1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 connaît l’épaule dans le talonnage du ballon. Le regard connaît le regard dans la course d’équipe. Le cœur connaît la présenc
2 dans le talonnage du ballon. Le regard connaît le regard dans la course d’équipe. Le cœur connaît la présence muette et sûre.
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Chant funèbre pour les morts de Verdun (mars 1925)
3 r de nouvelles conquêtes. Terriblement lucide, ce regard en arrière. Montherlant est dur pour ses erreurs plus encore que pour
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hugh Walpole, La Cité secrète (décembre 1925)
4 ns la « Cité secrète » de la vie privée, quelques regards sur la foule suffisent pour en préciser les conséquences. C’est ainsi
4 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
5 ofonde ; je devins si faible et démuni, livré aux regards d’une foule absurde, bienveillante, repue, — tous paraissaient déteni
5 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
6 ée propose un mystère qu’on oublie pour celui des regards étrangers. Et voici la place régulière, les galeries, les cafés, les
7 nuit vibrante, intérêts, politesses, politiques, regards , musiques — cette vie rapide dans un décor qui est le rêve éternisé d
6 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
8 rôle efficace. Mais les bénéfices sont maigres en regard des dangers que la sincérité du noli me tangere fait courir, tant dan
9 qu’il souffrirait de garder lui-même à son propre regard . Ainsi la valeur morale d’un homme équivalait-elle à l’illusion qu’il
10 ont point là jeux d’idées et jongleries verbales. Regards au-dessus de l’amour ! Voir l’heure à la pendule pendant l’étreinte d
7 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
11 e présenter. Il m’en avait donné la promesse. Vos regards rencontrèrent les miens plus d’une fois pendant une danse qu’il fit a
12 us attiraient. Mais, maintenant, je pense que ces regards croisés n’avaient aucune signification et que mon anxiété seule leur
13 vulsions d’oriflammes sur l’orchestre pensif. Ton regard est plus grand que le chant des violons. Aube dure ! En ma tête rôde
14 contracter mon visage. Je promenais sur tous des regards angoissés, avides, implorants. Oh ! toutes les femmes que j’ai fait s
15 emmes que j’ai fait souffrir cette nuit d’un long regard de damné. À minuit, tellement épuisé que je mêlais à mes pensées des
8 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Ô toi que j’eusse aimée… (mars 1927)
16 ut de son expérience déjà riche de romancier. Son regard se promène sur le même monde où se plaisent nos jeunes poètes cosmopo
9 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)
17 ore à nous frotter les yeux… Peut-être, quand nos regards plus assurés sauront enfin gagner de vitesse les prodiges que déclenc
10 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
18 s montre des Dieux, mais c’est pour détourner nos regards de cela qu’il faut bien nommer le Vide. Tant de séductions nous ont e
11 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
19 qu’on aime… Oh ! cette femme ! elle n’était qu’un regard , un certain regard, mais j’ai su en retrouver la sensation jusque dan
20 tte femme ! elle n’était qu’un regard, un certain regard , mais j’ai su en retrouver la sensation jusque dans les choses — et c
21 e, mais dans le lointain, Aurélia lui répond d’un regard pareil. Des visages naissent comme des étoiles dans un halo, comme le
12 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Louis II de Bavière ou Hamlet-Roi (décembre 1928)
22 rès, mais ne l’ait point trompé : « Avec son beau regard de rêve, — lit-on dans l’Ennemi des Lois — son expression amoureuse d
13 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
23 i-même » (décembre 1928)m « Remonte aux vrais regards  ! Tire-toi de tes ombres… » Paul Valéry. Stéphane est maniaque, comm
24 tigué, il veut voir encore cette fatigue dans son regard  : appuyé sur lui-même il se perd en méditations éléates. Le sommeil l
25 révélation. Peut-on s’hypnotiser avec son propre regard  ? Il n’y a plus que cette incantation à soi-même qui pourrait lui ren
26 définir, par défiance envers les dieux. À chaque regard dans notre miroir, nous perdons une Eurydice. Les miroirs sont peut-ê
27 rrite toujours vaguement. Mais il fuit son propre regard , il se cherche dans d’autres yeux, c’est pourquoi il fait peur à cert
28 e plus en plus frappante, il croit saisir dans un regard de cette femme l’écho de ce qui serait lui. Déjà il se perd dans ces
29 « la mort » se conjuraient pour abaisser tous les regards . Stéphane rendu à la santé écrivait : « Ton visage me cache tous les
14 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jules Supervielle, Saisir (juin 1929)
30 re : « Tout semblait vivre au fond d’un insistant regard . » Le poète des Gravitations est ici descendu plus profond en soi-mêm
15 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 2. Description du monstre
31 Instituteur. Signes particuliers : cheveux longs, regard profond voilé de douceur. Car le type populaire du poète romantique s
16 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Kikou Yamata, Saisons suisses (mars 1930)
32 faut-il venir du Japon pour accueillir du premier regard , dans un matin plein de mouettes — « Un beau bruit d’ailes me fait un
17 1930, Articles divers (1924–1930). Le prisonnier de la nuit (avril 1930)
33 s’entrouvre un feu rose éclôt voici ton heure au regard le plus pur je suis à toi dans le triomphe du silence sereine tu es t
18 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
34 u mépris et à l’adoration : où que se portent nos regards , ils rencontrent des talents distingués. À cet ordre d’ambition convi
35 3. Si nous jetons sur les lettres parisiennes un regard distrait mais circulaire, comme dirait Aragon — et je suppose que Bea
19 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
36 On la sent prête à fondre de tendresse au premier regard . Mais non, trop bien élevée, elle se ressaisit, pense à Genève, repre
20 1930, Articles divers (1924–1930). « Vos fantômes ne sont pas les miens… » [Réponse à l’enquête « Les vrais fantômes »] (juillet 1930)
37 ntôme ne manifeste rien d’autre que la qualité du regard qui le perçoit. Dis-moi qui te hante… Ainsi, la vulgarité évidente de
21 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
38 urient. Ô liberté aérienne des arrivées, premiers regards aux rues croisées qui font des signes pour demain, présentations de m
39 expliquer pourquoi l’on est parti. Cependant, mes regards errant sur une bibliothèque, je crois y trouver mon salut : « Peter S
40 e que ce lieu — inquiétant à la façon de certains regards lucides qu’il arrive qu’on porte sur la vie, tout d’un coup, à trois
22 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
41 débauche. Notre liberté de penser est absurde au regard des contraintes que subissent nos gestes. Imaginer ce qui se produira
23 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
42 t dans le secret de certains renoncements, que le regard spirituel saurait encore en déceler l’équivalent. Peut-être le goût d
24 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
43 on même est souvent trompeuse. Mais la qualité du regard qu’un être pose sur ses semblables, tel est le signe et la mesure cer
25 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le protestantisme jugé (octobre 1931)
44 r enveloppe, les âmes se sont ouvertes à tous les regards , les cœurs se sont révélés et leur souffrance s’est écrite dans les p
26 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
45 ncement « sont en ressemblance et voisinage ». Ce regard rajeuni, ces gestes rudimentaires, cette odeur de bois fraîchement co
27 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
46 ovoquer dans notre esprit l’étonnement du premier regard , c’est la similitude de forme, c’est-dire la similitude essentielle,
47 pleine possession de ses forces et l’assurance du regard . L’âme, purifiée de sa « vieille dépouille » par l’effort aveuglant d
48 bouche et ce front, disent d’un sobre et méditant regard le mot suprême de la Saison, ce cri sourd du plus lucide héroïsme : «
28 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
49 souvent j’ai cru distinguer la contagion dans le regard de mes voisins. Ainsi d’autres fois j’ai vibré au passage des rapides
50 n regret. Mais c’est aussi un retour amoureux, un regard qui s’appuie sur soi-même : et voici naître la conscience, c’est-à-di
29 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
51 qu’on aime… Oh ! cette femme ! elle n’était qu’un regard , un certain regard, mais j’ai su retrouver la sensation de ce regard
52 tte femme ! elle n’était qu’un regard, un certain regard , mais j’ai su retrouver la sensation de ce regard jusque dans des obj
53 regard, mais j’ai su retrouver la sensation de ce regard jusque dans des objets — et c’est cela seul qui donne un sens au mond
54  ; mais dans le lointain, Aurélia lui répond d’un regard pareil. Des visages naissent comme des étoiles dans un halo, comme le
30 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
55 ment élégante, j’ai vu des yeux lever vers moi un regard d’ardente confiance qui était tout ce qu’on ne pouvait dire, — qui ét
56 bien-aimé… Oh ! qu’il y ait eu cette joie par un regard de jeune fille ! Tout peut encore être sauvé… Un accord brusque de ru
57 s s’enfuient vers les jardins.) Qu’il y ait eu ce regard , et que personne ne l’ait vu ! Ils ne savent plus que l’amour seul eû
58 ces lambris d’or, tu vois bien que tout cède aux regards de l’ivresse. Un coude nu s’appuie à mon épaule, je brise des pailles
59 de femme au bord du sommeil saisie me ramène aux regards . Que sont tous ces gestes rythmés ? Anday chante. Ils me voient dans
31 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
60 urient. Ô liberté aérienne des arrivées, premiers regards aux rues croisées qui font des signes pour demain, présentations de m
61 expliquer pourquoi l’on est parti. Cependant, mes regards errant sur une bibliothèque, je crois y trouver mon salut : « Peter S
62 e que ce lieu — inquiétant à la façon de certains regards lucides qu’il arrive qu’on porte sur la vie, tout d’un coup, à trois
63 débauche. Notre liberté de penser est absurde au regard des contraintes que subissent nos gestes. Imaginer ce qui se produira
32 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
64 es, « peu de liaison ». C’est à l’intimité de mon regard avec les choses que je mesure ma jeunesse : dans ces campagnes solita
65 Après la partie, où l’on s’est renvoyé autant de regards que de balles : — « Je vous ai bien vu, un jour à la fenêtre de mon a
66 ui n’est plus bonne qu’à dormir… Alors j’ai eu ce regard étrangement oblique, glissé comme entre ce que je vois et ce que je p
67 ière délirait doucement, au sein du silence et du regard . Et nous sommes demeurés des heures au-delà de ce que l’on ignore d’u
68 niment comblée. Oui, je sus que l’échange de deux regards est infini, est indéfiniment grandiose et musical. Ainsi coula cette
69 un doigt contre mes lèvres. Alors j’abaissai mes regards sur ses vêtements misérables et je l’accueillis dans mes bras. Elle r
70 ttes et bouts de cigares. Des ouvrières aussi, au regard irrité. Deux d’entre elles ont fait mine de s’asseoir, en face et à c
71 ses plus loin en maugréant. La misère de tous ces regards me paralyse. Comment répondre à leur hostilité, comment accueillir av
72 ir bouge et s’émeuve… Où se perdre ? Où porter un regard amoureux du mystère, dans la puissante circonspection de l’attente ?
33 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Le balcon sur l’eau
73 Nos têtes immobiles sont près de se toucher, nos regards s’en vont à la rencontre de ce qui est voilé. Retiens ton souffle, re
34 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
74 On la sent prête à fondre de tendresse au premier regard . Mais non, trop bien élevée, elle se ressaisit, pense à Genève, repre
35 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
75 souvent j’ai cru distinguer la contagion dans le regard de mes voisins. Ainsi d’autres fois j’ai vibré au passage des rapides
76 n regret. Mais c’est aussi un retour amoureux, un regard qui s’appuie sur soi-même : et voici naître la conscience, c’est-à-di
36 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
77 ment élégante, j’ai vu des yeux lever vers moi un regard d’ardente confiance qui était tout ce qu’on ne pouvait dire, — qui ét
78 bien-aimé… Oh ! qu’il y ait eu cette joie par un regard de jeune fille ! Tout peut encore être sauvé… Un accord brusque de ru
79 s s’enfuient vers les jardins.) Qu’il y ait eu ce regard , et que personne ne l’ait vu ! Ils ne savent plus que l’amour seul eû
80 ces lambris d’or, tu vois bien que tout cède aux regards de l’ivresse. Un coude nu s’appuie à mon épaule, je brise des pailles
81 de femme au bord du sommeil saisie me ramène aux regards . Que sont tous ces gestes rythmés ? Anday chante. Ils me voient dans
37 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
82 urient. Ô liberté aérienne des arrivées, premiers regards aux rues croisées qui font des signes pour demain, présentations de m
83 expliquer pourquoi l’on est parti. Cependant, mes regards errant sur une bibliothèque, je crois y trouver mon salut : « Peter S
84 e que ce lieu — inquiétant à la façon de certains regards lucides qu’il arrive qu’on porte sur la vie, tout d’un coup, à trois
85 débauche. Notre liberté de penser est absurde au regard des contraintes que subissent nos gestes. Imaginer ce qui se produira
38 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Le balcon sur l’eau
86 Nos têtes immobiles sont près de se toucher, nos regards s’en vont à la rencontre de ce qui est voilé. Retiens ton souffle, re
39 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
87 es, « peu de liaison ». C’est à l’intimité de mon regard avec les choses que je mesure ma jeunesse : dans ces campagnes solita
88 Après la partie, où l’on s’est renvoyé autant de regards que de balles : — « Je vous ai bien vu, un jour à la fenêtre de mon a
89 ui n’est plus bonne qu’à dormir… Alors j’ai eu ce regard étrangement oblique, glissé comme entre ce que je vois et ce que je p
90 ière délirait doucement, au sein du silence et du regard . Et nous sommes demeurés des heures au-delà de ce que l’on ignore d’u
91 iment comblée. Oui, j’ai su que l’échange de deux regards est infini, est indéfiniment grandiose et musical. Ainsi coula cette
92 un doigt contre mes lèvres. Alors j’abaissai mes regards sur ses vêtements misérables et je l’accueillis dans mes bras. Elle r
93 érêt de l’affaire : cette perception soudaine, ce regard par mégarde sur un petit fait indifférent en soi, et qui n’est pas en
94 ttes et bouts de cigares. Des ouvrières aussi, au regard irrité. Deux d’entre elles ont fait mine de s’asseoir, en face et à c
95 ses plus loin en maugréant. La misère de tous ces regards me paralyse. Comment répondre à leur hostilité, comment accueillir av
96 ir bouge et s’émeuve… Où se perdre ? Où porter un regard amoureux du mystère, dans la puissante circonspection de l’attente ?
40 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
97 ace, à son tour, n’est qu’un tout petit nuage, au regard du Règlement des comptes universels que sera notre jugement au dernie
98 e — six ou sept secondes. Tout ce qu’embrasse mon regard , tout est fait de main d’homme, sauf les mouettes. Qu’on ne me parle
99 mais probable, face à la démesure universelle. Le regard intrépide et désillusionné du grand Burckhardt considérant l’histoire
41 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — V
100 chaque jour de la vie sans se lasser, celle qu’un regard embrasse et détaille à loisir. Au-delà de ses paysages et de sa proch
42 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VI
101 ille aux rives basses, peuplé de mouettes, où mon regard ni ma pensée ne se heurte à rien d’accidentel ou d’étranger. Comment,
43 1933, Présence, articles (1932–1946). Paysage de tête : poème (1933)
102 fièvre pour agrandir et soudain noyer de suie le regard ni d’une lueur muette qui s’approche et nous aime. Car voici l’heure
44 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
103 raient reprendre le titre fameux de Paul Valéry : Regards sur le monde actuel. Les grandes controverses modernes sont nées en F
45 1933, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)
104 prise ferme sur le concret, mais en même temps un regard qui dépasse les contingences humaines, et qui interroge virilement. P
46 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
105 a personne, je le pense, qui, laissant errer ses regards sur un horizon sans bornes, ou se promenant sur les rives de la mer q
47 1934, Journal de Genève, articles (1926–1982). Sara Alelia (25 mai 1934)
106 terons-nous. À chacun sa réalité : elle dépend du regard qu’on porte sur les choses. Le regard « réaliste » de Hildur Dixelius
107 e dépend du regard qu’on porte sur les choses. Le regard « réaliste » de Hildur Dixelius a su voir dans la « vie courante » de
48 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
108 s faits sont pauvres, profitons-en pour porter un regard plus direct sur les possibilités théoriques. Qu’est-ce que la foi des
109 la forme de l’État, paraissent bien inactuels en regard des problèmes économiques qui nous pressent. Un chrétien a-t-il le dr
49 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
110 ffit pas d’applaudir à ses thèses pour apaiser ce regard qui nous perce, et si nous sommes sourds à sa voix, comment étouffer
111 qui voudrait se tenir, dans l’instant, « sous le regard de Dieu », comme disent les chrétiens. (Est-ce facile ? ou bien même
112 otre existence morale. Une question mal posée. Un regard trouble porté sur la réalité. t. « Nécessité de Kierkegaard », Foi e
50 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
113 ituante de notre vie, celle qui unit dans un même regard les apparences actuelles et l’ordonnance finale qui les informe et qu
51 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Au sujet d’un roman : Sara Alelia (3 novembre 1934)
114 plus grave. À chacun sa réalité : elle dépend du regard qu’on porte sur le monde. Le regard « objectif » de nos naturalistes
115 lle dépend du regard qu’on porte sur le monde. Le regard « objectif » de nos naturalistes appauvrit tout, faute de vouloir ima
116 simplement l’impuissance de leur propre cœur. Le regard « réaliste » de Hildur Dixetius a su voir dans la vie quotidienne des
52 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Note sur un certain humour
117 que cet échec, si grand qu’il soit n’est rien, en regard du péché dont la foi nous délivre. ⁂ Tout enfin se ramène à ceci : qu
53 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Tactique personnaliste
118 out seuls et dans tous les sens — mais celle d’un regard précis, d’une visée ferme ; 2° La doctrine d’un groupe révolutionnair
54 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Note sur un certain humour
119 que cet échec, si grand qu’il soit n’est rien, en regard du péché dont la foi nous délivre. ⁂ Tout enfin se ramène à ceci : qu
55 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Tactique personnaliste
120 out seuls et dans tous les sens — mais celle d’un regard précis, d’une visée ferme ; 2° La doctrine d’un groupe révolutionnair
56 1935, Esprit, articles (1932–1962). André Rouveyre, Singulier (janvier 1935)
121 aux mêmes points, plus avant. Fermeté de la main, regard sévère qui ne consent à la tendresse qu’après avoir épuisé ses rigueu
57 1935, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notes en marge de Nietzsche (mars 1935)
122 buts magnifiques”. Un but final plane devant les regards de l’homme. Le christianisme, qui maudit l’humanité et en sort quelqu
58 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
123 e qui regarde participe au spectacle, ou non, son regard saisira des aspects différents. Supposons qu’il contemple un paysage.
124 son wagon, le paysage n’est pas le même ; car le regard est jugement26. La vision est métamorphose (métaphysique) Voir,
125 lus que si tu étais cadavre”. Au matin j’avais le regard si perdu et la contenance si morte, que ceux que j’ai rencontrés ne m
126 es marques où se lit notre histoire… Cependant le regard qui se risque à déchiffrer le fascinant spectacle de cette œuvre mord
127 temps et modelée par la lumière, ce n’est pas le regard troublé qui erre sur les miroirs de la ville, à la recherche d’une il
128 Et les correspondances sont embrassées d’un seul regard . Les formes naissent, tableaux, poèmes, symphonies, danses, jardins,
129 ent, pour nous tous, hommes dont le péché rend le regard trouble et menteur, qu’il nous faut attacher nos yeux non plus sur le
130 . Rien alors ne peut égaler la pénétration de son regard , si ce n’est son impuissance à saisir la personne dans sa totalité co
131 evant les yeux le constructeur, je vois comme son regard se repose sur tout ce qui, près et loin, est construit autour de lui,
132 e de ta montagne, et comme sur tout cela, par son regard , il exerce sa puissance et sa conquête… Et le Zarathoustra ! Une œuv
59 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’édit de Nantes et sa révocation (mars-avril 1935)
133 ens de la Troisième République, cède aux premiers regards que nous pouvons porter sur les grands faits moraux et matériels du t
60 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Soirée chez Nicodème (mai 1935)
134 éhémence. Les jeunes barthiens se consultaient du regard . Était-ce de ma part une palinodie ? J’étais bien loin de considérer
61 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
135 e vue, quand notre vocation chrétienne braque nos regards sur le miracle d’une justice et d’une vérité déjà descendue sur la te
62 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Lawrence et Brett par Dorothy Brett ; Matinées mexicaines suivi de Pansies (poèmes), par D. H. Lawrence (octobre 1935)
136 -derrière, et rit. C’est un long enfant maigre au regard narquois et inquiet, et qui s’est mis une barbe rousse pour avoir l’a
63 1936, Articles divers (1936-1938). Forme et transformation, ou l’acte selon Kierkegaard (janvier 1936)
137 Il vit dans le désir et dans la nostalgie, et son regard n’est pas une vision dans un visage, mais une manière de loucher vers
138 campagne serait une solution commode, surtout en regard des souffrances qu’il sait trop bien que lui vaudront ses attaques co
64 1936, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Sur une page de Bossuet (ou Tradition et Révélation) (janvier 1936)
139 que et plus fécond pour la théologie de mettre en regard du catholicisme romain le protestantisme tout entier, luthérien, calv
65 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
140 une vision. Et dans le visage qui conditionne le regard , et se modèle selon les prises du regard. (En allemand, le seul mot G
141 ionne le regard, et se modèle selon les prises du regard . (En allemand, le seul mot Gesicht signifie à la fois visage, vision,
142  : et on les voit venir ainsi à la rencontre d’un regard qui les invente et les dénombre et les connaît dans leur sens primiti
66 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Kierkegaard en France (juin 1936)
143 n que pose Fondane : « Ils suivent Kierkegaard du regard — mais où en sont-ils de leur propre démarche ? » Oui, cette question
67 1936, Esprit, articles (1932–1962). Henri Petit, Un homme veut rester vivant (novembre 1936)
144 n n’est plus redoutable pour notre société que le regard tranquille, apparemment modeste, d’un homme que son métier contraint
68 1936, Articles divers (1936-1938). Max Brod, Le Royaume enchanté de l’amour (1936)
145 s romans : Le Procès, Le Château, et Amérique. Le regard qu’il y porte sur le monde est d’une précision proprement angoissante
69 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
146 sont bien davantage pour nous une description du regard de Rembrandt, et par là même de son visage, qu’une reproduction de se
70 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
147 ffit pas d’applaudir à ses thèses pour apaiser ce regard qui nous perce… Reprenons par exemple son objection au doute cartésie
71 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
148 sont bien davantage pour nous une description du regard de Rembrandt, et par là même de son visage, qu’une reproduction de se
72 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
149 ffit pas d’applaudir à ses thèses pour apaiser ce regard qui nous perce… Reprenons par exemple son objection au doute cartésie
73 1937, Articles divers (1936-1938). Chamisso et le Mythe de l’Ombre perdue (mai-juin 1937)
150 même ceux-là qui déplorent qu’elle se fasse, aux regards de la convoitise, « opaque »36. Que pouvais-je tirer de tout cela ? R
151 ’impression qu’il a d’être mal défendu contre les regards qu’il rencontre, transparent dirait-on, — sans ombre ! Voilà, peut-êt
74 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
152 arbres moirés et allègres. Tout est vu du premier regard , doucement compris, approuvé. Une familiarité, une confiance, une pro
75 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
153 froid à travers une brume lointaine agrandit les regards sans nourrir la vision. Pas de mouches dans la lumière au ras des lan
76 1937, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Pages inédites du Journal d’un intellectuel en chômage (octobre 1937)
154 en général — quand je ne fais que les jauger d’un regard — et sympathie violente, « élan vers », dès que mon regard s’attache
155 et sympathie violente, « élan vers », dès que mon regard s’attache un peu longuement à un visage, au corps et aux vêtements, a
77 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
156 ume de Dieu ne vient pas de manière à frapper les regards et l’on ne dira pas : il est ici, ou bien : il est là ! Car voici que
78 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
157 ètres au plus, mais c’est assez pour embrasser du regard une bonne partie de l’île, notre village, les marais et deux ou trois
158 quelle sublimité stérile. Plutôt que de poser un regard vague et passionné sur l’infini néant des eaux, je considère à mes pi
159 e de ne pas voir ceux qui m’entourent. Je pose un regard trop précis, qui me donne une image du monde peu supportable, peu « v
160 froid à travers une brume lointaine agrandit les regards sans nourrir la vision. Pas de mouches dans la lumière au ras des lan
161 rit pur a cessé de nous séduire : nous posons nos regards à hauteur d’homme. Et nous voyons un monde neuf où la pensée avait pe
162 anisé et autonome. L’admirable objectivité de son regard n’est en fin de compte qu’une discipline éducative dont il entend tir
163 ases splendides : « J’ai considéré tout cela d’un regard tranquille et subtil, et je me suis réjoui de cette grande existence.
164 enant est enrichi et agrandi de cette image. » Le regard qu’il porte sur le monde est l’un des plus précis qui furent jamais p
165 . Donc à la faveur d’une fiction, et non pas d’un regard exact. Si jamais je publiais ce cahier, ce ne serait pas pour l’ébahi
79 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
166 arbres moirés et allègres. Tout est vu du premier regard , doucement compris, approuvé. Une familiarité, une confiance, une pro
80 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. L’été parisien
167 ui montent du trottoir bleu huileux, ces premiers regards qui se dérobent… Un ouvrier au pantalon trop court traverse sans assu
81 1938, Articles divers (1936-1938). Søren Kierkegaard (février 1938)
168 re. On l’aime, on l’injurie, on se débat sous son regard , on argumente contre sa souffrance, on craint pitié corrosive. Finale
82 1938, Articles divers (1936-1938). Nouvelles pages du Journal d’un intellectuel en chômage (avril 1938)
169 en général — quand je ne fais que les jauger d’un regard — et sympathie violente, « élan vers », dès que mon regard s’attache
170 et sympathie violente, « élan vers », dès que mon regard s’attache un peu longuement à un visage, au corps et aux vêtements, a
83 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
171 cation. Apprentissage du civisme nouveau, avec un regard méfiant vers le voisin qui est membre du Parti. Morale de Sparte embo
172 bourgeois et des ouvriers : plus dur, sportif, le regard froid et « objectif », teint pâle, lunettes, une lourdeur dans le bas
173 ville, dans la circulation de la foule, dans les regards croisés, les propos égarés ? On est en train de coller sur les pilie
84 1939, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Non, Tristan et Iseut ne s’aiment pas, nous dit Denis de Rougemont (12 février 1939)
174 urire des lèvres qui semble excuser le sérieux du regard . Il rit malicieusement quand je lui parle du petit scandale que risqu
85 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Propos sur la religion, par Alain (avril 1939)
175 ïciser. Point d’anticléricalisme, car « devant le regard positif, toute religion finit par être vraie », et même « l’obligatio
86 1939, Articles divers (1938-1940). Il y a toujours des directeurs de conscience en Occident (juin 1939)
176 ce, et qui, vainqueur du temps, verrait d’un seul regard nos origines et nos fins dernières, d’où nous venons, où nous allons…
177 la plénitude universelle : Dieu tout en tous. Au regard d’une telle foi, toute autre « fin » paraît trop courte. Viser ailleu
87 1939, Articles divers (1938-1940). Nicolas de Flue vu par Denis de Rougemont (8 juillet 1939)
178 ôtés, plus réticent, plus replié sur lui-même, le regard intelligent et un visage buriné par de longues méditations, voici Den
88 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
179 t leur sort inévitable : Vers l’Occident erre le regard  ; vers l’Orient file le navire. Frais, le vent souffle vers la terre
89 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
180 des Martyrs, le fantôme lumineux qui apparaît aux regards du général romain perdu dans sa rêverie nocturne : « Sais-tu que je s
181 e m’occupe de Nou’m. Quand Nou’m me gratifie d’un regard , cela m’est égal que Sou’da ne soit pas complaisante68. « Nou’m » es
182 destinée justement à masquer le sens profond aux regards superficiels, non avertis. Mais quand bien même les trouvères seraien
90 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
183  », dit une autre. Et une troisième : « Boire les regards de l’amour et s’y engloutir enivrée… » Je me suis arrêté à l’exemple
91 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
184 un fou les cinq parties du monde pour apaiser un regard irrité de sa maîtresse. Au dénouement, il est encore à se demander si
185 êtres et les choses, ces prétextes, percés par un regard désabusé, cesseront bientôt d’être les vrais obstacles. Et le mythe,
186 a solution stendhalienne est d’abord inexacte, au regard des faits. Il existe un amour qui, loin de se tromper, est seul capab
92 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
187 , et comme Wagner l’a vu, l’égale au monde. « Mon regard ravi s’aveugle… Seul je suis — Moi le monde »… La passion veut que le
188 Quoi qu’il en soit, cette défense était faible en regard du péril déchaîné. Les forces antivitales longtemps contenues par le
93 1939, L’Amour et l’Occident. Appendices
189  – « Coup de foudre » et conversion Le premier regard des amants, qui va changer toute leur vie, correspond à la première t
94 1939, Nicolas de Flue. ACTE III.
190 pour la guerre ! Soldats rangés, armes fourbies, regards de haine, sans un mot ! Mon Dieu ! Mon Dieu ! Soutiens ton serviteur 
95 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
191 it leur sort inévitable : Vers l’Occident erre le regard  ; vers l’Orient file le navire. Frais, le vent souffle vers la terre
96 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
192 des Martyrs, le fantôme lumineux qui apparaît aux regards du général romain perdu dans sa rêverie nocturne : « Sais-tu que je s
193 uffrant de l’amour vrai ? Un seul baiser, un seul regard , un seul salut. Jaufré Rudel, au terme d’un amour conçu pour une femm
194 e m’occupe de Nou’m. Quand Nou’m me gratifie d’un regard , cela m’est égal que Sou’da ne soit pas complaisante67. » « Nou’m »
195 destinée justement à masquer le sens profond aux regards superficiels, non avertis. Mais quand bien même les trouvères seraien
196 que Désir correspond à visus — le fameux premier regard qui enflamme — et Servir à tactus.) Le thème des Cinq lignes d’amour
197 s poètes disent que cinq lignes y a en amours… le regard , le parler, l’attouchement, le baiser, et le dernier qui est plus dés
97 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
198  », dit une autre. Et une troisième : « Boire les regards de l’amour et s’y engloutir enivrée… » Je me suis arrêté à l’exemple
98 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
199 un fou les cinq parties du monde pour apaiser un regard irrité de sa maîtresse. Au dénouement, il est encore à se demander si
200 êtres et les choses, ces prétextes, percés par un regard désabusé, cesseront bientôt d’être les vrais obstacles. Et le mythe,
201 a solution stendhalienne est d’abord inexacte, au regard des faits. Il existe un amour qui, loin de se tromper, est seul capab
99 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Amour et guerre
202 , et comme Wagner l’a vu, l’égale au monde. « Mon regard ravi s’aveugle… Seul je suis — Moi le monde… » La passion veut que le
203 Quoi qu’il en soit, cette défense était faible en regard du péril déchaîné. Les forces antivitales longtemps contenues par le
100 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
204 t leur sort inévitable : Vers l’Occident erre le regard  ; vers l’Orient file le navire. Frais, le vent souffle vers la terre