1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ernest Seillière, Alexandre Vinet, historien de la pensée française (octobre 1925)
1 déborde le « sellièrisme » de tout son mysticisme protestant . Et cela n’est pas sans gêner M. Seillière. C’est peut-être pourquoi
2 sme de Vinet ? Ne voit-il pas que rien n’est plus protestant qu’une telle attitude ? Mais ces réserves sont de peu d’importance si
3 ante, ni de plus tonique que celle de ce « Pascal protestant  ». k. « Ernest Seillière : Alexandre Vinet, historien de la pensée
2 1926, Articles divers (1924–1930). Conférence de René Guisan « Sur le Saint » (2 février 1926)
4 et le groupe neuchâtelois des « Amis de la pensée protestante  ». M. Guisan avait choisi un sujet qui permet de façon particulièreme
5 te la comparaison des points de vue catholique et protestant  : la notion de « Saint » et son évolution au cours des siècles. Primi
6 ue ce terme n’a plus qu’un sens relatif pour nous protestants . Est-ce là nous juger ? Les catholiques nous reprochent d’avoir mécon
7 re et cette diaconesse ? S’il n’y a pas de saints protestants , il existe des saints dans le protestantisme. Mais il n’est pas de fi
8 l’illusion. C’est la revanche du fameux scrupule protestant , qui ne peut être un danger lorsqu’il n’est, comme ici, que la loyaut
3 1926, Articles divers (1924–1930). L’atmosphère d’Aubonne : 22-25 mars 1926 (mai 1926)
9 bonne. C’est ce miracle tout ce qu’il y a de plus protestant — mais oui, M. Journet — et je ne crois pas qu’il puisse se produire
4 1926, Journal de Genève, articles (1926–1982). Le Dépaysement oriental (16 juillet 1926)
10 lem qui touchent particulièrement une sensibilité protestante — si passionné. Nul n’est moins oriental que de Traz, et c’est ce qui
5 1927, Articles divers (1924–1930). Conférence d’Edmond Esmonin sur « La révocation de l’édit de Nantes » (16 février 1927)
11 croire à une très forte diminution du nombre des protestants . Aussi ne s’effraye-t-on pas trop, au début, de l’émigration des fidè
12 i. « Troisième conférence des Amis de la pensée protestante  : La révocation de l’édit de Nantes », Feuille d’Avis de Neuchâtel, n
6 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
13 tudiants le rencontrent, qui montent au Séminaire protestant  : il leur fait de grandes révérences… La rumeur et le cliquetis d’un
7 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
14 : cette ville historique est aussi l’autre « Rome protestante  ». Mais d’avoir vu ses profondes bibliothèques et son quartier univer
8 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
15 belle conférence prononcée au Foyer des étudiants protestants , et que la Nouvelle Revue des jeunes publie dans son numéro du 15 fév
9 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
16 Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)e C’est donc qu’il y en a ? avez-vous dit. De
17 u’on cherchait à nous faire croire qu’une origine protestante était un vice rédhibitoire pour toute carrière artistique, un facteur
18 r une même affiche et sous la double étiquette de protestants et de modernes des noms de peintres comme Bosshardt, Raoul Dufy, Loti
19 it nullement de présenter l’ensemble des artistes protestants , il s’agit de manifester les préférences d’une jeunesse. À cet égard
20 re la question délicate de l’existence d’un « art protestant  ». En effet, on ne parlait ici que d’« artistes protestants ». Mais c
21 t ». En effet, on ne parlait ici que d’« artistes protestants  ». Mais cela n’empêche pas de rechercher ce que ces artistes peuvent
22 tituent pas, en définitive, les éléments d’un art protestant . Il eût fallu peut-être qu’un plus grand nombre d’artistes exposassen
23 se demander alors : qu’y a-t-il de spécifiquement protestant chez ces peintres ? — Certaines rigidités, pensez-vous, certaines aus
24 cs vivants. Très plaisant « Essai pour une Italie protestante  » de P. Romane-Musculus. Des lithographies spirituelles de Ch. Clémen
25 t des perspectives pour de futures éditions d’art protestantes . La sculpture est brillamment représentée par un « Torse de femme » d
26 eant du vrai, c’est le trait le plus évidemment «  protestant  » de l’art français.   Mais s’il est malaisé de décrire, dès à présen
27 ’il est malaisé de décrire, dès à présent, un art protestant de fait, peut-on, par contre, le définir idéalement ? Il nous semble
28 prime. En d’autres termes, la définition d’un art protestant est liée à une conception dogmatique de la foi. Nous pensons même que
29 « sujets catholiques », il n’y a pas de « sujets protestants  ». Mais, dira-t-on, il y a tous les sujets chrétiens ! C’est bien là
30 fficulté) non pas un poncif. L’idéal d’un artiste protestant , le seul auquel sa foi puisse prétendre, ce n’est pas de réaliser un
31 isse prétendre, ce n’est pas de réaliser un art «  protestant  » conforme à une doctrine, mais un art assez purement évangélique pou
32 qui lui a permis de naître. La grandeur d’un art protestant , c’est de n’être qu’un art chrétien. e. Organisée par le Foyer des
33 rétien. e. Organisée par le Foyer des étudiants protestants , 46, rue de Vaugirard, du 20 février au 8 mars 1931.
10 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
34 e et ne peut servir ni le catholicisme (le milieu protestant étant nul), ni la foi chrétienne en général (du fait précisément que
11 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kierkegaard (mai 1931)
35 éon spirituel : Kierkegaard fut le dernier grand protestant . On ne peut le comparer qu’aux grands fondateurs du christianisme, à
36 était : Comment deviendrai-je chrétien ? Seul un protestant pouvait trouver pareille formule. Le héros de la foi, Kierkegaard, « 
12 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
37 ant, et qui mène à la joie… C’est un thème très «  protestant  ». Nietzsche l’a développé avec une ampleur inégalable : il y trouvai
13 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
38 tendons la signification de ce terme. On sait que protestant veut dire témoin (protestari), jamais Gide n’est plus loin du protest
14 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le protestantisme jugé (octobre 1931)
39 que j’oubliais Loti. Loti est un notable écrivain protestant qui répond à ce même signalement. Et précisément il y aurait lieu à u
40 re Guiton, le héros, avec Rohan, de la résistance protestante contre le Cardinal, était corsaire de son métier. N’oublions pas que
41 Invincible Armada la mer devient aux trois quarts protestante — et l’est restée (la révocation fit quitter, selon Vauban, les vaiss
42 aisseaux du roi à neuf-mille marins). Loti est un protestant français de la vieille souche maritime. Évidemment, cela n’en fait pa
43 ure intime sont un produit autochtone de la terre protestante et de l’esprit protestant. Ces intéressantes remarques, où l’on retr
44 autochtone de la terre protestante et de l’esprit protestant . Ces intéressantes remarques, où l’on retrouve le goût de l’analogie
45 é 27. Il nous manque une étude sur les critiques protestants du xixe siècle. L’on serait surpris de constater à ce sujet que les
46 . Et « le point de vue de Genève » — c’est-à-dire protestant — nous paraît avoir doué ceux qui le professèrent (en dépit de certai
47 hétique. 26. Dire de Gide qu’il est un écrivain protestant est une façon de parler que beaucoup contesteront, Gide sans doute le
15 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
48 Romanciers protestants  (janvier 1932)m Nos gloires nous jugent C’est un fait digne d
49 nnée 1931 soient allés à trois romans d’écrivains protestants  : Pierre Bost, Jacques Chardonne et Jean Schlumberger. — Écrivains pr
50 cques Chardonne et Jean Schlumberger. — Écrivains protestants , vraiment ?… Ou bien, protestants qui écrivent ? — Mais voyons d’abor
51 er. — Écrivains protestants, vraiment ?… Ou bien, protestants qui écrivent ? — Mais voyons d’abord les œuvres. La critique à peu pr
52 29, à son propos, fit observer que les romanciers protestants montrent de préférence la famille dans sa force de conservation moral
53 œuvres bien plus caractéristiques d’une éducation protestante ou catholique, que d’une inspiration vraiment chrétienne. Car c’est à
54 me « toute la grandeur — et toute la misère — des protestants sans foi »31. Quoi qu’il en fût d’ailleurs de la portée religieuse de
55 rquer ici d’une pierre blanche « l’année du roman protestant  ». À la réflexion, l’on y a renoncé, pour des raisons d’ordre général
56 s des auteurs et des œuvres. Délimiter un « parti protestant  » dans nos Lettres, n’était-ce point, d’abord, céder à la tentation d
57 ifiable que l’autre ? Je sais bien que certains «  protestants  » nous y pousseraient, à force de reniements et d’ignorance de nos ri
58 re figure, aux yeux de beaucoup, de livres « bien protestants  ». Je serais même tenté de dire, forçant un peu ma thèse, que ces tra
59 que beaucoup se plaisent à nommer « un caractère protestant  »32. Et c’est cela qui est grave, — d’autant plus grave que nombre de
60 ui est grave, — d’autant plus grave que nombre de protestants tiennent à honneur de compromettre la Réforme avec cette attitude, et
61 ans lequel nous voyons se complaire beaucoup de «  protestants par tradition », pourtant cache assez mal la faiblesse d’un compromis
62 irréfutable : dans l’esprit du Français moyen, «  protestant  » devint synonyme de « moraliste ». Était-ce qu’il y avait dans l’acc
63 ements de notre foi pour récuser, dans « l’esprit protestant  », tout ce qui rend inutile la grâce ? Il y va pourtant de notre forc
64 i l’on tient compte de la faiblesse numérique des protestants français. Bilan terriblement déficitaire si l’on prend au sérieux la
65 ué les germes de l’imagination créatrice chez les protestants , qui lui furent plus que d’autres soumis, de par leur sérieux traditi
66 s Le Semeur . 32. Il est entendu, même chez les protestants , qu’un « protestant qui écrit » ne saurait être qu’en révolte contre
67 l est entendu, même chez les protestants, qu’un «  protestant qui écrit » ne saurait être qu’en révolte contre la foi de ses pères.
68 a musique religieuse d’Honegger. m. « Romanciers protestants  », Foi et Vie, Paris, n° 34, janvier 1932, p. 56-63.
16 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
69 uoi pareille conception pourrait choquer certains protestants libéraux par exemple. Mais c’est précisément dans la facilité d’inter
17 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
70 de Réaction (Thierry Maulnier) ; chez les jeunes protestants , le groupe barthien de Hic et Nunc ; chez les poètes philosophes, cer
18 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
71 aître favorable à la pensée chrétienne. La pensée protestante , en particulier, s’est toujours montrée soucieuse avant tout de réali
72 ssaires de la pensée dans l’ordre pratique) « est protestant  ». Mais, d’autre part, cette soif d’action directe et de service peut
19 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
73 ous n’en sommes pas là : Hic et nunc, nous voici, protestants , en face de deux solutions synthétiques « possibles », imposantes, ét
74 la seule attitude politique que puisse adopter le protestant  : la politique du pessimisme actif, — ou si l’on veut de l’activisme
20 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
75 : cette ville historique est aussi l’autre « Rome protestante  ». Mais d’avoir vu ses profondes bibliothèques et son quartier univer
21 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
76 tudiants le rencontrent, qui montent au Séminaire protestant  : il leur fait de profondes révérences…   La rumeur et le cliquetis d
22 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
77 : cette ville historique est aussi l’autre « Rome protestante  ». Mais d’avoir vu ses profondes bibliothèques et son quartier univer
23 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
78 tudiants le rencontrent, qui montent au Séminaire protestant  : il leur fait de profondes révérences… La rumeur et le cliquetis d’u
24 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — IV
79 ses troupeaux, et vibrant défenseur de l’honneur protestant , il était au plein sens du mot l’homme engagé, celui qui ne revendiqu
80 ’arrive de louer dans mes ouvrages le civisme des protestants , c’est à l’exemple de mon père que j’ai pensé ; et ce mot d’engagemen
25 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — V
81 l’écorce d’un arbre, au fond du parc, et devenait protestante en secret. J’ai lu ces pages de confidences pudiques, pleines d’idéal
26 1933, Esprit, articles (1932–1962). Protestants (mars 1933)
82 Protestants (mars 1933)d Si le christianisme primitif est une révolution — et
83 enté. Or en fait, dans certains pays, les églises protestantes sont devenues les officines d’un conformisme social et politique plus
84 t certains écrivains marxisants, que le bourgeois protestant soit actuellement le type même du capitaliste conservateur. En réalit
85 ns tous les pays où le protestantisme domine, des protestants qui loin de renier leur foi se fondent sur elle pour attaquer le régi
86 eue Blätter für den Sozialismus sont des éléments protestants , et leur maître, Paul Tillich, exerce par ailleurs une influence inte
87 olutionnaire est celle qu’on doit tirer de la foi protestante . Il faudrait nommer encore des groupes comme le Vormarsch, le Deutsch
88 le titre de Avant l’Aube (Éd. « Je sers »). d. «  Protestants  », Esprit, Paris, n° 6, mars 1933, p. 1034-1037.
27 1933, Articles divers (1932-1935). « La jeunesse française devant l’Allemagne » [Réponse à une enquête] (mai 1933)
89 vains révolutionnaires. M. Denis de Rougemont est protestant , et collaborateur à la NRF , etc. »
28 1933, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)
90 n peut qualifier de révolutionnaire sur la pensée protestante dans le monde entier. Quel est donc le contenu de cette œuvre, où est
91 e orthodoxie, ou par exemple une sorte de pendant protestant au néo-thomisme. Il est avant tout un rappel violent à la nouveauté é
29 1933, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Petites notes sur les vérités éternelles (1932-1933)
92 thomisme a exercé à un moment donné sur la pensée protestante . On comprend également le retour à Calvin, comme aussi la position pr
93 ère. 4. Il me semble que la tâche de la théologie protestante à l’heure actuelle est de dégager, dans un esprit de libre recherche
30 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). L’Humanité de Jésus d’après Calvin, par Max Dominicé (24 mars 1934)
94 l’évolution accomplie par toute une génération de protestants , celle qui commence à s’exprimer dans des revues comme Foi et Vie ,
31 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
95 Où sont les jeunes protestants  ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juille
96 iques (juillet-août 1934)l Y a-t-il des jeunes protestants  ? Cette enquête le démontrera sans doute. Il faut avouer pourtant qu’
97 on publique. On ne connaît pas en France de parti protestant comparable aux nombreux groupements catholiques à fins politiques ou
98 possibilités théoriques. Qu’est-ce que la foi des protestants leur permet d’affirmer dans le domaine de César ? De la réponse à cet
99 se soient manifestées jusqu’ici dans la jeunesse protestante . À droite, je distingue deux tendances : celle de l’Association Sully
100 es : celle de l’Association Sully, qui groupe les protestants monarchistes, et celle qui se manifeste dans le bulletin de La Cause,
101 fût-ce que par l’exemple des actuelles monarchies protestantes — que la position nationaliste. Il y a dans le nationalisme moderne u
102 des données actuelles. C’est un péril proprement protestant . La doctrine calviniste de la vocation ou des charismes nous y expose
103 d presque intégralement avec celui qu’un chrétien protestant peut assigner à son action publique. Je ne me dissimule pas certaines
104 ’orgueil. Mais ces obstacles, ces divergences, le protestant les retrouverait aggravés et compliqués de bien pires erreurs dans n’
105 a logique des faits me paraît simple : les jeunes protestants n’ont pas à fonder un parti. Leur foi n’est pas de celles que l’on me
106 tion politique qui permettra de « faire la France protestante  ». Je croirais davantage à la vertu d’une théologie fidèle à la Réfor
107 aires des principaux numéros d’ Esprit plusieurs protestants , en particulier A. Ullmann qui reste l’un des plus actifs collaborate
108 s libres penseurs, des catholiques, un juif et un protestant . 22. Je pense qu’André Philip ne me contredirait pas sur ce point. C
109 as sur ce point. C’est le seul d’entre les jeunes protestants qui « milite » publiquement et en tant que chrétien, dans un parti pa
110 nos principes de départ. l. « Où sont les jeunes protestants  ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques », Le c
32 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Éditorial (juillet 1934)
111 est en vous.15 » On n’oserait pas affirmer que le protestant d’aujourd’hui, dans la moyenne, soit trop bien appareillé. Il advient
112 réformateurs combattirent le plus âprement. Le «  protestant moyen » affirme son attachement au libre examen dans la mesure où cel
113 ois si nos temples sont encore fréquentés par des protestants , et si la prédication de Calvin ressuscité y provoquerait autre chose
114 rtains leur ont prêché16, il se trouve encore des protestants pour ne pas croire que la Cène est une simple commémoration symboliqu
33 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le mouvement des groupes — Kagawa (4 août 1934)
115 i le connaît en France ? Claudel, quelques revues protestantes en ont parlé. C’est tout. Nos grands journaux ignorent quelques-uns d
34 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notice biographique [Kierkegaard] (août 1934)
116 de ses écrits : Kierkegaard fut le dernier grand protestant . On ne peut le comparer qu’aux grands fondateurs du christianisme, à
117 était : Comment deviendrai-je chrétien ? Seul, un protestant pouvait trouver pareille formule… L’œuvre la plus profonde et la plus
35 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
118 l, tome X. 53. « Là encore, le clerc moderne est protestant  », ajoute M. Benda, qui, en fait de protestants, ne connaît guère que
119 st protestant », ajoute M. Benda, qui, en fait de protestants , ne connaît guère que Renouvier, son maître… 54. Jean XI, 4. 55. S
36 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Au sujet d’un roman : Sara Alelia (3 novembre 1934)
120 s volontiers celui-ci : que le roman est un genre protestant . — Et Balzac ? dites-vous, car vous êtes Français. Eh bien, Balzac n’
121 p difficile, que Dostoïevski et Tolstoï sont plus protestants qu’on ne croit. Le reste est évident. — Quel reste ? — Les Anglais, l
122 mans justement comme ne peuvent en écrire que des protestants , malgré eux. Quand je dis romanciers protestants, entendez romanciers
123 protestants, malgré eux. Quand je dis romanciers protestants , entendez romanciers de climats protestants. Que faut-il pour faire u
124 ciers protestants, entendez romanciers de climats protestants . Que faut-il pour faire un roman ? Des caractères, de la vie intérieu
125 s contemporains. Vous y trouverez un bon quart de protestants , c’est-à-dire dix fois plus que vous n’en attendiez, puisqu’il n’y a
126 dont j’allais vous citer les noms n’ont guère de protestant que l’origine, et quelques tics de psychologues. Ils sont, comme l’on
127 -dire qu’ils n’ont pas de foi, et qu’est-ce qu’un protestant sans foi ? Dans toutes leurs œuvres, vous chercheriez en vain un roma
37 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Une histoire de la Réforme en France (15 décembre 1934)
128 stant du dogme suffirait, dans le cas de l’Église protestante , à rétablir la valeur relative des faits, valeur de témoignage, sans
129 presque en même temps qu’un autre grand historien protestant , Camille Jullian — avait adopté un parti tout différent, et c’est peu
130 de souhaiter que cette lacune suscite un Bremond protestant , ne fût-ce que pour corriger les souriantes injustices du catholique
131 seurs de la politique romaine. La persécution des protestants ne fut pas l’œuvre du parti catholique français, mais bien des consei
132 . Il s’agit de la requête adressée au roi par des protestants auxquels on refusait l’usage des cimetières (on allait même jusqu’à v
133 re de J. Viénot. h. « Une histoire de la Réforme protestante en France [recension de l’Histoire de la Réforme française de Camille
38 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Ni ange ni bête : ni gauche ni droite (Fondements théologiques d’une action politique)
134 u christianisme social, sur l’attitude des jeunes protestants devant les problèmes sociaux et culturels du temps. 24. Illustration
39 1934, Politique de la personne. Idoles — Fascisme
135 isons de cette double résistance sont claires. Un protestant resté fidèle à la doctrine de la Réforme55 sait que le premier comman
136 pays d’esprit « personnaliste » que sont les pays protestants . Réaction « hiérarchiste » contre l’individualisme anticlérical, le f
40 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Ni ange ni bête : ni gauche ni droite, (Fondements théologiques d’une action politique)
137 u christianisme social, sur l’attitude des jeunes protestants devant les problèmes sociaux et culturels du temps. 19. Illustration
41 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Fascisme
138 pays d’esprit « personnaliste » que sont les pays protestants . Réaction « hiérarchiste » contre l’individualisme anticlérical, le f
42 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Kierkegaard, Dostoïevski, Barth (23 février 1935)
139 rd : c’est un titre qui compte, et dont la pensée protestante saura mesurer la valeur. ⁂ Qu’est-ce que la foi ? demandait Kierkegaa
43 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’édit de Nantes et sa révocation (mars-avril 1935)
140 ue défendent, chacun à sa manière, catholiques et protestants . « Paris vaut bien une messe » est injurieux pour la messe et le prêc
141 Et les documents innombrables qu’ont laissés les protestants de l’époque25 nous montrent par ailleurs que les « crucifixions » qu’
142 réter sa destruction —, l’émigration en masse des protestants fuyant les « missionnaires bottés », enfin la corruption officielleme
143 qué de telle sorte qu’on a déjà ruiné les églises protestantes , rasé la plupart de leurs temples, « converti » par la force 300 000
144 roi des rapports annonçant « qu’il n’y a plus de protestants en France ». Pourquoi maintenir dès lors un édit sans objet ? Ce déli
44 1935, Articles divers (1932-1935). Lettre à la rédaction de Commune (mai 1935)
145 politique de l’Église (chap. 7) ; 2° que je suis protestant . (Pour vos « curés ».) Vous mentez donc et assez bêtement, car vous n
45 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Trois traités de Jean Calvin (20 juillet 1935)
146 au « fays ce que vouldras » des Renaissants. Les protestants sont-ils trop maigres ou trop gras ? Grave question pour ceux qui jug
147 utile de marquer les raisons qui, du point de vue protestant , rendent ce parallèle irrecevable. Les grands théologiens de la Réfor
46 1936, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Sur une page de Bossuet (ou Tradition et Révélation) (janvier 1936)
148 Christ » d’une part, et les dangers de déviations protestantes de l’autre23. L’on verrait mieux que l’opposition réelle est entre la
149 ique romaine. On pourrait remarquer que le fidèle protestant a, sur le fidèle catholique, l’avantage sans prix d’avoir toujours à
150 prime une sorte de pitié : « À quoi s’appuiera le protestant , avec, pour tout guide, une Bible… ou le témoignage intérieur du Sain
151 par exemple. 26. Le plus étonnant, aux yeux d’un protestant , c’est peut-être le critère de cohérence dont un prêtre me disait réc
47 1936, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le Problème du bien (12 septembre 1936)
152 Monod évoque immédiatement, dans l’esprit de tout protestant , deux grands mouvements de pensée et d’action dont il fut l’un des pr
153 ute le document le plus complet que le modernisme protestant aura livré sur son époque. Mais il marque en même temps son dépasseme
154 j’apposerais volontiers cet argument : comment un protestant se libère d’un intellectualisme intempérant par la considération hard
48 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
155 théologie chrétienne du xixe siècle, surtout la protestante , ne reste pas à l’abri de ce reproche. Si elle est tolérante à l’endr
49 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
156 théologie chrétienne du xixe siècle, surtout la protestante , ne reste pas à l’abri de ce reproche. Si elle est tolérante à l’endr
50 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
157 sentencieuse et imagée. Étonnamment active. Bonne protestante et qui tient à le dire. Sa cordialité demeure digne, trait notable à
158 lu signés de ce nom-là. Et elle me cite une revue protestante et une revue littéraire auxquelles je collabore, en effet. — Vous ave
159 s de la moyenne, ne m’étonne guère, s’agissant de protestantes . Ce ne sont pas des bourgeoises, certes, et pourtant elles en sont en
160 dédicace du nouveau temple, en 1822, quinze mille protestants accourent de toute la contrée pour suivre des cérémonies dont leurs d
51 1937, Foi et Vie, articles (1928–1977). Luther et la liberté (À propos du Traité du serf arbitre) (avril 1937)
161 e dans les trois Facultés françaises de théologie protestante . Il n’en reste pas moins que l’ignorance ou la méconnaissance courant
162 uisqu’il croit au mérite des œuvres ; et tous les protestants qui jugent encore que Calvin et Luther ont fait leur temps, — que dir
52 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
163 uit les prêches laïques de l’instituteur. Le seul protestant est mort l’été dernier, âgé de 93 ans. Il s’était converti à soixante
164 ujours tenu ! » Catholique, antifasciste, laïque, protestant , — tous ces mots prennent ici quelque chose de joliment absurde. Les
165 t donc ? Ai-je affaire à un chrétien ou même à un protestant  ? J’essaie de le faire parler. Je lui dis : « Oui, c’est la vérité po
53 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
166 ttes. Dans cette île, qui fut presque entièrement protestante au xvie siècle, M. Palut n’a plus aujourd’hui qu’une centaine de par
167 es ont compensé les abandons ou les départs. (Les protestants qui sont souvent l’élément le plus actif de la population s’expatrien
54 1937, Esprit, articles (1932–1962). Martin Lamm, Swedenborg (septembre 1937)
168 e bien que la mystique occidentale, catholique ou protestante (Swedenborg était luthérien72, comme Hamann) ait suivi dans l’ensembl
55 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
169 ne » du christianisme. Le chrétien, et surtout le protestant , répugne absolument à concevoir que les dogmes théologiques puissent
170 ne veut pas rester l’objecteur que j’ai dit ? Un protestant , et je précise : un calviniste, doit être ici en mesure de répondre.
56 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
171 uit les prêches laïques de l’instituteur. Le seul protestant est mort l’été dernier, âgé de 93 ans. Il s’était converti à 70 ans «
172 ujours tenu ! » Catholique, antifasciste, laïque, protestant , — tous ces mots prennent ici quelque chose de joliment absurde. Les
173 t donc ? Ai-je affaire à un chrétien ou même à un protestant  ? J’essaie de le faire parler. Je lui dis : Oui, c’est la vérité pour
174 ttes. Dans cette île, qui fut presque entièrement protestante au xvie siècle, M. Palut n’a plus aujourd’hui qu’une centaine de par
175 es ont compensé les abandons ou les départs. (Les protestants qui sont souvent l’élément le plus actif de la population s’expatrien
57 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
176 sentencieuse et imagée. Étonnamment active. Bonne protestante et qui tient à le dire. Sa cordialité demeure digne, trait notable à
177 lu signés de ce nom-là. Et elle me cite une revue protestante et une revue littéraire auxquelles je collabore, en effet. — Vous ave
178 dédicace du nouveau temple, en 1822, quinze mille protestants accourent de toute la contrée pour suivre des cérémonies dont leurs d
58 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
179 prend l’héritage d’Israël pour la foi chrétienne protestante . On sait le rôle joué dans la Réforme par le retour à l’Ancien Testam
180 les bancs de « l’école du dimanche », tout jeune protestant est nourri aux sources mêmes du judaïsme préchrétien. C’est là sa Fab
181 était la vraie Antiquité des peuples de l’Europe protestante . Mais il y a bien davantage que cet arrière-plan poétique, et ces exe
182 ent au problème central que pose à la pensée d’un protestant , et particulièrement d’un calviniste, l’exemple d’Israël et de sa chu
59 1937, Articles divers (1936-1938). Luther, Traité du serf arbitre (1937)
183 e dans les trois facultés françaises de théologie protestante . Il n’en reste pas moins que l’ignorance ou la méconnaissance courant
184 uisqu’il croit au mérite des œuvres ; et tous les protestants qui jugent encore que Calvin et Luther ont fait leur temps — que dire
60 1938, Articles divers (1936-1938). Réponse à Pierre Beausire (15 janvier 1938)
185 ermes proudhoniens ; chez nous, en termes surtout protestants  ; en Espagne, avant l’invasion des idéologies totalitaires, en termes
186 vement, je serais mal venu à le nier. En tant que protestant personnaliste, je tiens que seule la foi réelle — celle qui agit, et
61 1938, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La vraie défense contre l’esprit totalitaire (juillet 1938)
187 éfense contre l’esprit totalitaire », Les Cahiers protestants , Lausanne, n° 7, juillet 1938, p. 411-425.
62 1938, Articles divers (1938-1940). Réponse à l’enquête « Littérature et christianisme » (20 novembre 1938)
188 is que ce point de vue est sans doute typiquement protestant (bien que valable pour un catholique). Ceci expliquerait peut-être, d
189 ourquoi « il n’est pas question d’une littérature protestante  ». En effet : le protestant ne considère pas que son service en tant
190 on d’une littérature protestante ». En effet : le protestant ne considère pas que son service en tant qu’artiste puisse être diffé
191 : nous avons nous aussi une pénible « littérature protestante  » d’édification.) Elles sont encore une action de grâce, comme le Mag
192 le Magnificat de Bach. Pour préciser : un artiste protestant (Rembrandt, Du Bartas, Selma Lagerlöf, Ramuz) ne cherche pas à persua
193 e la notice suivante : « Et voici la réponse d’un protestant . Par sa pensée ferme et drue, Denis de Rougemont exerce une influence
63 1938, La Vie protestante, articles (1938–1978). Le temps des fanatiques (25 novembre 1938)
194 païenne. a. « Le temps des fanatiques », La Vie protestante , Genève, 25 novembre 1938, p. 1. Le texte est précédé de la note suiv
195 mpter, parmi les amis et collaborateurs de la Vie protestante , M. Denis de Rougemont, le jeune auteur romand dont la réputation n’e
64 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
196 Ce drame est visiblement inspiré par la liturgie protestante  ; il en copie le plan général : Décalogue, confession des péchés, pro
65 1938, Journal d’Allemagne. Instruction spirituelle donnée aux étudiants hitlériens, (Extrait de lettre d’un étudiant allemand)
197 tique. Ils auront à se décider ! Certains cercles protestants , ajoute-t-il avec un sourire, paraissent n’avoir point encore remarqu
66 1939, La Vie protestante, articles (1938–1978). Nicolas de Flue et la tradition réformée (1er septembre 1939)
198 à s’annexer le « frère Claus », cependant que les protestants l’abandonnaient sans grand chagrin. Situation très paradoxale, si l’o
199 de d’ensemble que viennent de publier Les Cahiers protestants . Je suis heureux de l’occasion qui m’est offerte de préciser ici les
200 rtient à l’héritage commun des catholiques et des protestants suisses. Mais dès les premiers jours de la Réforme, la question se po
201 der l’« ancienne foi » ! Voilà le conseil que les protestants devraient suivre ! Ce dernier argument ayant été repris par le cathol
202 rique, le père de l’histoire de l’Église chez les protestants , fait l’éloge de Nicolas dans un ouvrage au titre significatif : « Ca
203 t contre l’Antéchrist. » Nicolas et le théâtre protestant L’une des meilleures preuves de l’adoption spontanée de Nicolas no
204 r les docteurs réformés, mais par les populations protestantes , je la trouve dans le théâtre de l’époque. Voici tout d’abord deux sa
205 remier drame sur Nicolas de Flue est l’œuvre d’un protestant , l’Alsacien Valentin Boltz. Il ne comptait pas moins de 149 rôles par
206 ctrines qu’on ne met pas en pratique. Les cantons protestants , pour leur part, se repentent de leur orgueil. Et Nicolas, une derniè
207 rmés ont souligné. Ne conviendrait-il pas que les protestants , de nos jours, s’avisent de renouer leur tradition de Nicolas, et pré
208 e ranger ainsi dans la vraie tradition du théâtre protestant , telle que l’illustre, par exemple, l’Abraham sacrifiant de Théodore
209 colas de Flue, me dira-t-on, n’est pas un « sujet protestant  » ? Eh quoi ! Abraham non plus n’était pas calviniste. Ce qui caracté
210 était pas calviniste. Ce qui caractérise un drame protestant , c’est bien moins le sujet que le style, l’inspiration biblique, au p
211 icolas de Flue et la tradition réformée », La Vie protestante , Genève, 1er septembre 1939, p. 8.
67 1939, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Non, Tristan et Iseut ne s’aiment pas, nous dit Denis de Rougemont (12 février 1939)
212 a tenu, dans notre journal, la rubrique de la vie protestante . Ayant fait de solides études à Vienne et en Allemagne, il a enseigné
68 1939, Esprit, articles (1932–1962). Autour de L’Amour et l’Occident (septembre 1939)
213 en ressens l’obligation. Ma formation théologique protestante m’incite à rechercher, en chaque domaine, non point le général comme
214 dans une synthèse transcendante, de tout sauver. Protestant , j’insiste d’abord sur la nécessité de distinguer l’élément décisif,
69 1939, Articles divers (1938-1940). Nicolas de Flue : naissance d’un drame (Noël 1939)
215 ût sans doute recouru à l’inspiration liturgique. Protestant , je songeai tout de suite au style lyrique monumental des prophètes e
70 1939, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Billet d’aller et retour (décembre 1939)
216 todidactes et simplificateurs. Les petits peuples protestants de l’Europe ont réalisé ce miracle de l’équilibre entre l’Un et le Di
71 1939, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Nicolas de Flue et la Réforme (août 1939)
217 s Suisses d’aujourd’hui, surtout dans les cantons protestants , Nicolas de Flue est une figure quasi mythique, édifiante, et un peu
218 n’a pas été sans surprendre certains de mes amis protestants , et — pour d’autres raisons sans doute — certains catholiques qui ont
219 vêtir pour les Suisses d’aujourd’hui, et pour les protestants précisément, une signification peut-être toute nouvelle. La vie de
220 r, dans la piété de Nicolas, les éléments sinon «  protestants  » du moins pré-réformés qui, nous le verrons plus loin, furent si net
221 i n’est certes pas catholique, mais pas davantage protestante , au sens moderne, et qui se rapprocherait plutôt de celle des sectes
222 t en scène Nicolas ont été bel et bien des drames protestants , composés par des disciples de Zwingli, voire dans des intentions de
223 x tout premiers jours de la Réforme.) En 1529, un protestant bernois, Valerius Anshelm, nous donne la première biographie importan
224 s enthousiaste. Il est suivi en 1546 par Stumpff, protestant zurichois. En 1556, Matthias Flacius Illyricus, professeur d’hébreu à
225 t parfois nommé le père de l’histoire des églises protestantes , mentionne longuement Nicolas dans son Catalogue des témoins de la fo
226 elle avait été connue et publiée d’abord par des protestants , en 1531 et 1546, bien avant de se voir reprise — et d’ailleurs modif
227 conseils du Frère sans cesse revendiqués par les protestants au cours des disputes concernant la politique et le régime des pensio
228 série est celle que fit jouer à Bâle, en 1550, le protestant Valentin Boltz. Elle était intitulée Der Weltspiegel (Le Miroir du Mo
229 ire mieux connaître une grande figure que trop de protestants ignorent, et qu’ils ignorent le plus souvent du simple fait que les c
230 r faire que du bien — mais de le rendre aussi aux protestants , comme une part de leur héritage. Dans une période où le sens fédéral
231 b. « Nicolas de Flue et la Réforme », Les Cahiers protestants , Lausanne, n° 5, août 1939, p. 263-279.
72 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
232 mme devant Dieu égale zéro. Pour les modernes, un protestant égale une personnalité. Que peut bien signifier cette contradiction a
233 ntre zéro et l’infini, et dont tant d’auteurs non protestants ou incroyants nous font une gloire peut-être intempestive ? Le problè
234 ev du côté orthodoxe, un certain nombre de jeunes protestants , beaucoup d’agnostiques aussi, se sont efforcés de démontrer l’import
235 réformée. Car il se trouve que nous passons, nous protestants , tantôt pour les fermes soutiens de la personnalité, tantôt pour de d
236 point que je dirais volontiers que la définition protestante de la personne, c’est la vocation. La persona romaine, c’était le rôl
237 papes que chez les princes. Et partout, les chefs protestants quand ils le purent, proposèrent au contraire des plans d’allure et d
238 illeures forces créatrices. Mais dès que le parti protestant relève la tête, en tous pays, nous le voyons adopter une politique to
239 vec ses libres dominions, — partout l’on voit les protestants revendiquer et appliquer un système politique souple et vivant, respe
240 que la cause profonde de la tendance fédéraliste protestante jusqu’à nos jours, est d’ordre proprement spirituel. C’est bien le mê
241 t que la doctrine réformée prédispose les peuples protestants à comprendre et à soutenir les régimes fédéralistes. L’homme ne vaut
242 arates que possible : d’abord les cinq monarchies protestantes du Nord : Scandinavie, Pays-Bas, Angleterre ; puis l’unique monarchie
243 ibrement solidaires, telles qu’en forme l’éthique protestante . Seulement, il faut que cette force reste pure ! Car de même que le c
244 ement été formé par une éducation et une ambiance protestante . Il y a trop de ces gloires dites protestantes qu’on annexe, qu’on re
245 nce protestante. Il y a trop de ces gloires dites protestantes qu’on annexe, qu’on recense par une sorte de nationalisme huguenot, d
246 te la virulence du terme, redevenir de véritables protestants . Un véritable protestant, les faits le prouvent, sera toujours l’adve
247 redevenir de véritables protestants. Un véritable protestant , les faits le prouvent, sera toujours l’adversaire le plus efficace d
73 1940, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Au sujet du Journal d’André Gide (janvier 1940)
248 un petit garçon qui s’amuse — doublé d’un pasteur protestant qui l’ennuie. » Type de boutade dont certains, contre lui, ne se priv
249 fait de se muer à son tour en dogme, et la morale protestante succombe à ce danger plus qu’aucune autre dans les périodes de dépres
250 sentiment qu’à son égard conçoivent beaucoup de «  protestants de naissance » détachés de la vie de leur église, et subissant seulem
251 de la conversion trop « facile ». « Je ne suis ni protestant ni catholique, je suis chrétien tout simplement. » Position caractéri
252 ile, mais au contraire s’y ordonner. « Orthodoxie protestante — écrit Gide —, ces mots n’ont pour moi aucun sens. Je ne reconnais p
253 l’Église » (donc de Rome). Allons donc ! Pour un protestant , ce dilemme est aussi choquant que le serait pour un Anglais ou un Sc
254 urantes, en France surtout, et même chez certains protestants . Tout ce que je me sens le droit de dire ici, c’est que la Réforme a
74 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La bataille de la culture (janvier-février 1940)
255 c. « La bataille de la culture », Les Cahiers protestants , Lausanne, n° 1, janvier-février 1940, p. 9-36. Une note précise : « 
75 1940, La Vie protestante, articles (1938–1978). De Luther à Hitler (15 mars 1940)
256 mporte quel despote, pourvu qu’il fût Allemand et protestant  ». Or le despote est venu, cher M. de Reynold : il était Autrichien e
257 Un billet, s’il vous plaît, au Suisse inquiet, au protestant scandalisé que je suis, pour expliquer cette affligeante contradictio
258 ent intactes. c. « De Luther à Hitler », La Vie protestante , Genève, 15 mars 1940, p. 1.
76 1940, La Vie protestante, articles (1938–1978). « Dieu premier servi » (26 avril 1940)
259 résistent. d. « “Dieu premier servi” », La Vie protestante , Genève, 26 avril 1940, p. 1.
77 1940, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Erreurs sur l’Allemagne (1er mai 1940)
260 u sérieux. Et ce n’est pas ma faute, ni celle des protestants , si l’axe Berlin-Rome passe justement par Rome, qui n’est pourtant pa
78 1940, La Vie protestante, articles (1938–1978). Neutralité (3 mai 1940)
261 t une grosse sottise. e. « Neutralité », La Vie protestante , Genève, 3 mai 1940, p. 1.
79 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’heure sévère (juin 1940)
262 j’écris ceci. d. « L’heure sévère », Les Cahiers protestants , Lausanne, n° 4, juin 1940, p. 193-202. Une note précise : « Nous rem
80 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’Église et la Suisse (août 1940)
263 e des formes du culte, au problème de la liturgie protestante . C’est un laïque qui parle ici, je le répète. Ce n’est pas un docteur
264 enève. e. « L’Église et la Suisse », Les Cahiers protestants , Lausanne, août 1940, p. 321-342. Une note de la rédaction précise :
81 1940, Articles divers (1938-1940). Autocritique de la Suisse (août 1940)
265 x égale avec les grands, les catholiques avec les protestants  ; les Romands, Tessinois ou Ladins avec les Suisses alémaniques. Nier
82 1940, Mission ou démission de la Suisse. Le protestantisme créateur de personnes
266 mme devant Dieu égale zéro. Pour les modernes, un protestant égale une personnalité. Que peut bien signifier cette contradiction a
267 ef du côté orthodoxe, un certain nombre de jeunes protestants , beaucoup d’agnostiques aussi, se sont efforcés de montrer l’importan
268 réformée. Car il se trouve que nous passons, nous protestants , tantôt pour les fermes soutiens de la personnalité, tantôt pour de d
269 point que je dirais volontiers que la définition protestante de la personne, c’est la vocation. La persona romaine, c’était le rôl
270 papes que chez les princes. Et partout, les chefs protestants quand ils le purent, proposèrent au contraire des plans d’allure et d
271 illeures forces créatrices. Mais dès que le parti protestant relève la tête, en tous pays, nous le voyons adopter une politique to
272 vec ses libres Dominions, — partout l’on voit les protestants revendiquer et appliquer un système politique souple et vivant, respe
273 que la cause profonde de la tendance fédéraliste protestante jusqu’à nos jours, est d’ordre proprement spirituel. C’est bien le mê
274 t que la doctrine réformée prédispose les peuples protestants à comprendre et à soutenir les régimes fédéralistes. L’homme ne vaut
275 arates que possible : d’abord les cinq monarchies protestantes du Nord : Scandinavie, Pays-Bas, Angleterre ; puis l’unique monarchie
276 ibrement solidaires, telles qu’en forme l’éthique protestante . Seulement il faut que cette force reste pure ! Car de même que le cu
277 ement été formé par une éducation et une ambiance protestante . Nous n’en avons que trop, de ces gloires « protestantes », laborieus
278 tante. Nous n’en avons que trop, de ces gloires «  protestantes  », laborieusement annexées et recensées par une sorte de nationalisme
279 leine virulence du terme, redevenir de véritables protestants . Un véritable protestant, les faits le prouvent, sera toujours l’adve
280 redevenir de véritables protestants. Un véritable protestant , les faits le prouvent, sera toujours l’adversaire le plus efficace d
281 t Genève, sous les auspices des Amis de la pensée protestante , ainsi qu’à l’aula de l’Université de Bâle, sur la demande de l’Assoc
83 1940, Mission ou démission de la Suisse. La Suisse que nous devons défendre
282 ou d’écrire. Et j’ajouterai : je connais bien des protestants que notre moralisme simpliste, notre méfiance à l’égard de toute rigu
283 Qui, en effet, mieux qu’un chrétien, mieux qu’un protestant calviniste, pourrait savoir de quoi l’on parle lorsqu’on parle de voc
84 1940, Mission ou démission de la Suisse. Appendice, ou « in cauda venenum » Autocritique de la Suisse
284 égale avec les grands ; les catholiques avec les protestants  ; les Romands, Tessinois ou Ladins avec les Suisses alémaniques. Nier
85 1940, Politique de la personne (1946). À la fois libre et engagé — Le protestantisme créateur de personnes
285 me devant Dieu égale zéro ; pour les modernes, un protestant égale une personnalité. Que peut bien signifier cette contradiction a
286 ev du côté orthodoxe, un certain nombre de jeunes protestants , beaucoup d’agnostiques aussi, se sont efforcés de montrer l’importan
287 réformée. Car il se trouve que nous passons, nous protestants , tantôt pour les fermes soutiens de la personnalité, tantôt pour de d
288 point que je dirais volontiers que la définition protestante de la personne, c’est la vocation. La persona romaine, c’était le rôl
289 papes que chez les princes. Et partout, les chefs protestants quand ils le purent, proposèrent au contraire des plans d’allure et d
290 illeures forces créatrices. Mais dès que le parti protestant relève la tête, en tous pays, nous le voyons adopter une politique to
291 vec ses libres Dominions, — partout l’on voit les protestants revendiquer et appliquer un système politique souple et vivant, respe
292 que la cause profonde de la tendance fédéraliste protestante jusqu’à nos jours, est d’ordre proprement spirituel. C’est bien le mê
293 t que la doctrine réformée prédispose les peuples protestants à comprendre et à soutenir les régimes fédéralistes. L’homme ne vaut
294 arates que possible : d’abord les cinq monarchies protestantes du Nord : Scandinavie, Pays-Bas, Angleterre ; puis l’unique monarchie
295 ibrement solidaires, telles qu’en forme l’éthique protestante . Seulement il faut que cette force reste pure ! Car de même que le cu
296 ement été formé par une éducation et une ambiance protestante . Nous n’en avons que trop, de ces gloires « protestantes », laborieus
297 tante. Nous n’en avons que trop, de ces gloires «  protestantes  », laborieusement annexées et recensées par une sorte de nationalisme
298 leine virulence du terme, redevenir de véritables protestants . Un véritable protestant, les faits le prouvent, sera toujours l’adve
299 redevenir de véritables protestants. Un véritable protestant , les faits le prouvent, sera toujours l’adversaire le plus efficace d
300 t Genève, sous les auspices des Amis de la pensée protestante , ainsi qu’à l’aula de l’Université de Bâle, sur la demande de l’Assoc
86 1941, Journal de Genève, articles (1926–1982). Religion et vie publique aux États-Unis (18 février 1941)
301 iste est largement populaire, tandis que l’Église protestante épiscopale (de rite anglican) est surtout citadine et « fashionable »
302 irée chez un professeur du Séminaire de théologie protestante de New York : j’y trouve d’autres professeurs et des étudiants, bien
87 1941, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Autocritique de la Suisse (février 1941)
303 . f. « Autocritique de la Suisse », Les Cahiers protestants , Lausanne, février 1941, p. 127-128. Une note précise : « Tiré de Mi
88 1941, Articles divers (1941-1946). Reynold et l’avenir de la Suisse (1941)
304 ni les droites seules, ni les catholiques ni les protestants seuls ne pourront rien faire chez nous. S’ils veulent rester eux-même
89 1942, La Vie protestante, articles (1938–1978). Perspectives d’avenir du protestantisme (2 janvier 1942)
305 tive. Ici, la perspective qui s’offre aux Églises protestantes , c’est de préparer le terrain pour la reconstruction fédéraliste du m
306 totalitaires sont vaincus, ce seront les nations protestantes et fédéralistes d’esprit qui auront obtenu la victoire. Elles ne saur
307 Il groupe aujourd’hui les diverses dénominations protestantes , les anglicans, les orthodoxes grecs et russes, et les vieilles Églis
308 livre de l’espèce d’étroitesse, de « nationalisme protestant  », auquel nous sommes tentés de céder parfois, sous l’effet de la pol
309 je dise en une phrase ce qui m’attache à l’Église protestante , plutôt qu’à aucune autre, je dirai ceci : L’Église protestante est j
310 lutôt qu’à aucune autre, je dirai ceci : L’Église protestante est justement celle qui ne se donne pas pour la seule forme d’Église
311 Perspectives d’avenir du protestantisme », La Vie protestante , Genève, 2 janvier 1942, p. 4.
90 1942, La Part du diable (1944). Hitler ou l’alibi
312 à laisser naître des coutumes nouvelles (en ceci protestant , mais sans la foi). Or les coutumes religieuses quelles qu’elles soie
91 1942, La Part du diable (1982). Hitler ou l’alibi
313 à laisser naître des coutumes nouvelles (en ceci protestant , mais sans la foi). Or les coutumes religieuses quelles qu’elles soie
92 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable I : « Je ne suis personne » (15 octobre 1943)
314 urs du diable I : “Je ne suis personne” », La Vie protestante , Genève, 15 octobre 1943, p. 1. Le texte est précédé de la note suiva
315 er l’écrivain neuchâtelois aux lecteurs de la Vie protestante . La qualité de sa pensée et l’autorité de son jugement sont reconnues
316 des meilleurs interprètes laïques d’une théologie protestante constructive. Sous le titre “Les tours du diable”, nous sommes heureu
93 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable II : Le menteur (22 octobre 1943)
317 . « Les tours du diable II : Le menteur », La Vie protestante , Genève, 22 octobre 1943, p. 2.
94 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable III : diable et sexe (29 octobre 1943)
318 es tours du diable III : diable et sexe », La Vie protestante , Genève, 29 octobre 1943, p. 2.
95 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable IV : L’accusateur (5 novembre 1943)
319 « Les tours du diable IV : L’accusateur », La Vie protestante , Genève, 5 novembre 1943, p. 2.
96 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable V : Le tentateur (12 novembre 1943)
320 « Les tours du diable V : Le tentateur », La Vie protestante , Genève, 12 novembre 1943, p. 2.
97 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable VI : Le mal du siècle : la dépersonnalisation (19 novembre 1943)
321 e mal du siècle : la dépersonnalisation », La Vie protestante , Genève, 19 novembre 1943, p. 2.
98 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable VII : La cinquième colonne (26 novembre 1943)
322 rs du diable VII : La cinquième colonne », La Vie protestante , Genève, 26 novembre 1943, p. 2.
99 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable VIII : Le diable démocrate (3 décembre 1943)
323 rs du diable VIII : Le diable démocrate », La Vie protestante , Genève, 3 décembre 1943, p. 2.
100 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable IX : « Nous sommes tous coupables » (10 décembre 1943)
324 iable IX : “Nous sommes tous coupables” », La Vie protestante , Genève, 10 décembre 1943, p. 2.