1
ntherlant répondra : non, car la faiblesse est le
péché
capital pour le sportif. Or c’est la faiblesse « qui fait lever la ha
2
nce et l’embrasement de la passion de Paulina. Le
Péché
; le Couvent ; la rechute et le crime ; et l’étrange apaisement d’une
3
tis qui posent un critique d’art diplômé. Premier
péché
contre l’histoire : au seuil d’un article consacré aux jeunes artiste
4
r leurs instables certitudes, et qui nous font un
péché
de notre acceptation des réalités spirituelles parce qu’elles trouble
5
pas ajouter à cette lourde charge le poids de nos
péchés
. Ils sont bien nôtres. Et nous y tenons, ah ! comme nous y tenons !
6
contre la civilisation. Elle ne croit plus qu’au
péché
contre les lois sociales, eh bien ! elle apprendra que le seul péché
7
is sociales, eh bien ! elle apprendra que le seul
péché
qui n’a pas de pardon c’est le péché contre l’Esprit. Aujourd’hui qu’
8
que le seul péché qui n’a pas de pardon c’est le
péché
contre l’Esprit. Aujourd’hui qu’il suffit d’un peu de bon sens et d’i
9
contre la civilisation. Elle ne croit plus qu’au
péché
contre les lois sociales, eh bien ! elle apprendra que le seul péché
10
is sociales, eh bien ! elle apprendra que le seul
péché
qui n’a pas de pardon, c’est le péché contre l’Esprit. Aujourd’hui qu
11
que le seul péché qui n’a pas de pardon, c’est le
péché
contre l’Esprit. Aujourd’hui qu’il suffit d’un peu de bon sens et d’i
12
sent bien que poursuivre est une sorte d’enivrant
péché
. — Nous aurions une maison dans ce désert aux formes tendres et déjà
13
isme en connaît un, depuis toujours : il le nomme
péché
.) Tous les modèles que l’homme se propose ont ceci d’insuffisant : qu
14
rielle du monde où nous vivons. C’est un terrible
péché
du christianisme européen, que d’avoir pratiquement abandonné à une d
15
s, tout était surprenant, même le sang caillé, le
péché
et le cœur souillé, tout était étonnement. Il acceptait tout. Il déci
16
et coupable. Il est donc possible de dire que le
péché
est la mesure du démesuré, et que pour le chrétien il n’est pas d’aut
17
andeur ». Ainsi le chrétien existe en tant que le
péché
crée une tension entre lui et Dieu. Mais le péché ne devient réalité
18
péché crée une tension entre lui et Dieu. Mais le
péché
ne devient réalité que pour le converti ; c’est donc la conversion qu
19
retrouve pas de loi interne et de tension par le
péché
, il n’est plus qu’un être sans destinée, un « indiscret ». « Sa subst
20
ssner et son maître c’est leur vision tragique du
péché
. Le Lépreux, journal apocryphe de l’empereur Alexandre Ier de Russie,
21
fus ou ignorance des catégories de la grâce et du
péché
; un certain ascétisme de la forme, mais jamais rien d’explicitement
22
t-à-dire, qu’elle récusait la grâce autant que le
péché
. La censure moraliste est avant tout peureuse. Elle « craint » la vér
23
nt les plus grandes, par le sentiment tragique du
péché
et de la grâce souveraine. C’est cela qui donne aux romans de Dostoïe
24
Dostoïevski, dont on peut dire qu’il pensait par
péchés
et remords. Ainsi pensèrent tous ceux dont l’œuvre détermine en nous
25
paroles comme « Si ton œil te fait tomber dans le
péché
, arrache-le et jette-le loin de toi ». Mais Rimbaud est d’une autre t
26
nait ses faiblesses pour des erreurs, non pour le
péché
, et d’autre part un orgueil assumé, puis renié avec la même violence,
27
fait défaut à ce génie, c’est le sens tragique du
péché
. Car c’est bien dans le sens du péché que gît l’irréductible, c’est-à
28
tragique du péché. Car c’est bien dans le sens du
péché
que gît l’irréductible, c’est-à-dire le tragique essentiel de notre c
29
eutralité du monde vis-à-vis de Dieu — à cause du
péché
. La réalité visible du péché entraîne la considération de la grâce. E
30
de Dieu — à cause du péché. La réalité visible du
péché
entraîne la considération de la grâce. Et c’est en quoi la transcenda
31
avoir négligées ou niées : le scandale divin, le
péché
radical. Mais un homme de l’envergure de Goethe, s’il ne peut être un
32
chapperont pas. Car celui qui refuse de penser le
péché
, refuse d’envisager l’ultime et le plus « grossier » des dangers inhé
33
question de bien, de mal, de vice et de vertu, de
péché
même, parfois, quels sont les écrivains capables de déclarer leurs ré
34
ut ensemble les catégories du bien et du mal : le
péché
. Le contraire d’un péché, c’est-à-dire ce qui le supprime, ce n’est p
35
s du bien et du mal : le péché. Le contraire d’un
péché
, c’est-à-dire ce qui le supprime, ce n’est pas une vertu, mais le par
36
mme le vice naît de la loi et s’y réfère. Mais le
péché
naît où meurt la foi, et meurt là où vit la foi. Au bien vulgaire des
37
l comme donnée immédiate ; puis le bien ; puis le
péché
et le pardon. Et la grâce est déjà dans l’œil qui sait voir le péché
38
Et la grâce est déjà dans l’œil qui sait voir le
péché
au sein du mal et du bien à la fois. « Mal » ou « péché » — le débat
39
au sein du mal et du bien à la fois. « Mal » ou «
péché
» — le débat se ramène sur cette page, à une question de vocabulaire.
40
ir et lui fournisse un équilibre durable, dont le
péché
forme sans doute l’une des composantes ; soit qu’il refuse comme le m
41
u martyre, à l’« agonie » entre la Promesse et le
péché
, entre la foi et ce qui nous paraît la « défier ». Que faire donc ? B
42
y a une contrepartie. Celui que hante le sens du
péché
— c’est-à-dire de la réalité humaine — celui-là résiste rarement à la
43
là résiste rarement à la tentation de cultiver le
péché
. Car de la sorte, il s’imagine que réalité spirituelle sera plus vive
44
Calcul faux, comme tous les calculs de l’âme : le
péché
n’est réel que pour celui qui veut s’en arracher. Toute délectation d
45
sent bien que poursuivre est une sorte d’enivrant
péché
. — Nous aurions une maison dans ce désert aux formes tendres et déjà
46
chauffe. Parce qu’elle se tient là « vêtue de son
péché
», — comme une courtisane. Mais vous n’êtes qu’une petite fille.20
47
y a une contrepartie. Celui que hante le sens du
péché
— c’est-à-dire de la réalité humaine — celui-là résiste rarement à la
48
là résiste rarement à la tentation de cultiver le
péché
. Car de la sorte, il s’imagine que sa réalité spirituelle sera plus v
49
Calcul faux, comme tous les calculs de l’âme : le
péché
n’est réel que pour celui qui veut s’en arracher. Toute délectation d
50
sent bien que poursuivre est une sorte d’enivrant
péché
. — Nous aurions une maison dans ce désert aux formes tendres et déjà
51
lettres de tuiles blanches : êtes-vous sauvés du
péché
? Tout de suite les questions personnelles, et ce besoin de réformer
52
a perdu la seule force qui le dominait. « Car le
péché
n’est pas le dérèglement de la chair et du sang, mais le consentement
53
de Dieu sa source, — et c’est en quoi consiste le
péché
« originel » — il en résulte qu’il ne peut plus se connaître entièrem
54
ion, à priori fondamentale : l’humanisme c’est le
péché
même, si l’on peut définir le péché par la volonté, naturelle à l’hom
55
isme c’est le péché même, si l’on peut définir le
péché
par la volonté, naturelle à l’homme, d’agir pour soi, et non pour Die
56
ou Fils. hymne à dieu le père Pardonneras-tu ce
péché
où j’ai pris naissance, Ce péché mien, bien qu’avant moi commis ? Par
57
ardonneras-tu ce péché où j’ai pris naissance, Ce
péché
mien, bien qu’avant moi commis ? Pardonneras-tu ces péchés dont je su
58
en, bien qu’avant moi commis ? Pardonneras-tu ces
péchés
dont je suis le cours Et suis encore le cours, bien que je les déplor
59
as rien fini Car il y a plus. Pardonneras-tu ce
péché
par lequel j’entraînai D’autres pécheurs, faisant de mon péché leur p
60
uel j’entraînai D’autres pécheurs, faisant de mon
péché
leur porte ? Pardonneras-tu ce péché que j’ai fui Un an ou deux, où v
61
isant de mon péché leur porte ? Pardonneras-tu ce
péché
que j’ai fui Un an ou deux, où vingt ans j’ai croupi ? Quand tu auras
62
tu n’auras rien fini, Car il y a plus. J’ai un
péché
de peur : mourrai-je sur la rive Lorsque mon dernier fil aura été fil
63
s qu’ils ne tiendraient plus réellement compte du
péché
ni de la grâce. Et le symbole de cette passivité, proclamé par la Ren
64
e La Maladie mortelle, et cette maladie, c’est le
péché
. L’impitoyable maîtrise que Kierkegaard apporte dans l’analyse psycho
65
les formes qu’il revête, du spleen banal jusqu’au
péché
contre l’esprit, jusqu’au refus d’être sauvé, il y a toujours une rév
66
mes au monde comme n’étant pas du monde ; dans le
péché
, mais comme ayant reçu la promesse d’être sauvés de son empire. L’act
67
d’homme à homme, dans la confession mutuelle des
péchés
et le « partage » (sharing) des grâces reçues, il sait qu’on ne peut
68
e, l’existence ; et c’est la maladie mortelle (le
péché
)54. L’homme naturel a beau dénombrer tout l’horrible, et tout épuiser
69
e. Mais sais-tu bien de quoi tu souffres ? De ton
péché
ou de celui des autres ? Comique amer et infini de ce « croyant » qui
70
e croit le Réel et qui pourtant n’est rien que le
péché
, mais le péché n’est-il pas notre réalité, notre réalité sans cesse m
71
et qui pourtant n’est rien que le péché, mais le
péché
n’est-il pas notre réalité, notre réalité sans cesse menacée par l’Es
72
à l’homme tel qu’il est, dans l’ordre même de son
péché
. Ainsi Maurras, lorsqu’il dénonce les mythes de l’hégélianisme social
73
ne, au sens de la dégradation humaine, au sens du
péché
concret de l’homme. Et qui rendent à notre jugement une rigueur qui s
74
tte femme n’est pas un ange ni une sainte. Elle a
péché
gravement, elle a touché le fond de la détresse humaine. C’est un vie
75
ais bien dans le sens d’une norme éthique, que le
péché
seul rend inopérante ; la bonté, par exemple, n’est rien si elle n’es
76
mes au monde comme n’étant pas du monde ; dans le
péché
, mais comme ayant reçu la promesse d’être sauvés de son empire. L’act
77
u martyre, à l’« agonie » entre la Promesse et le
péché
, entre la foi et ce qui nous paraît la « défier ». ⁂ Que faire donc ?
78
hec, si grand qu’il soit n’est rien, en regard du
péché
dont la foi nous délivre. ⁂ Tout enfin se ramène à ceci : quel est le
79
e. C’est un homme pour qui tout est accompli : le
péché
, et le salut en Christ. Voilà sa liberté : sa mort est derrière lui.
80
a perdu la seule force qui le dominait. « Car le
péché
n’est pas le dérèglement de la chair et du sang, mais le consentement
81
de Dieu sa source, — et c’est en quoi consiste le
péché
« originel » — il en résulte qu’il ne peut plus se connaître entièrem
82
on a priori, fondamentale : l’humanisme, c’est le
péché
même, si l’on peut définir le péché par la volonté, naturelle à l’hom
83
sme, c’est le péché même, si l’on peut définir le
péché
par la volonté, naturelle à l’homme, d’agir pour soi, et non pour Die
84
t les capitalistes. Il est purement symbolique du
péché
d’abord, de l’obéissance à Dieu ensuite. L’épitaphe laïque qu’on voit
85
Toute l’histoire des Prophètes lui apprend que le
péché
majeur est celui qui consiste à se servir de Dieu en le servant. L’op
86
nt que chrétien sait que la vie de l’homme est au
péché
. Il sait aussi que le contraire du péché « ce n’est pas la vertu, mai
87
e est au péché. Il sait aussi que le contraire du
péché
« ce n’est pas la vertu, mais la foi ». C’est une étrange confusion q
88
mes au monde comme n’étant pas du monde ; dans le
péché
, mais comme ayant reçu la promesse d’être sauvés de son empire. L’act
89
u martyre, à l’« agonie » entre la Promesse et le
péché
, entre la foi et ce qui nous paraît la « défier ». ⁂ Que faire donc ?
90
hec, si grand qu’il soit n’est rien, en regard du
péché
dont la foi nous délivre. ⁂ Tout enfin se ramène à ceci : quel est le
91
e. C’est un homme pour qui tout est accompli : le
péché
, et le salut en Christ. Voilà sa liberté : sa mort est derrière lui.
92
a perdu la seule force qui le dominait. « Car le
péché
n’est pas le dérèglement de la chair et du sang, mais le consentement
93
de Dieu sa source, — et c’est en quoi consiste le
péché
« originel » — il en résulte qu’il ne peut plus se connaître entièrem
94
on a priori, fondamentale : l’humanisme, c’est le
péché
même, si l’on peut définir le péché par la volonté, naturelle à l’hom
95
sme, c’est le péché même, si l’on peut définir le
péché
par la volonté, naturelle à l’homme, d’agir pour soi, et non pour Die
96
t les capitalistes. Il est purement symbolique du
péché
d’abord, de l’obéissance à Dieu ensuite. L’épitaphe laïque qu’on voit
97
Toute l’histoire des Prophètes lui apprend que le
péché
majeur est celui qui consiste à se servir de Dieu en le servant. L’op
98
, et comme délivrée par l’État de l’oppression du
péché
originel, sombre invention « réactionnaire ». On s’exalte à qui mieux
99
La foi, qui donne à l’homme la vision réaliste du
péché
, crée la crise bien davantage qu’elle n’en résulte. Ce qui résulte in
100
fondement même du christianisme : l’opposition du
péché
et de la foi. « Je ne fais pas le bien que j’aime, mais je fais le ma
101
on et la forme visible de notre visage, il y a le
péché
, et les abîmes du temps. Dans le monde de la mesure idéale, qui est l
102
plus modestement, pour nous tous, hommes dont le
péché
rend le regard trouble et menteur, qu’il nous faut attacher nos yeux
103
importe d’en marquer le danger, disons plus : le
péché
, qui l’a stérilisée avant qu’elle eût développé tous les effets que l
104
n’y a pas une distance, mais une rupture — notre
péché
. Or, le péché, c’est notre pente naturelle. Et c’est elle, précisémen
105
distance, mais une rupture — notre péché. Or, le
péché
, c’est notre pente naturelle. Et c’est elle, précisément, qui nous po
106
religieuse « sentie et vécue ». Mais si c’est le
péché
qui nous sépare de Christ, pensons-nous rejoindre Jésus-Christ par le
107
r les artifices d’une pensée justement soumise au
péché
? D’autre part, il nous est impossible de nous arrêter de penser… Tel
108
ute notre humanité, plus ou moins consumée par le
péché
. Pourquoi donc Nicodème défend-il l’expérience ? Parce qu’il ne veut
109
ntage : ce sera tout ce que résume le seul mot de
péché
— tout ce qui s’oppose à la venue du règne de justice qu’il appelle.
110
lement contre des abus politiques, mais contre le
péché
, à travers ces abus. Le chrétien n’annonce pas seulement une justice
111
ups d’affirmations du bien prépondérantes. À tout
péché
miséricorde, dit le peuple, mais le pardon n’est pas l’oubli, il est
112
vangile, où ce mot signifie pardon, rémission des
péchés
et de la peine de mort qu’ils entraînent, c’est-à-dire, en un mot : J
113
La forme du monde est durée, et c’est la forme du
péché
, du refus de l’instant éternel12, — le temps, la succession et le dés
114
s étranges et secrètes façons le temps est lié au
péché
, le pécheur seul le sait, dans l’instant de la foi, où par grâce il p
115
, vit d’acte en acte. Et son temps n’est plus son
péché
, mais on pourrait dire : sa patience. Car il se tient où Dieu l’a mis
116
uoi le Christ a dû mourir pour triompher de notre
péché
, alors que la sagesse antique pouvait fournir l’amorce de si belles s
117
s réels, et pour relier rationnellement ce que le
péché
a séparé. Est-ce que je me trompe grossièrement ? Est-ce que la quest
118
at, c’est aussi que pour lui, le désespoir est le
péché
, la seule maladie vraiment mortelle, dont la foi seule, non la vertu,
119
, et comme délivrée par l’État de l’oppression du
péché
originel, sombre invention « réactionnaire ». On s’exalte à qui mieux
120
ête, le dictateur. Gide voudrait ne pas croire au
péché
. Mais moi, je ne crois pas aux dieux. Pour nous, la révolution ne cré
121
it aggraver d’une sottise cette Séparation, notre
péché
, contre laquelle toute l’œuvre de Claudel se soulève à l’appel de la
122
t d’attribuer, par manière de symbole, le premier
péché
qualifié contre la mesure latine. C’est Pétrarque qui, le premier, dé
123
erreurs que je viens de décrire. C’est un certain
péché
contre l’esprit que je redoute, et non point un certain système de ré
124
là son contresens, non pas comme une histoire du
péché
et des actes rédempteurs, mais au contraire comme une glorification d
125
ietzsche. De même que toute conscience réelle du
péché
suppose une action de la grâce, la conscience d’une démission suppose
126
ucherons enfin le vrai tragique, qui est celui du
péché
et de la foi. L’extrémisme théâtral et non sérieux qui excite aujourd
127
humaine en général : toutes les deux relèvent du
péché
, c’est-à-dire de la chute originelle, qui sépara la pensée de l’homme
128
n fait à détruire aussitôt qu’on le reconnaît. Le
péché
abstracteur corrompt de part et d’autre les éléments qu’il désunit, m
129
eut, dans l’instant qu’il est donné, combattre ce
péché
qui, sitôt après, reparaît. C’est à de tels instants que nous devons
130
d’assumer dans une prise unique tout ce que notre
péché
sépare ; méfiance active à l’égard des habitudes et mécanismes inhuma
131
sage. L’ascèse chrétienne est une lutte contre le
péché
même, en son principe, lutte qui se sait sans fin dans cette vie, et
132
antihumaine toute lutte contre certains effets du
péché
, qui ne serait pas une lutte contre son principe même. Par exemple, t
133
nde où l’égoïsme ne règne plus seulement comme un
péché
, mais comme une vertu glorifiée par la culture « distinguée », et cod
134
est dans la pensée même. C’est elle d’abord qui a
péché
. Mais de ce péché, dans lequel nous nous voyons plongés, nous ne pouv
135
même. C’est elle d’abord qui a péché. Mais de ce
péché
, dans lequel nous nous voyons plongés, nous ne pouvons donner qu’une
136
sante. La cause première nous échappe, puisque le
péché
, justement, c’est d’être séparé de notre origine absolue. Toucherait-
137
use permanente et actuelle de toute répétition du
péché
primitif, nous pouvons la nommer, la décrire. Ainsi, dans une certain
138
e de l’histoire, c’est la chute dans le temps. Le
péché
premier, le lâchage premier et irrattrapable de l’instant, c’est le r
139
t d’attribuer, par manière de symbole, le premier
péché
qualifié contre la mesure latine. C’est Pétrarque qui, le premier, dé
140
erreurs que je viens de décrire. C’est un certain
péché
contre l’esprit que je redoute, et non point un certain système de ré
141
là son contresens, non pas comme une histoire du
péché
et des actes rédempteurs, mais au contraire comme une glorification d
142
ietzsche. De même que toute conscience réelle du
péché
suppose une action de la grâce, la conscience d’une démission suppose
143
ucherons enfin le vrai tragique, qui est celui du
péché
et de la foi. L’extrémisme théâtral et non sérieux qui excite aujourd
144
humaine en général : toutes les deux relèvent du
péché
, c’est-à-dire de la chute originelle, qui sépara la pensée de l’homme
145
n fait à détruire aussitôt qu’on le reconnaît. Le
péché
abstracteur corrompt de part et d’autre les éléments qu’il désunit, m
146
eut, dans l’instant qu’il est donné, combattre ce
péché
qui, sitôt après, reparaît. C’est à de tels instants que nous devons
147
d’assumer dans une prise unique tout ce que notre
péché
sépare ; méfiance active à l’égard des habitudes et mécanismes inhuma
148
sage. L’ascèse chrétienne est une lutte contre le
péché
même, en son principe, lutte qui se sait sans fin dans cette vie, et
149
antihumaine toute lutte contre certains effets du
péché
, qui ne serait pas une lutte contre son principe même. Par exemple, t
150
nde où l’égoïsme ne règne plus seulement comme un
péché
, mais comme une vertu glorifiée par la culture « distinguée », et cod
151
st dans la pensée même : c’est elle d’abord qui a
péché
. Mais du péché dans lequel nous nous voyons plongés, nous ne pouvons
152
ée même : c’est elle d’abord qui a péché. Mais du
péché
dans lequel nous nous voyons plongés, nous ne pouvons donner qu’une d
153
sante. La cause première nous échappe, puisque le
péché
, justement, c’est d’être séparé de notre origine absolue. Toucherait-
154
use permanente et actuelle de toute répétition du
péché
primitif, nous pouvons la nommer, la décrire. Ainsi, dans une certain
155
e de l’histoire, c’est la chute dans le temps. Le
péché
premier, le lâchage premier et irrattrapable de l’instant, c’est le r
156
’avons aucune liberté, par nous-mêmes, dans notre
péché
. Et, à l’inverse, il faut oser descendre jusqu’au fond de la connaiss
157
ser descendre jusqu’au fond de la connaissance du
péché
pour voir qu’il n’y a de liberté possible que dans la grâce que Dieu
158
nature, et comme telle, ne désire vraiment que le
péché
. La liberté n’est pas dans l’homme, mais dans l’acte par lequel Dieu
159
pérée, de pur amour, rompt le charme forgé par le
péché
. Au symbole de l’anneau volé, maintenant privé de son pouvoir maléfiq
160
e », ce serait trahir notre mission, ce serait le
péché
même d’idolâtrie qui consiste dans son principe à adorer les instrume
161
u respect humain, nous jette dans le grand jeu du
péché
et de la grâce, et se confond avec la Charité. Imaginer, à ce degré,
162
mouvement du chrétien (qui est sa lutte contre le
péché
) les plus frappantes analogies ? Sur ce plan seul, il m’apparaît qu’u
163
issance d’une corruption fondamentale, qui est le
péché
originel. Il s’ensuit que pour le marxiste, aussi bien que pour le ch
164
ine et le but de sa vie : il connaît dès lors son
péché
, tout ce qui l’écartait de sa voie. Mais il se connaît du même coup r
165
homme, qui était son roi, et qui a trahi. Et tout
péché
individuel répète et aggrave cette faute. Ainsi : conscience du péché
166
ète et aggrave cette faute. Ainsi : conscience du
péché
, connaissance de la fin et de l’origine, obligation d’agir pour rache
167
si je connais mon salut, je ne puis supporter mon
péché
et ses effets dans le monde réel où vivent les hommes — où meurent le
168
à l’existence, tout le malheur dont en vérité le
péché
de chacun est responsable. L’observation est juste ; elle est insuffi
169
membre d’un corps qui porte toutes les marques du
péché
. Il est alors en face du monde, et au nom même de sa foi, dans la pos
170
917), il faudrait que l’homme soit délivré de son
péché
, « changé », sorti du plan, précisément, où le marxisme le maintient.
171
e transformation sociale ? La mort physique et le
péché
. Mais aussi : la qualité, la fonction créatrice de l’esprit. En somme
172
ction spirituelle (créatrice), et la pesanteur du
péché
. Tandis qu’à l’inverse, on ne saurait établir que la sécularisation d
173
loi de Moïse maintenait le peuple juif, malgré le
péché
, dans une économie provisoirement vivable et propre à entretenir l’at
174
’avons aucune liberté, par nous-mêmes, dans notre
péché
. Et à l’inverse, il faut oser descendre jusqu’au fond de la connaissa
175
ser descendre jusqu’au fond de la connaissance du
péché
pour voir qu’il n’y a de liberté possible que dans la grâce que Dieu
176
me tel que le voient les yeux de la foi : dans le
péché
où Dieu le cherche et où la grâce vient le trouver, — presque toujour
177
lège de plus en plus dangereux de reconnaître les
péchés
du parti que nous adoptons. Car je vois que tous les partis sont, dan
178
le Cosmos dans sa loi primitive, troublée par le
péché
? La volonté chrétienne de transformer le pécheur dans son âme et dan
179
obriété. Les mariés ne sont pas des saints, et le
péché
n’est pas comme une erreur à laquelle on renoncerait un beau jour pou
180
nt pas en tant qu’Éros sublimé. Éros n’est pas le
péché
; le péché, c’est la sublimation d’Éros. » 98. Comme le croira cepen
181
ant qu’Éros sublimé. Éros n’est pas le péché ; le
péché
, c’est la sublimation d’Éros. » 98. Comme le croira cependant Novali
182
copie le plan général : Décalogue, confession des
péchés
, promesses de grâce, credo. Mais au lieu d’une Loi sainte et dont les
183
tianisme : les obscènes contes juifs, le dogme du
péché
originel (né de la volonté de domination mondiale des juifs) ; le dua
184
ée vers le pardon, le futur éternel, le rachat du
péché
d’origine ? Ce n’est pas un conflit accidentel, c’est encore moins un
185
ompte des données concrètes du christianisme : le
péché
, le salut, le drame de la révolte et de l’amour. Mais elle spécule vo
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raire du doute intellectuel, mais le contraire du
péché
, lequel n’est nullement une erreur morale, mais un état de révolte ac
187
. Je crains bien qu’au contraire le mouvement ait
péché
par défaut de radicalisme dans sa critique négative. Mon expérience
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jusqu’à y englober tout l’univers, atteint par le
péché
originel : « Sous quelque angle qu’on veuille l’examiner, l’homme tro
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cosmos à l’état adamique, d’effacer les traces du
péché
, de retrouver les noms réels et les « signatures » primitives dans le
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e n’est pas là, précisément la solidarité dans le
péché
, l’irrémédiable « consonance » dont un miracle seul peut nous sauver,
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tre les corps dans la forêt ? Les amants ont déjà
péché
; ils refusent de se repentir, à ce moment-là ; enfin ils ne prévoien
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est pour se confesser. Mais au lieu d’avouer leur
péché
et de demander l’absolution, ils s’efforcent de démontrer qu’ils n’on
193
ils aiment, mais ils ne s’aiment point ; ils ont
péché
, mais ils ne peuvent s’en repentir, puisqu’ils ne sont pas responsabl
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effets. Elle est proscrite par l’Église comme un
péché
; par la raison comme un excès morbide. On ne pourra donc l’admirer q
195
° elles ne sont pas toujours observées : ainsi le
péché
consommé dès que les amants ont bu le philtre est un péché aux yeux d
196
sommé dès que les amants ont bu le philtre est un
péché
aux yeux de l’amour courtois non moins qu’aux yeux de la morale chrét
197
our : elle veut le tuer. — Navigation et philtre,
péché
consommé ; Iseut livrée. — Tristan banni de la cour. Rendez-vous sous
198
, c’est un amour heureux — malgré les entraves du
péché
— puisqu’il connaît dès ici-bas, dans l’obéissance, la plénitude de s
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s sur la terre. » Et ton sort se joue ici-bas. Le
péché
n’est pas d’être né, mais d’avoir perdu Dieu en devenant autonome. Or
200
it être l’auteur du monde, de ses ténèbres, et du
péché
qui nous enserre. Sa création première, encore informe, a été achevée
201
aint de quitter son corps par désespoir, « mortel
péché
», enfin, c’est qu’il ignore encore à quoi lui peut servir De laisse
202
la plus précise : « Si Marie eût été conçue sans
péché
, elle n’aurait pas eu besoin d’être rachetée par Jésus-Christ. » Le c
203
: assez, ma langue ! Car trop parler est pis que
péché
mortel. Or nous avons de ce même Raimbaut d’Orange d’admirables poèm
204
a si facilement, car il représentait justement le
péché
que vous veniez de commettre.78 » Libre après cela aux historiens de
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départ de Lancelot — comme de Tristan — c’est le
péché
contre l’amour courtois, la possession physique d’une femme réelle, l
206
iel de cet amour n’est pas seulement la rançon du
péché
. L’ascèse qui rachètera la faute commise, doit aussi et surtout déliv
207
ieu de rédemption des créatures dénaturées par le
péché
. « Toutes les créatures passent de leur vie à leur être. Toutes les c
208
x part du drame de la séparation instituée par le
péché
entre l’homme et son Créateur ; tout aboutit à des instants de commun
209
onc la vraie nature de ce qu’ils tiennent pour le
péché
, ils courent le risque de s’y perdre sans retour au moment même qu’il
210
érature On reconnaîtra maintenant ce qu’est le
péché
ou comment procède le péché. C’est lorsque la volonté humaine se sépa
211
intenant ce qu’est le péché ou comment procède le
péché
. C’est lorsque la volonté humaine se sépare de Dieu pour être une vol
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purger de notre mauvais désir, de la sensualité,
péché
majeur. Et Fludd, son maître en occultisme, enseignait que la lumière
213
e séparation et quelque obstacle : la société, le
péché
, la vertu, notre corps, notre moi distinct. Et de là vient l’ardeur d
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istan, lui, se voit libéré du jeu des règles, des
péchés
et des vertus, par la grâce d’une vertu qui transcende le monde de la
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péchons jusqu’à détruire les derniers charmes du
péché
. Au lieu de négliger l’objet, détruisons-le par des tortures d’où nou
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iennent à l’essence même du mythe. De même que le
péché
du premier homme, et de chaque homme, introduit dans le monde le temp
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innocence bestiale nous guérira de votre goût du
péché
, cette maladie de l’instinct génésique. Ce que vous appelez morale, c
218
e jargon de notre siècle, ce que l’Église appelle
péché
originel, cela désigne la perte irrémédiable du contact immédiat avec
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chose, il sait qu’il est une autre délivrance du
péché
. Et voici que l’Éros à son tour se voit relevé de sa fonction mortell
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le Cosmos dans sa loi primitive, troublée par le
péché
? La volonté chrétienne de transformer le pécheur dans son âme et dan
221
obriété. Les mariés ne sont pas des saints, et le
péché
n’est pas comme une erreur à laquelle on renoncerait un beau jour pou
222
nt pas en tant qu’Éros sublimé. Éros n’est pas le
péché
; le péché c’est la sublimation d’Éros. 201. Comme le croira cependa
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ant qu’Éros sublimé. Éros n’est pas le péché ; le
péché
c’est la sublimation d’Éros. 201. Comme le croira cependant Novalis,
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ultivé, — et non pas méprisé ou condamné comme un
péché
envers l’État. Il m’a semblé que cette petite morale du loisir ne ser
225
ui se convertit se voit d’une part racheté de son
péché
; et d’autre part, il reçoit une mission nouvelle, une vocation. Il d
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ée vers le pardon, le futur éternel, le rachat du
péché
d’origine ? À nous maintenant de rester vigilants, exigeants et vigil
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ne se fourvoie. 2. Tant plus nombreux Sont nos
péchés
Qu’étoiles dans les cieux Tous nos péchés Par la Mort-Dieu Tu les a r
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ont nos péchés Qu’étoiles dans les cieux Tous nos
péchés
Par la Mort-Dieu Tu les a rachetés. Courage, frères Marchons encore
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tre les corps dans la forêt ? Les amants ont déjà
péché
; ils refusent de se repentir, à ce moment-là ; enfin ils ne prévoien
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est pour se confesser. Mais au lieu d’avouer leur
péché
et de demander l’absolution, ils s’efforcent de démontrer qu’ils n’on
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ils aiment, mais ils ne s’aiment point ; ils ont
péché
, mais ils ne peuvent s’en repentir, puisqu’ils ne sont pas responsabl
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effets. Elle est proscrite par l’Église comme un
péché
; par la raison comme un excès morbide. On ne pourra donc l’admirer q
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° elles ne sont pas toujours observées : ainsi le
péché
consommé dès que les amants ont bu le philtre est un péché aux yeux d
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sommé dès que les amants ont bu le philtre est un
péché
aux yeux de l’amour courtois non moins qu’aux yeux de la morale chrét
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our : elle veut le tuer. — Navigation et philtre,
péché
consommé ; Iseut livrée. — Tristan banni de la cour. Rendez-vous sous
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, c’est un amour heureux — malgré les entraves du
péché
— puisqu’il connaît dès ici-bas, dans l’obéissance, la plénitude de s
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s sur la terre. » Et ton sort se joue ici-bas. Le
péché
n’est pas d’être né, mais d’avoir perdu Dieu en devenant autonome. Or
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ait être l’auteur du monde, de ses ténèbres et du
péché
qui nous enserre. Sa création première dans l’ordre spirituel, puis a
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aint de quitter son corps par désespoir, « mortel
péché
», enfin, c’est qu’il ignore encore à quoi lui peut servir D
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: assez, ma langue ! Car trop parler est pis que
péché
mortel. Or nous avons de ce même Raimbaut d’Orange d’admirables poème
241
saurait engager le salut de son âme : « Point de
péché
au-dessous du nombril ! » précise un évêque dualiste, excusant ainsi
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la plus précise : « Si Marie eût été conçue sans
péché
, elle n’aurait pas eu besoin d’être rachetée par Jésus-Christ. » Le c
243
uel ascétisme, symbolise l’état par excellence du
péché
et de la mort : l’acte sexuel80. » Mais l’acte est toujours décrit co
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rhétorique courtoise et son système de vertus, de
péchés
, de louanges et d’interdits, demeure un fait patent : il suffit de li
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a si facilement, car il représentait justement le
péché
que vous veniez de commettre91. » Libre après cela aux historiens de
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départ de Lancelot — comme de Tristan — c’est le
péché
contre l’amour courtois, la possession physique d’une femme réelle, l
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céder à la sensualité purement physique, voilà le
péché
suprême, originel, dans une vision cathare du monde. Aimer de passion
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iel de cet amour n’est pas seulement la rançon du
péché
. L’ascèse qui rachètera la faute commise doit aussi et surtout délivr
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ieu de rédemption des créatures dénaturées par le
péché
. « Toutes les créatures passent de leur vie à leur être. Toutes les c
250
x part du drame de la séparation instituée par le
péché
entre l’homme et son Créateur ; tout aboutit à des instants de commun
251
onc la vraie nature de ce qu’ils tiennent pour le
péché
, ils courent le risque de s’y perdre sans retour au moment même qu’il