1
le corps en mouvement, c’est la domination de la
raison
sur ce corps qui est exaltante, et c’est cette domination qui est le
2
conduirait cette « éthique du sport » tempérée de
raison
. Ce qu’on en peut retenir, c’est la méthode, car je crois qu’elle ser
3
nes gens : celle-ci empêche les abus, mais celles-
là
forment l’esprit. » M. de Montherlant illustre sa propre pensée de ce
4
de cette œuvre : je ne sais s’il faut en voir la
raison
dans la force de la personnalité révélée ou dans la noblesse de sa so
5
ensée en l’absence de tout contrôle exercé par la
raison
, en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale. » (p. 42). Le
6
très curieux poète s’il ne s’efforçait de donner
raison
aux 75 pages où il voulut nous persuader que tout poème doit être une
7
rues, il meurt en clamant la paix. M. Fabre avait
là
les éléments d’un grand roman : autour d’un sujet de vaste envergure,
8
les suffrages. Et chacun d’en tirer de nouvelles
raisons
de maudire l’Orient ou chercher la guérison de nos fièvres. Mais nous
9
bstinément le « bon chemin » de la santé et de la
raison
. C’est à lui que va la sympathie de l’auteur et la nôtre. h. « Otto
10
l’angle le plus éloigné du réduit, et se blottit
là
, sur le sol, les yeux grands ouverts dans le vide, sans rien voir. A
11
qu’un sens relatif pour nous protestants. Est-ce
là
nous juger ? Les catholiques nous reprochent d’avoir méconnu l’élémen
12
et c’est plus que probable. Mais il en tirait une
raison
nouvelle de le condamner, et nous ne pouvons le suivre jusque-là : il
13
le condamner, et nous ne pouvons le suivre jusque-
là
: il est vain de dire qu’une époque s’est trompée, puisqu’elle seule
14
bout l’expérience3. Ingénieux équilibres entre la
raison
et les sens, entre le moi et le monde : l’ennui est venu avant l’épui
15
e le surréalisme, qui vomit le monde entier et la
raison
avec. « Révolution d’abord. Révolution toujours ». « Pour nous, le sa
16
nsion. — Mais je trouve en moi ordre et désordre,
raison
et folie, etc. Si je les cultive simultanément il est clair que les t
17
umière ». Cristallisation d’un rêve de joie et de
raison
où de grandes ordonnances élèvent leur chant. Utopie ! Oui, si notre
18
ament lyrique d’une puissance contagieuse. Il y a
là
de quoi faire oublier des défauts qui tueraient tout autre que lui. C
19
le plus beau don de l’Orient à l’Europe ? Il y a
là
des pages d’un accent très noble et courageux mêlé, parfois, d’une ce
20
rtant l’on sourit : il faut bien croire qu’il y a
là
un talent, charmant, glacé, spirituellement « poétique ». y. « Jacq
21
mpathiser avec son idéal de culture. Il n’y a pas
là
deux points de vue irréductibles, du moins M. Malraux a fait parler s
22
aine de la littérature contemporaine. Cette sorte-
là
de sincérité, on la nomme gratuité. Lafcadio poussant Fleurissoire «
23
à approfondir — il était venu y chercher quelque
raison
de vivre, il voulait se voir le plus purement (« cette curiosité donn
24
le plus purement (« cette curiosité donnée comme
raison
d’une perpétuelle attente »), — ce que l’auteur découvre c’est ce « m
25
ndividu — en dehors du corps. Et ce ne sont point
là
jeux d’idées et jongleries verbales. Regards au-dessus de l’amour ! V
26
us que jamais, nous semble-t-il, notre revue a sa
raison
d’être. La vie d’aujourd’hui, on le sait, nous oblige à nous affirmer
27
ences s’accusent : mais n’est-ce pas la meilleure
raison
pour nos aînés de chercher plus patiemment encore à nous comprendre e
28
gions de chasse gardée du ci-devant soleil. C’est
là
qu’Urbain, premier du nom dans sa famille, laquelle n’avait compté ju
29
u’il nous peint sont ici tant soit peu russes, et
là
, gidiennes. Il se connaît assez pour savoir ce qui est en lui de l’ho
30
plaisir, comme on dit, sans doute parce que c’est
là
que se nouent les douleurs les plus atrocement inutiles. La première
31
iée. Puis je vous ai revue, aux courses, et c’est
là
que j’ai découvert que vous existiez en moi, à certain désagrément qu
32
d’un trait pur. Il semble que Cocteau ait réalisé
là
exactement ce qu’il voulait. Et pourtant cette admirable machine ne m
33
déjà meurtri, la suivaient en hurlant : « Bas-toi
là
, bas-toi là ! »… Est-il plus atroce spectacle que celui d’une maîtres
34
, la suivaient en hurlant : « Bas-toi là, bas-toi
là
! »… Est-il plus atroce spectacle que celui d’une maîtresse jadis bel
35
ision prestigieuse et désolée… M. Jaloux a trouvé
là
un sujet qui convient admirablement à son art, où s’unissent aujourd’
36
ntiel, de ce qui détermine nos actes avant que la
raison
n’intervienne, mouvements de nos passions à nous-mêmes inavoués, rêve
37
stème de valeurs lyriques et sentimentales que la
raison
ignore ou tyrannise aveuglément, car « nous avons dressé notre orguei
38
ément, car « nous avons dressé notre orgueilleuse
raison
à nous tromper sur tout ce qui est profond en nous, et elle ne manque
39
me dans l’une des dernières phrases de Sylvie : «
Là
était le bonheur, peut-être… »). Mais le ton reste si léger, spiritue
40
chose, il faut transplanter. Max Jacob. Ce soir-
là
, le programme comprenait : un film d’avant-guerre ; un film japonais
41
! lui dis-je, si seulement. » Mais tout de même,
là
par exemple, où nous ne pouvons nous empêcher d’admirer l’utilisation
42
’est le fait d’un art à sa maturité. Mais ce sont
là
critiques de style. D’ores et déjà, il faut admirer dans les films de
43
rt. » Nulle part, pensais-je : le salut n’est pas
là
, ou là, à Rome, à Athènes, à Moscou, dans cette doctrine, dans ces œu
44
ulle part, pensais-je : le salut n’est pas là, ou
là
, à Rome, à Athènes, à Moscou, dans cette doctrine, dans ces œuvres, à
45
rencontre armé de l’appareil à frigorifier de sa
raison
, est destiné à dire des bêtises. Cf. certaines remarques — pas toutes
46
mai 1927. « Nous avons dressé notre orgueilleuse
raison
à nous tromper sur ce qu’il y a de profond en nous, et elle ne manque
47
« délires » les thèses rassurantes de la « saine
raison
», sans se demander jamais si cela ne condamne pas et la santé et la
48
jamais si cela ne condamne pas et la santé et la
raison
. Il s’est trouvé des Maurras et autres « héritiers de la grande tradi
49
re. Vous tracez des frontières géographiques à la
raison
? Eh bien, c’est vous qui l’aurez voulu, mais tant pis, nous serons d
50
contre vos principes. Avec l’esprit contre votre
raison
. Et avec Aragon lorsqu’il vous crie : « À bas le clair génie français
51
dans leur langue et de crier rouge pour la simple
raison
qu’ils ont dit blanc ? Pensez-vous combattre cet esprit « bien frança
52
ième dimension. Aragon et les surréalistes auront
raison
même encore s’ils ont tort, envers et contre toutes les critiques qu’
53
de comique un peu bizarre qu’il glisse si souvent
là
où on l’attend le moins. Conrad Meili apporte chez nous une inspirati
54
à notre civilisation, — et je sais bien que c’est
là
un des signes de sa décadence. Il y a du chirurgien chez ce soldat de
55
’est pas prouvé par là que le potache n’ait point
raison
. Mais justement je n’éprouve aucun désir d’avoir raison. Je sens auss
56
. Mais justement je n’éprouve aucun désir d’avoir
raison
. Je sens aussi bien que vous ce que mes principes peuvent avoir de «
57
trophie du sens critique sous toutes ses formes :
raison
, jugement, simple bon sens, et l’ignorance systématique, le mépris en
58
ns ces quelques effets, nous donnerions peut-être
raison
à M. Y. Z., qui, dans un petit article du Journal de Genève sur « L
59
puis, tenez ! ce fait surtout de la sacro-sainte
Raison
utilitaire au service des sacro-saints Principes au nom desquels tout
60
st un être inadmissible aujourd’hui. À plus forte
raison
, le satisfait artificiel. n. « Conseils à la jeunesse », Revue de B
61
is pour en faire des poèmes. Alors je cherche les
raisons
de votre indignation, quand il m’échappe une citation. Seraient-ce le
62
e française. Narcisse, personnage mythologique. —
Là
! [NdE] Le texte publié place également un appel de note plus bas dan
63
sse = révolution Tous les malentendus viennent de
là
. Nous sommes assez sages et assez fous pour ne pas en gémir et pour e
64
ut, un miracle. Et puis, ils ont des vieux un peu
là
, du grand Arthur-Alfred-Albert au non moins grand Tanner. (On a fait
65
lui-ci tend un merveilleux piège sentimental à la
raison
raisonnante. Et qu’il nous mène un peu plus loin que la sempiternelle
66
sans cesse aux questions qu’en moi-même posait ma
raison
effarée. L’étranger s’animait aussi : une fièvre faisait s’épanouir s
67
ard qui opère au commandement de la main. Ce soir-
là
, une confiance me possédait, telle que je savais très clairement que
68
nnées. Mais peut-être est-il temps encore. Ici et
là
, quelques cris s’élèvent dans le désert d’une époque déjà presque aba
69
s. Car cela va bien plus profond, cette tromperie-
là
. Elle peut amener, en se généralisant, une sorte de suicide du genre
70
s ce que nous faisons et ne pensons pas assez aux
raisons
que nous avons de le faire. Tout notre système de concurrence, tout n
71
nts de technique. Il n’a pas senti qu’il touchait
là
le nœud vital du problème moderne. D’ailleurs, les idées générales de
72
he de Ford : « Inutile, donc à détruire. » Ford a
raison
, une fois de plus. Pas de compromis possible de ce côté. Mais du nôtr
73
3. L’Illustration, 20 novembre 1926. 4. Ici et
là
, la révolte perce : « Jugendbewegung » en Allemagne ; surréalisme en
74
’avait jeté la première reconnaissance empêcha ma
raison
d’intervenir entre la réalité de ma vision et mon cerveau pris au déf
75
rends assez bien, ajouta-t-il, mais pour d’autres
raisons
qu’eux, probablement… À ce moment, comme nous traversions une rue sil
76
re flatteuse aux caprices redoutables. Cette nuit-
là
nous rencontrâmes des anges au coin des ruelles, des oiseaux nous par
77
e Pourtalès de ce qu’il préfère parler d’illusion
là
où nos psychiatres proposeraient de moins jolis mots ; mais ce n’est
78
est. C’est une autre manie de sa génération. Mais
là
encore il se singularise : il n’écrit pas de livre pour y pourchasser
79
le lecteur par ruse jusqu’à la dernière page, et
là
déclare froidement ne pas exister. Non : il a remarqué que l’époque p
80
ivresses l’ont envahi bruyamment, bâillonnent sa
raison
, l’empêchent de protester contre le miracle. Parmi tous ses mots fous
81
couleur, de rêves, de visages, tandis que ç[à] et
là
s’ouvrent des perspectives saisissantes sur l’époque. Anderson est av
82
sme, plein de verdeur et souvent d’amertume. Mais
là
où d’autres placeraient le couplet humanitariste, lui s’en va dans un
83
moderne, ce monde de fous qui n’ont plus que leur
raison
, ce monde où l’on ne sait plus créer avec joie des formes belles, ce
84
anque de chair. Et de rêve. Est-ce qu’en ce temps-
là
on ne se nourrissait vraiment que de petits mots d’esprit et de malic
85
maison, en attendant l’heure d’ouverture. Il y a
là
une station de canots de louage où j’ai vite découvert un « Friedrich
86
mépris pour la révélation évangélique. Je ne vois
là
que l’indice d’une confusion bien française, hélas. ba. « André Rol
87
sophiste en M. Benda, un polémiste qui joue de la
raison
ratiocinante tout comme si elle n’était pas le contraire de la Raison
88
tout comme si elle n’était pas le contraire de la
Raison
de Spinoza. Nul mieux que lui ne s’entend définir et classer choses e
89
, mais sans espoir. Il lui écrivit, en sortant de
là
, dans une crèmerie pleine de couples à la mode. Mais en écrivant il p
90
demment. Mais il y a les jérémiades et il y a les
raisons
. Hors le domaine de l’amour, où tout se confond miraculeusement, gémi
91
aire comprendre avec enthousiasme que ces vérités-
là
n’ont aucune importance.) Quant à l’autre « évidence » que je viens d
92
e sérieux, avec un P majuscule. On sent que c’est
là
son affaire : Monsieur en un mot est M’sieu l’Instituteur. Signes par
93
e ma rancune, à seule fin de montrer pour quelles
raisons
j’ai entrepris de combattre l’instruction publique — on ne me contest
94
nstruction publique — on ne me contestera pas ces
raisons
puisqu’elles me sont absolument personnelles et qu’elles ont la valeu
95
n’a qu’une clairvoyance intéressée : mais celles-
là
sont les plus vives. Enfin, je tiens à reconnaître qu’ici je ne cherc
96
par apprendre le résumé. D’ailleurs elle s’arrête
là
. Les manuels ne correspondent à aucune réalité. Ils ne renferment rie
97
’énormité de l’effort qu’on demande à ces petits.
Là
encore il y a une exagération absurde, une généralisation si schémati
98
r qu’il n’est que ridicule et mesquinerie. Il y a
là
une préméditation de médiocrité que je ne puis m’empêcher de trouver
99
a force et l’originalité de leur jugement sont en
raison
inverse du nombre d’années d’instruction publique qu’ils ont subies.
100
tellement avec ceux du bon sens. Je m’en tiendrai
là
, renonçant pour cette fois à démontrer, ce qui serait facile, qu’ils
101
s vous êtes, de ce fait, contre le régime. Il y a
là
, dirait M. Prudhomme, un bien grave dilemme. 4. Ce ne sont pas seu
102
dément, on se glisse à l’intérieur de son esprit,
là
où s’élabore son invention ; on capte scientifiquement les sources mê
103
uivoque frappe tout essai de réforme. Qu’il y ait
là
cependant une possibilité pratique d’en sortir, je ne le nie pas. Mai
104
notre Institutrice qu’un rendu. Car dans ce monde-
là
« tout se paye » comme ils disent avec une satisfaction sordide et ma
105
rage n’en serait pas moins légitime. Je lui donne
raison
par définition. Après tout, peu m’importent les idéologies politiques
106
e s’est vendue à des intérêts politiques. C’était
là
, nous venons de le voir, son unique moyen de parvenir. Elle participe
107
rganisation. Or il semble bien que nous en soyons-
là
, s’il faut en croire les signes de révolte qui apparaissent de toutes
108
e y est devenue une tyrannie. Avant il y avait la
Raison
et les sentiments. Maintenant il y a le rationalisme12 et la sentimen
109
ionalisme12 et la sentimentalité. Ce rationalisme-
là
triomphe non seulement dans les principes démocratiques, et dans ceux
110
Alors ce sera au tour de l’instinct d’intégrer la
raison
. Je crois que nous approchons de ce temps. Et que le véritable progrè
111
ous lequel vous ne tarderez pas à périr. 12. La
Raison
de Spinoza ou de Descartes n’a que de lointains rapports de parenté a
112
de n’importe quoi, comme on sait, et ils auraient
là
l’occasion de racheter bien des choses. Ce n’est rien de moins qu’une
113
’une rédemption du journalisme, ce que je propose-
là
. Et c’est ainsi qu’on peut imaginer sans trop d’invraisemblance de pe
114
s auxquelles on l’applique généralement. Ces gens-
là
diront que je veux militariser l’enseignement ou transformer les coll
115
s’épargnerait de longs énervements. Il n’y a pas
là
de quoi se tordre. Car tout cela nous donnerait des années de liberté
116
demment. Mais il y a les jérémiades et il y a les
raisons
. Hors le domaine de l’amour, où tout se confond miraculeusement, gémi
117
aire comprendre avec enthousiasme que ces vérités-
là
n’ont aucune importance.) Quant à l’autre « évidence » que je viens d
118
e ma rancune, à seule fin de montrer pour quelles
raisons
j’ai entrepris de combattre l’instruction publique — on ne me contest
119
nstruction publique — on ne me contestera pas ces
raisons
puisqu’elles me sont absolument personnelles et qu’elles ont la valeu
120
par apprendre le résumé. D’ailleurs elle s’arrête
là
. Les manuels ne correspondent à aucune réalité. Ils ne renferment rie
121
’énormité de l’effort qu’on demande à ces petits.
Là
encore, il y a une exagération absurde, une généralisation si schémat
122
r qu’il n’est que ridicule et mesquinerie. Il y a
là
une préméditation de médiocrité que je ne puis m’empêcher de trouver
123
a force et l’originalité de leur jugement sont en
raison
inverse du nombre d’années d’instruction publique qu’ils ont subies.
124
tellement avec ceux du bon sens. Je m’en tiendrai
là
, renonçant pour cette fois à démontrer, ce qui serait facile, qu’ils
125
s vous êtes, de ce fait, contre le régime. Il y a
là
, dirait M. Prudhomme, un bien grave dilemme. 4. Ce ne sont pas s
126
dément, on se glisse à l’intérieur de son esprit,
là
où s’élabore son invention ; on capte scientifiquement les sources mê
127
uivoque frappe tout essai de réforme. Qu’il y ait
là
cependant une possibilité pratique d’en sortir, je ne le nie pas. Mai
128
notre Institutrice qu’un rendu. Car dans ce monde-
là
« tout se paye » comme ils disent avec une satisfaction sordide et ma
129
rage n’en serait pas moins légitime. Je lui donne
raison
par définition. Après tout, peu m’importent les idéologies politiques
130
e s’est vendue à des intérêts politiques. C’était
là
, nous venons de le voir, son unique moyen de parvenir. Elle participe
131
rganisation. Or il semble bien que nous en soyons-
là
, s’il faut en croire les signes de révolte qui apparaissent de toutes
132
e y est devenue une tyrannie. Avant il y avait la
Raison
et les sentiments. Maintenant il y a le rationalisme 12 et la sentime
133
onalisme 12 et la sentimentalité. Ce rationalisme-
là
triomphe non seulement dans les principes démocratiques, et dans ceux
134
Alors ce sera au tour de l’instinct d’intégrer la
raison
. Je crois que nous approchons de ce temps. Et que le véritable progrè
135
s lequel vous ne tarderez pas à périr. 12. La
Raison
de Spinoza ou de Descartes n’a que de lointains rapports de parenté a
136
de n’importe quoi, comme on sait, et ils auraient
là
l’occasion de racheter bien des choses. Ce n’est rien de moins qu’une
137
’une rédemption du journalisme, ce que je propose-
là
. Et c’est ainsi qu’on peut imaginer sans trop d’invraisemblance de pe
138
s auxquelles on l’applique généralement. Ces gens-
là
diront que je veux militariser l’enseignement ou transformer les coll
139
s’épargnerait de longs énervements. Il n’y a pas
là
de quoi se tordre. Car tout cela nous donnerait des années de liberté
140
ndons encore un peu avec ceux-là… Enfin, l’ultime
raison
de ne pas désespérer, cinq ou six poètes. 4. « Quelque grande que so
141
e en vain l’homme qui brisant « les grilles de la
raison
» libère « le lion de mes certitudes » — comme disent Simond et ce gr
142
ortée planétaire, mais ils trouvent d’excellentes
raisons
pour ne point se laisser troubler. Ils tiennent à leurs petites inqui
143
ie que l’on sait se chargent de tout réduire à la
raison
, y compris la Révolution, thème rhétorique, y compris la Religion, th
144
e où je suis né, qui n’est pas ma patrie. Ce soir-
là
, le fantôme ayant envie de manger ferme a donné au chauffeur l’adress
145
versons la nuit rose et violette de Montparnasse.
Là
, l’insondable lubie d’un agent nous immobilise une minute aux lisière
146
oire (d’heure en heure ces yeux plus vivants…) De
là
, je le suppose, une certaine misanthropie en germe : les êtres change
147
s êtres rêvés m’emportent ! — Ils me conduiraient
là
où je ne sais pas que j’ai si grand désir d’aller… Est-ce ici ? Je re
148
ts visibles ou virtuels, et cela pour différentes
raisons
, la plupart suffisantes. Francis de Miomandre n’est pas là. Il a télé
149
upart suffisantes. Francis de Miomandre n’est pas
là
. Il a téléphoné au début de l’après-midi qu’il commençait un roman. S
150
rfaire ? — il est bientôt minuit. Mon fantôme est
là
. Un chien, Dick, est là. Pierre Girard n’est pas là, ni Othon ; mais
151
t minuit. Mon fantôme est là. Un chien, Dick, est
là
. Pierre Girard n’est pas là, ni Othon ; mais bien quelques sirènes. A
152
. Un chien, Dick, est là. Pierre Girard n’est pas
là
, ni Othon ; mais bien quelques sirènes. Albert Béguin, André Würmser,
153
Würmser, Théobaldus Bombast et Mlle Monnier sont
là
. Jacques Chenevière pourrait très bien être là, puisqu’en ma voisine,
154
nt là. Jacques Chenevière pourrait très bien être
là
, puisqu’en ma voisine, je reconnais la Jeune fille de neige. On la se
155
d’adorables roseurs boréales. Hoffmann n’est pas
là
, mais bien Dollonne, ce qui revient au même. Une femme fatale et un g
156
même. Une femme fatale et un grand incompris sont
là
. Enfin, Jean Cassou, représentant Mgr le marquis de Carabas, absent d
157
t Mgr le marquis de Carabas, absent de Paris, est
là
. Si vous enlevez Georges Petit, égaré, en ayant soin d’ajouter ceux q
158
uel. Ce n’est pas en détraquant nos sens ou notre
raison
, ce n’est pas en nous efforçant de délirer que nous atteindrons une r
159
… » [Réponse à l’enquête « Les vrais fantômes »],
Raison
d’être, Paris, n° 7, juillet 1930, p. 7-8. Les réponses à cette enquê
160
qui, loin de s’user, ne tarde pas à devenir notre
raison
de vivre. Mais combien votre sort, ô grands empêtrés ! me paraît envi
161
e situer dans l’ensemble des constructions. C’est
là
qu’on entre. Murs nus. Un catafalque de bois, au milieu, recouvert d’
162
urer cette mastication. Mais je m’égare, laissons-
là
ces moutons. 5. Café amer En Hongrie l’on est assailli par le p
163
ui se réchauffent sur les degrés du poêle, celles-
là
ne chantant pas. Parmi elles, des Tziganes, dont l’une affreusement b
164
e à coup sûr, en se persuadant que c’est pour des
raisons
techniques. (Est-ce que cela ne devrait pas, au contraire, aggraver l
165
ce n’est pas vous, maintenant, qui allez demander
raison
à vos hôtes de la façon dont ils traitaient, au temps de leur puissan
166
de moins en moins à « réfléchir » sa création. De
là
sa folie, qu’il pressent. Et M. Babelon cite à ce sujet des phrases t
167
pas le pouvoir de s’enivrer, ils auront toujours
raison
, mais n’auront que cela, car c’est l’ivresse15 seulement qui permet à
168
fusion de sentimentalisme et de passion, et c’est
là
son miracle. Si tu n’as pas le sens de la musique, conserve quelque e
169
stridente et basse, prolongée. Peut-être ce soir-
là
, ai-je compris la Grande Plaine, et que par sa musique j’étais aux ma
170
encore »… Bon point de vue pour déconsidérer nos
raisons
de vivre. La maladie aussi. Rien ne ressemble au voyage comme la mala
171
ar la main. Ainsi je quitte la Hongrie. Serait-ce
là
tout ce qu’elle m’a donné ? Cette notion plus vive d’un univers où la
172
res semblables, en voyage, je me dis que c’est de
là
que j’ai tiré le sentiment d’absurdité foncière qu’il m’arrive d’épro
173
ce d’une action purement raisonnable. Ah ! quelle
raison
t’attirait donc ici, sinon l’espoir bien fou d’y retrouver l’émotion
174
ns insistants, moins concertés. Mais n’est-ce pas
là
un défaut qui relève de la nature même d’un esprit « critique » dans
175
mble lui conviennent. On le conçoit, ce n’est pas
là
se rendre la tâche facile. Cernant de toutes parts son sujet, M. Du B
176
itique en présence des obstacles qu’il rencontre,
là
où le créateur, supposant le problème résolu (Racine), fait une œuvre
177
l’humanité. On n’en saurait dire autant de notre
raison
. Les faits mystiques — qu’on les prenne en l’état brut où notre pensé
178
nt — ce que la « rationalisation » aura laissé de
Raison
à l’Occident, avec certains secrets de la méditation hindoue. Rêves,
179
us-value. — Qui donc nous aurait révélé de bonnes
raisons
brutales, de bonnes raisons humaines, de nous intéresser à l’Asie : l
180
rait révélé de bonnes raisons brutales, de bonnes
raisons
humaines, de nous intéresser à l’Asie : les grèves à Bombay, les révo
181
cielle que le lâche idéalisme qu’elle combat avec
raison
? D’ailleurs, si je vois bien que le propos de M. Nizan n’est pas de
182
ansformé que spirituellement. Et cette révolution-
là
a l’avantage d’être possible dès maintenant. Mais M. Nizan a trop de
183
sectionnement, il aura beau se recommander de la
Raison
ou de l’Esprit, nous resterons inquiets, d’autant que, s’il ne s’inte
184
parisienne la plus fringante et bariolée. Il y a
là
quelque mystère ; demandons-en l’explication à la Préface d’un si bri
185
ents, vitrines, coffrets, objets ouvragés. Il y a
là
une tradition qui certainement est bien huguenote : elle remonte aux
186
on, il y a tous les sujets chrétiens ! C’est bien
là
que nous voulions en venir : le dogme ne doit être qu’un stimulant (u
187
’est un idéal positif, immédiat parce qu’éternel.
Là
où Keyserling dit seulement adaptation, nous ajoutons régénération ;
188
u’il a donnée à la traduction française note avec
raison
que M. Baring se montre « quelque peu inexorable dans la libéralité a
189
de Baring ne manquent pas à cette tâche, et c’est
là
l’important. Le mérite le plus rare de ce livre est sans doute de fai
190
re, d’aimer et de souffrir par son amour. C’était
là
choisir un sujet inévitablement tragique. Car si l’histoire de l’asce
191
rement douloureuses. Certains, peut-être, verront-
là
une condamnation des passions humaines, et comme la morale du roman.
192
l’esprit à la périphérie des vérités religieuses,
là
où elles paraissent s’opposer, au lieu de nous aider à les mieux péné
193
nt, le Mont-Blanc luit là-haut ; la Puissance est
là
, la tranquille et solennelle Puissance aux mille aspects, aux mille b
194
anco-anglais, fournit un contraste de haut goût.
Là
, les montagnes se prêtaient successivement à des interprétations soci
195
s (les Anglais). Ici, elles imposent une éthique.
Là
, elles prêtaient le romantisme de leur décor ; ici, par l’effort de d
196
i comporterait des risques extérieurs. Mais c’est
là
se contenter à bon marché, et personne ne croit plus à la vertu de si
197
munisme, comme son bien propre. Mais il n’y a pas
là
de quoi nous rassurer. Si la vie de Kagawa glorifie l’Évangile, elle
198
dicalement notre vie d’un conte de fées. Il n’y a
là
, de la part de l’auteur, nul parti pris de « réalisme » littéraire, m
199
e, à mesure qu’on avance, l’on comprend mieux les
raisons
de la popularité d’une telle œuvre : c’est toute la vie du Japon actu
200
érité, pourtant fort émouvante par moments. C’est
là
qu’il retrouve Tsuruko, la belle jeune fille qu’il aimait dans son ad
201
même qui était fou, Eiichi décida que, de ce jour-
là
, il entrerait en bataille contre cet ordre de choses. Il se délivre
202
rieur contraignant, un acte d’incarnation. Il y a
là
une exigence immédiate et par conséquent plus troublante que celle qu
203
es preuves. Non seulement Gide a presque toujours
raison
de ses juges, mais il sait avoir raison comme en s’excusant. Il appor
204
toujours raison de ses juges, mais il sait avoir
raison
comme en s’excusant. Il apporte les plus délicats scrupules à sa just
205
ication, « prêt à tous les effacements » (p. 59).
Là
où d’autres triompheraient, il met une sourdine. Car il sait que la m
206
sement de soi qu’obtient la volonté tendue, c’est
là
ce que nous avons surtout besoin qu’on nous montre… Je lui sais gré p
207
lâche plus. Il a beaucoup parlé de lui-même. Mais
là
où d’autres produisent l’impression pénible de se montrer, il arrive
208
objet a été enlevé ; les souffrances sont encore
là
, mais non plus les espérances de la religion, et l’âme, qui montait a
209
é mystique, absolue et naïve où gît leur profonde
raison
d’être. C’est pourquoi les meilleurs contes du volume sont ceux dont
210
de sa décomposition. Ici la famille qui résiste,
là
la famille qui se défait30. Mais gardons-nous de voir dans ce contras
211
ant ». À la réflexion, l’on y a renoncé, pour des
raisons
d’ordre général et comme indépendantes des auteurs et des œuvres. Dél
212
it-ce qu’il y avait dans l’accent de ces docteurs-
là
quelque chose qui les empêchait de convaincre ? Tel étant l’état des
213
es d’un d’Aubigné. Aussi bien avons-nous d’autres
raisons
d’espérer. Car si la forme artistique adéquate au libéralisme fut l’a
214
a culture dispense de penser. En vérité, ces gens-
là
n’ont jamais pensé. N’ont fait que de la classification avec les idée
215
de création possible que par les individus. Et de
là
vient que toute création absolue est héroïque. Socialisme (ou marxis
216
notre main. Par eux s’incarne la pensée, et c’est
là
l’héroïsme de l’esprit. Car toute incarnation s’opère au prix d’un hé
217
en termes matériels, urgents et contraignants. De
là
le sérieux avec lequel il accepte les conditions de l’initiation : et
218
voix intérieure, la renie même bruyamment. C’est
là
le fait d’une âme qui se refuse encore à la souffrance et la crie sur
219
bien, dans la vie ordinaire, de garder ces choses-
là
pour soi et de n’en découvrir que juste ce qu’il faut pour qu’elles p
220
ières, des fins dernières, en tant que telles. De
là
ce rationalisme agressif qu’il oppose aux dévots : « S’occuper d’idée
221
vons les garder pour nous ; elles seront toujours
là
pour diffuser leur éclat sur tout ce que nous ferons, comme la douce
222
spirituelle, où il se livre tout entier. Et c’est
là
sa pureté, mais c’est aussi ce qui l’accule en fin de compte à l’évas
223
Elle les reproche au christianisme, avec moins de
raison
d’ailleurs (puisque le christianisme affirme que l’éternité est dans
224
ien-aimé. C’est vous dire que j’ai acquis plus de
raison
et d’expérience : la crainte du Seigneur est le commencement de la sa
225
se. Ce qui à l’origine, n’était qu’humilité de la
raison
devant l’insondable mystère de Dieu devient, vu de l’extérieur, orgue
226
de Dieu devient, vu de l’extérieur, orgueil de la
raison
qui juge ce monde comme si Dieu n’existait pas, ou encore : comme si
227
nt de vue d’un parti. Il n’est pas païen, pour la
raison
péremptoire qu’il n’y a plus de païen, au sens antique du mot, depuis
228
tragique essentiel de notre condition. C’est bien
là
que réside l’élément transcendant qui interdit à la pensée la plus pr
229
quelque chose » aux yeux de la foi, constitue sa
raison
d’être. Il n’y a pas de neutralité du monde vis-à-vis de Dieu — à cau
230
ccentuer actuellement, la vérité ? N’est-ce point
là
porter un jugement avant tout partial, et qui révèle notre insuffisan
231
gument pour nul parti, ne saurait, pour les mêmes
raisons
, servir d’objet à notre jugement. Bien plutôt c’est lui qui nous juge
232
» ou « païen » ? Nous n’avons pas besoin d’avoir
raison
(contre lui, contre les athées) ; nous n’avons pas besoin d’avoir bea
233
de Proudhon ; de Hegel ou de Kierkegaard ; de la
Raison
sous ses formes violentes et créatrices, ou de la Foi. Peu de malente
234
la. Des millions d’hommes dont vous n’avez aucune
raison
de suspecter la bonne foi, ni même la bonne volonté, vous serviront a
235
rreur. La peur du sang, le goût du sang : ce sont
là
deux aspects morbides d’une même maladie bourgeoise. C’est à quoi mèn
236
s néfastes que les plus violents cataclysmes, car
là
où ils passèrent et répandirent leurs excréments, la terre même reste
237
petits purs, ceux qui trouvent toujours de bonnes
raisons
pour nous accuser de dévier dès que nous les dépassons, petits purs c
238
pas en tant que bourgeois, s’ils le sont, ont des
raisons
réelles et valables de récuser une pensée et une action tout entières
239
osophie sans matière, la philosophie sans rime ni
raison
» … « Il n’y a aucune raison d’écarter ce genre de questions. Il n’y
240
osophie sans rime ni raison » … « Il n’y a aucune
raison
d’écarter ce genre de questions. Il n’y a aucune raison de ne pas leu
241
d’écarter ce genre de questions. Il n’y a aucune
raison
de ne pas leur donner de réponses ». Au fond, M. Nizan reproche à nos
242
à notre situation concrète, M. Nizan a tellement
raison
que son entreprise est suffisamment justifiée. Pour le reste, c’est l
243
e l’un équivaut presque à celle de l’autre. C’est
là
qu’éclate la violence des contraires. Pour tous ceux qui ont l’audace
244
ère. Mais le péché naît où meurt la foi, et meurt
là
où vit la foi. Au bien vulgaire des moralistes, Jouhandeau oppose le
245
évélation et la psychologie, pour réfuter par des
raisons
humaines ces démons que seule la prière peut délivrer d’eux-mêmes ; e
246
ester avec l’un des prophètes de ce temps, que la
raison
d’un homme n’est pas sa raison d’être : « Cogitor, ergo sum. » (Je su
247
e ce temps, que la raison d’un homme n’est pas sa
raison
d’être : « Cogitor, ergo sum. » (Je suis pensé…). En face d’une civil
248
pérée du millenium chrétien. Nous n’en sommes pas
là
: Hic et nunc, nous voici, protestants, en face de deux solutions syn
249
ercice nécessaire de l’âme, son actualisation, la
raison
d’être de son incorporation ; mais les résultats terrestres de cet ef
250
ns naturelles ; bien plus, elle crée des conflits
là
où l’homme naturel n’en pouvait distinguer ; et surtout elle impose u
251
mpose un choix d’ailleurs humainement impossible,
là
où l’homme naturel s’abandonnait en paix à ses déterminations physiqu
252
terrestre quelle qu’elle soit. Il ne suit pas de
là
, bien au contraire, que nous ne puissions collaborer à aucune révolut
253
bases plus rationnelles. Mais si c’était cette «
raison
» déjà qui se trouvait à l’origine de tout le mal ? Telles sont les
254
t les composantes de notre situation. Nous sommes
là
: n’y pouvant plus tenir longtemps ; ne pouvant accepter de nous batt
255
ue leurs buts provoquent le refus, pour les mêmes
raisons
, aggravées23. Ils jouent sur une révolte des hommes contre le capital
256
rix d’un désordre. Mais à l’Allemand, cette sorte-
là
de mensonge n’est guère sensible : la vérité pour lui étant ce qui s’
257
et politiques, l’on peut nommer ici Allemagne, et
là
, France. Il reste qu’un Empédocle, qu’un Zarathoustra, génies titaniq
258
l’ordre imposé. Passant à la limite du sentiment,
là
où il prend une valeur d’acte ou de jugement, l’on peut symboliser l’
259
ême état d’âme. Le nommer serait nommer l’une des
raisons
d’être profonde du monde germanique. 5. Seule réalité vivante prise
260
’avait jeté la première reconnaissance empêcha ma
raison
d’intervenir entre la réalité de ma vision et mon cerveau pris au déf
261
rends assez bien, ajouta-t-il, mais pour d’autres
raisons
qu’eux, probablement… À ce moment, comme nous traversions une rue si
262
re flatteuse aux caprices redoutables. Cette nuit-
là
nous rencontrâmes des anges au coin des ruelles, des oiseaux nous par
263
parce qu’il n’y est pas avoué. — Ce que je me dis
là
, c’est un truisme. Truisme a l’air d’être le nom d’une de ces sirènes
264
chose qui se passe au centre de la pièce. Il y a
là
dans un espace vide un piano à l’aile levée, et devant le piano, assi
265
urs, des princes et des femmes à mourir. Et c’est
là
que paraît son étrange impuissance : tous ces accords de gloire et de
266
éfilé de mannequins. Comme tout ce qui n’a pas de
raison
, voilà qui est plein de significations troublantes. Cela donne à pens
267
néma, l’ai-je aimée ? — Je lui sais gré de rester
là
muette, assez absente encore pour ressembler vraiment à son image. Je
268
nthe à son souvenir. Si je buvais assez il serait
là
. En attendant, les autres s’en vont ou disparaissent on ne sait comme
269
qui, loin de s’user, ne tarde pas à devenir notre
raison
de vivre. Mais combien votre sort, ô grands empêtrés ! me paraît envi
270
e situer dans l’ensemble des constructions. C’est
là
qu’on entre. Murs nus. Un catafalque de bois, au milieu, recouvert d’
271
urer cette mastication. Mais je m’égare, laissons-
là
ces moutons. v Café amer En Hongrie l’on est assailli par le p
272
ui se réchauffent sur les degrés du poêle, celles-
là
ne chantant pas. Parmi elles, des Tziganes, dont l’une affreusement b
273
e à coup sûr, en se persuadant que c’est pour des
raisons
« techniques ». (Est-ce que cela ne devrait pas, au contraire, aggrav
274
ce n’est pas vous, maintenant, qui allez demander
raison
à vos hôtes de la façon dont ils traitaient, au temps de leur puissan
275
ouverne les arguments. Songez combien souvent les
raisons
qu’on allègue masquent les causes qui agissent. Ici je rentre dans me
276
essus de la plaine, pas tout à fait dans le ciel,
là
où doivent vivre ceux qui « chantent ». L’après-midi est immense. Nou
277
pas le pouvoir de s’enivrer, ils auront toujours
raison
, mais n’auront que cela, car c’est l’ivresse10 seulement qui permet à
278
fusion de sentimentalisme et de passion, et c’est
là
son miracle. Si tu n’as pas le sens de la musique, conserve quelque e
279
stridente et basse, prolongée. Peut-être ce soir-
là
, ai-je compris la Grande Plaine, et que par sa musique j’étais aux ma
280
encore »… Bon point de vue pour déconsidérer nos
raisons
de vivre. La maladie aussi. Rien ne ressemble au voyage comme la mala
281
ar la main. Ainsi je quitte la Hongrie. Serait-ce
là
tout ce qu’elle m’a donné ? Cette notion plus vive d’un univers où la
282
res semblables, en voyage, je me dis que c’est de
là
que j’ai tiré le sentiment d’absurdité foncière qu’il m’arrive d’épro
283
ce d’une action purement raisonnable. Ah ! quelle
raison
ici t’attirait donc, sinon l’espoir bien fou d’y retrouver l’émotion
284
maison, en attendant l’heure d’ouverture. Il y a
là
une station de canots de louage où j’ai vite découvert un « Friedrich
285
es herbes, se lève, saute sur place, — n’est plus
là
. — J’ai poursuivi longtemps le reflet rouge de ses yeux parmi les tro
286
e — dans l’intimité vivante de ses classiques. De
là
peut-être cette dignité conférée à la vie bourgeoise, qui fait un peu
287
, jusqu’aux détails de l’intendance des domaines.
Là
, toute démarche de la pensée s’accorde à des pentes variées et réelle
288
si de leurs familiarités. J’étais attablé ce soir-
là
dans l’Auberge du Cerf, au premier, les pieds contre mon schnauzer en
289
tards d’où naissent le désir et la conscience. De
là
des pertes de temps ; mais de là aussi les inventions destinées d’abo
290
a conscience. De là des pertes de temps ; mais de
là
aussi les inventions destinées d’abord à les combler et qui toujours
291
les yeux cessent de cligner, le corps se détend.
Là
devant, un chauffeur immobile guette les ornières profondes où les ro
292
empêchements que ceux-là justement qui donnent sa
raison
d’être au labeur des journées. Nous voici délivrés de la grande bourg
293
e gêne et de morgue. Et dire que ce sont ces gens-
là
— cette tourbe — qui se permettent de juger la noblesse terrienne. Di
294
oblesse terrienne. Dire que ce sont ces bourgeois-
là
, bassement incapables de brutalité ou d’orgueil physiques, en revanch
295
les, toujours inquiets, toujours doutant de leurs
raisons
d’êtres et de leur actualité, de quêter chez autrui des confirmations
296
s paysans qui s’inclinent sans contrainte. Est-ce
là
dire que le « retour » à tel état soit souhaitable ? La question me p
297
publie ces articles, me paraissaient en ce temps-
là
plus inquiétants que le fusil de chasse de mes hôtes prussiens. Et pu
298
i donc en taxi, « nous deux le fantôme ». Ce soir-
là
, le fantôme ayant envie de manger ferme a donné au chauffeur l’adress
299
versons la nuit rose et violette de Montparnasse.
Là
, l’insondable lubie d’un agent nous immobilise une minute aux lisière
300
ire (d’heure en heure ces yeux plus vivants…). De
là
, je le suppose, une certaine misanthropie en germe : les êtres change
301
s êtres rêvés m’emportent ! — Ils me conduiraient
là
où je ne sais pas que j’ai si grand désir d’aller… Est-ce ici ? Je re
302
ts visibles ou virtuels, et cela pour différentes
raisons
, la plupart suffisantes. Francis de Miomandre n’est pas là. Il a télé
303
upart suffisantes. Francis de Miomandre n’est pas
là
. Il a téléphoné au début de l’après-midi qu’il commençait un roman. S
304
aire ? — il est bientôt minuit20. Mon fantôme est
là
. Un chien, Dick, est là. Pierre Girard n’est pas là, ni Othon ; mais
305
minuit20. Mon fantôme est là. Un chien, Dick, est
là
. Pierre Girard n’est pas là, ni Othon ; mais bien quelques sirènes. A
306
. Un chien, Dick, est là. Pierre Girard n’est pas
là
, ni Othon ; mais bien quelques sirènes. Albert Béguin, André Würmser,
307
Würmser, Théobaldus Bombaste et Mlle Monnier sont
là
. Jacques Chenevière pourrait très bien être là, puisqu’en ma voisine,
308
nt là. Jacques Chenevière pourrait très bien être
là
, puisqu’en ma voisine, je reconnais la Jeune fille de neige. On la se
309
adorables roseurs boréales. E. T. A. Hoffmann est
là
, sous un nom d’emprunt. Une femme fatale et un grand incompris sont l
310
runt. Une femme fatale et un grand incompris sont
là
. Enfin Jean Cassou, représentant Mgr le marquis de Carabas, absent de
311
t Mgr le marquis de Carabas, absent de Paris, est
là
. Peut-être aussi Jean de Boschère, en dépit de certaines apparences.
312
’Oracle qui lui avait dit d’aller bâtir une ville
là
où il trouverait la pluie et le beau temps, il rencontra en Italie un
313
pleure, qui me réchauffe. Parce qu’elle se tient
là
« vêtue de son péché », — comme une courtisane. Mais vous n’êtes qu’u
314
rix d’un désordre. Mais à l’Allemand, cette sorte-
là
de mensonge n’est guère sensible : la vérité pour lui étant ce qui s’
315
et politiques, l’on peut nommer ici Allemagne, et
là
, France. Il reste qu’un Empédocle, qu’un Zarathoustra, génies titaniq
316
l’ordre imposé. Passant à la limite du sentiment,
là
où il prend une valeur d’acte ou de jugement, l’on peut symboliser l’
317
parce qu’il n’y est pas avoué. — Ce que je me dis
là
, c’est un truisme. Truisme a l’air d’être le nom d’une de ces sirènes
318
chose qui se passe au centre de la pièce. Il y a
là
dans un espace vide un piano à l’aile levée, et devant le piano, assi
319
urs, des princes et des femmes à mourir. Et c’est
là
que paraît son étrange impuissance : tous ces accords de gloire et de
320
éfilé de mannequins. Comme tout ce qui n’a pas de
raison
, voilà qui est plein de significations troublantes. Cela donne à pens
321
néma, l’ai-je aimée ? — Je lui sais gré de rester
là
muette, assez absente encore pour ressembler vraiment à son image. Je
322
qui, loin de s’user, ne tarde pas à devenir notre
raison
de vivre. Mais combien votre sort, ô grands empêtrés ! me paraît envi
323
e situer dans l’ensemble des constructions. C’est
là
qu’on entre. Murs nus. Un catafalque de bois, au milieu, recouvert d
324
ui se réchauffent sur les degrés du poêle, celles-
là
ne chantant pas. Parmi elles, des Tziganes, dont l’une affreusement b
325
ce n’est pas vous, maintenant, qui allez demander
raison
à vos hôtes de la façon dont ils traitaient, au temps de leur puissan
326
ouverne les arguments. Songez combien souvent les
raisons
qu’on allègue masquent les causes qui agissent. Ici je rentre dans me
327
essus de la plaine, pas tout à fait dans le ciel,
là
où doivent vivre ceux qui « chantent ». L’après-midi est immense. Nou
328
pas le pouvoir de s’enivrer, ils auront toujours
raison
, mais n’auront que cela, car c’est l’ivresse7 seulement qui permet à
329
fusion de sentimentalisme et de passion, et c’est
là
son miracle. Si tu n’as pas le sens de la musique, conserve quelque e
330
stridente et basse, prolongée. Peut-être ce soir-
là
, ai-je compris la Grande Plaine, et que par sa musique j’étais aux ma
331
encore »… Bon point de vue pour déconsidérer nos
raisons
de vivre. La maladie aussi. Rien ne ressemble au voyage comme la mala
332
ar la main. Ainsi je quitte la Hongrie. Serait-ce
là
tout ce qu’elle m’a donné ? Cette notion plus vive d’un univers où la
333
res semblables, en voyage, je me dis que c’est de
là
que j’ai tiré le sentiment d’absurdité foncière qu’il m’arrive d’épro
334
ce d’une action purement raisonnable. Ah ! quelle
raison
ici t’attirait donc, sinon l’espoir bien fou d’y retrouver l’émotion