1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 le corps en mouvement, c’est la domination de la raison sur ce corps qui est exaltante, et c’est cette domination qui est le
2 conduirait cette « éthique du sport » tempérée de raison . Ce qu’on en peut retenir, c’est la méthode, car je crois qu’elle ser
3 nes gens : celle-ci empêche les abus, mais celles- forment l’esprit. » M. de Montherlant illustre sa propre pensée de ce
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Chant funèbre pour les morts de Verdun (mars 1925)
4 de cette œuvre : je ne sais s’il faut en voir la raison dans la force de la personnalité révélée ou dans la noblesse de sa so
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Breton, Manifeste du surréalisme (juin 1925)
5 ensée en l’absence de tout contrôle exercé par la raison , en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale. » (p. 42). Le
6 très curieux poète s’il ne s’efforçait de donner raison aux 75 pages où il voulut nous persuader que tout poème doit être une
4 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Lucien Fabre, Le Tarramagnou (septembre 1925)
7 rues, il meurt en clamant la paix. M. Fabre avait les éléments d’un grand roman : autour d’un sujet de vaste envergure,
5 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Les Appels de l’Orient (septembre 1925)
8 les suffrages. Et chacun d’en tirer de nouvelles raisons de maudire l’Orient ou chercher la guérison de nos fièvres. Mais nous
6 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Otto Flake, Der Gute Weg (septembre 1925)
9 bstinément le « bon chemin » de la santé et de la raison . C’est à lui que va la sympathie de l’auteur et la nôtre. h. « Otto
7 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hugh Walpole, La Cité secrète (décembre 1925)
10 l’angle le plus éloigné du réduit, et se blottit , sur le sol, les yeux grands ouverts dans le vide, sans rien voir. A
8 1926, Articles divers (1924–1930). Conférence de René Guisan « Sur le Saint » (2 février 1926)
11 qu’un sens relatif pour nous protestants. Est-ce nous juger ? Les catholiques nous reprochent d’avoir méconnu l’élémen
9 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
12 et c’est plus que probable. Mais il en tirait une raison nouvelle de le condamner, et nous ne pouvons le suivre jusque-là : il
13 le condamner, et nous ne pouvons le suivre jusque-  : il est vain de dire qu’une époque s’est trompée, puisqu’elle seule
14 bout l’expérience3. Ingénieux équilibres entre la raison et les sens, entre le moi et le monde : l’ennui est venu avant l’épui
15 e le surréalisme, qui vomit le monde entier et la raison avec. « Révolution d’abord. Révolution toujours ». « Pour nous, le sa
16 nsion. — Mais je trouve en moi ordre et désordre, raison et folie, etc. Si je les cultive simultanément il est clair que les t
10 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Le Corbusier, Urbanisme (juin 1926)
17 umière ». Cristallisation d’un rêve de joie et de raison où de grandes ordonnances élèvent leur chant. Utopie ! Oui, si notre
11 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
18 ament lyrique d’une puissance contagieuse. Il y a de quoi faire oublier des défauts qui tueraient tout autre que lui. C
12 1926, Journal de Genève, articles (1926–1982). Le Dépaysement oriental (16 juillet 1926)
19 le plus beau don de l’Orient à l’Europe ? Il y a des pages d’un accent très noble et courageux mêlé, parfois, d’une ce
13 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jacques Spitz, La Croisière indécise (décembre 1926)
20 rtant l’on sourit : il faut bien croire qu’il y a un talent, charmant, glacé, spirituellement « poétique ». y. « Jacq
14 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, La Tentation de l’Occident (décembre 1926)
21 mpathiser avec son idéal de culture. Il n’y a pas deux points de vue irréductibles, du moins M. Malraux a fait parler s
15 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
22 aine de la littérature contemporaine. Cette sorte- de sincérité, on la nomme gratuité. Lafcadio poussant Fleurissoire « 
23 à approfondir — il était venu y chercher quelque raison de vivre, il voulait se voir le plus purement (« cette curiosité donn
24 le plus purement (« cette curiosité donnée comme raison d’une perpétuelle attente »), — ce que l’auteur découvre c’est ce « m
25 ndividu — en dehors du corps. Et ce ne sont point jeux d’idées et jongleries verbales. Regards au-dessus de l’amour ! V
16 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Avant-propos (décembre 1926)
26 us que jamais, nous semble-t-il, notre revue a sa raison d’être. La vie d’aujourd’hui, on le sait, nous oblige à nous affirmer
27 ences s’accusent : mais n’est-ce pas la meilleure raison pour nos aînés de chercher plus patiemment encore à nous comprendre e
17 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Conte métaphysique : L’individu atteint de strabisme (janvier 1927)
28 gions de chasse gardée du ci-devant soleil. C’est qu’Urbain, premier du nom dans sa famille, laquelle n’avait compté ju
18 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Montclar (février 1927)
29 u’il nous peint sont ici tant soit peu russes, et , gidiennes. Il se connaît assez pour savoir ce qui est en lui de l’ho
19 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
30 plaisir, comme on dit, sans doute parce que c’est que se nouent les douleurs les plus atrocement inutiles. La première
31 iée. Puis je vous ai revue, aux courses, et c’est que j’ai découvert que vous existiez en moi, à certain désagrément qu
20 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Orphée sans charme (février 1927)
32 d’un trait pur. Il semble que Cocteau ait réalisé exactement ce qu’il voulait. Et pourtant cette admirable machine ne m
21 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’autre œil (février 1927)
33 déjà meurtri, la suivaient en hurlant : « Bas-toi , bas-toi là ! »… Est-il plus atroce spectacle que celui d’une maîtres
34 , la suivaient en hurlant : « Bas-toi là, bas-toi  ! »… Est-il plus atroce spectacle que celui d’une maîtresse jadis bel
22 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Ô toi que j’eusse aimée… (mars 1927)
35 ision prestigieuse et désolée… M. Jaloux a trouvé un sujet qui convient admirablement à son art, où s’unissent aujourd’
36 ntiel, de ce qui détermine nos actes avant que la raison n’intervienne, mouvements de nos passions à nous-mêmes inavoués, rêve
37 stème de valeurs lyriques et sentimentales que la raison ignore ou tyrannise aveuglément, car « nous avons dressé notre orguei
38 ément, car « nous avons dressé notre orgueilleuse raison à nous tromper sur tout ce qui est profond en nous, et elle ne manque
39 me dans l’une des dernières phrases de Sylvie : «  était le bonheur, peut-être… »). Mais le ton reste si léger, spiritue
23 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)
40 chose, il faut transplanter. Max Jacob. Ce soir- , le programme comprenait : un film d’avant-guerre ; un film japonais 
41  ! lui dis-je, si seulement. » Mais tout de même, par exemple, où nous ne pouvons nous empêcher d’admirer l’utilisation
42 ’est le fait d’un art à sa maturité. Mais ce sont critiques de style. D’ores et déjà, il faut admirer dans les films de
24 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
43 rt. » Nulle part, pensais-je : le salut n’est pas , ou là, à Rome, à Athènes, à Moscou, dans cette doctrine, dans ces œu
44 ulle part, pensais-je : le salut n’est pas là, ou , à Rome, à Athènes, à Moscou, dans cette doctrine, dans ces œuvres, à
45 rencontre armé de l’appareil à frigorifier de sa raison , est destiné à dire des bêtises. Cf. certaines remarques — pas toutes
46 mai 1927. « Nous avons dressé notre orgueilleuse raison à nous tromper sur ce qu’il y a de profond en nous, et elle ne manque
47 « délires » les thèses rassurantes de la « saine raison  », sans se demander jamais si cela ne condamne pas et la santé et la
48 jamais si cela ne condamne pas et la santé et la raison . Il s’est trouvé des Maurras et autres « héritiers de la grande tradi
49 re. Vous tracez des frontières géographiques à la raison  ? Eh bien, c’est vous qui l’aurez voulu, mais tant pis, nous serons d
50 contre vos principes. Avec l’esprit contre votre raison . Et avec Aragon lorsqu’il vous crie : « À bas le clair génie français
51 dans leur langue et de crier rouge pour la simple raison qu’ils ont dit blanc ? Pensez-vous combattre cet esprit « bien frança
52 ième dimension. Aragon et les surréalistes auront raison même encore s’ils ont tort, envers et contre toutes les critiques qu’
25 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
53 de comique un peu bizarre qu’il glisse si souvent où on l’attend le moins. Conrad Meili apporte chez nous une inspirati
26 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Drieu la Rochelle, La Suite dans les idées (mai 1927)
54 à notre civilisation, — et je sais bien que c’est un des signes de sa décadence. Il y a du chirurgien chez ce soldat de
27 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
55 ’est pas prouvé par là que le potache n’ait point raison . Mais justement je n’éprouve aucun désir d’avoir raison. Je sens auss
56 . Mais justement je n’éprouve aucun désir d’avoir raison . Je sens aussi bien que vous ce que mes principes peuvent avoir de « 
28 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Conseils à la jeunesse (mai 1927)
57 trophie du sens critique sous toutes ses formes : raison , jugement, simple bon sens, et l’ignorance systématique, le mépris en
58 ns ces quelques effets, nous donnerions peut-être raison à M. Y. Z., qui, dans un petit article du Journal de Genève sur « L
59 puis, tenez ! ce fait surtout de la sacro-sainte Raison utilitaire au service des sacro-saints Principes au nom desquels tout
60 st un être inadmissible aujourd’hui. À plus forte raison , le satisfait artificiel. n. « Conseils à la jeunesse », Revue de B
29 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
61 is pour en faire des poèmes. Alors je cherche les raisons de votre indignation, quand il m’échappe une citation. Seraient-ce le
62 e française. Narcisse, personnage mythologique. —   ! [NdE] Le texte publié place également un appel de note plus bas dan
30 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Adieu au lecteur (juillet 1927)
63 sse = révolution Tous les malentendus viennent de . Nous sommes assez sages et assez fous pour ne pas en gémir et pour e
64 ut, un miracle. Et puis, ils ont des vieux un peu , du grand Arthur-Alfred-Albert au non moins grand Tanner. (On a fait
31 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Rainer Maria Rilke (décembre 1927)
65 lui-ci tend un merveilleux piège sentimental à la raison raisonnante. Et qu’il nous mène un peu plus loin que la sempiternelle
32 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
66 sans cesse aux questions qu’en moi-même posait ma raison effarée. L’étranger s’animait aussi : une fièvre faisait s’épanouir s
67 ard qui opère au commandement de la main. Ce soir- , une confiance me possédait, telle que je savais très clairement que
33 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
68 nnées. Mais peut-être est-il temps encore. Ici et , quelques cris s’élèvent dans le désert d’une époque déjà presque aba
69 s. Car cela va bien plus profond, cette tromperie- . Elle peut amener, en se généralisant, une sorte de suicide du genre
70 s ce que nous faisons et ne pensons pas assez aux raisons que nous avons de le faire. Tout notre système de concurrence, tout n
71 nts de technique. Il n’a pas senti qu’il touchait le nœud vital du problème moderne. D’ailleurs, les idées générales de
72 he de Ford : « Inutile, donc à détruire. » Ford a raison , une fois de plus. Pas de compromis possible de ce côté. Mais du nôtr
73 3. L’Illustration, 20 novembre 1926. 4. Ici et , la révolte perce : « Jugendbewegung » en Allemagne ; surréalisme en
34 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
74 ’avait jeté la première reconnaissance empêcha ma raison d’intervenir entre la réalité de ma vision et mon cerveau pris au déf
75 rends assez bien, ajouta-t-il, mais pour d’autres raisons qu’eux, probablement… À ce moment, comme nous traversions une rue sil
76 re flatteuse aux caprices redoutables. Cette nuit- nous rencontrâmes des anges au coin des ruelles, des oiseaux nous par
35 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Louis II de Bavière ou Hamlet-Roi (décembre 1928)
77 e Pourtalès de ce qu’il préfère parler d’illusion où nos psychiatres proposeraient de moins jolis mots ; mais ce n’est
36 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
78 est. C’est une autre manie de sa génération. Mais encore il se singularise : il n’écrit pas de livre pour y pourchasser
79 le lecteur par ruse jusqu’à la dernière page, et déclare froidement ne pas exister. Non : il a remarqué que l’époque p
80 ivresses l’ont envahi bruyamment, bâillonnent sa raison , l’empêchent de protester contre le miracle. Parmi tous ses mots fous
37 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Sherwood Anderson, Mon père et moi et Je suis un homme (janvier 1929)
81 couleur, de rêves, de visages, tandis que ç[à] et s’ouvrent des perspectives saisissantes sur l’époque. Anderson est av
82 sme, plein de verdeur et souvent d’amertume. Mais où d’autres placeraient le couplet humanitariste, lui s’en va dans un
83 moderne, ce monde de fous qui n’ont plus que leur raison , ce monde où l’on ne sait plus créer avec joie des formes belles, ce
38 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Souvenirs d’enfance et de jeunesse, par Philippe Godet (avril 1929)
84 anque de chair. Et de rêve. Est-ce qu’en ce temps- on ne se nourrissait vraiment que de petits mots d’esprit et de malic
39 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
85 maison, en attendant l’heure d’ouverture. Il y a une station de canots de louage où j’ai vite découvert un « Friedrich
40 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Rolland de Renéville, Rimbaud le voyant (août 1929)
86 mépris pour la révélation évangélique. Je ne vois que l’indice d’une confusion bien française, hélas. ba. « André Rol
41 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Julien Benda, La Fin de l’Éternel (novembre 1929)
87 sophiste en M. Benda, un polémiste qui joue de la raison ratiocinante tout comme si elle n’était pas le contraire de la Raison
88 tout comme si elle n’était pas le contraire de la Raison de Spinoza. Nul mieux que lui ne s’entend définir et classer choses e
42 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’ordre social. Le Libéralisme. L’inspiration (novembre 1929)
89 , mais sans espoir. Il lui écrivit, en sortant de , dans une crèmerie pleine de couples à la mode. Mais en écrivant il p
43 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Avant-propos
90 demment. Mais il y a les jérémiades et il y a les raisons . Hors le domaine de l’amour, où tout se confond miraculeusement, gémi
44 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
91 aire comprendre avec enthousiasme que ces vérités- n’ont aucune importance.) Quant à l’autre « évidence » que je viens d
45 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 2. Description du monstre
92 e sérieux, avec un P majuscule. On sent que c’est son affaire : Monsieur en un mot est M’sieu l’Instituteur. Signes par
46 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
93 e ma rancune, à seule fin de montrer pour quelles raisons j’ai entrepris de combattre l’instruction publique — on ne me contest
94 nstruction publique — on ne me contestera pas ces raisons puisqu’elles me sont absolument personnelles et qu’elles ont la valeu
95 n’a qu’une clairvoyance intéressée : mais celles- sont les plus vives. Enfin, je tiens à reconnaître qu’ici je ne cherc
96 par apprendre le résumé. D’ailleurs elle s’arrête . Les manuels ne correspondent à aucune réalité. Ils ne renferment rie
97 ’énormité de l’effort qu’on demande à ces petits. encore il y a une exagération absurde, une généralisation si schémati
98 r qu’il n’est que ridicule et mesquinerie. Il y a une préméditation de médiocrité que je ne puis m’empêcher de trouver
99 a force et l’originalité de leur jugement sont en raison inverse du nombre d’années d’instruction publique qu’ils ont subies.
100 tellement avec ceux du bon sens. Je m’en tiendrai , renonçant pour cette fois à démontrer, ce qui serait facile, qu’ils
101 s vous êtes, de ce fait, contre le régime. Il y a , dirait M. Prudhomme, un bien grave dilemme. 4. Ce ne sont pas seu
47 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 4. L’illusion réformiste
102 dément, on se glisse à l’intérieur de son esprit, où s’élabore son invention ; on capte scientifiquement les sources mê
103 uivoque frappe tout essai de réforme. Qu’il y ait cependant une possibilité pratique d’en sortir, je ne le nie pas. Mai
48 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 5. La machine à fabriquer des électeurs
104 notre Institutrice qu’un rendu. Car dans ce monde- « tout se paye » comme ils disent avec une satisfaction sordide et ma
105 rage n’en serait pas moins légitime. Je lui donne raison par définition. Après tout, peu m’importent les idéologies politiques
49 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 6. La trahison de l’instruction publique
106 e s’est vendue à des intérêts politiques. C’était , nous venons de le voir, son unique moyen de parvenir. Elle participe
107 rganisation. Or il semble bien que nous en soyons- , s’il faut en croire les signes de révolte qui apparaissent de toutes
50 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 7. L’Instruction publique contre le progrès
108 e y est devenue une tyrannie. Avant il y avait la Raison et les sentiments. Maintenant il y a le rationalisme12 et la sentimen
109 ionalisme12 et la sentimentalité. Ce rationalisme- triomphe non seulement dans les principes démocratiques, et dans ceux
110 Alors ce sera au tour de l’instinct d’intégrer la raison . Je crois que nous approchons de ce temps. Et que le véritable progrè
111 ous lequel vous ne tarderez pas à périr. 12. La Raison de Spinoza ou de Descartes n’a que de lointains rapports de parenté a
51 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
112 de n’importe quoi, comme on sait, et ils auraient l’occasion de racheter bien des choses. Ce n’est rien de moins qu’une
113 ’une rédemption du journalisme, ce que je propose- . Et c’est ainsi qu’on peut imaginer sans trop d’invraisemblance de pe
114 s auxquelles on l’applique généralement. Ces gens- diront que je veux militariser l’enseignement ou transformer les coll
115 s’épargnerait de longs énervements. Il n’y a pas de quoi se tordre. Car tout cela nous donnerait des années de liberté
52 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Avant-propos
116 demment. Mais il y a les jérémiades et il y a les raisons . Hors le domaine de l’amour, où tout se confond miraculeusement, gémi
53 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
117 aire comprendre avec enthousiasme que ces vérités- n’ont aucune importance.) Quant à l’autre « évidence » que je viens d
54 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
118 e ma rancune, à seule fin de montrer pour quelles raisons j’ai entrepris de combattre l’instruction publique — on ne me contest
119 nstruction publique — on ne me contestera pas ces raisons puisqu’elles me sont absolument personnelles et qu’elles ont la valeu
120 par apprendre le résumé. D’ailleurs elle s’arrête . Les manuels ne correspondent à aucune réalité. Ils ne renferment rie
121 ’énormité de l’effort qu’on demande à ces petits. encore, il y a une exagération absurde, une généralisation si schémat
122 r qu’il n’est que ridicule et mesquinerie. Il y a une préméditation de médiocrité que je ne puis m’empêcher de trouver
123 a force et l’originalité de leur jugement sont en raison inverse du nombre d’années d’instruction publique qu’ils ont subies.
124 tellement avec ceux du bon sens. Je m’en tiendrai , renonçant pour cette fois à démontrer, ce qui serait facile, qu’ils
125 s vous êtes, de ce fait, contre le régime. Il y a , dirait M. Prudhomme, un bien grave dilemme.   4. Ce ne sont pas s
55 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 4. L’illusion réformiste
126 dément, on se glisse à l’intérieur de son esprit, où s’élabore son invention ; on capte scientifiquement les sources mê
127 uivoque frappe tout essai de réforme. Qu’il y ait cependant une possibilité pratique d’en sortir, je ne le nie pas. Mai
56 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 5. La machine à fabriquer des électeurs
128 notre Institutrice qu’un rendu. Car dans ce monde- « tout se paye » comme ils disent avec une satisfaction sordide et ma
129 rage n’en serait pas moins légitime. Je lui donne raison par définition. Après tout, peu m’importent les idéologies politiques
57 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 6. La trahison de l’instruction publique
130 e s’est vendue à des intérêts politiques. C’était , nous venons de le voir, son unique moyen de parvenir. Elle participe
131 rganisation. Or il semble bien que nous en soyons- , s’il faut en croire les signes de révolte qui apparaissent de toutes
58 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 7. L’instruction publique contre le progrès
132 e y est devenue une tyrannie. Avant il y avait la Raison et les sentiments. Maintenant il y a le rationalisme 12 et la sentime
133 onalisme 12 et la sentimentalité. Ce rationalisme- triomphe non seulement dans les principes démocratiques, et dans ceux
134 Alors ce sera au tour de l’instinct d’intégrer la raison . Je crois que nous approchons de ce temps. Et que le véritable progrè
135 s lequel vous ne tarderez pas à périr.   12. La Raison de Spinoza ou de Descartes n’a que de lointains rapports de parenté a
59 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
136 de n’importe quoi, comme on sait, et ils auraient l’occasion de racheter bien des choses. Ce n’est rien de moins qu’une
137 ’une rédemption du journalisme, ce que je propose- . Et c’est ainsi qu’on peut imaginer sans trop d’invraisemblance de pe
138 s auxquelles on l’applique généralement. Ces gens- diront que je veux militariser l’enseignement ou transformer les coll
139 s’épargnerait de longs énervements. Il n’y a pas de quoi se tordre. Car tout cela nous donnerait des années de liberté
60 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
140 ndons encore un peu avec ceux-là… Enfin, l’ultime raison de ne pas désespérer, cinq ou six poètes. 4. « Quelque grande que so
141 e en vain l’homme qui brisant « les grilles de la raison  » libère « le lion de mes certitudes » — comme disent Simond et ce gr
142 ortée planétaire, mais ils trouvent d’excellentes raisons pour ne point se laisser troubler. Ils tiennent à leurs petites inqui
143 ie que l’on sait se chargent de tout réduire à la raison , y compris la Révolution, thème rhétorique, y compris la Religion, th
61 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
144 e où je suis né, qui n’est pas ma patrie. Ce soir- , le fantôme ayant envie de manger ferme a donné au chauffeur l’adress
145 versons la nuit rose et violette de Montparnasse. , l’insondable lubie d’un agent nous immobilise une minute aux lisière
146 oire (d’heure en heure ces yeux plus vivants…) De , je le suppose, une certaine misanthropie en germe : les êtres change
147 s êtres rêvés m’emportent ! — Ils me conduiraient où je ne sais pas que j’ai si grand désir d’aller… Est-ce ici ? Je re
148 ts visibles ou virtuels, et cela pour différentes raisons , la plupart suffisantes. Francis de Miomandre n’est pas là. Il a télé
149 upart suffisantes. Francis de Miomandre n’est pas . Il a téléphoné au début de l’après-midi qu’il commençait un roman. S
150 rfaire ? — il est bientôt minuit. Mon fantôme est . Un chien, Dick, est là. Pierre Girard n’est pas là, ni Othon ; mais
151 t minuit. Mon fantôme est là. Un chien, Dick, est . Pierre Girard n’est pas là, ni Othon ; mais bien quelques sirènes. A
152 . Un chien, Dick, est là. Pierre Girard n’est pas , ni Othon ; mais bien quelques sirènes. Albert Béguin, André Würmser,
153 Würmser, Théobaldus Bombast et Mlle Monnier sont . Jacques Chenevière pourrait très bien être là, puisqu’en ma voisine,
154 nt là. Jacques Chenevière pourrait très bien être , puisqu’en ma voisine, je reconnais la Jeune fille de neige. On la se
155 d’adorables roseurs boréales. Hoffmann n’est pas , mais bien Dollonne, ce qui revient au même. Une femme fatale et un g
156 même. Une femme fatale et un grand incompris sont . Enfin, Jean Cassou, représentant Mgr le marquis de Carabas, absent d
157 t Mgr le marquis de Carabas, absent de Paris, est . Si vous enlevez Georges Petit, égaré, en ayant soin d’ajouter ceux q
62 1930, Articles divers (1924–1930). « Vos fantômes ne sont pas les miens… » [Réponse à l’enquête « Les vrais fantômes »] (juillet 1930)
158 uel. Ce n’est pas en détraquant nos sens ou notre raison , ce n’est pas en nous efforçant de délirer que nous atteindrons une r
159 … » [Réponse à l’enquête « Les vrais fantômes »], Raison d’être, Paris, n° 7, juillet 1930, p. 7-8. Les réponses à cette enquê
63 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
160 qui, loin de s’user, ne tarde pas à devenir notre raison de vivre. Mais combien votre sort, ô grands empêtrés ! me paraît envi
161 e situer dans l’ensemble des constructions. C’est qu’on entre. Murs nus. Un catafalque de bois, au milieu, recouvert d’
162 urer cette mastication. Mais je m’égare, laissons- ces moutons. 5. Café amer En Hongrie l’on est assailli par le p
163 ui se réchauffent sur les degrés du poêle, celles- ne chantant pas. Parmi elles, des Tziganes, dont l’une affreusement b
164 e à coup sûr, en se persuadant que c’est pour des raisons techniques. (Est-ce que cela ne devrait pas, au contraire, aggraver l
165 ce n’est pas vous, maintenant, qui allez demander raison à vos hôtes de la façon dont ils traitaient, au temps de leur puissan
64 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hölderlin, La Mort d’Empédocle et Poèmes de la folie (octobre 1930)
166 de moins en moins à « réfléchir » sa création. De sa folie, qu’il pressent. Et M. Babelon cite à ce sujet des phrases t
65 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
167 pas le pouvoir de s’enivrer, ils auront toujours raison , mais n’auront que cela, car c’est l’ivresse15 seulement qui permet à
168 fusion de sentimentalisme et de passion, et c’est son miracle. Si tu n’as pas le sens de la musique, conserve quelque e
169 stridente et basse, prolongée. Peut-être ce soir- , ai-je compris la Grande Plaine, et que par sa musique j’étais aux ma
170 encore »… Bon point de vue pour déconsidérer nos raisons de vivre. La maladie aussi. Rien ne ressemble au voyage comme la mala
171 ar la main. Ainsi je quitte la Hongrie. Serait-ce tout ce qu’elle m’a donné ? Cette notion plus vive d’un univers où la
172 res semblables, en voyage, je me dis que c’est de que j’ai tiré le sentiment d’absurdité foncière qu’il m’arrive d’épro
173 ce d’une action purement raisonnable. Ah ! quelle raison t’attirait donc ici, sinon l’espoir bien fou d’y retrouver l’émotion
66 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Charles Du Bos, Approximations, 4e série (novembre 1930)
174 ns insistants, moins concertés. Mais n’est-ce pas un défaut qui relève de la nature même d’un esprit « critique » dans
175 mble lui conviennent. On le conçoit, ce n’est pas se rendre la tâche facile. Cernant de toutes parts son sujet, M. Du B
176 itique en présence des obstacles qu’il rencontre, où le créateur, supposant le problème résolu (Racine), fait une œuvre
67 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
177 l’humanité. On n’en saurait dire autant de notre raison . Les faits mystiques — qu’on les prenne en l’état brut où notre pensé
178 nt — ce que la « rationalisation » aura laissé de Raison à l’Occident, avec certains secrets de la méditation hindoue. Rêves,
68 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
179 us-value. — Qui donc nous aurait révélé de bonnes raisons brutales, de bonnes raisons humaines, de nous intéresser à l’Asie : l
180 rait révélé de bonnes raisons brutales, de bonnes raisons humaines, de nous intéresser à l’Asie : les grèves à Bombay, les révo
181 cielle que le lâche idéalisme qu’elle combat avec raison  ? D’ailleurs, si je vois bien que le propos de M. Nizan n’est pas de
182 ansformé que spirituellement. Et cette révolution- a l’avantage d’être possible dès maintenant. Mais M. Nizan a trop de
183 sectionnement, il aura beau se recommander de la Raison ou de l’Esprit, nous resterons inquiets, d’autant que, s’il ne s’inte
69 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
184 parisienne la plus fringante et bariolée. Il y a quelque mystère ; demandons-en l’explication à la Préface d’un si bri
185 ents, vitrines, coffrets, objets ouvragés. Il y a une tradition qui certainement est bien huguenote : elle remonte aux
186 on, il y a tous les sujets chrétiens ! C’est bien que nous voulions en venir : le dogme ne doit être qu’un stimulant (u
70 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Conférences du comte Keyserling (avril 1931)
187 ’est un idéal positif, immédiat parce qu’éternel. où Keyserling dit seulement adaptation, nous ajoutons régénération ;
71 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
188 u’il a donnée à la traduction française note avec raison que M. Baring se montre « quelque peu inexorable dans la libéralité a
189 de Baring ne manquent pas à cette tâche, et c’est l’important. Le mérite le plus rare de ce livre est sans doute de fai
190 re, d’aimer et de souffrir par son amour. C’était choisir un sujet inévitablement tragique. Car si l’histoire de l’asce
191 rement douloureuses. Certains, peut-être, verront- une condamnation des passions humaines, et comme la morale du roman.
192 l’esprit à la périphérie des vérités religieuses, où elles paraissent s’opposer, au lieu de nous aider à les mieux péné
72 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
193 nt, le Mont-Blanc luit là-haut ; la Puissance est , la tranquille et solennelle Puissance aux mille aspects, aux mille b
194 anco-anglais, fournit un contraste de haut goût. , les montagnes se prêtaient successivement à des interprétations soci
195 s (les Anglais). Ici, elles imposent une éthique. , elles prêtaient le romantisme de leur décor ; ici, par l’effort de d
196 i comporterait des risques extérieurs. Mais c’est se contenter à bon marché, et personne ne croit plus à la vertu de si
73 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
197 munisme, comme son bien propre. Mais il n’y a pas de quoi nous rassurer. Si la vie de Kagawa glorifie l’Évangile, elle
198 dicalement notre vie d’un conte de fées. Il n’y a , de la part de l’auteur, nul parti pris de « réalisme » littéraire, m
199 e, à mesure qu’on avance, l’on comprend mieux les raisons de la popularité d’une telle œuvre : c’est toute la vie du Japon actu
200 érité, pourtant fort émouvante par moments. C’est qu’il retrouve Tsuruko, la belle jeune fille qu’il aimait dans son ad
201 même qui était fou, Eiichi décida que, de ce jour- , il entrerait en bataille contre cet ordre de choses. Il se délivre
202 rieur contraignant, un acte d’incarnation. Il y a une exigence immédiate et par conséquent plus troublante que celle qu
74 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
203 es preuves. Non seulement Gide a presque toujours raison de ses juges, mais il sait avoir raison comme en s’excusant. Il appor
204 toujours raison de ses juges, mais il sait avoir raison comme en s’excusant. Il apporte les plus délicats scrupules à sa just
205 ication, « prêt à tous les effacements » (p. 59). où d’autres triompheraient, il met une sourdine. Car il sait que la m
206 sement de soi qu’obtient la volonté tendue, c’est ce que nous avons surtout besoin qu’on nous montre… Je lui sais gré p
207 lâche plus. Il a beaucoup parlé de lui-même. Mais où d’autres produisent l’impression pénible de se montrer, il arrive
75 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le protestantisme jugé (octobre 1931)
208 objet a été enlevé ; les souffrances sont encore , mais non plus les espérances de la religion, et l’âme, qui montait a
76 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Sarah, par Jean Cassou (novembre 1931)
209 é mystique, absolue et naïve où gît leur profonde raison d’être. C’est pourquoi les meilleurs contes du volume sont ceux dont
77 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
210 de sa décomposition. Ici la famille qui résiste, la famille qui se défait30. Mais gardons-nous de voir dans ce contras
211 ant ». À la réflexion, l’on y a renoncé, pour des raisons d’ordre général et comme indépendantes des auteurs et des œuvres. Dél
212 it-ce qu’il y avait dans l’accent de ces docteurs- quelque chose qui les empêchait de convaincre ? Tel étant l’état des
213 es d’un d’Aubigné. Aussi bien avons-nous d’autres raisons d’espérer. Car si la forme artistique adéquate au libéralisme fut l’a
78 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
214 a culture dispense de penser. En vérité, ces gens- n’ont jamais pensé. N’ont fait que de la classification avec les idée
215 de création possible que par les individus. Et de vient que toute création absolue est héroïque. Socialisme (ou marxis
216 notre main. Par eux s’incarne la pensée, et c’est l’héroïsme de l’esprit. Car toute incarnation s’opère au prix d’un hé
79 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
217 en termes matériels, urgents et contraignants. De le sérieux avec lequel il accepte les conditions de l’initiation : et
218 voix intérieure, la renie même bruyamment. C’est le fait d’une âme qui se refuse encore à la souffrance et la crie sur
219 bien, dans la vie ordinaire, de garder ces choses- pour soi et de n’en découvrir que juste ce qu’il faut pour qu’elles p
220 ières, des fins dernières, en tant que telles. De ce rationalisme agressif qu’il oppose aux dévots : « S’occuper d’idée
221 vons les garder pour nous ; elles seront toujours pour diffuser leur éclat sur tout ce que nous ferons, comme la douce
222 spirituelle, où il se livre tout entier. Et c’est sa pureté, mais c’est aussi ce qui l’accule en fin de compte à l’évas
223 Elle les reproche au christianisme, avec moins de raison d’ailleurs (puisque le christianisme affirme que l’éternité est dans
80 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
224 ien-aimé. C’est vous dire que j’ai acquis plus de raison et d’expérience : la crainte du Seigneur est le commencement de la sa
225 se. Ce qui à l’origine, n’était qu’humilité de la raison devant l’insondable mystère de Dieu devient, vu de l’extérieur, orgue
226 de Dieu devient, vu de l’extérieur, orgueil de la raison qui juge ce monde comme si Dieu n’existait pas, ou encore : comme si
227 nt de vue d’un parti. Il n’est pas païen, pour la raison péremptoire qu’il n’y a plus de païen, au sens antique du mot, depuis
228 tragique essentiel de notre condition. C’est bien que réside l’élément transcendant qui interdit à la pensée la plus pr
229  quelque chose » aux yeux de la foi, constitue sa raison d’être. Il n’y a pas de neutralité du monde vis-à-vis de Dieu — à cau
230 ccentuer actuellement, la vérité ? N’est-ce point porter un jugement avant tout partial, et qui révèle notre insuffisan
231 gument pour nul parti, ne saurait, pour les mêmes raisons , servir d’objet à notre jugement. Bien plutôt c’est lui qui nous juge
232  » ou « païen » ? Nous n’avons pas besoin d’avoir raison (contre lui, contre les athées) ; nous n’avons pas besoin d’avoir bea
81 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
233 de Proudhon ; de Hegel ou de Kierkegaard ; de la Raison sous ses formes violentes et créatrices, ou de la Foi. Peu de malente
82 1932, Articles divers (1932-1935). Sur la violence bourgeoise (15 mai 1932)
234 la. Des millions d’hommes dont vous n’avez aucune raison de suspecter la bonne foi, ni même la bonne volonté, vous serviront a
235 rreur. La peur du sang, le goût du sang : ce sont deux aspects morbides d’une même maladie bourgeoise. C’est à quoi mèn
236 s néfastes que les plus violents cataclysmes, car où ils passèrent et répandirent leurs excréments, la terre même reste
83 1932, Articles divers (1932-1935). Les « petits purs » (15 juin 1932)
237 petits purs, ceux qui trouvent toujours de bonnes raisons pour nous accuser de dévier dès que nous les dépassons, petits purs c
84 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
238 pas en tant que bourgeois, s’ils le sont, ont des raisons réelles et valables de récuser une pensée et une action tout entières
239 osophie sans matière, la philosophie sans rime ni raison  » … « Il n’y a aucune raison d’écarter ce genre de questions. Il n’y
240 osophie sans rime ni raison » … « Il n’y a aucune raison d’écarter ce genre de questions. Il n’y a aucune raison de ne pas leu
241 d’écarter ce genre de questions. Il n’y a aucune raison de ne pas leur donner de réponses ». Au fond, M. Nizan reproche à nos
242 à notre situation concrète, M. Nizan a tellement raison que son entreprise est suffisamment justifiée. Pour le reste, c’est l
85 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Éloge de l’imprudence, par Marcel Jouhandeau (septembre 1932)
243 e l’un équivaut presque à celle de l’autre. C’est qu’éclate la violence des contraires. Pour tous ceux qui ont l’audace
244 ère. Mais le péché naît où meurt la foi, et meurt où vit la foi. Au bien vulgaire des moralistes, Jouhandeau oppose le
86 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Hic et nunc [éditorial] (novembre 1932)
245 évélation et la psychologie, pour réfuter par des raisons humaines ces démons que seule la prière peut délivrer d’eux-mêmes ; e
246 ester avec l’un des prophètes de ce temps, que la raison d’un homme n’est pas sa raison d’être : « Cogitor, ergo sum. » (Je su
247 e ce temps, que la raison d’un homme n’est pas sa raison d’être : « Cogitor, ergo sum. » (Je suis pensé…). En face d’une civil
87 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
248 pérée du millenium chrétien. Nous n’en sommes pas  : Hic et nunc, nous voici, protestants, en face de deux solutions syn
249 ercice nécessaire de l’âme, son actualisation, la raison d’être de son incorporation ; mais les résultats terrestres de cet ef
250 ns naturelles ; bien plus, elle crée des conflits où l’homme naturel n’en pouvait distinguer ; et surtout elle impose u
251 mpose un choix d’ailleurs humainement impossible, où l’homme naturel s’abandonnait en paix à ses déterminations physiqu
252 terrestre quelle qu’elle soit. Il ne suit pas de , bien au contraire, que nous ne puissions collaborer à aucune révolut
88 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
253 bases plus rationnelles. Mais si c’était cette «  raison  » déjà qui se trouvait à l’origine de tout le mal ?   Telles sont les
254 t les composantes de notre situation. Nous sommes  : n’y pouvant plus tenir longtemps ; ne pouvant accepter de nous batt
255 ue leurs buts provoquent le refus, pour les mêmes raisons , aggravées23. Ils jouent sur une révolte des hommes contre le capital
89 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
256 rix d’un désordre. Mais à l’Allemand, cette sorte- de mensonge n’est guère sensible : la vérité pour lui étant ce qui s’
257 et politiques, l’on peut nommer ici Allemagne, et , France. Il reste qu’un Empédocle, qu’un Zarathoustra, génies titaniq
258 l’ordre imposé. Passant à la limite du sentiment, où il prend une valeur d’acte ou de jugement, l’on peut symboliser l’
259 ême état d’âme. Le nommer serait nommer l’une des raisons d’être profonde du monde germanique. 5. Seule réalité vivante prise
90 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
260 ’avait jeté la première reconnaissance empêcha ma raison d’intervenir entre la réalité de ma vision et mon cerveau pris au déf
261 rends assez bien, ajouta-t-il, mais pour d’autres raisons qu’eux, probablement… À ce moment, comme nous traversions une rue si
262 re flatteuse aux caprices redoutables. Cette nuit- nous rencontrâmes des anges au coin des ruelles, des oiseaux nous par
91 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
263 parce qu’il n’y est pas avoué. — Ce que je me dis , c’est un truisme. Truisme a l’air d’être le nom d’une de ces sirènes
264 chose qui se passe au centre de la pièce. Il y a dans un espace vide un piano à l’aile levée, et devant le piano, assi
265 urs, des princes et des femmes à mourir. Et c’est que paraît son étrange impuissance : tous ces accords de gloire et de
266 éfilé de mannequins. Comme tout ce qui n’a pas de raison , voilà qui est plein de significations troublantes. Cela donne à pens
267 néma, l’ai-je aimée ? — Je lui sais gré de rester muette, assez absente encore pour ressembler vraiment à son image. Je
268 nthe à son souvenir. Si je buvais assez il serait . En attendant, les autres s’en vont ou disparaissent on ne sait comme
92 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
269 qui, loin de s’user, ne tarde pas à devenir notre raison de vivre. Mais combien votre sort, ô grands empêtrés ! me paraît envi
270 e situer dans l’ensemble des constructions. C’est qu’on entre. Murs nus. Un catafalque de bois, au milieu, recouvert d’
271 urer cette mastication. Mais je m’égare, laissons- ces moutons. v Café amer En Hongrie l’on est assailli par le p
272 ui se réchauffent sur les degrés du poêle, celles- ne chantant pas. Parmi elles, des Tziganes, dont l’une affreusement b
273 e à coup sûr, en se persuadant que c’est pour des raisons « techniques ». (Est-ce que cela ne devrait pas, au contraire, aggrav
274 ce n’est pas vous, maintenant, qui allez demander raison à vos hôtes de la façon dont ils traitaient, au temps de leur puissan
275 ouverne les arguments. Songez combien souvent les raisons qu’on allègue masquent les causes qui agissent. Ici je rentre dans me
276 essus de la plaine, pas tout à fait dans le ciel, où doivent vivre ceux qui « chantent ». L’après-midi est immense. Nou
277 pas le pouvoir de s’enivrer, ils auront toujours raison , mais n’auront que cela, car c’est l’ivresse10 seulement qui permet à
278 fusion de sentimentalisme et de passion, et c’est son miracle. Si tu n’as pas le sens de la musique, conserve quelque e
279 stridente et basse, prolongée. Peut-être ce soir- , ai-je compris la Grande Plaine, et que par sa musique j’étais aux ma
280 encore »… Bon point de vue pour déconsidérer nos raisons de vivre. La maladie aussi. Rien ne ressemble au voyage comme la mala
281 ar la main. Ainsi je quitte la Hongrie. Serait-ce tout ce qu’elle m’a donné ? Cette notion plus vive d’un univers où la
282 res semblables, en voyage, je me dis que c’est de que j’ai tiré le sentiment d’absurdité foncière qu’il m’arrive d’épro
283 ce d’une action purement raisonnable. Ah ! quelle raison ici t’attirait donc, sinon l’espoir bien fou d’y retrouver l’émotion
93 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
284 maison, en attendant l’heure d’ouverture. Il y a une station de canots de louage où j’ai vite découvert un « Friedrich
94 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
285 es herbes, se lève, saute sur place, — n’est plus . — J’ai poursuivi longtemps le reflet rouge de ses yeux parmi les tro
286 e — dans l’intimité vivante de ses classiques. De peut-être cette dignité conférée à la vie bourgeoise, qui fait un peu
287 , jusqu’aux détails de l’intendance des domaines. , toute démarche de la pensée s’accorde à des pentes variées et réelle
288 si de leurs familiarités. J’étais attablé ce soir- dans l’Auberge du Cerf, au premier, les pieds contre mon schnauzer en
289 tards d’où naissent le désir et la conscience. De des pertes de temps ; mais de là aussi les inventions destinées d’abo
290 a conscience. De là des pertes de temps ; mais de aussi les inventions destinées d’abord à les combler et qui toujours
95 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
291 les yeux cessent de cligner, le corps se détend. devant, un chauffeur immobile guette les ornières profondes où les ro
292 empêchements que ceux-là justement qui donnent sa raison d’être au labeur des journées. Nous voici délivrés de la grande bourg
293 e gêne et de morgue. Et dire que ce sont ces gens- — cette tourbe — qui se permettent de juger la noblesse terrienne. Di
294 oblesse terrienne. Dire que ce sont ces bourgeois- , bassement incapables de brutalité ou d’orgueil physiques, en revanch
295 les, toujours inquiets, toujours doutant de leurs raisons d’êtres et de leur actualité, de quêter chez autrui des confirmations
296 s paysans qui s’inclinent sans contrainte. Est-ce dire que le « retour » à tel état soit souhaitable ? La question me p
297 publie ces articles, me paraissaient en ce temps- plus inquiétants que le fusil de chasse de mes hôtes prussiens. Et pu
96 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
298 i donc en taxi, « nous deux le fantôme ». Ce soir- , le fantôme ayant envie de manger ferme a donné au chauffeur l’adress
299 versons la nuit rose et violette de Montparnasse. , l’insondable lubie d’un agent nous immobilise une minute aux lisière
300 ire (d’heure en heure ces yeux plus vivants…). De , je le suppose, une certaine misanthropie en germe : les êtres change
301 s êtres rêvés m’emportent ! — Ils me conduiraient où je ne sais pas que j’ai si grand désir d’aller… Est-ce ici ? Je re
302 ts visibles ou virtuels, et cela pour différentes raisons , la plupart suffisantes. Francis de Miomandre n’est pas là. Il a télé
303 upart suffisantes. Francis de Miomandre n’est pas . Il a téléphoné au début de l’après-midi qu’il commençait un roman. S
304 aire ? — il est bientôt minuit20. Mon fantôme est . Un chien, Dick, est là. Pierre Girard n’est pas là, ni Othon ; mais
305 minuit20. Mon fantôme est là. Un chien, Dick, est . Pierre Girard n’est pas là, ni Othon ; mais bien quelques sirènes. A
306 . Un chien, Dick, est là. Pierre Girard n’est pas , ni Othon ; mais bien quelques sirènes. Albert Béguin, André Würmser,
307 Würmser, Théobaldus Bombaste et Mlle Monnier sont . Jacques Chenevière pourrait très bien être là, puisqu’en ma voisine,
308 nt là. Jacques Chenevière pourrait très bien être , puisqu’en ma voisine, je reconnais la Jeune fille de neige. On la se
309 adorables roseurs boréales. E. T. A. Hoffmann est , sous un nom d’emprunt. Une femme fatale et un grand incompris sont l
310 runt. Une femme fatale et un grand incompris sont . Enfin Jean Cassou, représentant Mgr le marquis de Carabas, absent de
311 t Mgr le marquis de Carabas, absent de Paris, est . Peut-être aussi Jean de Boschère, en dépit de certaines apparences.
97 1932, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La pluie et le beau temps (Dialogue dans une tête) (1932)
312 ’Oracle qui lui avait dit d’aller bâtir une ville où il trouverait la pluie et le beau temps, il rencontra en Italie un
313 pleure, qui me réchauffe. Parce qu’elle se tient « vêtue de son péché », — comme une courtisane. Mais vous n’êtes qu’u
98 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
314 rix d’un désordre. Mais à l’Allemand, cette sorte- de mensonge n’est guère sensible : la vérité pour lui étant ce qui s’
315 et politiques, l’on peut nommer ici Allemagne, et , France. Il reste qu’un Empédocle, qu’un Zarathoustra, génies titaniq
316 l’ordre imposé. Passant à la limite du sentiment, où il prend une valeur d’acte ou de jugement, l’on peut symboliser l’
99 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
317 parce qu’il n’y est pas avoué. — Ce que je me dis , c’est un truisme. Truisme a l’air d’être le nom d’une de ces sirènes
318 chose qui se passe au centre de la pièce. Il y a dans un espace vide un piano à l’aile levée, et devant le piano, assi
319 urs, des princes et des femmes à mourir. Et c’est que paraît son étrange impuissance : tous ces accords de gloire et de
320 éfilé de mannequins. Comme tout ce qui n’a pas de raison , voilà qui est plein de significations troublantes. Cela donne à pens
321 néma, l’ai-je aimée ? — Je lui sais gré de rester muette, assez absente encore pour ressembler vraiment à son image. Je
100 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
322 qui, loin de s’user, ne tarde pas à devenir notre raison de vivre. Mais combien votre sort, ô grands empêtrés ! me paraît envi
323 e situer dans l’ensemble des constructions. C’est qu’on entre. Murs nus. Un catafalque de bois, au milieu, recouvert d
324 ui se réchauffent sur les degrés du poêle, celles- ne chantant pas. Parmi elles, des Tziganes, dont l’une affreusement b
325 ce n’est pas vous, maintenant, qui allez demander raison à vos hôtes de la façon dont ils traitaient, au temps de leur puissan
326 ouverne les arguments. Songez combien souvent les raisons qu’on allègue masquent les causes qui agissent. Ici je rentre dans me
327 essus de la plaine, pas tout à fait dans le ciel, où doivent vivre ceux qui « chantent ». L’après-midi est immense. Nou
328 pas le pouvoir de s’enivrer, ils auront toujours raison , mais n’auront que cela, car c’est l’ivresse7 seulement qui permet à
329 fusion de sentimentalisme et de passion, et c’est son miracle. Si tu n’as pas le sens de la musique, conserve quelque e
330 stridente et basse, prolongée. Peut-être ce soir- , ai-je compris la Grande Plaine, et que par sa musique j’étais aux ma
331 encore »… Bon point de vue pour déconsidérer nos raisons de vivre. La maladie aussi. Rien ne ressemble au voyage comme la mala
332 ar la main. Ainsi je quitte la Hongrie. Serait-ce tout ce qu’elle m’a donné ? Cette notion plus vive d’un univers où la
333 res semblables, en voyage, je me dis que c’est de que j’ai tiré le sentiment d’absurdité foncière qu’il m’arrive d’épro
334 ce d’une action purement raisonnable. Ah ! quelle raison ici t’attirait donc, sinon l’espoir bien fou d’y retrouver l’émotion