1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 ntherlant répondra : non, car la faiblesse est le péché capital pour le sportif. Or c’est la faiblesse « qui fait lever la ha
2 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Jean Jouve, Paulina 1880 (avril 1926)
2 nce et l’embrasement de la passion de Paulina. Le Péché  ; le Couvent ; la rechute et le crime ; et l’étrange apaisement d’une
3 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
3 tis qui posent un critique d’art diplômé. Premier péché contre l’histoire : au seuil d’un article consacré aux jeunes artiste
4 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
4 r leurs instables certitudes, et qui nous font un péché de notre acceptation des réalités spirituelles parce qu’elles trouble
5 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Adieu au lecteur (juillet 1927)
5 pas ajouter à cette lourde charge le poids de nos péchés . Ils sont bien nôtres. Et nous y tenons, ah ! comme nous y tenons !
6 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 6. La trahison de l’instruction publique
6 contre la civilisation. Elle ne croit plus qu’au péché contre les lois sociales, eh bien ! elle apprendra que le seul péché
7 is sociales, eh bien ! elle apprendra que le seul péché qui n’a pas de pardon c’est le péché contre l’Esprit. Aujourd’hui qu’
8 que le seul péché qui n’a pas de pardon c’est le péché contre l’Esprit. Aujourd’hui qu’il suffit d’un peu de bon sens et d’i
7 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 6. La trahison de l’instruction publique
9 contre la civilisation. Elle ne croit plus qu’au péché contre les lois sociales, eh bien ! elle apprendra que le seul péché
10 is sociales, eh bien ! elle apprendra que le seul péché qui n’a pas de pardon, c’est le péché contre l’Esprit. Aujourd’hui qu
11 que le seul péché qui n’a pas de pardon, c’est le péché contre l’Esprit. Aujourd’hui qu’il suffit d’un peu de bon sens et d’i
8 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
12 sent bien que poursuivre est une sorte d’enivrant péché . — Nous aurions une maison dans ce désert aux formes tendres et déjà
9 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
13 isme en connaît un, depuis toujours : il le nomme péché .) Tous les modèles que l’homme se propose ont ceci d’insuffisant : qu
10 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
14 rielle du monde où nous vivons. C’est un terrible péché du christianisme européen, que d’avoir pratiquement abandonné à une d
15 s, tout était surprenant, même le sang caillé, le péché et le cœur souillé, tout était étonnement. Il acceptait tout. Il déci
11 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)
16 et coupable. Il est donc possible de dire que le péché est la mesure du démesuré, et que pour le chrétien il n’est pas d’aut
17 andeur ». Ainsi le chrétien existe en tant que le péché crée une tension entre lui et Dieu. Mais le péché ne devient réalité
18 péché crée une tension entre lui et Dieu. Mais le péché ne devient réalité que pour le converti ; c’est donc la conversion qu
19 retrouve pas de loi interne et de tension par le péché , il n’est plus qu’un être sans destinée, un « indiscret ». « Sa subst
20 ssner et son maître c’est leur vision tragique du péché . Le Lépreux, journal apocryphe de l’empereur Alexandre Ier de Russie,
12 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
21 fus ou ignorance des catégories de la grâce et du péché  ; un certain ascétisme de la forme, mais jamais rien d’explicitement
22 t-à-dire, qu’elle récusait la grâce autant que le péché . La censure moraliste est avant tout peureuse. Elle « craint » la vér
23 nt les plus grandes, par le sentiment tragique du péché et de la grâce souveraine. C’est cela qui donne aux romans de Dostoïe
13 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
24 Dostoïevski, dont on peut dire qu’il pensait par péchés et remords. Ainsi pensèrent tous ceux dont l’œuvre détermine en nous
14 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
25 paroles comme « Si ton œil te fait tomber dans le péché , arrache-le et jette-le loin de toi ». Mais Rimbaud est d’une autre t
26 nait ses faiblesses pour des erreurs, non pour le péché , et d’autre part un orgueil assumé, puis renié avec la même violence,
15 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
27 fait défaut à ce génie, c’est le sens tragique du péché . Car c’est bien dans le sens du péché que gît l’irréductible, c’est-à
28 tragique du péché. Car c’est bien dans le sens du péché que gît l’irréductible, c’est-à-dire le tragique essentiel de notre c
29 eutralité du monde vis-à-vis de Dieu — à cause du péché . La réalité visible du péché entraîne la considération de la grâce. E
30 de Dieu — à cause du péché. La réalité visible du péché entraîne la considération de la grâce. Et c’est en quoi la transcenda
31 avoir négligées ou niées : le scandale divin, le péché radical. Mais un homme de l’envergure de Goethe, s’il ne peut être un
16 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
32 chapperont pas. Car celui qui refuse de penser le péché , refuse d’envisager l’ultime et le plus « grossier » des dangers inhé
17 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Éloge de l’imprudence, par Marcel Jouhandeau (septembre 1932)
33 question de bien, de mal, de vice et de vertu, de péché même, parfois, quels sont les écrivains capables de déclarer leurs ré
34 ut ensemble les catégories du bien et du mal : le péché . Le contraire d’un péché, c’est-à-dire ce qui le supprime, ce n’est p
35 s du bien et du mal : le péché. Le contraire d’un péché , c’est-à-dire ce qui le supprime, ce n’est pas une vertu, mais le par
36 mme le vice naît de la loi et s’y réfère. Mais le péché naît où meurt la foi, et meurt là où vit la foi. Au bien vulgaire des
37 l comme donnée immédiate ; puis le bien ; puis le péché et le pardon. Et la grâce est déjà dans l’œil qui sait voir le péché
38 Et la grâce est déjà dans l’œil qui sait voir le péché au sein du mal et du bien à la fois. « Mal » ou « péché » — le débat
39 au sein du mal et du bien à la fois. « Mal » ou «  péché  » — le débat se ramène sur cette page, à une question de vocabulaire.
18 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
40 ir et lui fournisse un équilibre durable, dont le péché forme sans doute l’une des composantes ; soit qu’il refuse comme le m
41 u martyre, à l’« agonie » entre la Promesse et le péché , entre la foi et ce qui nous paraît la « défier ». Que faire donc ? B
19 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
42 y a une contrepartie. Celui que hante le sens du péché — c’est-à-dire de la réalité humaine — celui-là résiste rarement à la
43 là résiste rarement à la tentation de cultiver le péché . Car de la sorte, il s’imagine que réalité spirituelle sera plus vive
44 Calcul faux, comme tous les calculs de l’âme : le péché n’est réel que pour celui qui veut s’en arracher. Toute délectation d
20 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
45 sent bien que poursuivre est une sorte d’enivrant péché . — Nous aurions une maison dans ce désert aux formes tendres et déjà
21 1932, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La pluie et le beau temps (Dialogue dans une tête) (1932)
46 chauffe. Parce qu’elle se tient là « vêtue de son péché  », — comme une courtisane. Mais vous n’êtes qu’une petite fille.20
22 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
47 y a une contrepartie. Celui que hante le sens du péché — c’est-à-dire de la réalité humaine — celui-là résiste rarement à la
48 là résiste rarement à la tentation de cultiver le péché . Car de la sorte, il s’imagine que sa réalité spirituelle sera plus v
49 Calcul faux, comme tous les calculs de l’âme : le péché n’est réel que pour celui qui veut s’en arracher. Toute délectation d
23 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
50 sent bien que poursuivre est une sorte d’enivrant péché . — Nous aurions une maison dans ce désert aux formes tendres et déjà
24 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — I
51 lettres de tuiles blanches : êtes-vous sauvés du péché  ? Tout de suite les questions personnelles, et ce besoin de réformer
25 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
52 a perdu la seule force qui le dominait. « Car le péché n’est pas le dérèglement de la chair et du sang, mais le consentement
26 1933, Le Semeur, articles (1933–1949). Humanisme et christianisme (mars 1933)
53 de Dieu sa source, — et c’est en quoi consiste le péché « originel » — il en résulte qu’il ne peut plus se connaître entièrem
54 ion, à priori fondamentale : l’humanisme c’est le péché même, si l’on peut définir le péché par la volonté, naturelle à l’hom
55 isme c’est le péché même, si l’on peut définir le péché par la volonté, naturelle à l’homme, d’agir pour soi, et non pour Die
27 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Poésie dialectique (juillet 1933)
56 ou Fils. hymne à dieu le père Pardonneras-tu ce péché où j’ai pris naissance, Ce péché mien, bien qu’avant moi commis ? Par
57 ardonneras-tu ce péché où j’ai pris naissance, Ce péché mien, bien qu’avant moi commis ? Pardonneras-tu ces péchés dont je su
58 en, bien qu’avant moi commis ? Pardonneras-tu ces péchés dont je suis le cours Et suis encore le cours, bien que je les déplor
59 as rien fini Car il y a plus. Pardonneras-tu ce péché par lequel j’entraînai D’autres pécheurs, faisant de mon péché leur p
60 uel j’entraînai D’autres pécheurs, faisant de mon péché leur porte ? Pardonneras-tu ce péché que j’ai fui Un an ou deux, où v
61 isant de mon péché leur porte ? Pardonneras-tu ce péché que j’ai fui Un an ou deux, où vingt ans j’ai croupi ? Quand tu auras
62 tu n’auras rien fini, Car il y a plus. J’ai un péché de peur : mourrai-je sur la rive Lorsque mon dernier fil aura été fil
28 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
63 s qu’ils ne tiendraient plus réellement compte du péché ni de la grâce. Et le symbole de cette passivité, proclamé par la Ren
29 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Quelques œuvres et une biographie de Kierkegaard (26 mai 1934)
64 e La Maladie mortelle, et cette maladie, c’est le péché . L’impitoyable maîtrise que Kierkegaard apporte dans l’analyse psycho
65 les formes qu’il revête, du spleen banal jusqu’au péché contre l’esprit, jusqu’au refus d’être sauvé, il y a toujours une rév
30 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
66 mes au monde comme n’étant pas du monde ; dans le péché , mais comme ayant reçu la promesse d’être sauvés de son empire. L’act
31 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le mouvement des groupes — Kagawa (4 août 1934)
67 d’homme à homme, dans la confession mutuelle des péchés et le « partage » (sharing) des grâces reçues, il sait qu’on ne peut
32 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
68 e, l’existence ; et c’est la maladie mortelle (le péché )54. L’homme naturel a beau dénombrer tout l’horrible, et tout épuiser
69 e. Mais sais-tu bien de quoi tu souffres ? De ton péché ou de celui des autres ? Comique amer et infini de ce « croyant » qui
70 e croit le Réel et qui pourtant n’est rien que le péché , mais le péché n’est-il pas notre réalité, notre réalité sans cesse m
71 et qui pourtant n’est rien que le péché, mais le péché n’est-il pas notre réalité, notre réalité sans cesse menacée par l’Es
72 à l’homme tel qu’il est, dans l’ordre même de son péché . Ainsi Maurras, lorsqu’il dénonce les mythes de l’hégélianisme social
33 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kasimir Edschmid, Destin allemand (octobre 1934)
73 ne, au sens de la dégradation humaine, au sens du péché concret de l’homme. Et qui rendent à notre jugement une rigueur qui s
34 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Au sujet d’un roman : Sara Alelia (3 novembre 1934)
74 tte femme n’est pas un ange ni une sainte. Elle a péché gravement, elle a touché le fond de la détresse humaine. C’est un vie
35 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
75 ais bien dans le sens d’une norme éthique, que le péché seul rend inopérante ; la bonté, par exemple, n’est rien si elle n’es
36 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Ni ange ni bête : ni gauche ni droite (Fondements théologiques d’une action politique)
76 mes au monde comme n’étant pas du monde ; dans le péché , mais comme ayant reçu la promesse d’être sauvés de son empire. L’act
37 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
77 u martyre, à l’« agonie » entre la Promesse et le péché , entre la foi et ce qui nous paraît la « défier ». ⁂ Que faire donc ?
38 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Note sur un certain humour
78 hec, si grand qu’il soit n’est rien, en regard du péché dont la foi nous délivre. ⁂ Tout enfin se ramène à ceci : quel est le
79 e. C’est un homme pour qui tout est accompli : le péché , et le salut en Christ. Voilà sa liberté : sa mort est derrière lui.
39 1934, Politique de la personne. Idoles — Comment rompre ?
80 a perdu la seule force qui le dominait. « Car le péché n’est pas le dérèglement de la chair et du sang, mais le consentement
40 1934, Politique de la personne. Idoles — Humanisme et christianisme
81 de Dieu sa source, — et c’est en quoi consiste le péché « originel » — il en résulte qu’il ne peut plus se connaître entièrem
82 on a priori, fondamentale : l’humanisme, c’est le péché même, si l’on peut définir le péché par la volonté, naturelle à l’hom
83 sme, c’est le péché même, si l’on peut définir le péché par la volonté, naturelle à l’homme, d’agir pour soi, et non pour Die
41 1934, Politique de la personne. Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
84 t les capitalistes. Il est purement symbolique du péché d’abord, de l’obéissance à Dieu ensuite. L’épitaphe laïque qu’on voit
42 1934, Politique de la personne. Idoles — Fascisme
85 Toute l’histoire des Prophètes lui apprend que le péché majeur est celui qui consiste à se servir de Dieu en le servant. L’op
43 1934, Articles divers (1932-1935). Carl Koch, Søren Kierkegaard (1934)
86 nt que chrétien sait que la vie de l’homme est au péché . Il sait aussi que le contraire du péché « ce n’est pas la vertu, mai
87 e est au péché. Il sait aussi que le contraire du péché « ce n’est pas la vertu, mais la foi ». C’est une étrange confusion q
44 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Ni ange ni bête : ni gauche ni droite, (Fondements théologiques d’une action politique)
88 mes au monde comme n’étant pas du monde ; dans le péché , mais comme ayant reçu la promesse d’être sauvés de son empire. L’act
45 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
89 u martyre, à l’« agonie » entre la Promesse et le péché , entre la foi et ce qui nous paraît la « défier ». ⁂ Que faire donc ?
46 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Note sur un certain humour
90 hec, si grand qu’il soit n’est rien, en regard du péché dont la foi nous délivre. ⁂ Tout enfin se ramène à ceci : quel est le
91 e. C’est un homme pour qui tout est accompli : le péché , et le salut en Christ. Voilà sa liberté : sa mort est derrière lui.
47 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Comment rompre ?
92 a perdu la seule force qui le dominait. « Car le péché n’est pas le dérèglement de la chair et du sang, mais le consentement
48 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Humanisme et christianisme
93 de Dieu sa source, — et c’est en quoi consiste le péché « originel » — il en résulte qu’il ne peut plus se connaître entièrem
94 on a priori, fondamentale : l’humanisme, c’est le péché même, si l’on peut définir le péché par la volonté, naturelle à l’hom
95 sme, c’est le péché même, si l’on peut définir le péché par la volonté, naturelle à l’homme, d’agir pour soi, et non pour Die
49 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
96 t les capitalistes. Il est purement symbolique du péché d’abord, de l’obéissance à Dieu ensuite. L’épitaphe laïque qu’on voit
50 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Fascisme
97 Toute l’histoire des Prophètes lui apprend que le péché majeur est celui qui consiste à se servir de Dieu en le servant. L’op
51 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Qu’est-ce que la politique ?
98 , et comme délivrée par l’État de l’oppression du péché originel, sombre invention « réactionnaire ». On s’exalte à qui mieux
52 1935, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notes en marge de Nietzsche (mars 1935)
99 La foi, qui donne à l’homme la vision réaliste du péché , crée la crise bien davantage qu’elle n’en résulte. Ce qui résulte in
100 fondement même du christianisme : l’opposition du péché et de la foi. « Je ne fais pas le bien que j’aime, mais je fais le ma
53 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
101 on et la forme visible de notre visage, il y a le péché , et les abîmes du temps. Dans le monde de la mesure idéale, qui est l
102 plus modestement, pour nous tous, hommes dont le péché rend le regard trouble et menteur, qu’il nous faut attacher nos yeux
103 importe d’en marquer le danger, disons plus : le péché , qui l’a stérilisée avant qu’elle eût développé tous les effets que l
54 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Les trois temps de la Parole (mai 1935)
104 n’y a pas une distance, mais une rupture — notre péché . Or, le péché, c’est notre pente naturelle. Et c’est elle, précisémen
105 distance, mais une rupture — notre péché. Or, le péché , c’est notre pente naturelle. Et c’est elle, précisément, qui nous po
106 religieuse « sentie et vécue ». Mais si c’est le péché qui nous sépare de Christ, pensons-nous rejoindre Jésus-Christ par le
107 r les artifices d’une pensée justement soumise au péché  ? D’autre part, il nous est impossible de nous arrêter de penser… Tel
55 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Soirée chez Nicodème (mai 1935)
108 ute notre humanité, plus ou moins consumée par le péché . Pourquoi donc Nicodème défend-il l’expérience ? Parce qu’il ne veut
56 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
109 ntage : ce sera tout ce que résume le seul mot de péché — tout ce qui s’oppose à la venue du règne de justice qu’il appelle.
110 lement contre des abus politiques, mais contre le péché , à travers ces abus. Le chrétien n’annonce pas seulement une justice
57 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
111 ups d’affirmations du bien prépondérantes. À tout péché miséricorde, dit le peuple, mais le pardon n’est pas l’oubli, il est
58 1935, Présence, articles (1932–1946). Autour de Nietzsche : petite note sur l’injustice (novembre 1935)
112 vangile, où ce mot signifie pardon, rémission des péchés et de la peine de mort qu’ils entraînent, c’est-à-dire, en un mot : J
59 1936, Articles divers (1936-1938). Forme et transformation, ou l’acte selon Kierkegaard (janvier 1936)
113 La forme du monde est durée, et c’est la forme du péché , du refus de l’instant éternel12, — le temps, la succession et le dés
114 s étranges et secrètes façons le temps est lié au péché , le pécheur seul le sait, dans l’instant de la foi, où par grâce il p
115 , vit d’acte en acte. Et son temps n’est plus son péché , mais on pourrait dire : sa patience. Car il se tient où Dieu l’a mis
60 1936, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Sur une page de Bossuet (ou Tradition et Révélation) (janvier 1936)
116 uoi le Christ a dû mourir pour triompher de notre péché , alors que la sagesse antique pouvait fournir l’amorce de si belles s
117 s réels, et pour relier rationnellement ce que le péché a séparé. Est-ce que je me trompe grossièrement ? Est-ce que la quest
61 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Kierkegaard en France (juin 1936)
118 at, c’est aussi que pour lui, le désespoir est le péché , la seule maladie vraiment mortelle, dont la foi seule, non la vertu,
62 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que la politique ? (juin 1936)
119 , et comme délivrée par l’État de l’oppression du péché originel, sombre invention « réactionnaire ». On s’exalte à qui mieux
63 1936, Esprit, articles (1932–1962). André Gide, Retour de l’URSS (décembre 1936)
120 ête, le dictateur. Gide voudrait ne pas croire au péché . Mais moi, je ne crois pas aux dieux. Pour nous, la révolution ne cré
64 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). L’Art poétique ou Qu’il faut penser avec les mains (décembre 1936)
121 it aggraver d’une sottise cette Séparation, notre péché , contre laquelle toute l’œuvre de Claudel se soulève à l’appel de la
65 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
122 t d’attribuer, par manière de symbole, le premier péché qualifié contre la mesure latine. C’est Pétrarque qui, le premier, dé
66 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
123 erreurs que je viens de décrire. C’est un certain péché contre l’esprit que je redoute, et non point un certain système de ré
124 là son contresens, non pas comme une histoire du péché et des actes rédempteurs, mais au contraire comme une glorification d
67 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
125 ietzsche. De même que toute conscience réelle du péché suppose une action de la grâce, la conscience d’une démission suppose
126 ucherons enfin le vrai tragique, qui est celui du péché et de la foi. L’extrémisme théâtral et non sérieux qui excite aujourd
127 humaine en général : toutes les deux relèvent du péché , c’est-à-dire de la chute originelle, qui sépara la pensée de l’homme
128 n fait à détruire aussitôt qu’on le reconnaît. Le péché abstracteur corrompt de part et d’autre les éléments qu’il désunit, m
129 eut, dans l’instant qu’il est donné, combattre ce péché qui, sitôt après, reparaît. C’est à de tels instants que nous devons
130 d’assumer dans une prise unique tout ce que notre péché sépare ; méfiance active à l’égard des habitudes et mécanismes inhuma
131 sage. L’ascèse chrétienne est une lutte contre le péché même, en son principe, lutte qui se sait sans fin dans cette vie, et
132 antihumaine toute lutte contre certains effets du péché , qui ne serait pas une lutte contre son principe même. Par exemple, t
133 nde où l’égoïsme ne règne plus seulement comme un péché , mais comme une vertu glorifiée par la culture « distinguée », et cod
134 est dans la pensée même. C’est elle d’abord qui a péché . Mais de ce péché, dans lequel nous nous voyons plongés, nous ne pouv
135 même. C’est elle d’abord qui a péché. Mais de ce péché , dans lequel nous nous voyons plongés, nous ne pouvons donner qu’une
136 sante. La cause première nous échappe, puisque le péché , justement, c’est d’être séparé de notre origine absolue. Toucherait-
137 use permanente et actuelle de toute répétition du péché primitif, nous pouvons la nommer, la décrire. Ainsi, dans une certain
138 e de l’histoire, c’est la chute dans le temps. Le péché premier, le lâchage premier et irrattrapable de l’instant, c’est le r
68 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
139 t d’attribuer, par manière de symbole, le premier péché qualifié contre la mesure latine. C’est Pétrarque qui, le premier, dé
69 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
140 erreurs que je viens de décrire. C’est un certain péché contre l’esprit que je redoute, et non point un certain système de ré
141 là son contresens, non pas comme une histoire du péché et des actes rédempteurs, mais au contraire comme une glorification d
70 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
142 ietzsche. De même que toute conscience réelle du péché suppose une action de la grâce, la conscience d’une démission suppose
143 ucherons enfin le vrai tragique, qui est celui du péché et de la foi. L’extrémisme théâtral et non sérieux qui excite aujourd
144 humaine en général : toutes les deux relèvent du péché , c’est-à-dire de la chute originelle, qui sépara la pensée de l’homme
145 n fait à détruire aussitôt qu’on le reconnaît. Le péché abstracteur corrompt de part et d’autre les éléments qu’il désunit, m
146 eut, dans l’instant qu’il est donné, combattre ce péché qui, sitôt après, reparaît. C’est à de tels instants que nous devons
147 d’assumer dans une prise unique tout ce que notre péché sépare ; méfiance active à l’égard des habitudes et mécanismes inhuma
148 sage. L’ascèse chrétienne est une lutte contre le péché même, en son principe, lutte qui se sait sans fin dans cette vie, et
149 antihumaine toute lutte contre certains effets du péché , qui ne serait pas une lutte contre son principe même. Par exemple, t
150 nde où l’égoïsme ne règne plus seulement comme un péché , mais comme une vertu glorifiée par la culture « distinguée », et cod
151 st dans la pensée même : c’est elle d’abord qui a péché . Mais du péché dans lequel nous nous voyons plongés, nous ne pouvons
152 ée même : c’est elle d’abord qui a péché. Mais du péché dans lequel nous nous voyons plongés, nous ne pouvons donner qu’une d
153 sante. La cause première nous échappe, puisque le péché , justement, c’est d’être séparé de notre origine absolue. Toucherait-
154 use permanente et actuelle de toute répétition du péché primitif, nous pouvons la nommer, la décrire. Ainsi, dans une certain
155 e de l’histoire, c’est la chute dans le temps. Le péché premier, le lâchage premier et irrattrapable de l’instant, c’est le r
71 1937, Foi et Vie, articles (1928–1977). Luther et la liberté (À propos du Traité du serf arbitre) (avril 1937)
156 ’avons aucune liberté, par nous-mêmes, dans notre péché . Et, à l’inverse, il faut oser descendre jusqu’au fond de la connaiss
157 ser descendre jusqu’au fond de la connaissance du péché pour voir qu’il n’y a de liberté possible que dans la grâce que Dieu
72 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Luther contre Érasme (19 juin 1937)
158 nature, et comme telle, ne désire vraiment que le péché . La liberté n’est pas dans l’homme, mais dans l’acte par lequel Dieu
73 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Selma Lagerlöf, conteur de légende (3 juillet 1937)
159 pérée, de pur amour, rompt le charme forgé par le péché . Au symbole de l’anneau volé, maintenant privé de son pouvoir maléfiq
74 1937, Esprit, articles (1932–1962). Neutralité oblige (octobre 1937)
160 e », ce serait trahir notre mission, ce serait le péché même d’idolâtrie qui consiste dans son principe à adorer les instrume
75 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Gösta Berling, par Selma Lagerlöf (novembre 1937)
161 u respect humain, nous jette dans le grand jeu du péché et de la grâce, et se confond avec la Charité. Imaginer, à ce degré,
76 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
162 mouvement du chrétien (qui est sa lutte contre le péché ) les plus frappantes analogies ? Sur ce plan seul, il m’apparaît qu’u
163 issance d’une corruption fondamentale, qui est le péché originel. Il s’ensuit que pour le marxiste, aussi bien que pour le ch
164 ine et le but de sa vie : il connaît dès lors son péché , tout ce qui l’écartait de sa voie. Mais il se connaît du même coup r
165 homme, qui était son roi, et qui a trahi. Et tout péché individuel répète et aggrave cette faute. Ainsi : conscience du péché
166 ète et aggrave cette faute. Ainsi : conscience du péché , connaissance de la fin et de l’origine, obligation d’agir pour rache
167 si je connais mon salut, je ne puis supporter mon péché et ses effets dans le monde réel où vivent les hommes — où meurent le
168 à l’existence, tout le malheur dont en vérité le péché de chacun est responsable. L’observation est juste ; elle est insuffi
169 membre d’un corps qui porte toutes les marques du péché . Il est alors en face du monde, et au nom même de sa foi, dans la pos
170 917), il faudrait que l’homme soit délivré de son péché , « changé », sorti du plan, précisément, où le marxisme le maintient.
171 e transformation sociale ? La mort physique et le péché . Mais aussi : la qualité, la fonction créatrice de l’esprit. En somme
172 ction spirituelle (créatrice), et la pesanteur du péché . Tandis qu’à l’inverse, on ne saurait établir que la sécularisation d
77 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
173 loi de Moïse maintenait le peuple juif, malgré le péché , dans une économie provisoirement vivable et propre à entretenir l’at
78 1937, Articles divers (1936-1938). Luther, Traité du serf arbitre (1937)
174 ’avons aucune liberté, par nous-mêmes, dans notre péché . Et à l’inverse, il faut oser descendre jusqu’au fond de la connaissa
175 ser descendre jusqu’au fond de la connaissance du péché pour voir qu’il n’y a de liberté possible que dans la grâce que Dieu
79 1938, Articles divers (1938-1940). Réponse à l’enquête « Littérature et christianisme » (20 novembre 1938)
176 me tel que le voient les yeux de la foi : dans le péché où Dieu le cherche et où la grâce vient le trouver, — presque toujour
80 1938, La Vie protestante, articles (1938–1978). Le temps des fanatiques (25 novembre 1938)
177 lège de plus en plus dangereux de reconnaître les péchés du parti que nous adoptons. Car je vois que tous les partis sont, dan
81 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
178 le Cosmos dans sa loi primitive, troublée par le péché  ? La volonté chrétienne de transformer le pécheur dans son âme et dan
179 obriété. Les mariés ne sont pas des saints, et le péché n’est pas comme une erreur à laquelle on renoncerait un beau jour pou
180 nt pas en tant qu’Éros sublimé. Éros n’est pas le péché  ; le péché, c’est la sublimation d’Éros. » 98. Comme le croira cepen
181 ant qu’Éros sublimé. Éros n’est pas le péché ; le péché , c’est la sublimation d’Éros. » 98. Comme le croira cependant Novali
82 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
182 copie le plan général : Décalogue, confession des péchés , promesses de grâce, credo. Mais au lieu d’une Loi sainte et dont les
83 1938, Journal d’Allemagne. Instruction spirituelle donnée aux étudiants hitlériens, (Extrait de lettre d’un étudiant allemand)
183 tianisme : les obscènes contes juifs, le dogme du péché originel (né de la volonté de domination mondiale des juifs) ; le dua
84 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). L’ère des religions (22 février 1939)
184 ée vers le pardon, le futur éternel, le rachat du péché d’origine ? Ce n’est pas un conflit accidentel, c’est encore moins un
85 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Propos sur la religion, par Alain (avril 1939)
185 ompte des données concrètes du christianisme : le péché , le salut, le drame de la révolte et de l’amour. Mais elle spécule vo
186 raire du doute intellectuel, mais le contraire du péché , lequel n’est nullement une erreur morale, mais un état de révolte ac
86 1939, Esprit, articles (1932–1962). D’une critique stérile (mai 1939)
187 . Je crains bien qu’au contraire le mouvement ait péché par défaut de radicalisme dans sa critique négative. Mon expérience
87 1939, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Âme romantique et le rêve (15 août 1939)
188 jusqu’à y englober tout l’univers, atteint par le péché originel : « Sous quelque angle qu’on veuille l’examiner, l’homme tro
88 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La Poésie scientifique en France au xvie siècle, par Albert-Marie Schmidt (septembre 1939)
189 cosmos à l’état adamique, d’effacer les traces du péché , de retrouver les noms réels et les « signatures » primitives dans le
89 1939, Esprit, articles (1932–1962). Autour de L’Amour et l’Occident (septembre 1939)
190 e n’est pas là, précisément la solidarité dans le péché , l’irrémédiable « consonance » dont un miracle seul peut nous sauver,
90 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
191 tre les corps dans la forêt ? Les amants ont déjà péché  ; ils refusent de se repentir, à ce moment-là ; enfin ils ne prévoien
192 est pour se confesser. Mais au lieu d’avouer leur péché et de demander l’absolution, ils s’efforcent de démontrer qu’ils n’on
193 ils aiment, mais ils ne s’aiment point ; ils ont péché , mais ils ne peuvent s’en repentir, puisqu’ils ne sont pas responsabl
194 effets. Elle est proscrite par l’Église comme un péché  ; par la raison comme un excès morbide. On ne pourra donc l’admirer q
195 ° elles ne sont pas toujours observées : ainsi le péché consommé dès que les amants ont bu le philtre est un péché aux yeux d
196 sommé dès que les amants ont bu le philtre est un péché aux yeux de l’amour courtois non moins qu’aux yeux de la morale chrét
197 our : elle veut le tuer. — Navigation et philtre, péché consommé ; Iseut livrée. — Tristan banni de la cour. Rendez-vous sous
91 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
198 , c’est un amour heureux — malgré les entraves du péché  — puisqu’il connaît dès ici-bas, dans l’obéissance, la plénitude de s
199 s sur la terre. » Et ton sort se joue ici-bas. Le péché n’est pas d’être né, mais d’avoir perdu Dieu en devenant autonome. Or
200 it être l’auteur du monde, de ses ténèbres, et du péché qui nous enserre. Sa création première, encore informe, a été achevée
201 aint de quitter son corps par désespoir, « mortel péché  », enfin, c’est qu’il ignore encore à quoi lui peut servir De laisse
202 la plus précise : « Si Marie eût été conçue sans péché , elle n’aurait pas eu besoin d’être rachetée par Jésus-Christ. » Le c
203  : assez, ma langue ! Car trop parler est pis que péché mortel. Or nous avons de ce même Raimbaut d’Orange d’admirables poèm
204 a si facilement, car il représentait justement le péché que vous veniez de commettre.78 » Libre après cela aux historiens de
205 départ de Lancelot — comme de Tristan — c’est le péché contre l’amour courtois, la possession physique d’une femme réelle, l
92 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
206 iel de cet amour n’est pas seulement la rançon du péché . L’ascèse qui rachètera la faute commise, doit aussi et surtout déliv
207 ieu de rédemption des créatures dénaturées par le péché . « Toutes les créatures passent de leur vie à leur être. Toutes les c
208 x part du drame de la séparation instituée par le péché entre l’homme et son Créateur ; tout aboutit à des instants de commun
209 onc la vraie nature de ce qu’ils tiennent pour le péché , ils courent le risque de s’y perdre sans retour au moment même qu’il
93 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
210 érature On reconnaîtra maintenant ce qu’est le péché ou comment procède le péché. C’est lorsque la volonté humaine se sépa
211 intenant ce qu’est le péché ou comment procède le péché . C’est lorsque la volonté humaine se sépare de Dieu pour être une vol
212 purger de notre mauvais désir, de la sensualité, péché majeur. Et Fludd, son maître en occultisme, enseignait que la lumière
213 e séparation et quelque obstacle : la société, le péché , la vertu, notre corps, notre moi distinct. Et de là vient l’ardeur d
214 istan, lui, se voit libéré du jeu des règles, des péchés et des vertus, par la grâce d’une vertu qui transcende le monde de la
215 péchons jusqu’à détruire les derniers charmes du péché . Au lieu de négliger l’objet, détruisons-le par des tortures d’où nou
216 iennent à l’essence même du mythe. De même que le péché du premier homme, et de chaque homme, introduit dans le monde le temp
217 innocence bestiale nous guérira de votre goût du péché , cette maladie de l’instinct génésique. Ce que vous appelez morale, c
218 e jargon de notre siècle, ce que l’Église appelle péché originel, cela désigne la perte irrémédiable du contact immédiat avec
94 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
219 chose, il sait qu’il est une autre délivrance du péché . Et voici que l’Éros à son tour se voit relevé de sa fonction mortell
220 le Cosmos dans sa loi primitive, troublée par le péché  ? La volonté chrétienne de transformer le pécheur dans son âme et dan
221 obriété. Les mariés ne sont pas des saints, et le péché n’est pas comme une erreur à laquelle on renoncerait un beau jour pou
222 nt pas en tant qu’Éros sublimé. Éros n’est pas le péché  ; le péché c’est la sublimation d’Éros. 201. Comme le croira cependa
223 ant qu’Éros sublimé. Éros n’est pas le péché ; le péché c’est la sublimation d’Éros. 201. Comme le croira cependant Novalis,
95 1939, Articles divers (1938-1940). Quel est le rôle de l’Université dans le pays ? (1939)
224 ultivé, — et non pas méprisé ou condamné comme un péché envers l’État. Il m’a semblé que cette petite morale du loisir ne ser
96 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
225 ui se convertit se voit d’une part racheté de son péché  ; et d’autre part, il reçoit une mission nouvelle, une vocation. Il d
226 ée vers le pardon, le futur éternel, le rachat du péché d’origine ? À nous maintenant de rester vigilants, exigeants et vigil
97 1939, Nicolas de Flue. ACTE II.
227 ne se fourvoie. 2. Tant plus nombreux Sont nos péchés Qu’étoiles dans les cieux Tous nos péchés Par la Mort-Dieu Tu les a r
228 ont nos péchés Qu’étoiles dans les cieux Tous nos péchés Par la Mort-Dieu Tu les a rachetés. Courage, frères Marchons encore
98 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
229 tre les corps dans la forêt ? Les amants ont déjà péché  ; ils refusent de se repentir, à ce moment-là ; enfin ils ne prévoien
230 est pour se confesser. Mais au lieu d’avouer leur péché et de demander l’absolution, ils s’efforcent de démontrer qu’ils n’on
231 ils aiment, mais ils ne s’aiment point ; ils ont péché , mais ils ne peuvent s’en repentir, puisqu’ils ne sont pas responsabl
232 effets. Elle est proscrite par l’Église comme un péché  ; par la raison comme un excès morbide. On ne pourra donc l’admirer q
233 ° elles ne sont pas toujours observées : ainsi le péché consommé dès que les amants ont bu le philtre est un péché aux yeux d
234 sommé dès que les amants ont bu le philtre est un péché aux yeux de l’amour courtois non moins qu’aux yeux de la morale chrét
235 our : elle veut le tuer. — Navigation et philtre, péché consommé ; Iseut livrée. — Tristan banni de la cour. Rendez-vous sous
99 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
236 , c’est un amour heureux — malgré les entraves du péché  — puisqu’il connaît dès ici-bas, dans l’obéissance, la plénitude de s
237 s sur la terre. » Et ton sort se joue ici-bas. Le péché n’est pas d’être né, mais d’avoir perdu Dieu en devenant autonome. Or
238 ait être l’auteur du monde, de ses ténèbres et du péché qui nous enserre. Sa création première dans l’ordre spirituel, puis a
239 aint de quitter son corps par désespoir, « mortel péché  », enfin, c’est qu’il ignore encore         à quoi lui peut servir D
240  : assez, ma langue ! Car trop parler est pis que péché mortel. Or nous avons de ce même Raimbaut d’Orange d’admirables poème
241 saurait engager le salut de son âme : « Point de péché au-dessous du nombril ! » précise un évêque dualiste, excusant ainsi
242 la plus précise : « Si Marie eût été conçue sans péché , elle n’aurait pas eu besoin d’être rachetée par Jésus-Christ. » Le c
243 uel ascétisme, symbolise l’état par excellence du péché et de la mort : l’acte sexuel80. » Mais l’acte est toujours décrit co
244 rhétorique courtoise et son système de vertus, de péchés , de louanges et d’interdits, demeure un fait patent : il suffit de li
245 a si facilement, car il représentait justement le péché que vous veniez de commettre91. » Libre après cela aux historiens de
246 départ de Lancelot — comme de Tristan — c’est le péché contre l’amour courtois, la possession physique d’une femme réelle, l
247 céder à la sensualité purement physique, voilà le péché suprême, originel, dans une vision cathare du monde. Aimer de passion
100 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
248 iel de cet amour n’est pas seulement la rançon du péché . L’ascèse qui rachètera la faute commise doit aussi et surtout délivr
249 ieu de rédemption des créatures dénaturées par le péché . « Toutes les créatures passent de leur vie à leur être. Toutes les c
250 x part du drame de la séparation instituée par le péché entre l’homme et son Créateur ; tout aboutit à des instants de commun
251 onc la vraie nature de ce qu’ils tiennent pour le péché , ils courent le risque de s’y perdre sans retour au moment même qu’il