1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Breton, Manifeste du surréalisme (juin 1925)
1 ation contre nos poncifs intellectuels. Mais elle risque bien de nous en rendre un peu plus esclaves. Car depuis Freud — dont
2 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ramon Fernandez, Messages (juillet 1926)
2 que la sienne, en effet, où l’on court le double risque de paraître trop littéraire aux philosophes, et trop philosophe aux l
3 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, La Tentation de l’Occident (décembre 1926)
3 t-il pas de position plus périlleuse, puisqu’elle risque de ne laisser subsister en nous qu’un « étrange goût de la destructio
4 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 7. L’Instruction publique contre le progrès
4 y a beaucoup de routes, mais vous n’aimez pas le risque , vous préférez le sur-place. Ainsi l’instruction publique s’est arrêt
5 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 7. L’instruction publique contre le progrès
5 y a beaucoup de routes, mais vous n’aimez pas le risque , vous préférez le surplace. Ainsi l’instruction publique s’est arrêté
6 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henri Michaux, Mes propriétés (mars 1930)
6 . Un auteur qui n’imite personne court bientôt le risque de s’imiter soi-même : il semble au contraire qu’Henry Michaux, en se
7 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
7 elons que notre société est fondée sur la peur du risque . 13. Il faut ajouter aux autres causes de l’incompréhension des jour
8 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Charles Du Bos, Approximations, 4e série (novembre 1930)
8 blème, l’« hypostasiant » en quelque mesure, elle risque de nous laisser l’image d’un auteur plus conscient de ses propres dif
9 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Conférences du comte Keyserling (avril 1931)
9 ique et « formidablement ennuyeux » — un idéal de risque qui redonne à toutes choses leur vivante réalité. Mais tout ceci, à q
10 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
10 faut être créé pour cette atmosphère, sinon l’on risque beaucoup de prendre froid. La glace est proche, la solitude énorme, m
11 ouvait tous les symboles de la vie dangereuse, du risque , du triomphe conquis par la dureté. Mais l’a-t-il épuisé ? Il y a dep
12 it-il la nostalgie d’une vie qui comporterait des risques extérieurs. Mais c’est là se contenter à bon marché, et personne ne c
13 Deux chances sont encore offertes aux amateurs de risques authentiques : l’aviation et l’alpinisme. On commence à nous donner q
11 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Sarah, par Jean Cassou (novembre 1931)
14 ndre ironie vis-à-vis de ses personnages ; car il risque de les priver par là de cette autorité mystique, absolue et naïve où
12 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
15 rs, puisqu’elle récusait à la fois la charité, le risque , l’abandon et la divine légèreté, c’est-à-dire, qu’elle récusait la g
16 ui signifie la révérence, mais comme on craint le risque , que Jésus n’a jamais craint. Et c’est en quoi elle révèle la faibles
13 1932, Articles divers (1932-1935). « Mouvement », « La morte ou la nue », « Ainsi » (16 avril 1932)
17 ombé et celui qui roulait se consoler sur des risques — aussi refusés Tout se détourne en l’amour décrié du seul instan
14 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
18 faire intervenir dans notre vie une recherche qui risque surtout d’être nuisible à la vie ? Bornons-nous à l’utile. Bornons-no
15 1932, Articles divers (1932-1935). Les « petits purs » (15 juin 1932)
19 ereuses, ce moralisme qui préfère la stérilité au risque . Les petits purs sont tout simplement les petits bourgeois de la Révo
16 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
20 ée. Comblée de chances de grandeur, et comblée de risques mortels. Pour la jeunesse de 1932, le conflit de vivre, le paradoxe f
21 monde culturel, économique et social qu’anime un risque permanent, essentiel. L’état marxiste idéal ne laisse subsister que l
22 L’état marxiste idéal ne laisse subsister que les risques accidentels. Et comme le marquait récemment T. S. Eliot, dans un arti
17 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
23 elons que notre société est fondée sur la peur du risque . Je vis plutôt mal. 8. Il faut ajouter aux autres causes de l’incomp
18 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
24 e fait l’éducation libérale et bourgeoise. Ici le risque et la violence physiques jouent dans la vie de chaque jour leur rôle
19 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
25 e fait l’éducation libérale et bourgeoise. Ici le risque et la violence physique jouent dans la vie de chaque jour leur rôle n
20 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
26 , quel est l’enjeu, ce qu’il implique… Contre les risques qui se lèvent, l’esprit de risque est la seule assurance. Les valeurs
27 ue… Contre les risques qui se lèvent, l’esprit de risque est la seule assurance. Les valeurs de demain, s’il y en a, seront ma
21 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — IV
28 devant une charge honorifique, jamais devant les risques et les déboires d’un témoignage vigilant ; père, citoyen, pasteur de
22 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VIII
29 de nos éducateurs sur une disgrâce que l’habitude risque de rendre insensible à certains. Dans ce domaine, faire attention suf
23 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
30 en ce sens que dans le monde bourgeois, privé de risques et d’aventures réelles, il représentait une évasion, une revanche néc
31 ur une révolution ; dans une époque où l’humanité risque de mourir pour la réalisation même de ses désirs matériels, dans cett
24 1933, Le Semeur, articles (1933–1949). Humanisme et christianisme (mars 1933)
32 aines, fait de lui un révolutionnaire, l’homme du risque opposé à l’homme des assurances. Car l’humanisme n’est, aux yeux de l
25 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Liberté ou chômage ? (mai 1933)
33 oir rester longtemps la dernière à souffrir. Elle risque cependant de se voir bientôt réveillée par une brutalité dont elle es
26 1933, Articles divers (1932-1935). « La jeunesse française devant l’Allemagne » [Réponse à une enquête] (mai 1933)
34 ce que l’homme invente pour se mettre à l’abri du risque normal et nécessaire de l’existence, contre toutes les tyrannies qu’i
27 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La Légion étrangère soviétique (juin 1933)
35 itualisme). Par un funeste et naturel retour elle risque aujourd’hui de succomber sous leur poids — littéralement —, terrassée
28 1933, Esprit, articles (1932–1962). Loisir ou temps vide ? (juillet 1933)
36 e et dégrade à la fois l’esprit et la matière, et risque , à la limite, de les priver de toute raison d’être efficace, — ainsi
37 n, — gagner sa vie. Nous partons de la liberté du risque , — perdre sa vie. Cette opposition est tellement radicale, tellement
38 à penser en hommes responsables, à penser dans le risque total de l’être, qui est l’acte. Nous penserons avec des mains créatr
39 le jeu, les combinant selon sa loi pour créer un risque nouveau. Le temps de cet homme est plein, et nul n’y pourrait disting
29 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Dialectique des fins dernières (juillet 1933)
40 e, et bien moins encore la synthèse. Elle veut le risque permanent, l’actualité permanente. Elle provoque sans répit cette mis
41 se dissout dans un processus qui nie l’acte et le risque . Il n’y a plus qu’à compter un, deux, trois, comme le dit Kierkegaard
42 que sans « médiation » et comportant par suite le risque personnel, le choix et l’acte, une sorte de « contre-Hegel » radical,
43 n philosophe, qu’un moraliste, parle de choix, de risque et d’acte, ces mots désignent des réalités éthiques qui n’ont rien de
44 éthiques qui n’ont rien de commun avec l’acte, le risque et le choix dont parle la théologie dans sa dialectique absolue. Il n
45 dire d’une possibilité qui n’est pas nôtre. Et le risque permanent, c’est alors celui qu’encourt l’homme jeté par la révélatio
30 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Spirituel d’abord (juillet 1933)
46 plus pour nous cette forteresse protégée, qui ne risque plus rien du charnel et du temporel, qui ne veut, qui ne peut plus ri
47 ar l’acte, — cet acte provoquant un conflit et un risque nouveaux, générateurs de créations nouvelles. L’acte et la personne a
48 . Le fondement de notre action est la liberté, le risque . L’autorité vient de la personne, non de ce qui lui est le plus oppos
49 é bourgeoise, qui toutes trois reculent devant le risque personnel et la violence créatrice. Cet esprit-là, cet « esprit pur »
31 1933, Articles divers (1932-1935). Positions d’attaque pour l’ordre nouveau (décembre 1933)
50 . Ce conflit comporte un choix permanent, donc un risque permanent, c’est-à-dire une tension permanente, qui mesure la valeur
51 e, qui mesure la valeur même de l’homme. Tension, risque , choix, acte, tels sont les éléments de toute liberté réelle et créat
32 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Grammaire de la personne (janvier 1934)
52 que l’homme renonce à assumer personnellement son risque et celui du « prochain » ? L’erreur fasciste est peut-être plus grave
53 de toute incarnation, de toute création, de tout risque . La personne est aussi, par conséquent, l’individu moral, l’individu
33 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
54 ée redevient un danger, un facteur de choix et de risque , et non plus un refuge idéal. Ne nous en plaignons pas : le risque es
55 us un refuge idéal. Ne nous en plaignons pas : le risque est la santé de la pensée. ⁂ Destin du siècle ! Expression curieuse
56 asion, d’une démission ; qu’ils n’ont pas fui les risques et qu’ils ont exposé leurs vies. Enfin, qu’ils sont animés par une fo
57 révisible, toujours aventureuse. Elle vit dans le risque et dans la décision, au lieu que l’homme des masses vit dans l’attent
34 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Communauté révolutionnaire (février 1934)
58 manifeste, il crée une nouveauté, c’est-à-dire un risque . Et toute sa dignité consiste à assumer ce risque. La dignité de l’ho
59 risque. Et toute sa dignité consiste à assumer ce risque . La dignité de l’homme, c’est d’être responsable. Le monde actuel est
60 ais dans la possibilité pour chacun de courir son risque propre. Ainsi, la valeur suprême de la personne, c’est, à la limite,
35 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
61 il exerça sur les prodromes de l’hitlérisme.) Les risques qu’elle entraîne sont proprement incalculables. Qui donc voudra les e
62 ophes qui devraient effrayer le chrétien, mais le risque plus immédiat de faillir à sa vocation. Ces réflexions nous serviron
36 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Destin du siècle ou destin de l’homme ? (mai 1934)
63 prévisible, toujours aventureux. Elle vit dans le risque et dans la décision, au lieu que l’homme des masses vit dans l’attent
37 1934, Articles divers (1932-1935). La Révolution nécessaire, par Arnaud Dandieu et Robert Aron (juin 1934)
64 e à séparer jalousement la pensée de l’action, du risque et de l’engagement personnel, quitte à se lamenter sur le monde tel q
65 nce de soulèvement. « On comprend qu’un bourgeois risque sa peau pour la sauver : on ne comprend pas qu’il s’arrache la peau d
38 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
66 es attitudes que j’ai indiquées. Elle comporte un risque , un engagement concret, un acte de foi, qui transcendent le plan de t
67 mauté du spirituel » qu’il ne cesse d’invoquer au risque , il faut le dire, de créer provisoirement, dans certains cerveaux, le
39 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le mouvement des groupes — Kagawa (4 août 1934)
68 enir pour eux un danger assez grave. Il y a là un risque indéniable : celui de naturaliser la foi, de s’attacher aux résultats
40 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
69 imat de l’esprit ? L’esprit est drame, attaque et risque . Et l’on peut douter qu’ils y croient, ceux qui flétrissent le matéri
70 évanouissent devant l’effroi du choix concret, du risque , dans la passion du désespoir total. Maintenant, tu vas témoigner de
71 mais c’est le sort commun, tu ne cours pas grand risque . Si tu dis non, si tu agis, elle te tuera peut-être, quitte à fleurir
72 réalité brutale, dans son sérieux dernier, et son risque absolu, ce qu’est la solitude dont Kierkegaard a témoigné, il n’appar
41 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
73 elle : mais dans cette mesure-là, il assumera son risque  ! D’autant plus personnel, d’autant plus responsable, — et d’autant p
42 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
74 a personne abritée par la loi perde à la fois son risque et son pouvoir de création (démocratie libérale). Le droit de la pers
75 ’est rien s’il n’est pas l’extension naturelle du risque et du concret de l’homme qui se dépasse. Qu’importe l’honneur d’un pa
76 ce-vie », si la seule réalité vivante est dans le risque  ? Qu’importe la multiplicité des relations, si elle entraîne l’irresp
77 uveauté. Maintenant quelque chose s’est passé, un risque est là, et ma vie est en lui. L’ai-je accepté ? Déjà tout recommence.
43 1934, Politique de la personne. Introduction — L’engagement politique
78 le combat tel qu’il lui est offert, elle court le risque de s’y dégrader. J’ai préféré ce risque à la politique de l’autruche.
79 court le risque de s’y dégrader. J’ai préféré ce risque à la politique de l’autruche. L’issue fût-elle désespérée. Et peut-êt
44 1934, Politique de la personne. Introduction — Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
80 idicule et impuissance du clerc qui s’engage Le risque est la santé de la pensée, à condition toutefois qu’elle l’envisage s
81 mme. Ils délèguent au chef inconnu le droit et le risque d’être homme, et se réservent le rôle d’assurés. Ils sont prêts pour
45 1934, Politique de la personne. Introduction — En dernier ressort
82 les maquiller ; mais bien plutôt d’en assumer le risque , sobrement. ⁂ J’imagine assez bien la gêne du lecteur qui s’avance à
46 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
83 ée redevient un danger, un facteur de choix et de risque , et non plus un refuge idéal. Ne nous en plaignons pas : le risque es
84 us un refuge idéal. Ne nous en plaignons pas : le risque est la santé de la pensée. ⁂ Destin du siècle ! Expression curieuse
85 asion, d’une démission ; qu’ils n’ont pas fui les risques et qu’ils ont exposé leurs vies. Enfin, qu’ils sont animés par une fo
86 prévisible, toujours aventureux. Elle vit dans le risque et dans la décision, au lieu que l’homme des masses vit dans l’attent
47 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Ni ange ni bête : ni gauche ni droite (Fondements théologiques d’une action politique)
87 fins ; la foi ne veut connaître que les fins, et risque ainsi de sous-estimer les moyens. Ou encore : pour le politique pur,
48 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Note sur un certain humour
88 sait qu’au plus fort du combat, une fois tous les risques endossés. Voilà son paradoxe et l’humour de sa lutte. L’issue de la b
89 déjà sauvé. Crever de faim n’est pas le pire des risques que je cours. Le pire des risques, c’est de manquer cet acte par lequ
90 pas le pire des risques que je cours. Le pire des risques , c’est de manquer cet acte par lequel je saisis le salut qui m’est pr
49 1934, Politique de la personne. Idoles — Humanisme et christianisme
91 aines, fait de lui un révolutionnaire, l’homme du risque opposé à l’homme des assurances. Car l’humanisme n’est, aux yeux de l
50 1934, Politique de la personne. Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
92 métaphysique.   1° Le christianisme est d’abord risque et folie. Le Christ dit à deux pécheurs, qu’il surprend à leur travai
93 mble à rien de connu, qui est la folie même. À ce risque matériel qui se retrouve à tous les moments de la vie chrétienne, le
51 1934, Politique de la personne. Idoles — Fascisme
94 de sa vocation, elle est seule responsable de son risque  ; surtout, elle se sait plus réelle que toute réalité collective. Ell
52 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
95 ée. Comblée de chances de grandeur, et comblée de risques mortels. Pour la jeunesse de 1932, le conflit de vivre, le paradoxe f
96 monde culturel, économique et social qu’anime un risque permanent, essentiel. L’État marxiste idéal ne laisse subsister que l
97 L’État marxiste idéal ne laisse subsister que les risques accidentels ; il réduit l’aventure humaine à un déroulement indéfini
53 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Communauté révolutionnaire
98 manifeste, il crée une nouveauté, c’est-à-dire un risque . Et toute sa dignité consiste à assumer ce risque. La dignité de l’ho
99 risque. Et toute sa dignité consiste à assumer ce risque . La dignité de l’homme, c’est d’être responsable. Le monde actuel est
100 ais dans la possibilité pour chacun de courir son risque propre. Ainsi, la valeur suprême de la personne, c’est, à la limite,
54 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
101 faire figure honorable. Aucun ne rompt, aucun ne risque , tous abondent en justifications éloquentes. Justification de leurs a
102 us profond. Qu’est-ce qu’un homme ? J’ai dit : un risque personnel64. Le règne qu’ils préparent ne va-t-il point porter à notr
103 facilités matérielles, une assurance contre tous risques . On n’en peut rien dire de précis, sauf à tomber dans la trivialité (
104 te jeunesse est pauvre par goût de la force et du risque . Elle rit bien. Elle n’a pas ce sérieux engourdi des gens qui font un
105  ! Prenez garde à tous ceux qui vous appellent au risque pour le risque ! La conclusion fatale de leur désespoir s’appelle tou
106 à tous ceux qui vous appellent au risque pour le risque  ! La conclusion fatale de leur désespoir s’appelle toujours l’État to
55 1934, Politique de la personne. Appendice — Liberté ou chômage ?
107 oir rester longtemps la dernière à souffrir. Elle risque cependant de se voir bientôt réveillée par une brutalité dont elle es
56 1934, Politique de la personne. Appendice — Loisir ou temps vide ?
108 e et dégrade à la fois l’esprit et la matière, et risque , à la limite, de les priver de toute raison d’être efficace, — ainsi
109 n, — gagner sa vie. Nous partons de la liberté du risque , — c’est peut-être perdre sa vie. Cette opposition est tellement radi
110 à penser en hommes responsables, à penser dans le risque total de l’être, qui est l’acte. Nous penserons avec des mains créatr
111 le jeu, les combinant selon sa loi pour créer un risque nouveau. Le temps de cet homme est plein, et nul n’y pourrait disting
57 1934, Politique de la personne. Appendice — Groupements personnalistes
112 mauté du spirituel » qu’il ne cesse d’invoquer au risque , il faut le dire, de créer provisoirement, dans certains cerveaux, le
58 1934, Politique de la personne. Appendice — Ni droite ni gauche
113 amme du parti, des possibilités pratiques, et des risques personnels que courent les députés auprès des électeurs si par hasard
59 1934, Politique de la personne. Appendice —  La Révolution nécessaire
114 e à séparer jalousement la pensée de l’action, du risque et de l’engagement personnel, quitte à se lamenter sur le monde tel q
60 1934, Articles divers (1932-1935). Carl Koch, Søren Kierkegaard (1934)
115 d’inquiétude, qui ne découvre sa joie que dans le risque extrême de la foi, c’est le chrétien tel que le veut Kierkegaard. Je
61 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — L’engagement politique
116 le combat tel qu’il lui est offert, elle court le risque de s’y dégrader. J’ai préféré ce risque à la politique de l’autruche.
117 court le risque de s’y dégrader. J’ai préféré ce risque à la politique de l’autruche. L’issue fût-elle désespérée. Et peut-êt
62 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
118 idicule et impuissance du clerc qui s’engage Le risque est la santé de la pensée, à condition toutefois qu’elle l’envisage s
119 mme. Ils délèguent au chef inconnu le droit et le risque d’être homme, et se réservent le rôle d’assurés. Ils sont prêts pour
63 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — En dernier ressort
120 les maquiller ; mais bien plutôt d’en assumer le risque , sobrement. ⁂ J’imagine assez bien la gêne du lecteur qui s’avance à
64 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
121 ée redevient un danger, un facteur de choix et de risque , et non plus un refuge idéal. Ne nous en plaignons pas : le risque es
122 us un refuge idéal. Ne nous en plaignons pas : le risque est la santé de la pensée. ⁂ Destin du siècle : l’expression est cour
123 asion, d’une démission ; qu’ils n’ont pas fui les risques et qu’ils ont exposé leurs vies. Enfin, qu’ils sont animés par une fo
124 prévisible, toujours aventureux. Elle vit dans le risque et dans la décision, au lieu que l’homme des masses vit dans l’attent
65 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Ni ange ni bête : ni gauche ni droite, (Fondements théologiques d’une action politique)
125 fins ; la foi ne veut connaître que les fins, et risque ainsi de sous-estimer les moyens. Ou encore : pour le politique pur,
66 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Note sur un certain humour
126 sait qu’au plus fort du combat, une fois tous les risques endossés. Voilà son paradoxe et l’humour de sa lutte. L’issue de la b
127 déjà sauvé. Crever de faim n’est pas le pire des risques que je cours. Le pire des risques, c’est de manquer cet acte par lequ
128 pas le pire des risques que je cours. Le pire des risques , c’est de manquer cet acte par lequel je saisis le salut qui m’est pr
67 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Humanisme et christianisme
129 ou d’abord et non pas d’abord un sage, l’homme du risque opposé à l’homme des assurances. Car l’humanisme n’est, aux yeux de l
68 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
130 lan métaphysique. 1° Le christianisme est d’abord risque et folie. Le Christ dit à deux pécheurs, qu’il surprend à leur travai
131 mble à rien de connu, qui est la folie même. À ce risque matériel qui se retrouve à tous les moments de la vie chrétienne, le
69 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Fascisme
132 de sa vocation, elle est seule responsable de son risque  ; surtout, elle se sait plus réelle que toute réalité collective. Ell
70 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
133 ée. Comblée de chances de grandeur, et comblée de risques mortels. Pour la jeunesse de 1932, le conflit de vivre, le paradoxe f
134 monde culturel, économique et social qu’anime un risque permanent, essentiel. L’État marxiste idéal ne laisse subsister que l
135 L’État marxiste idéal ne laisse subsister que les risques accidentels ; il réduit l’aventure humaine à un déroulement indéfini
71 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Communauté révolutionnaire
136 manifeste, il crée une nouveauté, c’est-à-dire un risque . Et toute sa dignité consiste à assumer ce risque. La dignité de l’ho
137 risque. Et toute sa dignité consiste à assumer ce risque . La dignité de l’homme, c’est d’être responsable. Le monde actuel est
138 ais dans la possibilité pour chacun de courir son risque propre. Ainsi, la valeur suprême de la personne, c’est, à la limite,
72 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
139 bition d’y faire figure. Aucun ne rompt, aucun ne risque , tous abondent en justifications éloquentes. Justification de leurs a
140 us profond. Qu’est-ce qu’un homme ? J’ai dit : un risque personnel56. Le règne qu’ils préparent ne va-t-il point porter à notr
141 facilités matérielles, une assurance contre tous risques . On n’en peut rien dire de précis, sauf à tomber dans la trivialité (
142 te jeunesse est pauvre par goût de la force et du risque . Elle rit bien. Elle n’a pas ce sérieux engourdi des gens qui font un
143  ! Prenez garde à tous ceux qui vous appellent au risque pour le risque ! La conclusion fatale de leur désespoir s’appelle tou
144 à tous ceux qui vous appellent au risque pour le risque  ! La conclusion fatale de leur désespoir s’appelle toujours l’État to
73 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Liberté ou chômage ?
145 oir rester longtemps la dernière à souffrir. Elle risque cependant de se voir bientôt réveillée par une brutalité dont elle es
74 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Loisir ou temps vide ?
146 e et dégrade à la fois l’esprit et la matière, et risque , à la limite, de les priver de toute raison d’être efficace, — ainsi
147 n, — gagner sa vie. Nous partons de la liberté du risque , — c’est peut-être perdre sa vie. Cette opposition est tellement radi
148 à penser en hommes responsables, à penser dans le risque total de l’être, qui est l’acte. Nous penserons avec des mains créatr
149 le jeu, les combinant selon sa loi pour créer un risque nouveau. Le temps de cet homme est plein, et nul n’y pourrait disting
75 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Groupements personnalistes
150 mauté du spirituel » qu’il ne cessa d’invoquer au risque , il faut le dire, de créer provisoirement, dans certains cerveaux, le
76 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Trop d’irresponsables s’engagent ! (Responsabilité des intellectuels)
151 ais au contraire, c’est se libérer et assumer les risques de sa liberté. Il peut sembler paradoxal de soutenir que l’engagement
77 1935, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notes en marge de Nietzsche (mars 1935)
152 où nous pensions pouvoir nous abriter contre son risque salutaire. M. Bolle a réparti les fragments traduits en trois rubriqu
78 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
153 al » — ou d’immoral. Et l’illusion lorsqu’elle se risque à subsister dans la lumière est prise impitoyablement pour ce qu’elle
154 se lit notre histoire… Cependant le regard qui se risque à déchiffrer le fascinant spectacle de cette œuvre mordue par le temp
155 ement l’action, en tant que mouvement, évènement, risque , tension. Un tel drame se passe fort bien d’appréciations sentimental
79 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
156 chaque chrétien de reconnaître et d’accepter les risques d’une vocation toujours unique, et parfois scandaleuse. Je ne crois p
80 1935, Esprit, articles (1932–1962). Tristan Tzara, Grains et Issues (juin 1935)
157 té » qu’elle trahit. Il veut que l’esprit soit un risque (p. 284 et suiv.). Nous le voulons aussi. Mais ce n’est pas là, n’est
81 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Recherches philosophiques (septembre 1935)
158 ecteurs des Recherches d’avoir pris au sérieux le risque philosophique. Et je ne pense pas trahir leur tendance en insistant i
82 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
159 de toute responsabilité concrète. On supprime le risque de penser dans la réalité lourde et « mal compassée » (Descartes). Et
160 actualité de la pensée, autrement dit : devant le risque de penser le réel pour l’informer. Pour l’informer et non pour le déc
161 de penser et d’écrire à sa guise, la pauvreté, le risque matériel, le nomadisme, le contact avec le peuple et ses difficultés
162 et la prédication de ce droit n’entraînant aucun risque ni aucune modification concrète pour les clercs, « l’esprit » ne pass
83 1936, Articles divers (1936-1938). Forme et transformation, ou l’acte selon Kierkegaard (janvier 1936)
163 a parole de ta vie, sa mesure et sa vocation, son risque à chaque instant visible, et sa sécurité, cachée au plus secret du ri
164 visible, et sa sécurité, cachée au plus secret du risque . 3. Nous n’avons pas à suivre le chemin, mais bien à l’inventer à
165 ophétie que relèvent la réalité et le sérieux, le risque et la splendeur d’une vie d’homme. L’homme se distingue du singe en c
84 1936, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Sur une page de Bossuet (ou Tradition et Révélation) (janvier 1936)
166 s, que l’opposition réelle n’est pas, ainsi qu’on risque de le déduire de l’entreprise des Pères de Juvisy, entre « l’héritage
85 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Sur l’esprit incarné (février 1936)
167 sonne ; 5° si le clerc qui s’en lave les mains ne risque pas de faire le jeu des clercs qui crient avec les loups, et de trahi
86 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
168 d’une intelligence sans prises, d’une pensée sans risques , et d’un art sans pitié. ⁂ Ramuz en veut à l’école, aux journaux, au
169 ine : ce contact avec la matière résistante et ce risque de l’homme créateur de sa forme. Si Ramuz n’aime pas les machines, s’
87 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que l’autorité ? (mai 1936)
170 l n’ose plus intervenir en force, s’imposer à ses risques et périls, reprendre la conduite des événements et modifier ou adapte
171 ment.) Mais une autorité qui prétend échapper aux risques inséparables de son exercice, a déjà, en fait, abdiqué. Le pouvoir qu
88 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
172 t l’aventure, le romantisme et l’utopie, enfin le risque créateur qui reviennent tenter l’esprit. Il serait vain de le nier :
173 e, de l’aventure personnelle, de la liberté et du risque personnels. 3. La constatation de cet échec s’impose non seulement à
89 1936, Esprit, articles (1932–1962). Erskine Caldwell, Le Petit Arpent du Bon Dieu (novembre 1936)
174 Il faudra dire désormais : américanisme. Mais on risque bien de commettre, à l’endroit de ce nouvel érotisme, la même erreur
90 1936, Articles divers (1936-1938). Décadence des lieux communs (décembre 1936)
175 es cas d’homonymie ou de polysémie. Ainsi l’on ne risque pas de confondre le vol à la tire et le vol plané dans la conversatio
91 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). L’Art poétique ou Qu’il faut penser avec les mains (décembre 1936)
176 nt ». Dans cette affaire, celui qui sait où il va risque encore d’augmenter l’embarras, et de se faire copieusement houspiller
92 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Hegel, Comte, Marx, ou la rationalisation
177 ais dont la débile passion se satisfait à moindre risque dans l’illusion d’une liberté tout « intérieure ». Nous aurons donc d
93 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Décadence des lieux communs
178 es cas d’homonymie ou de polysémie. Ainsi l’on ne risque pas de confondre le vol à la tire et le vol plané dans la conversatio
94 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure soviétique
179 t l’aventure, le romantisme et l’utopie, enfin le risque créateur qui reviennent tenter l’esprit. Il serait vain de le nier :
95 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Leçon des dictatures
180 ersonne, l’aventure personnelle, la liberté et le risque personnels. 3° La constatation de cet échec s’impose non seulement à
96 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — commune mesure et acte de foi
181 mêmes au prix d’un effort quotidien : c’est notre risque et notre bonne conscience. Et d’abord, il faudra déblayer et débrouss
97 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
182 feu à l’aide d’un critère spirituel ? Sinon l’on risque bien de voir le spirituel pâtir du discrédit d’un ennemi devenu trop
183 é tacite qui lie depuis un siècle les clercs sans risque et les meneurs du jeu économique. C’est bien la même erreur sur l’hom
184 des clercs sérieux, distinguée de l’action et du risque qui sont peut-être les liens les plus concrets avec l’inconscient col
185 mettait soi-même dans la balance, on courrait le risque de la faire sauter. Or c’est la balance qui importe, et non pas ces m
186 eait un acte de choix, c’est-à-dire instituait un risque . On décide ainsi couramment du « choix » d’une carrière, d’un parti p
187 es suites politiques qu’elle implique. Je vois le risque de ce développement ; et je crains qu’il n’emporte certaines adhésion
188 nd, c’est la volonté d’assurer l’homme contre les risques de la possession. a) C’est en vain que l’on chercherait dans le marx
189 brutalité souvent naïve, endossant loyalement le risque de leur erreur, que pour ceux plus nombreux qui louvoient dans d’habi
190 que l’homme lutte contre le monde, en assumant le risque de sa propre perte. Oui, quel que soit le monde, et moi-même dans ce
191 leur sécurité ailleurs que dans l’acceptation du risque  ; tous ceux qui font appel à la correction des manières ou des pensée
192 isme veut singer le christianisme, il supprime le risque de ses revendications. 79. C’est un des tours de la scolastique hég
98 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
193 de même sera l’indivision de la pensée et de ses risques . Et ce qui révélera dans un auteur l’autorité, ce sera le sens de l’i
194 sans cesse de l’immédiat, de l’instant actuel, du risque vrai. Notre durée agit comme Une force centrifuge : nous remettons à
195 éatrice, et à revendiquer âprement la primauté du risque sur la sécurité, comme fondement de toutes nos hiérarchies intellectu
196 intellectuelles. Quatrième vertu : le goût du risque Pédagogie du risque : tout ce qui n’est pas dangereux est inutile 
197 atrième vertu : le goût du risque Pédagogie du risque  : tout ce qui n’est pas dangereux est inutile ; tout ce qui est inuti
198 ient le pouvoir de s’incarner, l’idée qui crée un risque dans ma vie. Ce risque atteste l’existence d’un conflit, c’est-à-dire
199 carner, l’idée qui crée un risque dans ma vie. Ce risque atteste l’existence d’un conflit, c’est-à-dire la présence du réel. I
200 se forge ses fatalités et qui se crée ses propres risques et périls, si libéral que prétende être le régime. « La supériorité v
201 Cinquième vertu : l’originalité Incarnation et risque ne sont pas séparables. L’origine même de l’homme est dans un risque.
202 séparables. L’origine même de l’homme est dans un risque . Et le progrès de l’homme n’est rien d’autre que l’approfondissement
203 n’est rien d’autre que l’approfondissement de son risque originel. Ce n’est point par la culture de l’« esprit » que l’individ
204 ituel, c’est-à-dire par l’extension consciente du risque à toutes ses activités. C’est en ce sens que la pensée avec les mains
205 que l’homme renonce à assumer personnellement son risque vis-à-vis du « prochain » ? Pour nous « l’erreur fasciste » est peut
206 de toute incarnation, de toute création, de tout risque . La personne est aussi, par conséquent, l’individu moral et social pa
207 olence propre au sujet. Son exercice crée donc un risque , que l’on ne saurait affronter si l’on n’est pas, dans le même temps,
99 1936, Articles divers (1936-1938). L’Acte comme point de départ (1936-1937)
208 e. Moment mystérieux entre tous, où le maximum de risque s’identifie au maximum de sécurité, dans la conscience de celui qui a
209 et à mesure qu’elle se libère, la personnalité se risque de plus en plus. C’est pourquoi les époques de conciliation sont des
210 rit, de l’autre une pression accrue sur l’inerte. Risque par conséquent accru aussi, puisque la tentation de l’inertie augment
211 ement de la tension et à la perte du sentiment du risque véritable. À côté de la réalité de la personne, une autre réalité imm
212 s). Le progrès scientifique accroît sans cesse ce risque d’automatisme, rançon de la conquête2. À tous les étages et dans tous
213 domaines de l’effort de pensée nous retrouvons ce risque , né du caractère ordonnateur de l’activité humaine. Ainsi dans l’orga
214 dichotomie. Progression réelle, créant un double risque non moins réel, ou si l’on veut, une double tentation. Car, d’une par
215 se à l’action — bien au contraire ! — mais que le risque de penser est actuel (D. R.). 2. Je retrouve dans les papiers posth
100 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Hegel, Comte, Marx, ou la rationalisation
216 ais dont la débile passion se satisfait à moindre risque dans l’illusion d’une liberté tout « intérieure ». Nous aurons donc d