor
107
aires des principaux numéros d’ Esprit plusieurs
protestants
, en particulier A. Ullmann qui reste l’un des plus actifs collaborate
108
s libres penseurs, des catholiques, un juif et un
protestant
. 22. Je pense qu’André Philip ne me contredirait pas sur ce point. C
109
as sur ce point. C’est le seul d’entre les jeunes
protestants
qui « milite » publiquement et en tant que chrétien, dans un parti pa
110
nos principes de départ. l. « Où sont les jeunes
protestants
? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques », Le c
111
est en vous.15 » On n’oserait pas affirmer que le
protestant
d’aujourd’hui, dans la moyenne, soit trop bien appareillé. Il advient
112
réformateurs combattirent le plus âprement. Le «
protestant
moyen » affirme son attachement au libre examen dans la mesure où cel
113
ois si nos temples sont encore fréquentés par des
protestants
, et si la prédication de Calvin ressuscité y provoquerait autre chose
114
rtains leur ont prêché16, il se trouve encore des
protestants
pour ne pas croire que la Cène est une simple commémoration symboliqu
115
i le connaît en France ? Claudel, quelques revues
protestantes
en ont parlé. C’est tout. Nos grands journaux ignorent quelques-uns d
116
de ses écrits : Kierkegaard fut le dernier grand
protestant
. On ne peut le comparer qu’aux grands fondateurs du christianisme, à
117
était : Comment deviendrai-je chrétien ? Seul, un
protestant
pouvait trouver pareille formule… L’œuvre la plus profonde et la plus
118
l, tome X. 53. « Là encore, le clerc moderne est
protestant
», ajoute M. Benda, qui, en fait de protestants, ne connaît guère que
119
st protestant », ajoute M. Benda, qui, en fait de
protestants
, ne connaît guère que Renouvier, son maître… 54. Jean XI, 4. 55. S
120
s volontiers celui-ci : que le roman est un genre
protestant
. — Et Balzac ? dites-vous, car vous êtes Français. Eh bien, Balzac n’
121
p difficile, que Dostoïevski et Tolstoï sont plus
protestants
qu’on ne croit. Le reste est évident. — Quel reste ? — Les Anglais, l
122
mans justement comme ne peuvent en écrire que des
protestants
, malgré eux. Quand je dis romanciers protestants, entendez romanciers
123
protestants, malgré eux. Quand je dis romanciers
protestants
, entendez romanciers de climats protestants. Que faut-il pour faire u
124
ciers protestants, entendez romanciers de climats
protestants
. Que faut-il pour faire un roman ? Des caractères, de la vie intérieu
125
s contemporains. Vous y trouverez un bon quart de
protestants
, c’est-à-dire dix fois plus que vous n’en attendiez, puisqu’il n’y a
126
dont j’allais vous citer les noms n’ont guère de
protestant
que l’origine, et quelques tics de psychologues. Ils sont, comme l’on
127
-dire qu’ils n’ont pas de foi, et qu’est-ce qu’un
protestant
sans foi ? Dans toutes leurs œuvres, vous chercheriez en vain un roma
128
stant du dogme suffirait, dans le cas de l’Église
protestante
, à rétablir la valeur relative des faits, valeur de témoignage, sans
129
presque en même temps qu’un autre grand historien
protestant
, Camille Jullian — avait adopté un parti tout différent, et c’est peu
130
de souhaiter que cette lacune suscite un Bremond
protestant
, ne fût-ce que pour corriger les souriantes injustices du catholique
131
seurs de la politique romaine. La persécution des
protestants
ne fut pas l’œuvre du parti catholique français, mais bien des consei
132
. Il s’agit de la requête adressée au roi par des
protestants
auxquels on refusait l’usage des cimetières (on allait même jusqu’à v
133
re de J. Viénot. h. « Une histoire de la Réforme
protestante
en France [recension de l’Histoire de la Réforme française de Camille
134
u christianisme social, sur l’attitude des jeunes
protestants
devant les problèmes sociaux et culturels du temps. 24. Illustration
135
isons de cette double résistance sont claires. Un
protestant
resté fidèle à la doctrine de la Réforme55 sait que le premier comman
136
pays d’esprit « personnaliste » que sont les pays
protestants
. Réaction « hiérarchiste » contre l’individualisme anticlérical, le f
137
u christianisme social, sur l’attitude des jeunes
protestants
devant les problèmes sociaux et culturels du temps. 19. Illustration
138
pays d’esprit « personnaliste » que sont les pays
protestants
. Réaction « hiérarchiste » contre l’individualisme anticlérical, le f
139
rd : c’est un titre qui compte, et dont la pensée
protestante
saura mesurer la valeur. ⁂ Qu’est-ce que la foi ? demandait Kierkegaa
140
ue défendent, chacun à sa manière, catholiques et
protestants
. « Paris vaut bien une messe » est injurieux pour la messe et le prêc
141
Et les documents innombrables qu’ont laissés les
protestants
de l’époque25 nous montrent par ailleurs que les « crucifixions » qu’
142
réter sa destruction —, l’émigration en masse des
protestants
fuyant les « missionnaires bottés », enfin la corruption officielleme
143
qué de telle sorte qu’on a déjà ruiné les églises
protestantes
, rasé la plupart de leurs temples, « converti » par la force 300 000
144
roi des rapports annonçant « qu’il n’y a plus de
protestants
en France ». Pourquoi maintenir dès lors un édit sans objet ? Ce déli
145
politique de l’Église (chap. 7) ; 2° que je suis
protestant
. (Pour vos « curés ».) Vous mentez donc et assez bêtement, car vous n
146
au « fays ce que vouldras » des Renaissants. Les
protestants
sont-ils trop maigres ou trop gras ? Grave question pour ceux qui jug
147
utile de marquer les raisons qui, du point de vue
protestant
, rendent ce parallèle irrecevable. Les grands théologiens de la Réfor
148
Christ » d’une part, et les dangers de déviations
protestantes
de l’autre23. L’on verrait mieux que l’opposition réelle est entre la
149
ique romaine. On pourrait remarquer que le fidèle
protestant
a, sur le fidèle catholique, l’avantage sans prix d’avoir toujours à
150
prime une sorte de pitié : « À quoi s’appuiera le
protestant
, avec, pour tout guide, une Bible… ou le témoignage intérieur du Sain
151
par exemple. 26. Le plus étonnant, aux yeux d’un
protestant
, c’est peut-être le critère de cohérence dont un prêtre me disait réc
152
Monod évoque immédiatement, dans l’esprit de tout
protestant
, deux grands mouvements de pensée et d’action dont il fut l’un des pr
153
ute le document le plus complet que le modernisme
protestant
aura livré sur son époque. Mais il marque en même temps son dépasseme
154
j’apposerais volontiers cet argument : comment un
protestant
se libère d’un intellectualisme intempérant par la considération hard
155
théologie chrétienne du xixe siècle, surtout la
protestante
, ne reste pas à l’abri de ce reproche. Si elle est tolérante à l’endr
156
théologie chrétienne du xixe siècle, surtout la
protestante
, ne reste pas à l’abri de ce reproche. Si elle est tolérante à l’endr
157
sentencieuse et imagée. Étonnamment active. Bonne
protestante
et qui tient à le dire. Sa cordialité demeure digne, trait notable à
158
lu signés de ce nom-là. Et elle me cite une revue
protestante
et une revue littéraire auxquelles je collabore, en effet. — Vous ave
159
s de la moyenne, ne m’étonne guère, s’agissant de
protestantes
. Ce ne sont pas des bourgeoises, certes, et pourtant elles en sont en
160
dédicace du nouveau temple, en 1822, quinze mille
protestants
accourent de toute la contrée pour suivre des cérémonies dont leurs d
161
e dans les trois Facultés françaises de théologie
protestante
. Il n’en reste pas moins que l’ignorance ou la méconnaissance courant
162
uisqu’il croit au mérite des œuvres ; et tous les
protestants
qui jugent encore que Calvin et Luther ont fait leur temps, — que dir
163
uit les prêches laïques de l’instituteur. Le seul
protestant
est mort l’été dernier, âgé de 93 ans. Il s’était converti à soixante
164
ujours tenu ! » Catholique, antifasciste, laïque,
protestant
, — tous ces mots prennent ici quelque chose de joliment absurde. Les
165
t donc ? Ai-je affaire à un chrétien ou même à un
protestant
? J’essaie de le faire parler. Je lui dis : « Oui, c’est la vérité po
166
ttes. Dans cette île, qui fut presque entièrement
protestante
au xvie siècle, M. Palut n’a plus aujourd’hui qu’une centaine de par
167
es ont compensé les abandons ou les départs. (Les
protestants
qui sont souvent l’élément le plus actif de la population s’expatrien
168
e bien que la mystique occidentale, catholique ou
protestante
(Swedenborg était luthérien72, comme Hamann) ait suivi dans l’ensembl
169
ne » du christianisme. Le chrétien, et surtout le
protestant
, répugne absolument à concevoir que les dogmes théologiques puissent
170
ne veut pas rester l’objecteur que j’ai dit ? Un
protestant
, et je précise : un calviniste, doit être ici en mesure de répondre.
171
uit les prêches laïques de l’instituteur. Le seul
protestant
est mort l’été dernier, âgé de 93 ans. Il s’était converti à 70 ans «
172
ujours tenu ! » Catholique, antifasciste, laïque,
protestant
, — tous ces mots prennent ici quelque chose de joliment absurde. Les
173
t donc ? Ai-je affaire à un chrétien ou même à un
protestant
? J’essaie de le faire parler. Je lui dis : Oui, c’est la vérité pour
174
ttes. Dans cette île, qui fut presque entièrement
protestante
au xvie siècle, M. Palut n’a plus aujourd’hui qu’une centaine de par
175
es ont compensé les abandons ou les départs. (Les
protestants
qui sont souvent l’élément le plus actif de la population s’expatrien
176
sentencieuse et imagée. Étonnamment active. Bonne
protestante
et qui tient à le dire. Sa cordialité demeure digne, trait notable à
177
lu signés de ce nom-là. Et elle me cite une revue
protestante
et une revue littéraire auxquelles je collabore, en effet. — Vous ave
178
dédicace du nouveau temple, en 1822, quinze mille
protestants
accourent de toute la contrée pour suivre des cérémonies dont leurs d
179
prend l’héritage d’Israël pour la foi chrétienne
protestante
. On sait le rôle joué dans la Réforme par le retour à l’Ancien Testam
180
les bancs de « l’école du dimanche », tout jeune
protestant
est nourri aux sources mêmes du judaïsme préchrétien. C’est là sa Fab
181
était la vraie Antiquité des peuples de l’Europe
protestante
. Mais il y a bien davantage que cet arrière-plan poétique, et ces exe
182
ent au problème central que pose à la pensée d’un
protestant
, et particulièrement d’un calviniste, l’exemple d’Israël et de sa chu
183
e dans les trois facultés françaises de théologie
protestante
. Il n’en reste pas moins que l’ignorance ou la méconnaissance courant
184
uisqu’il croit au mérite des œuvres ; et tous les
protestants
qui jugent encore que Calvin et Luther ont fait leur temps — que dire
185
ermes proudhoniens ; chez nous, en termes surtout
protestants
; en Espagne, avant l’invasion des idéologies totalitaires, en termes
186
vement, je serais mal venu à le nier. En tant que
protestant
personnaliste, je tiens que seule la foi réelle — celle qui agit, et
187
éfense contre l’esprit totalitaire », Les Cahiers
protestants
, Lausanne, n° 7, juillet 1938, p. 411-425.
188
is que ce point de vue est sans doute typiquement
protestant
(bien que valable pour un catholique). Ceci expliquerait peut-être, d
189
ourquoi « il n’est pas question d’une littérature
protestante
». En effet : le protestant ne considère pas que son service en tant
190
on d’une littérature protestante ». En effet : le
protestant
ne considère pas que son service en tant qu’artiste puisse être diffé
191
: nous avons nous aussi une pénible « littérature
protestante
» d’édification.) Elles sont encore une action de grâce, comme le Mag
192
le Magnificat de Bach. Pour préciser : un artiste
protestant
(Rembrandt, Du Bartas, Selma Lagerlöf, Ramuz) ne cherche pas à persua
193
e la notice suivante : « Et voici la réponse d’un
protestant
. Par sa pensée ferme et drue, Denis de Rougemont exerce une influence
194
païenne. a. « Le temps des fanatiques », La Vie
protestante
, Genève, 25 novembre 1938, p. 1. Le texte est précédé de la note suiv
195
mpter, parmi les amis et collaborateurs de la Vie
protestante
, M. Denis de Rougemont, le jeune auteur romand dont la réputation n’e
196
Ce drame est visiblement inspiré par la liturgie
protestante
; il en copie le plan général : Décalogue, confession des péchés, pro
197
tique. Ils auront à se décider ! Certains cercles
protestants
, ajoute-t-il avec un sourire, paraissent n’avoir point encore remarqu
198
à s’annexer le « frère Claus », cependant que les
protestants
l’abandonnaient sans grand chagrin. Situation très paradoxale, si l’o
199
de d’ensemble que viennent de publier Les Cahiers
protestants
. Je suis heureux de l’occasion qui m’est offerte de préciser ici les
200
rtient à l’héritage commun des catholiques et des
protestants
suisses. Mais dès les premiers jours de la Réforme, la question se po
201
der l’« ancienne foi » ! Voilà le conseil que les
protestants
devraient suivre ! Ce dernier argument ayant été repris par le cathol
202
rique, le père de l’histoire de l’Église chez les
protestants
, fait l’éloge de Nicolas dans un ouvrage au titre significatif : « Ca
203
t contre l’Antéchrist. » Nicolas et le théâtre
protestant
L’une des meilleures preuves de l’adoption spontanée de Nicolas no
204
r les docteurs réformés, mais par les populations
protestantes
, je la trouve dans le théâtre de l’époque. Voici tout d’abord deux sa
205
remier drame sur Nicolas de Flue est l’œuvre d’un
protestant
, l’Alsacien Valentin Boltz. Il ne comptait pas moins de 149 rôles par
206
ctrines qu’on ne met pas en pratique. Les cantons
protestants
, pour leur part, se repentent de leur orgueil. Et Nicolas, une derniè
207
rmés ont souligné. Ne conviendrait-il pas que les
protestants
, de nos jours, s’avisent de renouer leur tradition de Nicolas, et pré
208
e ranger ainsi dans la vraie tradition du théâtre
protestant
, telle que l’illustre, par exemple, l’Abraham sacrifiant de Théodore
209
colas de Flue, me dira-t-on, n’est pas un « sujet
protestant
» ? Eh quoi ! Abraham non plus n’était pas calviniste. Ce qui caracté
210
était pas calviniste. Ce qui caractérise un drame
protestant
, c’est bien moins le sujet que le style, l’inspiration biblique, au p
211
icolas de Flue et la tradition réformée », La Vie
protestante
, Genève, 1er septembre 1939, p. 8.
212
a tenu, dans notre journal, la rubrique de la vie
protestante
. Ayant fait de solides études à Vienne et en Allemagne, il a enseigné
213
en ressens l’obligation. Ma formation théologique
protestante
m’incite à rechercher, en chaque domaine, non point le général comme
214
dans une synthèse transcendante, de tout sauver.
Protestant
, j’insiste d’abord sur la nécessité de distinguer l’élément décisif,
215
ût sans doute recouru à l’inspiration liturgique.
Protestant
, je songeai tout de suite au style lyrique monumental des prophètes e
216
todidactes et simplificateurs. Les petits peuples
protestants
de l’Europe ont réalisé ce miracle de l’équilibre entre l’Un et le Di
217
s Suisses d’aujourd’hui, surtout dans les cantons
protestants
, Nicolas de Flue est une figure quasi mythique, édifiante, et un peu
218
n’a pas été sans surprendre certains de mes amis
protestants
, et — pour d’autres raisons sans doute — certains catholiques qui ont
219
vêtir pour les Suisses d’aujourd’hui, et pour les
protestants
précisément, une signification peut-être toute nouvelle. La vie de
220
r, dans la piété de Nicolas, les éléments sinon «
protestants
» du moins pré-réformés qui, nous le verrons plus loin, furent si net
221
i n’est certes pas catholique, mais pas davantage
protestante
, au sens moderne, et qui se rapprocherait plutôt de celle des sectes
222
t en scène Nicolas ont été bel et bien des drames
protestants
, composés par des disciples de Zwingli, voire dans des intentions de
223
x tout premiers jours de la Réforme.) En 1529, un
protestant
bernois, Valerius Anshelm, nous donne la première biographie importan
224
s enthousiaste. Il est suivi en 1546 par Stumpff,
protestant
zurichois. En 1556, Matthias Flacius Illyricus, professeur d’hébreu à
225
t parfois nommé le père de l’histoire des églises
protestantes
, mentionne longuement Nicolas dans son Catalogue des témoins de la fo
226
elle avait été connue et publiée d’abord par des
protestants
, en 1531 et 1546, bien avant de se voir reprise — et d’ailleurs modif
227
conseils du Frère sans cesse revendiqués par les
protestants
au cours des disputes concernant la politique et le régime des pensio
228
série est celle que fit jouer à Bâle, en 1550, le
protestant
Valentin Boltz. Elle était intitulée Der Weltspiegel (Le Miroir du Mo
229
ire mieux connaître une grande figure que trop de
protestants
ignorent, et qu’ils ignorent le plus souvent du simple fait que les c
230
r faire que du bien — mais de le rendre aussi aux
protestants
, comme une part de leur héritage. Dans une période où le sens fédéral
231
b. « Nicolas de Flue et la Réforme », Les Cahiers
protestants
, Lausanne, n° 5, août 1939, p. 263-279.
232
mme devant Dieu égale zéro. Pour les modernes, un
protestant
égale une personnalité. Que peut bien signifier cette contradiction a
233
ntre zéro et l’infini, et dont tant d’auteurs non
protestants
ou incroyants nous font une gloire peut-être intempestive ? Le problè
234
ev du côté orthodoxe, un certain nombre de jeunes
protestants
, beaucoup d’agnostiques aussi, se sont efforcés de démontrer l’import
235
réformée. Car il se trouve que nous passons, nous
protestants
, tantôt pour les fermes soutiens de la personnalité, tantôt pour de d
236
point que je dirais volontiers que la définition
protestante
de la personne, c’est la vocation. La persona romaine, c’était le rôl
237
papes que chez les princes. Et partout, les chefs
protestants
quand ils le purent, proposèrent au contraire des plans d’allure et d
238
illeures forces créatrices. Mais dès que le parti
protestant
relève la tête, en tous pays, nous le voyons adopter une politique to
239
vec ses libres dominions, — partout l’on voit les
protestants
revendiquer et appliquer un système politique souple et vivant, respe
240
que la cause profonde de la tendance fédéraliste
protestante
jusqu’à nos jours, est d’ordre proprement spirituel. C’est bien le mê
241
t que la doctrine réformée prédispose les peuples
protestants
à comprendre et à soutenir les régimes fédéralistes. L’homme ne vaut
242
arates que possible : d’abord les cinq monarchies
protestantes
du Nord : Scandinavie, Pays-Bas, Angleterre ; puis l’unique monarchie
243
ibrement solidaires, telles qu’en forme l’éthique
protestante
. Seulement, il faut que cette force reste pure ! Car de même que le c
244
ement été formé par une éducation et une ambiance
protestante
. Il y a trop de ces gloires dites protestantes qu’on annexe, qu’on re
245
nce protestante. Il y a trop de ces gloires dites
protestantes
qu’on annexe, qu’on recense par une sorte de nationalisme huguenot, d
246
te la virulence du terme, redevenir de véritables
protestants
. Un véritable protestant, les faits le prouvent, sera toujours l’adve
247
redevenir de véritables protestants. Un véritable
protestant
, les faits le prouvent, sera toujours l’adversaire le plus efficace d
248
un petit garçon qui s’amuse — doublé d’un pasteur
protestant
qui l’ennuie. » Type de boutade dont certains, contre lui, ne se priv
249
fait de se muer à son tour en dogme, et la morale
protestante
succombe à ce danger plus qu’aucune autre dans les périodes de dépres
250
sentiment qu’à son égard conçoivent beaucoup de «
protestants
de naissance » détachés de la vie de leur église, et subissant seulem
251
de la conversion trop « facile ». « Je ne suis ni
protestant
ni catholique, je suis chrétien tout simplement. » Position caractéri
252
ile, mais au contraire s’y ordonner. « Orthodoxie
protestante
— écrit Gide —, ces mots n’ont pour moi aucun sens. Je ne reconnais p
253
l’Église » (donc de Rome). Allons donc ! Pour un
protestant
, ce dilemme est aussi choquant que le serait pour un Anglais ou un Sc
254
urantes, en France surtout, et même chez certains
protestants
. Tout ce que je me sens le droit de dire ici, c’est que la Réforme a
255
c. « La bataille de la culture », Les Cahiers
protestants
, Lausanne, n° 1, janvier-février 1940, p. 9-36. Une note précise : «
256
mporte quel despote, pourvu qu’il fût Allemand et
protestant
». Or le despote est venu, cher M. de Reynold : il était Autrichien e
257
Un billet, s’il vous plaît, au Suisse inquiet, au
protestant
scandalisé que je suis, pour expliquer cette affligeante contradictio
258
ent intactes. c. « De Luther à Hitler », La Vie
protestante
, Genève, 15 mars 1940, p. 1.
259
résistent. d. « “Dieu premier servi” », La Vie
protestante
, Genève, 26 avril 1940, p. 1.
260
u sérieux. Et ce n’est pas ma faute, ni celle des
protestants
, si l’axe Berlin-Rome passe justement par Rome, qui n’est pourtant pa
261
t une grosse sottise. e. « Neutralité », La Vie
protestante
, Genève, 3 mai 1940, p. 1.
262
j’écris ceci. d. « L’heure sévère », Les Cahiers
protestants
, Lausanne, n° 4, juin 1940, p. 193-202. Une note précise : « Nous rem
263
e des formes du culte, au problème de la liturgie
protestante
. C’est un laïque qui parle ici, je le répète. Ce n’est pas un docteur
264
enève. e. « L’Église et la Suisse », Les Cahiers
protestants
, Lausanne, août 1940, p. 321-342. Une note de la rédaction précise :
265
x égale avec les grands, les catholiques avec les
protestants
; les Romands, Tessinois ou Ladins avec les Suisses alémaniques. Nier
266
mme devant Dieu égale zéro. Pour les modernes, un
protestant
égale une personnalité. Que peut bien signifier cette contradiction a
267
ef du côté orthodoxe, un certain nombre de jeunes
protestants
, beaucoup d’agnostiques aussi, se sont efforcés de montrer l’importan
268
réformée. Car il se trouve que nous passons, nous
protestants
, tantôt pour les fermes soutiens de la personnalité, tantôt pour de d
269
point que je dirais volontiers que la définition
protestante
de la personne, c’est la vocation. La persona romaine, c’était le rôl
270
papes que chez les princes. Et partout, les chefs
protestants
quand ils le purent, proposèrent au contraire des plans d’allure et d
271
illeures forces créatrices. Mais dès que le parti
protestant
relève la tête, en tous pays, nous le voyons adopter une politique to
272
vec ses libres Dominions, — partout l’on voit les
protestants
revendiquer et appliquer un système politique souple et vivant, respe
273
que la cause profonde de la tendance fédéraliste
protestante
jusqu’à nos jours, est d’ordre proprement spirituel. C’est bien le mê
274
t que la doctrine réformée prédispose les peuples
protestants
à comprendre et à soutenir les régimes fédéralistes. L’homme ne vaut
275
arates que possible : d’abord les cinq monarchies
protestantes
du Nord : Scandinavie, Pays-Bas, Angleterre ; puis l’unique monarchie
276
ibrement solidaires, telles qu’en forme l’éthique
protestante
. Seulement il faut que cette force reste pure ! Car de même que le cu
277
ement été formé par une éducation et une ambiance
protestante
. Nous n’en avons que trop, de ces gloires « protestantes », laborieus
278
tante. Nous n’en avons que trop, de ces gloires «
protestantes
», laborieusement annexées et recensées par une sorte de nationalisme
279
leine virulence du terme, redevenir de véritables
protestants
. Un véritable protestant, les faits le prouvent, sera toujours l’adve
280
redevenir de véritables protestants. Un véritable
protestant
, les faits le prouvent, sera toujours l’adversaire le plus efficace d
281
t Genève, sous les auspices des Amis de la pensée
protestante
, ainsi qu’à l’aula de l’Université de Bâle, sur la demande de l’Assoc
282
ou d’écrire. Et j’ajouterai : je connais bien des
protestants
que notre moralisme simpliste, notre méfiance à l’égard de toute rigu
283
Qui, en effet, mieux qu’un chrétien, mieux qu’un
protestant
calviniste, pourrait savoir de quoi l’on parle lorsqu’on parle de voc
284
égale avec les grands ; les catholiques avec les
protestants
; les Romands, Tessinois ou Ladins avec les Suisses alémaniques. Nier
285
me devant Dieu égale zéro ; pour les modernes, un
protestant
égale une personnalité. Que peut bien signifier cette contradiction a
286
ev du côté orthodoxe, un certain nombre de jeunes
protestants
, beaucoup d’agnostiques aussi, se sont efforcés de montrer l’importan
287
réformée. Car il se trouve que nous passons, nous
protestants
, tantôt pour les fermes soutiens de la personnalité, tantôt pour de d
288
point que je dirais volontiers que la définition
protestante
de la personne, c’est la vocation. La persona romaine, c’était le rôl
289
papes que chez les princes. Et partout, les chefs
protestants
quand ils le purent, proposèrent au contraire des plans d’allure et d
290
illeures forces créatrices. Mais dès que le parti
protestant
relève la tête, en tous pays, nous le voyons adopter une politique to
291
vec ses libres Dominions, — partout l’on voit les
protestants
revendiquer et appliquer un système politique souple et vivant, respe
292
que la cause profonde de la tendance fédéraliste
protestante
jusqu’à nos jours, est d’ordre proprement spirituel. C’est bien le mê
293
t que la doctrine réformée prédispose les peuples
protestants
à comprendre et à soutenir les régimes fédéralistes. L’homme ne vaut
294
arates que possible : d’abord les cinq monarchies
protestantes
du Nord : Scandinavie, Pays-Bas, Angleterre ; puis l’unique monarchie
295
ibrement solidaires, telles qu’en forme l’éthique
protestante
. Seulement il faut que cette force reste pure ! Car de même que le cu
296
ement été formé par une éducation et une ambiance
protestante
. Nous n’en avons que trop, de ces gloires « protestantes », laborieus
297
tante. Nous n’en avons que trop, de ces gloires «
protestantes
», laborieusement annexées et recensées par une sorte de nationalisme
298
leine virulence du terme, redevenir de véritables
protestants
. Un véritable protestant, les faits le prouvent, sera toujours l’adve
299
redevenir de véritables protestants. Un véritable
protestant
, les faits le prouvent, sera toujours l’adversaire le plus efficace d
300
t Genève, sous les auspices des Amis de la pensée
protestante
, ainsi qu’à l’aula de l’Université de Bâle, sur la demande de l’Assoc
301
iste est largement populaire, tandis que l’Église
protestante
épiscopale (de rite anglican) est surtout citadine et « fashionable »
302
irée chez un professeur du Séminaire de théologie
protestante
de New York : j’y trouve d’autres professeurs et des étudiants, bien
303
. f. « Autocritique de la Suisse », Les Cahiers
protestants
, Lausanne, février 1941, p. 127-128. Une note précise : « Tiré de Mi
304
ni les droites seules, ni les catholiques ni les
protestants
seuls ne pourront rien faire chez nous. S’ils veulent rester eux-même
305
tive. Ici, la perspective qui s’offre aux Églises
protestantes
, c’est de préparer le terrain pour la reconstruction fédéraliste du m
306
totalitaires sont vaincus, ce seront les nations
protestantes
et fédéralistes d’esprit qui auront obtenu la victoire. Elles ne saur
307
Il groupe aujourd’hui les diverses dénominations
protestantes
, les anglicans, les orthodoxes grecs et russes, et les vieilles Églis
308
livre de l’espèce d’étroitesse, de « nationalisme
protestant
», auquel nous sommes tentés de céder parfois, sous l’effet de la pol
309
je dise en une phrase ce qui m’attache à l’Église
protestante
, plutôt qu’à aucune autre, je dirai ceci : L’Église protestante est j
310
lutôt qu’à aucune autre, je dirai ceci : L’Église
protestante
est justement celle qui ne se donne pas pour la seule forme d’Église
311
Perspectives d’avenir du protestantisme », La Vie
protestante
, Genève, 2 janvier 1942, p. 4.
312
à laisser naître des coutumes nouvelles (en ceci
protestant
, mais sans la foi). Or les coutumes religieuses quelles qu’elles soie
313
à laisser naître des coutumes nouvelles (en ceci
protestant
, mais sans la foi). Or les coutumes religieuses quelles qu’elles soie
314
urs du diable I : “Je ne suis personne” », La Vie
protestante
, Genève, 15 octobre 1943, p. 1. Le texte est précédé de la note suiva
315
er l’écrivain neuchâtelois aux lecteurs de la Vie
protestante
. La qualité de sa pensée et l’autorité de son jugement sont reconnues
316
des meilleurs interprètes laïques d’une théologie
protestante
constructive. Sous le titre “Les tours du diable”, nous sommes heureu
317
. « Les tours du diable II : Le menteur », La Vie
protestante
, Genève, 22 octobre 1943, p. 2.
318
es tours du diable III : diable et sexe », La Vie
protestante
, Genève, 29 octobre 1943, p. 2.
319
« Les tours du diable IV : L’accusateur », La Vie
protestante
, Genève, 5 novembre 1943, p. 2.
320
« Les tours du diable V : Le tentateur », La Vie
protestante
, Genève, 12 novembre 1943, p. 2.
321
e mal du siècle : la dépersonnalisation », La Vie
protestante
, Genève, 19 novembre 1943, p. 2.
322
rs du diable VII : La cinquième colonne », La Vie
protestante
, Genève, 26 novembre 1943, p. 2.
323
rs du diable VIII : Le diable démocrate », La Vie
protestante
, Genève, 3 décembre 1943, p. 2.
324
iable IX : “Nous sommes tous coupables” », La Vie
protestante
, Genève, 10 décembre 1943, p. 2.