1
ette chose haute à la voix grave qu’on appelle un
père
dans les maisons. » Comme Valéry, ce poète sait « des complicités étr
2
« Les enfants seront du moins catholiques, si les
pères
sont hypocrites », écrit Madame de Maintenon. Mais bientôt l’on voit
3
dire qu’on n’attendait pas moins du fils d’un tel
père
. « Voilà le train du monde… » Je ne pense pas qu’il en faille gémir.
4
ène profond. Une famille juive dans le Marais. Le
père
est un tailleur, biblique, austère et probe, qui n’a d’ambition que p
5
u peu cynique reniement de ses origines. Le vieux
père
s’effondre de honte et de douleur. « On vend de l’étoffe… eux ils se
6
s, non leurs ambitions. Surmontant son dégoût, le
père
ajoute : « Notre sang sera vainqueur… Qu’ils m’oublient, qu’ils me mé
7
ance dans le bonheur de la saison. — Au soir, mon
père
savait tout. Il effleura mon front de ses lèvres sans une parole quan
8
osses lettres : c’était l’annonce du décès de mon
père
. » J’étais assis à la terrasse ensoleillée d’un café ; une brise pass
10
uelle décadence ! ax. « Sherwood Anderson : Mon
père
et moi et Je suis un homme (Kra, Paris) », Bibliothèque universelle e
11
ou bien ces promenades en tenant la forte main du
père
qui fait de longs pas réguliers… L’École, dans ce concert de souvenir
12
en dans ces promenades en tenant la forte main du
père
qui fait de longs pas réguliers… L’École, dans ce concert de souvenir
13
erreur, en ont fait Gül Baba, ce qui signifie le
Père
des roses. Moyennant cette naturalisation il continue de protéger la
14
ais bien que ce n’est pas l’heure de visiter : le
Père
des roses est peut-être allé se promener. Dehors, les roses crimson s
15
incières sur le bouchon du radiateur — les voici,
pères
et fils, revêtus des couleurs familiales. Ils se tiennent très droits
16
lique…, puis Edmund Lely, cousin germain de votre
père
, qui est devenu moine, et qui marche pieds nus, à l’étranger lui auss
17
d lui-même avait aimé et honoré, comme ami de son
père
. Martensen, le successeur présumé de Mynster, prononçant un discours
18
r au foyer provoque des scènes terribles avec son
père
, riche commerçant que l’on accuse de malhonnêteté, caractère impérieu
19
age comme manœuvre dans les docks. La mort de son
père
l’oblige à en sortir, mais en même temps décide de l’orientation de s
20
ouvrier, et il ne pensait pas que la mort de son
père
fût particulièrement importante. Il avait appris qu’il faut avoir une
21
procession funèbre, toutes ses relations avec son
père
se déroulèrent comme un panorama devant ses yeux. Au-delà des sentime
22
norme asile de fous dont Eiichi avait parlé à son
père
— mort maintenant —, tourmenté par l’emprise du militarisme et du cap
23
es dans ce recueil en savent quelque chose, et le
Père
jésuite qui tenta de soutenir la controverse prit une leçon de distin
24
ent ironique. Je ne tiens pas du tout à imiter ce
Père
. Nul besoin de citer à la barre d’un jugement dernier anticipé un esp
25
formes de pensée ou d’action dans lesquelles nos
pères
crurent trouver des appuis, mais dont nous souffrons d’autant plus vi
26
e saurait être qu’en révolte contre la foi de ses
pères
. Le jeu consiste uniquement à retrouver dans son œuvre des traces qui
27
purifiera. « Toute plante que n’a pas plantée mon
Père
céleste sera déracinée. » Et c’est en quoi, du point de vue chrétien,
28
a y avoir une averse. Cours à la rencontre de ton
père
et donne-lui cette pèlerine. » Et quand je le rejoignis dans l’obscur
29
erreur, en ont fait Gül Baba, ce qui signifie le
Père
des roses. Moyennant cette naturalisation il continue de protéger la
30
ais bien que ce n’est pas l’heure de visiter : le
Père
des roses est peut-être allé se promener. Dehors, les roses Crimson s
31
incières sur le bouchon du radiateur — les voici,
pères
et fils, revêtus des couleurs familiales. Ils se tiennent très droits
32
leur petite maison couverte de roses Crimson. Le
père
est un colonel en retraite qui déteste les Franzosen. On ne me permet
33
de Novalis, des mélodies de Bach. Après le Notre
Père
, chacun s’en va, sérieux, de son côté. Le reste de la matinée se pass
34
a y avoir une averse. Cours à la rencontre de ton
père
et donne-lui cette pèlerine. » Et quand je le rejoignis dans l’obscur
35
erreur, en ont fait Gül Baba, ce qui signifie le
Père
des roses. Moyennant cette naturalisation il continue de protéger la
36
ais bien que ce n’est pas l’heure de visiter : le
Père
des roses est peut-être allé se promener. Dehors, les roses crimson s
37
incières sur le bouchon du radiateur — les voici,
pères
et fils, revêtus des couleurs familiales. Ils se tiennent très droits
38
de Novalis, des mélodies de Bach. Après le Notre
Père
, chacun s’en va, sérieux, de son côté. Le reste de la matinée se pass
39
leur petite maison couverte de roses Crimson. Le
père
est un colonel en retraite qui déteste les Franzosen. On ne me permet
40
, cette inertie.) Dix jours plus tard mourait mon
père
. Et tout en moi se tourne vers ses origines, au-delà de ma propre mém
41
nt cinq siècles. Dans l’ascendance directe de mon
père
, je trouve d’abord, dès la Réforme, deux « ministres du saint Évangil
42
t mon grand-père, professeur de théologie, et mon
père
, pasteur. Cela fait, au début et à la fin, pas mal de robes et de rab
43
e ma famille. Sur les trente-deux ancêtres de mon
père
à la cinquième génération, je compte quatorze Neuchâtelois, un Hollan
44
taires parmi les ascendants directs du nom de mon
père
. Par les femmes, on en trouve davantage, mais là encore les tradition
45
du rôle social tenu pendant des siècles ? Si mon
père
incarnait à mes yeux, jusque dans ses fonctions ecclésiastiques, l’id
46
nsidération sur ce sujet semblait aux yeux de mon
père
indigne d’une pensée. Et certes, il n’en parlait jamais. Le peu que j
47
isques et les déboires d’un témoignage vigilant ;
père
, citoyen, pasteur de ses troupeaux, et vibrant défenseur de l’honneur
48
civisme des protestants, c’est à l’exemple de mon
père
que j’ai pensé ; et ce mot d’engagement, dont on abuse, d’où l’aurais
49
Au-delà de l’exemple vivant du destin vécu de mon
père
, qu’irais-je encore chercher dans le passé ? Si j’y suis remonté, c’é
50
r : « Aller de l’avant ! ») L’honneur à rendre au
père
, selon le Décalogue, n’est pas un culte des ancêtres. Et pourtant, qu
51
magination ? Il y a la petite patrie, la terre du
père
, celle qu’on peut parcourir en une journée et chaque jour de la vie s
52
lut sa dernière réponse : — L’originalité de mon
père
. Gide s’éclaircit la voix pour observer que le jeu devenait bien pers
53
, celui qu’ils ont pris de nos jours et que leurs
pères
n’ont pas connu, l’accent le plus navrant de tout le domaine français
54
n. Nous nous étonnerons alors des craintes du bon
père
: personne en France ne peut croire sérieusement aux vertus « révolut
55
e ne songe pas tant aux traditionnelles farces de
père
de famille en liberté dont il assaisonnait ses Voyages en zigzag pour
56
qu’il ne connaît pas le Christ. « Nul ne vient au
Père
que par moi ». C’est par le Fils que Dieu devient pour nous le Père ;
57
. C’est par le Fils que Dieu devient pour nous le
Père
; mais alors, l’acquittement est possible. « Je suis le chemin » — ma
58
le fidèle d’aujourd’hui n’a-t-il plus, comme ses
pères
, la crainte païenne de se présenter à la table sainte dans un état «
59
st ainsi que Kierkegaard reçut en héritage de son
père
, après une sévère éducation piétiste, un secret terrifiant et une bel
60
aloches trop grandes, dans le taudis où son vieux
père
se saoule et sacre, dix autres scènes enfantines : c’est Andersen, en
61
rédacteurs des évangiles, enfin chez les premiers
pères
, M. Goguel met en lumière une évolution constante dans le sens prévu
62
Seigneur !… mais celui qui fait la volonté de mon
Père
» — c’est-à-dire celui — opposé à l’impersonnel ceux — qui agit sa vo
63
le négus et contre lui ; pour le chef bien-aimé,
Père
des peuples, et pour ses innocentes victimes, vipères lubriques ; pou
64
Kierkegaard va consacrer son livre. Abraham, le «
père
des croyants », c’est l’homme qui a osé l’absurde. Dieu lui a donné u
65
c’est parce qu’il l’accepte qu’on l’appellera le
père
des croyants ? L’individu serait-il au-dessus du général ? Serait-il
66
rs morales les plus traditionnelles. Valeurs de «
pères
de familles », morale bourgeoise révigorée, en vérité nous sommes enc
67
ique (Canon 2). 29. « Ce grand Docteur », — « ce
père
de la spiritualité française » : je relève, au hasard, ces deux quali
68
retrouvé pour un instant) : où on a en commun un
Père
et une Mère, où la grande parenté des hommes est entr’aperçue pour un
69
Dieu est un X qui ne se révèle à l’homme comme le
Père
que par son incarnation dans le Fils, reconnue grâce au Saint-Esprit.
70
avec la foi chrétienne, telle qu’il songe que ses
pères
l’ont eue. Nos lecteurs se souviennent des pages sur le journalisme,
71
baud parce qu’il n’est le fils de personne, et le
père
de mauvais garçons68. Cette Histoire assoiffée d’insignifiances rassu
72
baud parce qu’il n’est le fils de personne, et le
père
de mauvais garçons70. Cette Histoire assoiffée d’insignifiances rassu
73
chetées par une coucherie, les fils renient leurs
pères
, les hommes leur sexe, les personnes leur identité. Comment imaginer
74
littérature et l’art. Disons tout de suite que le
Père
des peuples n’a fourni pour sa part qu’une dizaine de pages (sur 150)
75
bien changé. Voici ce qu’écrit, à cette date, le
Père
des peuples, sur le même Maïakovski : Il a été et il demeure le poèt
76
t toute « tradition ecclésiastique », et tous les
Pères
et tous les siècles dont se réclame Érasme n’y changeront rien : « Tr
77
les deux fils de Noé couvrirent la nudité de leur
père
ivre en marchant vers lui à reculons ? Mais chez l’homme qui parvient
78
alisme, ou « à quoi mène le mépris des valeurs de
père
de famille ». (On dit aussi, pour la rime sans doute : Luther précurs
79
ur, et ils adorent la Trinité ! Ils disent que le
Père
, le Fils et le Saint-Esprit ne font qu’un. Vous voyez que l’Église es
80
ensent-ils pouvoir « hériter » des biens de leurs
pères
? Il faut tout ignorer de la vraie possession ! Une chose n’est mienn
81
manger, ce jour ? Je n’avais pas grand-chose. Le
père
et les deux fils disent : on est plus jeunes que toi, on va aller au
82
u’ils ont des bicyclettes, ils vont plus vite. Le
père
rentre un peu plus tard. Le plus vieux dit : j’ai bien faim. Le plus
83
service d’une cause présentée comme une valeur de
pères
de famille. C’est en vérité la croisade du matérialisme hypocrite con
84
ensent-ils pouvoir « hériter » des biens de leurs
pères
? Il faut tout ignorer de la vraie possession ! Une chose n’est mienn
85
a manger ce jour ? Je n’avais pas grand-chose. Le
père
et les deux fils disent : on est plus jeunes que toi, on va aller au
86
’ils ont des bicyclettes, ils vont plus vite ; le
père
rentre un peu plus tard. Le plus vieux dit : j’ai bien faim. Le plus
87
diant, il est venu passer quelques jours chez son
père
qui est vigneron non loin d’ici. Curieux garçon : j’en suis encore à
88
ur, et ils adorent la Trinité ! Ils disent que le
Père
, le Fils et le Saint-Esprit ne font qu’un. Vous voyez que l’Église es
89
pièces si authentiques, prouver leur descente de
père
en fils depuis deux-mille ans ? Que si quelqu’un manque d’observer ce
90
toute « tradition ecclésiastique » ; et tous les
Pères
et tous les siècles dont se réclame Érasme n’y changeront rien : « Tr
91
u Kierkegaard naquit à Copenhague en 1813. Son
père
avait passé son enfance à garder les moutons dans la plaine du Jutlan
92
le négus et contre lui ; pour le chef bien-aimé,
Père
des peuples, et pour ses innocentes victimes, vipères lubriques ; pou
93
le feu, car on pouvait tirer des Écritures et des
Pères
les thèses les plus contradictoires sur la sainteté de la procréation
94
uis Luther et Calvin, tous deux mariés ; puis les
Pères
pour avoir loué le mariage ; enfin saint Paul, pour l’avoir toléré… (
95
s juge de paix, puis simple agriculteur, marié et
père
de dix enfants, lorsqu’il crut devoir obéir à l’appel de la solitude.
96
capital. Car, après tout, si Nicolas est l’un des
Pères
de notre Confédération, c’est à son action qu’il le doit. S’il n’avai
97
enté. » En 1556, Matthias Flacius l’Illyrique, le
père
de l’histoire de l’Église chez les protestants, fait l’éloge de Nicol
98
e ! (Béroul.) Tristan naît dans le malheur. Son
père
vient de mourir, et sa mère Blanchefleur ne survit pas à sa naissance
99
s du soir, lorsqu’en un temps lointain la mort du
père
fut annoncée au fils. Dans l’aube sinistre, tu me cherchais, de plus
100
sque le fils apprit le sort de la mère… Quand mon
père
m’engendra et mourut, quand ma mère me donna le jour en expirant, la
101
elà les étoiles, c’est le royaume de Dispater, le
père
des Ombres. Et de même, le Tristan de Wagner veut sombrer, mais pour
102
une gloire comme la gloire du Fils unique venu du
Père
(I, 14-15). L’incarnation de la Parole dans le monde — de la Lumière
103
ésie contre la Trinité : en effet, elle divise le
Père
, distinguant Dieu de Jéhovah ; elle diminue le rôle du Fils en évacua
104
ans l’indication de leur filiation le nom de leur
père
nourricier… On recherchait comme pères nourriciers soit les membres d
105
nom de leur père nourricier… On recherchait comme
pères
nourriciers soit les membres de la famille maternelle, soit… les drui
106
ien : à quoi s’oppose toutefois le fait que les «
pères
nourriciers » avaient souvent jusqu’à cinquante fils juridiques (le l
107
s ses vêtements et se dressant tout nu devant son
père
richement habillé, déclara que désormais Dieu seul serait son Père. «
108
billé, déclara que désormais Dieu seul serait son
Père
. « L’évêque lui jeta sur les épaules son propre manteau, et François
109
blesse qui le rendrait un peu coupable envers son
père
, sans pourtant lui rien ôter de cette grandeur d’âme avec laquelle il
110
st la fille et la sœur des ennemis mortels de son
père
. Ainsi donc, Aricie, c’est « l’amour que le Père interdit », — un s
111
ère. Ainsi donc, Aricie, c’est « l’amour que le
Père
interdit », — un substitut voilé de l’amour incestueux137. (La psycha
112
mes divins. Un jour nous deviendrons ce que notre
Père
est lui-même.149 Et dans les Hymnes à la Nuit, où l’Éros ténébreux
113
cène Ire : « Dois-je épouser ses droits contre un
père
irrité ? » 138. La confession du Ier acte à la nourrice ; celle du I
114
le feu, car on pouvait tirer des Écritures et des
Pères
les thèses les plus contradictoires sur la sainteté de la procréation
115
uis Luther et Calvin, tous deux mariés ; puis les
Pères
pour avoir loué le mariage ; enfin saint Paul, pour l’avoir toléré… (
116
oscle la fleur, parce que je l’aime plus que mon
père
et plus que mon mari ; et le voyant partir, je ne puis me défendre de
117
e. Notons que ce capitaine, puis ce juge, puis ce
père
de famille — il aura dix enfants — n’est pas un type exceptionnel par
118
mais de toute parole qui sort de la bouche de mon
Père
»… Ni les espions placés autour de l’ermitage par des autorités fort
119
esseur d’hébreu à Wittenberg, et parfois nommé le
père
de l’histoire des églises protestantes, mentionne longuement Nicolas
120
s conjurant les Suisses de garder la foi de leurs
pères
, Zwingli réplique que les réformés sont les véritables disciples du s
121
désigner les relations constituant la Trinité, le
Père
, le Fils et le Saint-Esprit, les docteurs de l’Église grecque avaient
122
tinuez, vous pourrez bientôt vous passer de votre
père
. Jean. — Alors moi je serai le patron ! Nicolas. — Oui, tu se
123
e ! Venez embrasser papa ! (Tous embrassent leur
père
, l’un après l’autre.) Véronique. — Est-ce que tu vas partir, papa
124
ier sera sauvé, par toi, de la guerre qui tue les
pères
et qui dévaste les foyers. Par toi, par ton seul sacrifice, mille et
125
on le droit ? Qui portera le poids du sacrifice ?
Père
, père, où sont tes fils ? Solitaire, où vont tes pas ? Nicolas dans t
126
droit ? Qui portera le poids du sacrifice ? Père,
père
, où sont tes fils ? Solitaire, où vont tes pas ? Nicolas dans ton exi
127
solitaire Si tu les tiens dans ta main Éternel, ô
Père
! Le chœur céleste et le chœur des enfants. Louons l’Éternel des
128
i s’approche). — Bénis soyez-vous de Dieu, chers
pères
et frères. Pourquoi êtes-vous venus dans cette solitude ? L’abbé.
129
suis-je pour vous avertir ? Pardonnez-moi, chers
pères
et frères. C’est un plus grand que nous qui peut nous éclairer. L’
130
ance de l’État ; — considérant que l’Ordre est le
père
du travail, dont la discipline est la mère, et dont la fille est la p
131
présentant des campagnes. Altinghausen. — Nos
pères
ont combattu pour être libres : Vous voulez aujourd’hui être forts. N
132
libres : Vous voulez aujourd’hui être forts. Nos
pères
prenaient les armes pour défendre leur droit : Vous parlez aujourd’hu
133
e ! (Béroul.) Tristan naît dans le malheur. Son
père
vient de mourir, et sa mère Blanchefleur ne survit pas à sa naissance
134
s du soir, lorsqu’en un temps lointain la mort du
père
fut annoncée au fils. Dans l’aube sinistre, tu me cherchais, de plus
135
sque le fils apprit le sort de la mère… Quand mon
père
m’engendra et mourut, quand ma mère me donna le jour en expirant, la
136
elà les étoiles, c’est le royaume de Dispater, le
père
des Ombres. Et de même, le Tristan de Wagner veut sombrer, mais pour
137
une gloire comme la gloire du Fils unique venu du
Père
. (I, 14-15.) L’incarnation de la Parole dans le monde — de la Lumièr
138
lles, divisant le mari et la femme, le fils et le
père
, la bru et la belle-mère. Les prêtres eux-mêmes cèdent à la tentation
139
l’inconscient par l’agressivité du fils contre le
père
(obstacle à l’amour pour la mère) et par le sentiment de culpabilité
140
tructure sociale est plus solide, la puissance du
père
plus assurée, et le dieu dont le père tient ses pouvoirs plus révéré.
141
uissance du père plus assurée, et le dieu dont le
père
tient ses pouvoirs plus révéré. Imaginons maintenant un état de la so
142
lâche ; où la puissance économique détenue par le
père
se voit divisée ; où la puissance divine se divise elle-même, soit en
143
mplexe œdipien faiblit d’autant. La haine pour le
père
se concentre sur le démiurge et sur son œuvre : matière, chair, sexua
144
Amour ». (Et en effet, le diable n’est-il pas le
père
de la création matérielle… et de la procréation, selon le catharisme
145
ans l’indication de leur filiation le nom de leur
père
nourricier… On recherchait comme pères nourriciers soit les membres d
146
nom de leur père nourricier… On recherchait comme
pères
nourriciers soit les membres de la famille maternelle, soit… des drui
147
ien : à quoi s’oppose toutefois le fait que les «
pères
nourriciers » avaient souvent jusqu’à cinquante fils juridiques (le l
148
s ses vêtements et se dressant tout nu devant son
père
richement habillé, déclara que désormais Dieu seul serait son Père. «
149
billé, déclara que désormais Dieu seul serait son
Père
. « L’évêque lui jeta sur les épaules son propre manteau, et François
150
blesse qui le rendrait un peu coupable envers son
père
, sans pourtant lui rien ôter de cette grandeur d’âme avec laquelle il
151
st la fille et la sœur des ennemis mortels de son
père
. » Ainsi donc, Aricie, c’est « l’amour que le Père interdit » — un su
152
ère. » Ainsi donc, Aricie, c’est « l’amour que le
Père
interdit » — un substitut voilé de l’amour incestueux155. (La psychan
153
mes divins. Un jour nous deviendrons ce que notre
Père
est lui-même167. Et dans les Hymnes à la Nuit, où l’Éros ténébreux s
154
cène 1re : « Dois-je épouser ses droits contre un
père
irrité ? » 156. La confession du premier acte à la nourrice ; celle
155
le feu, car on pouvait tirer des Écritures et des
Pères
les thèses les plus contradictoires sur la sainteté de la procréation
156
uis Luther et Calvin, tous deux mariés ; puis les
Pères
pour avoir loué le mariage ; enfin saint Paul, pour l’avoir toléré… (
157
e ! Béroul. Tristan naît dans le malheur. Son
père
vient de mourir, et sa mère Blanchefleur ne survit pas à sa naissance
158
s du soir, lorsqu’en un temps lointain la mort du
père
fut annoncée au fils. Dans l’aube sinistre, tu me cherchais, de plus
159
sque le fils apprit le sort de la mère… Quand mon
père
m’engendra et mourut, quand ma mère me donna le jour en expirant, la
160
elà les étoiles, c’est le royaume de Dispater, le
père
des Ombres. Et de même, le Tristan de Wagner veut sombrer, mais pour
161
une gloire comme la gloire du Fils unique venu du
Père
. » (I, 14-15.) L’incarnation de la Parole dans le monde — de la Lumi
162
lles, divisant le mari et la femme, le fils et le
père
, la bru et la belle-mère. Les prêtres eux-mêmes cèdent à la tentation
163
l’inconscient par l’agressivité du fils contre le
père
(obstacle à l’amour pour la mère) et par le sentiment de culpabilité
164
tructure sociale est plus solide, la puissance du
père
plus assurée, et le dieu dont le père tient ses pouvoirs plus révéré.
165
uissance du père plus assurée, et le dieu dont le
père
tient ses pouvoirs plus révéré. Imaginons maintenant un état de la so
166
lâche ; où la puissance économique détenue par le
père
se voit divisée ; où la puissance divine se divise elle-même, soit en
167
mplexe œdipien faiblit d’autant. La haine pour le
père
se concentre sur le démiurge et sur son œuvre : matière, chair, sexua
168
Amour ». (Et en effet, le diable n’est-il pas le
père
de la création matérielle… et de la procréation, selon le catharisme
169
ans l’indication de leur filiation le nom de leur
père
nourricier… On recherchait comme pères nourriciers soit les membres d
170
nom de leur père nourricier… On recherchait comme
pères
nourriciers soit les membres de la famille maternelle, soit… des drui
171
ien : à quoi s’oppose toutefois le fait que les «
pères
nourriciers » avaient souvent jusqu’à cinquante fils juridiques (le l
172
s ses vêtements et se dressant tout nu devant son
père
richement habillé, déclara que désormais Dieu seul serait son Père. «
173
billé, déclara que désormais Dieu seul serait son
Père
. « L’évêque lui jeta sur les épaules son propre manteau, et François
174
blesse qui le rendrait un peu coupable envers son
père
, sans pourtant lui rien ôter de cette grandeur d’âme avec laquelle il
175
st la fille et la sœur des ennemis mortels de son
père
. » Ainsi donc, Aricie, c’est « l’amour que le Père interdit » — un su
176
ère. » Ainsi donc, Aricie, c’est « l’amour que le
Père
interdit » — un substitut voilé de l’amour incestueux144. (La psychan
177
mes divins. Un jour nous deviendrons ce que notre
Père
est lui-même.156 Et dans les Hymnes à la Nuit, où l’Éros ténébreux
178
scène 1 : « Dois-je épouser ses droits contre un
père
irrité ? » 145. La confession du premier acte à la nourrice ; celle
179
le feu, car on pouvait tirer des Écritures et des
Pères
les thèses les plus contradictoires sur la sainteté de la procréation
180
uis Luther et Calvin, tous deux mariés ; puis les
Pères
pour avoir loué le mariage ; enfin saint Paul, pour l’avoir toléré… (
181
oscle la fleur, parce que je l’aime plus que mon
père
et plus que mon mari ; et le voyant partir, je ne puis me défendre de
182
nos discours patriotiques, — ces libertés que nos
pères
nous ont acquises au prix de leur héroïsme civique et militaire, et q
183
es-nous bien certains, enfin, qu’il a suffi à nos
pères
de s’affranchir un jour pour que nous ayons le droit de répéter à tou
184
dans leurs discours, à invoquer « le Dieu de nos
pères
», il semble parfois que ce soit moins parce qu’ils croient le christ
185
elons alors que ce guerrier fut bon époux, et bon
père
de six enfants ; que cet artiste, l’un des plus grands de son pays, f
186
désigner les relations constituant la Trinité, le
Père
, le Fils et le Saint-Esprit, les docteurs de l’Église grecque avaient
187
nos discours patriotiques — ces libertés que nos
pères
nous ont acquises au prix de leur héroïsme civique et militaire, et q
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es-nous bien certains, enfin, qu’il a suffi à nos
pères
de s’affranchir un jour pour que nous ayons le droit de répéter à tou
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s, dans leurs discours, à invoquer le Dieu de nos
pères
, il semble parfois que c’est moins parce qu’ils croient le christiani
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désigner les relations constituant la Trinité, le
Père
, le Fils et le Saint-Esprit, les docteurs de l’Église grecque avaient
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ls apaisés, une voix forte prononce : « Au nom du
Père
, du Fils et du Saint-Esprit », annonçant la bénédiction. Si je relève
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, seront toujours stériles. Car on ne devient pas
père
en volant un enfant. On peut voler l’enfant, non la paternité. On peu
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l’œuvre du Malin. « Le diable est Menteur, et le
Père
du mensonge », dit l’Évangile tel qu’on le cite d’ordinaire. Ceci con
194
Le diable est menteur, nous dit-il, et il est le
père
de son propre mensonge. » Par ici nous entrons au mystère du mal. Le
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nge. » Par ici nous entrons au mystère du mal. Le
père
de son mensonge est celui qui l’engendre, le conçoit par ses propres
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tarde et de l’art inauthentique. Le diable est le
père
du faux art, de toutes ces œuvres qui ne sont « ni bien ni mal », par
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t nous voyons un grand vieillard à barbe blanche,
Père
éternel de Michel-Ange tonnant au ciel violent de la Sixtine. On nous
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, seront toujours stériles. Car on ne devient pas
père
en volant un enfant. On peut voler l’enfant, non la paternité. On peu
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e l’œuvre du Malin. « Le diable est menteur et le
Père
du mensonge », dit l’Évangile tel qu’on le cite d’ordinaire. Ceci con
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Le diable est menteur, nous dit-on, et il est le
père
de son propre mensonge. » Par ici nous entrons au mystère du mal. Le
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nge. » Par ici nous entrons au mystère du mal. Le
père
de son mensonge est celui qui l’engendre, le conçoit par ses propres
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tarde et de l’art inauthentique. Le diable est le
père
du faux art, de toutes ces œuvres qui ne sont « ni bien ni mal », par
203
et le sang qui t’ont révélé cela, mais c’est mon
Père
qui est dans les deux » (Matthieu 16). Sur cet acte de foi, Jésus fon
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el le Christ vient de dire qu’il parlait selon le
Père
, parle-t-il maintenant selon le diable ? Ce coup de théâtre, l’un des
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t nous voyons un grand vieillard à barbe blanche,
Père
éternel de Michel-Ange tonnant au ciel violent de la Sixtine. On nous
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, seront toujours stériles. Car on ne devient pas
père
en volant un enfant. On peut voler l’enfant, non la paternité. On peu
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e l’œuvre du Malin. « Le diable est menteur et le
Père
du mensonge », dit l’Évangile tel qu’on le cite d’ordinaire. Ceci con
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Le diable est menteur, nous dit-on, et il est le
père
de son propre mensonge. » Par ici nous entrons au mystère du mal. Le
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nge. » Par ici nous entrons au mystère du mal. Le
père
de son mensonge est celui qui l’engendre, le conçoit par ses propres
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tarde et de l’art inauthentique. Le diable est le
père
du faux art, de toutes ces œuvres qui ne sont « ni bien ni mal », par
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et le sang qui t’ont révélé cela, mais c’est mon
Père
qui est dans les deux » (Matthieu 16). Sur cet acte de foi, Jésus fon
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el le Christ vient de dire qu’il parlait selon le
Père
, parle-t-il maintenant selon le diable ? Ce coup de théâtre, l’un des