1
ation contre nos poncifs intellectuels. Mais elle
risque
bien de nous en rendre un peu plus esclaves. Car depuis Freud — dont
2
que la sienne, en effet, où l’on court le double
risque
de paraître trop littéraire aux philosophes, et trop philosophe aux l
3
t-il pas de position plus périlleuse, puisqu’elle
risque
de ne laisser subsister en nous qu’un « étrange goût de la destructio
4
y a beaucoup de routes, mais vous n’aimez pas le
risque
, vous préférez le sur-place. Ainsi l’instruction publique s’est arrêt
5
y a beaucoup de routes, mais vous n’aimez pas le
risque
, vous préférez le surplace. Ainsi l’instruction publique s’est arrêté
6
. Un auteur qui n’imite personne court bientôt le
risque
de s’imiter soi-même : il semble au contraire qu’Henry Michaux, en se
7
elons que notre société est fondée sur la peur du
risque
. 13. Il faut ajouter aux autres causes de l’incompréhension des jour
8
blème, l’« hypostasiant » en quelque mesure, elle
risque
de nous laisser l’image d’un auteur plus conscient de ses propres dif
9
ique et « formidablement ennuyeux » — un idéal de
risque
qui redonne à toutes choses leur vivante réalité. Mais tout ceci, à q
10
faut être créé pour cette atmosphère, sinon l’on
risque
beaucoup de prendre froid. La glace est proche, la solitude énorme, m
11
ouvait tous les symboles de la vie dangereuse, du
risque
, du triomphe conquis par la dureté. Mais l’a-t-il épuisé ? Il y a dep
12
it-il la nostalgie d’une vie qui comporterait des
risques
extérieurs. Mais c’est là se contenter à bon marché, et personne ne c
13
Deux chances sont encore offertes aux amateurs de
risques
authentiques : l’aviation et l’alpinisme. On commence à nous donner q
14
ndre ironie vis-à-vis de ses personnages ; car il
risque
de les priver par là de cette autorité mystique, absolue et naïve où
15
rs, puisqu’elle récusait à la fois la charité, le
risque
, l’abandon et la divine légèreté, c’est-à-dire, qu’elle récusait la g
16
ui signifie la révérence, mais comme on craint le
risque
, que Jésus n’a jamais craint. Et c’est en quoi elle révèle la faibles
17
ombé et celui qui roulait se consoler sur des
risques
— aussi refusés Tout se détourne en l’amour décrié du seul instan
18
faire intervenir dans notre vie une recherche qui
risque
surtout d’être nuisible à la vie ? Bornons-nous à l’utile. Bornons-no
19
ereuses, ce moralisme qui préfère la stérilité au
risque
. Les petits purs sont tout simplement les petits bourgeois de la Révo
20
ée. Comblée de chances de grandeur, et comblée de
risques
mortels. Pour la jeunesse de 1932, le conflit de vivre, le paradoxe f
21
monde culturel, économique et social qu’anime un
risque
permanent, essentiel. L’état marxiste idéal ne laisse subsister que l
22
L’état marxiste idéal ne laisse subsister que les
risques
accidentels. Et comme le marquait récemment T. S. Eliot, dans un arti
23
elons que notre société est fondée sur la peur du
risque
. Je vis plutôt mal. 8. Il faut ajouter aux autres causes de l’incomp
24
e fait l’éducation libérale et bourgeoise. Ici le
risque
et la violence physiques jouent dans la vie de chaque jour leur rôle
25
e fait l’éducation libérale et bourgeoise. Ici le
risque
et la violence physique jouent dans la vie de chaque jour leur rôle n
26
, quel est l’enjeu, ce qu’il implique… Contre les
risques
qui se lèvent, l’esprit de risque est la seule assurance. Les valeurs
27
ue… Contre les risques qui se lèvent, l’esprit de
risque
est la seule assurance. Les valeurs de demain, s’il y en a, seront ma
28
devant une charge honorifique, jamais devant les
risques
et les déboires d’un témoignage vigilant ; père, citoyen, pasteur de
29
de nos éducateurs sur une disgrâce que l’habitude
risque
de rendre insensible à certains. Dans ce domaine, faire attention suf
30
en ce sens que dans le monde bourgeois, privé de
risques
et d’aventures réelles, il représentait une évasion, une revanche néc
31
ur une révolution ; dans une époque où l’humanité
risque
de mourir pour la réalisation même de ses désirs matériels, dans cett
32
aines, fait de lui un révolutionnaire, l’homme du
risque
opposé à l’homme des assurances. Car l’humanisme n’est, aux yeux de l
33
oir rester longtemps la dernière à souffrir. Elle
risque
cependant de se voir bientôt réveillée par une brutalité dont elle es
34
ce que l’homme invente pour se mettre à l’abri du
risque
normal et nécessaire de l’existence, contre toutes les tyrannies qu’i
35
itualisme). Par un funeste et naturel retour elle
risque
aujourd’hui de succomber sous leur poids — littéralement —, terrassée
36
e et dégrade à la fois l’esprit et la matière, et
risque
, à la limite, de les priver de toute raison d’être efficace, — ainsi
37
n, — gagner sa vie. Nous partons de la liberté du
risque
, — perdre sa vie. Cette opposition est tellement radicale, tellement
38
à penser en hommes responsables, à penser dans le
risque
total de l’être, qui est l’acte. Nous penserons avec des mains créatr
39
le jeu, les combinant selon sa loi pour créer un
risque
nouveau. Le temps de cet homme est plein, et nul n’y pourrait disting
40
e, et bien moins encore la synthèse. Elle veut le
risque
permanent, l’actualité permanente. Elle provoque sans répit cette mis
41
se dissout dans un processus qui nie l’acte et le
risque
. Il n’y a plus qu’à compter un, deux, trois, comme le dit Kierkegaard
42
que sans « médiation » et comportant par suite le
risque
personnel, le choix et l’acte, une sorte de « contre-Hegel » radical,
43
n philosophe, qu’un moraliste, parle de choix, de
risque
et d’acte, ces mots désignent des réalités éthiques qui n’ont rien de
44
éthiques qui n’ont rien de commun avec l’acte, le
risque
et le choix dont parle la théologie dans sa dialectique absolue. Il n
45
dire d’une possibilité qui n’est pas nôtre. Et le
risque
permanent, c’est alors celui qu’encourt l’homme jeté par la révélatio
46
plus pour nous cette forteresse protégée, qui ne
risque
plus rien du charnel et du temporel, qui ne veut, qui ne peut plus ri
47
ar l’acte, — cet acte provoquant un conflit et un
risque
nouveaux, générateurs de créations nouvelles. L’acte et la personne a
48
. Le fondement de notre action est la liberté, le
risque
. L’autorité vient de la personne, non de ce qui lui est le plus oppos
49
é bourgeoise, qui toutes trois reculent devant le
risque
personnel et la violence créatrice. Cet esprit-là, cet « esprit pur »
50
. Ce conflit comporte un choix permanent, donc un
risque
permanent, c’est-à-dire une tension permanente, qui mesure la valeur
51
e, qui mesure la valeur même de l’homme. Tension,
risque
, choix, acte, tels sont les éléments de toute liberté réelle et créat
52
que l’homme renonce à assumer personnellement son
risque
et celui du « prochain » ? L’erreur fasciste est peut-être plus grave
53
de toute incarnation, de toute création, de tout
risque
. La personne est aussi, par conséquent, l’individu moral, l’individu
54
ée redevient un danger, un facteur de choix et de
risque
, et non plus un refuge idéal. Ne nous en plaignons pas : le risque es
55
us un refuge idéal. Ne nous en plaignons pas : le
risque
est la santé de la pensée. ⁂ Destin du siècle ! Expression curieuse
56
asion, d’une démission ; qu’ils n’ont pas fui les
risques
et qu’ils ont exposé leurs vies. Enfin, qu’ils sont animés par une fo
57
révisible, toujours aventureuse. Elle vit dans le
risque
et dans la décision, au lieu que l’homme des masses vit dans l’attent
58
manifeste, il crée une nouveauté, c’est-à-dire un
risque
. Et toute sa dignité consiste à assumer ce risque. La dignité de l’ho
59
risque. Et toute sa dignité consiste à assumer ce
risque
. La dignité de l’homme, c’est d’être responsable. Le monde actuel est
60
ais dans la possibilité pour chacun de courir son
risque
propre. Ainsi, la valeur suprême de la personne, c’est, à la limite,
61
il exerça sur les prodromes de l’hitlérisme.) Les
risques
qu’elle entraîne sont proprement incalculables. Qui donc voudra les e
62
ophes qui devraient effrayer le chrétien, mais le
risque
plus immédiat de faillir à sa vocation. Ces réflexions nous serviron
63
prévisible, toujours aventureux. Elle vit dans le
risque
et dans la décision, au lieu que l’homme des masses vit dans l’attent
64
e à séparer jalousement la pensée de l’action, du
risque
et de l’engagement personnel, quitte à se lamenter sur le monde tel q
65
nce de soulèvement. « On comprend qu’un bourgeois
risque
sa peau pour la sauver : on ne comprend pas qu’il s’arrache la peau d
66
es attitudes que j’ai indiquées. Elle comporte un
risque
, un engagement concret, un acte de foi, qui transcendent le plan de t
67
mauté du spirituel » qu’il ne cesse d’invoquer au
risque
, il faut le dire, de créer provisoirement, dans certains cerveaux, le
68
enir pour eux un danger assez grave. Il y a là un
risque
indéniable : celui de naturaliser la foi, de s’attacher aux résultats
69
imat de l’esprit ? L’esprit est drame, attaque et
risque
. Et l’on peut douter qu’ils y croient, ceux qui flétrissent le matéri
70
évanouissent devant l’effroi du choix concret, du
risque
, dans la passion du désespoir total. Maintenant, tu vas témoigner de
71
mais c’est le sort commun, tu ne cours pas grand
risque
. Si tu dis non, si tu agis, elle te tuera peut-être, quitte à fleurir
72
réalité brutale, dans son sérieux dernier, et son
risque
absolu, ce qu’est la solitude dont Kierkegaard a témoigné, il n’appar
73
elle : mais dans cette mesure-là, il assumera son
risque
! D’autant plus personnel, d’autant plus responsable, — et d’autant p
74
a personne abritée par la loi perde à la fois son
risque
et son pouvoir de création (démocratie libérale). Le droit de la pers
75
’est rien s’il n’est pas l’extension naturelle du
risque
et du concret de l’homme qui se dépasse. Qu’importe l’honneur d’un pa
76
ce-vie », si la seule réalité vivante est dans le
risque
? Qu’importe la multiplicité des relations, si elle entraîne l’irresp
77
uveauté. Maintenant quelque chose s’est passé, un
risque
est là, et ma vie est en lui. L’ai-je accepté ? Déjà tout recommence.
78
le combat tel qu’il lui est offert, elle court le
risque
de s’y dégrader. J’ai préféré ce risque à la politique de l’autruche.
79
court le risque de s’y dégrader. J’ai préféré ce
risque
à la politique de l’autruche. L’issue fût-elle désespérée. Et peut-êt
80
idicule et impuissance du clerc qui s’engage Le
risque
est la santé de la pensée, à condition toutefois qu’elle l’envisage s
81
mme. Ils délèguent au chef inconnu le droit et le
risque
d’être homme, et se réservent le rôle d’assurés. Ils sont prêts pour
82
les maquiller ; mais bien plutôt d’en assumer le
risque
, sobrement. ⁂ J’imagine assez bien la gêne du lecteur qui s’avance à
83
ée redevient un danger, un facteur de choix et de
risque
, et non plus un refuge idéal. Ne nous en plaignons pas : le risque es
84
us un refuge idéal. Ne nous en plaignons pas : le
risque
est la santé de la pensée. ⁂ Destin du siècle ! Expression curieuse
85
asion, d’une démission ; qu’ils n’ont pas fui les
risques
et qu’ils ont exposé leurs vies. Enfin, qu’ils sont animés par une fo
86
prévisible, toujours aventureux. Elle vit dans le
risque
et dans la décision, au lieu que l’homme des masses vit dans l’attent
87
fins ; la foi ne veut connaître que les fins, et
risque
ainsi de sous-estimer les moyens. Ou encore : pour le politique pur,
88
sait qu’au plus fort du combat, une fois tous les
risques
endossés. Voilà son paradoxe et l’humour de sa lutte. L’issue de la b
89
déjà sauvé. Crever de faim n’est pas le pire des
risques
que je cours. Le pire des risques, c’est de manquer cet acte par lequ
90
pas le pire des risques que je cours. Le pire des
risques
, c’est de manquer cet acte par lequel je saisis le salut qui m’est pr
91
aines, fait de lui un révolutionnaire, l’homme du
risque
opposé à l’homme des assurances. Car l’humanisme n’est, aux yeux de l
92
métaphysique. 1° Le christianisme est d’abord
risque
et folie. Le Christ dit à deux pécheurs, qu’il surprend à leur travai
93
mble à rien de connu, qui est la folie même. À ce
risque
matériel qui se retrouve à tous les moments de la vie chrétienne, le
94
de sa vocation, elle est seule responsable de son
risque
; surtout, elle se sait plus réelle que toute réalité collective. Ell
95
ée. Comblée de chances de grandeur, et comblée de
risques
mortels. Pour la jeunesse de 1932, le conflit de vivre, le paradoxe f
96
monde culturel, économique et social qu’anime un
risque
permanent, essentiel. L’État marxiste idéal ne laisse subsister que l
97
L’État marxiste idéal ne laisse subsister que les
risques
accidentels ; il réduit l’aventure humaine à un déroulement indéfini
98
manifeste, il crée une nouveauté, c’est-à-dire un
risque
. Et toute sa dignité consiste à assumer ce risque. La dignité de l’ho
99
risque. Et toute sa dignité consiste à assumer ce
risque
. La dignité de l’homme, c’est d’être responsable. Le monde actuel est
100
ais dans la possibilité pour chacun de courir son
risque
propre. Ainsi, la valeur suprême de la personne, c’est, à la limite,
101
faire figure honorable. Aucun ne rompt, aucun ne
risque
, tous abondent en justifications éloquentes. Justification de leurs a
102
us profond. Qu’est-ce qu’un homme ? J’ai dit : un
risque
personnel64. Le règne qu’ils préparent ne va-t-il point porter à notr
103
facilités matérielles, une assurance contre tous
risques
. On n’en peut rien dire de précis, sauf à tomber dans la trivialité (
104
te jeunesse est pauvre par goût de la force et du
risque
. Elle rit bien. Elle n’a pas ce sérieux engourdi des gens qui font un
105
! Prenez garde à tous ceux qui vous appellent au
risque
pour le risque ! La conclusion fatale de leur désespoir s’appelle tou
106
à tous ceux qui vous appellent au risque pour le
risque
! La conclusion fatale de leur désespoir s’appelle toujours l’État to
107
oir rester longtemps la dernière à souffrir. Elle
risque
cependant de se voir bientôt réveillée par une brutalité dont elle es
108
e et dégrade à la fois l’esprit et la matière, et
risque
, à la limite, de les priver de toute raison d’être efficace, — ainsi
109
n, — gagner sa vie. Nous partons de la liberté du
risque
, — c’est peut-être perdre sa vie. Cette opposition est tellement radi
110
à penser en hommes responsables, à penser dans le
risque
total de l’être, qui est l’acte. Nous penserons avec des mains créatr
111
le jeu, les combinant selon sa loi pour créer un
risque
nouveau. Le temps de cet homme est plein, et nul n’y pourrait disting
112
mauté du spirituel » qu’il ne cesse d’invoquer au
risque
, il faut le dire, de créer provisoirement, dans certains cerveaux, le
113
amme du parti, des possibilités pratiques, et des
risques
personnels que courent les députés auprès des électeurs si par hasard
114
e à séparer jalousement la pensée de l’action, du
risque
et de l’engagement personnel, quitte à se lamenter sur le monde tel q
115
d’inquiétude, qui ne découvre sa joie que dans le
risque
extrême de la foi, c’est le chrétien tel que le veut Kierkegaard. Je
116
le combat tel qu’il lui est offert, elle court le
risque
de s’y dégrader. J’ai préféré ce risque à la politique de l’autruche.
117
court le risque de s’y dégrader. J’ai préféré ce
risque
à la politique de l’autruche. L’issue fût-elle désespérée. Et peut-êt
118
idicule et impuissance du clerc qui s’engage Le
risque
est la santé de la pensée, à condition toutefois qu’elle l’envisage s
119
mme. Ils délèguent au chef inconnu le droit et le
risque
d’être homme, et se réservent le rôle d’assurés. Ils sont prêts pour
120
les maquiller ; mais bien plutôt d’en assumer le
risque
, sobrement. ⁂ J’imagine assez bien la gêne du lecteur qui s’avance à
121
ée redevient un danger, un facteur de choix et de
risque
, et non plus un refuge idéal. Ne nous en plaignons pas : le risque es
122
us un refuge idéal. Ne nous en plaignons pas : le
risque
est la santé de la pensée. ⁂ Destin du siècle : l’expression est cour
123
asion, d’une démission ; qu’ils n’ont pas fui les
risques
et qu’ils ont exposé leurs vies. Enfin, qu’ils sont animés par une fo
124
prévisible, toujours aventureux. Elle vit dans le
risque
et dans la décision, au lieu que l’homme des masses vit dans l’attent
125
fins ; la foi ne veut connaître que les fins, et
risque
ainsi de sous-estimer les moyens. Ou encore : pour le politique pur,
126
sait qu’au plus fort du combat, une fois tous les
risques
endossés. Voilà son paradoxe et l’humour de sa lutte. L’issue de la b
127
déjà sauvé. Crever de faim n’est pas le pire des
risques
que je cours. Le pire des risques, c’est de manquer cet acte par lequ
128
pas le pire des risques que je cours. Le pire des
risques
, c’est de manquer cet acte par lequel je saisis le salut qui m’est pr
129
ou d’abord et non pas d’abord un sage, l’homme du
risque
opposé à l’homme des assurances. Car l’humanisme n’est, aux yeux de l
130
lan métaphysique. 1° Le christianisme est d’abord
risque
et folie. Le Christ dit à deux pécheurs, qu’il surprend à leur travai
131
mble à rien de connu, qui est la folie même. À ce
risque
matériel qui se retrouve à tous les moments de la vie chrétienne, le
132
de sa vocation, elle est seule responsable de son
risque
; surtout, elle se sait plus réelle que toute réalité collective. Ell
133
ée. Comblée de chances de grandeur, et comblée de
risques
mortels. Pour la jeunesse de 1932, le conflit de vivre, le paradoxe f
134
monde culturel, économique et social qu’anime un
risque
permanent, essentiel. L’État marxiste idéal ne laisse subsister que l
135
L’État marxiste idéal ne laisse subsister que les
risques
accidentels ; il réduit l’aventure humaine à un déroulement indéfini
136
manifeste, il crée une nouveauté, c’est-à-dire un
risque
. Et toute sa dignité consiste à assumer ce risque. La dignité de l’ho
137
risque. Et toute sa dignité consiste à assumer ce
risque
. La dignité de l’homme, c’est d’être responsable. Le monde actuel est
138
ais dans la possibilité pour chacun de courir son
risque
propre. Ainsi, la valeur suprême de la personne, c’est, à la limite,
139
bition d’y faire figure. Aucun ne rompt, aucun ne
risque
, tous abondent en justifications éloquentes. Justification de leurs a
140
us profond. Qu’est-ce qu’un homme ? J’ai dit : un
risque
personnel56. Le règne qu’ils préparent ne va-t-il point porter à notr
141
facilités matérielles, une assurance contre tous
risques
. On n’en peut rien dire de précis, sauf à tomber dans la trivialité (
142
te jeunesse est pauvre par goût de la force et du
risque
. Elle rit bien. Elle n’a pas ce sérieux engourdi des gens qui font un
143
! Prenez garde à tous ceux qui vous appellent au
risque
pour le risque ! La conclusion fatale de leur désespoir s’appelle tou
144
à tous ceux qui vous appellent au risque pour le
risque
! La conclusion fatale de leur désespoir s’appelle toujours l’État to
145
oir rester longtemps la dernière à souffrir. Elle
risque
cependant de se voir bientôt réveillée par une brutalité dont elle es
146
e et dégrade à la fois l’esprit et la matière, et
risque
, à la limite, de les priver de toute raison d’être efficace, — ainsi
147
n, — gagner sa vie. Nous partons de la liberté du
risque
, — c’est peut-être perdre sa vie. Cette opposition est tellement radi
148
à penser en hommes responsables, à penser dans le
risque
total de l’être, qui est l’acte. Nous penserons avec des mains créatr
149
le jeu, les combinant selon sa loi pour créer un
risque
nouveau. Le temps de cet homme est plein, et nul n’y pourrait disting
150
mauté du spirituel » qu’il ne cessa d’invoquer au
risque
, il faut le dire, de créer provisoirement, dans certains cerveaux, le
151
ais au contraire, c’est se libérer et assumer les
risques
de sa liberté. Il peut sembler paradoxal de soutenir que l’engagement
152
où nous pensions pouvoir nous abriter contre son
risque
salutaire. M. Bolle a réparti les fragments traduits en trois rubriqu
153
al » — ou d’immoral. Et l’illusion lorsqu’elle se
risque
à subsister dans la lumière est prise impitoyablement pour ce qu’elle
154
se lit notre histoire… Cependant le regard qui se
risque
à déchiffrer le fascinant spectacle de cette œuvre mordue par le temp
155
ement l’action, en tant que mouvement, évènement,
risque
, tension. Un tel drame se passe fort bien d’appréciations sentimental
156
chaque chrétien de reconnaître et d’accepter les
risques
d’une vocation toujours unique, et parfois scandaleuse. Je ne crois p
157
té » qu’elle trahit. Il veut que l’esprit soit un
risque
(p. 284 et suiv.). Nous le voulons aussi. Mais ce n’est pas là, n’est
158
ecteurs des Recherches d’avoir pris au sérieux le
risque
philosophique. Et je ne pense pas trahir leur tendance en insistant i
159
de toute responsabilité concrète. On supprime le
risque
de penser dans la réalité lourde et « mal compassée » (Descartes). Et
160
actualité de la pensée, autrement dit : devant le
risque
de penser le réel pour l’informer. Pour l’informer et non pour le déc
161
de penser et d’écrire à sa guise, la pauvreté, le
risque
matériel, le nomadisme, le contact avec le peuple et ses difficultés
162
et la prédication de ce droit n’entraînant aucun
risque
ni aucune modification concrète pour les clercs, « l’esprit » ne pass
163
a parole de ta vie, sa mesure et sa vocation, son
risque
à chaque instant visible, et sa sécurité, cachée au plus secret du ri
164
visible, et sa sécurité, cachée au plus secret du
risque
. 3. Nous n’avons pas à suivre le chemin, mais bien à l’inventer à
165
ophétie que relèvent la réalité et le sérieux, le
risque
et la splendeur d’une vie d’homme. L’homme se distingue du singe en c
166
s, que l’opposition réelle n’est pas, ainsi qu’on
risque
de le déduire de l’entreprise des Pères de Juvisy, entre « l’héritage
167
sonne ; 5° si le clerc qui s’en lave les mains ne
risque
pas de faire le jeu des clercs qui crient avec les loups, et de trahi
168
d’une intelligence sans prises, d’une pensée sans
risques
, et d’un art sans pitié. ⁂ Ramuz en veut à l’école, aux journaux, au
169
ine : ce contact avec la matière résistante et ce
risque
de l’homme créateur de sa forme. Si Ramuz n’aime pas les machines, s’
170
l n’ose plus intervenir en force, s’imposer à ses
risques
et périls, reprendre la conduite des événements et modifier ou adapte
171
ment.) Mais une autorité qui prétend échapper aux
risques
inséparables de son exercice, a déjà, en fait, abdiqué. Le pouvoir qu
172
t l’aventure, le romantisme et l’utopie, enfin le
risque
créateur qui reviennent tenter l’esprit. Il serait vain de le nier :
173
e, de l’aventure personnelle, de la liberté et du
risque
personnels. 3. La constatation de cet échec s’impose non seulement à
174
Il faudra dire désormais : américanisme. Mais on
risque
bien de commettre, à l’endroit de ce nouvel érotisme, la même erreur
175
es cas d’homonymie ou de polysémie. Ainsi l’on ne
risque
pas de confondre le vol à la tire et le vol plané dans la conversatio
176
nt ». Dans cette affaire, celui qui sait où il va
risque
encore d’augmenter l’embarras, et de se faire copieusement houspiller
177
ais dont la débile passion se satisfait à moindre
risque
dans l’illusion d’une liberté tout « intérieure ». Nous aurons donc d
178
es cas d’homonymie ou de polysémie. Ainsi l’on ne
risque
pas de confondre le vol à la tire et le vol plané dans la conversatio
179
t l’aventure, le romantisme et l’utopie, enfin le
risque
créateur qui reviennent tenter l’esprit. Il serait vain de le nier :
180
ersonne, l’aventure personnelle, la liberté et le
risque
personnels. 3° La constatation de cet échec s’impose non seulement à
181
mêmes au prix d’un effort quotidien : c’est notre
risque
et notre bonne conscience. Et d’abord, il faudra déblayer et débrouss
182
feu à l’aide d’un critère spirituel ? Sinon l’on
risque
bien de voir le spirituel pâtir du discrédit d’un ennemi devenu trop
183
é tacite qui lie depuis un siècle les clercs sans
risque
et les meneurs du jeu économique. C’est bien la même erreur sur l’hom
184
des clercs sérieux, distinguée de l’action et du
risque
qui sont peut-être les liens les plus concrets avec l’inconscient col
185
mettait soi-même dans la balance, on courrait le
risque
de la faire sauter. Or c’est la balance qui importe, et non pas ces m
186
eait un acte de choix, c’est-à-dire instituait un
risque
. On décide ainsi couramment du « choix » d’une carrière, d’un parti p
187
es suites politiques qu’elle implique. Je vois le
risque
de ce développement ; et je crains qu’il n’emporte certaines adhésion
188
nd, c’est la volonté d’assurer l’homme contre les
risques
de la possession. a) C’est en vain que l’on chercherait dans le marx
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brutalité souvent naïve, endossant loyalement le
risque
de leur erreur, que pour ceux plus nombreux qui louvoient dans d’habi
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que l’homme lutte contre le monde, en assumant le
risque
de sa propre perte. Oui, quel que soit le monde, et moi-même dans ce
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leur sécurité ailleurs que dans l’acceptation du
risque
; tous ceux qui font appel à la correction des manières ou des pensée
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isme veut singer le christianisme, il supprime le
risque
de ses revendications. 79. C’est un des tours de la scolastique hég
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de même sera l’indivision de la pensée et de ses
risques
. Et ce qui révélera dans un auteur l’autorité, ce sera le sens de l’i
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sans cesse de l’immédiat, de l’instant actuel, du
risque
vrai. Notre durée agit comme Une force centrifuge : nous remettons à
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éatrice, et à revendiquer âprement la primauté du
risque
sur la sécurité, comme fondement de toutes nos hiérarchies intellectu
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intellectuelles. Quatrième vertu : le goût du
risque
Pédagogie du risque : tout ce qui n’est pas dangereux est inutile
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atrième vertu : le goût du risque Pédagogie du
risque
: tout ce qui n’est pas dangereux est inutile ; tout ce qui est inuti
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ient le pouvoir de s’incarner, l’idée qui crée un
risque
dans ma vie. Ce risque atteste l’existence d’un conflit, c’est-à-dire
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carner, l’idée qui crée un risque dans ma vie. Ce
risque
atteste l’existence d’un conflit, c’est-à-dire la présence du réel. I
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se forge ses fatalités et qui se crée ses propres
risques
et périls, si libéral que prétende être le régime. « La supériorité v
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Cinquième vertu : l’originalité Incarnation et
risque
ne sont pas séparables. L’origine même de l’homme est dans un risque.
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séparables. L’origine même de l’homme est dans un
risque
. Et le progrès de l’homme n’est rien d’autre que l’approfondissement
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n’est rien d’autre que l’approfondissement de son
risque
originel. Ce n’est point par la culture de l’« esprit » que l’individ
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ituel, c’est-à-dire par l’extension consciente du
risque
à toutes ses activités. C’est en ce sens que la pensée avec les mains
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que l’homme renonce à assumer personnellement son
risque
vis-à-vis du « prochain » ? Pour nous « l’erreur fasciste » est peut
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de toute incarnation, de toute création, de tout
risque
. La personne est aussi, par conséquent, l’individu moral et social pa
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olence propre au sujet. Son exercice crée donc un
risque
, que l’on ne saurait affronter si l’on n’est pas, dans le même temps,
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e. Moment mystérieux entre tous, où le maximum de
risque
s’identifie au maximum de sécurité, dans la conscience de celui qui a
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et à mesure qu’elle se libère, la personnalité se
risque
de plus en plus. C’est pourquoi les époques de conciliation sont des
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rit, de l’autre une pression accrue sur l’inerte.
Risque
par conséquent accru aussi, puisque la tentation de l’inertie augment
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ement de la tension et à la perte du sentiment du
risque
véritable. À côté de la réalité de la personne, une autre réalité imm
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s). Le progrès scientifique accroît sans cesse ce
risque
d’automatisme, rançon de la conquête2. À tous les étages et dans tous
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domaines de l’effort de pensée nous retrouvons ce
risque
, né du caractère ordonnateur de l’activité humaine. Ainsi dans l’orga
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dichotomie. Progression réelle, créant un double
risque
non moins réel, ou si l’on veut, une double tentation. Car, d’une par
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se à l’action — bien au contraire ! — mais que le
risque
de penser est actuel (D. R.). 2. Je retrouve dans les papiers posth
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ais dont la débile passion se satisfait à moindre
risque
dans l’illusion d’une liberté tout « intérieure ». Nous aurons donc d