1
L’une vient de l’Orient, et insinue dans le monde
romain
les virus du christianisme, de la Réforme, de la Révolution et du rom
2
onalisme. L’Orient efféminé ; — en face : l’Ordre
romain
. Or l’ordre, pour M. de Montherlant comme pour Maurras, est ce qu’il
3
lui tombent sous la main : le sport et la morale
romaine
. Dans sa hâte salvatrice, M. de Montherlant ne s’est même pas demandé
4
ois qu’elle sert mieux la démocratie que l’Église
romaine
, quoi qu’en pense M. de Montherlant. Et voici, ô paradoxe, qu’il rejo
5
s pourrons amener l’Asie à comprendre la religion
romaine
(ce christianisme méditerranéen si étroitement particularisé pourtant
6
de Genève, Genève, mai 1927, p. 693-694. ak. En
romain
dans l’édition originale.
7
icité. » Elle appelle ceux qui passent à l’Église
romaine
des « pervertis » : « Nous en avons eu trop dans la famille, votre pa
8
e du monde, soit qu’il prétende, comme le système
romain
, enfermer les antinomies dans un cadre hiérarchique qui préserve l’ho
9
touches fulgurantes du Saint-Esprit. La politique
romaine
est la recherche d’une harmonie statique des relations humaines, d’un
10
urrait opposer, plutôt que la taciturne réflexion
romaine
, la tournure d’esprit sentencieuse et synthétique de l’esprit hindou.
11
urrait opposer, plutôt que la taciturne réflexion
romaine
, la tournure d’esprit sentencieuse et synthétique de l’esprit hindou.
12
ustraire, Karl Barth se met à relire l’Épître aux
Romains
, la plus inquiétante sans doute, pour notre esprit critique. Il résul
13
itable », celui que définit, d’ailleurs, le Droit
romain
. Nous voudrions montrer ici d’une part l’identité de la personne, tel
14
: le rapport de l’homme à son Créateur. Le Droit
romain
a peut-être raison de refuser à mon voisin le pouvoir de me questionn
15
t « inconstant », ce païen calviniste, bien moins
romain
que grec — hélas d’un hellénisme style Empire — voilà peut-être le se
16
uer d’évoquer aussitôt la réponse de l’Épître aux
Romains
: « Tout l’univers s’adresse à l’homme dans un langage ineffable qui
17
logomachie des députés vis-à-vis desquels le même
Romains
se montre d’ailleurs non moins respectueux ? « Deux ou trois jeunes d
18
Louis XIV et certains défenseurs de la politique
romaine
. La persécution des protestants ne fut pas l’œuvre du parti catholiqu
19
i évangélique, ait été celle des Espagnols et des
Romains
. Les catholiques patriotes savaient bien que la présence à la cour d’
20
vader dans une synthèse quelconque, rationaliste,
romaine
, ou marxiste, c’est sortir de la réalité même. Car la réalité est pré
21
e du monde, soit qu’il prétende, comme le système
romain
, enfermer les antinomies dans un cadre hiérarchique qui préserve l’ho
22
touches fulgurantes du Saint-Esprit. La politique
romaine
est la recherche d’une harmonie statique des relations humaines, d’un
23
posant à l’Italie le centralisme et la hiérarchie
romaine
, a réalisé, sur le plan laïque, un des vieux rêves de la pensée thomi
24
vader dans une synthèse quelconque, rationaliste,
romaine
, ou marxiste, c’est sortir de la réalité même. Car la réalité est pré
25
e du monde, soit qu’il prétende, comme le système
romain
, enfermer les antinomies dans un cadre hiérarchique qui préserve l’ho
26
posant à l’Italie le centralisme et la hiérarchie
romaine
, a réalisé, sur le plan laïque, et contre la papauté, un des vieux rê
27
t pas au nom d’un parti que Paul ébranle l’Empire
romain
, ce n’est pas au nom d’un parti que Luther et Calvin déclenchent la p
28
quinze nous sont communs d’ailleurs avec l’Église
romaine
— à quatre siècles d’une tradition que l’on réduit au seul domaine fr
29
la théologie de mettre en regard du catholicisme
romain
le protestantisme tout entier, luthérien, calviniste et wesleyen, voi
30
tuniste, s’insinue jusqu’au cœur de la dogmatique
romaine
. On pourrait remarquer que le fidèle protestant a, sur le fidèle cath
31
ent, mais la manière dont on en use dans l’Église
romaine
, mais le degré de sérieux qu’on leur accorde en fait, mais l’opinion
32
ement donne un exemple bien typique de la méthode
romaine
de médiation27. Cette tradition n’est, à vrai dire, qu’une transition
33
ce jus uti et abutendi qui, selon le vieux droit
romain
, caractérise la propriété. Si l’Église a le secret du Christ, c’est «
34
de la Réforme est la rançon fatale de la croyance
romaine
en la tradition considérée comme « l’autre source » de la Révélation.
35
ion allemande. » De nouveau dressés, saluant à la
romaine
, ils pleuraient, ils râlaient des heil ! la face énergiquement tendue
36
christianisme social, et l’union des églises non
romaines
, grande espérance œcuménique et internationale née dans le « désarroi
37
velle Revue française de décembre 1931. 5. Droit
romain
, principes de 89, sécurité, etc. Tout ce que symbolise le nom de Poin
38
ont des signes qui n’ont jamais trompé. Les dames
romaines
aux combats de gladiateurs, les marquises encyclopédistes, et nos bel
39
, en tant qu’il figure la persistance de l’esprit
romain
, est la « mesure » qui permet d’estimer la conduite des choses humain
40
fluence prépondérante des secrétaires de la curie
romaine
. « Les écrivains apostoliques ont entre les mains les premières affai
41
et vivant de Dante a-t-il beaucoup plus de virtu
romaine
que le néo-latin classique de Pétrarque, tout chargé d’élégances arch
42
prophétie ; les Grecs, l’homme dans la cité ; les
Romains
, l’ordre imposé par l’Empire ; le Moyen Âge, l’Église ; le siècle de
43
ont des signes qui n’ont jamais trompé. Les dames
romaines
aux combats de gladiateurs, les marquises encyclopédistes, et nos bel
44
qui est institution. Chassé de sa patrie par les
Romains
, persécuté par les chrétiens pour avoir méconnu le Christ, puis par l
45
, en tant qu’il figure la persistance de l’esprit
romain
, est la « mesure » qui permet d’estimer la conduite des choses humain
46
fluence prépondérante des secrétaires de la curie
romaine
. « Les écrivains apostoliques ont entre les mains les premières affai
47
et vivant de Dante a-t-il beaucoup plus de virlù
romaine
que le néo-latin classique de Pétrarque, tout chargé d’élégances arch
48
prophétie ; les Grecs, l’homme dans la cité ; les
Romains
, l’ordre imposé par l’Empire ; le Moyen Âge, la théologie ; le siècle
49
italiste que nous donnerons. Le capitalisme des
Romains
C’est par l’usage du prêt à intérêt que le capitalisme s’est intro
50
t J.-C. Le caractère essentiel de la civilisation
romaine
se voit menacé du jour où le laboureur-soldat, type Cincinnatus, est
51
blé à prix réduit, ou gratuit. Mais le territoire
romain
ne pouvait alors fournir les quantités de céréales nécessaires d’aumô
52
tout le développement ultérieur de l’impérialisme
romain
. Comme il arrive toujours lorsqu’on s’engage dans de tels mécanismes,
53
valiers. Désormais, l’on peut dire que la société
romaine
est livrée aux mécanismes de la loi capitaliste. La concentration des
54
urés par l’État font qu’il existe encore un monde
romain
: ce n’est qu’une organisation. De là sans doute l’indifférence avec
55
uce indispensable. Le gigantesque fonctionnarisme
romain
, encrassé, forcé, trop pesant, vit son rendement fléchir progressivem
56
l faut insister fortement sur ce point : l’Empire
romain
n’est pas tombé sous les coups des barbares63, comme on s’est plu à l
57
lus viles de part et d’autre. Il a fait du peuple
romain
un peuple d’exploiteurs impérialistes et de rentiers. Enfin, il a néc
58
on de l’unité européenne en ces morceaux d’Empire
romain
que sont les États-nations, incapables de trouver une forme de vie co
59
doués tentèrent de faire revivre les institutions
romaines
décadentes, mais ce sang frais ne suffit pas. À la fin, ils se virent
60
du Gard, Duhamel, Francis, Lacretelle, Chardonne,
Romains
, Béhaine), le Tour de France des romanciers cyclistes, ne reste un tr
61
êtes, et des toits de ce rose émouvant des tuiles
romaines
sous un ciel doux. Au nord, derrière notre maison, c’est le rocher, l
62
uleur de rocher, de rivière et de vieilles tuiles
romaines
, A… qui de loin paraît en ruine, prouve sa vie par ses odeurs et la s
63
iment de la race allemande contre la civilisation
romaine
. On a poussé la bouffonnerie jusqu’à cet excès grandiose d’assimiler
64
Car c’est en espérance que nous sommes sauvés » (
Romains
8. 22-24). Parler de la Nature comme le firent tant de romantiques, e
65
ments qui ont honoré l’île, des premières galères
romaines
jusqu’au bateau à vapeur de Sadi Carnot — monument au point où il tou
66
ormer. Et l’apôtre Paul écrit dans sa Lettre aux
Romains
(12, 2) : Ne vous conformez pas à ce siècle présent, mais soyez tran
67
gique naïveté. Il ne se fâche pas contre l’Empire
romain
, et ne désigne pas sa destruction comme premier objectif aux chrétien
68
tuation n’est pas sans rappeler celle de l’Empire
romain
au premier âge du christianisme, telle que nous l’évoquions plus haut
69
ments qui ont honoré l’île, des premières galères
romaines
jusqu’au bateau à vapeur de Sadi Carnot — monument au point où il tou
70
Car c’est en espérance que nous sommes sauvés. » (
Romains
8, 20-24). 24 mai 1934 On dirait que l’homme n’est pas fait pou
71
êtes, et des toits de ce rose émouvant des tuiles
romaines
sous un ciel doux. Au nord, derrière notre maison, c’est le rocher, l
72
uleur de rocher, de rivière et de vieilles tuiles
romaines
, A… qui de loin paraît en ruine, prouve sa vie par ses odeurs et la s
73
Car c’est en espérance que nous sommes sauvés. » (
Romains
8, 22-24.) Parler de la Nature comme le firent tant de romantiques, e
74
l’Occident que la raison des Grecs et l’ordre des
Romains
. Il m’appartient seulement de préciser en quelques traits le sens que
75
traite saint Paul au chapitre XI de l’Épître aux
Romains
. Et sans doute ce texte illumine aussi profondément qu’il est possibl
76
ier verset, dans son Commentaire sur l’Épître aux
Romains
. Et Calvin dit du même verset que c’est « une fort belle sentence ».
77
iment de la race allemande contre la civilisation
romaine
. On a poussé la bouffonnerie jusqu’à cet excès grandiose d’assimiler
78
st pas ainsi que je conçois la charité. Quand les
Romains
adoraient leur empereur, les chrétiens ne craignaient pas de passer p
79
peuvent se tromper et reconnaissant que l’Église
romaine
est infaillible. L’Église grecque lui en sut très mauvais gré et lui
80
de Stockholm et d’Oxford (toutes les églises non
romaines
) ont également abordé le problème. 92. Il serait curieux de retrouve
81
te de l’ambition chrétienne définie par l’Apôtre (
Romains
8), et qui tendrait à restaurer le Cosmos dans sa loi primitive, trou
82
rer le public quand passe le film des funérailles
romaines
. Quelque chose vibre dans l’obscurité, des régions endormies de la co
83
à celui qui dut marquer la décadence de l’Empire
romain
. Mais de ce vide naît un appel. Et cet appel à une communauté nouvell
84
vue sans liens intimes : la suppression du droit
romain
, le mépris des frontières et des obligations, le culte des morts réta
85
in, et comme à travers lui, pour le Cosmos. (Voir
Romains
8). Vous estimerez peut-être que j’abuse en transportant à ce niveau
86
d’Iseut. On sait assez que pour les Grecs et les
Romains
, l’amour est une maladie (Ménandre) dans la mesure où il transcende l
87
figurant assez exactement l’extension de l’Empire
romain
. Or les Celtes n’étaient pas une nation. Ils n’avaient pas d’autre «
88
tôme lumineux qui apparaît aux regards du général
romain
perdu dans sa rêverie nocturne : « Sais-tu que je suis fée ? », dit-e
89
isme originel de l’Europe a survécu à la conquête
romaine
et aux invasions germaniques. « Les Gallo-Romains sont restés pour la
90
, qui ne sont pas des « personnes » pour le droit
romain
: persona est sui juris ; servus non est persona. 25. Le culte des i
91
répondre à l’« attente ardente » de la créature. (
Romains
, 8.) 40. D’où le nom de docètes pris par une secte gnostique : dokes
92
étruisant matériellement cette religion, l’Église
romaine
la condamnait à se propager sous la forme la plus ambiguë et peut-êtr
93
de Stockholm et d’Oxford (toutes les Églises non
romaines
) ont également touché le problème. 191. Il serait curieux de retrouv
94
te de l’ambition chrétienne définie par l’Apôtre (
Romains
, 8), et qui tendrait à restaurer le Cosmos dans sa loi primitive, tro
95
— le concile avait substitué un pontife unique et
romain
. On avait condamné Jean Huss, le premier qui eût osé proclamer la néc
96
cette espèce de réaction intérieure au formalisme
romain
, qu’ont représenté les Amis de Dieu. Et l’on conçoit que ce mouvement
97
tain accaparement de Nicolas de Flue par l’Église
romaine
, la signification qu’il eut, en fait, pour les premières générations
98
ance matérielle. C’est Rome alors, c’est l’Empire
romain
qui nous donnera le symbole éternel de cette réaction collective. La
99
de l’étatisme sur l’individualisme social. L’État
romain
, rural et militaire, avec son appareil rigide, devait fatalement trio
100
dence de Rome. Le type d’homme que suppose l’État
romain
, c’est donc l’individu embrigadé, le fonctionnaire ou le soldat, l’ho
101
s de l’État. Il est important de rappeler ce sens
romain
du mot personne. Je le traduirais volontiers en langage moderne par l
102
ibilité s’est amorcée dès la fin de la République
romaine
, quand le César est devenu un dieu. Et c’est l’échec de cette religio
103
l’esclave qui devient chrétien. Alors que l’État
romain
lui déniait toute activité libre et spontanée, l’Église lui rend sa d
104
uer. Et ce n’est pas non plus la persona du droit
romain
, puisque l’homme qui a une vocation possède une dignité indépendante
105
teurs de l’Église grecque avaient adopté le terme
romain
de persona. C’est ce même terme qui va servir aux premiers philosophe
106
siècles a repris peu à peu l’héritage de l’Empire
romain
. Elle s’est peu à peu substituée aux cadres sclérosés du vieux régime
107
représente une réaction inévitable à la déviation
romaine
de la communauté catholique. Entre ces deux déviations, contre l’oppr
108
nte de la personne, c’est la vocation. La persona
romaine
, c’était le rôle joué par un individu dans le plan de l’État. La pers
109
be jamais dans le piège d’opposer à l’absolutisme
romain
un absolutisme réformé. Au contraire. Qu’il s’agisse de la Transylvan
110
i comprise n’est plus rien qu’une persona au sens
romain
, un rôle, un masque, une fonction extérieure, c’est-à-dire un individ
111
d’Iseut. On sait assez que pour les Grecs et les
Romains
, l’amour est une maladie (Ménandre) dans la mesure où il transcende l
112
figurant assez exactement l’extension de l’Empire
romain
. Or les Celtes n’étaient pas une nation. Ils n’avaient pas d’autre «
113
tôme lumineux qui apparaît aux regards du général
romain
perdu dans sa rêverie nocturne : « Sais-tu que je suis fée ? », dit-e
114
isme originel de l’Europe a survécu à la conquête
romaine
et aux invasions germaniques. « Les Gallo-Romains sont restés pour la
115
gme de l’Incarnation, et a fortiori sa traduction
romaine
dans le sacrement de la messe : ils le remplacent par une cène frater
116
oppose l’hérésie partout présente et l’orthodoxie
romaine
battue en brèche. Du côté cathare, le mariage et la sexualité sont co
117
, qui ne sont pas des « personnes » pour le droit
romain
: persona est sui juris ; servus non est persona. 28. J. Ortega y G
118
étruisant matériellement cette religion, l’Église
romaine
la condamnait à se propager sous la forme la plus ambiguë et peut-êtr
119
de Stockholm et d’Oxford (toutes les Églises non
romaines
) ont également touché le problème. 208. Il serait curieux de retrouv
120
te de l’ambition chrétienne définie par l’Apôtre (
Romains
, 8), et qui tendrait à restaurer le Cosmos dans sa loi primitive, tro
121
» suffisantes. Plusieurs théologiens de tradition
romaine
ou grecque m’ont amicalement reproché de contraster l’Éros et l’Agapè
122
d’Iseut. On sait assez que pour les Grecs et les
Romains
, l’amour est une maladie (Ménandre) dans la mesure où il transcende l
123
figurant assez exactement l’extension de l’Empire
romain
, — moins les péninsules italienne et grecque. Or les Celtes n’étaient
124
tôme lumineux qui apparaît aux regards du général
romain
perdu dans sa rêverie nocturne : « Sais-tu que je suis fée ? », dit-e
125
isme originel de l’Europe a survécu à la conquête
romaine
et aux invasions germaniques. « Les Gallo-Romains sont restés pour la
126
gme de l’Incarnation, et a fortiori sa traduction
romaine
dans le sacrement de la messe : ils le remplacent par une cène frater
127
oppose l’hérésie partout présente et l’orthodoxie
romaine
battue en brèche. Du côté cathare, le mariage et la sexualité sont co
128
, qui ne sont pas des « personnes » pour le droit
romain
: persona est sui iuris ; servus non est persona. 20. J. Ortega y Ga
129
étruisant matériellement cette religion, l’Église
romaine
la condamnait à se propager sous la forme la plus ambiguë et peut-êtr
130
de Stockholm et d’Oxford (toutes les Églises non
romaines
) ont également touché le problème. Vatican II a reconnu que l’amour s
131
te de l’ambition chrétienne définie par l’Apôtre (
Romains
, 8), et qui tendrait à restaurer le Cosmos dans sa loi primitive, tro
132
es » du moralisme néo-protestant et du dogmatisme
romain
. D’où son horreur congénitale des tours de passe-passe religieux. En
133
a mesure de l’individu raisonnable. Dans l’Empire
romain
, tout était réglé par le droit d’État. Chez les Juifs, c’était la Loi
134
chie individualiste de la Grèce répond l’étatisme
romain
. Au collectivisme sacral du Moyen Âge répond la révolte individualist
135
i les soutenait. Pendant la décadence de l’Empire
romain
, ces paroisses ont constitué les cellules de base d’une nouvelle soci
136
ance matérielle. C’est Rome alors, c’est l’Empire
romain
qui nous donnera le symbole éternel de cette réaction collective. La
137
de l’étatisme sur l’individualisme social. L’État
romain
, rural et militaire, avec son appareil rigide, devait fatalement trio
138
dence de Rome. Le type d’homme que suppose l’état
romain
, c’est donc l’individu embrigadé, le fonctionnaire ou le soldat, l’ho
139
s de l’État. Il est important de rappeler ce sens
romain
du mot personne. Je le traduirais volontiers en langage moderne par l
140
ibilité s’est amorcée dès la fin de la République
romaine
, quand César est devenu un dieu. Et c’est l’échec de cette religion d
141
l’esclave qui devient chrétien. Alors que l’État
romain
lui déniait toute activité libre et spontanée, l’Église lui rend sa d
142
uer. Et ce n’est pas non plus la persona du droit
romain
, puisque l’homme qui reçoit une vocation possède une dignité indépend
143
teurs de l’Église grecque avaient adopté le terme
romain
de persona. C’est ce même terme qui va servir aux premiers philosophe
144
imitive a repris peu à peu l’héritage de l’Empire
romain
. Elle s’est peu à peu substituée aux cadres sclérosés du vieux régime
145
représente une réaction inévitable à la déviation
romaine
de la communauté catholique5. Entre ces deux déviations, contre l’opp
146
nte de la personne, c’est la vocation. La persona
romaine
, c’était le rôle joué par un individu dans le plan de l’État. La pers
147
be jamais dans le piège d’opposer à l’absolutisme
romain
un absolutisme réformé. Au contraire. Qu’il s’agisse de la Transylvan
148
omprise n’est plus qu’à peine une persona au sens
romain
, un rôle, un masque, une fonction extérieure, c’est-à-dire un individ
149
a mesure de l’individu raisonnable. Dans l’Empire
romain
, tout était réglé par le droit d’État. Chez les Juifs, c’était la Loi
150
chie individualiste de la Grèce répond l’étatisme
romain
. Au collectivisme sacral du Moyen âge répond la révolte individualist
151
e du Conseil œcuménique de toutes les Églises non
romaines
a été fixé à Genève. Ici, il s’agit plutôt d’un germe, d’un avenir.
152
ance matérielle. C’est Rome alors, c’est l’Empire
romain
qui nous donnera le symbole éternel de cette réaction collective. La
153
de l’étatisme sur l’individualisme social. L’État
romain
, rural et militaire, avec son appareil rigide, devait fatalement trio
154
dence de Rome. Le type d’homme que suppose l’État
romain
, c’est donc l’individu embrigadé, le fonctionnaire ou le soldat, l’ho
155
s de l’État. Il est important de rappeler ce sens
romain
du mot personne. Je le traduirais volontiers en langage moderne par l
156
ibilité s’est amorcée dès la fin de la République
romaine
, quand César est devenu un dieu. Et c’est l’échec de cette religion d
157
l’esclave qui devient chrétien. Alors que l’État
romain
lui déniait toute activité libre et spontanée, l’Église lui rend sa d
158
uer. Et ce n’est pas non plus la persona du droit
romain
, puisque l’homme qui reçoit une vocation possède une dignité indépend
159
teurs de l’Église grecque avaient adopté le terme
romain
de persona. C’est ce même terme qui va servir aux premiers philosophe
160
imitive a repris peu à peu l’héritage de l’Empire
romain
. Elle s’est peu à peu substituée aux cadres sclérosés du vieux régime
161
représente une réaction inévitable à la déviation
romaine
de la communauté catholique65. Entre ces deux déviations, contre l’op
162
nte de la personne, c’est la vocation. La persona
romaine
, c’était le rôle joué par un individu dans le plan de l’État. La pers
163
be jamais dans le piège d’opposer à l’absolutisme
romain
un absolutisme réformé. Au contraire. Qu’il s’agisse de la Transylvan
164
omprise n’est plus qu’à peine une persona au sens
romain
, un rôle, un masque, une fonction extérieure, c’est-à-dire un individ
165
pation qui pèse sur le héros du Procès. 56. Voir
Romains
III, 10-20, et aussi l’Épître aux Galates. 57. Peut-être cette image
166
iment de la race allemande contre la civilisation
romaine
. Au lieu de rapporter à son germanisme originel certains défauts de L
167
es » du moralisme néo-protestant et du dogmatisme
romain
. D’où son horreur congénitale des tours de passe-passe religieux. En
168
la visibilité de toute église (tant réformée que
romaine
), un attachement à sa vérité propre qui, lui, est moins évangélique q
169
vue sans liens intimes : la suppression du droit
romain
, le mépris des frontières et des obligations, le culte des morts réta
170
s. Et c’est au nom de cette fidélité à la vie que
M. Jules Romains
va s’interdire, dit-il — « les enchaînements arbitraires et le picare
171
qu’il ne sache attendu. « Le roman, écrit encore
M. Romains
, ne connaît pas de vraies servitudes. Ce qui diminue peut-être pour l
172
r les conventions. » Ceci corrigerait donc cela ?
M. Romains
connaît bien son public. Il sait que l’absence de conventions sera te
173
la seconde.) Parlant encore de son propre roman,
M. Romains
ajoute : « Le lecteur se demandera : où cela va-t-il ? Des personnage
174
te théologie. C’est ainsi que l’Église catholique
romaine
fut à la tête du mouvement philosophique du Moyen Âge, que les réform
175
ement culturel. Plus tard, lorsque les théologies
romaines
et réformées s’atrophièrent, elles n’osèrent plus, ni ne purent davan
176
n raison du manque de stricte théologie. L’Église
romaine
a mieux retenu les forces de création intellectuelles parce qu’elle e
177
de bonne volonté », répétant sans scrupules avec
M. Romains
une grave erreur de traduction car l’Évangile, dans le texte original
178
rovinciales, Londoniens, Madrilènes, Parisiens ou
Romains
, avec nos clans, nos écoles, nos partis et nos disputes centenaires o
179
rovinciales, Londoniens, Madrilènes, Parisiens ou
Romains
, avec nos clans, nos écoles, nos partis et nos disputes centenaires o
180
nt autant de mal aux Églises que les persécutions
romaines
aux premiers temps leur avaient fait de bien. Partout, l’on vit au co
181
ement mystique s’éteindre au sein du catholicisme
romain
, tandis que le théocentrisme transcendantal des réformateurs faisait
182
e sur le fossé entre le christianisme et le monde
romain
; ni les staliniens s’inquiétant du « divorce actuel entre le marxism
183
itariens, théosophes, spiritualistes, catholiques
romains
, protestants épiscopaux, presbytériens, pentecôtistes, méthodistes, l
184
genoux devant l’autel, vous vous croirez chez les
romains
, mais vous serez chez les anglicans si l’officiant est en surplis, ou
185
n’épiloguerai pas ici sur l’unité d’organisation
romaine
, considérée comme nécessaire au salut. Mais je rappellerai les critiq
186
a simple fonction dans l’État qu’était le citoyen
romain
, puisqu’il possède une dignité indépendante de son rôle social. Comme
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rrespondant à l’Italie et à l’Espagne catholiques
romaines
, — alors qu’il n’en existe aucune qui se soit développée en pays calv
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de bonne volonté », répétant sans scrupules avec
M. Romains
une grave erreur de traduction. Car l’Évangile dans le texte original
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de bonne volonté », répétant sans scrupules avec
M. Romains
une grave erreur de traduction. Car l’Évangile dans le texte original
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rovinciales, Londoniens, Madrilènes, Parisiens ou
Romains
, avec nos clans, nos écoles, nos partis et nos disputes centenaires o
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rovinciales, Londoniens, Madrilènes, Parisiens ou
Romains
, avec nos clans, nos écoles, nos partis et nos disputes centenaires o
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urrait opposer, plutôt que la taciturne réflexion
romaine
, la tournure d’esprit sentencieuse et synthétique de l’esprit hindou.
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lais de l’élection des souverains du Saint-Empire
romain
de nation germanique15. J’avais conscience de la précarité de l’époqu
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ments qui ont honoré l’île, des premières galères
romaines
jusqu’au bateau à vapeur de Sadi Carnot — monument au point où il tou
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Car c’est en espérance que nous sommes sauvés » (
Romains
8, 20-24). Fin mai 1934 Nous mangeons les premiers légumes du j
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êtes, et des toits de ce rose émouvant des tuiles
romaines
sous un ciel doux. Au nord, derrière notre maison, c’est le rocher, l
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uleur de rocher, de rivière et de vieilles tuiles
romaines
, A… qui de loin paraît en ruine, prouve sa vie par ses odeurs et la s
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Car c’est en espérance que nous sommes sauvés. » (
Romains
8, 22-24.) Parler de la Nature comme le firent tant de romantiques, e
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rer le public quand passe le film des funérailles
romaines
. Quelque chose vibre dans l’obscurité, des régions endormies de la co
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à celui qui dut marquer la décadence de l’Empire
romain
. Mais de ce vide naît un appel. Et cet appel à une communauté nouvell
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dit « catholique » mais qui, en fait, est surtout
romaine
, quand elle n’est pas de connivence avec tels pouvoirs établis en Eur
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ave. Personne ne bronche — Alain, Gide, Pontigny,
Romains
— qui devraient cependant faire respecter la littérature à travers un
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de bonne volonté », répétant sans scrupules avec
M. Romains
une grave erreur de traduction. Car l’Évangile dans le texte original
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e, par la notion grecque d’individu, par le droit
romain
, par le culte de la vérité objective, et malgré le nationalisme. Hitl
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nt autant de mal aux Églises que les persécutions
romaines
aux premiers temps leur avaient fait du bien. Partout, l’on vit au co
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ement mystique s’éteindre au sein du catholicisme
romain
, tandis que le théocentrisme transcendantal des réformateurs faisait
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itariens, théosophes, spiritualistes, catholiques
romains
, protestants épiscopaux, presbytériens, pentecôtistes, méthodistes, l
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genoux devant l’autel, vous vous croirez chez les
Romains
, mais vous serez chez les anglicans si l’officiant est en surplis, ou
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e, par la notion grecque d’individu, par le droit
romain
, par le culte de la vérité objective, et malgré le nationalisme. Hitl
210
e protestant leur convient aussi peu que celle de
romain
, surtout au premier. Que nous reste-t-il ? 2° On ne peut déduire de c
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et la France. L’Espagne et l’Italie, profondément
romaines
, n’ont pas produit de nos jours de grands écrivains catholiques, et,
212
on unité. Marathon, Salamine, la défense du limes
romain
, les champs Catalauniques, les croisades, Nicopolis, Lépante… Noms pr
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tation fondamental et brusque, traduite en termes
romains
d’institutions, de droit nouveau. De même, la passion en amour est u
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ienne, mais combinée avec des notions grecques et
romaines
de mesure individuelle et d’organisation collective. Ces trois idées-
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iens Hindous, les Sumériens, les Égyptiens et les
Romains
, si nos ancêtres européens eux-mêmes avaient déclaré en leur temps :
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iens Hindous, les Égyptiens, les Sumériens et les
Romains
, si les Occidentaux eux-mêmes avaient déclaré en leur temps : point d
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ptions tracent les résultantes des apports grecs,
romains
, juifs et chrétiens, bi- et multilatéralement antagonistes. L’Europe