1 hrétien sans épithète ». Croit-il éluder ainsi le protestantisme de Vinet ? Ne voit-il pas que rien n’est plus protestant qu’une telle

2 t scrupuleux, joyeux et fidèle de la vocation, le protestantisme affirme qu’il existe divers ordres de sainteté ». Cette mère qui s’es

3 saints protestants, il existe des saints dans le protestantisme . Mais il n’est pas de fin aux œuvres de Dieu. La sainteté parfaite ne

4 ésus, telle est la pensée qu’a voulu restaurer le protestantisme . La place nous manque pour louer comme il conviendrait la clarté d’un

5 aussi complet que possible d’artistes nés dans le protestantisme . Et l’on pourra se demander alors : qu’y a-t-il de spécifiquement pro

6 : il faut qu’on sache sans équivoque ce qu’est le protestantisme avant de pouvoir trancher de ce que doit être un art qui l’exprime. E

7 de la foi scandaleux de parler de conversion d’un protestantisme au catholicisme ou l’inverse. On ne se convertit pas à quelque chose.

8 alé et qui aura un profond retentissement dans le protestantisme en particulier. Depuis quelques années, le nom de Kierkegaard reparaî

9 qu’aux Provinciales. Kierkegaard est le Pascal du protestantisme , et il est caractéristique à la fois du monde du catholicisme et du m

10 à la fois du monde du catholicisme et du monde du protestantisme , que la polémique et la satire qui sévirent, dans le premier, dès ses

11 moin (protestari), jamais Gide n’est plus loin du protestantisme que dans cette attitude sereinement contradictoire, où il voit l’esse

12 Le protestantisme jugé (octobre 1931)l Parlant récemment, dans un article des Nouve

13 , Les Aveux : Désespoir en Dieu, p. 264. l. « Le protestantisme jugé », Foi et Vie, Paris, n° 31, octobre 1931, p. 751-754.

14 volontiers, n’en constituent pas moins pour notre protestantisme un jugement indirect d’une impitoyable et significative sévérité. Et

15 non toujours en droit, l’héritage intellectuel du protestantisme du xixe siècle se réduit, aux yeux de nos contemporains, à un morali

16 ses traits spécifiques. On peut donc poser que le protestantisme de la fin du xixe siècle, tel que nos contemporains se le représente

17 provoqua le moralisme perverti. Il eût conduit le protestantisme à la négation absolue de son essence35, si l’humanité ne possédait d’

18 s’agit pas d’édulcorer. 35. Cf. A.-N. Bertrand, Protestantisme , p. 102, et tout le chapitre sur le Principe d’humilité. Également :

19 e la sécurité. ⁂ Il faut les entendre parler du «  protestantisme  ». Les uns l’accusent de fomenter une anarchie individualiste, les au

20 n — et la plus profonde de toute l’histoire —, le protestantisme se doit d’être révolutionnaire dans la mesure même où il reste fidèle

21 rvateur. En réalité, dans ses pires errements, le protestantisme garde toujours la possibilité de transcender, de révolutionner ses fo

22 uvement révolutionnaire, dans tous les pays où le protestantisme domine, des protestants qui loin de renier leur foi se fondent sur el

23 une influence intellectuelle considérable sur le protestantisme de langue allemande. Alors qu’en France l’affirmation d’une foi relig

24 e chrétien a du moins le mérite de débarrasser le protestantisme américain de son piétisme optimiste et moralisant. Mais qu’entendent-

25 al qui représente l’aile gauche intellectuelle du protestantisme , s’attarde aux solutions réformistes et pacifistes, et n’a pas tenté

26 Vaughan et vingt autres, la plupart convertis au protestantisme  ; c’est le style antithétique des huguenots contemporains de la Pléia

27 ayons de marquer les étapes de sa recherche. ⁂ Le protestantisme du début de ce siècle accordait à la personne de Jésus une place à ju

28 nt les rationalistes ont voulu faire l’apanage du protestantisme . L’ouvrage de M. Dominicé s’inspire évidemment des mêmes principes ex

29 Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)l Y a-t-il des jeun

30 Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques », Le christianisme social, Paris, n° 6,

31 sychologues. Ils sont, comme l’on dit « sortis du protestantisme  » ; « sortis » est bien le mot ! C’est-à-dire qu’ils n’ont pas de foi

32 Allemagne ? Dans l’ordre ecclésiastique, c’est le protestantisme qui s’oppose à l’esprit unitaire et qui sauvegarde le principe fédéra

33 ntes chroniques, ce qu’il fallait entendre par le protestantisme de Dostoïevski. Je ne saurais mieux répondre qu’en renvoyant au livre

34 gie de mettre en regard du catholicisme romain le protestantisme tout entier, luthérien, calviniste et wesleyen, voire anglican, dans

35 ais justifié… 42. Le Grand Printemps. 43. Le protestantisme du xixe , à la suite du Réveil, en réaction contre le dogmatisme abst

36 dirent durant tout le siècle dernier avec ceux du protestantisme français. Maurras, lorsqu’il voulut s’en prendre aux réformés, ne tro

37 onguement, dans une lettre à son éditeur, sur son protestantisme et celui de ses héros : mais malgré sa sincérité, l’on ne peut que su

38 rait très abusif de ramener à une forme larvée de protestantisme cette piété d’un type tout à fait original, proprement germanique, ou

39 Le protestantisme créateur de personnes (1939)i Je souhaite que beaucoup d’entre vou

40 n soi, que je devrais répondre en exaltant ici le protestantisme créateur de personnalités, ou défenseur d’une certaine dignité humain

41 er comment, pourquoi, dans quel esprit surtout le protestantisme est effectivement cela. I Depuis une dizaine d’années, une discu

42 re trop humaine de prôner ou de laisser prôner le protestantisme créateur de personnalités. Notre danger intime et permanent, c’est le

43 , de ces hommes qui sont simplement « sortis » du protestantisme … Certes, nous pouvons nous réjouir que la foi réformée, même quand el

44 9 à Bâle, Neuchâtel, Lausanne et Genève. i. « Le protestantisme créateur de personnes », In Extremis, Fribourg, n° 1, 1939, p. 2-22.

45 onguement, dans une lettre à son éditeur, sur son protestantisme et celui de ses héros : mais malgré sa sincérité, l’on ne peut que su

46 onguement, dans une lettre à son éditeur, sur son protestantisme et celui de ses héros : mais malgré sa sincérité, l’on ne peut que su

47 en tout simplement. » Position caractéristique du protestantisme libéral tel qu’il se développa au siècle dernier. « Je l’ai souvent d

48 pieds dans un de nos temples, qui ne sait rien du protestantisme , ou qui est incroyante. Vous réussissez à l’amener, un beau dimanche,

49 et d’essais sur des sujets variés en apparence : protestantisme , culture, neutralité, fédéralisme et défense de la Suisse. Si je me d

50 i. On trouvera tout d’abord une conférence sur le protestantisme créateur de personnes. C’est qu’avant de rien proposer, il convient d

51 Le protestantisme créateur de personnes2 Je souhaite que beaucoup d’entre vous, aper

52 en soi, que je devais répondre en exaltant ici le protestantisme créateur de personnalités, ou défenseur d’une certaine dignité humain

53 er comment, pourquoi, dans quel esprit surtout le protestantisme est effectivement cela. Depuis une dizaine d’années, une discussion g

54 re trop humaine de prôner ou de laisser prôner le protestantisme créateur de personnalités. Notre danger intime et permanent, c’est le

55 ces hommes qui ne sont en fait que « sortis » du protestantisme … Certes, nous pouvons nous réjouir de ce que la foi réformée, même q

56 nne de comparer toujours les défauts pratiques du protestantisme avec les qualités théoriques du catholicisme. Mais enfin ces défauts

57 Le protestantisme créateur de personnes63 Je souhaite que beaucoup d’entre vous, ape

58 re trop humaine de prôner ou de laisser prôner le protestantisme créateur de personnalités. Notre danger intime et permanent, c’est le

59 ces hommes qui ne sont en fait que « sortis » du protestantisme … Certes, nous pouvons nous réjouir de ce que la foi réformée, même q

60 Perspectives d’avenir du protestantisme (2 janvier 1942)f Le texte que nous publions est la conclusion d’u

61 e vois de grandes perspectives d’avenir devant le protestantisme . J’en désignerai trois en guise de conclusion. La première, c’est que

62 e. Enfin, la troisième perspective qui s’ouvre au protestantisme , c’est celle du mouvement œcuménique. Vous savez que l’initiateur de

63 res. Le but de nos Églises n’est pas d’imposer le protestantisme au monde, mais d’annoncer l’Évangile, la bonne nouvelle du « salut de

64 i et pour demain. f. « Perspectives d’avenir du protestantisme  », La Vie protestante, Genève, 2 janvier 1942, p. 4.

65 op facile. « Le catholicisme est inadmissible. Le protestantisme est intolérable. Et je me sens profondément chrétien. » Ou encore : «

66 n, tout simplement. » Position caractéristique du protestantisme libéral tel qu’il se développa au siècle dernier. « Je l’ai souvent d

67 ais justifié. 70. Le Grand Printemps. 71. Le protestantisme du xixe , à la suite du Réveil, en réaction contre le dogmatisme abst

68 uthérianisme Bach, le puritanisme Milton. Mais le protestantisme libéral du xixe ou xxe siècle n’a inspiré aucun artiste, musicien,

69 et christianisme, Église et État, catholicisme et protestantisme , attachements régionaux et sens de l’universel, mémoire et invention,

70 et christianisme, Église et État, catholicisme et protestantisme , attachements régionaux et sens de l’universel, mémoire et invention,

71 et christianisme, Église et État, catholicisme et protestantisme , attachements régionaux et sens de l’universel, mémoire et invention,

72 n assez grand nombre d’écrivains très connus ; le protestantisme , presque aucun. À Claudel, Bernanos, Mauriac, Graham Greene, Evelyn W

73 à la littérature un climat plus favorable que le protestantisme en général. Car, si l’on considère l’ensemble de nos littératures occ

74 leurs auteurs les plus connus disent préférer le protestantisme au catholicisme. 3° S’il paraît probable que le nombre des écrivains

75 er — comme Gide le fait encore — qu’orthodoxie et protestantisme s’excluent mutuellement. Libre examen et protestantisme devinrent syn

76 tantisme s’excluent mutuellement. Libre examen et protestantisme devinrent synonymes, par un renversement presque complet des position

77 e ? « En somme, lui dis-je, vous vous en tenez au protestantisme libéral de la fin du xixe siècle ? » — « Oui, c’est assez cela, la p

78 à travers Kierkegaard et Barth. C’est dire que le protestantisme ne saurait me « gêner » comme écrivain, ni plus ni moins que n’ont pu

79 Calvin, Zwingli a donné sa forme et son esprit au protestantisme suisse. Les débuts de sa réforme, à Zurich, datent de 1518, lorsqu’il

80 re personnelle de Zwingli, et dans l’ensemble, le protestantisme suisse est resté beaucoup plus zwinglien que calviniste. Non point qu

81 e de la Suisse romande, il représente, au sein du protestantisme , l’un des éléments les plus conscients de l’importance du rapprocheme

82 e ? « En somme, lui dis-je, vous vous en tenez au protestantisme libéral de la fin du xixe siècle ? » — « Oui, c’est assez cela, la p

83 de l’anarchie, le dissolvant universel, c’est le protestantisme . Fille de Necker, ministre genevois, protestant et libéral, de Louis

84 est divine ; elle voit dans le catholicisme et le protestantisme deux besoins complémentaires du cœur humain, et lui ne voit dans la R

85 it pas être satisfaite aux dépens de l’autre : le protestantisme et le catholicisme ne viennent point de ce qu’il y a eu des papes et

86 r l’histoire que de l’attribuer à des hasards. Le protestantisme et le catholicisme existent dans le cœur humain ; ce sont des puissan

87 ger comme condition préalable l’anéantissement du protestantisme et le retour au giron de l’orthodoxie, comme Görres et Maistre, il co

88 xvie au xixe siècle, reste intimement relié au protestantisme de ces époques, tant par ses réalisations positives que par ses échec

89 ons romanes et germaniques, du catholicisme et du protestantisme , de la théologie et de la philosophie, — aujourd’hui de la Russie et

90 dées sur une large autonomie des communes ; 4° le protestantisme est dominant en Suisse romande ; il détermine en grande partie nos mœ

91 ndées sur une large autonomie des communes. 4° le protestantisme est majoritaire en Suisse romande ; il a déterminé en grande partie n

92 ais par toute une école théologique qui domine le protestantisme , et qui se trouve être celle dont j’ai le plus appris. Il me faut bie

93 uthérianisme Bach, le puritanisme Milton. Mais le protestantisme libéral du xixe ou xxe siècle n’a inspiré aucun artiste, musicien,

94 fessions historiques, seuls le catholicisme et le protestantisme seraient en position d’y prétendre, sinon d’y réussir. Le catholicism

95 ardivement et à coup de concessions arrachées. Le protestantisme a pour lui d’être plus congénial aux développements présents de la cu

96 oyens plus libres parce que plus responsables, le protestantisme possède donc de meilleures chances que le catholicisme de contribuer

97 sécularisme moderne est la tentation naturelle du protestantisme , et nul ne peut nier qu’ils y aient l’un et l’autre abondamment cédé

98 notes d’âges très divers en vue d’un livre sur le protestantisme , promis depuis longtemps à l’éditeur, et pour lequel je proposais, en

99 dées sur une large autonomie des communes ; 4° Le protestantisme est majoritaire en Suisse romande ; il a déterminé une grande partie

100 est Zwingli qui a donné sa forme et son esprit au protestantisme suisse. Les débuts de sa réforme, à Zurich, datent de 1518, lorsqu’il

101 fédéraliste et la religion. Dans l’ensemble, le protestantisme suisse est resté beaucoup plus zwinglien que calviniste. Non point qu

102 ulturelle la France, ma communauté spirituelle le protestantisme . Rien de tout cela n’a les mêmes frontières et il se produit là un je

103 , droite et gauche, Nord et Midi, catholicisme et protestantisme , réformisme et révolution, mythe et science, hérésie créatrice et sai

104 , droite et gauche, nord et midi, catholicisme et protestantisme , réformisme et révolution, mythe et science, hérésie créatrice et sai

105 souligné par Luther et Calvin. Je garde aussi du protestantisme un certain sens civique qui est très développé dans les pays calvinis

106 fférents. Du point de vue religieux, je relève du protestantisme , ensemble mondial. (Ce serait pareil si j’étais catholique, ou juif,

107 et christianisme, Église et État, catholicisme et protestantisme , attachements régionaux et sens de l’universel, mémoire et invention,

108 ique et orthodoxe ? Réponse de Mme de Staël : Le protestantisme et le catholicisme ne viennent point de ce qu’il y a eu des papes et

109 r l’histoire que de l’attribuer à des hasards. Le protestantisme et le catholicisme existent dans le cœur humain ; ce sont des puissan

110 Radziwill calviniste, il y a finalement rejet du protestantisme . Du côté hongrois, il y a au contraire implantation durable dans 15 %

111 es noms des auteurs invoqués, « les Spirituels du protestantisme  »62, un Sébastien Franck, un Valentin Weigel, un Caspar Schwenckfeld 

112 , Defferre et Rocard. Vous voyez un rapport entre protestantisme et régionalisme ? Bien sûr. Chacun sait que l’Église des papes a repr

113 ! Du point de vue religieux, mon allégeance va au protestantisme , réalité mondiale et sans frontière. (Si j’étais catholique, ou commu

114 urais dit que je croyais à n’importe quoi sauf au protestantisme traditionnel que j’entendais prêcher le dimanche. C’est alors que j’a

115 ragique. Je redécouvrais donc avec Kierkegaard le protestantisme dans ce qu’il avait de plus radical et révolutionnaire, tandis qu’en

116 Meridian Books, 1968). 23. Voir par exemple « Le protestantisme créateur de personnes », in Politique de la personne, p. 193-222. 24

117 h. À travers eux j’allais redécouvrir une idée de protestantisme totalement différente, je le confesse, de celle que je gardais de mon

118 , droite et gauche, Nord et Midi, catholicisme et protestantisme , réformisme et révolution, mythe et science, hérésie créatrice et sai