1 echnique (contrairement à ce que pense souvent le public ), ils préparent l’avènement d’un classicisme nouveau. M. Meili a mis

2 ance de telles prises de contact entre artiste et public  ? b. « Conférence Meili », Feuille d’Avis de Neuchâtel, n° 254, 30

3 st vraiment un étonnant esprit. Pour présenter au public français cette œuvre « d’importance européenne », croyez-vous qu’il a

4 gura lundi soir à l’aula, devant un très nombreux public , la série des conférences que nous promet le groupe neuchâtelois des

5 ales, si singulières soient-elles — dont le grand public reste le témoin souvent sceptique ou railleur. Au cœur de la crise de

6 On n’écrit plus pour s’amuser : ni pour amuser un public . Un livre est une action, une expérience. Et, le plus souvent, sur so

7 grâce un peu frileuse et se permet de bâiller en public . On connaît le danger… r. « Wilfred Chopard  : Spicilège ironique,

8 Barrès, sur Wagner, sur quelques fantômes, sur le public . (Bientôt sur lui-même je le crains, pour renaître catholique.) Certe

9 cette agilité offensive qu’on appelle dans la vie publique arrivisme, et séduction dans les salons. Constater une faiblesse, c’

10 e d’une boîte de nuit, d’une devanture, d’un parc public . Ce n’est pas le meilleur livre de l’auteur d’Anicet. C’est pourtant

11 laisir. Mais je ne suis pas sûr que le plaisir du public fût de même essence que le nôtre. Les gens rient à l’enterrement au r

12 rtus cardinales, et qui forme ailleurs le premier public des jeunes artistes, n’existant pas ici, le peintre se trouve placé d

13 placé d’emblée en face de ce qu’on nomme le gros public . L’épreuve est pénible, énervante, souvent fatale aux novateurs. Alor

14 ns de malice que de paresse dans les jugements du public , et moins d’incompréhension que de timidité. ⁂ On ne m’en voudra pas

15 ça pittoresque. Et le plaisir d’être nu devant un public supposé dévot, et qui n’ose en croire sa pudeur, et qui doute enfin d

16 le charme un peu facile mais fort goûté du grand public , de l’humour américain, l’on comprendra sans peine la popularité mond

17 ntenant que de lui donner une apparence d’utilité publique . À chaque page de ses livres, on pourrait relever les sophismes plus

18 mplisme qui emporte à coup sûr l’adhésion du gros public  : telle est l’idéologie de celui que M. Cambon, dans sa préface, égal

19 ève a révélé que les livres les plus lus du grand public sont Ma vie et mon œuvre, de Ford et Mon curé chez les riches, de Clé

20 pçons du « petit-bourgeois » qu’il a choisi comme public , et brusquement le mot éclate : menteur. Feintes et esquives adroites

21 rice d’un tel milieu, moral et matériel ? L’école publique , telle que nous la voyons est semblable à tous ces monuments « de la

22 ilieu des conditions anormales créées par l’école publique . Mais l’idéal de l’école est autre ; il est même tout contraire. On n

23 s dérivent nécessairement du fait que l’école est publique , obligatoire, et soumise au contrôle de l’État. Alors ? Ou bien vous

24 7. L’Instruction publique contre le progrès Un beau titre. Et qui a meilleure façon que le re

25 , de ronfler et de tout empester. Et peu à peu le public s’aperçoit que « l’instrument de progrès » n’est qu’un camouflage à l

26 l’aristocratie de l’esprit est nécessaire au bien public . Certains proposent en rougissant de leur hardiesse quelque chose com

27 plus attaquer un fonctionnaire dans son activité publique sans que des personnes bien intentionnées viennent vous dire : « Mais

28 eurs n’apparaissent ici que pour impressionner le public . Je n’ai pas besoin de leurs attendus pour juger. 14. Ces deux mots

29 rice d’un tel milieu, moral et matériel ? L’école publique , telle que nous la voyons est semblable à tous ces monuments « de la

30 ilieu des conditions anormales créées par l’école publique . Mais l’idéal de l’école est autre ; il est même tout contraire. On n

31 s dérivent nécessairement du fait que l’école est publique , obligatoire, et soumise au contrôle de l’État. Alors ? Ou bien vous

32 mer, ronfler et de tout empester. Et peu à peu le public perçoit que « l’instrument de progrès » n’est qu’un camouflage à l’ab

33 l’aristocratie de l’esprit est nécessaire au bien public . Certains proposent en rougissant de leur hardiesse quelque chose com

34 plus attaquer un fonctionnaire dans ses activités publiques sans que des personnes bien intentionnées viennent vous dire : « Mais

35 eurs n’apparaissent ici que pour impressionner le public . Je n’ai pas besoin de leurs attendus pour juger. 14. Ces deux mots

36 une place rectangulaire qui ressemble à un jardin public , flanquée d’un temple blanc à deux clochers baroques, d’hôtels modern

37 ces bourgeoises et militaires, idylles de jardins publics à l’écart d’un concert du samedi soir, petits professeurs entourés de

38 éficie certainement, pour lui-même et aux yeux du public , des facilités que donne à sa production l’appareil des dogmes spécif

39 de plus. Accueilli avec quelque perplexité par le public de la première conférence, sifflé à la seconde, ovationné à la derniè

40 rend fin au moment où Kagawa débouche dans la vie publique et politique. Espérons qu’une biographie complète suivra cette « genè

41 ceptions nettement a-chrétiennes de la « moralité publique  » par exemple. Et quelles qu’aient été les affirmations souvent indig

42 ses, suffira-t-il de déplorer une incompréhension publique dont nous sommes en grande partie responsables ? Nous montrons-nous a

43 maine ou presque, il reprend le dialogue avec son public et l’époque, de ce ton viril et simple qui est à lui, nullement irrit

44 lus légitime que le désir d’être entendu du grand public , et c’est pourquoi l’on ne voudrait pas reprocher à M. Duhamel d’avoi

45 — sinon sur la crainte instinctive de choquer un public , qui ne supporte que la mesure, par l’affirmation de prévisions horri

46 possible de tout ce qu’il y a d’honnête dans son public soit à coup sûr d’écœurement et de mépris, devant cette déjection, gr

47 nous devons envisager les perspectives de la vie publique et privée, dans l’état où se trouve la France en 1932. Est-ce à dire

48 leur fusil (baïonnette au canon). On a parqué le public dans le fond : des étudiants surtout, quelques casquettes. La cour fa

49 asservies à la classe, à la race, et à la lâcheté publique , il y a lieu et ordre d’attester la scandaleuse doctrine du « salut d

50 Note Certain public égaré par les mœurs éditoriales attend des jeunes auteurs qu’ils se p

51 une place rectangulaire qui ressemble à un jardin public , flanquée d’un temple blanc à deux clochers baroques, d’hôtels modern

52 ces bourgeoises et militaires, idylles de jardins publics à l’écart d’un concert du samedi soir, petits professeurs entourés de

53 une place rectangulaire qui ressemble à un jardin public , flanquée d’un temple blanc à deux clochers baroques, d’hôtels modern

54 ces bourgeoises et militaires, idylles de jardins publics à l’écart d’un concert du samedi soir, petits professeurs entourés de

55 pu consulter ne mentionnent plus que des charges publiques  : lieutenant des Assises, membres du Petit Conseil, conseiller d’État

56 en lui durait toute une race consacrée à la chose publique , préférant la charge à l’honneur, l’autorité réelle au bénéfice, et l

57 ix, accumulés depuis des siècles dans les maisons publiques et privées ; pour tant de livres publiés, aussi, n’a rien produit qui

58 nné de collines pointues et de valses aux jardins publics — là j’étais seul… Rade de Genève par un beau temps cruel, qui faisai

59 n du goût pour l’idéologie que manifeste le grand public allemand. Il est bien naturel qu’une société qui jouit d’une relative

60 En France, plus longtemps qu’ailleurs, le « grand public  » considéra que la lecture d’un livre n’était qu’un moyen de « passer

61 naissance les désirs à peine conscients du grand public . On n’a pas cessé pour autant de publier des romans nouveaux, mais le

62 lises auraient beau multiplier les manifestations publiques , les assemblées pacifistes, les prières pour enrayer le chômage, les

63 itique, la théologie se fait servante de la chose publique . Et que voit-on dès lors ? Présentement ? — On voit des Georges Goyau

64 isme artificiel mais régnant qui fait de la chose publique la chose désavantageuse 25, quelques pages brillantes et fortes qui r

65 our effet qu’au lieu d’être avantageuse, la chose publique empêche de communiquer, empêche de vivre, empêche de respirer, et qu’

66 goïste résistance du bien « particulier » au bien public , l’égoïste et meurtrière opposition du plus fort, du plus ancien, du

67 n’est pas, contrairement à ce que pense le grand public , le résultat d’un déterminisme économique et social. Elle est, d’abor

68 raditionnelle, contre les pouvoirs et les corvées publiques . C’est un conformisme total et… enthousiaste ! Une nouvelle idolâtrie

69 écrit un livre de doctrine. S’adressant au grand public avec autant de précision que pouvait en permettre un sujet aussi vast

70 e son seul prestige de la misère et de la lâcheté publique . Des provinces entières sont ruinées par des exploitations dont les b

71 lorsque les valeurs boursières et la tranquillité publique sont menacées ? La vérité, c’est que la situation du monde a été de t

72 nations, des classes, des races, des entreprises publiques ou privées. Ce n’est que très accessoirement l’histoire des personnes

73 le niveau de l’égalité idéale revint à l’Opinion publique , c’est-à-dire à la Presse (payée par l’État, les banques et le capita

74 rique et inopérante entre la vie privée et la vie publique . Nous n’avons pas deux morales. Tout ce que nous allons dire sur la m

75 rale, crée un abîme entre la vie privée et la vie publique . Nous en voyons les conséquences, ces jours-ci. 9. Nous reviendrons

76 es du sous-sol ; par une charité dernière, jardin public . Mais cette forme grossière de la mutilation cosmique n’est pas plus

77 ent pas dix pages de ce roman ! La mode passe, le public se fatigue, paraît-il. « Achetez français », disent les critiques, à

78 rl Jaspers ont, dès longtemps, conquis le « grand public  », celui-là même qui, chez nous, consacre ses loisirs à dévorer des p

79 n critique, mais un commentateur des goûts de son public . Bien loin d’avoir à cœur de signaler les œuvres qui risqueraient, sa

80 ’insuccès notoire des philosophes auprès du grand public a des causes plus graves, qu’il faut attribuer autant aux philosophes

81 philosophes qu’à ceux qui ne les lisent plus. Le public se figure que la philosophie est une activité qui ne le concerne pas.

82 que l’on comprend sans peine l’indifférence où le public la tient. Un philosophe « sérieux » pour l’Université c’est trop souv

83 iques d’abstention ? ⁂ Tel est l’état des choses. Public et philosophes ont si bien pris l’habitude de s’ignorer, qu’on est en

84 ne mesure. Que se passerait-il si un beau jour le public se mettait à l’école des penseurs ? On verrait éclater, je pense, l’a

85 al. Le bourgeois croit aux fatalités de l’Opinion publique . Le communiste croit aux fatalités de l’Histoire. Et tous croient, co

86 lusions ne manqueront pas d’impressionner certain public au détriment des principes dont elles procèdent, et qui sont à mes ye

87 repérer leurs positions, sur le plan de l’action publique . On ne connaît pas en France de parti protestant comparable aux nombr

88 ice sociale, de guerres, de chômage, d’immoralité publique et d’un mercantilisme général qui se manifeste jusque dans le domaine

89 un chrétien protestant peut assigner à son action publique . Je ne me dissimule pas certaines incompatibilités. Plusieurs textes

90 17. Et depuis peu, plusieurs mouvements d’action publique , qui dans des domaines divers, répandent la doctrine ON. Citons le Cl

91 ouvrir sa maison. D’où les confessions privées ou publiques , qui sont l’un des traits marquants de l’activité des Groupes. Qu’il

92 ; mais à mesure qu’il se fit mieux comprendre, le public s’écarta, effrayé. Lorsqu’en 1854 il se mit à attaquer de front, avec

93 era de prouver qu’il extravague ; on proposera en public de l’interdire d’accès au temple ; l’opinion unanime accablera son fo

94 t le destin de l’esprit parmi nous ? Si l’Opinion publique a tué Kierkegaard, elle n’a pas eu de prise sur les sarcasmes dont il

95 e fait trembler et qui se réfugie dans les soucis publics comme on va voir un film pour s’oublier dans un drame fictif, de cet

96 core une fois, ce n’est pas échapper aux chimères publiques que de les dénoncer pour telles en vertu d’une idée de l’homme que la

97 la décadence des lieux communs. L’Ordre, le Bien Public , la Richesse, la Puissance nationale, l’Honneur, l’Esprit, l’Amour, l

98 ous recréerez le lien vivant de l’auteur avec son public . Une fois posés ces fondements spirituels d’une littérature rénovée,

99 il est nécessaire que la littérature enseigne le public . Encore faut-il qu’elle enseigne assez haut. Pas trop haut — erreur r

100 s les essayistes étaient tenus à rendre un compte public des fins extrêmes qu’ils escomptent pour leurs spéculations les plus

101 uelque chose — quelque chose qui ne plaira pas au public habituel des prix Goncourt —, et qui le dit avec une puissance assez

102 personnelle à tous les étages, dans les fonctions publiques comme dans les entreprises privées ». Difficultés politiques ensuite.

103 e surtout, je crois. Car Sara Alelia trouvera son public  ; c’est un livre qui a le temps pour lui. 9. Hildur Dixelius von As

104 éditeurs s’efforcent de répondre à la demande du public . Il faut des livres faciles, des livres gais, etc. C’est, disent-ils,

105 un domaine susceptible d’intéresser le plus large public . On se souvient de l’ouvrage décisif que M. Goguel publia contre les

106 gées directes qu’elle permet d’opérer dans la vie publique et privée du xviie siècle, mais encore parce que, à tout moment, le

107 ses depuis la guerre sur le mot de révolution. Le public littéraire rendit un très mauvais service aux écrivains surréalistes

108 Forum, c’est la bêtise qui s’occupe des affaires publiques et tout finit en dictature : plus question de pensée libre, j’entends

109 s intellectuels. Ils ont si bien habitué le grand public à leur manière toute désintéressée de traiter les questions humaines,

110 l que soit le dégoût qu’inspire au clerc l’action publique , je pense qu’il doit le surmonter en premier lieu pour se défendre ;

111 es occasions tout imprévues — conférences, débats publics , enquêtes — m’invitèrent à traiter sans trop de précautions, se prêta

112 e son seul prestige de la misère et de la lâcheté publique . Des provinces entières sont ruinées par des exploitations dont les b

113 lorsque les valeurs boursières et la tranquillité publique sont menacées ? La vérité, c’est que la situation du monde a été de t

114 nations, des classes, des races, des entreprises publiques ou privées. Ce n’est que très accessoirement l’histoire des personnes

115 ’est pourtant sur elles qu’on veut fonder l’ordre public . Mais ce peu de personnes existantes, n’est-ce pas déjà un avantage s

116 en un péril pour la défense nationale et l’ordre public . Quatrième question. — Les personnalistes se réclament volontiers de

117 lises auraient beau multiplier les manifestations publiques , les assemblées pacifistes, les prières pour enrayer le chômage, les

118 itique, la théologie se fait servante de la chose publique . Et que voit-on dès lors ? Présentement ? — On voit des Georges Goyau

119 légitime de s’occuper du marxisme, d’en parler en public , surtout pour l’attaquer, si l’on n’a pas témoigné auparavant de son

120 le niveau de l’égalité idéale revint à l’Opinion publique , c’est-à-dire à la Presse (payée par l’État, les banques et le capita

121 rique et inopérante entre la vie privée et la vie publique . Nous n’avons pas deux morales. Et tout ce que nous disons sur la mor

122 rale, crée un abîme entre la vie privée et la vie publique .

123 ice sociale, de guerres, de chômage, d’immoralité publique et d’un mercantilisme général qui se manifeste jusque dans le domaine

124 75. Et depuis peu, plusieurs mouvements d’action publique , qui dans des domaines divers, répandent la doctrine ON, tel que le C

125 lusions ne manqueront pas d’impressionner certain public au détriment des principes dont elles procèdent, et qui sont à mes ye

126 Forum, c’est la bêtise qui s’occupe des affaires publiques et tout finit en dictature : plus question de pensée libre, j’entends

127 s intellectuels. Ils ont si bien habitué le grand public à leur manière toute désintéressée de traiter les questions humaines,

128 ni l’effort de signer quelques appels à l’Opinion publique , n’engagent à rien, personnellement. Il se peut que cela tranquillise

129 l que soit le dégoût qu’inspire au clerc l’action publique , je pense qu’il doit le surmonter en premier lieu pour se défendre ;

130 es occasions tout imprévues — conférences, débats publics , enquêtes — m’invitèrent à traiter sans trop de précautions, se prêta

131 e son seul prestige de la misère et de la lâcheté publique . Des provinces entières sont ruinées par des exploitations dont les b

132 lorsque les valeurs boursières et la tranquillité publique sont menacées ? La vérité, c’est que la situation du monde a été de t

133 nations, des classes, des races, des entreprises publiques ou privées. Ce n’est que très accessoirement l’histoire des personnes

134 ’est pourtant sur elles qu’on veut fonder l’ordre public . Mais ce peu de personnes existantes, n’est-ce pas déjà un avantage s

135 en un péril pour la défense nationale et l’ordre public . Quatrième question. — Les personnalistes se réclament volontiers de

136 lises auraient beau multiplier les manifestations publiques , les assemblées pacifistes, les prières pour enrayer le chômage, les

137 itique, la théologie se fait servante de la chose publique . Et que voit-on dès lors ? Présentement ? — On voit des Georges Goyau

138 légitime de s’occuper du marxisme, d’en parler en public , surtout pour l’attaquer, si l’on n’a pas témoigné auparavant de son

139 onfrontait pour la première fois, devant le grand public , les positions du mouvement personnaliste naissant, celles de la jeun

140 le niveau de l’égalité idéale revint à l’Opinion publique , c’est-à-dire à la Presse (payée par l’État, les banques et le capita

141 rique et inopérante entre la vie privée et la vie publique . Nous n’avons pas deux morales. Et tout ce que nous disons sur la mor

142 rale, crée un abîme entre la vie privée et la vie publique .

143 ice sociale, de guerres, de chômage, d’immoralité publique et d’un mercantilisme général qui se manifeste jusque dans le domaine

144 ’assurer le bon fonctionnement de l’État, la paix publique , la grandeur morale de la nation et le libre déploiement de ses force

145 la France, si un homme se sent poussé à l’action publique par des motifs qu’on peut admettre généreux, il se voit condamné auss

146 ble. D’où la distinction bien connue entre la vie publique et la vie privée. Cette distinction conduit nécessairement à la créat

147 d’opposition entre la morale privée et la morale publique . Car la politique ne fait que reproduire à une vaste échelle le mouve

148 vre en Allemagne mérite d’être confirmé par notre public littéraire. En quelques chapitres très simples, Thurneysen sait attei

149 s ses parties, qui le mit si longtemps au pillage public et avoué des dragons, qui autorisa les tourments et les supplices dan

150 forges ou des parlementaires exploitant la bêtise publique . Mais toutes ces destructions ne seront rendues possibles que par un

151 ne pense. Que sait-on de Calvin dans notre grand public , sinon qu’il avait les joues creuses, une barbiche pointue et un prof

152 évidente : l’opinion de l’élite ni celle du grand public n’opposent la moindre réaction à l’aveu d’un complot si burlesque. Si

153 endant, soit à l’État, soit aux journaux, soit au public , soit au fascisme ou à l’antifascisme. À quoi s’ajoute depuis peu une

154 rvir de club à tous ceux qui voudront discuter en public les questions suivantes : a) définition de la culture, de ses moyens

155 ais c’est tout autre chose que d’inviter le grand public à réfléchir sur le rôle de l’esprit, à poser des questions bien simpl

156 ue les interventions passionnées et simplistes du public ne puissent être un puissant rappel à la « réalité rugueuse » de ce m

157 force les éditeurs à se faire les interprètes du public auprès de l’auteur, et non l’inverse, qui serait normal. Tout profit

158 nse de la culture », qui se préparait. Le rôle du public y fut d’ailleurs à peu près nul. p. « L’Esprit n’a pas son palais »

159 que M. Chuzeville nous présente sont inconnus du public français, Novalis et Ruysbroeck mis à part ; et beaucoup sont de gran

160 t la gauche deviennent les vrais foyers de la vie publique , et si d’autre part leurs mystiques se sont à ce point modifiées, il

161 l ? Un petit volume paru l’hiver dernier, Service public , nous l’a malheureusement appris. Ayant groupé cent-cinquante-mille h

162 nt la présidence effective de toutes nos réunions publiques , se hâte de proposer ici le terme de fascisme. Mais l’apparition de S

163 e terme de fascisme. Mais l’apparition de Service public — et son succès — devraient suffire à mettre fin aux craintes qu’avai

164 effet, est une mystique de la jeunesse ; Service public nous propose, au contraire, une mystique d’anciens combattants. Le fa

165 majuscules dont se hérissent les pages de Service public . Nos Morts, les Martyrs de la Passion française, la Bonne Nouvelle de

166 la mesure où elles sont mal préparées ». Service public est un livre dangereux, parce que c’est un livre vague derrière leque

167 omprenons ses manifestes, placardés sur les voies publiques , « Staline a raison » mais l’Humanité n’a pas tort. À mi-chemin entre

168 es que M. Chuzeville nous révèle sont inconnus du public français, Novalis et Ruysbroeck mis à part ; et beaucoup sont de gran

169 va pas, pour prendre un exemple, déconcerter son public à plaisir ; ce qui l’amuse, c’est peut-être zéro pour le lecteur. S’i

170 vis-à-vis de ses propres affaires, et de la chose publique , et de l’Église… Jusqu’au plaisir de se faire un peu voler par un ser

171 és politiques antédiluviens qui encombrent la vie publique et qui empoisonnent la pensée. J’ai à lutter, aussi, contre tous les

172 . Winterhilfswerk. Vaste entreprise de collectes publiques et de récolte de vêtements et de nourriture destinées à secourir les

173 au, et la difficulté de le résumer à l’usage d’un public qu’il faut sans cesse prévenir contre les pires malentendus, l’on jug

174 espèces : manque d’argent ou insuccès (auprès du public , de la critique, des éditeurs). La pauvreté et l’obscurité sont deux

175 ue pour atteindre le lecteur. Mais alors c’est le public qui fait pression sur les critiques, et qui exige d’eux un feuilleton

176 technique de la distribution des livres au grand public . Qu’il me suffise d’affirmer que c’est là que réside le secret de tou

177 ’après la consommation possible et les besoins du public , mais d’après le budget de la maison. 2. Le déluge de livres qui en r

178 bien connu des éditeurs et des libraires, mais le public ne s’en doute guère. Et comment le lui faire savoir ? On ne l’atteint

179 e certains petits cantons suisses où les affaires publiques sont discutées par l’assemblée plénière des électeurs, ou Landsgemein

180 té par tout le monde. On m’assure qu’il a même un public passionné. Mais si l’on juge de la façon dont il est lu par la façon

181 ’assurer le bon fonctionnement de l’État, la paix publique , la grandeur morale de la nation et le libre déploiement de ses force

182 la France, si un homme se sent poussé à l’action publique par des motifs qu’on peut admettre généreux, il se voit condamné auss

183 ble. D’où la distinction bien connue entre la vie publique et la vie privée. Cette distinction conduit nécessairement à la créat

184 d’opposition entre la morale privée et la morale publique . Car la politique ne fait que reproduire à une vaste échelle le mouve

185 et européen, de service civil (appelé ici service public ), d’entreprise (et non pas de corporation !), de Conseil suprême enfi

186 tion. Elle s’est constituée en même temps que son public . Autrement dit, les « écrivains de choc » ont appris à écrire en même